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 Faits divers...

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMar 31 Mar 2020 - 9:28

dna a écrit:
Etats-Unis Drogué, il apprenait à conduire à son pitbull
Improbable scène pour la police de Seattle, qui a arrêté dimanche un homme drogué qui donnait des cours de conduite à son chien.
A l'issue d'une course-poursuite à vive allure près de Seattle, les policiers ont eu la surprise de trouver un pitbull derrière le volant: son maître, sous l'effet de la drogue, lui apprenait à conduire.

La police avait reçu dimanche après-midi plusieurs appels l'alertant sur un automobiliste qui venait de heurter deux autres véhicules près de Seattle (nord-ouest des Etats-Unis) avant de prendre la fuite, a expliqué lundi à l'AFP une policière locale, Heather Axtman.
Le chien sur le siège conducteur

Les services de secours avaient dans la foulée reçu de multiples signalements sur une voiture roulant en zig-zag, à quelque 160 km/h.

Des policiers qui s'étaient lancés à la poursuite du véhicule ont découvert un chien pitbull sur le siège du conducteur. C'était un homme, assis côté passager, qui tournait le volant et manœuvrait les pédales. Les forces de l'ordre ont dû déployer des herses pour stopper la voiture et interpeller le responsable.

L'homme, notamment placé en garde à vue pour conduite sous l'influence de stupéfiants, "a reconnu qu'il tentait d'apprendre à conduire à son chien", a expliqué Heather Axtman."Policière depuis près de dix ans", elle dit n'avoir jamais été confrontée à une telle excuse.

Si la conduite du chien était agressive, l'animal lui-même ne l'était pas et a été placé dans un refuge, a-t-elle précisé.
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeVen 3 Avr 2020 - 5:17

dna a écrit:
Un chauffard double les gendarmes à plus de 100 km/h dans un village
L’automobiliste qui a doublé le véhicule pourtant sérigraphié du peloton de gendarmerie de montagne du Haut-Rhin, « à plus de 100 km/h » dans un village ce mercredi vers 17 h, a écopé d’une triple amende.
L’automobiliste qui a doublé le véhicule pourtant sérigraphié du peloton de gendarmerie de montagne du Haut-Rhin, « à plus de 100 km/h » dans un village ce mercredi vers 17 h, a écopé d’une triple amende.

Les militaires l’ont vu venir de loin dans le rétroviseur, mais le conducteur ne les a manifestement pas vus, au point de les doubler sans ralentir d’un iota. Le mot « gendarmerie » recouvre pourtant la moitié de l’arrière du véhicule utilitaire des secouristes, qui arrivaient à Luttenbach-près-Munster et étaient attendus à Metzeral, pour une intervention en appui des pompiers qui n’ont finalement plus eu besoin de leur concours.

Le chauffard n’aurait pas davantage vu les gendarmes le prendre en chasse, alors qu’il traversait à toute allure le village de Luttenbach, avant de s’arrêter comme si de rien n’était à Breitenbach. A-t-il refusé d’obtempérer ? Ce délit n’a pas pu être établi. Mais le conducteur trop pressé de la petite Fiat, un habitant du secteur âgé de 27 ans, a été sanctionné d’une triple amende : 90 € pour vitesse excessive, 135 € parce que les papiers de sa voiture n’étaient plus en règle et encore 135 € pour n’avoir pris le temps de remplir une attestation dérogatoire de déplacement, en cette période de confinement.
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMar 7 Avr 2020 - 7:07

Le corps de la petite-nièce du président Kennedy a été retrouvé
Faits divers... - Page 20 Title-77
Le corps de la petite-nièce de John F. Kennedy, Maeve Kennedy McKean, disparue depuis jeudi dernier, a été retrouvé lundi. 
Maeve Kennedy McKean, 40 ans, n’était pas revenue jeudi d’une sortie en canoë avec son fils Gideon, 8 ans, dans la baie de Chesapeake, dans la région de Washington.
Les recherches pour retrouver le corps de Gideon vont reprendre mardi. La famille avait annoncé samedi que Maeve et son fils étaient présumés morts.

Une famille maudite

Il s’agit d’un nouveau drame pour la plus célèbre dynastie des Etats-Unis, régulièrement frappée par la tragédie depuis l’assassinat en 1963 à Dallas du président démocrate John Fitzgerald Kennedy.
Le corps de Maeve Kennedy McKean a été retrouvé à quelque trois kilomètres de la maison de sa mère, Kathleen Kennedy Townsend, où la famille s’était isolée en raison de la pandémie de coronavirus.
Maeve et son fils étaient sortis en canoë pour récupérer un ballon tombé à l’eau et ont sans doute été emportés par le fort courant, selon le journal qui cite des proches et la police.
La mère et grand-mère des victimes, Kathleen Kennedy Townsend, est la fille aînée de l’ancien ministre de la Justice Robert Kennedy, le frère de John, qui fut tué en 1968 alors qu’il était bien placé pour remporter les primaires démocrates pour la présidentielle.
La famille a subi d’autres drames: un des fils de Robert Kennedy, David, est mort à 28 ans d’une overdose de cocaïne dans un hôtel de Floride, en 1984.
Un autre de ses fils, Michael, a succombé à une collision avec un arbre lors d’une descente à ski en 1997 dans le Colorado.
dna
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMar 21 Avr 2020 - 9:37

Marine Le Pen demande la "neutralisation des racailles" et accuse Macron
Marine Le Pen a réclamé mardi la "neutralisation des racailles" après les nouvelles violences urbaines de la nuit dans plusieurs villes de France et a accusé "l’Etat macronien" d’avoir offert un "renfort insensé" à la délinquance "en libérant des milliers de détenus".
La tension est montée d’un cran ces derniers jours entre forces de l’ordre et habitants de quartiers sensibles après l’accident samedi d’un motard à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) impliquant la police et dont les circonstances demeurent floues.

Treize interpellations

Neuf personnes ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi dans l’agglomération parisienne après des violences urbaines, selon la préfecture de police de Paris.
Et quatre personnes ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi après des échauffourées dans deux quartiers de Strasbourg.
Après "les insupportables scènes de guérilla urbaine qui ont eu lieu hier dans toute la France", "l’heure n’est plus aux bons sentiments, aux excuses et aux politiques de la ville ruineuses : l’heure est au désarmement des racailles, à leur punition et à leur neutralisation", a écrit sur Twitter la présidente du Rassemblement national.
Voici les insupportables scènes de guérilla urbaine qui ont eu lieu hier dans toute la France.

