Valentin a écrit:

Citation :

L'Omnisport va solliciter la DNCG afin que le Racing ne puisse plus porter sa marque ni son logo. En cas d'avis favorable, les équipes de foot amateurs seraient également privées du nom et du logo

C'est qui ça l'omnisport ? Tous des enfoirés.

Il me semble qu'il y a déjà eu un problème comme ça avec l'Omnisport. Je crois que c'était à l'époque de Ginestet.

Et plus loin dans le passé avec André Bord après qu'il eut quitté la présidence de la section pro pour passer à celle de l'omnisport.

En attendant le Racing passera devant la DNCG pour une audition de ses comptes le 25 mai 2011

Y a pas eu une histoire d'une personne qui logeait dans un grand hotel à Strasbourg au frais du RCS lors de la présidence de André Bord ,...?

Mais qu'on en finisse avec ce racing, qu'il dépose le bilan !!! y'en a marre de ces vieux alsaciens tous responsables et qui s'accrochent aux banches, ces sois disant amoureux du club....surtout du siège chauffé qu'il leur fournissait, et qu'on en finissent avec ce Hilali qui ne sait plus comment faire pour sortir de cette ***** dans laquelle l'a foutu GINESTET et dont il n'a ni les moyens ni les compétences pour en sortir. Qu'on en finisse avec ce journaliste nécrophile de l'alsace GODIN, qui sera bien dépourvu quant le racing aura disparu... Moi j'en ai assez, que tout ceci cesse, que le racing disparaisse pour renaitre peut être un jour et sécrive une nouvelle histoire sans cadavre dans les placard et sans vieille sançue !!

SportRacing
Une négo à la baisse ?
le 12/05/2011

On peut douter que le président lorientais Loïc Féry se montre conciliant avec Jafar Hilali. Encore faudrait-il que ce dernier l’appel directement.

Jafar Hilali souhaite vendre à Lorient pour 1,5 million d’euros la plus-value (30 % au-delà de 3 millions) dont le RCS bénéficie sur le prochain transfert de l’attaquant international Kévin Gameiro. Mais le club morbihannais, que le Londonien n’a pas appelé directement, n’a-t-il pas intérêt à jouer la montre pour l’obliger à revoir ses exigences à la baisse ?
Le compte à rebours est commencé. Pour un Racing qui a obtenu un sursis de quelques semaines grâce au versement des 300 000 euros par l’association omnisport, le temps qui passe est vraiment de l’argent. Celui que Jafar Hilali tente désespérément de trouver pour boucler la saison en trésorerie.

L’accord qu’il espérait conclure avec Arles-Avignon a été étouffé dans l’œuf. Le président du Racing souhaitait vendre au club vauclusien, contre 1,5 million, la plus-value à la revente (30 % au-delà de 3 millions) dont bénéficie le club bas-rhinois sur la prochaine cession de l’attaquant international formé du côté de la Meinau, Kévin Gameiro.

La Ligue de Football Professionnel, que Hilali avait approchée pour lui demander son assentiment, a fait savoir à l’homme d’affaires londonien, comme le confirmait dans notre édition d’hier le président d’Arles-Avignon Marcel Salerno, que cette hypothèse n’était envisageable qu’avec Lorient et personne d’autre.

De fait, le président du Racing a, selon nos informations, mandaté un intermédiaire pour renouer le contact avec son homologue lorientais Loïc Féry avec lequel ses relations sont glaciales depuis des mois. L’été dernier, Féry lui avait proposé 500 000 euros pour racheter la fameuse clause des 30 %. Le propriétaire du RCS lui avait ri au nez. Peu avant le début du mercato d’hiver, l’actionnaire majoritaire de Lorient avait formulé une nouvelle offre, rehaussée à 750 000 euros. Nouveau refus amusé de Hilali.

Aujourd’hui, ce dernier n’a plus le cœur à rire. La situation financière de son club reste tendue, malgré la petite bouffée d’oxygène que constitue l’aide de l’association amateur. Et le temps ne joue plus en sa faveur. Féry ne peut l’ignorer et il n’a nul intérêt à accéder rapidement aux exigences de son vis-à-vis strasbourgeois (pardon, londonien).

Féry « maître de la décision »
Sachant Strasbourg étranglé, le président lorientais, dont la trésorerie est saine grâce – entre autres - à la vente l’été dernier de Laurent Koscielny à Arsenal, peut jouer la montre. Il ne serait d’ailleurs guère étonnant qu’il tente de faire baisser le tarif du rachat de la clause. En y intégrant, par exemple, le bonus de 250 000 euros que le club morbihannais doit régler au Racing avant le 15 juillet pour la première sélection de « Kev » Gameiro en équipe de France. Ou en n’allant pas au-delà de 1,25 million, bonus compris. Voilà pour les cas de figure les plus optimistes.

