Sarre-Union 0
Racing II 2
Mi-temps : 0-2. - Stade Omnisports. 300 spectateurs. Arbitre: M. Lapret assisté de MM. Grosmann et El Hamzaoui.
Les buts: Delaitre (22e ), Reppert (31e ).
Les avertissements: Keita (57e ) à Sarre-Union; Rempp (80e ) au Racing II.
SARRE-UNION: Schouver - Crouzat, Keita, Al Hammaoui, Bauer (Fournier, 67e ) - Zerbini, Riff (cap., Ntoke, 75e ) - Schermann, Hassidou, Merbah (Moustapha, 75e ) - Djé. Entraîneur: Farid Touileb.
RACING II : Rempp - Matondo, Simakan, Tchamba, Makutungu – Grimm, Othon (cap.) - Zemzemi (Sylla, 60e ), Caci, Delaitre (Mendes, 85e ) - Reppert (Segura, 71e ). Entraîneur: François Keller.
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National 3 Le bon coup du Racing II
La bonne série continue pour les réservistes strasbourgeois. Hier à Sarre-Union, les hommes de François Keller ont fait preuve d’une grande maîtrise pour s’offrir une troisième victoire lors des quatre derniers matches.
François Keller redoutait énormément ce déplacement à Sarre-Union et avait déclaré, la veille de la rencontre, signer pour le point du match nul. Trois jours après avoir partagé les points avec la réserve messine (0-0), sa troupe a fait mieux, beaucoup mieux même. Avec le renfort de Jérémy Grimm au milieu de terrain, elle a livré un match très consistant pour s’adjuger un succès mérité.
Touileb : « Je n’ai même pas de regrets »

« On est content d’avoir réalisé cet exploit et surtout, d’avoir fait la première mi-temps qu’on a faite, savourait l’entraîneur strasbourgeois à l’issue de la rencontre.

Sous la neige, les doublures du RCS ont volontiers laissé le cuir à leurs hôtes pour mieux les piquer en contre. Une tactique payante. Après deux frappes de Reppert sorties par Schouver (14e , 18e ), la première du pied et la seconde au prix d’une belle envolée sur une frappe des 25 mètres, les Strasbourgeois allaient déflorer la marque. Et de quelle manière ! Une ouverture de Grimm trouvait Delaitre, lequel reprenait le ballon de volée pour trouver la lucarne d’un Schouver sans réaction (0-1, 22e ). Moins de dix minutes plus tard, le buteur se muait en passeur. Servi par Zemzemi sur le côté gauche, Delaitre centrait pour Reppert qui trompait le portier de l’USSU de près (0-2, 31e ).

En face, les Sarre-Unionnais, fringants hors de leurs bases, se confrontaient à nouveau à leurs vieux démons sur leur pelouse. « Je n’ai même pas de regrets , admettait l’entraîneur Farid Touileb. On aurait pu jouer trois jours, on n’aurait toujours pas marqué. »

Lors du premier acte, Merbah était le seul à chauffer les gants de Rempp (33e ). Et après la pause, les coéquipiers d’Hassidou ont constamment buté sur une défense très bien regroupée autour de l’axe central Simakan-Tchamba. Les jeunes du Racing II tremblaient à la peine sur le tir trop peu appuyé de Djé (54e ) et sur la reprise à côté de Riff (72e ).

Avec cette victoire, les réservistes strasbourgeois bouclent leur semaine à trois matches avec sept points au compteur (victoire 4-1 face à Haguenau samedi dernier, puis nul 0-0 contre Metz II mercredi) et se donnent de l’air au classement. À l’inverse, après quatre matches sans défaite, Sarre-Union voit sa série prendre fin et manque surtout une belle occasion de se rapprocher du leader Nancy II, battu à Prix-lès-Mézières (2-1).
dna

FC Metz II - Sarre-Union (2-1)
Sarre-Union a craqué
Globalement secoué par une réserve du FC Metz à dominante professionnelle, Sarre-Union a longtemps fait front avant de s’incliner dans les arrêts de jeu, hier après-midi (2-1). L’USSU concède là sa deuxième défaite de rang.
L’US Sarre-Union est repartie du Stade Saint-Symphorien, habituel antre des professionnels du FCM, avec pas mal de regrets hier après-midi. Devant au score à la mi-temps, les Alsaciens ont ensuite plié pour finir par rompre sous les coups de boutoir des réservistes messins, au bout du temps additionnel.
Pleinement engagé dans la lutte pour le maintien, Metz II voulait mettre le maximum d’arguments de son côté et avait donc sorti l’artillerie lourde. Au coup d’envoi, six professionnels, dont l’expérimenté défenseur central Milan Bisevac, figuraient dans le onze de départ. Durant le premier acte, Opa Nguette, un autre d’entre eux, a fait terriblement souffrir l’arrière-garde des Bas-Rhinois par sa vivacité et sa qualité de dribble. Mais les Messins ne mettaient finalement Schouver à contribution qu’à deux reprises sur des frappes de Jallow (20e ) et Boulaya (44e ).