L'heure n'est plus aux bons sentiments, aux excuses et aux politiques de la ville ruineuses : l'heure est au désarmement des racailles, à leur PUNITION et à leur neutralisation.
"En libérant des milliers de détenus, Mme Belloubet a donné des ailes à la voyoucratie qui caillasse nos forces de l’ordre et pompiers dans des centaines de cités. L’Etat macronien n’a pas seulement renoncé à combattre la délinquance : il lui a offert un renfort insensé", a accusé Mme Le Pen, toujours sur Twitter.

8000 détenus en moins

Une ordonnance prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire facilite notamment les libérations anticipées des détenus qui sont à deux mois de leur fin de peine.
Le nombre de détenus dans les prisons françaises a diminué de "près de 8000" personnes en un mois, a annoncé le 8 avril la garde des Sceaux Nicole Belloubet.
La "fake news" d'Eric Ciotti
Le député LR des Alpes-maritimes Eric Ciotti appelle "à l’intervention de l’armée et à un couvre-feu" sur Twitter, en diffusant une vidéo... qui a été qualifiée de "fake news" par les services de police, invitant les internautes à ne pas la diffuser.
"Commissariat en feu, pompiers et policiers attaqués. Cette nuit d’émeute généralisée démontre le refus de faire appliquer le confinement dans les quartiers. Combien de détenus sortis de prison parmi les émeutiers?", dénonce-t-il aussi.
La police nationale du Bas-Rhin a démenti les faits: "cette vidéo n'est pas le reflet de la réalité. Aucun bâtiment de la police n'a fait l'objet de telles exactions à Strasbourg", explique la Police nationale, demandant de "ne pas la relayer".
dna
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMar 5 Mai 2020 - 6:08

AGRICULTURE | Les producteurs inquiets S’occuper du houblon en priant pour les ventes de bière

Faits divers... - Page 20 Title113

L’accrochage du houblon sur les fils qui verront la plante grimper de plusieurs mètres bat son plein en Alsace, principale région productrice de France. Mais les producteurs travaillent dans le brouillard, suspendus à la reprise du marché de la bière.
« Il faut être vigilant à bien choisir les brins de houblon qui sortent de terre sur la rangée, pas sur le bord, des brins d’une taille régulière, et surtout il faut les enrouler dans le bon sens, dans le sens des aiguilles d’une montre » : dans son exploitation de Grassendorf, près de Haguenau, Aurélien Ingwiller a commencé sous un soleil resplendissant l’« entortillage » des lianes de son houblon. Cette étape est primordiale pour préparer la récolte, à partir de la fin août, des précieux cônes qui apporteront amertume et arômes à la bière.
Sous les hauts échafaudages de ses houblonnières s’activent, sécateur en main, non la quinzaine de saisonniers expérimentés qu’il emploie habituellement pour cette phase de trois à quatre semaines, mais des novices, intérimaire ou carreleur au chômage technique, qu’il a fallu former.
En temps normal, « la filière houblon au niveau national utilise 450 à 500 saisonniers pendant environ deux mois ; certains viennent de Pologne, de Roumanie, d’autres sont recrutés localement », explique son père, Bernard Ingwiller, président de l’Association générale des producteurs de houblon (AGPH).
Une France à l’arrêt
La solidarité locale et la mobilisation d’étudiants et de salariés au chômage partiel, dont ceux de micro-brasseries, ont permis de pallier l’absence des saisonniers habituels et de pourvoir pratiquement tous les besoins de main-d’œuvre.
Mais les producteurs de houblon d’Alsace, une région qui fournit la quasi-totalité du houblon français, restent inquiets : dans une France à l’arrêt, sans bars, restaurants ni festivals, les brasseurs vont-ils leur acheter les quantités prévues ? « Plus ça dure, plus ça va être compliqué. On s’attend à des reports de contrats parce que les houblons déjà livrés n’auront pas été consommés », explique Antoine Wuchner, secrétaire général de l’AGPH.
Avec une culture à la fois exigeante en investissements initiaux – au moins 15 000 € par hectare rien que pour les échafaudages – et gourmande en main-d’œuvre, les contrats pluriannuels passés avec certains brasseurs constituent une sécurité précieuse pour les producteurs. « Il est trop tôt pour savoir quelle sera l’étendue des dégâts. Des discussions sont en cours çà et là pour repousser certains contrats mais elles ne portent pas sur des gros volumes pour l’instant », indique Antoine Wuchner.
Le houblon peut se conserver trois ans s’il est bien conditionné, sous atmosphère inerte, et même une dizaine d’années sous forme d’extraits, ce qui permettra aux brasseurs qui ont réduit leur production à cause du confinement de puiser dans leurs stocks non utilisés.
La vente de bière en chute libre
Fondateur de la brasserie artisanale Uberach, à quelques kilomètres de l’exploitation d’Aurélien Ingwiller, Eric Trossat évoque des ventes de bière « en chute libre ». « Avril, mai, juin sont nos plus gros mois, avec les terrasses qui ouvrent, les étudiants qui sont encore là, tous les événements festifs… », soupire-t-il.
Selon Maxime Costilhes, délégué général de Brasseurs de France, « la brasserie est à l’arrêt pour 35 % de ses volumes », et l’inquiétude des professionnels du secteur dépasse largement les frontières nationales.
Paradoxalement, 70 % de la production hexagonale de houblon – qui ne représente que 1 % de la production mondiale – sont exportés alors que les brasseurs français importent 85 % de leur houblon des États-Unis ou d’Allemagne, notamment pour trouver des variétés qui ne sont pas produites en France.
Gros producteurs et exportateurs, les États-Unis constituent aussi une destination privilégiée du houblon alsacien et « c’est là-bas qu’on s’attend à quelques reports de contrats », note Antoine Wuchner. Il craint également un affaissement des prix du houblon si la récolte de cet été est satisfaisante, et que les principaux pays producteurs ne réduisent pas les volumes récoltés.
Toutefois, avec une gamme de variétés plus riches et des clients plus diversifiés, « les houblonniers français sont mieux armés qu’il y a une dizaine d’années pour résister à la crise », assure-t-il.
dna
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMar 5 Mai 2020 - 7:34