Depuis son arrivée le 4 décembre 2009, Jafar Hilali s’est souvent montré dur en négociations. Mais il est toujours aisé d’être inflexible quand on est en position de force et « le maître de la décision », comme le patron du RCS se nomme lui-même. Ça l’est beaucoup moins lorsque l’on est dans la peau du demandeur. Face à un Féry qui, lui, n’a pas le couteau sous la gorge, Hilali, qui en est réduit désormais à brader les derniers actifs du club pour éviter un dépôt de bilan avant la fin de saison, ne tient pas la barre.

Dans quinze jours, le Racing passera devant la DNCG (1). Il ne peut se permettre d’y arriver démuni. Mais boucler 2010-2011 ne suffira pas à l’organe de contrôle de la Ligue. J. Hilali va aussi devoir présenter un budget cohérent pour 2011-2012. Comment fera-t-il pour attaquer la saison prochaine sans nouvelles liquidités ?

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la LFP.

Où comment se faire couillonner

Citation :

Accord de principe avec Lorient

En discussion depuis le début de semaine, le rachat par Lorient du pourcentage (30 %) sur la plus-value à la revente de Kévin Gameiro, l’attaquant des Merlus formé au RCS et cédé pour 3 millions d’euros au club morbihannais en 2008, a connu une avancée décisive hier. « C’est en très bonne voie », a en effet indiqué en début de soirée le directeur général du club lorientais Serge Areguian. « Un accord de principe a été trouvé. La question sera réglée en début de semaine prochaine, après finalisation, et le rachat sera officialisé à ce moment-là. »

Comme il l’avait déclaré dans notre édition de ce vendredi 13, le dirigeant du FCL a négocié un « package » intégrant le bonus de 250000 euros que son club aurait dû verser avant le 15 juillet pour la première sélection en équipe de France du 2 e buteur de Ligue 1. Le rachat de la clause s’élèverait à environ 1 million, alors que le président strasbourgeois Jafar Hilali espérait en retirer 1,5 million (plus le bonus de 250000).

Cet été, le club du président Loïc Féry peut espérer négocier la dernière année de « Kev » Gameiro pour une somme comprise entre 10 et 12 millions. Mais le montant final dépendra en partie du choix du joueur qui, alors qu’il ne lui reste que douze mois de contrat, possède quelques cartes maîtresses dans son jeu. L’ex-Racingman aurait porté son choix sur Valence et n’en démordrait pas. Avec un transfert conclu sur cette base de 10 à 12 millions, le club morbihannais aurait dû reverser entre 2,1 et 2,7 millions à son homologue strasbourgeois.

En rachetant ce pourcentage sur la plus-value pour 1 million, il devrait donc faire une bonne affaire. « Seul l’avenir le dira », tempère Serge Areguian, « dans cette histoire, on peut surtout se réjouir que Strasbourg trouve des moyens financiers pour poursuivre ses activités. »

Ce million devrait effectivement permettre au RCS et à son président Jafar Hilali d’assurer la trésorerie jusqu’en juin, même si on peut estimer qu’il manquera encore quelques centaines de milliers d’euros. Il va surtout pouvoir être intégré au bilan 2010-2011 présenté dans la semaine à venir à la DNCG (1), avant l’audition des dirigeants londoniens la semaine suivante devant l’organe financier de la Ligue de Football Professionnel.

(1) Direction nationale du contrôle de gestio

(L'Alsace)

Et le mec de Lorient qui sort encore que c'est une affaire risquée pour eux Quel imbécile ce Jafar

Je pense que le but de Jafar c'est de mettre la clef sous la porte en y laissant le moins de plumes possibles, l'avenir du club il s'en fiche royalement.

Date fixée pour le passage devant la DNCG.

Le Racing va passer prochainement devant la direction de contrôle et de gestion (DNCG).
Cette audition a été fixée pour le 5 ou le 6 juin et non la semaine prochaine, comme la rumeur le laissait entendre depuis quelques semaines. (DNA)

Finalement ce sera le 9 juin !

