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 Carlos Bianchi

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Marco 69/73
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MessageSujet: Carlos Bianchi   Carlos Bianchi I_icon_minitimeSam 27 Avr 2019 - 8:26

L'homme
Carlos Bianchi C2d1910
Né le 26.04.1949 (~55 ans) à  Buenos Aires (Argentine)
Nationalité argentine
Surnom el Pelado
Taille 1.78 m
Poids 72 kg

Le footballeur
Poste Attaquant
Parcours · Joueur:
· Velez Sarsfield (Argentine, 1967-1973)
· Reims (1973-1977)
· Paris SG (1977-1979)
· RC Strasbourg (1979-1980)
· Velez Sarsfield (Argentine, 1980-1984)
· Reims (1984-1985)
·
· Entraineur:
· Reims (1984-1988)
· Nice (1989-1990)
· Paris FC (1990-1991)
· Velez Sarsfield (Argentine, 1993-1996)
· AS Roma (Italie, 1996)
· Boca Juniors (Argentine, 1998-2001)
· Boca Juniors (Argentine, depuis 2003)
Palmarès · Joueur:
· Champion d'Argentine (1968) avec Velez Sarsfield
· 5 fois Meilleur buteur du Championnat de France (1974, 1976, 1977, 1978, 1979) avec Reims et le PSG
·
· Entraîneur:
· Champion d'Argentine Apertura (1995, 1998) et Clausura (1996, 1999, 2000) avec Velez Sarsfield puis Boca Juniors
· Copa Libertadores (1994) avec Velez Sarsfield (2000 et 2003) avec Boca Juniors
· Coupe Intercontinentale (1994) avec Velez Sarsfield (2000 et 2003) avec Boca Juniors
Sélections
nationales 14 sélection(s) - 7 but(s)
Au Racing De juin 1979 à  juin 1980 : Pro.
22 matches joués. 8 buts marqués.
Le saviez-
vous ? Ce buteur extraordinaire fit trembler durant de longues saisons les filets des buts de D1. Il ne connu malheureusement pas la même réussite sous le maillot Strasbourgeois en raison notament d'un conflit avec Gilbert Gress. Il fit ses armes en tant qu'entraineur en D2 Française avant de remporter la Coupe Libertadores et de devenir un entraineur de réputation mondiale.
.
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MessageSujet: Re: Carlos Bianchi   Carlos Bianchi I_icon_minitimeSam 27 Avr 2019 - 8:54

Pour ses 70 ans, Carlos Bianchi se raconte avec passion : «J'ai dit non au Real Madrid et au Barça»
Carlos Bianchi Images10

Ancien goaleador passé par Reims, le PSG ou Strasbourg et entraîneur à succès en Argentine, Carlos Bianchi fête ses 70 ans. L'occasion de retracer sa vie avec le football. Toujours avec passion.

Il se préparait à fêter cela en famille. C'est depuis son Argentine que Carlos Bianchi a répondu à FF ce jeudi pendant une grosse demi-heure. Lui qui vit à Paris avec sa femme est rentré spécialement dans son pays pour souffler ses soixante-dix bougies entouré de ses proches. Avant de revenir en France dans quelques jours. Né en 1949, Bianchi a rallié l'hexagone au début des années 70. Le pays a alors découvert un buteur hors-pair, plusieurs fois meilleur réalisateur du Championnat sous les couleurs de Reims et du PSG. Plus que jamais attaché au Velez Sarsfield, Bianchi a ensuite connu le succès sur les bancs avec le Velez et Boca Juniors. Avant de se retirer définitivement en 2014. Pour FF, il revient sur plusieurs moments forts de sa vie avec le football au détour de plusieurs anecdotes, avec franchise et passion.
Ses 14 capes en sélection argentine
«J'ai porté le maillot de la sélection à quatorze reprises entre 1971 et 1972, mais pas toutes comme titulaire. J'ai marqué sept buts. Mais je n'ai pas vraiment de grands souvenirs malheureusement. J'ai inscrit trois buts lors d'une coupe au Brésil. Ce n'est pas un regret. Vous savez, il y a tellement de choses plus importantes dans la vie que je n'avais pas envie de me faire de souci pour ça.»
Reims, ses premiers pas en France
Carlos Bianchi Index27