Un deuxième acte passé à subir

Quelque peu brinquebalés, mais bien positionnés dans leur 4-4-2, les Sarre-Unionnais attendaient leur heure. Ils se procuraient une première opportunité par Schermann, dont la frappe des 25 m était claquée en corner par Beunardeau (24e ). À quelques minutes de la pause, la deuxième allait être la bonne. Schermann, encore lui, débordait côté gauche et centrait pour Djé, qui s’imposait au cœur de la défense messine (0-1, 43e ).
Au retour des vestiaires, les Grenats cantonnaient les Alsaciens dans leur camp et Schouver devait s’employer sur un coup-franc de Maziz (50e ). Le portier alsacien boxait ensuite une frappe de Jallow (60e ). Mais dans la minute suivante, après un mauvais renvoi de sa défense, il ne pouvait qu’effleurer la reprise de Maziz (1-1, 61e ).
Sarre-Union était franchement dans le dur et Schouver devait une nouvelle fois s’interposer devant Boulaya (65e ). Mais alors qu’on se dirigeait vers un score de parité, les Sarre-Unionnais cédaient sur la dernière offensive mosellane, une nouvelle fois conclue par Maziz (2-1, 90e +3).
« On a fait une deuxième mi-temps trop passive », déplorait l’entraîneur Farid Touileb, à l’issue du match. Il nous a manqué un peu trop de choses pour rééditer ce qu’on a fait en première. Il faut vite se remettre au boulot car un autre gros match nous attend avec la réception de Biesheim vendredi. »
dna

Sarre-Union 0
Biesheim 3

National3
Biesheim, inarrêtable
L’ASC Biesheim s’est adjugé une quatrième victoire de rang, hier à Sarre-Union. Les Haut-Rhinois ne pointent plus qu’à deux longueurs du leader Nancy II.
Si elle continue sur cette lancée, la bande à Hervé Milazzo aura de plus en plus de mal à se cacher. Hier, les Biesheimois ont donné une leçon de réalisme à l’US Sarre-Union (0-3).

Une ouverture du score rapide

Ce matin, avant le match du FC Mulhouse face à Épernay, Biesheim est seul deuxième du groupe F de National 3, à seulement deux unités du leader nancéien et avec un match en moins.
« On fait un parcours exceptionnel depuis le début d’année 2018, a souligné l’entraîneur rhénan Hervé Milazzo, à l’issue de la rencontre. Évidemment, on ne peut plus trop se cacher. C’est une saison qui peut être exceptionnelle mais d’abord, prenons les derniers points qu’il nous faut pour le maintien.»
Hier en Alsace Bossue, les Haut-Rhinois n’ont pas traîné et ont trouvé l’ouverture sur leur première incursion dans le camp de l’USSU. Julien Jacquat faussait compagnie à la défense bas-rhinoise et devançait ensuite la sortie de Schouver (0-1, 4e ). «J’ai l’impression que le match s’est terminé avant qu’il n’ait commencé, regrettait après coup Farid Touileb, le technicien de Sarre-Union. Contre cette équipe-là, il ne fallait surtout pas prendre de but. On savait déjà que ça allait être très compliqué.»
La tâche se compliquait encore davantage à la demi-heure de jeu. Après avoir tremblé sur deux frappes de Jacquat (19e , 21e ), Sarre-Union cédait une deuxième fois sur une réalisation de Miliani, parfaitement servi par Charoy (0-2, 29e ). «Le premier but leur met un coup derrière la tête et le deuxième les assomme», relevait le coach de l’ASCB.
Les Rhénans enfonçaient définitivement le clou au retour des vestiaires sur un contre d’école, conclu par Viana (0-3, 53e ). Mais devant son public, Sarre-Union ne voulait pas baisser la tête.

«Définitivement, l’USSU ne jouera pas la montée»

Par deux fois, les Bas-Rhinois auraient mérité de sauver l’honneur, mais à chaque fois, ils tombaient sur un Vauvenargues Kéhi très inspiré (61e , 80e ). «C’était un match charnière pour le haut du tableau. Et ce soir (hier) , j’ai envie de dire que définitivement, l’USSU ne jouera pas la montée», assénait froidement Farid Touileb.
À la faveur de leurs 23 points glanés sur 30 possibles depuis le début de l’année civile, les Biesheimois, eux, peuvent continuer à rêver.
dna

Je me demande si Biesheim parviendra à maintenir le rythme. Je leur souhaite rien que pour les voir coiffer Mulhouse sur le poteau.

Sarre-Union

1 - 1

Nancy

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Un moindre mal
Mené contre le cours du jeu, Sarre-Union a arraché une égalisation méritée à la dernière minute du temps réglementaire, hier face à Nancy II (1-1). Ce point permet à l’USSU de mettre fin à sa série de trois défaites de rang.
Aux commandes du jeu durant la majeure partie de la rencontre, les Bas-Rhinois ont concédé l’ouverture du score sur l’une des premières véritables offensives de Nancy II. Quelques instants plus tard, Omar Hassidou manquait un penalty…
Alors qu’une quatrième défaite d’affilée leur pendait au nez, les Sarre-Unionnais ont finalement trouvé les ressources nécessaires pour égaliser et arracher un point mérité.
« C’est presque comme une victoire pour moi, lâchait après coup Roudy Keller, le directeur sportif de l’USSU. Il fallait à tout prix qu’on arrête de perdre et qu’on prenne quelque chose. Maintenant, on peut repartir pour chercher l’essentiel, le maintien dans cette division. »

Merbah sur le fil

Restant toutes deux sur une série de trois défaites consécutives, les deux équipes ont livré un premier acte très timide. Peu après l’heure de jeu, la très jeune troupe nancéienne (sept U19 au coup d’envoi, dont trois “première année”) investissait une première fois les 16 mètres alsaciens.
Avec beaucoup de réussite. Suengchitthawon échappait à Schneider, débordait côté droit et adressait un centre dévié par Houelche dans son propre but (0-1, 62e ).
Sarre-Union était groggy mais un penalty, suite à une main de Sy dans la surface, pouvait lui permettre de recoller au score. Las, le gardien lorrain partait du bon côté et captait en deux temps la frappe trop molle de Hassidou (70e ).
« Avec la blessure de Vianney (Schermann, sorti à la 33e et remplacé par Soumaré) et ce penalty manqué par Omar, qui les met toujours d’habitude, on se dit qu’on a vraiment la poisse », confiait Roudy Keller.
Malgré ce raté, l’USSU ne baissait pas la tête et allait être récompensée. Après deux tentatives infructueuses, Merbah trouvait enfin l’ouverture d’une frappe limpide qui nettoyait la lucarne d’un Constant cloué sur ses appuis (1-1, 90e ).
Un moindre mal au regard de la physionomie de la rencontre.
dna