Coronavirus : La Poste va distribuer le courrier six jours par semaine
La Poste a présenté son plan de déconfinement, qui débutera lundi 11 mai.
Réouverture des bureaux, tournées toute la semaine...
La Poste s’apprête à revenir à un fonctionnement relativement normal, après deux mois très perturbés : 
- Les tournées reprendront six jours de la semaine à partir du 11 mai, même si le samedi restera réservé aux recommandés, aux colis et à la presse quotidienne. 
- Les bureaux, ils devraient tous rouvrir d’ici à la fin mai avec des horaires certes adaptés.
- Les personnes «isolées et fragiles» pourront remettre leur courrier au facteur, pour que celui-ci s’occupe de le poster, avec la possibilité de lui payer l’affranchissement. 
Ce redémarrage marque la fin d’une période délicate pour la Poste, qui s’est trouvée entre deux feux
D’un côté, elle a dû entendre les préoccupations de syndicats quant aux conditions sanitaires de travail. De l’autre, elle a fait face aux inquiétudes d’élus ruraux et de banlieues, craignant un abandon de ces zones avec la fermeture des bureaux locaux.
Un quart des salariés absents
Principal écueil à l’organisation du groupe, de nombreux salariés ont été absents - un quart des 220 000 employés début avril -, mais le patron de la Poste a, de nouveau, démenti mardi que cette situation fût liée à des refus massifs de travailler, évoqués par certains médias.
«Les droits de retrait ont été marginaux», a affirmé Philippe Wahl, notant en revanche que l’entreprise avait elle-même demandé aux employés âgés ou à la santé fragile de rester chez eux, tandis que d’autres devaient garder leurs enfants.
Admettant que des cas de Covid-19 s’étaient déclarés parmi les équipes de la Poste, le PDG n’a pas donné leur nombre, renvoyant au «secret médical».

Deux fois moins de courrier pendant le confinement
Désormais, le groupe, qui évoque une quantité de courrier divisée par deux pendant le confinement, s’apprête à gérer les lourdes conséquences économiques de la crise sur son activité.
Pas de hausse du timbre
Philippe Wahl, qui se félicite d’un rebond du nombre de colis ces dernières semaines au-delà même du niveau observé un an plus tôt, s’est abstenu d’évoquer toute hausse du prix du timbre, rappelant qu’une telle décision dépendrait de l’autorité de régulation du secteur, l’Arcep.
Il a aussi assuré qu’il ne craignait pas la concurrence accrue des transporteurs privés. Plusieurs d’entre eux, tels UPS ou FedEx, ont continué à fonctionner pendant la crise.
dna
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMer 22 Juil 2020 - 5:43

Neuhof | Histoire d’un quartier Mémoires d’une cosette des Blechbille

Faits divers... - Page 20 Madele10

Les Blechbille, ou immeubles en tôle, ont hébergé les plus pauvres des pauvres du Neuhof entre les années 30 et 60. À l’occasion du 99e anniversaire de sa mère, Madeleine Kempf revient sur un monde disparu.

Les Blechbille  ? « Mais tout le monde sait ce que c’est ! » Madeleine Kempf s’étrangle d’indignation devant notre ignorance. Et pourtant non, ce n’est pas si simple. Il y a les Blechbille du Marschallhof, où elle a grandi, et les Blechbille voisines du Polygone, toujours au Neuhof. « Nous n’avions rien à voir avec eux : ils se battaient et s’insultaient. Nous, nous étions comme une famille. » Et il y a ceux qui y ont vécu, qui s’appellent Blechbille entre eux. Sans compter les « soirées Blechbille  » ( Blechbille Owe ) qu’elle a organisées durant presque deux décennies dans son défunt restaurant « A la Charrue ».
HLM de l’époque
Le mot est d’abord une devinette linguistique. Dans son français teinté d’alsacien, Madeleine Kempf le traduit par « tôle cabossée », de Blech (tôle) et Bille (bosse). « C’étaient des immeubles provisoires d’un étage dont les murs et les toits étaient en tôle. Les premiers ont été construits dans les années 30, les derniers démolis dans les années 60. » Les HLM de l’époque, bâtis pour le quart-monde de Strasbourg. « Il y avait deux entrées par bloc, quatre ménages par entrée. » Combien de gens habitaient là ? Sans doute plusieurs centaines.
Elle-même y a vécu de sa naissance en 1941 à la démolition du bloc en 1962, au 93, allée Reuss. « Ma grand-mère adorée et ma marraine habitaient en bas, ma tante et mes parents en haut. » Elle est l’aînée de trois sœurs et un frère, tous décédés, dont les portraits ornent son salon. Tout comme celui de sa fille Alexandra, morte à un an d’une banale poussée dentaire, et de son fils Christophe, disparu avant son 36e anniversaire. Seul l’aîné, Jean-Marc, est toujours en vie.
Courses à crédit
La vie n’a pas fait de cadeau à Madeleine Kempf. Un père alcoolique et violent, une mère sans amour, une tartine de margarine au dîner, des corvées dès potron-minet. Son père n’était « tranquille » que le soir de Noël. Mais chaque année devant le sapin, la même scène se répète : « Pour les cadeaux, tout le monde en avait, moi j’étais oubliée. »
Étrangement, c’est pour sa mère qui l’a tant repoussée, au point de n’assister ni à son mariage, ni à l’enterrement de ses enfants, qu’elle veut témoigner aujourd’hui. « Elle a eu 99 ans en mai. Elle est maintenant la plus ancienne des Blechbille. C’est une manière de lui faire plaisir, même si elle est trop malade pour s’en rendre compte. »

« Tout le monde partageait tout »

