Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien |
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Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires Mar 2 Fév 2016 - 21:19 | |
| Le grand témoin (2/5) - Joël Tanter (RC Strasbourg, 1977) Une bague, une Coupe et l’additionSi Sarre-Union est le sixième club alsacien à disputer un 8e de finale de la Coupe de France depuis la création de l’épreuve en 1917, le Racing a remporté l’épreuve à trois reprises en 1951, 1966 et 2001. Mais pas Joël Tanter !
Que ce serait-il passé si Joël Tanter n’avait pas rappelé un jour de 1971 ce bon docteur Samel, alors président du FCSK06 ? Lui, le Breton de naissance, aussitôt diplômé de l’école hôtelière de Strasbourg, avait rapidement trouvé un emploi au Casino de Deauville. « Et puis, je l’ai rappelé. Il avait fait venir Raymond Kaelbel, et recruté de très bons joueurs. Je suis rentré en Alsace, comme ça. » La grandeur de Schwartz, l’hommage de SamoyS’il avait dit non, il ne serait pas monté de trois divisions en trois ans, comme il n’aurait pas gagné la Coupe d’Alsace 1974 à… Schirrhein (contre Bischwiller, 6-1). Juste après avoir embêté Sochaux en 32e de Coupe de France (4-3 à Mulhouse). Il ne serait pas ensuite devenu footballeur professionnel au RC Strasbourg et n’aurait pas été Champion de France en 1979. Et il n’aurait peut-être pas épousé Fabienne, le 11 mars 1977. Joël Tanter se souvient forcément de ce jour. Précieux, particulier. Si particulier que le Racing de l’inoubliable Elek Schwartz, entraîneur devenu artiste-peintre, avait également un rendez-vous. «On recevait Lille en 16es de finale aller de la Coupe de France, le soir à la Meinau. Et je m’étais engagé de longue date pour le mariage, j’avais fait publier les bans. Donc, ce jour-là à 15h, Robert Grossmann nous a mariés place Broglie. Il avait heureusement fait un discours assez court », précise, amusé, l’attaquant du Racing, qui sera vite surnommé “Bip-Bip” pour sa facilité à dérouter n’importe quel défenseur. Jusqu’à le faire tomber par terre, quand la Meinau s’étouffait de rire. «Ivica Osim, Heinz Schilcher et Albert Gemmrich étaient présents à la cérémonie. Comme on devait être à la Meinau à 17h pour la collation d’avant-match, on est passé en vitesse chez Schilcher qui habitait près du CREPS. On a bu deux ou trois coupes de champagne, pas plus je le jure, ma femme a mis le baeckeoffe à cuire. Et je me sentais vraiment très, très bien. » Ce soir-là, le Racing avait écrasé les Lillois (4-0), Joël Tanter avait distillé trois passes décisives, faisant l’admiration de Charly Samoy. L’entraîneur nordiste avait dit de ce petit ailier barbu encore méconnu « qu’il avait désarçonné tout seul » son équipe. « Comme j’aimais beaucoup Elek Schwartz, auquel je rappelais Gento, je l’avais prévenu de mon mariage quand j’étais arrivé au stade. Il ne m’avait pas grondé, juste félicité. Le plus incroyable, le public m’a ovationné à la fin du match sans savoir que je venais de me marier. Quant au baeckeoffe, il était excellent. » Après un match nul à Lille, le Racing, qui allait remonter en D1, se faisait ensuite éliminer par le très grand Nantes. « On avait perdu 2-0 là-bas, on menait 