La SIG s'est remarquablement redressée par rapport au début de saison mais on ne sent pas la même capacité à se transcender pour mener durablement un match comme la saison dernière. On a l'impression qu'elle court toujours après le score.
Elle a la capacité de remporter certains matchs comme ça c'est sûr mais pas assez pour jouer un rôle très intéressant dans cette compétition européenne ni en championnat.

Une année de transition pour la SIG.?

Je trouve que après les péripéties du début de saison la SIG s'est bien reprise. A suivre!

Ligue des champions - 12e journée :
 la SIG chute sur le parquet de Mega Leks (86-82)
Ça jette un froid…
Défaite, hier soir, à Sremska Mitrovica sur le parquet de Mega Leks, la SIG a dit adieu à la qualification directe pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Dans la froide nuit serbe, les Strasbourgeois n’ont pas été loin de se couvrir de ridicule.
La neige est tombée sans discontinuer durant la nuit de mardi à mercredi dans la région de Voïvodine, recouvrant la campagne serbe d’un épais manteau blanc. Et les températures négatives – plusieurs degrés en dessous de zéro – ont contribué à figer le décor ambiant dans une gangue de givre, rendant déplacement et circulation très difficiles.

Les basketteurs strasbourgeois, eux, n’ont pas été fichus d’éviter une très malvenue glissade hier soir, sur le parquet de l’antique Pinki Sports Hall Center de Sremska Mitrovica. Et le camouflet enregistré face à Mega Leks (86-82) les privera d’une des trois places de meilleur deuxième de cette première phase de Ligue des champions, un rang qui les aurait dispensés des 16es de finale de la BCL.

Sous les yeux de Trumo Bogavac, l’ancien joueur et assistant de Vincent Collet, désormais responsable des U18 monténégrins, les coéquipiers de Jérémy Leloup ont été méconnaissables, huit jours seulement après avoir tenu la dragée haute à Tenerife. Ils ont même carrément touché le fond durant un quart d’heure en seconde période. Certes, la jeunesse serbe est talentueuse – elle venait d’ailleurs de pousser l’Étoile Rouge dans ses derniers retranchements en Ligue adriatique –, mais le revers de ce mercredi fait franchement tache.
« On a du mal à combattre »

« On a clairement beaucoup de mal contre ce type d’agressivité, soupire Vincent Collet. On avait déjà eu du mal à s’en sortir à l’aller parce que ça nous gêne en attaque, où on a des joueurs qui aiment porter la balle et que cela provoque balles perdues et mauvais tirs. Et de l’autre côté, on a du mal à combattre alors que ce soir (hier) , il fallait s’opposer à leur engagement. Malheureusement, ce n’est pas la première fois qu’on montre qu’on est irrégulier. C’est quelque chose qui est récurrent avec cette équipe-là et est dans l’ADN de pas mal de joueurs. »

Ce n’est évidemment pas un hasard si ce sont les guerriers Matt Howard et Romeo Travis qui sont passés à travers les gouttes. Pas loin d’être le meilleur Strasbourgeois depuis un moment, Paul Lacombe, lui, a manqué. D’abord pénalisé par les fautes en première mi-temps, l’arrière peroxydé a bien essayé de sauver la patrie au début de la seconde période, mais il a déjoué avant de se donner une légère entorse. « Dans ce type de rencontre et au niveau auquel il était ces derniers temps, il aurait été très précieux. »

« Les uns et les autres ont pu commencer à rêver parce qu’on gagnait des matches, sous certaines conditions, mais à Zagreb, déjà, on a “morflé” contre une équipe moins forte que celle-là, rappelle Vincent Collet. Dès qu’on se fait chahuter physiquement, on voit très vite nos joueurs se tourner vers les arbitres, se plaindre et ne pas répondre. C’est ça qu’il faut arriver à changer, et je ne sais pas si on y parviendra. Ce n’est pas une question de basket, mais de détermination. »

Les résultats dans les autres groupes ayant été favorables, la SIG aurait pu faire une bonne affaire durant cette semaine du blanc. Au lieu de ça, elle a été à deux doigts de se prendre une vilaine doudoune. « Moi je gère le quotidien, je ne fais pas de plan sur la comète, conclut coach Collet. On a des faiblesses qui sont importantes, mais maintenant, il faut se réveiller pour essayer de gagner à Paris (demain en championnat). »

Et pouvoir à nouveau se regarder dans la glace.
dna
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Pro A (16e journée) :
la SIG s’incline au Paris-Levallois (75-65)
Double peine…
Giflée par Mega Leks mercredi en Ligue des champions, la SIG a tendu l’autre joue hier à Levallois (75-65). Les Strasbourgeois ont raté leur semaine dans les grandes largeurs et joueront leur qualification pour la Leaders Cup contre Châlons-Reims.
Le road trip des basketteurs strasbourgeois, cette semaine, ne restera définitivement pas dans les annales. Deux qualifications étaient en jeu, pour les 8es de finale de la Ligue des champions mercredi en Serbie, pour la Leaders Cup hier soir à Levallois : les coéquipiers de Jérémy Leloup ont raté le coche à chaque fois et sont rentrés bredouilles, ce matin, en Alsace.