Le portrait de cette mère, Mathilde Hamm, devant des Blechbille criblées d’impacts de la guerre, figure dans un cahier que Madeleine a rédigé après sa retraite, en 2001. « J’avais besoin d’écrire tout ça. » Ses « Souvenirs d’une enfant des Blechbille  » ont été relus et corrigés par feu le médecin Pierre Scandella, historien local, et l’universitaire Michel Hau (lire notre encadré), qui en a conservé une copie.
Madeleine y raconte sa vie de cendrillon du Neuhof, soutenue à bout de bras par la solidarité du quartier : les courses à crédit à la Coop, le charbon payé sur les allocations familiales - « tous les gens guettaient le facteur dans les Blech  » -, les cigarettes de son père achetées en catastrophe pour éviter les coups, les visites au bain municipal de l’école du Stockfeld voisin, où l’on râlait sur les poux des petits Blechbille. Elle travaille dès 14 ans dans une entreprise de la plaine des Bouchers. Parfois sans gamelle mais toujours en bande, avec d’autres jeunes du quartier.
Madeleine n’oublie pas les moments heureux. Sa communion avec des cierges offerts par un(e) inconnu(e) et des robes prêtées par la paroisse Saint-Ignace. Le Waldschloessel, le châtelet de la famille Marchal (qui a donné son nom au Marschallhof), disparu lui aussi. Le 1er mai «  où le Neuhof était en fête : la musique résonnait partout », le pique-nique géant en forêt « dont tout le monde partageait tout. […] À cette époque, nous pouvions laisser les vélos, poussettes, le linge, etc., dehors toute la nuit. Les voleurs et les bagarres n’existaient pas. »

« L’attrapeuse de monnaie » de l’Endestall

Mais le vrai bonheur vient plus tard. En 1977, elle et son mari cuisinier, Alfred Kempf, reprennent le restaurant « A la charrue », route d’Altenheim. « Je me suis lancée de toute âme dans cette aventure » : nappes cognac, rideaux champagne, « machine à café dernier cri » et jardin fleuri qui lui vaudra plusieurs prix. Pour parfaire le décor, un canard en bois exhumé d’une décharge vaut au local le surnom d’Endestall, l’enclos aux canards, et à sa patronne celui de « Nickelschnappere vom Endestall », l’attrapeuse de monnaie de l’Endestall. Le restaurant devient le rendez-vous des notables du quartier : noces d’or, repas de Noël, obsèques, tout passe par la Charrue.

Blechbille  au dessert

En 1983, elle lance les soirées «  Blechbille  » pour réunir les anciens du Marschallhof - « pas du Polygone, attention ! On voulait rester entre nous… » La première réunit 80 personnes, la suivante 150. D’une année l’autre, les Blechbille dansent et chantent en alsacien en dévorant le rosbif de Freddy, son mari, et un dessert représentant les immeubles des Blechbille un peu idéalisés, avec des géraniums aux fenêtres.
Pour l’ultime soirée Blechbille , en 2001, elle loue la salle du Kammerhof pour 277 personnes. « Elles ne savaient pas que ce serait la dernière. » Depuis, la Charrue est devenue un kebab. Mais les 24 ans qu’elle y a passés suffisent à embellir tout le reste. « Le reste, ce n’était pas une vie. Mon restaurant, c’était la vie. »

Michel Hau : « Les premières constructions très bon marché »
« Avant et après la naissance de Madeleine Kempf, les familles pauvres du sud de Strasbourg ont été installées au-delà des terrains militaires du Polygone, qui n’étaient pas encore constructibles, et où s’élève la cité du Neuhof aujourd’hui », note le professeur d’histoire émérite Michel Hau (Les Dynasties alsaciennes, La Maison De Dietrich…) « Les Blechbille n’étaient pas des habitations provisoires, puisqu’elles ont commencé à être construites dans les années 30 et sont restées jusqu’au début des années 60. Elles ont été démolies parce qu’elles n’étaient pas assez hautes : pour loger plus de gens, il fallait élever davantage. À côté, les maisons ouvrières du Stockfeld, construites avant la Première Guerre mondiale, étaient une réussite : aujourd’hui, un cadre serait bien content d’y loger ! Mais il y a eu une dégradation de la construction entre le début du XXe siècle et l’entre-deux-guerres : les salaires étaient très bas et l’on a eu recours à des matériaux plus communs et élevé des bâtiments à plusieurs étages. On peut dire que les Blechbille ont été les premières habitations très bon marché, voire bâclées. » 
« Madeleine Kempf vient d’un milieu très pauvre, mais ce qui me frappe est qu’elle a quand même pu aller au catéchisme, faire sa communion solennelle, et donc côtoyer les enfants plus aisés du village du Neuhof. Il y avait une intégration sociale par l’église qui n’existe plus aujourd’hui. »
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeLun 3 Aoû 2020 - 5:42

Partie sans payer, elle rembourse le restaurateur dix ans après

Faits divers... - Page 20 Title159
Faits divers... - Page 20 Title160

Le patron du restaurant mulhousien Le Bosphore a eu la surprise de recevoir il y a quelques jours un billet de 50 € émanant d’une cliente qui était partie sans payer… en 2010 ! Cette mère de quatre enfants, qui était à l’époque dans une très mauvaise passe, souhaitait rembourser son dû.

