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 Ivica” Osim

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Marco 69/73
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MessageSujet: Ivica” Osim   Ivica” Osim I_icon_minitimeLun 2 Mai 2022 - 9:06

« Avec Monsieur Osim, c’était parole d’évangile »
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Avec la disparition d’Ivan “Ivica” Osim, le dimanche 1er  mai à quelques jours de son 81e anniversaire, le Racing perd un de ses plus grands artistes qui a illuminé la Meinau dans les années 1970. En quatre saisons, ce meneur de jeu et d’hommes a marqué l’histoire du club alsacien.
Il trône pour l’éternité au cœur du jeu, là où tout se crée et décide, encadré par Francis Piasecki et Aleksandr Mostovoï, en soutien de la triplette Albert Gemmrich, “Ossi” Rohr et Oscar Heisserer.
Désigné par les supporters du Racing comme l’incarnation du numéro 10 dans leur onze de rêve du XXe siècle – élu en 1999 –, Ivan Osim tient une place à part.
« Demandez aux joueurs qui l’ont côtoyé au Racing, à Sedan ou à Valenciennes dans les années 1970, tout le monde est unanime, c’était un joueur d’exception », assure Albert Gemmrich.

L’enfant de Preuschdorf a côtoyé le natif de Sarajevo lors de son second passage au Racing (1976-1978, après une première expérience en 1970-1972). Il garde le souvenir d’un joueur « élancé, élégant à la technique fine à qui il était impossible de prendre le ballon ».
« Il nous disait : “Donne ballon Ivan”. Et il s’occupait de tout »
Arrivé en fin de carrière, l’international yougoslave est revenu en Alsace pour accompagner la fougueuse jeunesse du Racing vers les sommets, les Gemmrich, Ehrlacher, Specht ou Wagner à peine sortis de l’œuf.

« On avait tous vingt ans et pour nous, les gars de la campagne, c’était comme jouer aujourd’hui au côté de Messi, dit Albert Gemmrich. On avait besoin d’un guide et avec Monsieur Osim, c’était parole d’évangile. » L’actuel président de la Ligue Grand Est se souvient d’un joueur « hors norme qui compensait sa lenteur par une vision de jeu exceptionnelle ».
À l’entraînement, les séances se prolongeaient invariablement par une partie de tennis-ballon où les gamins ne gagnaient jamais à la fin. En match, c’était lui, le patron. « Sur le terrain, il nous disait : “Donne ballon Ivan”. Et il s’occupait de tout », rigole Gemmrich.

Mieux valait quand même ne pas décevoir « Monsieur Osim », compétiteur acharné qui tenait la défaite en horreur. « On jouait le huitième de finale aller de Coupe de France à Nantes (en avril 1977, défaite 2-0, ndlr), se souvient l’ex-attaquant. Plutôt que de lui donner le ballon, j’ai préféré y aller seul. Je l’ai perdu, on se prend un contre et on encaisse le deuxième but. Il m’a mis minable sur le terrain comme personne. Et il m’en voulait encore dans le vestiaire… »
Intellectuel du foot
En dehors du terrain, “Ivica” (prononcez Ivicha) Osim était considéré comme un intellectuel du football – il avait entamé dans ses jeunes années en Bosnie des études de philosophie – et un homme « adorable qui aimait profondément l’Alsace et la vie ». Albert Gemmrich se souvient de « déjeuners à rallonge dans le petit resto à côté de la Meinau où il refaisait le monde avec toute l’équipe ».
Champion de France de D2 en 1977, encore symboliquement présent la saison suivante sous les ordres de Gilbert Gress, il raccroche définitivement les crampons à l’âge de 37 ans et assiste de loin au sacre de ses ex-protégés en 1979.
Il a alors déjà entamé une carrière sur le banc, d’abord dans son club de toujours, le Zeljeznicar de Sarajevo, puis comme sélectionneur de l’équipe olympique et nationale yougoslave, avec en point d’orgue un quart de finale au Mondial-1990 contre l’Argentine de Diego Maradona.

Passé également par le Partizan Belgrade, puis le Panathinaïkos et le Sturm Graz quand le bruit des canons a déchiré son pays et l’a figé dans l’effroi, il termine son parcours sportif au Japon, où une crise cardiaque le foudroie en 2007. Après une longue convalescence, l’heure de la retraite a sonné.
“Monsieur Osim” s’est éteint ce dimanche 1er  mai à Graz, en Autriche.

À la Meinau, les soirs de match, on devrait parfois apercevoir dans le ciel une étoile scintillante, l’une des plus lumineuses que le club ait connue.
Osim au Racing

“Ivica” Osim a disputé 102 matches officiels avec le Racing en deux périodes – 1970-72 puis 1976-78 – entre D1 et D2. Il a inscrit 22 buts et délivré 25 passes décisives.
dna
 

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