Citation :

DNCG : report au 9 juin. Alors que le Racing devait initialement être auditionné ce jeudi 26 mai par la Direction Nationale du Contrôle de Gestion de la Ligue de Football Professionnel, ses dirigeants londoniens ont demandé un report. Le budget 2010-2011, dont les comptes seront définitivement arrêtés au 30 juin, et le prévisionnel 2011-2012, qui différera forcément en fonction de la division dans laquelle évoluera le RCS, n’étaient pas prêts. La DNCG a accordé un délai à Jafar Hilali et aux autres. Elle les entendra le jeudi 9 juin. (L'Alsace)

Un budget surréaliste

Christophe Cornelie, le directeur général du Racing et homme de confiance de Jafar Hilali, a présenté son projet de budget au conseil de surveillance de la SASP, jeudi soir. Voilà encore une annonce qui va faire grincer pas mal de dents…

Pour équilibrer le budget de l’exercice en cours, Cornelie évoque des recettes d’un montant de 4,4 millions d’euros, réalisées sur les ventes éventuelles de joueurs. Quand on connaît l’effectif alsacien, il y a de quoi sourire.

Pour offrir un point de comparaison, les ventes conjuguées de Gueye et Bah, l’an passé, n’avaient rapporté « que » 2 millions d’euros dans les caisses…

Concernant la prochaine saison, les chiffres avancés par Cornelie sont tout aussi surréalistes, puisque le directeur parle de 2,5 millions d’euros de budget, contre… 8 millions pour l’exercice 2010/2011.
Or, on considère que pour jouer le haut de tableau de National, il aurait fallu mettre 5 à 6 millions d’euros pour la saison à venir.

DNA

Poncho a écrit:

Un budget surréaliste

Christophe Cornelie, le directeur général du Racing et homme de confiance de Jafar Hilali, a présenté son projet de budget au conseil de surveillance de la SASP, jeudi soir. Voilà encore une annonce qui va faire grincer pas mal de dents…

Pour équilibrer le budget de l’exercice en cours, Cornelie évoque des recettes d’un montant de 4,4 millions d’euros, réalisées sur les ventes éventuelles de joueurs. Quand on connaît l’effectif alsacien, il y a de quoi sourire.

Pour offrir un point de comparaison, les ventes conjuguées de Gueye et Bah, l’an passé, n’avaient rapporté « que » 2 millions d’euros dans les caisses…

Concernant la prochaine saison, les chiffres avancés par Cornelie sont tout aussi surréalistes, puisque le directeur parle de 2,5 millions d’euros de budget, contre… 8 millions pour l’exercice 2010/2011.
Or, on considère que pour jouer le haut de tableau de National, il aurait fallu mettre 5 à 6 millions d’euros pour la saison à venir.

DNA

C'est un budget propice et justifiant le dépôt de bilan, il est volontairement surréaliste ....

Voilà la liste de joueurs que Paul avais mise il y a quelque temps:

Citation :

Gurtner (Boulogne)
Ketkeo (Sion)
Belvito (fin contrat)
Brahmia
Damour
Fournier
Kebé
Ledy (fin contrat)
M'Bongo (fin contrat)
Mathlouthi (fin contrat)
Noro (fin de contrat sauf montée en L2)
Outrebon
Peuget (fin contrat)
Sikimic (fin contrat)

Je ne sais plus sur le moment combien Gurtner, Ketkeo nous ont ramenés, des cacahuettes je crois mais arrondissons à 4 millions les recettes encore nécessaires. Combien de chances y a-t-il pour que les ventes de Brahmia, Damour, Kébé et Outrebon nous ramène cette somme: aucune !

C'est un budget de mise à mort du club devant la DNCG !!!

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Voilà la liste de joueurs que Paul avais mise il y a quelque temps:

Citation :

Gurtner (Boulogne)
Ketkeo (Sion)
Belvito (fin contrat)
Brahmia
Damour
Fournier
Kebé
Ledy (fin contrat)
M'Bongo (fin contrat)
Mathlouthi (fin contrat)
Noro (fin de contrat sauf montée en L2)
Outrebon
Peuget (fin contrat)
Sikimic (fin contrat)

je ne sais plus sur le moent combien Gurtner, Ketkeo nous ont ramené, des cacahuettes je crois mais arrondissons à 4 millions les recettes encore nécessaires. Combien de chances y a-t-il pour que les ventes de Brahmia, Damour, Kébé et Outrebon nous ramène cette somme: aucune !

C'est un budget de mise à mort du club devant la DNCG !!!

bah oui pour conduire au dépôt de bilan...logique

Allmen67 MrEnigme a écrit:

je ne sais plus sur le moent combien Gurtner, Ketkeo nous ont ramené, des cacahuettes

Même pas des cacahuètes, on les a offert grâcieusement à leur nouveau club.

4 millions d'euros pour quelques petits joueurs, y en a qui rêvent encore, de toutes façons les clubs vont pas se pousser au portillon sachant qu'ils vont bientôt les avoir gratos.