« C’est touchant », commente Guney Cokkaya, 23 ans, le gérant du restaurant-kebab Le Bosphore, à Mulhouse, en nous racontant la belle histoire qu’il a vécue dimanche dernier 26 juillet.
Ce jour-là, surprise, un jeune homme se présente dans son établissement, avenue de Colmar, pour déposer, de la part d’une dame souhaitant rester anonyme, une lettre accompagnée d’un billet de 50 €. « Comme il y avait pas mal de clients, je n’ai pas eu le temps de lire cette lettre tout de suite. J’ai pensé que c’était peut-être quelqu’un qui voulait offrir des repas à d’autres », relate le restaurateur.
« J’espère que vous me pardonnerez »
Mais quand il se penche sur ce courrier un peu plus tard, Guney Cokkaya comprend que les 50 € émanent d’une cliente qui avait été contrainte de quitter le restaurant sans payer… dix ans plus tôt, avec ses quatre enfants, et qui souhaite rembourser son dû. Cette mère de famille écrit : « Bonjour Monsieur le patron du Bosphore. Je vous remets cette lettre avec 50 € pour vous rendre votre argent. En 2010, j’avais mangé avec mes quatre enfants. Je venais de sortir d’un divorce, la situation était désespérée et je suis partie sans payer. Je me suis rappelée récemment de cette histoire. J’espère que vous me pardonnerez pour cela. Qu’Allah vous accorde la réussite dans votre vie […] Pardonnez-moi, je regrette sincèrement. »
Guney Cokkaya n’était pas encore aux commandes du Bosphore en 2010 (il n’avait alors que 13 ans !), mais l’établissement était déjà dans le giron de sa famille : son père, originaire de Turquie et arrivé à Mulhouse en 1992, en a fait l’acquisition en 2000. Le fils a donc parlé à son père de la lettre et du billet et lui a demandé s’il se souvenait d’une mère partie sans payer avec ses enfants en 2010. « Il ne s’en souvient pas. Mais il faut dire que, comme tout le monde dans la restauration, on en voit de toutes les couleurs ! », sourit le gérant.
« Je n’en reviens pas de l’ampleur que ça a pris ! »
« On ne sait donc pas si cette mère s’était “enfuie” avec ses enfants sans rien dire ou si elle avait expliqué qu’elle n’avait pas les moyens de payer », poursuit Guney Cokkaya. Mais il est convaincu que si la dame s’est confiée sur sa situation, son père et son équipe ont dû se montrer compréhensifs et lui offrir le repas de bon cœur, et si elle a pris la poudre d’escampette, « ils n’ont pas dû lui courir après ! ».
Guney Cokkaya – qui donne régulièrement et en toute discrétion un coup de pouce à des clients démunis ou à des associations – ne souhaitait nullement médiatiser cette émouvante histoire. Il en a simplement fait part à l’un de ses amis, Mourad Benzakri, l’initiateur du collectif mulhousien de solidarité Pour plus tard , qui, entre autres actions, distribue des repas à des personnes à la rue. « Et Mourad m’a demandé s’il pouvait partager l’histoire sur les réseaux sociaux, pour sensibiliser les gens à avoir le cœur sur la main. »
Une dette qui a été remboursée 10 années après.

Le gérant du Bosphore a dit OK. Et très vite, l’histoire a été amplement partagée, sur Facebook et d’autres réseaux (sur Twitter par exemple, déjà plus de 23 000 « likes » ce mercredi 29 juillet en début d’après-midi). « Je n’en reviens pas de l’ampleur que ça a pris ! », s’étonne Guney Cokkaya, qui espère, lui aussi, que le beau geste de cette mère de famille et l’explication qu’elle donne de sa situation à l’époque inciteront les gens à la compréhension – « Il ne faut pas juger les gens trop vite ! » – et à la solidarité.
dna
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 10:05

Joe Biden est élu président des Etats-Unis
Le candidat démocrate Joe Biden a emporté l'élection présidentielle américaine après un long suspense, qui durait depuis "l'election day", le 3 novembre.
17h30 Joe Biden élu président des Etats-Unis
CNN l'annonce: le candidat démocrate remporte la Pennsylvanie, et donc suffisamment de grands électeurs pour gagner l'élection présidentielle face à Donald Trump.
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 10:25

Le vote a été entièrement truqué en sa faveur, c'est impossible.
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMar 2 Fév 2021 - 9:14

Dassier, ex-président de l'OM, évoque "75% de noirs et d'arabes dans les classes"
Les propos de Jean-Claude Dassier, lundi soir, sur la mixité à l'école, ont choqué. Et forcément dans le monde du football, en premier lieu, que l'ancien président de l'Olympique de Marseille connaît fatalement très bien...
Jean-Claude Dassier : "Quand les femmes clignotent, il ne faut pas s'étonner du coup de sifflet du peintre en bâtiment"par puremedias

Jean-Claude Dassier, l'ancien président de l'Olympique de Marseille - successeur de Pape Diouf, il est aussi le dernier à avoir été sacré champion de France, en 2010, avec Didier Deschamps en tant qu'entraîneur -, a tenu des propos plus que douteux lundi sur CNews : "Il faut aller au cœur du problème éducatif. Tant qu'on s'adressera à des classes qui comprennent 75% de noirs, d'arabes, j'en passe et des meilleures, on n'y arrivera jamais. Si on n'organise pas la mixité, on n'aura aucun résultat. Il faut aller au-delà !" Pascal Praud, le présentateur de l'émission, s'est immédiatement étonné de l'utilisation des termes "noirs" et "arabes" : "Je ne vois pas le rapport, précisez votre pensée, personne ne comprend !"
"Tu as des communautés, avec une communauté probablement musulmane majoritaire", a alors repris l'ex-patron de l'OM, également homme de médias puisqu'il a notamment été dirigeant de la chaîne LCI de 1996 à 2008  - menant aussi le service des sports de TF1 de 1988 à 1999. "Et quand, face à ça, tu as un prof, et Samuel Paty en est hélas la démonstration d'une cruauté exemplaire... Si on ne va pas plus loin dans ce domaine-là et qu'on n'organise pas la mixité, on n'aura aucun résultat ! C'est ce que je veux dire !" Le ton n'est pas monté que sur ce sujet-là, puisque Praud a aussi tancé son ancien patron concernant les retraites, proposant de les supprimer pour tous les hauts salaires. "Je vous laisse à vos théories, a répliqué Jean-Claude Dassier. Vous en ferez ce que vous voudrez, car heureusement ce n'est pas toi qui décides."
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeDim 3 Oct 2021 - 5:19

Droit local
Les Alsaciens, des citoyens privilégiés

Le droit local, si cher aux Alsaciens, s’est bâti, il y a 150 ans, en couches successives de droit français, allemand et provincial. Ce lundi 4 octobre, une conférence sur le sujet est donnée à la cour d’appel de Colmar.
L’histoire commence franchement mal… Le 10 mai 1871, il y a 150 ans, le traité de paix de Francfort officialisait l’annexion de l’Alsace et de la Moselle à l’empire allemand. Mais ce douloureux épisode de l’histoire régionale va déboucher sur un avantageux droit local qui subsiste encore aujourd’hui.

Ce droit s’est bâti comme un mille-feuille, explique Éric Sander, secrétaire général de l’Institut du droit local. « Au début, l’Allemagne conserve pour ce territoire le droit français, à savoir le Code Napoléon et le Concordat de 1801 », qui lie la France et le Saint-Siège, ainsi que les dispositions similaires pour les protestants puis les israélites. C’est la première couche.