«Même si je vis en ce moment à Paris, Reims est une ville où j'ai vécu dix ans. Ça représente beaucoup pour moi. À l'époque, je n'avais rien signé mais j'avais donné ma parole. Pour moi, la parole est plus importante qu'une signature. C'est quelque chose de sacré. J'aurais pu aller ailleurs, surtout en Espagne. J'ai joué deux matches de coupe des Alpes. On a gagné les deux rencontres sur le score de 4-1. À chaque fois, j'ai marqué deux buts. Je n'avais toujours pas signé de contrat avec le Stade de Reims. Et c'est là que les Espagnols sont encore venus me chercher pour la troisième fois. Mais j'avais donné ma parole. Un an plus tard, après avoir terminé meilleur buteur du Championnat, le Real Madrid m'a contacté. Mais j'avais encore cinq ans de contrat à Reims. Je n'étais pas quelqu'un d'incorrect donc je n'ai pas fait d'histoire. J'ai dit non au Real, comme j'avais dit non au FC Barcelone la saison précédente. Aujourd'hui, n'importe quel joueur évoluant en France qui est ciblé par le Real Madrid fait un chantier pas possible pour s'en aller. Les époques ont changé. La parole n'existe presque plus. Moi, je suis né à la vieille. Je suis content d'avoir connu les années que j'ai vécues à Reims. Je me souviens d'un match face au PSG en 1974. On a gagné 6-1. J'ai marqué les six buts. Je ne savais pas que j'étais capable d'inscrire six buts dans un match. C'est la vérité. C'était mon boulot. Ils ne m'avaient pas recruté pour faire des petits ponts mais pour marquer des buts.»
Un départ "politique" au PSG
Carlos Bianchi Bianch10

«Ç'a été un hasard d'y être allé : il me restait deux ans de contrat avec Reims. En plus, en fin de saison précédente, on était parvenu à jouer la finale de la Coupe de France (NDLR : défaite 2-1 face à Saint-Étienne). On n'avait pas une mauvaise équipe. Mais ce départ a été une décision politique. Le maire de Reims, Jean Taittinger, qui était en place depuis vingt ans (NDLR : dix-huit exactement) a vu son mandat s'arrêter. Aux élections, un maire communiste, Claude Lamblin, a été élu et a affirmé que la mairie ne donnerait plus de subventions au club et qu'il fallait donc vendre des joueurs. Pour lui, le seul capital du Stade de Reims, c'était moi.
Daniel Hechter, le président du PSG, a été au courant de ça et il est venu me chercher. J'ai été vendu pour 1,5 million de francs. J'étais content d'aller à Paris, surtout avec un président extraordinaire comme Daniel Hechter. C'était un Monsieur. Qu'il soit président a beaucoup compté dans ma décision d'aller au PSG. Il avait la parole, et c'était le plus important pour moi. J'ai passé deux années dans un club qui souffrait beaucoup à l'époque parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'argent. Il y avait de bons joueurs mais, et je ne sais pas pourquoi, nous n'avons pas obtenu de meilleurs résultats. En 1977-78, on a terminé onzième et treizième en 1978-79. Personnellement, ça s'est bien passé puisque j'ai marqué 37 puis 27 buts et j'ai terminé meilleur buteur du Championnat. Je n'ai jamais prêché pour l'individuel mais pour le collectif. Malheureusement pour nous, nos résultats n'allaient pas avec ma réussite donc je n'étais pas satisfait à 100%.»
À Strasbourg, le conflit avec Gilbert Gress
Carlos Bianchi 53a92d10
«J'avais encore deux ans de contrat. Monsieur Borelli (NDLR : le successeur de Hechter) m'a dit que je devais honorer mon contrat, mais je lui ai répondu que le club n'était pas très professionnel. J'aimais beaucoup le sens du professionnalisme. Depuis que je suis né et que j'ai arrêté les études à quatorze ans, j'ai géré ma vie comme un professionnel du football. J'avais trente ans, cela faisait seize ans que j'avais une mentalité de professionnel. Je savais très bien ce que c'était. Donc quand je vois des choses qui ne le sont pas, ça ne va pas avec moi. Il y avait des décisions qui n'étaient pas prises. Donc je suis parti. Aujourd'hui, je ne travaille plus comme entraîneur pour la simple raison que je ne suis pas certain de pouvoir être à 1000% impliqué dans le football. À Strasbourg, cela ne se passe pas très bien parce qu'il (NDLR : Gilbert Gress, l'entraîneur) a voulu changer ma façon de jouer. J'ai été le meilleur buteur de France au cours de cinq de mes six années. Je n'ai pas été meilleur buteur une année parce qu'on m'avait cassé la jambe (1974-75). Si moi j'étais Mbappé aujourd'hui, où me feriez-vous jouer ? À ma place ! Donc si vous m'achetez, vous ne devez pas changer ma façon de jouer. À Strasbourg, il souhaitait que je sois dans la zone du milieu défensif adverse, en demi-pointe. C'était son problème (à Gilbert Gress), pas le mien.»
Un coéquipier qui l'a impressionné
«Mustapha Dahleb était un phénomène. Lui, il savait tout faire avec un ballon, quitte parfois à en faire un peu trop. Il avait une qualité technique incroyable, une qualité de frappe incroyable.
Je vais vous dire : aujourd'hui, je ne sais pas s'il y a un Dahleb en Ligue 1. Sur le terrain, on se connaissait très bien, je savais ce qu'il allait faire et il savait comment me trouver. Comme joueur, il n'a pas eu la possibilité d'être reconnu à sa juste valeur. Je peux vous assurer que c'était un joueur avec des qualités qu'on ne voyait pas très souvent.»
Le succès sur le banc de Boca Juniors
Carlos Bianchi Gettyi10