L’Ascension freine la chute


Des investisseurs londoniens, seul Alain Fontenla (qui en a sans doute perdu son sourire) a renoncé à son compte courant (1,5 million). Jafar Hilali, lui, n’a rien abandonné des 3,4 millions de liquidités qu’il a injectés dans le club. La DNCG pourrait l’y contraindre. Archives Jean-Marc Loos

Le feuilleton sans fin du RCS semble marquer une pause durant le long week-end de l’Ascension. Tout le monde est suspendu au passage devant la DNCG (1) le 9 juin.

Il aura fallu le week-end prolongé de l’Ascension pour que la chute sans fin du Racing dans les abîmes de la médiocrité s’interrompe, au moins provisoirement. Depuis mercredi, pas de nouveau communiqué vengeur du président Jafar Hilali sur le site internet du club, désormais presque entièrement dédié à la propagande de l’homme d’affaires londonien. Quel autre club que le Racing peut en effet se targuer de faire figurer, dans le trio de tête des actualités à la Une de son site, trois messages de son vindicatif président ?

Depuis celui de mercredi dévoilant la liste des repreneurs potentiels, l’actualité a peu bougé. Et il y a peu de chances qu’elle bouge de façon significative avant l’audition à la DNCG le 9 juin où le président et ses acolytes présenteront un budget 2010-2011 déficitaire de 4 millions qu’ils comptent combler par des transferts de joueurs. Comme le disait il y a quelques années le slogan d’une grande marque de chaussures, « il faudrait être fou pour dépenser plus » pour un club à côté de ses pompes et qui les use d’autant moins qu’il marche souvent sur la tête.

Plaisanterie mise à part, si quelques-uns des candidats au rachat travaillent d’arrache-pied pour évaluer les risques, la sagesse semble devoir guider tout le monde vers une prudente attente. Le gendarme financier de la LFP statuera dans moins d’une semaine. Il rappellera sans doute à Jafar Hilali que le 9 décembre, il s’était engagé devant lui à abandonner 2,55 millions d’euros pour équilibrer les comptes 2010-2011. Sauf, évidemment, vente de joueur (s).

3,4 millions à abandonner ?

Dans le budget presque définitif présenté l’autre jeudi devant le conseil de surveillance, cette promesse d’abandon de compte courant a purement et simplement disparu, remplacée par l’hypothétique cession de Racingmen pour 4 millions (2). Or, depuis son arrivée aux manettes le 4 décembre 2009, Hilali n’a rien abandonné de son compte courant d’actionnaire. Alain Fontenla et lui ont investi en tout et pour tout 7,2 millions dans le RCS, dont 1,6 au titre du rachat à Philippe Ginestet. Les 5,6 millions restants correspondent précisément à leur compte courant. Début juillet 2010, Fontenla a renoncé à 1,5 million avec clause de retour à meilleure fortune. En août et septembre, J. Hilali a, a contrario, fait remonter à Londres les 700000 euros correspondant aux transferts de Mamadou Bah à Stuttgart (600000) et Franck Dja Djedjé à Arles-Avignon (100000). Soit dit en passant, avec ces 700000 euros, le club aurait connu moins de problèmes de trésorerie depuis deux mois.

Après l’abandon de Fontenla et la « remontée » des fameux 700000 euros, Hilali possède donc encore 3,4 millions en compte courant. La DNCG va-t-elle le contraindre à l’abandonner à son tour au 30 juin ? Probablement. Il ne pourra sans doute pas s’y soustraire, à moins qu’une revente du RCS n’intervienne avant la fin du mois, après la rétrogradation administrative qui semble se dessiner.

Quand bien même il consentirait cet abandon, il manquerait encore quelque 500 à 600000 euros pour boucler le budget 2010-2011. D’où cette volonté frénétique de vendre Loïc Damour, le milieu du RCS qui dispute en ce moment le festival espoirs de Toulon avec l’équipe de France U21. Une bonne vingtaine de clubs (dont Saint-Etienne, Cologne, Leicester, Boulogne, pour ne parler que des plus significatifs clairement identifiés) est intéressée. Mais qui débourserait incessamment un centime pour un joueur libéré de son contrat – jusqu’en 2013 – dès que la direction londonienne aura informé la DNCG de sa volonté d’abandonner le statut pro en 2011-2012 ? Encore qu’en football, il ne faille jamais jurer de rien.

Vente de joueurs et abandon imminent du professionnalisme sont deux notions antinomiques. À quelques jours de leur grand oral devant la DNCG, les Londoniens ne s’en alarment pas.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

(2) En cas d’abandon du statut pro début juillet, tous les Bleus seront pourtant libres.