3-0 à la Meinau. J’avais mis le troisième but, mais les Nantais ont marqué, nous éliminant.» Son histoire avec la Coupe de France ne s’arrêtera pas là. Elle sera même glaciale quand le Racing, tout juste sacré champion de France, avait lutté contre les petits Auxerrois (alors en D2) en demi-finale. « On avait fait 0-0 à l’aller, nos dirigeants préparaient déjà notre voyage à Paris pour la finale. Et on a fait 2-2 à la Meinau. Dans le vestiaire, il n’y avait pas un mot. Rien. Juste un silence pesant. Gilbert Gress en a longtemps voulu à Raymond Domenech d’avoir été suspendu. » Pour la petite histoire, c’est un certain Truffaut (André) qui mettait cruellement fin au film d’une saison inoubliable. « À cause de ça, on avait fêté notre titre national une seule journée. » Un peu plus tard, alors à Rouen lors de la saison 82/83, il avait comme d’habitude fait preuve de caractère. Jetant son maillot au visage de son coach, Robert Vico, un soir de victoire à Lyon (0-4). « Lors de mon premier match à Robert-Diochon, j’avais été ovationné par le public. Il avait mal pris ma popularité, il avait décidé que je ne jouerai plus que les matches à l’extérieur. Après cet incident, j’avais rejoué à domicile. » « Être reconnu me gêne parfois »Il avait alors croisé la route de Jean-Jacques Marx, son ami strasbourgeois, lors d’un match de Coupe de France face à Toulouse. « Il a souffert, puisqu’il devait me surveiller. Et on s’était qualifié », sourit Joël Tanter. Le dernier souvenir de la Coupe de France est le plus douloureux, puisqu’il est le dernier match de sa carrière. « Je jouais pour Aix, on affrontait Hyères et mon genou gauche a lâché une troisième fois, celle de trop. » Malgré ça, le Breton de Sarzeau, « naturalisé alsacien » par son mariage un jour de Coupe, a intégré la commission régionale présidée par André Hahn. Et promène sa bonhomie partout en Alsace. « Être reconnu me gêne parfois. À Wingen-sur-Moder, une personne avait même pleuré. » Vendredi, Joël Tanter refera l’addition de ses ans. Et tombera sur 65. Il aura le goût de fêter ça avec une coupe. Alors, santé ! dna ET Hop une autre légende |
| candyraton Vainqueur de la Ligue des Champions
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Informations Club préféré: Arsenal, Racing Club les Misérables Profession: retraité | Sujet: Re: Joueurs légendaires Mer 3 Fév 2016 - 3:06 | |
| Un excellent ailier je m'en rappelle quand j'allais encore à la Meinau, il aurait mérité de l'EDF aussi bien que Gress et Hausser qui avaient été appelés à l'époque. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires Mer 3 Fév 2016 - 7:43 | |
| Pour EDF je ne sais pas trop, mais par contre les arrières qui avaient à le couvrir ne savaient plus ou donner de la tête, à part faire faute ,dans ses bons jours il était inatêrrable |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires Mer 3 Fév 2016 - 21:15 | |
| Les grands témoins (3/5) - José Guerra (SC Schiltigheim, 2003) Si froid, si show Sarre-Union est le sixième club alsacien à disputer un 8e de finale de la Coupe de France depuis la création de l’épreuve en 1917. Les Schilikois y avaient goûté en 2003, avec José Guerra comme chef de tribu.