Un Louis Campbell de gala

Dans les deux cas, rien n’est compromis de manière irrémédiable. Assurés d’être au rendez-vous des 16es de finale de BCL, les hommes de Vincent Collet auront également une nouvelle chance de poinçonner leur ticket pour Mickey, le 23 janvier face à Châlons-Reims, à l’occasion du dernier match de la phase aller en Pro A. Mais le rendez-vous s’annonce à quitte ou double et la pression pèsera évidemment fortement sur leurs épaules.
Le vendredi 13 n’a donc pas souri aux Strasbourgeois. Le mercredi 11 non plus cela dit et le double échec enregistré à 48 heures d’intervalle ne doit évidemment rien à la numérologie. « On est clairement dans le dur, soupire Vincent Collet. Comme toutes les équipes en perte de vitesse, on manque un peu de confiance. Et quand on fait les efforts, et ça a été davantage le cas ce soir (hier) , on ne les fait pas jusqu’au bout. Il y a beaucoup de possessions où on défend plutôt bien dix-huit secondes avant de s’arrêter et de prendre un panier. »
Or, la SIG n’offre aujourd’hui pas suffisamment de garanties pour se permettre ce genre de relâchement. Le Paris-Levallois, lui, a mis à profit toutes ces erreurs pour faire la course en tête la majeure partie du temps, dans le sillage d’un Louis Campbell de gala, passé tout près du triple double (9 points, 8 passes, 8 rebonds, 20 d’évaluation).
« J’aurais dû le faire jouer cinq minutes de plus alors, plaisante Freddy Fauthoux, le technicien parisien. Louis avait sûrement à cœur de faire une belle “perf” devant son ancien club, c’est humain. Il a su mettre les joueurs dans de bonnes conditions, a donné le tempo défensif, il a rassuré ses coéquipiers quand Strasbourg revenait et a mis le coup de collier quand il le fallait. »

« On sent qu’on est une équipe dans le doute »

Dominés dans l’engagement sur le parquet de Mega Leks, les Alsaciens ont à nouveau subi dans la raquette dès l’entame, en dépit du savon qui leur avait été passé par leur entraîneur et des consignes martelées durant la mise en place matinale.
« On n’est pas une grosse équipe, c’est clair maintenant, reprend Vincent Collet. On a joué Monaco, Chalon, on voit à chaque fois qu’on est limités. Ce n’est pas le Strasbourg des années précédentes, il faut se le mettre dans la tête, et ça, ça le montre un peu plus. »
La zone match-up décrétée dans le deuxième quart-temps a pu faire l’effet d’un pansement, mais le manque de consistance sur la durée a une nouvelle fois été criard.
À l’heure du bilan, seuls quelques éléments – Pape Sy, « très vaillant », ou encore Paul Lacombe… – ont tiré leur épingle du jeu.
« Le match de mercredi a laissé des traces. C’était un match dur, avec un aller-retour à Belgrade qui n’était pas neutre, conclut coach Collet. Mais on sent surtout qu’on est une équipe dans le doute. Quand tu n’es pas très bien, il y a deux choix qui s’offrent à toi. Soit tu attends que ça revienne, car ça va revenir, mais tu peux attendre très longtemps. Soit tu te rebelles et tu fais appel aux fondamentaux. »
Pourvu que la prise de conscience ne tarde pas trop.
dna
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Ligue des champions (13e journée) :
la SIG s’impose face au Cibona Zagreb (71-56)
Un sursaut bienvenu
Battue à trois reprises, pour commencer 2017, la SIG a su s’épargner une petite crise de confiance, hier, en gonflant les pectoraux face au Cibona Zagreb. Elle doit désormais composter son billet pour la Leader’s Cup, lundi contre Châlons-Reims.
Quelque peu irrité, après les deux cinglants revers enregistrés à Mega Leks et Paris-Levallois la semaine dernière, Vincent Collet avait exhorté ses joueurs à « changer d’attitude », pour leurs retrouvailles avec le Rhenus. L’entraîneur de la SIG a vu son souhait exaucé. La SIG s’est hissée, hier, à la hauteur de l’impact physique imposé par le Cibona Zagreb, qui n’a pas trop besoin de se forcer, contrairement aux Strasbourgeois, pour placer les débats sur le registre du combat.
Les Croates pensaient peut-être déstabiliser leurs hôtes, en durcissant le jeu après une entame ratée (7-0, 3e ). Ils ont au contraire trouvé en face d’eux une équipe prête à l’affrontement et même survoltée, par séquences, sous le commandement de son général Matt Howard (11 points et une activité qui ne se lit pas dans les statistiques…).

« Certaines situations étaient un peu… surprenantes »

« Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas déployé autant d’agressivité en début de match, savoure Vincent Collet. On a rencontré des concurrents très forts depuis la mi-décembre et jusque-là, ça nous avait plutôt fait descendre que monter. Je suis fatigué, notamment, que l’on permette systématiquement à nos vis-à-vis de s’installer dans leur partie et de prendre confiance… La marque de fabrique de Strasbourg, pas cette saison mais depuis cinq ans, c’est d’empêcher l’adversaire de mettre des paniers. Ce soir ( hier ), on l’a fait et c’est important à mes yeux. »
La SIG est d’autant plus méritante, en l’occurrence, qu’elle n’a pas été particulièrement aidée par l’arbitrage, très confus par moments. Entre une faute et une balle perdue, la frontière est parfois ténue… L’irréprochable Matt Howard, renvoyé prématurément sur le banc par les hommes en noir, l’a appris à ses dépens. « Certaines situations étaient un peu… surprenantes, ironise le coach alsacien. Il a fallu un peu se fâcher. »
À leur manière, Erving Walker, AJ Slaughter et Erik Murphy se sont également mis en colère. Nul besoin d’éclats de voix, en ce qui les concerne. Les trois compères américains se sont contentés de faire tomber la foudre sur la formation des Balkans, avec toute la dextérité qui les caractérise (37 points pour le trio). « Ils ont pris de gros shoots et ont fait la différence », soupire Damir Mulaomerovic, l’entraîneur croate, plus que légitime sur le sujet, en sa qualité d’ancien arrière de très haut niveau, vainqueur de l’Euroligue en 2002 avec le Panathinaikos Athènes.

