Mathieu Le Scornet

dna a écrit:
Mathieu Le Scornet s'engage pour trois ans
Le Racing a annoncé officiellement ce jeudi la signature pour trois ans de Mathieu Le Scornet, l'entraîneur adjoint de Julien Stéphan.
Son arrivée à Strasbourg pour rejoindre son complice Julien Stéphan, avec qui il a fait ses classes au Stade rennais, était acquis depuis la semaine passée (notre édition du 17 juin), mais le Racing a officialisé la nouvelle ce mercredi sur les réseaux sociaux
Le technicien de 38 ans signe donc le même bail que l'entraîneur principal du Racing, recruté le 28 mai, et retrouvera sur les bords du Krimmeri Jean-Marc Kuentz, qu'il a également côtoyé au Stade rennais avant que ce dernier revienne en Alsace il y a un an et intègre le staff de Thierry Laurey alors qu'un retour au centre de formation strasbourgeois était initialement privilégié.
Le club strasbourgeois reprend l'entraînement ce jeudi par une série de tests physiques avant un retour sur les pelouses lundi 28 juillet.

dna a écrit:
Mathieu Le Scornet, l’alter ego

Nommé entraîneur-adjoint du Racing fin juin après avoir soldé 27 ans d’histoire avec le Stade Rennais, Mathieu Le Scornet retrouve à Strasbourg le rôle qui était le sien depuis décembre 2018 auprès de Julien Stéphan, avec qui il a noué des affinités qui dépassent le football.
Chacun a dans sa vie l’une ou l’autre date clé, un repère indélébile dans le temps. Pour Mathieu Le Scornet, c’est le 3 décembre 2018 qu’a eu lieu le « grand chamboulement ».

Ce jour-là – au lendemain d’une défaite du Stade Rennais au Roazhon Park contre… le Racing (1-4) –, Julien Stéphan, alors à la tête de la réserve, est nommé entraîneur par intérim, en remplacement de Sabri Lamouchi.

Deux victoires plus loin, le jeune technicien signe jusqu’en juin 2020. Pour débuter cette nouvelle aventure, il emmène avec lui Mathieu Le Scornet, alors responsable de la préformation, pour en faire son entraîneur-adjoint.
« On n’avait jamais vraiment travaillé ensemble au quotidien jusque-là »
« Ce fameux 3 décembre a été un vrai changement. Il fallait remplir très vite ce rôle et apporter à Julien ce qu’il voulait de moi. On n’a jamais fui nos responsabilités. Quand on vous confie une mission, il faut être capable de répondre présent. Mais là c’était autre chose dans la mesure où il y a une attente qui est plus forte et le besoin d’être performant immédiatement. Surtout qu’on n’avait jamais travaillé ensemble au quotidien jusque-là », précise Mathieu Le Scornet, le natif de Morlaix (le 2 mai 1983) qui a grandi à Liffré, un village au nord-est de Rennes.

Mais si les deux hommes n’avaient jamais collaboré aussi étroitement, le choix de Julien Stéphan ne s’est pas fait au hasard, lui qui a pu s’appuyer sur le vécu de son père Guy (*). Mathieu Le Scornet, il a appris à le connaître quand lui est arrivé en 2012 sur les bords de la Vilaine pour s’occuper des U19 et que son futur adjoint était en charge de l’école de foot.
« Une relation humaine très forte »
« On partageait le même bureau, on était côte à côte déjà (sourire) et puis on discutait informellement de football en général. Je voyais ses matches, quand il avait un peu le temps, lui venait voir les séances et les matches des petits, raconte celui qui est arrivé comme jeune joueur à l’académie du Stade Rennais en 1994.

Toutes les années qu’on a passées à discuter, à voir qu’on a des points communs sur la philosophie du jeu, ça nous a rapprochés. Il y a une relation humaine très forte qui s’est créée entre nous. »

Alors en décembre 2018, Mathieu Le Scornet a mis de côté son rôle d’éducateur – qui lui a permis en tant que responsable de la préformation de dénicher quelques pépites locales, dont un certain Eduardo Camavinga – pour se jeter dans le grand bain de la Ligue 1. Et pour le duo, la réussite a été assez fulgurante.

« Les performances, les meilleures du club, sont arrivées très vite et ont été couronnées d’un titre dès la première saison (le Stade Rennais a remporté la Coupe de France en 2019, battant le Paris SG en finale, NDLR). Il y a beaucoup de personnes qui travaillent depuis longtemps dans le foot et nous, avec la méthodologie de Julien, on arrive tout de suite à la performance », s’excuse-t-il presque.