La deuxième couche est composée du nouveau droit allemand, des textes promulgués entre 1870 et 1918, avec principalement les lois sociales de Bismarck de 1883/1884 (assurances maladie et vieillesse) ou « la codification allemande qui entre en vigueur en 1900. Ces mesures vont être introduites dans le Reichsland Elsass-Lothringen comme dans les autres Länder allemands. Le Code Napoléon, lui, « disparaît sur nos territoires », raconte Éric Sander. L’Alsace va bénéficier ainsi de ces grandes avancées juridiques et sociales, alors que dans la France, « il n’y avait rien du tout, il faudra attendre 1945/46 », rappelle le juriste.
Au temps où l’Alsace-Moselle était un « land », doté d’un parlement

Nous voilà Land dans un pays fédéral, ce qui implique pour l’Alsace-Moselle un pouvoir législatif propre qui va développer « une législation provinciale » spécifique à ce territoire. En 1874 est ainsi constituée une délégation d’Alsace-Moselle pour voter les textes, institution érigée en parlement par la constitution de 1911. Cette délégation siégera d’abord dans un bâtiment de bois et de briques à Strasbourg, avant d’occuper l’actuel Théâtre national de Strasbourg (TNS) place de la République à partir de 1895. Les dispositions sur la chasse ou le cadastre, toujours en vigueur, datent par exemple de cette époque.

Quand, en 1918, les trois départements redeviennent français, se pose la question : que faire de tout ça ? Les élus locaux veulent le maintien des droits locaux, notamment de la sécurité sociale, plus avantageux. Le reste du pays a connu un grand changement avec la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905 qui a passé à la trappe la loi des cultes. « On décide de maintenir certains points du droit local pour les départements annexés, explique Éric Sander, et notamment la loi des cultes. À la sortie de la Première Guerre mondiale, le gouvernement ne voulait pas d’une nouvelle guerre de religion… » Ce principe est acté dans deux lois de juin 1924.

Enfin, le Conseil constitutionnel a reconnu l’existence du droit local comme étant un principe fondamental dans la décision Somodia du 5 août 2011. Une victoire pour ceux qui voient le verre à moitié plein. Pour les autres, c’est un coup porté car la décision interdit toute évolution du droit local qui creuserait la différence entre les Alsaciens-Mosellans et les Français de l’intérieur. Signalons qu’une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) sera tranchée le 5 octobre prochain sur une partie de la rémunération des avocats (les frais taxables).

Aujourd’hui, le droit local représente 5 % environ de la réglementation applicable sur les trois départements : régime des cultes, droit des associations, de la sécurité sociale, droit du travail, de la chasse, livre foncier, etc.
Des menaces ?…. Même pas peur

Régulièrement, les défenseurs du droit local crient au loup : une menace planerait sur les précieuses dispositions. « C’est pour secouer le cocotier, aiguillonner les gens, le droit local n’est pas menacé », concède Éric Sander de l’Institut. Les attaques sont donc rarissimes ou ressemblent à des pichenettes. La dernière, sérieuse, en date remonte à la loi contre les séparatismes de l’été 2021. Elle introduit un plus fort contrôle des associations à vocation cultuelles, notamment sur l’origine de leurs financements, et oblige d’informer le préfet trois mois avant toute subvention publique pour la construction d’un lieu de culte. Ces mesures sont venues en réponse à la polémique autour du financement de la mosquée Eyyub Sultan de Strasbourg. « À ce moment, l’idée de supprimer le régime des cultes a ressurgi, raconte Éric Sander. On n’avait plus eu une attaque frontale similaire depuis le cartel des gauches en 1924 ! » Édouard Herriot (alors président du conseil et défenseur de la laïcité) avait tenté d’étendre la séparation de l’Église et de l’État à l’Alsace-Moselle.

Régime des cultes et laïcité

Mais pas de quoi inquiéter le responsable qui peut se targuer du soutien indéfectible des présidents de la République et hommes politiques. « François Bayrou a même voulu étendre le régime local au pays en matière d’assurance maladie. » Et d’ajouter : « Avec le projet 3D, décentralisation, différenciation territoriale et déconcentration, nous devrions servir de modèle ! »

Le régime des cultes a toujours été LE sujet polémique. Les défenseurs de la laïcité, comme Jean-Luc Mélenchon et bien d’autres, voudraient le voir disparaître au nom du principe républicain. « La loi générale est hypocrite, rétorque le Strasbourgeois. Elle interdit de financer des lieux de culte mais demande aux propriétaires d’édifices de les entretenir… D’ailleurs tout le monde finance des églises ou mosquées en France ! »

Dans les attaques à l’encontre du droit local, on peut encore évoquer la décision de 2012 du conseil constitutionnel de supprimer l’obligation pour les artisans d’Alsace Moselle de s’affilier à une corporation en payant une cotisation ; décision qui avait fragilisé ces dernières les privant d’une source de revenus importante.

DNA
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeLun 27 Fév 2023 - 8:17

dna a écrit :600 m² de bureaux pour travailler sur tous les modes : le nouvel investissement de Kevin Gameiro
Faits divers... - Page 20 Title279
On pourra y travailler seul, à plusieurs, en visio ou en présentiel : le nouveau centre d’affaires et coworking, lancé par le footballeur du Racing Kevin Gameiro, propose des formules variées pour louer bureaux ou salles de réunion à Mundolsheim.
Propriétaire des murs et à l’origine de ce projet, le célèbre attaquant du Racing Kevin Gameiro vient d’ouvrir une structure adhérente au réseau « Buro Club » juste à côté de la salle de foot indoor, également à son nom (KG5 ), à Mundolsheim. Il s’agit d’un lieu qui s’inscrit dans la démarche du « flex office » (*). On pourra y domicilier son entreprise, venir y travailler un jour ou plus par semaine, organiser une réunion, une conférence, du team building ou des événements professionnels ou privés.

Après une rénovation du sol au plafond, les locaux sur 600 m² abritent 23 bureaux privatifs (d’un à six postes), quatre salles de réunion (la plus grande de 54 m²) et une cuisine.