« Tout donner et se transcender »

Vincent Collet, lui, s’étonnait presque que son équipe n’ait pas creusé un écart plus conséquent, compte tenu de l’extrême domination de la SIG dans certains secteurs de jeu. « On réussit 22 passes décisives, eux seulement 12. On affiche 47 % de réussite, eux 32 %, énumère le sélectionneur des Bleus. Mais quelque part, c’est peut-être mieux que l’on n’ait pas été trop vite récompensé de nos efforts… »
Faute de décrocher complètement le Cibona, malgré un break appréciable en milieu de troisième acte (47-31, 25e ), les Strasbourgeois se sont fait violence pour maintenir une concentration quasi-intacte d’un bout à l’autre de la partie. C’est assez rare, cette saison, pour être signalé.
Vincent Collet attend une confirmation, dès lundi face à Châlons-Reims, en clôture du cycle aller de Pro A. « C’est une finale pour aller à la Leader’s Cup, rappelle le coach. Il faut tout donner et se transcender. L’enjeu ne sera pas le même pour notre adversaire (hors course pour le tournoi de mi-saison, ndlr ). La détermination devra se lire sur notre visage. » Et transpirer, comme hier, sur le parquet…
dna

Pro A (17e journée) :
 la SIG écrase Châlons-Reims (106-78)
Une entreprise de démolition
Étrangement absente en début de rencontre, la SIG a fini par se secouer, hier au Rhenus, avant de laminer Châlons-Reims devant un public aux anges. Les Strasbourgeois ont gagné leur sésame pour la Leaders Cup.
Le suspense aura duré un quart-temps, en tout et pour tout. Après avoir attaqué sa rencontre au petit trot, hier au Rhenus, la SIG a pris la mesure de l’enjeu et s’est dirigée, inexorablement, vers sa cinquième participation à la Leaders Cup.
« Une adresse hors normes »

« On reste la seule équipe qui aura disputé toutes les éditions, se félicite Vincent Collet, l’entraîneur strasbourgeois. Je ne vais pas dire que c’est une grande fierté, mais quand même… Cette saison, on pouvait craindre de ne pas y être et on a su se redresser. »

Devant leur télévision, les joueurs du Mans et leur coach Erman Kunter, qui misaient sur une victoire de Châlons-Reims pour valider leur ticket pour Disneyland, ont dû s’arracher les cheveux. Mais les amateurs de balle orange au sens large, à commencer par les 4446 privilégiés qui ont garni les tribunes, ont sans nul doute apprécié la qualité du spectacle. « Dix-sept sur vingt-huit à trois points, ce n’est pas courant, relève Vincent Collet. On a bénéficié d’une adresse hors normes. »

« Cela n’arrive pas tous les jours, observe également Jérémy Leloup. Mais on s’est peut-être un peu trop reposé là-dessus en seconde mi-temps. Défensivement, on aurait pu accomplir beaucoup plus d’efforts… Ces matches-là doivent aussi nous servir à travailler. »

Privée de son atout maître, en la personne de Mark Payne, la formation champenoise n’était pas en capacité de fournir une opposition digne de ce nom à la SIG. Au premier coup de vent, un 14-0 en fin de premier acte, le château de cartes s’est écroulé.

Ensuite, Romeo Travis (20 points, 5 rebonds), Erving Walker (14 points à 4 sur 5 à longue distance, 5 rebonds, 3 passes) et consorts n’ont eu qu’à s’infiltrer dans les brèches béantes offertes par les hommes de Nikola Antic. Le match, lui, s’est transformé en boucherie, l’écart culminant même à 36 unités avant le garbage-time (88-52, 32e’ ).

« On a très mal géré nos passages à vide et on a donné confiance à Strasbourg, regrette le technicien marnais. À un moment, j’avais l’impression qu’on jouait au hand, à sept, huit, neuf mètres du panier… On n’est pas parvenu à utiliser correctement nos intérieurs. On a perdu notre jeu et on a lâché défensivement. »

Les rares certitudes de Vincent Collet, concernant son groupe, n’ont pourtant pas été renforcées hier soir. À l’exception de Mam Jaiteh, relancé dans le cinq majeur en l’absence de Matt Howard (entorse de la cheville), le stratège de la SIG a aligné les mêmes titulaires que mercredi dernier, face au Cibona Zagreb. Mais le début de rencontre s’est révélé, cette fois, bien plus chaotique (12-18, 8e ’)...
« J’ai du mal à comprendre notre entame »

« Compte tenu de l’importance du match, j’ai du mal à comprendre notre entame, rumine l’entraîneur strasbourgeois. Je nous ai trouvés mous. On faisait tout lentement. En défense, on ne mettait aucune pression. Heureusement, les entrées de Jérémy Leloup (12 points, 6 passes), Paul Lacombe et, à un degré moindre, Frank Ntilikina (15 points, 4 rebonds) ont totalement changé la physionomie de la partie. On a réussi une grosse accélération et ensuite, notre profondeur d’effectif s’est faite sentir. »

Au final, l’essentiel est assuré. En dépit des zones d’ombre qui continuent à les entourer, les Alsaciens ont composté leur billet pour la Leaders Cup, du 17 au 19 février à Disneyland Paris. « Et on ne va pas y aller pour se promener ou faire les manèges », prévient d’ores et déjà Jérémy Leloup.