Cette première saison est aussi marquée par une belle épopée européenne, avec une victoire en 8e de finale de la Ligue Europa contre le Bétis Séville de Quique Sétien – « un entraîneur devenu emblématique voire dogmatique par sa philosophie de jeu », souligne Mathieu Le Scornet –, et une élimination en quart de finale, la victoire à l’aller dans un Roazhon Park bondé (3-1) étant effacée au retour à Arsenal (3-0).

« Il y a eu un engouement incroyable qui est né de ça. Les gens qui regardaient ça de l’extérieur sont venus voir en live. C’était top », en savoure encore Mathieu Le Scornet.

La saison suivante ne sera pas aussi belle sur la scène européenne (élimination en phase de poule en Ligue Europa) mais permet au Stade Rennais de finir à la 3e place de la Ligue 1, permettant aux deux techniciens de découvrir « un autre palier » durant l’automne 2020 : la Ligue des Champions.

« Clairement, c’est très dur, mais dans cette difficulté, il faut continuer à travailler. On a réussi à être performant par séquences mais sans prendre plus qu’un point (1-1 contre Krasnodar, NDLR). On était dans le groupe de Chelsea, on a vu ce que c’est, un vainqueur de la Ligue des Champion, ça pose le cadre », retient Mathieu Le Scornet d’une « expérience enrichissante ». « Mais à côté de la Ligue des Champions, il y a moyen de s’éclater, d’avoir des supers résultats et de faire ce métier-là avec passion et engagement », est-il convaincu.
« Un engouement populaire incroyable, des valeurs qui correspondent avec celles dont on est imprégné »
Écarté du staff rennais après la démission de Julien Stéphan en mars – « J’ai été une victime collatérale », relativise-t-il maintenant qu’il a pris du recul –, Mathieu Le Scornet a refermé un chapitre long de 27 ans avec le club où il est devenu homme. Une fois la procédure close, il a pu tourner la page et rejoindre Julien Stéphan de l’autre côté de la France.

« C’est une chance pour franchir une nouvelle étape et se construire en tant qu’entraîneur, sourit le technicien de 38 ans, marié et père de deux enfants. Je découvre un club sain et humble, ce qui n’empêche pas d’avoir de l’ambition. Et il y a un engouement populaire incroyable, des valeurs qui correspondent avec celles dont on est imprégné depuis le départ. »

Serein depuis son arrivée à Strasbourg, Mathieu Le Scornet s’est mis au boulot, fidèle à son rôle. « Je suis au service du coach… avec le staff, on est des exécutifs », conclut celui qui au fil de discussions sur le foot, dans un bureau ou sur une pelouse, est devenu l’alter ego de Julien Stéphan.

(*) Guy Stéphan, l’actuel adjoint de Didier Deschamps en équipe de France après l’avoir été à l’OM (2009-2012), a également tenu ce rôle à Lyon (1992-1995) auprès de Raymond Domenech puis Jean Tigana, ou encore avec les Bleus de Roger Lemerre (1998-2002)

Sujet: Re: Mathieu Le Scornet Lun 16 Jan 2023 - 2:56

dna a écrit :Racing : qui après Le Scornet ?
Même s’il a rempli sa mission d’intérim avec succès, entre un valeureux nul contre Lens (2-2) et le succès tonitruant à Lyon (1-2), Mathieu Le Scornet n’a pas vocation à s’inscrire dans la durée sur le banc du Racing. Un nouveau technicien devrait être nommé cette semaine.
Samedi soir, Mathieu Le Scornet a réussi à se frayer un passage entre le vestiaire du Racing et l’auditorium du Parc-OL alors que les gaz lacrymogènes piquaient les yeux dans l’enceinte lyonnaise.

Ivres de colère après la nouvelle défaite de la bande à Laurent Blanc, les supporters les plus véhéments étaient repoussés par les CRS dans leur tentative d’intrusion sur la pelouse et les couloirs du stade.

Loin de ces scènes de guérilla, l’ex-adjoint de Julien Stéphan est venu exprimer son « soulagement » et sa « fierté » d’avoir contribué à mettre un terme à quarante-quatre ans d’insuccès en terre rhodanienne et relancé une machine à l’arrêt.