Épernay – Sarre-Union (1-0)
Sarre-Union méritait mieux
Sarre-Union plantait  la première banderille avec un débordement de Imad Merbah. Le n° 11, qui retrouvait en face son jeune frère Yassin, était bloqué dans le petit rectangle (4e ). Épernay répliquait avec un centre de Moison pour Deruffe mais l’avant-centre manquait sa reprise de la tête (5e ).
Martial Riff et ses partenaires avaient une légère emprise sur les débats. Cependant, par manque de percussion, ils n’étaient guère dangereux dans la zone de vérité. Sur un centre de Hassidou, destiné à Modenese, Bouka Moutou écartait le danger (30e ). Hassidou, actif sur le flanc droit servait Keita, monté aux avant-postes. Le défenseur central glissait le ballon dans le but de Dubois, mais il était signalé hors-jeu.
Avant la pause, la véritable occasion du match était en faveur des hommes de Gérard Koeppel. Zerbini, lancé dans l’axe évitait la sortie de Dubois. Décalé, il réussissait à tirer dans le but vie. Heureusement pour le promu marnais, le vaillant capitaine Chicaut sauvait sur la ligne (41e ).

« Au moins le nul »

À la reprise, sous l’impulsion de Zerbini, le meilleur visiteur, Sarre-Union obtenait plusieurs corners sans conséquence. Keita apportait son soutien en attaque, puis Hassidou expédiait une frappe puissante que le gardien champenois repoussait des poings.
Épernay un peu plus tranchant poussait pour obtenir trois points précieux dans sa lutte pour le maintien. Et finalement, un corner était exploité par Chicaut dont la reprise filait dans une forêt de jambes.
« On méritait au moins le nul. On n’a pas manqué de percussion en attaque. C’est notre défaut actuel » estimait l’entraîneur de Sarre-Union.
dna

National 3 - US Sarre-Union –
FR Haguenau (1-4)
Haguenau, nouveau roi
Grâce à sa victoire sans appel hier à Sarre-Union (1-4), le FRH a pris les commandes du National 3. Avec ce 5e revers en six matches, l’USSU reste de son côté à portée de fusil de la zone de relégation et inquiète.
Le groupe F de National 3 a un nouveau leader et il s’appelle Haguenau. Hier soir à Sarre-Union, sous les yeux des dirigeants mulhousiens Éric Descombes et Julien Lolli, l’équipe de Claude Spreng a frappé un grand coup et s’est nettement imposée (1-4). Ce matin, elle compte trois points d’avance sur le FCM et Nancy II.
Les Haguenoviens ont fait basculer la rencontre de leur côté en l’espace de sept minutes. Après une première frappe à côté (7e ), Rosenfelder bottait un corner. Au deuxième poteau, Karim s’élevait plus haut que Keita pour catapulter le ballon au fond des filets (0-1, 25e ).

Sarre-Union inquiète

Quelques instants plus tard, Giesi résistait lui aussi à Keita pour servir Bur, lequel arrivait lancé dans la surface de réparation avant d’être accroché par Schneider. L’arbitre n’hésitait pas et montrait le point de penalty. Sans trembler, Giesi prenait Schouver à contre-pied et s’offrait sa 16e réalisation de la saison.
Assommés, comme trop souvent sur leurs terres en 2018, les Sarre-Unionnais se procuraient tout de même une première occasion par l’intermédiaire de Keita, dont le coup de tête flirtait avec le poteau d’Ebede (39e ). Avant la pause, le FRH enfonçait définitivement le clou. Ngueni s’échappait côté droit et centrait pour Giesi qui faisait mouche pour la deuxième fois de la soirée (0-3, 45e +2).
« On a fait une première mi-temps très maîtrisée dans laquelle on a fait la différence, s’est félicité Claude Spreng, le technicien de Haguenau, à l’issue de la rencontre. Cette victoire est doublement importante, au vu du classement et de l’adversaire. Ce soir (hier) , on a un pris un bonus. »
Avec le sentiment de n’avoir plus rien à perdre, la formation d’Alsace Bosse débutait le second acte pied au plancher et trouvait immédiatement la faille grâce à une belle frappe croisée de Merbah (1-3, 47e ). Cinq minutes plus tard, Zerbini, d’un magnifique coup franc enroulé du droit, trouvait le poteau d’Ebede.
Passée cette frayeur pour les coéquipiers de Rosenfelder, le rythme retombait et la partie devenait de plus en plus hachée. Et sur un dernier contre, Giesi servait sur un plateau Ngueni qui parachevait le succès des “Rouge et Bleu” (1-4, 89e ).
« On a fait une première mi-temps en dessous de tout, on était très mauvais, ne se cachait pas Roudy Keller, le directeur sportif de Sarre-Union. On est vraiment dans le dur et on fait preuve de trop de fébrilité. Samedi (contre Lunéville) , il faudra absolument prendre cette victoire, sinon ça peut être très mauvais… »
Sarre-Union doit se réveiller. Haguenau, lui, peut continuer à rêver du National 2.
dna