La SIG revient de tellement loin qu’elle n’aura pas grand-chose à perdre…
dna

Prévisible. Chalons n'avait plus rien à espérer.

Aussi bon pour le moral, au vu des derniers matchs.

Ligue des champions (14e journée) :
 la SIG s’impose sur le parquet du KK Mornar (70-83)
 Royale à Bar
Les Strasbourgeois ont bouclé la première phase de la Ligue des champions par un succès à Bar, face au KK Mornar hier soir (70-83), leur troisième de rang toutes compétitions confondues. Finalement 3es de leur poule, ils ne couperont pas aux 16es de finale de l’épreuve.
Il aurait fallu, hier, un alignement astral particulièrement favorable pour envoyer la SIG directement en 8es de finale de la Ligue des champions. Il n’en a rien été. L’AEK Athènes, dans le groupe E, ayant battu Zielona Gora (71-64) plus tôt dans la soirée, les Strasbourgeois savaient, avant même le coup d’envoi, qu’ils ne couperaient pas à un affrontement à quitte ou double en 16e de finale.

La bande à Jérémy Leloup a eu le mérite de finir la phase de poules sur une bonne note, en s’imposant à Bar, sur le parquet du KK Mornar (70-83), à l’issue d’une rencontre sans grand relief. Ce faisant, ils se sont aussi assuré une place dans le chapeau des têtes de série pour le tirage au sort du prochain tour et auront donc l’avantage de recevoir au match retour (20 ou 21 février).
Jaiteh en mode double double

Sur les bords de l’Adriatique, et contre un adversaire déjà éliminé, les Strasbourgeois, exceptionnellement coachés par Lassi Tuovi – Vincent Collet était resté en France pour régler des affaires personnelles –, ont pu compter notamment sur un Mam Jaiteh en mode double double (16 points, 10 rebonds) pour signer leur neuvième victoire dans la compétition, leur troisième de rang, toutes compétitions confondues.

«C’était un bon match et une bonne victoire dans notre situation, a relevé le coach finlandais. On a disputé un match lundi soir (contre Châlons-Reims en Pro A, ndlr) et il nous manquait deux joueurs.»

Privés en effet de Matt Howard, toujours blessé, mais aussi de Paul Lacombe, ménagé en raison d’une douleur au bas du dos et resté en civil, les visiteurs ont trouvé d’entrée un Jaiteh plutôt saignant (9 points dans le premier quart-temps). Las. Radunovic d’abord, Mugosa ensuite, sur la dernière possession monténégrine du premier acte, artillaient derrière l’arc pour remettre les deux équipes à égalité.

Sous l’impulsion de Radunovic, auteur de cinq points en… 25”, le KK Mornar passait un 8-0 à son hôte au début du deuxième round. Mais un Murphy plutôt inspiré – 20 points pour l’ailier-fort américano-finlandais hier – et une accélération initiée par Travis permettaient aux Alsaciens de virer en tête à la pause.

Au retour des vestiaires, la SIG trouvait de l’adresse extérieure, par Leloup, puis Walker pour s’offrir sept longueurs d’avance (48-55, 25e ’). Jaiteh, lui, faisait bombance au rebond et les Alsaciens gardaient la direction des opérations, en dépit d’un déchet notable aux lancers-francs (17 sur 27 au final).
Tirage au sort demain

Gênée par la défense de zone monténégrine quelques minutes auparavant, la SIG distançait définitivement la troupe de Djordjije Pavicevic grâce à deux primés de Murphy au début du money-time (62-75, 36e ’). Travis faisait le spectacle, Jaiteh “scotchait” Hadzibegovic : les vice-champions de France verrouillaient pour de bon leur victoire.

Les Alsaciens connaîtront leurs adversaires en 16es de finale demain et ils peuvent s’attendre à croiser quelques beaux noms, à choisir entre Saratov, le Paok Salonique, Francfort, l’Aris Salonique, le Maccabi Rishon Le Zion, Ventspils ou Sassari. Dans l’immédiat, c’est un autre tirage au sort qui les attend, aujourd’hui, celui du tableau de la Leaders Cup.
dna

La future Arena de la SIG dévoilée dans le quartier d'affaires international


La SIG veut changer de dimension. Pour ce faire, le club phare du basket français doit transformer le Rhénus Sport: il porte un ambitieux projet privé de rénovation de 30 millions d'euros, dans un secteur en synergie avec le quartier d'affaires international qui sort de terre au Wacken.
La première image du projet de rénovation et d'extension de l'Arena de la SIG a été dévoilée ce matin. Elle doit prendre place sur l'actuel Rhenus Sport dans un quartier du Wacken en complète restructuration. Avec notamment la construction d'un nouveau théâtre du Maillon, le déménagement du Parc des expositions à mesure que se contruisent les cinq premiers lots du quartier d'affaires international.
 L'Arena de la SIG telle que son président Martial Bellon l'imagine, va se monter à quelque 30 millions d'euros pour permettre à la jauge de passer de 6 200 places à 8 000 places. Dans un second temps, grâce à son toit surélevé, l'équipement sportif pourrait même atteindre 10 000 places, moyennant 4 millions d'euros supplémentaires.
Le montage doit être assuré par le privé (comme pour le stade de football de l'Olympique Lyonnais), avec une garantie bancaire apportée par la Ville de Strasbourg (sur 50% du montant total), ont expliqué le maire Roland Ries et son 1er adjoint Alain Fontanel. Un projet de loi dans ce sens fait actuellement la navette entre l'Assemblée nationale et le Sénat pour permettre cette caution bancaire, a indiqué Martial Bellon.
4 000 m² de surfaces commerciales
Dans le détail: 4 000 m² de surfaces commerciales sont prévues (restaurants de proximité et commerces bio, salles de sport et fitness) et les surfaces VIP (dit d'hospitalité) vont plus que doubler, passant de 1 000 à 2 400 m². Tout comme les surfaces sportives, et celles dédiées aux médias.
Cette rénovation et extension va permettre d'accélérer le démarrage du quartier d'affaires 2 (à savoir le lot 6 en particulier), en un immeuble de bureaux de 8 000 à 13 000 m².
Début des travaux à l'été 2018 pour l'Arena, dont 20% des coûts seront portés par une opération de naming.
Début de la consultation des promoteurs pour le lot 6 du quartier d'affaires international: fin 2017. Pour des travaux qui doivent démarrer début 2020.
Alsace