« Quand une fenêtre s’ouvre, il faut s’y infiltrer »
S’il reconnaît avoir vécu « une semaine complexe à titre personnel » après avoir été placé sur le devant de la scène lundi dernier, jour de la mise à pied du titulaire du poste, “MLS” peut aussi nourrir le sentiment du devoir accompli. La petite histoire retiendra que le Racing (16e ) a bouclé la phase aller hors de la zone de relégation.

Il n’y avait pourtant pas grand monde pour croire aux chances alsaciennes en une semaine à deux matches compliqués, entre la réception de Lens mercredi et ce déplacement périlleux entre Rhône et Saône.

Mais les Bleus, qui restaient sur deux défaites contrariantes – à Paris (2-1) et contre Troyes (2-3) – et une piteuse élimination en Coupe de France aux dépens d’Angers (0-0, 4-5 tab), ont su relever la tête. Quatre points pris en deux journées, ça n’était tout simplement encore jamais arrivé cette saison…
Quels leviers Le Scornet a-t-il actionnés pour opérer cette métamorphose dans l’envie, l’engagement et la réussite perceptibles à l’œil nu sur le terrain ? « Les joueurs ont répondu à nos attentes en prenant leurs responsabiltiés et en étant acteurs du jeu, répond le Breton âgé de 39 ans. Il ne faut pas considérer les matches comme des faits impossibles. Les gars ont lutté, avancé et pris ce qu’il y avait à prendre. Ils ont bien compris que ce serait dur d’avoir la possession du ballon contre Lens et Lyon. Par contre, ils savaient qu’il y aurait des opportunités à saisir. On a marqué quatre buts en deux matches, c’est intéressant. Quand une fenêtre s’ouvre, il faut s’y infiltrer. »

Le discours prodigué aux joueurs s’applique-t-il aussi au technicien arrivé à la Meinau à l’été 2021 dans les pas de Stéphan ? « La question n’est pas d’actualité, on m’a assigné une mission sur deux matches, c’est tout », s’est-il borné à répondre, se contentant de « savourer ce moment de joie ».

Du côté des dirigeants, on n’a pas non plus évoqué publiquement l’avenir de “MLS”. Au sortir d’une semaine agitée, où il lui a fallu se séparer de son entraîneur et valider le transfert du leader offensif Adrien Thomasson à Lens contre 4,7 millions d’euros après lui avoir proposé en vain une prolongation de deux ans, Marc Keller s’est ainsi accordé un week-end de répit.

Le Scornet et l’écueil du diplôme
Si personne ne s’est encore exprimé, c’est déjà parce que la procédure à l’encontre de Julien Stéphan n’est pas allée à son terme. Le Rennais doit être reçu en ce début de semaine pour son entretien préalable à un probable licenciement.

Mais le maintien en poste de son ex-adjoint se heurte à un écueil d’ordre administratif. Le Scornet n’est pas titulaire du BEPF, l’indispensable diplôme d’entraîneur professionnel de football nécessaire pour diriger une équipe de ce niveau.

Au club, un seul salarié le possède : François Keller, le frère du président. Et comme la tolérance du “prête-nom” qui avait cours à l’époque n’est plus autorisée, on voit mal l’actuel directeur du centre de formation prendre place sur le banc chaque soir de match.

Les clubs qui tiennent quand même à déroger à la règle, à l’image du Stade de Reims qui a promu le Belge Will Still en octobre, savent à quoi s’attendre. Après un mois de tolérance, c’est une amende de 25 000 euros qui tombe à chaque journée de championnat…

Si la mission de l’intérimaire a été couronnée de succès, le Racing se dirige donc plutôt vers la nomination d’un nouveau technicien.

Son portrait-robot a déjà été établi. Selon quelques indiscrétions, il s’agirait d’un Français qui connaît la Ligue 1, histoire d’être opérationnel avec le staff en place, dont Mathieu Le Scornet, sans temps d’adaptation.

Décision attendue en début de semaine
Cette exigence limite forcément la liste des prétendants. Celle-ci pourrait même se résumer à trois noms, déjà évoqués dans nos colonnes la semaine passée : Sabri Lamouchi, Jocelyn Gourvennec et Olivier Dall’Oglio.
Le premier nommé a l’avantage d’avoir déjà travaillé avec Jean-Marc Kuentz, un des adjoints en poste. Le second était déjà sur les tablettes strasbourgeoises avant l’arrivée de Stéphan. Quant au dernier, il connaît la maison bleue pour y avoir joué avec… le président au début des années 1990, à l’instar de Rémi Garde dont le nom n’est pas tout à fait à écarter.