Sarre-Union – Lunéville (3-0)
 Une bouffée d’oxygène
Grâce à une deuxième mi-temps consistante, Sarre-Union s’est imposé hier soir face à Lunéville et s’est donné de l’air au classement.
Ils l’attendaient depuis le 2 décembre dernier. Après quatre défaites et un nul, les joueurs de l’USSU ont enfin remporté, hier contre Lunéville, leur première victoire à domicile en 2018.
Ce succès met également fin à une série de six matches sans victoire. Et pour parfaire les contours de ce joli tableau, Sarre-Union a repris de la distance avec la zone de relégation en prenant le dessus sur un concurrent direct.
« Ça fait du bien dans les têtes, a expliqué après coup le gardien Florian Trimborn, de retour dans les cages hier. On ne prend pas de but, on en marque trois. On a montré de l’allant et de la combativité. Il faut maintenant continuer comme ça. »
Après un premier acte extrêmement pauvre, où chaque équipe a semblé évoluer avec la peur au ventre, les choses se sont accélérées au retour des vestiaires. Idéalement servi par Ntoke, Houelche allume la première mèche, mais son tir passe au-dessus (47e ). Un coup du sort va ensuite faire basculer la rencontre. Houelche, encore lui, adresse un centre dans la surface, touché de la main par un défenseur lunévillois. L’arbitre désigne le point de penalty. Alors qu’il restait sur un échec dans l’exercice, Hassidou ne tremble pas et ouvre le score (1-0, 60e ).

Le maintien se rapproche

Cette péripétie fait enfin sortir les Lorrains de leur coquille et Poirot, d’une tête sur un coup franc, trouve le poteau de Trimborn (63e ).
La partie s’emballe et Hassidou va mettre les siens à l’abri. Lancé à la limite du hors-jeu, l’avant-centre sarre-unionnais s’offre un face-à-face avec Bracigliano. Il le met à terre d’une feinte, avant d’envoyer une frappe sèche au fond des filets (2-0, 71e ). Libérés d’un poids, les Bas-Rhinois couronnent leur succès d’une dernière réalisation signée Merbah. L’ancien joueur de Prix-lès-Mézières sort vainqueur de son duel aérien avec Bezon. Le chemin du but ouvert et il s’en va tromper le portier lorrain (3-0, 85e ).
Grâce à leur onzième succès de la saison, les Sarre-Unionnais ont désormais cinq points d’avance sur le nouveau premier relégable, Lunéville…
dna

National 3 :
 Sarre-Union – Erstein (6-0)
Sarre-Union impitoyable
Grâce à une 2e mi-temps très prolifique, Sarre-Union a corrigé Erstein (6-0), hier soir en match avancé de la 28e journée. Le maintien ne devrait définitivement plus échapper à l’USSU.
A deux journées de la fin, l’US Sarre-Union a validé, à moins d’un improbable concours de circonstances, son maintien en National 3 grâce à sa troisième victoire de rang, acquise hier soir face à l’AS Erstein.
Deux choses ont sauté aux yeux hier. Omar Hassidou–Imad Merbah est incontestablement le duo en forme du moment et Jean-Philippe Djé est bel et bien de retour aux affaires.

Festival de buts

Après avoir inscrit un doublé il y a 15 jours contre Lunéville (3-0) puis servi Imad Merbah pour le but de la victoire à Sarreguemines (1-0) samedi dernier, Hassidou a débloqué la rencontre hier soir et inscrit un doublé.
Merbah a lui aussi ajouté un nouveau but à sa collection. En fin de rencontre, Djé s’est quant à lui offert un coup du chapeau.
Le festival de buts s’est ouvert à cinq minutes de la pause. Fournier était fauché par Ducaroy à 20 mètres des cages ersteinoises. Hassidou se chargeait du coup franc. Sa frappe enveloppée du gauche, déviée, trouvait le petit filet d’Ottmann (1-0, 40e ).
A peine sortie des vestiaires, l’USSU doublait la mise. Et de quelle manière ! Merbah partait avec le ballon du milieu de terrain et effaçait quatre joueurs de l’ASE pour venir crucifier Ottmann d’un plat du pied droit (2-0, 47e ). L’ancien joueur de Prix-lès-Mézières marquait là son onzième but de la saison, le sixième sous le maillot de Sarre-Union et surtout son cinquième lors des six derniers matches.
Après avoir réalisé le break lors de l’entame du second acte, la formation d’Alsace Bossue jouait beaucoup plus libérée et appuyait encore sur le champignon.
Merbah servait Djé, tout juste entré en jeu, dans le bon tempo, mais ce dernier se heurtait à Ottmann (67e ). La deuxième opportunité sera la bonne. L’avant-centre effaçait cette fois le portier de l’ASE et sa frappe en pivot franchissait la ligne, malgré le retour désespéré de Tritz (3-0, 70e ).
Quatre minutes plus tard, Hassidou alourdissait la marque d’une frappe sèche (4-0, 74e ) puis Djé donnait au score des allures de correction (82e et 85e ).
Vivement que la saison se termine pour Erstein, déjà étrillé par Haguenau la semaine passée (0-5)...
dna

Sarre-Union - Trémery (3-3)

Une fin en queue de poisson
Pour sa dernière rencontre de championnat, Sarre-Union a été contraint au partage des points face au FC Trémery (3-3). Place désormais à la Coupe d’Alsace.