Pro A (18e journée) :
la SIG écrase Le Mans (92-63)
Presque trop facile…
La SIG n’a fait qu’une bouchée du Mans, hier au Rhenus, pour signer un succès très important dans la course aux play-offs. Mais l’opposition sarthoise aurait gagné à être plus consistante.
Au seuil d’un mois de février aussi périlleux qu’excitant, la SIG avait une obligation de victoire face au MSB. Elle s’est parfaitement acquittée de sa mission, laminant une équipe mancelle qui n’a fait illusion qu’un quart-temps.
Vincent Collet escomptait un succès d’au moins trois points pour reprendre le panier-average aux Sarthois ? Sa troupe a fait beaucoup mieux que ça, l’emportant sur un écart presque dix fois supérieur (92-63). À l’évaluation générale (130 à 48), la soirée a même tourné au jeu de massacre.

« Quand tu es dominé, c’est un peu le phénomène du K.-O. »

L’écrasante victoire est évidemment à mettre au crédit d’un match cohérent de la part des Alsaciens, marqué, notamment, par une belle volonté de se passer la balle. « On a joué juste, trouvé les bonnes solutions et de nombreux paniers près du cercle. Comme ils sortent sur les “picks”, on a très bien joué le surnombre qui en découle. Ce qu’on a travaillé, on l’a bien exécuté et c’était important pour leur faire lâcher prise », apprécie le coach strasbourgeois.
L’ampleur du score est toutefois indissociable de la résignation observée dans le camp manceau en seconde période. Autant les coéquipiers de Jérémy Leloup ont été sérieux et appliqués dans ce qu’ils ont entrepris, autant ceux de Mickael Gelabale ont inexplicablement baissé les bras au retour des vestiaires.
« Le Mans était en dessous de ses capacités habituelles, en particulier au rebond, convient d’ailleurs Vincent Collet. Les autres années, l’un des enjeux du match était de les contrôler dans ce secteur où ils excellent. Là, à la mi-temps, on était déjà à plus du double. » Au coup de sifflet final, la domination alsacienne s’est exprimée dans les mêmes proportions (37 prises à 18).
« Il n’y a pas eu d’agressivité, pas d’intensité, on a joué comme un match amical », déplore le coach manceau, Erman Kunter. « On est à moins neuf à la mi-temps (-11 en fait, ndlr) , mais c’est parce que Strasbourg ne mettait pas les tirs, renchérit Pape-Philippe Amagou. On leur donne déjà trop de deuxièmes chances (douze rebonds offensifs pour la SIG à la pause). Et en deuxième mi-temps, oui, on a lâché. En ce moment, on manque de confiance, on n’arrive pas à tenir les matches contre des équipes bien en place. Et l’addition est salée à la fin. »
Si la SIG, dans le sillage d’un Romeo Travis de gala, a donc fait le job, le MSB ne lui a pas donné la réplique escomptée, celle qu’elle était en droit d’attendre de la part d’un concurrent direct dans la course aux play-offs.
« Ils sont clairement descendus d’un cran ou deux en seconde période, ils ne se sont pas rebellés, note encore coach Collet. Après ce n’est pas facile. Quand tu es dominé, c’est un peu le phénomène du K.-O. Tu as une équipe qui réussit tout, c’est ce qui s’est passé pour nous en deuxième mi-temps, et une autre qui ne réussit plus rien et rate même ce qu’elle ne devrait pas rater. »

« Mardi, il faut que l’on emmène les casques et les armures. Parce qu’à mon avis, ça va déménager »

Le stratège strasbourgeois avait espéré que ce match puisse servir de rampe de lancement à ses hommes avant de se rendre à Thessalonique, qu’il fasse office de répétition générale en quelque sorte avant le 16e de finale aller de Ligue des champions. Sur ce plan-là, il en a été pour ses frais.
« On serait donc bien inspirés de mettre cette victoire derrière nous, conclut le Normand. Il s’agit de ne pas oublier les ingrédients qu’on a mis ce soir (hier) pour se retrouver en situation favorable, mais mesurer que chaque match a sa vérité. Mardi, il faut que l’on emmène les casques, les armures et qu’on soit prêts. Parce qu’à mon avis, ça va déménager. »
Dans l’antre de l’Aris, la phalange alsacienne doit s’attendre à un combat d’une tout autre nature.
dna