Quelle est la cible de ce nouveau centre d’affaires et de coworking ? Il est destiné à tout type d’entreprise, la start-up naissante, le dirigeant résolu à réduire ses coûts de fonctionnement et ses charges, le travailleur nomade de passage dans la région strasbourgeoise, ou le télétravailleur, désireux de rompre son isolement et de cloisonner vie familiale et professionnelle. « C’est un outil de travail à la disposition de tous, nous voulons aussi que ce soit un lieu de réseautage et d’échanges. Nous proposons des formules très souples avec des contrats de prestation de service allant de 3 mois à 24 mois et plus », indique Mike Lutz, responsable d’exploitation.
Lui, 42 ans, se lance dans cette entreprise familiale, après avoir été agent à la SNCF puis associé à une agence immobilière. Sa sœur, Lina, épouse de Kevin Gameiro depuis 17 ans, et mère de deux enfants, sera chargée de la partie « événementielle ». « On espère pouvoir créer des synergies avec les structures de loisirs voisines », explique-t-elle. « Il y en a plusieurs : le foot, du cross training, un escape game, de la réalité virtuelle et du trampoline, c’est parfait pour du team building par exemple. »
Un patio et un toit terrasse en cours d’aménagement
D’ici quelques semaines, un patio de 150 m² et un toit terrasse (80 m²), en cours d’aménagement, pourront être loués à l’occasion d’événements privés ou professionnels.

En plus, depuis peu, la salle de foot indoor bénéficie d’une nouvelle cuisine rénovée. Un chef est en cours de recrutement. L’idée ? Pouvoir fournir aux utilisateurs de ce nouveau centre d’affaires un plat du jour, à manger dans les locaux ou dans l’espace de restauration existant du KG5.

(*) Complexe sportif KG5, Trampoline park, SENSAS escape game, une salle de cross training 110 pour100 dirigée par le préparateur physique Rudy Carlier.
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeLun 3 Juil 2023 - 3:40

Nahel a été tué par l’impunité systémique des cités

Quand une jeune femme se fait assassiner sans raison à l’aube de sa vie, les Français déposent des fleurs, des nounours et des bougies. Leurs proches brisés ravalent leur souffrance et demandent que justice soit faite et l’opinion publique passe à autre chose.

Il est donc troublant que la mort d’un mineur de cité connu des services de police déclenche des émeutes sanglantes — plusieurs centaines de policiers et gendarmes ont été blessés — et destructrices.

« Ça aurait pu être mon petit frère ! » s’est exclamé un joueur de football indigné. Ça n’aurait pas pu être le mien. Ni un de mes fils. Pourquoi ? Parce que ni mon frère, ni mon fils ne se seraient retrouvés illégalement au volant d’une voiture de luxe, ni n’auraient refusé d’obtempérer lors d’un contrôle. La situation dans laquelle s’est trouvée Nahel n’est pas normale. Prétendre le contraire revient à entretenir une culture de la transgression impunie, toujours plus loin, jusqu’à l’irréparable : la mort d’un passant lors d’un rodéo, d’un policier lors d’un barrage forcé ou du délinquant lui-même. Nahel n’est pas mort d’une balle tirée par un policier. Il est mort parce que toutes les conditions structurelles ont été réunies pour préparer cette fin tragique. Si ce n’avait été lui, cela aurait été un autre.

Renoncement éducatif, culture de l’excuse, victimisation, communautarisme ethnoculturel, assistanat, délinquance, frustrations, ressentiment et révoltes ont été cultivés et entretenus depuis plusieurs décennies, par facilité dans le cas des autorités, par intérêt dans celui d’association ou de groupes plus ou moins subversifs. L’état actuel des banlieues résulte de l’ingénierie sociale de la révolte et de la sécession mise en place.

Les forces de l’ordre ont avant tout un rôle de régulation qui repose sur la peur statutaire du gendarme et sur l’acceptation de son autorité. Les réfractaires forment une minorité rejetée par le corps social et réprimée par les agents dont c’est la fonction.

Les choses se compliquent lorsque, forts d’une impunité structurelle et systémique, des pans entiers du territoire rejettent la loi et ceux chargés de la faire respecter. La régulation devient l’exception et la répression la norme. L’environnement devient conflictuel, dangereux. C’est le cas des quartiers qui s’enflamment depuis trois jours.

Multirécidiste, Nahel s’est placé une fois de trop dans une situation à risque. Sa mère, n’a pas su l’éduquer et lui apprendre à peser le poids de ses actes. L’enquête dira si le policier qui a tiré, était dans son droit ou pas. En tout état de cause, une vie a été prise, deux autres au moins ont été brisées. Il faudrait une singulière bassesse d’âme et un manque total d’esprit critique pour n’incriminer qu’un des protagonistes ou pour prendre un parti sans réserve ni compassion. Ils ont été pris dans une situation à risque devenue malheureusement tellement commune qu’elle ne pouvait statistiquement que déraper.

Une partie de la population qui vit en France se place dans désormais une optique de confrontation. Pour y répondre, on confie aux forces de l’ordre une mission de coercition avec les moyens et l’approche d’une simple régulation. La contradiction béante ne peut qu’engendrer mécaniquement des drames. Ces évènements ne sont pas des accidents, redisons-le, mais l’expression inévitable d’une situation de crise.

Le plus inquiétant est qu’elle se dégrade. Laisser la boule dévaler la pente et rouler en prenant de la vitesse, c’est accélérer la fragmentation de notre société et multiplier les drames à venir. Autant commander à l’avance des cercueils et des fleurs.

Malheureusement, vouloir la retenir impliquerait de changer de direction et d’admettre que les mots, les idées, les valeurs, les politiques et les comportements promus dans les banlieues depuis plusieurs décennies y ont accouché d’un désastre. Des susceptibilités seraient froissées, des habitudes perturbées, des intérêts atteints. Il faudrait s’attendre à des résistances fortes, y compris armées. Plus on est permissif, plus la reprise en main est dure. Les renoncements successifs nous ont ainsi enfermés dans un dilemme : le seul moyen d’éviter le chaos qui se profile est d’accepter une confrontation paroxysmique avec les individus, les groupes et les réseaux qui tirent profit de la situation actuelle.