C’était un jour de février , le samedi 15 de l’année 2003, comme on n’en fait plus ou presque. « Tous les gens qui me parlent encore de ce match se souviennent d’un jour glacial, mais aussi que mes joueurs les avaient réchauffés », commence par souffler tout sourire José Guerra. Sur la pelouse du stade de l’Aar, poussés par 5 000 supporters, ce sont ses petits Verts qui avaient alors soufflé le show. Faisant voleter des Toulousains pourtant invaincus depuis onze rencontres, faisant s’asseoir trois fois Jérémie Moreau sur son séant. Garip Ayvaz (2e ), Fabien Weber (63e ) et Stephan Lemarchand (73e ) étaient passés par là, matérialisant seulement la formidable démonstration des Schilikois. « Le fait que notre adversaire nous avait pris de haut avait participé de la préparation de cette rencontre. On se nourrit de ça. Mais, en fait, je crois bien que mon équipe était formatée pour aller bien plus loin. » « Ce jour-là, la Meinau était un peu trop grande pour nous »Dans les yeux de José Guerra, on lit presque le regret d’être allé occuper la prairie de la Meinau en quart de finale, face à Rennes (1-2), devant plus de 24 000 témoins. « On mène un à zéro et on a l’occasion de mettre un deuxième but. Sur notre terrain, je reste persuadé que nous l’aurions mis, comme je reste persuadé que nous nous serions qualifiés. Mais je ne me sentais pas le droit de refuser un tel théâtre à mes joueurs. C’est le plus beau d’Alsace et ils l’avaient mérité. Mais ce jour-là, la Meinau était un peu trop grande pour nous. » Tout doucement, cet enfant de la Coupe, puisque passé par la maison Vauban de ce grand Monsieur Stahl qui en avait fait sa maîtresse, reparle de cette épopée qui avait déjà vu son club éliminer Troyes, puis Beauvais. « Elle lie les hommes comme aucune autre compétition. J’avais affaire à des gens de cœur et de caractère. Et des compétiteurs. On passait de la Coupe de France au CFA 2 sans souci. Et on était logiquement monté en CFA, comme on aurait dû monter ensuite en National si nous n’avions pas été freinés. » Il raconte qu’il n’a pas de secret, sauf celui « de rester le même quelles que soient les circonstances, de conserver la même humilité face aux gros comme face aux petits », puisque l’épreuve se bâtit seulement à coup d’exploits. « Contre Toulouse, mon plus grand bonheur est de l’avoir presque intimement partagé avec le public schilikois, avec nos familles aussi », dit pudiquement José Guerra. « Plus le temps passe, plus je me dis que ce que nous avons vécu restera unique, plus je me dis que je ne le revivrai plus. Et que je n’en avais pas assez profité. Contre Rennes, j’étais obnubilé par la préparation du match. Je n’avais pas assez respiré l’air de la Meinau, pas assez regardé ces tribunes pleines. D’ailleurs, sur le coup, je ne m’étais pas rendu compte qu’elles l’étaient. » Le but qu’il n’a jamais vuAlors, on le ramène aussitôt à ce 15 février 2003 de légende pour l’entendre évoquer encore et encore cette rencontre face au Toulouse d’un Érick Mombaerts plutôt arrogant. « Ma fierté, c’était d’avoir gagné par le jeu, uniquement par le jeu. De toute façon, mon équipe était incapable de le fermer, de verrouiller les choses. » La fête avait été grandiose, Garip Ayvaz avait ouvert rapidement le score d’une frappe éclairante, Stephan Lemarchand, qui avouera plus tard « avoir trouvé le club de sa vie », conclura la marque après 73 minutes de jeu et de feu. Quant à Fabien Weber, auteur d’un deuxième but grâce à une frappe devenue légendaire (à visionner absolument), il avait foncé sur José Guerra pour l’enlacer sans… jamais trouver les bras de son coach. « Une épopée est faite de petites et de grandes histoires. Et d’anecdotes croustillantes, raconte José Guerra, désormais rigolard. Sur le deuxième but, j’ai entendu une telle clameur que je n’avais aucun doute sur ce qu’il venait de se passer. En fait, je n’ai rien vu. Quand Fabien a marqué, j’étais simplement aux toilettes. » « Ils ne savaient pas… »Désormais, José Guerra a surtout un besoin pressant d’en parler. « Quand un petit réalise ce que nous avons réalisé, c’est la preuve d’un collectif énorme. Face à des joueurs professionnels, plus forts dans tous les secteurs, c’est lui qui peut faire la différence. Individuellement, tu peux avoir des joueurs de qualité, mais ils doivent être au service d’un projet, s’y fondre tout en faisant profiter aux autres de leurs qualités propres. On a réalisé ce parcours avec sérieux, mais avec insouciance. On a laissé une trace et, dans la vie, c’est ce qui compte. » Et il a fait sienne une seule devise. « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » C’est vrai qu’il avait finalement fait très chaud ce 15 février 2003… dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires Ven 5 Fév 2016 - 21:57 | |
| Les grands témoins (4/5) - Dominique Lihrmann (SR Colmar, 2006) Colmar glace le “Rocher” Il y a dix ans, presque jour pour jour, les SR Colmar, petit club de CFA 2, éjectaient l’AS Monaco de la Coupe de France (1-0, a.p.). La clé de l’exploit ? Une « différence de motivation énorme », selon l’entraîneur de l’époque, Dominique Lihrmann.