http://sigstrasbourg.fr/2017/02/le-debut-d-une-nouvelle-aventure

Strasbourg s'est incliné 71-52 en barrage aller de la Ligue des Champions et devra réussir une énorme remontée au retour pour aller défier l'ASVEL en huitièmes.
La perspective d'assister à un ASVEL - Strasbourg, revanche de la dernière finale de Pro A, en huitièmes de finale de la Ligue des Champions, en a sérieusement pris un coup ce mardi. La SIG a en effet été lourdement battue 71-52 sur le parquet de l'Aris Salonique en barrage aller, et aura donc besoin d'un petit miracle le 22 février prochain au Rhénus puisqu'il faudra s'imposer de plus de 19 points.
Seul Lacombe a marqué plus de 7 points !
Dès le début du match, les Alsaciens ont été pris à la gorge par les Grecs, qui ont remporté le premier quart-temps sur le score de 19-8. Strasbourg a ensuite fait jeu égal jusqu'à la mi-temps (19-20), avant de plonger à nouveau (17-11 puis 16-13). Will Cummings, auteur de 21 points et 5 passes, a notamment fait beaucoup de mal aux hommes de Vincent Collet. Côté strasbourgeois, seul Paul Lacombe a dépassé les 7 points ! Il termine avec 16 unités, mais aussi 9 ballons perdus. Dans deux semaines, il faudra clairement hisser son niveau de jeu, sous peine de dire au revoir à l'Europe.

Ligue des champions - 16e de finale aller :
la SIG lourdement battue à Salonique (71-52)
Hélas, trois fois hélas
Désespérément trop tendre, la SIG a été cuisinée à la sauce grecque, hier, sur le parquet de l’Aris. Les Strasbourgeois, qui s’élanceront avec 19 points de retard dans deux semaines au Rhenus, sont pratiquement éliminés.

Dans sa causerie matinale, Vincent Collet avait longuement expliqué que rien ne serait figé dans le marbre, dans un sens comme dans l’autre, à l’issue de la première des deux confrontations contre l’Aris. Aux anciens, il avait rafraîchi la mémoire, et aux nouveaux, le coach avait parlé du parcours en Eurocoupe, la saison dernière.
Battue par Oldenbourg en 8e de finale aller, la SIG avait cherché, avec la manière, sa qualification pour les quarts en Allemagne. À l’inverse, victorieuse en Russie, elle avait dû en passer par deux prolongations contre Novgorod au Rhenus pour se hisser dans le dernier carré continental.
Soit. Il n’empêche que sans philosopher ad vitam aeternam , et ce quand bien même la Grèce est le berceau de la matière, force est de constater que les Alsaciens se retrouvent en très mauvaise posture à l’issue d’un premier round qu’ils ont bouclé en haillons. À Thessalonique, la SIG a été pathétique.

Pathétique…

« On a été outrageusement dominés, ne peut que constater le coach, qui a vécu un véritable calvaire sur le banc, pianotant à l’envi, mais sans trouver les hommes capables de changer le cours funeste des événements. Tu as l’impression d’une équipe inexpérimentée qui, malgré les avertissements qu’on a pu donner avant le match, n’a pas conscience du débat dans lequel elle va être plongée. C’est consternant, mais ce n’est pas la première fois. »
Le constat se répète en effet semaine après semaine. À chaque fois que les Alsaciens sont bousculés, confrontés à une équipe dure, physique, ils disparaissent de la circulation. C’était déjà le cas à Monaco ou à Zagreb. « C’était plus visible là parce qu’un palier a encore été franchi en termes d’agressivité avec, en plus, une tolérance arbitrale. Mais c’est logique, c’est ce que produisent ces matches-là. Il faut être prêts, ne pas attendre de prendre des coups, mais les donner en premier. Et manifestement, c’est un problème de capacité. Aujourd’hui, c’est un niveau que certains ne connaissent pas et qui se refusera à d’autres… »
Trop dispendieux (26 balles perdues !) – « Même les espoirs dans leurs mauvais jours n’en perdent pas autant » –, les visiteurs n’ont pu compter que sur Paul Lacombe, l’un des seuls à s’opposer à la furia hellène et, à un degré moindre, sur Romeo Travis et Jérémy Leloup pour aller au charbon.
Le guerrier Matt Howard, héroïque, a serré les dents pour tenir sa place mais, en délicatesse avec ses appuis, a très vite été sanctionné et ne sera finalement resté qu’un peu plus de cinq minutes sur le parquet.
La faillite de ce mardi s’est traduite, au coup de sifflet final, par un débours de 19 points (71-52). Alors oui, rien n’est jamais figé dans le marbre, mais il faudra un authentique exploit, voire un miracle dans deux semaines au Rhenus pour espérer poursuivre l’aventure européenne. Un miracle assorti d’une remise en question pour certains.

« Il faudra des rognons »

« On va se battre pour, promet en tout cas Vincent Collet. C’est du basket-ball et il peut se passer beaucoup de choses. Au-delà de la qualification, le premier enjeu, pour nous, sera de monter d’au moins trois marches dans le domaine de l’engagement. Après, avec un concours de circonstances et une salle en feu, sait-on jamais. Il y a eu des renversements plus incroyables que ça, mais il faudra des rognons. »
À la grecque en somme.
dna

Pro A (19e journée) :
 la SIG s’incline à Limoges (83-76)
 Ils sont incorrigibles
Incapable de contrôler le tempo dans le money-time, la SIG a donné le bâton pour se faire battre, hier à Limoges. Les Strasbourgeois ont payé au prix fort leur manque de lucidité.
La seule lecture du classement suffit à démontrer que les confrontations entre Strasbourg et Limoges n’ont plus tout à fait la même saveur, cette saison. Dans le basket, plus que dans tout autre sport collectif en France, la hiérarchie évolue constamment. Mais certaines choses, en Pro A, demeurent immuables. L’ambiance à Beaublanc, par exemple. À entendre l’accueil qui a été réservé à Vincent Collet, il est tentant de considérer que les deux finales successives (2014, 2015) ayant opposé la SIG au CSP ont durablement marqué les esprits, dans la salle la plus bruyante de l’Hexagone.
Copieusement sifflé à sa sortie du tunnel, le sélectionneur national a répondu par un sourire. Mais il ne fallait pas se fier au calme apparent du technicien. Depuis la rouste reçue dans l’antre de l’Aris Salonique, mardi, le coach strasbourgeois bout. Et hier, dans la touffeur du Palais des Sports, sa colère s’est dirigée sur plusieurs hommes, alternativement.

