Olivier Blondel s’engage au Racing !

Pays  :	France
Âge  :	35 ans
Date de naissance  :	9 juillet 1979
Lieu de naissance  :	Mont Saint-Aignan
Taille  :	1m87
Poids  :	78 kg
Poste  :	Gardien
Numero  :	16

Le Racing Club de Strasbourg Alsace vient de faire signer Olivier Blondel, gardien de 35 ans, pour une saison. Le « vétéran » formé au Havre a joué 17 rencontres la saison passée avec Istres (relégué en CFA). Passé également par Toulouse (L1) et Troyes (L2 à l’époque), Olivier Blondel apportera certainement toute son expérience du haut niveau au groupe de Jacky Duguépéroux pour atteindre l’objectif annoncé de la saison 2015/2016 : la montée en Ligue 2 et le retour dans le monde professionnel !

Bonne pioche. Il fallait un gardien.

portrait d’Olivier Blondel Des valeurs à partager

Arrivé en toute discrétion pour être la doublure d’Alexandre Oukidja dans les buts strasbourgeois, Olivier Blondel, 35 ans, espère apporter son expérience et son irréprochable état d’esprit au club alsacien.

« Je suis très, très, très content d’être là ». Olivier Blondel, 35 ans, ne boude pas son plaisir. Arrivé en Alsace le week-end dernier, le très expérimenté portier s’y sent déjà comme un poisson dans l’eau.
« J’ai vécu une année très compliquée avec Istres (*) , rappelle le natif de Mont-Saint-Aignan, en Normandie. Et je voulais vraiment retrouver un club structuré ».

« Respect, travail et amour du maillot »

Son arrivée, du coup, s’est faite très rapidement. « J’avais déjà eu des contacts l’an passé avec Strasbourg. J’étais prêt à venir même si le club était en CFA, car Strasbourg, ça ne se refuse pas, raconte-t-il. Alors quand le coach m’a contacté à nouveau, je n’ai pas hésité une seconde ».
Et ce n’est pas son statut de remplaçant qui lui fait peur. « Je suis là pour donner le maximum, apporter tout ce que je peux, mais en faisant équipe avec Alexandre (Oukidja). Je suis un joueur de club, je défends avant tout les couleurs de mon maillot », lance-t-il à ce sujet.
Et le joueur d’ajouter : « J’ai déjà été numéro 1, numéro 2 et numéro 3 dans les clubs où je suis passé. Cela fait 15 ans que je suis pro et il n’y a jamais eu de soucis. Et je sais qu’ici, je peux m’épanouir, même en ayant le statut de numéro 2 ».
Bref, on l’aura compris, pour Olivier Blondel, seul compte le collectif et les objectifs affichés par le club. Pas son petit cas personnel.
« Je n’ai pas cette mentalité, lâche le joueur passé par le Havre, Troyes ou Toulouse. Mes valeurs, ce sont le respect, le travail et l’amour du maillot ».
Et même s’il vient tout juste de débarquer, il avoue volontiers se retrouver dans « les valeurs alsaciennes ». Des valeurs proches de « l’éducation que j’ai reçue », comme le souligne le Normand.

«Vencel, un modèle»

Ce n’est pas Alexander Vencel, l’entraîneur des gardiens (avec Albert Stoeckel), qui va dire l’inverse. Car Alex Vencel connaît bien Olivier Blondel, puisqu’il était titulaire dans les cages du Havre quand le jeune normand y a débuté sa carrière, à la fin des années 90.
« J’ai été la doublure d’Alex Vencel, confirme Olivier Blondel. Pour moi, c’est un modèle, un grand professionnel et travailler ici avec lui est un plaisir.» Olivier Blondel partage d’ailleurs beaucoup de choses avec son “mentor”, dont il a lu « tous les livres ». Et notamment cette passion pour le poste de gardien. « Je suis passionné par mon métier, souligne Blondel dans un grand sourire. Quand je regarde un match de foot, je me focalise sur les gardiens. Je les observe tous, car on peut apprendre de chacun ».
Et le trentenaire espère bien apprendre encore des choses sur son métier en cette saison 2015/2016, tout en apportant son expérience de la Ligue 1 au groupe alsacien. En toute modestie…
« Je suis quelqu’un de discret et je n’ai jamais changé d’état d’esprit : j’aime travailler et je suis un gagneur. Je ferai tout pour mettre Alexandre (Oukidja) dans les meilleures conditions ».
Tout en se tenant prêt, le cas échéant, à assurer l’intérim dans les bois. En vrai pro…
*) l’équipe istréenne, rapidement hors course pour le maintien en National, a été reléguée en CFA et a connu une année très mouvementée en coulisses
Dna

Blondel, l’étoffe d’une doublure

Le nouveau gardien remplaçant du Racing Strasbourg, Olivier Blondel, qui fêtera ses 36 ans le 9 juillet, entend apporter son expérience à son nouveau club et son aide au titulaire Alexandre Oukidja, tout en se tenant prêt au cas où…