L'Alsace

Semaine cruciale
Deux semaines se sont déjà écoulées depuis la fin du championnat et l’échec pour un point dans la course à la montée en Ligue 2, et rien n’a bougé au Racing. Le club est toujours en vente mais aucune offre ferme n’est parvenue au propriétaire londonien. La semaine qui s’ouvre s’annonce cruciale pour l’avenir immédiat du club, avec notamment une audition devant la DNCG (*) jeudi.

Le constat, dressé par Alain Fontanel, adjoint au maire chargé des finances et, depuis quelques mois, de l’épineux dossier Racing, résume de manière succincte et claire les enjeux qui attendent le club plus que centenaire dans les prochains jours.

Comme l’été dernier, il manque 4 millions d’euros
Après quelques heures d’un répit inhabituel dans les coulisses, les choses sérieuses vont reprendre. L’échéance de jeudi à Paris, devant le gendarme financier du football français – que les dirigeants strasbourgeois commencent à bien connaître, à force d’être appelés devant lui… – est particulièrement attendue. À la fois par les joueurs encore sous contrat, qui attendent d’être fixés sur leur sort, et par les éventuels repreneurs, désireux d’en savoir un peu plus sur la situation du club.

Comme l’été dernier, il manque 4 millions d’euros au Racing pour boucler son budget et montrer patte blanche à la DNCG. En juillet 2010, la sanction avait été lapidaire : une rétrogradation en CFA, finalement levée après que le club eut interjeté appel, mais aussi l’encadrement de la masse salariale. Jusqu’en janvier, l’équipe de Laurent Fournier avait dû composer avec les moyens du bord, sans aucun joueur pro venu en renfort. Faut-il rappeler que le début de saison poussif des Bleus a lourdement pesé au moment du verdict final ?

Là où l’ex-président Plessis avait bombé le torse en affirmant vouloir vendre des joueurs « pour une dizaine de millions d’euros » l’été dernier, rien que ça, l’actuel directeur général Christophe Cornelie se montre moins ambitieux. Comme il l’avait annoncé l’autre jour devant le conseil de surveillance, sans avoir l’air de rire, il suffirait de rentrer 4 millions d’euros à travers la cession… de joueurs. Mais quels joueurs ?

Sourde à ces projections totalement fantaisistes, la DNCG ne se contentera pas de promesses. D’autant que la Ville n’est plus disposée à épauler les Londoniens, elle qui avait racheté les murs du centre de formation pour ventiler de l’argent frais. Cette fois-ci, Jafar Hilali est seul et bien seul face à ses responsabilités.

« Tout dépend de la solidité et de la cohérence du dossier présenté par le club, dit Alain Fontanel. Fatalement se posera la question de l’abandon de compte courant et d’autres recettes complémentaires. Je ne connais pas les intentions du propriétaire. Mais les éléments présentés devant le conseil de surveillance ne préjugent pas de ce qui sera réellement défendu devant la DNCG. »

En clair, Jafar Hilali, passé maître dans l’art de l’esbroufe, est-il disposé à remettre la main à la poche, lui qui a déjà englouti, avec ses amis Londoniens, quelque 7 millions d’euros en un an et demi ? Plus précisément, cédera-t-il les 3 millions bloqués sur le compte courant ? Il paraît illusoire de vouloir lire dans les pensées d’un propriétaire qui clame haut et fort vouloir renoncer au statut pro et liquider le centre de formation. L’idée la plus logique voudrait qu’il tente de gagner du temps sans avoir à bourse délier, le temps qu’un repreneur sérieux se manifeste. Le fait d’avoir encaissé le chèque de Lorient – 1,25M d’euros perçu contre la récupération anticipée de la plus-value sur la future revente de Gameiro – permet en tout cas à la SASP de ne pas être prise à la gorge à très court terme, financièrement parlant. Contrairement au mois d’avril, les salaires de mai ont ainsi été versés sans délai.

À l’heure où Laurent Fournier intéresse VA, l’avenir du Racing reste bien incertain
« Pour ce qui est de la revente, il faut rester prudent tant l’actionnaire majoritaire peut dire tout et son contraire, tempère Alain Fontanel. Pour que l’affaire se fasse, il faut qu’il y ait un vendeur, ce qui semble être le cas aujourd’hui. Mais il faut aussi un acheteur et un accord. Or ces deux points-là sont loin d’être remplis. D’où les incertitudes et les questionnements qui en découlent. »

À l’orée de cette semaine de tous les dangers, à l’heure où Laurent Fournier intéresse de près Valenciennes, l’avenir du Racing reste donc bien incertain, la menace d’un dépôt de bilan d’ici au 30 juin n’étant nullement à exclure. « Les enjeux de ce mois sont énormes, il en va de l’avenir du sport pro à Strasbourg », conclut Alain Fontanel.