Dix ans après l’exploit contre Monaco, les acteurs de la saison 2005-2006 se sont retrouvés dimanche dernier au Stadium de Colmar.
Il s’en souvient comme si c’était hier. La pelouse gelée, la « clameur » tombée des tribunes après le penalty arrêté par son gardien Christophe Millet (83e ), le but libérateur de François Bader (113e ) en prolongation... Une décennie plus tard, Dominique Lihrmann est capable de réécrire avec précision le film de l’invraisemblable match qui a envoyé les SR Colmar en 8es de finale de la Coupe de France. « À 18h10, les joueurs de Monaco étaient encore en survêtement »En ce 1er février 2006, la victime se nomme Monaco, finaliste de la Ligue des Champions moins de deux ans avant. Quatre niveaux séparent les Verts, pensionnaires de CFA 2, et le club de la Principauté (L1). « Dans le foot, on dit communément qu’il y a deux buts d’écart par division, souligne Dominique Lihrmann. Les Monégasques auraient donc dû nous battre 8-0. C’est notre degré d’investissement qui nous a permis de renverser le rapport de force. » Ce jour-là, l’entraîneur des SRC avait noté une « différence de motivation énorme » entre son équipe et celle du Rocher. « Les joueurs de Monaco sont passés d’une température de +18 à -4°C, se rappelle le technicien. Normalement, de vrais pros doivent s’adapter à n’importe quelles conditions, mais là, ça se voyait qu’ils étaient dérangés mentalement par le froid et l’état du terrain. À 18h10, ils étaient encore en survêtement sur la pelouse. À aucun moment, tu ne peux te préparer avec une telle légèreté. Les miens étaient en tenue depuis belle lurette, prêts à se lancer dans l’arène... » Effrayée par l’aspect de la pelouse, l’ASM n’avait clairement pas envie de disputer ce match. Ses dirigeants avaient d’ailleurs tenté de le faire reporter, plus tôt dans la journée. Les Colmariens, eux, étaient déjà « plongés dans leur bulle » depuis plusieurs jours, « concentrés à l’extrême ». « Au début, tu as 2% de chances de défier la logique, considère “Doumé” Lihrmann. Et puis, avec la qualité des entraînements, ton pourcentage monte à 5. Tu joues chez toi, il passe à 10. Avec les conditions météorologiques, on arrive à 20%. À l’époque, mes garçons auraient même accepté de jouer dans un marécage... » Un dernier élément a définitivement rééquilibré la balance. «Christophe Millet avait eu l’idée géniale de nous faire chausser des crampons de fer. Ça abîme la voûte plantaire mais on s’en foutait complètement. Sur les terrains gelés, ça adhère à merveille. Au coup d’envoi, on partait pratiquement à armes égales. On n’a pas abordé ce match en se disant que c’était la fête du foot et qu’on était heureux d’être arrivé là. On voulait vraiment bousculer Monaco. Cet aspect psychologique est fondamental. » La suite ne se raconte pas, elle se vit. Par « tranches de cinq minutes », dans un épais brouillard, les SRC résistent à l’ogre monégasque, avant de le faire trébucher au terme d’une prolongation épique. « Des instants de pur bonheur »Loin d’être tétanisés par le froid, les quelque 5 000 supporters se sont pris au jeu comme jamais, peut-être, dans l’histoire de ce club. « Le public nous a transmis une énergie fabuleuse, confirme Dominique Lihrmann. C’était magique, nous étions dans