Un nouveau club russe au firmament?
Ca mérite quelques mots d'explication.
La victoire du Zenit Saint-Pétersbourg en finale de la Coupe de l'UEFA (2-0, face aux Rangers) témoigne du nouvel essor du football russe. Une croissance qui s'explique notamment par les mannes financières sur lesquelles s'appuient désormais les clubs russes.
Et si une nouvelle place forte du football européen était en train de naître ? Si, dans le sillage du Spartak Moscou et du Zenit Saint-Pétersbourg, le football russe était promis à un bel avenir. Le sacre des hommes de Dick Advocaat ce mercredi en finale de la Coupe de l'UEFA démontre qu'il faut désormais compter sur cette puissance naissante.
DES FONDS IMPORTANTS
Soutenu par Gazprom, le géant de l'énergie en Russie, le Zenit a les moyens de ses ambitions. Transfert emblématique qui souligne sa puissance financière : Anatoly Timochtchouk, demandé par quelques grosses pointures européennes, a finalement atterri à Saint-Pétersbourg contre 15 millions d'euros. Nanti d'un budget conséquent (près de 100 millions d'euros), Saint-Pétersbourg s'attaquera la saison prochaine à la Ligue des Champions. "C'est une très bonne chose pour le football russe. Les équipes russes n'ont pas très bien réussi en compétition européenne jusqu'à présent ", expliquait Vyacheslav Malafeev, le portier de 29 ans sur le site officiel de l'UEFA. "J'espère que ce ne sera pas la dernière fois, et qu'un autre club russe gagnera la Coupe UEFA la saison prochaine. " Si les clubs russes sont de plus en plus compétitifs sur le Vieux Continent, c'est grâce à leur championnat de plus en plus attractif. Mis à part Timochtchouk, Arshavin ou Wagner Love complètent le contingent de joueurs de grands talents à évoluer au sein d'un championnat où l'argent afflue.
UN PALMARES EN CONSTRUCTION
En 2005, le CSKA MOSCOU décrochait la première Coupe d'Europe de l'histoire du football russe en disposant du Sporting Lisbonne en finale de la C3. Un balbutiement qui s'est donc accompagné d'une belle confirmation. "Espérons que c'est un point de départ pour le football russe", se réjouissait Dick Advocaat, coach du Zenith. Ses hommes n'ont pas éliminé le Standard de Liège, champion de Belgique, l'OM, Villarreal, le Bayern Munich et les Glasgow Rangers par hasard. "L'an dernier, Saint-Pétersbourg est devenue la capitale du football de Russie. Aujourd'hui elle est la capitale du football de toute l'Europe", amplifiait même Valentina Matvienko, gouverneur de Saint-Pétersbourg. Comme pour appuyer cet essor, la sélection a pris le pli. Rappelons que les hommes de Guus Hiddink ont sorti l'Angleterre de la course à l'Euro.
LES INFRASTRUCTURES EN QUESTION
Mais le football russe se heurte à de nombreux obstacles pour pouvoir rivaliser avec les grands clubs européens. " Espérons que cette victoire va s'accompagner de nouveaux stades, de terrains, des structures pour les enfants. L'argent est là. Si cela ne se fait pas, ce trophée sera anecdotique", prévenait Dick Advocaat. Des stades vétustes, des conditions d'entraînements pas toujours optimales et un calendrier pas vraiment en adéquation avec les compétitions européennes : les clubs russes ne luttent pas à armes égales sur les compétitions européennes. Comme un symbole, le CSKA Moscou n'a pas pesé bien lourd ern Ligue des Champions cette saison. Dernier de son groupe, le club moscovite n'a glané qu'un petit point. Il reste donc au football russe de nets progrès à accomplir. Il semble malgré tout sur la bonne voie.
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Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici.
La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre.
Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent.
Alors, vous les verrez !
Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
Courage Jimmy !
Schilles tel que vous ne l'avez jamais vu https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gtslFXBB3YM