Il s’en souvient comme si c’était hier, ou presque. « Le premier vrai stade que j’ai visité, c’était la Meinau. J’avais une dizaine d’années. Avec mes parents, nous avions visité les Vosges, puis Strasbourg. Quand on passe ici et qu’on aime le foot, on ne peut pas ne pas aller au stade. Je me rappelle être entré par le passage qui mène au kop. À l’époque, le gardien du Racing était Sylvain Sansone. »
En arrivant la semaine passée à la Meinau, Olivier Blondel n’a donc pas été dépaysé. L’expérimenté portier, qui fêtera son 36e anniversaire jeudi, y a en plus retrouvé avec un plaisir partagé un visage familier, celui d’Alexander Vencel, l’entraîneur des gardiens dont il fut l’une des doublures au Havre de 2000 à 2005 (1). « La confrérie des gardiens n’est pas un vain mot. Je n’ai jamais eu de problèmes avec ceux avec qui j’ai travaillé. Je suis un passionné du poste. Avec Alex, nous avons la même philosophie, les mêmes valeurs. Il a toujours été un exemple. Durant toutes ces années, j’ai eu trois modèles : Christophe Revault (qu’il a côtoyé au HAC) , Stéphane Cassard (qu’il a brièvement croisé en Normandie) et Alex dont la compétence n’est plus à démontrer. Ses livres et les formations qu’il distille pour la FIFA le prouvent. Pour moi, tous trois représentent tout ce dont on doit s’inspirer, comme homme, gardien et entraîneur de gardiens. »
Il y a quelques jours, lorsque Jacky Duguépéroux l’a appelé, le natif de Mont Saint-Aignan n’a pas tergiversé. « Le coach m’avait déjà contacté à l’été 2014 alors que le RCSA était relégué en CFA. Le contrat de Guillaume (Gauclin) n’était valable qu’en National et est redevenu d’actualité après le repêchage. De mon côté, j’avais une autre opportunité. Mais Strasbourg, ça ne se refuse pas. Quand on vous propose un tel projet de club, important pour toute une région, vous n’avez qu’une envie : participer. »

« Je ne m’épanouis que dans le travail et la rigueur »

Même son statut annoncé de n° 2 ne l’a pas fait reculer. « Parce que quel que soit mon rôle, mon cas passe après. Je joue d’abord pour défendre des couleurs, des valeurs. Je m’inscris dans celles de l’Alsace, dans la rigueur qui y est prônée. Je ne m’épanouis que dans le travail et la rigueur. Le Racing est l’un des trois ou quatre clubs français dont l’identité est la plus forte. Quand tu viens ici, tu ne viens pas en National, mais en Ligue 1, de par les infrastructures, l’engouement des supporters aussi. J’étais déjà prêt à signer en CFA. Alors, quand l’ambition est de monter en L2, vous ne réfléchissez pas une seconde, même pour être doublure. »
Il faut dire que le nouveau dernier rempart bas-rhinois avait une folle envie de refermer le très pénible chapitre istréen. Sa saison avec le FC Istres Ouest Provence, 17e et avant-dernier de National, relégué en CFA, privé de statut pro et exclu il y a dix jours des championnats nationaux par la DNCG (2) , a viré au cauchemar. Même s’il a disputé 18 matches - le dernier contre Colmar le 20 mars (0-2) -, le Haut-Normand a souffert comme jamais. « Je ne souhaite à personne une saison comme celle que j’ai vécue là-bas, notamment dans l’aspect humain. Et je ne parle pas là des joueurs… La page est plus que tournée. Je suis très heureux d’être là, prêt à croquer à fond dedans. »
Et à apporter son concours au titulaire Alexandre Oukidja qu’il découvre et ne jalouse pas. « Que je sois n° 1, n° 2 ou n°3 comme ça a pu être le cas dans le passé, j’ai toujours été un bon coéquipier. Je suis à fond derrière Ouki. Il n’y aura aucun souci. Tout ce qui m’importe, c’est que nous bossions bien ensemble, qu’il fasse de bons matches et que je sois moi-même prêt à intervenir. Si les circonstances l’exigent, je donnerai le maximum. Mais mon objectif prioritaire, c’est que le club monte en L2. »
Avec une doublure de cette étoffe, le Racing est sinon à l’abri, du moins couvert.
(1) En 15 ans de professionnalisme, O. Blondel n’a connu que quatre clubs : celui où il a été formé, Le Havre (2000-2008), Toulouse (2008-2010 et 2013-2014), Troyes (2010-2012) et Istres (2014-2015). Il a disputé 18 matches de L1, 3 d’Europa Ligue (tous avec le Téfécé) et 66 de L2 (12 avec le HAC et 54 avec Troyes).
(2) Direction nationale du contrôle de gestion de la Fédération française. Le club provençal a fait appel et sera auditionné vendredi prochain par la commission fédérale d’appel.
Alsace

Olivier Blondel vers le FCSRO !
L’aventure strasbourgeoise se termine pour Olivier Blondel. En effet, le gardien de 37 ans, dont le contrat n’a pas été prolongé, s’est engagé du côté du FCSR Obernai. L’ancien portier du Havre, de Toulouse ou encore de Troyes était arrivé au Racing lors de la saison 2015/2016, saison durant laquelle il occupait le poste de second gardien, après Alexandre Oukidja. Hors, ce n’est pas dans les buts obernois qu’Olivier Blondel officiera, mais bien dans l’encadrement technique des « rouges et noirs ». C’est accompagné de Thierry Ness et Max Kreiger qu’il s’occupera des U18. Nul doute que l’ancien strasbourgeois saura apporter toute son expérience et transmettre toutes ses connaissances.
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