«Un match, ça se verrouille»

Le jeu collectif de la SIG s’est délité, au cœur du dernier quart-temps, et le stratège alsacien n’a pas du tout digéré cet enchaînement d’erreurs de « minimes » qui ont sans doute coûté la victoire à son équipe. « Quand, successivement, Slaughter perd la balle, Sy commet un marcher et Murphy se fait arracher un rebond dans les mains par Buford, ça fait mal, commente Vincent Collet. Un match, ça se verrouille. Or, on n’est pas capable de garder la tête froide dans les moments où ça compte. Une bonne équipe sait élever son niveau lorsque tout se joue. Une bonne équipe sait s’exporter. On n’a gagné que deux rencontres à l’extérieur cette saison en Pro A. Ce n’est pas beaucoup… On est fragile et fébrile. »
Deux lignes statistiques traduisent à elles seules les maux strasbourgeois. « On réussit quinze passes décisives en première mi-temps, seulement six en deuxième, observe l’entraîneur de la SIG. Inversement, on affiche six balles perdues à la pause, dix-sept au final… »
Nul besoin d’être un expert en mathématiques pour comprendre que l’inversion du ratio a été fatale aux partenaires de Mam Jaiteh, abreuvé de munitions en début de rencontre et un peu oublié ensuite, à l’instar des autres intérieurs. « Lorsqu’un adversaire monte son niveau d’agressivité, on garde le ballon dans les mains, en pensant que c’est comme ça qu’on va se rassurer, regrette le pivot. C’est dommage… »
Ça l’est d’autant plus que la SIG a semblé plusieurs fois en position de force (23-32, 12e ’ ; 45-50, 24e ’), au cours d’une partie où Limoges avait presque tout à perdre. « Dans la course aux play-offs, c’est un succès capital pour nous », acquiesce l’ailier du CSP, Mathieu Wojciechowski.
Les Strasbourgeois, eux, ont parfois agi en dépit du bon sens. Assommés par une déferlante de missiles à trois points, ils auraient pu choisir de temporiser. « Mais on shoote trop vite, au lieu de continuer à chercher le meilleur tir, déplore leur coach. Malheureusement, c’est le reflet de notre manque de maturité. On peut avoir des regrets, car on a raté l’opportunité de réaliser une très belle opération. On n’avance pas et Limoges se rapproche. »
Dans l’affaire, la SIG a, malgré tout, conservé le panier-average sur un concurrent direct pour le top 8. On se console comme on peut…
dna

Après une telle entame catastrophique de saison, on peut se redresser et la SIG l'a bien fait mais demander ensuite à casser la baraque tout au long de la saison, c'est rarement possible.

Il faut juste espérer que ce ne soit qu'une saison de transition avant de repartir de plus belle...

ou de s'effondrer définitivement à l'image de Nancy...

Bellon : « on a fait une belle offre »

Martial Bellon, le président strasbourgeois, confirme avoir transmis une proposition de prolongation à Vincent Collet, mais refuse d’en dévoiler le contenu.
« Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours, je ne veux pas informer nos concurrents et me mettre en difficulté dans la négociation, justifie le patron du club. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on a fait une belle offre, comme en avril 2016. Ça ne tombe pas du ciel, on est simplement cohérent. Quand on avait discuté avec Vincent en octobre, on avait convenu de laisser passer trois ou quatre mois avant d’envisager la suite. »

«Je veux éviter le barnum de la saison dernière»

Le numéro 1 de la SIG a demandé à son entraîneur « une réponse pour fin février ». « Après, s’il décide de retourner au Mans, son ancien club, pour des raisons affectives, je ne lui en voudrai pas. Je veux simplement éviter le barnum de la saison dernière. À lui de voir ce dont il a envie. »
Martial Bellon adresse, au passage, un petit tacle déguisé à Hervé Beddeleem, le directeur exécutif de Gravelines-Dunkerque, qui a officialisé l’intérêt de son club pour Vincent Collet dans les colonnes de la Voix du Nord. « Moi, je ne me servirai pas de la presse pour peser sur les tractations… »
dna

Ce genre de grandes manœuvres n'est pas forcément à la fin en faveur du club qui en est au centre.

Leaders Cup déjà fini pour la SIG défait en 1/4 de finale à cause d'un 3ème quart temps catastrophique.

Nanterre92	77	20	13	27	17
Strasbourg	71	20	20	10	21

Nanterre rejoint le dernier carré de la Leaders Cup après son succès devant Strasbourg (77-71) vendredi soir. Les Franciliens affronteront Monaco ou Gravelines-Dunkerque, samedi, pour une place en finale.
Après Pau et l'Asvel, c'est Nanterre qui rejoint le dernier carré de la Leaders Cup. Opposés à Strasbourg, les Franciliens, éliminés en quarts lors des deux précédentes éditions, se sont imposés (77-71). Après une entame de match très serrée (20-20 à l'issue du premier quart-temps), Strasbourg s'est détaché. Les Alsaciens ont mené de sept points à la pause (40-33) mais cela n'a pas suffi.
Une fin de match à suspense
La logique du classement de Pro A a été respectée. Nanterre, quatrième, a fait la différence dans un superbe troisième quart remporté haut la main (27-10) face à des Strasbourgeois, septièmes en championnat, dépassés. Malgré un ultime sursaut de Strasbourg, revenu à trois points en fin de match (21-17 dans le dernier quarts-temps), c'est Nanterre qui disputera les demi-finales, samedi à Disneyland Paris. L'adversaire des Verts sera connu dans la soirée. Il s'agira du vainqueur de la rencontre entre Monaco et Gravelines-Dunkerque.

