Article au combien intéressant .. nous ne sommes pas les seuls a avoir peur de nous faire " entuber " par l'arbitre mercredi................................................................................................................................ Article DNAL'arbitrage en questionAprès un week-end encore une fois marqué par des polémiques concernant l'arbitrage, les dirigeants du Racing espèrent que les hommes en noir sauront faire preuve de sérénité dans un Parc des Princes sous tension.Jean-Marc Furlan et les Strasbourgeois - ici Lacour, réprimandé par M. Lannoy - nourrissent des craintes quant à la qualité de l'arbitrage, mercredi soir, à Paris. (Photo DNA - Cédric Joubert) « On a encore vu hier (NDLR : samedi) qu'une décision d'arbitrage peut largement influer sur le cours d'un match. J'espère que mercredi, il y aura plus de sérénité », lance Philippe Ginestet.
Hier matin, aux abords de la Meinau, le président du Racing était loin d'être le seul à débattre des dernières prestations des hommes en noir. Et loin d'être le seul, aussi, à avoir quelques craintes à ce sujet avant le déplacement des Strasbourgeois au Parc des Princes.
« L'arbitrage, c'est ma seule peur », assure même Jean-Marc Furlan. Un discours récurrent chez le coach strasbourgeois, qui a dit à plusieurs reprises que les fautes d'arbitrage profiteraient plus souvent aux « gros » qu'aux « petits » de Ligue 1.
Et qu'aller jouer à Lyon, Marseille, Bordeaux ou Paris relèverait parfois plus de la loterie que de l'application stricte des règles du jeu.
« Toute la France du football veut que le PSG reste en Ligue 1 »
Une tendance qui s'accentuerait à mesure que le championnat approche de la fin, surtout si quelques « gros » de L 1 sont en difficulté. « Notre match à Paris va être un combat terrible, parce que toute la France du football veut que le PSG reste en Ligue 1 », n'hésite pas à dire Jean-Marc Furlan.
On peut rire de cette théorie du complot. Ou se dire que le coach du Racing se cache derrière les erreurs des hommes en noir pour masquer les défaillances - passées ou à venir - de son équipe.
Mais compte tenu des scénarios un peu douteux des matchs disputés ce week-end, son discours trouve tout de même un écho. Le penalty quelque peu généreux sifflé pour le PSG face à Lens, lors de la finale de la Coupe de la Ligue (2-1), a fait jaser. Celui sifflé par M. Poulat en faveur de Bordeaux face à Nancy (2-1) a tout simplement provoqué le scandale.
Des polémiques à répétition qui ne sont pas de nature à rassurer les Strasbourgeois, déjà victimes cette saison de décisions arbitrales curieuses.
Une situation rageante, mais pas forcément surprenante
A Lyon, où le RCS s'était incliné 5 à 0, un penalty en faveur de Mouloungui avait été « oublié » par M. Thual, sans compter les deux positions de hors-jeu imaginaires sifflées à l'encontre de Gameiro.
Une situation rageante, mais pas vraiment surprenante pour Jean-Marc Furlan, qui avait rappelé, deux jours avant d'aller à Gerland, qu'il s'était « toujours fait avoir par les arbitres à Lyon » du temps où il entraînait Troyes.
Bis repetita il y a deux semaines au stade Chaban-Delmas, où les Bordelais Jurietti et Chamakh ont montré qu'ils savaient très bien jouer au handball dans leur surface de réparation. Sans que M. Moulin ne mette la main à la poche ou ne désigne le point de penalty.
Là encore, Jean-Marc Furlan avait fustigé des fautes d'arbitrage qui donnent « un sentiment d'impuissance et d'injustice ».
Et qui font peu à peu monter l'exaspération au sein du staff strasbourgeois. Noureddine Bouachera, l'adjoint de Jean-Marc Furlan, sera d'ailleurs interdit de banc mercredi soir pour avoir protesté auprès de l'arbitre après l'expulsion de Rodrigo face à Lille.
Reste aux Strasbourgeois à espérer que les décisions prises par M. Malige et ses deux adjoints - désignés pour arbitrer PSG - Racing - ne vont pas alimenter, à nouveau, de vaines polémiques.
Barbara Schuster