Le sujet appelle a minima une réflexion collective au-delà de l’émotion du moment. En avons-nous encore les capacités ? Paul Valéry disait des Français qu’ils étaient le peuple le plus spirituel du monde, le seul chez lequel le ridicule ne pardonnait pas et avait joué un rôle politique. Il semble que ce jugement appartienne désormais à l’histoire. Lorsque M’Bappé, personnage sympathique au demeurant, a publiquement qualifié Nahel de « petit ange parti trop tôt », les Français n’ont pas ri. Cela est presque aussi inquiétant que la situation des territoires perdus de la République. Alors que leur société se disloque, ils ont déjà perdu leur âme.
par
Raphaël CHAUVANCY
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeLun 3 Juil 2023 - 4:31

La guerre (civile ici) est l'une des conséquences du capitalisme, où des particuliers possèdent des milliers de milliards de $ et d'autres rien du tout. Ceux qui ne sont rien dixit le président.
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMer 11 Oct 2023 - 13:09

Proche-Orient
« Un cap dans l’horreur » : les massacres en Israël réveillent le souvenir de la Shoah
Les Israéliens découvrent peu à peu l’ampleur des atrocités commises par les terroristes du Hamas lors de leur incursion surprise samedi dernier. Ces scènes d’horreur rappellent à certains les images de l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Israël reste en état de choc ce mercredi, cinq jours après l’attaque terroriste du Hamas. Le pays est meurtri et les plaies sont à vif. Après les scènes d’horreur qui ont tourné sur les réseaux sociaux pendant le week-end, le cauchemar prend encore une autre dimension au fur et à mesure que les soldats israéliens progressent dans les localités où les terroristes islamistes ont semé la terreur.

L’armée et les sauveteurs ont été confrontés à des visions d’horreur. Le kibboutz de Kfar Aza, situé à environ cinq kilomètres de la bande de Gaza, a été le théâtre d’un massacre de civils dont de nombreux enfants. Les images des atrocités commises par le Hamas sont insoutenables.

« Ce n’est pas un champ de bataille. Vous voyez ces bébés, ces mères, ces pères. Voyez de quelle manière les terroristes les ont tués. Ce n’est pas une guerre. C’est un massacre », a déclaré le général Itai Veruv, commandant du Corps de défense de l’armée israélienne. « Je n’ai jamais vu ça de toute ma vie. C’est l’image que j’avais de ce qu’ont vécu ma grand-mère et mon grand-père en Europe et ailleurs », a ajouté l’officier, en référence au sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Les images des massacres réveillent le souvenir de l’Holocauste dans une société israélienne qui s’est construite sur la mémoire de l’extermination de six millions de juifs par les nazis.
« Une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah »
« Nous avons été frappés samedi par une attaque d’une sauvagerie jamais vue depuis la Shoah », a souligné le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou mardi soir. « Des centaines de massacres, des familles anéanties dans leur lit, dans leur maison, des femmes brutalement violées et assassinées, plus d’une centaine d’enlèvements. Ils ont pris des dizaines d’enfants, les ont ligotés, brûlés et exécutés, ils ont décapité des soldats », a-t-il affirmé au cours d’un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden qui a été diffusé en vidéo par le gouvernement israélien.

« Cette barbarie évoque en Israël la Shoah et tout ce que les juifs ont vécu pendant la Seconde Guerre mondiale. Des actes barbares contre des enfants, des vieillards, des bébés décapités. Des gens brûlés vifs dans leur maison. Les pires horreurs qu’on puisse imaginer », commente Ilan Greilsammer, professeur de sciences politiques et de civilisation française à l’université Bar-Ilan, près de Tel-Aviv.

Eden Tal, porte-parole de Tsahal, a confirmé ce mercredi sur BFMTV que des bébés auraient été décapités mais sans donner plus de détails. Des journalistes qui ont pu se rendre à Kfar Aza n’ont pas recueilli d’éléments confirmant ce scénario de l’horreur. « J‘étais ce mardi à Kfar Aza. Personne ne m’a parlé de décapitations, encore moins d’enfants décapités, encore moins de 40 enfants décapités », a précisé Samuel Forey, journaliste du Monde , sur son compte X (ex-Twitter).
« Rien ne sera plus comme avant »
Pour Ilan Greilsammer, les atrocités commises par le Hamas auront des conséquences à long terme. « Le souvenir de la Shoah c’est quelque chose de fondateur pour l’État d’Israël. Le Hamas a franchi un cap dans l’horreur. Rien ne sera plus comme avant », estime l’universitaire. « Les Israéliens ne laisseront jamais le gouvernement conclure un cessez-le-feu avec le Hamas. La seule réponse possible sera d’éradiquer cette organisation et de liquider ses chefs, ce qui sera très difficile car ils se cachent dans des souterrains avec des otages et au milieu de la population civile de Gaza. »

D’après Ilan Greilsammer, les responsables du Hamas risquent de subir le même sort que les cerveaux du commando palestinien qui avait enlevé et assassiné 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972. En représailles, les agents secrets du Mossad ont exécuté plusieurs membres de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine), dont certains en France. Le dernier a été abattu en 1992, 20 ans après les faits.

Le célèbre chasseur de nazis Serge Klarsfeld a lui aussi établi un parallèle entre les massacres du Hamas et les atrocités commises pendant l’Holocauste. « Les Israéliens tués ce week-end l’ont été dans des conditions qui sont comparables à celles dans lesquelles ont été tués nos parents. Ce sont des images insoutenables », a affirmé le vice-président de la Fondation pour la mémoire de la Shoah dans une déclaration reprise sur le compte X de la Fondation.
Le risque est désormais que l’armée israélienne cherche à se venger et à faire oublier ses défaillances en faisant payer un prix très lourd à la bande de Gaza où la population civile se retrouve prise au piège. Répondre à un massacre par un autre massacre serait pourtant le pire des scénarios pour une région déstabilisée par un conflit israélo-palestinien dans une impasse faute de solution politique.
dna
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MessageSujet: Re: Faits divers...   Faits divers... - Page 20 I_icon_minitimeMer 11 Oct 2023 - 15:13

Oui c'est vrai pourquoi on leur en veut tellement ? Et ce depuis des millénaires ?
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