«Ce sont des choses incroyables. Dans le monde, Boca est quelque chose d'immense. Ce n'est pas seulement en Argentine. Dans tous les pays d'Amérique, aux États-Unis, en Australie, au Japon... Boca est un club différent des autres du point de vue de la passion. Je suis né à Velez, je suis supporter de Velez, mais c'est bon de reconnaître que Boca Juniors est unique. (Au sujet des deux victoires en Coupe Intercontinentale en 2000 face au Real Madrid et en 2003 face au Milan AC) On a quasiment eu la même équipe pendant deux ans et demi. Contre le Real, les joueurs ont réalisé un match extraordinaire.
En face, il y avait Figo, Hierro, Guti, Raùl, McManaman, Makelele, Casillas, Roberto Carlos... Avec Del Bosque comme entraîneur. Humblement, on a réussi à être champion du monde. Il est arrivé quelque chose qu'on ne prépare jamais : on a marqué deux buts en moins de dix minutes (NDLR : doublé de Palermo aux 2e et 5e minutes de la partie). Certains disent que j'ai fait grandir Boca Juniors mais Boca Juniors était déjà très grand avant que j'arrive. Les titres vous donnent davantage de renommée. Je suis content d'avoir aidé Boca à être plus grand.»
Son attachement viscéral au Velez Sarsfield
Carlos Bianchi Index28

«Velez se trouvait à un kilomètre de chez moi. Je suis devenu supporter de Velez parce que je m'habillais tous les jours avec ce maillot (NDLR : Il a été joueur entre 1967 et 1973 et entre 1980 et 1984). J'ai eu une belle carrière, j'ai été champion à l'âge de dix-neuf ans, en 1968, avec Velez. En 1993, j'habitais à Paris, je suis rentré en Argentine pour entraîner ce club. On n'aurait jamais imaginé tout ce qu'on a vécu pendant plus de trois ans (1993-1996). On a été trois fois champion d'Argentine, on a remporté la Copa Libertadores et on a été champion du monde (NDLR : Coupe Intercontinentale 1994 remportée face au Milan AC). L'équipe de Milan, celle de Capello, a gagné 4-0 face au Barça de Cruyff en finale de la Ligue des champions 1994 ! Quand on réfléchit bien, c'est incroyable car on disait que l'équipe de Cruyff était le football parfait. Mais le Milan l'a emporté 4-0. Nous, lors de la finale de la Coupe Intercontinentale, on allait jouer contre cette équipe-là ! Un humble club d'un petit quartier de Buenos Aires. Et on les a battu 2-0. On ne l'imaginait tellement pas.»

Son triple refus d'entraîner l'Argentine
«Ce n'est pas un regret parce que c'était ma décision. J'ai dit trois fois non. Le fils de Julio Grondona, l'ancien président de la Fédération argentine (1979-2014) et ancien vice-président de la FIFA, a récemment dit : "Bianchi a toujours été le candidat numéro 1 de mon père." J'ai toujours refusé parce que j'avais des valeurs morales, des valeurs importantes pour moi dans la vie, une façon d'être qui n'allait pas correspondre à la sélection. J'ai dit non en 1998, en mars, juste avant la Coupe du monde en France ; puis en 2004 et en 2006.»

Le football lui manque-t-il, cinq ans après avoir arrêté d'entraîner ?
«Non, je suis très bien avec ma femme. Nous sommes propriétaire de notre temps. Il arrive un jour dans la vie où il faut être propriétaire de son temps. On passe nos journées à travailler, notre vie à répondre à des obligations. Quand on n'est pas très loin du bout, cela fait plaisir de vivre sa vie à sa façon. Je voyage, je me promène, je découvre des endroits que je ne connais pas, je passe des moments avec les gens avec qui j'ai envie de passer. On est très tranquilles à Paris. Comme je vous le disais, on aime bien voyager donc, à Paris, on est un petit peu au centre du monde.»
France Football
 

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