Comme l’équipe bénéficie de deux jours et demi de repos – reprise de l’entraînement mardi après-midi –, les dirigeants pourront ficeler ce dossier prioritaire pour ne surtout pas briser la dynamique naissante.

Le prochain match, le premier du cycle retour, n’est programmé que le dimanche 29 janvier (15h) contre Toulouse. Un baptême du feu lors duquel il s’agira de ne pas se brûler les doigts pour le nouveau venu…

Sujet: Re: Mathieu Le Scornet Lun 16 Jan 2023 - 7:38

Alsa'sports a écrit :Une dérogation pour Mathieu Le Scornet ?
C’est la question que beaucoup de supporters se posent, Mathieu Le Scornet peut-il rester à la tête de l’équipe strasbourgeoise ? Dans un article paru hier sur notre site, nous évoquions le fait que le Racing Club de Strasbourg bénéficiait d’un délai d’un mois durant lequel aucune amende ne serait à payer du fait que le nouvel entraîneur par intérim du club ne possède pas les diplômes requis. Officiellement, selon ce délai, Mathieu Le Scornet peut rester entraîneur principal durant encore quatre rencontres.

Une autre dérogation possible

La Fédération française de football (FFF) prévoit également une autre dérogation dans ce genre de situation. Le point du règlement qui pourrait changer cette situation et le point 3b du statut des entraîneurs et des éducateurs de la FFF. Si Mathieu Le Scornet souhaitait rester sur le banc strasbourgeois, il devrait postuler, et être accepté, à la prochaine session du BEPF qui aura dans les mois à venir. En cas de refus, ou de non-obtention du diplôme, la dérogation de la FFF prendrait fin et le Racing devrait s’acquitter des amendes prévues à cet effet.

Sujet: Re: Mathieu Le Scornet Sam 21 Jan 2023 - 10:35

dna a écrit :Mathieu Le Scornet confirmé sur le banc du Racing
Initialement désigné comme intérimaire pour deux matches au relais de Julien Stéphan, l'ex-adjoint Mathieu Le Scornet a été maintenu dans ses fonctions. Un revirement de tendance que le président Marc Keller a acté ce samedi.
Son nom ne devait initialement pas s'inscrire dans la durée. Deux matches pour créer un électrochoc, voilà la mission que Marc Keller lui avait assigné le lundi 9 janvier, jour de la mise à pied à titre conservatoire du titulaire du poste Julien Stéphan.

Comme dans sept autres clubs de Ligue 1, le Breton avait fait les frais des mauvais résultats de son équipe. Pourtant, le Racing avait décidé de lui maintenir sa confiance après les 15 premières journées, alors que les Bleus n'avaient gagné qu'un match et pointaient au 19e rang (11 points), soit dans la zone rouge vif de relégation.

Les six semaines de trêve internationale liée à la tenue de la Coupe du monde devait permettre de repartir du bon pied. Il n'en a rien été.

A la reprise, fin décembre, Matz Sels et les siens n'ont pas réussi à infléchir la tendance : une défaite frustrante à Paris (2-1), une catastrophe industrielle à la Meinau contre un concurrent direct au maintien, Troyes (2-3), et encore une élimination triste à pleurer contre Angers en 32e de finale de Coupe de France (0-0, 4-5 tab).

C'en était trop pour l'homme du renouveau qui avait réussi à hisser le club à la 6e place en mai dernier pour sa première saison sur le banc alsacien.

Au moment de désigner son adjoint pour un intérim d'une semaine, le Racing s'est mis en quête d'un nouveau technicien.

Oliver Dall'Oglio (ex-Montpellier), Jocelyn Gourvennec (ex-Lille) et surtout Sabri Lamouchi (ex-Rennes et Nottingham Forest), vu pour la dernière fois sur un banc au Qatar, avaient été approchés.

Marc Keller a opté pour la continuité

Mais le sursaut espéré est venu du terrain. D'abord contre Lens, dauphin du Paris SG qui marche actuellement sur l'eau, Dimitri Liénard et les siens ont paru transfigurés mercredi 11 janvier (2-2). Puis quatre jours plus tard à Lyon, la tendance s’est confirmée avec un succès arraché au courage (1-2) qui a permis de sortir la tête de l'eau (16e et premier non relégable).