Mené 2-0 puis 3-1 par une très jeune et remodelée formation de Trémery (seuls quatre habitués de l’équipe première figuraient sur la feuille de match), Sarre-Union a failli boucler sa saison en championnat par un couac. Mais son abnégation, surtout aperçue lors du second acte, lui a permis d’arracher le nul. En toute fin de match, il aurait même pu arracher la décision sans un Théo Junker, le gardien trémerois, de gala.
Avant cela, cette dernière levée de la saison avait donc bien mal démarré pour l’escadron d’Alsace Bossue. Après s’être procuré les deux premières occasions du match par Ntoke (10e’ ) puis Houelche (12e’ ), l’USSU cédait sur la première incursion des Mosellans. Lancé à la limite du hors-jeu, David Da Silva gagnait son duel avec Trimborn et portait les siens en tête (0-1, 22e’ ).
Une dizaine de minutes plus tard, les Bas-Rhinois tendaient l’autre joue. Maurice fixait Al Hammaoui à l’entrée de la surface avant d’enrouler une frappe du pied droit dans le petit filet de Trimborn (0-2, 34e’ ).

Le 15e d’Hassidou

Le temps était alors venu pour le canonnier « maison » de sortir de sa boîte. Après un échange avec Fournier, Hassidou inscrivait son quinzième but de la saison et permettait à son équipe de reprendre espoir, juste avant la pause (1-2, 41e’ ).
Au retour des vestiaires, les Alsaciens montraient enfin davantage de détermination. Contre le cours du jeu, Trémery aggravait pourtant la marque par Loeuillet, qui chipait le ballon dans les pieds d’Al Hammaoui pour ajuster Trimborn (1-3, 63e’ ). Discret jusque-là, Fournier, bien servi par Hassidou, ne laissait pas le doute s’installer et réduisait la marque d’une volée (2-3, 66e’ ).
À dix minutes du terme, Houelche était récompensé de son incessante activité et remettait les deux équipes à égalité d’un subtil ballon placé sous le ventre de Junker (3-3, 79e’ ). Ce dernier allait ensuite être le héros des derniers instants. En deux minutes, il s’opposait deux fois à Kamal puis sortait une parade fantastique sur une frappe de Keita à bout portant (90e’ +1).
« Trémery a un très bon gardien. Ce serait dommage qu’il reste en DH (Trémery est relégué depuis de longues semaines), assurait le capitaine Martial Riff avant de se pencher sur la prestation de son équipe. On n’a pas fourni assez d’efforts sur l’ensemble du match. On n’a pas été assez guerrier pour obtenir plus. »
Un état d’esprit qu’il faudra retrouver, dès jeudi en quart de finale de la Coupe d’Alsace contre Ittenheim, sous peine de subir une grosse désillusion.
dna

Signé Hassidou
Grâce à un triplé de son goleador Omar Hassidou, Sarre-Union s’est nettement imposé, hier soir sur la pelouse synthétique d’Ittenheim (3-0).

L ’ US Sarre-Union est désormais à deux matches d’un premier sacre en Coupe d’Alsace. Secoués lors de l’entame du match, hier à Ittenheim (R3), les hommes du président Philippe Wilhelm ont ensuite fait parler leur expérience pour éteindre les velléités des locaux. En demi-finale, ils rencontreront le FC Obermodern, tombeur d’Erstein aux tirs au but.
Lors des premières minutes, Sarre-Union a donc sué à grosses gouttes. Après seulement deux minutes de jeu, le meneur de jeu Tayebi servait Fritsch mais ce dernier, pourtant en bonne position, ne cadrait pas sa frappe. Quelques instants plus tard, Ittenheim se procurait une incroyable occasion. Trimborn s’interposait parfaitement sur une frappe de Fritsch puis le ballon revenait dans les pieds de Ritt dont le tir heurtait la barre transversale de l’ancien gardien du Sarreguemines FC (6e’ ).
La formation d’Alsace Bossue a ensuite fait retomber la température. Peu après le quart de jeu, Zerbini lançait Hassidou à la limite du hors-jeu. Le meilleur buteur sarre-unionnais gagnait son face-à-face avec Weible d’un lob parfaitement exécuté (0-1, 17e’ ).
Devant au score, les partenaires de Yann Schneider pouvaient manœuvrer avec plus de facilité. Hassidou (27e’ , 31e’ ) puis Djé (42e’ ) étaient proches du break. Celui-ci est finalement intervenu dans les longs arrêts de jeu du premier acte. Lancé en profondeur, Djé était accroché par le portier ittenheimois. L’arbitre n’hésitait pas et montrait le point de penalty. Hassidou prenait Weible à contre-pied d’un plat du pied gauche (0-2, 45e’ +7).
Les Sarre-Unionnais tuaient définitivement tout suspense avant l’heure de jeu. D’une reprise du gauche, Hassidou catapultait un ballon mal renvoyé par la défense de l’USI et laissait Weible sans réaction (0-3, 58e’ ). Dès lors, le match baissait d’intensité. Ce qui n’empêchait pas l’insatiable Hassidou de trouver la barre transversale du dernier rempart ittenheimois.
Trois jours seulement après leur défaite en finale de la Coupe du Crédit Mutuel contre Obernai (3-2), les hommes de Bruce Wojciechowski sortent de la Coupe d’Alsace la tête haute et peuvent désormais se concentrer sur le championnat, où ils sont en lutte pour la montée en Régional 2.
dna

Surprenant qu'ils n'aient jamais remporté cette coupe.

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Surprenant qu'ils n'aient jamais remporté cette coupe.