Leaders Cup - Quart de finale :
 la SIG s’incline face à Nanterre (77-71)
Tombés sous les flèches
Abonnée du dernier carré de la Leaders Cup depuis quatre ans, la SIG, hier, a été éliminée dès son entrée en lice dans la compétition. Les Strasbourgeois sont tombés les armes à la main, criblés par les flèches décochées par Nanterre dans le troisième quart-temps.

La ruée vers l’or a donc tourné court. Scalpés au retour des vestiaires par les indiens nanterriens, qui ont justifié au passage leur réputation de lanceurs de flèches patentés, les Strasbourgeois n’ont fait qu’un petit tour par Disneyland Paris. Et pour ce qui est d’emmagasiner des souvenirs, ils devront se contenter de la photo où ils prennent la pose, en stetson, devant le Big Thunder Mountain, l’une des attractions du parc.

Soudain, l’averse…

Les semaines passent et les occasions de conquérir un nouveau trophée s’amenuisent. La Coupe de France ? Terminée depuis belle lurette. La Ligue des champions ? Bien mal emmanchée puisque Jérémy Leloup et sa bande seront contraints de s’imposer de vingt points, mercredi, face à l’Aris. La Leaders Cup ? Finie aussi. Reste les play-offs. Mais comme le rappelait Vincent Collet avant-hier, la place de la SIG dans le top-8 est encore loin d’être assurée.
Hier, le quadruple vice-champion de France a quelques circonstances atténuantes à faire valoir, à commencer par l’absence – prévue – de Matt Howard, à laquelle s’est ajouté le forfait – de dernière minute – du pistolero AJ Slaughter, victime d’une gastro. Et le manque de rotations s’est inévitablement fait sentir dans le final quand ceux qui avaient tout donné, à commencer par un Paul Lacombe exceptionnel (22 points, 5 rebonds, 4 interceptions, 25 d’évaluation), ont manqué de lucidité.
Durant trente-trois minutes, les Strasbourgeois ont été plutôt cohérents, ont affiché un visage globalement séduisant, du caractère aussi. Vincent Collet était d’ailleurs satisfait de « la construction générale du match ».
« En première mi-temps en particulier, mais même après, quand il a fallu revenir. On a trouvé pas mal de solutions intéressantes, on a la chance d’avoir des joueurs qui ont pris le relais. » Hormis Erving Walker, transparent, dont le cas personnel a donné lieu à un certain imbroglio (lire par ailleurs).
Mais la belle partition a été réduite à néant par l’averse de paniers à trois points – six consécutifs, sept dans la période – qui est tombée sur les têtes strasbourgeoises dans le troisième quart-temps. Et la responsabilité des Alsaciens est engagée sur les premiers shoots de cette série létale.
« Jusqu’à la 23e ’, c’est très bien, on contrôle le tempo, on les empêche de jouer leur jeu, relève Vincent Collet. Mais il y a un relâchement qui fait qu’à deux ou trois reprises, on les laisse ouverts en sortie d’écran, ils mettent dedans et derrière, ça s’enchaîne, ils en mettent deux ou trois autres plus durs. On avait bien réagi défensivement, mais la confiance aidant, ils se sont élevés dans le rythme. »
« Quand on se retrouve malmené comme on l’a été en première mi-temps, et qu’on trouve les ressources pour l’emporter, on ne peut être que satisfait, souligne, de son côté, Pascal Donnadieu, le coach francilien. En première mi-temps, on a joué petit bras, on n’a pas fait les efforts qu’il fallait sur le jeu sans ballon, on a manqué d’agressivité. On est revenu avec de meilleures intentions ensuite, on a réussi à davantage se passer la balle, à trouver des décalages. Après, il faut un minimum d’adresse, de talent et de poignet pour mettre les tirs, mais ça, ça fait partie de notre ADN. »

Le “Wild West show” se poursuit sans la SIG

La SIG, qui s’était systématiquement invitée dans le dernier carré de la Leaders Cup depuis 2013, a échoué à le faire hier. Vincent Collet restera encore quelques heures du côté de Marne-la-Vallée pour s’entretenir, notamment, avec Jacques Commères, son assistant en équipe de France et le tout nouveau DTN adjoint. Mais pour le reste de la caravane, l’heure est déjà au voyage retour.
Chez Mickey, le “Wild West show” se poursuit sans la SIG.
dna

Logique vu le déroulé de la saison. La SIG n'est pas dans le dernier carré cette saison.
Il faudra maintenant prouver pendant la saison qui reste que l'on peut y avoir accès.

http://sports.orange.fr/basket/article/basket-eurocoupe-h-la-fronde-des-clubs-de-pro-a-contre-la-federation-francaise-de-basket-CNT000000DjgW9.html

pas trop tôt cette initiative.

Sans surprise même si çà fut laborieux.

FRANCE: Leaders Cup

			Lyon-Villeurbanne	91	28	20	22	21
			Monaco	95	19	27	20	29

A mon avis, pas le seul titre cette saison pour les monégasques.

Mi-temps:la SIG a fait la moitié de son retard contre Aris Salonique 39-28, le plus dur reste à faire.