Le sursaut ou la chute : tout est dit.

Enfin rien de bien nouveau là-dedans.

Jeudi noir à l’horizon

L’audition des dirigeants londoniens jeudi devant la DNCG (1) s’annonce musclée. De source proche de la Ligue, on confirme que le budget du club bas-rhinois n’est « pas tout à fait conventionnel. »

La DNCG statuera-t-elle très vite sur le sort du Racing Strasbourg qu’elle auditionnera ce jeudi ? Depuis quelques jours, deux thèses s’opposent. La première laisse entendre que les budgets définitif 2010-2011 et prévisionnel 2011-2012 établis par Jafar Hilali sont tellement bancals (2) que le gendarme financier de la LFP n’a aucun intérêt à faire traîner les choses. La deuxième prétend au contraire que si le propriétaire londonien maintient sa décision d’abandonner le statut pro, les choses pourraient durer. Un peu comme l’an passé où le RCS, initialement relégué en CFA, avait été repêché à la mi-juillet après l’intervention de la Ville de Strasbourg - par l’achat du centre de formation - et un nouvel apport en compte courant de l’homme d’affaires de la City. À ceci près que cette fois, la municipalité ne pourra plus rien acheter et que Hilali ne souhaite plus rien injecter. Une chose est sûre : à la Ligue, on considère que les budgets transmis ne sont « pas tout à fait conventionnels. Il va falloir trouver une issue. L’actionnaire majoritaire va devoir donner des garanties sur sa volonté et sa capacité à renflouer le club. Si ce n’est pas le cas, une cession serait la meilleure solution. Mais si la vente n’est pas possible, le club va au-devant de gros problèmes. »D’autant que si le propriétaire londonien confirme jeudi sa décision d’en finir avec le professionnalisme, la perte du statut pro sera irréversible. « Elle sera entérinée et le dossier, directement transmis à la DNCG de la Fédération », poursuit-on à la Ligue. « Il pourrait alors y avoir deux décisions successives : l’une à la LFP, l’autre à la FFF. De fait, le traitement du cas strasbourgeois devrait durer quelque temps. »

Le droit de préemption des minoritaires

C’est précisément ce que veulent éviter les acteurs alsaciens, à commencer par la Ville de Strasbourg et son adjoint aux finances, Alain Fontanel. « Il n’y a pas de raisons que les instances sportives reportent trop longtemps leur décision. De notre côté, nous ferons ce qui est en notre pouvoir pour faciliter un éventuel projet de reprise, vérifier sa crédibilité et, dans la pire hypothèse du dépôt de bilan, aider à la reconstruction. »Eux aussi très inquiets, les principaux actionnaires minoritaires du RCS, Dominique Pignatelli, Egon Gindorf et Léonard Specht, ont formulé hier par communiqué « toutes réserves quant aux causes de la situation actuelle de la SASP(3)» et rappelé « leur attachement au club et leur volonté d’assurer sa sauvegarde et sa pérennité. »Ils ont aussi rappelé que dans le cadre d’une vente, ils bénéficiaient « d’un droit de préemption » et ont manifesté « leur intention de s’en prévaloir, sous toute réserve de l’examen des conditions de l’offre qui pourrait être formulée par un éventuel acquéreur […] auquel le droit de préemption est pleinement opposable. »Pour le lui opposer, encore faudrait-il qu’un acquéreur passe à l’action. Ce matin, on en est loin.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel. (2) Nos précédentes éditions. (3) Société anonyme sportive professionnelle, autrement dit le club pro.

L'Alsace

Tout le premier paragraphe a le mérite de clarifier ce dont tout le monde se doutait sans oser le dire vraiment.

Football / L’avenir du club alsacien se décide aujourd’hui à Paris

Racing – DNCG, acte I
Le Racing passe aujourd’hui devant la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion (DNCG) de la LFP et devrait enfin en savoir plus sur son avenir. Plusieurs scénarios sont en ligne de mire. Le Racing pourrait abandonner le statut pro. La chute ne fait que commencer.

Rien ne bougera avant la DNCG ». Telle est la phrase la plus entendue, ces derniers temps, dans l’entourage du Racing.