Peut-être cette Année.
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Coupe d’Alsace (demi-finale) :

US Sarre-Union - FC Obermodern (2-0)

L’USSU tient sa finale
Grâce à deux buts inscrits en seconde période, l’US Sarre-Union s’est qualifiée pour la première finale de Coupe d’Alsace de son histoire, hier soir aux dépens du FC Obermodern (2-0). L’USSU attend désormais son adversaire, qui sera soit le SR Colmar (R2), soit le FC Kronenbourg (R1).
L’an passé, l’équipe réserve de l’US Sarre-Union (Régional 2) avait buté sur l’obstacle des demi-finales en s’inclinant sur le terrain du FC Hégenheim, pensionnaire de Régional 1 (5-3).
Un remuant Gelineau
Hier soir, la roue a tourné. Avec son équipe fanion, l’USSU a franchi cette dernière marche à la faveur d’un succès qui a mis près d’une heure à se dessiner face à une courageuse équipe d’Obermodern.
Hervé Sturm, le technicien du FCO, s’attendait à subir face à des Sarre-Unionnais évoluant un niveau au-dessus. Lors du premier acte, ses troupes ont bel et bien subi mais ce sont aussi elles qui ont montré le plus d’audace dans les 20 derniers mètres adverses. La première banderille était certes plantée par l’USSU sur une frappe de Djé à côté (13e ). Mais Obermodern ne tardait pas à réagir, s’appuyant sur le remuant Gelineau en pointe. Pierre Schatz armait une première frappe facilement captée par Trimborn (16e ), puis Kévin Muller en faisait de même (26e ). Peu après la demi-heure de jeu, le quatrième de Régional 1 se montrait une nouvelle fois menaçant par l’intermédiaire de Lengenfelder, dont la tête piquée passait à quelques centimètres du poteau de Trimborn (34e ). La dernière opportunité était sarre-unionnaise avec une reprise pas suffisamment appuyée d’Hassidou (41e ).

Sous les yeux de Léoni

À la reprise, Sarre-Union continuait de monopoliser le ballon et trouvait finalement l’ouverture. Sur une lumineuse ouverture de Fournier, Djé se présentait seul face à Meichel et ne tremblait pas au moment de conclure (1-0, 57e ). Dès lors, la partie devenait totalement décousue. Guendez par deux fois pour Sarre-Union (62e , 70e ) et Gelineau à deux reprises (65e , 68e ), pourtant en bonnes positions, manquaient de lucidité. Le dernier mot revenait finalement et assez logiquement à la formation d’Alsace Bossue. Servi par Guendez, Fournier, d’une frappe sèche, établissait le score final (2-0, 87e ). Stéphane Léoni, le futur entraîneur de l’USSU, présent hier dans les tribunes, a certainement dû apprécier.
dna

Un ex-milieu de Ligue 2 a dit oui (off.)
Bonne pioche réalisée par Sarre-Union. Ce lundi, le club de National 3 annonce la signature de Farez Brahmia. 
  Foot National

Le point avec Philippe Wilhelm (Président de l’US Sarre-Union)
« Je retiens le positif »
À quelques jours de donner les clefs du club phare de l’Alsace Bossue à Rudy Scheuer, qui sera intronisé à l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 29 juin prochain, Philippe Wilhelm, le futur ex-président fait le bilan de son unique saison passée à la barre de l’US Sarre-Union et « rétablit quelques vérités ».
Farid Touileb a vécu sa dernière rencontre dans le costume d’entraîneur de l’US Sarre-Union, avant-hier lors de finale de la Coupe d’Alsace contre Colmar (1-5).

« Cette saison reste

une déception »

Philippe Wilhelm en a fait de même dans celui de président. Comme son technicien, il aurait souhaité terminer sur une bonne note en offrant une première Coupe d’Alsace à l’USSU. Mais ses joueurs sont partis de beaucoup trop loin pour pouvoir inquiéter des Haut-Rhinois sûrs de leur fait.
« On savait que cette finale allait nous causer des problèmes parce que notre effectif était pour la plupart en vacances, rappelle-t-il. J’avais contacté à plusieurs reprises la Ligue pour lui dire que la date du 23 (juin) n’était pas appropriée. C’est une finale qui aurait dû se jouer le premier week-end du mois de juin. Il a donc fallu composer avec des gens de l’équipe “deux” et de l’équipe “trois”. Forcément, on était amoindri. »
En championnat, après avoir longtemps lorgné sur la montée en National 2, l’USSU a finalement terminé en 7e position ( un rang de mieux que l’exercice précédent ). « La première partie de saison s’est très bien passée, retient-il. On s’est notamment retrouvé deuxième avec le rêve secret de pouvoir monter. Lors de la deuxième partie, il y a eu un retournement de situation avec un enchaînement de défaites qui nous font plonger. Cette saison reste quand même une déception parce qu’on s’attendait à mieux. »
Sarre-Union a même dû batailler pour son maintien jusque dans les derniers instants. Une situation usante pour Philippe Wilhelm, déjà éreinté par le gros travail effectué en coulisses durant toute la saison pour remettre sur pied « un club dont personne ne voulait » en mai 2017.