La cote de "MLS" est montée en flèche. Le président Marc Keller, lui, a consulté et écouté - les joueurs, l'intéressé, les actionnaires - avant d’opter finalement pour la continuité.

Ce samedi, Mathieu Le Scornet a donc été confirmé dans ses fonctions. Le Racing accepte la perspective de devoir payer une amende de 25000 euros par journée de championnat à partir du 12 février et du mois de dérogation, le Breton de 39 ans n’étant pas titulaire du BEPF. Mais il sera sur le pré lundi comme titulaire du poste pour préparer la venue de Toulouse, dimanche 29 janvier (15h), et poursuivre le redressement entamé la semaine dernière.

Sujet: Re: Mathieu Le Scornet Dim 22 Jan 2023 - 5:56

Alsa'sports a écrit :Le Racing devrait bien payer une amende de 25 000€ par rencontre
Contrairement à ce qui a été annoncé ces derniers jours, le Racing Club de Strasbourg devra bel et bien s’acquitter d’une amende 25 000€ par rencontre à compter de la mi-février pour le maintien de Mathie Le Scornet en tant qu’entraîneur numéro de l’équipe alsacienne. Le règlement semblait pourtant assez limpide (voir ci-dessous).

Les clubs participant aux Championnats de L1, L2 et National 1 peuvent, dans le cadre d’une promotion interne, contracter avec un entraîneur titulaire du DES ou BEES2, sous réserve :

que ledit entraîneur ait exercé en qualité d’entraîneur au sein du club durant les 12 mois précédant la désignation, et :
qu’il soit inscrit et participe de manière effective à une session de formation (totale ou partielle selon le cas) en vue de l’obtention du diplôme du BEPF.
En cas de non-obtention du BEPF à l’issue de la formation, l’entraîneur ne pourra plus bénéficier de cette dérogation.
Cependant, d’après nos informations, le Racing Club de Strasbourg ne pourrait finalement ne pas bénéficier, aux dires de son président Marc Keller, de cette dérogation pour une raison que nous ignorons. Il ne fait aucun doute que le président strasbourgeois soit bien mieux informé que nous.

Pour le maintien de Mathieu Le Scornet au poste d’entraîneur, le Racing devra donc débourser, si cette information est avérée, 375 000 euros, soit 15 rencontres de Ligue 1 à 25 000 euros chacune (le club alsacien bénéficie tout de même d’un mois de dérogation). Une somme non négligeable pour le Racing Club de Strasbourg.

Sujet: Re: Mathieu Le Scornet Ven 27 Jan 2023 - 8:43

dna a écrit :Mathieu Le Scornet, l'entraîneur formé à l’école rennaise
Passé de l’ombre à la lumière le 9 janvier, quand Julien Stéphan a été mis à pied, Mathieu Le Scornet (39 ans) prend doucement la mesure de sa fonction d’entraîneur du Racing. Pour mieux cerner cet éducateur dans l’âme, il faut remonter le temps et mettre le cap à l’ouest, direction le Stade rennais.
Il était arrivé à Strasbourg dans les pas de Julien Stéphan à l’été 2021, quelques semaines après la nomination du nouvel entraîneur du Racing.

Le temps de rompre son contrat à durée indéterminée avec le centre de formation rennais, et Mathieu Le Scornet – on prononce son nom avec le [ète] de comète et non le [é] de cornet – avait pu rejoindre le prometteur technicien avec qui il avait découvert la Ligue 1 en décembre 2018.

« Dommage qu’il y ait eu de l’eau dans le gaz »
On les disait alors amis dans la vie et indissociables dans le travail, devant lequel ils ne rechignent pas. À Stéphan la lumière des médias pour la théorie et les explications tactiques pointues, à Le Scornet l’ombre de la Meinau pour la mise en pratique des principes de jeu.

Lors de l’une de ses premières prises de parole, l’adjoint se présentait comme un « exécutant au service du coach ». Un rôle de second dévoué qu’il n’a jamais semblé vouloir outrepasser, même quand il a été propulsé en première ligne le 9 octobre dernier à Angers, jour où Stéphan avait été “covidé”.

Les mérites de ce qui fut longtemps le seul succès des Bleus (2-3) revenaient selon lui au « guide », “MLS” et les autres membres du staff se contentant de « passer [son] message ».