Repreneurs éventuels, simples supporteurs, joueurs sous contrat ou employés du Racing… tous avaient en effet le regard fixé sur cette date du 9 juin depuis des semaines. La décision qui sera prise aujourd’hui par l’instance de surveillance financière du football français (*) va conditionner l’avenir du club alsacien.

Encore plus tendu que l’an passé
La saison passée, le passage devant la Direction Nationale de Contrôle et de Gestion n’avait pas été simple pour les dirigeants. Et le Racing n’avait finalement été sauvé de la relégation en CFA qu’en toute dernière minute, Jafar Hilali ayant consenti à mettre de l’argent frais dans la machine après s’y être une première fois refusé.

Aujourd’hui, ce retour devant les instances de contrôle financier de la Ligue de Foot Professionnel (LFP) risque d’être encore plus délicat.

Car l’an passé, la situation financière du club était – un peu – meilleure et le Racing avait pu compter sur l’entregent de Jean-Claude Plessis.

Cette fois, les données sont différentes. Tout d’’abord, Jafar Hilali n’est pas en odeur de sainteté auprès des instances du foot professionnel, après ses sorties médiatiques hasardeuses (**). De plus et surtout, le budget proposé par le président fait l’unanimité contre lui.

« Il va se faire retoquer, c’est une certitude », disait Thierry Wendling, administrateur historique, dès la présentation du projet devant le conseil de surveillance de la SASP, la veille de la dernière journée de championnat.

Avec des dépenses fixées à 2,5 millions (contre 8 à 9 millions pour l’exercice écoulé) et des recettes évaluées à 4,4 millions d’euros – dont la quasi-totalité en vente de joueurs – le budget pour la saison à venir n’est ni équilibré, ni réaliste. Et à la différence de la saison passée, où il laissait planer le flou sur ses intentions, Jafar Hilali a d’ores et déjà indiqué qu’il refuserait de remettre au pot.

Il a plus ou moins mis la menace à exécution, puisque sans l’aide de la section amateur (qui a donné 300 000 euros début mai) et de la Ville (qui a racheté les locaux du centre de formation) le club aurait déjà été en cessation de paiement.

« En juin 2010, c’est passé de justesse. Mais cette fois, Jafar Hilali n’abusera plus la DNCG », expose un proche du club. Et Hilali n’abusera pas non plus un éventuel repreneur. Car les efforts répétés du président pour vendre le club se sont avérés vains jusqu’ici, tous les candidats sérieux préférant attendre – pour évaluer l’étendue des dégâts – avant d’investir.

L’abandon du statut professionnel au programme
La DNCG est l’instance financière souveraine : elle a le pouvoir de demander des pièces comptables supplémentaires aux dirigeants, d’encadrer la masse salariale, d’interdire le recrutement… L’organisme de contrôle peut user de tout un panel de sanctions plus ou moins contraignantes, comme le Racing en a fait l’expérience la saison passée.

Cette fois, l’heure est plus grave. La grande majorité des observateurs du club alsacien prédit une relégation en CFA.

En fait, la première étape de la descente aux enfers annoncée prendrait la forme de l’abandon du statut pro. « Budgétairement, cela se tient puisque cela permet de réduire le poste des dépenses à la faveur des ruptures de contrat, admet un observateur du club. Mais après, il n’y aurait plus de centre de formation. L’association refuserait de céder le numéro d’affiliation nécessaire pour inscrire le club en championnat. »

Tandis que l’idée saugrenue de délocaliser le club continue de mûrir chez certains dirigeants et que la rumeur de leur volonté d’associer la marque Racing a une tout autre structure court, Jafar Hilali continuerait de jouer un bien curieux jeu. En négociation avec différents candidats pour revendre le club, le président n’aurait finalement plus rien à vendre.

Concrètement, par rapport aux échéances du jour, la DNCG en charge des clubs pros réorienterait vers la DNCG fédérale l’étude du cas strasbourgeois. Pour le Racing, cela constituerait un délai bien empoisonné.

À terme, il ne fait pas l’ombre d’un doute que dans une dynamique sportive aussi négative, au regard des recettes envisagées sur un mode complètement invraisemblables — sans statut pro, il n’y aurait notamment plus de joueurs à vendre -, la relégation administrative serait au bout du chemin pour une coquille chaque jour un peu plus vide.

« Si lors du passage devant la DNCG il n’est pas question d’abandon du statut pro et que le club est rétrogradé, après, il y aura trois semaines à un mois pour faire appel. Et lors de ce délai, un acheteur serait en position de force pour négocier », estime un proche du dossier en évoquant une alternative.