« J’aurai appris beaucoup de choses »

« Je n’ai jamais rêvé d’être le président de l’US Sarre-Union, continue-t-il. Ce n’était pas un aboutissement non plus. J’ai simplement fait face à mes responsabilités. Puis le club était mal en point, il faut dire les choses comme elles sont. Si on était resté sur les bases de ce qui a été fait précédemment, on allait droit dans le mur. Donc il a fallu recadrer un certain nombre de choses, notamment au niveau du budget où il y avait un déficit de 82 000 euros et quasiment pas de fonds de roulement. »
Dans quelques jours, Philippe Wilhelm s’effacera et laissera un club « à l’équilibre » à Rudy Scheuer, l’ancien président du FC Drusenheim (2006-2010).
« Personnellement, je suis tout de même très content de cette année parce que j’ai appris beaucoup de choses, tient-il à souligner. Je retiens le positif. »
Un rôle dans le futur organigramme a été évoqué durant un temps, mais l’homme de 54 ans préfère se retirer complètement.
« Je ne vais pas couper du jour au lendemain, assure-t-il. Je ne prendrai plus de rôle au sein du club, mais ça ne m’empêchera pas d’aller voir les matches de temps en temps. »
dna

National 3 –
Reprise de l’entraînement de l’US Sarre-Union

Une page blanche
L’US Sarre-Union a repris le chemin de l’entraînement, lundi soir au stade Omnisports. Comme la saison passée, ce retour sur le pré s’est déroulé en présence d’un nouveau président et avec un nouvel entraîneur aux manettes.
Un peu plus de trois semaines après leur dernier match officiel de la saison 2017-2018, en finale de la Coupe d’Alsace contre Colmar (1-5), les Sarre-Unionnais ont lancé leur nouvel exercice avec la reprise de l’entraînement avant-hier.
Pendant que le nouveau président Rudy Scheuer s’exprimait devant les partenaires du club, les 16 joueurs de champ de l’USSU (excepté Amara Keita, en vacances) suaient déjà à grosses gouttes lors des exercices d’endurance concoctés par Stéphane Léoni, le nouveau coach.
« On attaque une semaine sur le foncier, a indiqué l’ancien technicien du FC Trémery, à l’issue de l’entraînement. Les mecs ont fait une bonne séance dans une bonne ambiance. C’est de bon augure pour la suite. »
Avancer « piano... piano »
Après trois saisons passées sur le banc du FCT, Stéphane Léoni imaginait la suite de sa carrière hors de l’Hexagone, avant d’être rattrapé par les dirigeants bas-rhinois.
« Le président et Roudy ( Keller ), le directeur sportif, m’ont convaincu sur le fait que Sarre-Union était un bon projet pour le futur. C’est ce qui m’a fait changer d’avis parce qu’au départ, j’étais parti pour aller dans un club au Luxembourg. Le projet m’a semblé intéressant et m’a plu. Au final, je pense que j’ai fait le bon choix. »
Dans tout pile un mois, Sarre-Union va entamer son troisième exercice consécutif en National 3. Après deux saisons achevées dans le ventre mou (8e puis 7e ), le club d’Alsace Bossue, via son entraîneur, prône la prudence.
« Pour le moment, on fait la préparation, a-t-il lancé. Il y a beaucoup de changements, il faut rester humble. Le principal sera de se maintenir et on verra par la suite. Il ne faut pas oublier que le club s’est sauvé à deux journées de la fin la saison passée. Le football va aussi très vite. On l’a vu avec Lunéville l’an passé. Ils étaient premiers en novembre et ils sont finalement descendus. On va donc avancer piano… ( il marque une coupure ) piano. »
Surtout que l’effectif sarre-unionnais a subi un lifting important. Une dizaine d’éléments ont mis les voiles, dont le meilleur buteur Omar Hassidou (20 réalisations toutes compétitions confondues). À l’inverse, sept nouvelles têtes ont découvert le stade Omnisports avant-hier.

Un stage à Lorentzen au programme

« Un recrutement, on le juge en fin de saison, a déclaré Stéphane Léoni. On va essayer de créer un bon amalgame et on fera les totaux en fin de saison. »
Les 4 et 5 août, le groupe partira en stage de cohésion à Lorentzen. « Il faut que les mecs se connaissent, c’est très important. Pour qu’une équipe travaille bien, il faut qu’il y ait une très bonne ambiance. Si les mecs bossent dans une bonne ambiance, le reste suit. » Aux joueurs de trouver la bonne formule.
dna

Sarre-Union Calendrier Sarre-Union

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Sarre-Union -

Zoom sur Farez Brahmia Le choix du cœur



Désireux de se rapprocher de sa famille, Farez Brahmia a décidé de quitter le championnat National et Lyon - La Duchère pour s’engager en National 3, à Sarre-Union. Une destination tout sauf surprenante.
À première vue, son choix a étonné. Après deux exercices réussis du côté de Lyon - La Duchère, au troisième échelon hexagonal, Farez Brahmia a rejoint l’US Sarre-Union, 7e du groupe Grand Est de National 3 la saison écoulée. Pour l’ancien du Racing, de Colmar et du FC Mulhouse, cette décision sonne comme une évidence.
« J’avais l’impression de louper énormément de choses avec ma fille »
« C’est une histoire de famille, éclaire l’attaquant de 28 ans. Ma fille est restée à Strasbourg. Quand j’étais à Lyon, je ne la voyais que les week-ends. Ça commençait à être pesant. Au bout d’un moment, il faut mettre sa carrière personnelle et professionnelle de côté pour passer plus de temps avec sa famille. »
Malgré un entraîneur (Karim Mokeddem) très conciliant – « Il me laissait souvent plus de jours de libre pour que je reste plus de temps avec elle » –, l’éloignement a fini par être trop pesant.
« J’avais l’impression de louper énormément de choses avec ma fille, continue Farez Brahmia. Elle a déjà cinq ans, elle va au CP en septembre. Il faut que je sois près d’elle au quotidien. C’est ça qui m’a poussé à descendre de deux niveaux et à venir ici. »
À peine sa décision de quitter Lyon entérinée, une flopée d’écuries se sont mises sur les rangs de l’attaquant. « Sur le site officiel de Lyon, dès qu’ils ont dit que je partais, j’ai tout de suite eu des propositions de clubs de National et de National 2 dans le sud ».
Au bout du compte, le joli coup a été réalisé par l’US Sarre-Union. Là encore, tout sauf une surprise. « J’avais dit à Roudy Keller (le directeur sportif de l’USSU) que si je revenais un jour dans la région, je travaillerais avec lui, indique le natif de Saint-Louis. Il a été derrière moi depuis plusieurs années, depuis que j’ai été professionnel au Racing en fait. Chaque saison, que cela soit à Mulhouse, à Colmar et même à Lyon, on s’appelait et on s’écrivait souvent. J’ai une bonne relation avec lui, c’est une bonne personne. Ça s’est donc fait naturellement. »
Farez Brahmia déboule en Alsace Bossue avec une solide expérience accumulée sur les terrains du National et du National  2 (trois saisons au FCM de 2013 à 2016), mais aussi de L2 (une saison avec le Racing en 2009-2010). Mais il ne compte pas tout révolutionner.
« Le CV, ça ne fait pas tout, explique-t-il. Ce n’est pas parce que je viens d’au-dessus que je vais tout apporter. J’ai été arrêté en fin de saison dernière, je reviens d’une longue blessure (entorse du ligament du genou) de trois mois et demi. Je monte doucement en régime. Je ne me mets pas trop de pression. »