Une relecture des événements a posteriori propose une réalité un peu différente. De sa chambre d’hôtel, Stéphan n’aurait que peu apprécié la singularité dont a fait preuve son adjoint en s’écartant du plan initial.

D’où la brouille entre les deux hommes qui a fini par les rendre irréconciliables au fil des mois, jusqu’à la séparation brutale début janvier…
De Bretagne, on a observé ces événements avec un regard attristé, un peu comme si on assistait à une dispute entre deux enfants de la même famille.

« C’est toujours embêtant de voir un entraîneur être écarté et remplacé par celui à qui il avait mis le pied à l’étrier », constate ainsi Patrick Rampillon (67 ans), le directeur du centre de formation Rouge et Noir entre 1987 et 2018.

Un sentiment partagé par Bernard Lebreton (76 ans), éducateur historique du Stade rennais qui a vu grandir les deux techniciens au contact des équipes de jeunes. « J’ai été très affecté par le renvoi de Julien, dit-il. C’est vraiment dommage qu’il y ait eu de l’eau dans le gaz entre lui et Mathieu, deux personnes très complémentaires… »

Lebreton fait partie de ceux qui ont vu arriver « le petit Le Scornet » au club en provenance de Liffré, commune située à une vingtaine de kilomètres du Roazhon Park.

D’abord comme joueur dans les équipes de jeunes, « la sentinelle devant la défense qui allait au plus simple, à savoir récupération et passe courte au copain d’à côté ». Puis, dès 2008, soit à l’âge de 23 ans, comme responsable de l’école de foot.
Patrick Rampillon avait alors perçu en lui « un garçon qui avait un énorme appétit pour apprendre, toujours à l’écoute, motivé par le jeu et très discret, à tel point qu’il avait fallu le valoriser pour qu’il gravisse les échelons ».

Son parcours d’éducateur est balisé par de nombreux coups d’éclats. « Dans les équipes qu’il entraînait, les gamins gagnaient tout, se remémore avec nostalgie Bernard Lebreton. Demandez à Gerzino Nyamsi (le défenseur du Racing, ndlr) , il a été champion de Bretagne U13 avec lui ! »

Un découvreur de talents « proche de ses joueurs »
Le Scornet a aussi débusqué quelques trésors. À commencer par Eduardo Camavinga (20 ans), l’international du Real Madrid qu’il est allé chercher dans la commune voisine de Fougères alors qu’il n’était encore qu’un enfant.
Le milieu Lesley Ugochukwu (né en 2004), débusqué dans un club de quartier de Rennes, les frères Doué, Guéla (2002) et Désiré (2005), sont aussi passés entre ses mains.

« Mathieu a toujours été proche de ses joueurs, complète Patrick Rampillon. Sa méthode consiste à faire grandir le gamin en tant qu’individu. Une fois que le joueur se sent bien dans sa tête et son corps, il est toujours temps d’exploiter pleinement son potentiel. »

Appliquée aux adultes, la recette fonctionne visiblement tout aussi bien. À travers un discours positif et mobilisateur, “MLS” est parvenu à tirer la quintessence du groupe alsacien sur les deux matches qu’il a dirigés comme coach par intérim, contre Lens (2-2) et à Lyon (1-2).
Les principes de possession et de ressortie propre du ballon chers à Julien Stéphan ont été remisés au placard. « Je l’ai eu au téléphone récemment et il m’a dit : “Nanard”, c’était quoi les consignes à l’époque quand les gamins jouaient sur le “stabilisé” ? Eh ben, c’était deux-trois passes et puis tu allonges, et surtout tu ne tripotes pas le ballon devant ton but ! Voilà, c’est comme ça que Strasbourg a gagné à Lyon », se marre Bernard Lebreton.

La méthode convient en tout cas à Dimitri Liénard et aux cadres du vestiaire qui sont allés plaider la cause de Le Scornet auprès de Marc Keller pour qu’il le maintienne dans ses fonctions. Une décision que le président a finalement prise samedi dernier, plutôt que de faire appel à un coach confirmé.
Bernard Lebreton en a été étonné, lui qui imagine plus Le Scornet « comme directeur de centre de formation ».