un état second... Dans ces moments-là, tu marches sur l’eau et tu n’as plus peur. Plus le match avance, plus la probabilité de voir le petit réaliser l’exploit augmente. Le pro, lui, s’énerve et commence à douter. » En tribune, « c’est la frénésie ». Le coup de sifflet final déclenche des scènes de liesse indescriptibles. « Des instants de pur bonheur comme celui-là, je n’en ai pas vécu beaucoup, confie l’ex-coach. Les garçons exultent et courent sur le terrain comme des gazelles. Ils sont tout fiers, ils ont l’impression de gagner une finale de Coupe du monde... Cette magie explique à elle seule tout l’amour des footballeurs pour cette compétition. Sur un match, on a rendu l’impossible possible. C’est le rêve de tout entraîneur et de tout joueur de connaître ça une fois dans sa carrière. C’est un énorme privilège et c’est vraiment propre à la Coupe de France. » Et de préciser : « Quand les SRC sont montés de CFA 2 en CFA (en 2008) , la joie était cinquante fois moins forte. On ressentait juste le soulagement d’avoir atteint notre objectif. » En ce 1er février 2006, en revanche, la fête sera inoubliable. Dans le vestiaire colmarien, le brouhaha est phénoménal. « Les joueurs ne réclamaient pas une double prime à leur président ou ce genre de conneries... Ils chantaient simplement (en réadaptant un titre du groupe Gold) : “Laissez-nous gagner un match de Coupe de France !” » Aux yeux de “Doumé”, c’était la belle époque. Celle où les SRC n’étaient plus « ce club prétentieux, bourgeois et hautain du début des années 2000 ». « Notre performance face à Monaco a tissé des liens entre Colmar et l’Alsace profonde. Ensuite, l’équipe est montée en régime chaque année. Je pensais, peut-être de façon un peu utopique, pouvoir transposer la beauté de cet esprit amateur en National. Mais je me suis cassé les dents. Aujourd’hui, Colmar est en train de s’autobroyer... » Les beaux souvenirs, eux, ne s’effaceront jamais. Dna Ça n'a rien à voir avec un joueur légendaire, mais les DNA on mit une série de cinq articles sue cette fameuse coupe de France gagné par des clubs Alsaciens, comme j'ai commencé à les mettre dans ce topic je vais finir la série qui se termine surement demain. . |
| Allmen67 MrEnigme Champion du Monde
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Informations Club préféré: Strasbourg Profession: Prof d'HG | Sujet: Re: Joueurs légendaires Sam 6 Fév 2016 - 4:45 | |
| Excellent article et franchement le récit de cet exploit vaut la peine qu'il se trouve sur le site ou que ce soit. _________________ Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici. La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre. Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent. Alors, vous les verrez ! Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
Courage Jimmy !
Schilles tel que vous ne l'avez jamais vu https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gtslFXBB3YM
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| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires Sam 6 Fév 2016 - 21:53 | |
| Les grands témoins (5/5) - Hervé Milazzo (Mulhouse, 1995) « L’événement te porte » Hervé Milazzo a vécu les plus belle heures du FC Mulhouse en Coupe de France. Il est ému d’en reparler.