« Problème de timing »
Mais encore faudrait-il que Jafar Hilali, qui réclame 10 millions d’euros pour « son » club revienne à la raison. Se posera ensuite – encore et toujours – le problème du timing. Car à l’heure où les clubs de National recrutent, dégraissent et que la valse des entraîneurs se poursuit, le Racing reste à quai (lire ci-dessous).

Et les ennuis avec la DNCG ne font certainement que commencer. Comme l’an passé, le mois de juin va être pollué par les décisions, appels suspensifs et autres soucis extra-sportifs.

Le feuilleton ne fait que commencer. Et ce n’est pas franchement une bonne nouvelle. Il a pour objet l’histoire d’un club qui n’en finit pas de mourir à petit feu.

Pour moi le feuilleton a commencé depuis très longtemps, au moins 2 décennies.

C'est pas vraiment le problème de savoir quand le feuilleton a véritablement commencé ,mais plutôt de savoir quand il se finira.
Et cette fois ci j'espère que la DNCG prendra immédiatement la bonne décision , y en a marre des ces recours pour gagner du temps qui finalement nous en fait perdre.
Que la DNCG frappe fort d'entrée de jeu avec une relégation en CFA voir plus bas , il est temps pour Bachi-bouzouk et ses acolytes de payer pour tout le mal qu'ils ont pu faire au Racing ,aux supporters (UB90) sans oublier les spectateurs. Il est temps pour Jafar de baisser la tête lorsque le maitre élèvera le ton.
Que l'on arrache définitivement la mauvaise herbe qui s'accroche autour de la maison RCS. IL est temps de faire le ménage et pour de bon. la DNCG doit faire son travail qu'elle le fasse correctement.

Le Racing est mort ,vive le Racing

Juste une question .. car dans la presse pas d'infos la dessus .. si dépot de bilan .. si Racing amateur en CFA ou pire .. est-ce qu'on est sûr que Cafard Hilalouille ne sera plus à la tête du club ?

Si le club devient amateur, ça lui fera beaucoup moins de frais .. surtout si le Racing ne joue plus à la Meinau .. il pourrait alors rester juste pour nous pourrir la vie ..

C'est possible ou pas un scénario cata comme celui là ?

C'est la question que je me suis déjà posée, je pense que oui.

Faut-il encore qu'il puisse rééquilibrer le budget en cours, chose quasi impossible. Vu qu'il ne mettra plus la main à la poche et que tous les joueurs seront libres du fait de la perte du statu pro du club.
Ce scénario semble donc presque impossible.

Si le club dépose le bilan et qu'il perd son statut pro' .. il faudra quand même qu'il réequilibre le budget ? ou est ce que s'il ne peut pas réequilibrer le budget, le club est sanctionner de dépot de bilan et de perte de statut pro (ce qui effacerait peut-être l'ardoise) .. si seulement la 1ère hypothèse est possible, en effet je ne le vois pas non plus remettre la main à la poche et ce sera le début de la fin du cauchemard pour nous .. mais je dois avouer être bien nul dans tout ces réglèments là .. vivement qu'on reparle de sportif .. c'est + mieux

C'était ce matin le passage devant la DNCG .. on devrait je l'éspère en savoir + dans l'après-midi ..

L’audition n’a pas duré plus de 45 minutes. Accompagné de son
directeur général Christophe Cornelie, le président du Racing Jafar
Hilali a été brièvement entendu ce matin par la DNCG (direction
nationale du contrôle de gestion) de la Ligue de Football Professionnel à
Paris.
Le propriétaire londonien ayant réaffirmé à l’instance de
surveillance financière sa volonté d’abandonner le statut professionnel
en 2011-2012, cette dernière a, comme « L’Alsace » le laissait entendre
dans son édition de ce matin, décidé de transmettre le dossier
strasbourgeois à son homologue de la Fédération française qui gère le
football amateur.
Elle a toutefois laissé jusqu’à demain midi à l’homme d’affaires de
la City pour revenir sur sa décision de rayer de la carte le
professionnalisme à Strasbourg. L’occasion pour Hilali de mettre la
pression sur les éventuels repreneurs. « Je suis prêt à négocier, mais
pas à brader le club », a-t-il indiqué à nos confrères de « France 3
Alsace » à la sortie de son entrevue avec la DNCG, « pour l’instant, je
n’ai pas reçu la moindre offre ferme. Si des repreneurs veulent formuler
une proposition, c’est maintenant. Je peux abandonner 3,4 millions de
compte courant pour équilibrer les comptes 2010-2011 si l’offre qui
m’est faite est convenable. »
Pas sûr cependant que cette offre lui parvienne dans des délais aussi courts. Le compte à rebours continue.