L’exemple de Franck Haise ou Régis Le Bris
Patrick Rampillon, lui, est plus pragmatique. « Au centre de formation rennais, j’ai vu passer Julien Stéphan, Franck Haise (actuel coach de Lens) ou Régis Le Bris (l’entraîneur de Lorient) et je ne les voyais pas non plus prendre en charge une équipe pro, dit-il. Or ils ont réussi. »

« Si Marc Keller, qui est un dirigeant respecté et respectable, a choisi Mathieu alors qu’il n’a pas de vécu de joueur de haut niveau, ni le diplôme adéquat (*), c’est qu’il y croit aussi, conclut le jeune retraité. Et honnêtement, je ne vois pas pourquoi ça ne fonctionnerait pas ! »

Désormais placé en pleine lumière, Mathieu Le Scornet sait pertinemment que « le plus dur ne fait que commencer ». S’il venait à mener le Racing à sa première victoire de la saison à la Meinau, ce dimanche (15h) contre Toulouse, sa nouvelle vie, loin de sa femme et de ses deux enfants restés en Bretagne, en serait assurément facilitée. Et l’école rennaise pourrait être fière de l’un de ses élèves les plus studieux.

(*) Comme Le Scornet n’est pas titulaire du BEPF, le Racing devra s’acquitter d’une amende de 25 000 euros par journée de championnat à partir du 12 février, soit potentiellement 375 000 euros en tout.

Sujet: Re: Mathieu Le Scornet Mar 31 Jan 2023 - 13:31

Pour l'instant il est complètement perdu et fait peur. Le jeu est encore plus abyssal que sous Stéphan qui n'a jamais été un vrai entraîneur.

equipe a écrit :Mathieu Le Scornet et Strasbourg sont dans la tourmente
Après avoir sombré à Rennes (0-3) mercredi, Strasbourg et son entraîneur, Mathieu Le Scornet, doivent enfin gagner à domicile cette saison.
Le destin du Racing se jouera en grande partie dans les prochaines semaines et à la Meinau. Car le dix-huitième de L1 reçoit cinq concurrents pour le maintien : Montpellier (14e, dimanche), Angers (dernier, le 18 février), Brest (15e, le 5 mars), Auxerre (19e, le 19) et l'AC Ajaccio (17e, le 16 avril). Cela n'a rien de rassurant pour ses fans car Strasbourg n'a pas gagné de match à domicile cette saison (six nuls et cinq défaites). Dont celle du 2 janvier contre Troyes (2-3), la dernière en L1 de Julien Stéphan, qui a été écarté une semaine après.

Le sort de son successeur et ex-adjoint Mathieu Le Scornet (39 ans) pourrait être scellé en cas de contre-performance face au MHSC. À la suite du nul encourageant contre Lens (2-2, le 11 janvier) et au succès à Lyon (2-1, le 14), le président alsacien Marc Keller avait décidé, devant l'insistance de sept cadres, de confirmer l'intérimaire. Mais l'embellie n'a pas duré.

Après un revers logique à la maison devant Toulouse (1-2, dimanche dernier), le technicien a opté mercredi à Rennes pour un 5-4-1 restrictif, en décalage avec son discours de vendredi où il a exhorté ses hommes « à prendre du plaisir » et « à jouer avant de penser au résultat ». Et ils ont carrément sombré, s'inclinant (0-3) en Bretagne. Le défenseur Alexander Djiku a reconnu : « On est passés à côté, même au niveau de la combativité. »

« Les joueurs se sont réunis (avant la séance de vendredi) pour mettre des mots sur les maux et ça doit porter ses fruits »
« Il y a de la vie dans ce groupe ! » a pourtant clamé Le Scornet en mode autopersuasion : « Les joueurs se sont réunis (sans lui, avant la séance de vendredi) pour mettre des mots sur les maux et ça doit porter ses fruits. Il n'y a pas de résignation, mais un manque de repères et l'intégration des recrues est primordiale. » Les latéraux Frédéric Guilbert (à droite) et Eduard Sobol (à gauche, qui pourrait laisser sa place à Dimitri Liénard, seul élément de retour), ainsi que le milieu Morgan Sanson, sont encore à la peine physiquement. Le jeune milieu offensif japonais Yuito Suzuki (21 ans), lui, apparaît un peu tendre.

Or le temps presse. En particulier pour Le Scornet, dont la période de carence avant de devoir payer l'amende (25 000 € par match pour le Racing, pour défaut de BEPF) prend fin le 10 février, donc avant la prochaine journée (à Lille, le 12). De toute façon, son dernier joker est sans doute pour dimanche. Car si un nouveau faux pas survient, les pistes externes (Jocelyn Gourvennec, Olivier Dall'Oglio...) pourraient vite être (ré) activées.