Hervé Milazzo : « En foot, il y a des trucs inexplicables. »
Une première, cela ne s’oublie pas. Sa vie en Coupe de France, Hervé Milazzo l’a démarrée à l’envers, dans la cage. Rentré, lui, le jeune stagiaire, au milieu du FC Mulhouse face à Saint-Lô, en un 16e disputé à Viré, le 4 février 1995, il ressort héros de la patrie, gants et ballon en main, après la séance des tirs au but (1-1, 4-2). «Tu reçois des SMS, enfin non, ça n’existait pas, des coups de fil...»Le titulaire, Gilles Bourges, est expulsé en pleine prolongation et c’est lui qui file au but. « Bernard (Genghini, alors l’entraîneur) m’avait juste dit : “En général, les joueurs techniques ouvrent le pied.” J’avais repéré les gars en question, j’ai sauté du bon côté. » Il intercepte trois tirs, dont l’un est à retirer, et à nouveau stoppé. Il qualifie son équipe. « J’avais 19 ans, je n’ai pas calculé, ni trop réfléchi. J’étais la star, Bernard (Genghini, toujours) m’a dit un truc que je n’ai jamais oublié : “Le jour où tu auras autant de monde autour de toi après un match dans le champ, tu auras réussi.” Sur le coup, ça m’avait choqué, avec le recul, il avait raison. D’ailleurs, le match d’après, j’étais remplaçant celui d’après, je n’étais même pas dans l’équipe. » Les années ont passé, le souvenir est intact, il le classe en tête de son top “Coupe de France”. Devant le Guingamp - Mulhouse de 1998 (le 20 mars), un quart de finale pourtant. « Aussi bizarre que ça puisse paraître, je n’ai pris aucun plaisir dans ce match-là. À l’échauffement, dès le premier ballon, je me fais une pointe derrière la cuisse et j’ai joué en serrant les dents. Je n’ai pas pu appuyer, une vraie souffrance. » Le FCM est sorti (1-0), sur un but planté à la dernière minute, alors qu’Hervé Milazzo est sorti depuis une quinzaine de minutes. « Une grosse frustration », se souvient le garçon. Mulhouse termine là sa plus belle épopée. Les Alsaciens sortent alors du jeu Auxerre (2-1) puis Cannes (2-0), deux barons de la D1. Au fil des exploits, le FCM perd pied en championnat, dans une D2 que le club quitte en fin d’exercice. « Tu es en pleine euphorie, à un moment donné, avant le “quart”, tu réalises qu’il reste huit équipes et que tu en fais partie. On parle de toi dans L’Équipe et plus seulement dans la presse locale. Tu reçois des SMS, enfin non, ça n’existait pas, des coups de fil (sourire) … » Le jeune homme qu’il est encore, ne s’en rend pas compte, mais ces moments sont uniques. « Quand tu gagnes un 8e de finale à vingt ans (23 en fait) , tu crées l’exploit, mais tu ne penses pas que ça peut devenir simplement historique. » Le FCM n’a jamais voyagé aussi loin en Coupe de France que ce quart de finale de 1998. « Quand tu es dedans, tu ne sais pas trop ce qui t’arrive, mais là, quinze ans après… »« À cet âge, tu es sûr que tu en as encore pour quinze ans, pas forcément que tu ne revivras peut-être jamais ça ! » Lui y regoûtera avec Grenoble, en 2001 (2-4 face à Troyes). « Je me suis toujours rendu compte de la chance que j’avais, celle de se lever le matin et gagner de l’argent avec sa passion. Quand on n’a pas une qualité hors normes, la base reste le travail. Tes sacrifices, tes efforts, tu les fais pour vivre des moments comme ça. » S’il n’est pas sur le terrain à Cannes, en 8e de finale, parce que blessé – « Il y avait dix à quinze absents, les gars ont réussi un véritable exploit » –, il garde au fond du cœur le 32e du 7 février (1998, toujours) face à Auxerre (2-1 ap) au Stade de l’Ill. « C’était plein, c’était la grande époque de Guy Roux. Du pur plaisir. » Dans sa zone, il avait Sabri Lamouchi, alors en lice pour le Mondial domestique, pour vis-à-vis. « Il y a des matches, comme ça, où tu marches sur l’eau. Sur un but, j’étais tellement content que je saute dans les bras de Gharib (Amzine) et le cogne contre le premier poteau du but. J’étais tellement heureux que je lui ai fait mal. » Rien de grave. « Le truc, en Coupe de France, quand tu es challenger, c’est d’être bien en place et, en même temps, avoir un grain de folie. Sans cela, il ne se passe rien. Après, il faut se conditionner : même si tu sais que tu ne pourras jamais prendre la place en équipe de France d’un Lamouchi, sur un match, parce que tu as la chance de te confronter à lui, tu dois te surpasser. » Voilà ce qui s’appelle respecter l’adversaire. Le FCM y laisse toute son énergie, dégringole en National, « mais en Coupe de France, il y a un tel enthousiasme, l’événement te porte ». « Quand tu es dedans, tu ne sais pas trop ce qui t’arrive, mais là, quinze ans après (18) , d’en reparler, ça te fait remonter des tas d’émotions. « Tu réalises l’impact que cela a pu avoir. Avant de la connaître, tu ne peux pas savoir la force de la Coupe de France, qui te change de la routine du championnat, te fait découvrir d’autres équipes, d’autres mondes, d’autres niveaux. Ces moments qu’il faut savoir prendre pleinement. « Parce que tu ne reconnaîtras peut-être plus jamais ça. Après, avec du panache, sur 90 ou 120’… En foot, il y a des trucs inexplicables, que tu ne gères pas. C’est ce qui est beau. » dna Fini , le dernier des événemens sur cette Coupe de France. |
| Allmen67 MrEnigme Champion du Monde
Nombre de messages : 37992 Age : 58 Localisation : Em Elsass ! Date d'inscription : 05/12/2006 Humeur : amoureux
Informations Club préféré: Strasbourg Profession: Prof d'HG | Sujet: Re: Joueurs légendaires Mar 9 Fév 2016 - 3:40 | |
| Ah Tanter ! L'ailier qu'aucun défenseur voulait couvrir. Il possédait le restaurant à fondue en face de l'hôtel Mercure centre-ville du temps où j'y bossais en job étudiant (90-92). _________________ Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici. La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre. Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent. Alors, vous les verrez ! Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
Courage Jimmy !
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| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Joueurs légendaires Mar 9 Fév 2016 - 3:48 | |
| Il me semble qu'il était également cuisto à l'Ancienne Douane, non ? |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Joueurs légendaires Mar 9 Fév 2016 - 4:07 | |
| - Marius a écrit:
- Il me semble qu'il était également cuisto à l'Ancienne Douane, non ?
OUI |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Joueurs légendaires Jeu 18 Fév 2016 - 7:24 | |
| Ils ont marqué le foot allemand, de 70 à 61
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| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Joueurs légendaires Jeu 10 Mar 2016 - 6:57 | |
| Les souvenirs de Pelé vont être vendus aux enchères Pelé va vendre aux enchères une partie des souvenirs de sa carrière de footballeur. 2000 objets ayant appartenu au «Roi» vont être cédés lors d’une vente qui aura lieu à Londres du 7 au 9 juin prochain et qui sera précédée d’une exposition qui débutera le 1er juin. Les trois médailles d’or mondiales de Pelé ainsi qu'une réplique du trophée Jules Rimet (le trophée de la Coupe du monde) fabriquée spécialement pour la légende brésilienne pourraient rapporter un million de dollars (environ 912 000 euros), selon le commissaire-priseur cité par Reuters. Des maillots (Brésil, Santos, NY Cosmos,...) mais également que le ballon avec lequel il a inscrit son 1000 e but seront également proposés à la vente. Pelé, qui a déjà cédé une partie des objets qui retracent sa carrière à la ville de Santos, souhaite permettre «aux fans et aux collectionneurs de posséder une piece de (son) histoire». «J’espère qu’il chériront ces objets et qu’ils partageront mon histoire avec leurs enfants et les générations futures», a-t-il expliqué. Une partie de la recette sera reversée à l’hopital pour enfants «Pequeno Principe» situé dans la ville brésilienne de Curitiba. equipe |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires Ven 25 Mar 2016 - 7:56 | |
| Karl Odermatt: «Cruyff? Un joueur grandiose»Karl Odermatt (73 ans): «Johan Cruyff était une personne extraordinaire sur le plan humain.»L’ancien international helvétique, 73 ans aujourd'hui, se remémore sa rencontre avec le fameux No 14, décédé jeudi d’un cancer. Karl Odermatt est l’un des rares à avoir joué contre et avec Johan Cruyff. Quelques heures après le décès du légendaire numéro 14, l’ancien international helvétique se plonge dans ses souvenirs. Karl Odermatt (à dr., ici en finale de Coupe 1972 face au Zurichois Hubert Münch) a joué contre et avec Johan Cruyff.«C’était un joueur grandiose. Un des meilleurs d’Europe, tout simplement», explique le Bâlois, qui a affronté Cruyff en Coupe d’Europe le 4 novembre 1970. Ce jour-là, le FC Bâle s’était incliné 1-2 contre l’Ajax d’Amsterdam, malgré le but d’Odermatt sur penalty en première mi-temps. L'Ajax était en route pour sa première Coupe des clubs champions. «Déjà à l’époque, il fumait énormément à la mi-temps des matches», souligne la légende du FC Bâle, qui a eu l’honneur de jouer avec Cruyff lors d’un match amical entre l’Europe et l’Amérique du Sud, organisé au Nou Camp à Barcelone en 1973. «C’était aussi une personne extraordinaire sur le plan humain. J’avais de très bon contacts avec lui. Quand j’étais à Barcelone, il m’avait invité chez lui», conclut Karl Odermatt, aujourd’hui âgé de 73 ans. (Le Matin) |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Joueurs légendaires Ven 3 Juin 2016 - 5:47 | |
| Top 100 Le classement complet des meilleurs joueurs de l'histoire de l'Euro
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| nanar Joueur de national
Nombre de messages : 4752 Age : 82 Localisation : Vallée perdue ! Date d'inscription : 07/12/2005
Informations Club préféré: Profession: | Sujet: Re: Joueurs légendaires Sam 4 Juin 2016 - 2:27 | |
| Voila une légende du Racing |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Joueurs légendaires Sam 4 Juin 2016 - 3:06 | |
| C'est GG ? |
| nanar Joueur de national
Nombre de messages : 4752 Age : 82 Localisation : Vallée perdue ! Date d'inscription : 07/12/2005
Informations Club préféré: Profession: | Sujet: Re: Joueurs légendaires Sam 4 Juin 2016 - 3:10 | |
| Mais oui Marius ! ,j'ai piqué la photo sur un reportage suisse |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Joueurs légendaires Sam 4 Juin 2016 - 3:16 | |
| J'étais sur et certain que c'était lui !! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Joueurs légendaires Mer 3 Aoû 2016 - 22:16 | |
| Bernard Lacombe président de l'association OL Légendes Bernard Lacombe a été nommé mercredi président de l'association des anciens joueurs de l'OL. Bernard Lacombe a annoncé ce mercredi qu'il avait été nommé président de l'association des anciens joueurs et joueuses de l’Olympique Lyonnais, "OL Légendes". «Le président a eu cette idée de recevoir les joueurs passés par l’OL dans ce nouveau stade de Décines, a expliqué le conseiller spécial de Jean-Michel Aulas au site de l'OL. Certains ont marqué l’histoire du club. C’est donc une forme de reconnaissance pour ces joueurs qui ont porté le maillot lyonnais dans un passé plus ou moins proche.» Aimé Mignot, Gérard Lanthier, Joël Fréchet, Sonny Anderson, Anthony Réveillère et Sonia Bompastor font partie de l’organigramme de l’association. equipe |
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| Sujet: Re: Joueurs légendaires | |
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