Alsa'sports a écrit :
Mathieu Le Scornet devrait quitter le Racing
Alors que Frédéric Antonetti est arrivé à Strasbourg ce lundi après-midi, Mathieu Le Scornet devrait lui quitter le Racing Club de Strasbourg. « MLS » a joué les pompiers de service après l’éviction de Julien Stéphan. Entraîneur adjoint du Breton, Mathieu Le Scornet ne devrait pas poursuivre l’aventure à Strasbourg. Un coup dur pour celui qui a glané 7 points en six rencontres. Le président strasbourgeois, Marc Keller, estime que Le Scornet n’a pas l’expérience nécessaire pour conserver sa place sur le banc du Racing. Frédéric Antonetti va diriger sa première séance d’entraînement dès ce mardi sur les terrains annexes de la Meinau. Pour l’heure, la durée du contrat entre le RC Strasbourg et Frédéric Antonetti n’est pas encore décidée.

Alsasports a écrit :Mathieu Le Scornet de retour dans le staff du Racing
Rappelez-vous. Au matin du 9 janvier 2023, Julien Stéphan était notifié de sa mise à pied de son poste d’entraîneur principal du Racing. Dans un même temps, son fidèle adjoint qu’il avait rencontré sur les bancs de Rennes, à savoir Mathieu Le Scornet, se voyait confier les rênes de l’équipe strasbourgeoise.

Une mission d’intérim plutôt réussie puisqu’il aura pris sept points en l’espace de six matches… jusqu’à que l’homme providentiel, Frédéric Antonetti, nommé coach le 13 février dernier, trouve la formule gagnante pour maintenir Strasbourg.
Depuis cette date, silence radio concernant Le Scornet qui devait initialement prendre quelques semaines de repos dans sa Bretagne avant de faire son retour en Alsace.

Retour dans le staff

Il aura fallu attendre la vente du club au consortium d’investisseurs américains BlueCo, puis la nomination de Patrick Vieira comme successeur de coach Antonetti, pour que la situation se décante

Selon nos informations, le surnommé « MLS » va réintégrer le staff du Racing strasbourgeois pour la nouvelle saison. Il reste à définir les contours exacts de son rôle et de sa fonction.

Nombre de messages : 3040 Date d'inscription : 07/10/2017

Incompréhensible.

Alsa'sports a écrit :
Le Scornet va passer son brevet d’entraîneur professionnel de football
Mathieu Le Scornet fera partie de la promotion 2024-2025 du BEPF, le Brevet d’entraîneur professionnel de football. L’adjoint de Patrick Vieira, qui est également en charge du « Groupe Élite », a été admis aux côtés de neuf autres entraîneurs. Sauf surprise, le surnommé « MLS » sera diplômé en mai 2025. Ce diplôme national permet d’entraîner une équipe professionnelle de football. Si rien n’empêche un club professionnel de désigner une personne non diplômée à sa tête, le club doit cependant payer une amende de 25 000 euros à chaque match.

Sur le banc du Racing entre janvier et février 2023
Pour rappel, Julien Stéphan avait été notifié de sa mise à pied de son poste d’entraîneur principal du Racing le 9 janvier 2023. Dans un même temps, son ex-fidèle adjoint qu’il avait rencontré sur les bancs de Rennes, à savoir Mathieu Le Scornet, se voyait confier les rênes de l’équipe strasbourgeoise. Profitant du mois de dérogation, le club alsacien n’avait pas eu à s’acquitter d’une amende à chaque match. Le Breton avait plutôt bien réussi cette mission d’intérim puisqu’il avait pris sept points en l’espace de six matches… jusqu’à que l’homme providentiel, Frédéric Antonetti, nommé coach le 13 février dernier, trouve la formule gagnante pour maintenir Strasbourg. Au moment de l’intronisation de ce dernier, le président Marc Keller avait confié que le RCSA souhaitait accompagner Le Scornet pour l’aider à passer ses diplômes d’entraîneur. Il était alors rentré dans sa Bretagne natale avant de revenir, l’été dernier, pour intégrer le staff strasbourgeois.

Nombre de messages : 3040 Date d'inscription : 07/10/2017

C'est vrai qu'il n'y a pas assez de monde dans l'encadrement.

» [Arrivée] Mathieu Wagner
» Ouotro Mathieu Patrick

Mathieu Le Scornet

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