« Je veux bâtir quelque chose de bien avec le club »

Stéphane Léoni, le nouvel entraîneur sarre-unionnais, va aussi disposer d’un joueur polyvalent. « J’ai joué à énormément de postes. À Colmar, j’ai été milieu relayeur. À la Duchère, j’ai joué avant-centre pour la première fois. À Strasbourg et à Mulhouse, j’ai évolué sur un côté. Je peux jouer à tous les postes de l’attaque. Stéphane sait qu’il peut m’utiliser partout. »
Partout et pendant longtemps ? « Venir ici fait partie d’un projet sur le long terme, confirme Farez Brahmia. J’ai beaucoup parlé avec Roudy. Je ne suis pas venu pour faire de la figuration, ni pour faire un an et ensuite repartir. Je veux bâtir quelque chose de bien avec le club et gravir les échelons. »
Avec un bâtisseur au grand cœur comme Farez Brahmia, l’USSU peut, après deux saisons mitigées, envisager sa reconstruction avec la plus grande des sérénités.
dna

1er match saison 2018/2019

Amneville 81' BUT

1 - 1

Sarre-Union 39' Keita

National 3

A s’en mordre les doigts
En tête à la pause avant de galvauder de nombreuses balles de break, Sarre-Union s’est fait rejoindre contre toute logique (1-1). Avant de finir la partie à dix. Au comble de la frustration.
Si la première période était relativement équilibrée avec même une double occasion franche pour les locaux sur une frappe enroulée de Poinsignon et un coup franc de Le (21e’ ), ce furent pourtant les visiteurs qui regagnaient les vestiaires avec l’avantage. Keita bénéficiait d’un superbe débordement de Groune, ponctué d’un centre précis, pour marquer à bout portant (39e’ ).
On s’attendait à une réaction amnévilloise après le repos. En vain. Les protégés de Cédric Léonard ne parvenaient jamais à approcher le but visiteur, à l’exception d’un tir contré de Boncœur que le gardien Deschateaux était tout heureux de capter (60e’ ).

«On doit gagner 3-0»

Au contraire des visiteurs, qui avaient plusieurs situations de contres pour plier le match. Les deux entraîneurs s’accordent sur ce point. «On est passé tout prêt de la correctionnelle», reconnaît Cédric Léonard. «On peut s’en prendre qu’à nous-même. On doit gagner 3-0», peste Stéphane Léoni.
Le tir de Crouzat, contré, était tout près de lober le gardien local Keldenich (47e’ ). Ce dernier permettait à son équipe de rester dans la partie grâce à quelques arrêts déterminants. Il gagnait notamment deux face-à-face avec l’attaquant visiteur Dje (72e’ , 76e’ ). Amnéville s’en sortait encore à bon compte sur un but de Schermann refusé pour hors-jeu (78e’ ).
Alors que l’on voyait mal Amnéville égaliser, Ney s’arrachait sur le flanc gauche pour délivrer un centre repris de la tête par Pignatone (80e’ ).
La fin de match était débridée avec une occasion de chaque côté: Da Rosa pour Amnéville (86e’ ) puis Groune dans le temps additionnel. Ce dernier, frustré, était logiquement expulsé pour un mauvais geste sur Ney. Le calice jusqu’à la lie.
dna

Sarre-Union 4 - 1    Sarreguemines
2eme journée
National 3
À toute allure
À la faveur d’une excellente première mi-temps, l’US Sarre-Union a largement dominé Sarreguemines (4-1), hier soir, pour signer son premier succès de la saison.

La semaine passée à Amnéville (1-1), lors de l’ouverture de la saison, Sarre-Union avait montré de belles choses, mais n’avait pas réussi à faire le plein.

Hier soir, pour son premier match de la saison à domicile, l’USSU s’est à nouveau montrée convaincante. Cette fois-ci, elle a empoché le pactole et cela n’a souffert d’aucune contestation face à des Sarregueminois très vite dépassés.

« Un tel succès pour lancer la saison à domicile, c’est sûr que c’est très bien, surtout pour les joueurs, car ils le méritent, confiait l’entraîneur Stéphane Léoni, à l’issue du match. Puis, c’est toujours important de gagner un derby. »

Après dix minutes de jeu, Amri allumait déjà la première mèche. Sur le côté, il terminait son numéro d’une belle frappe enroulée du droit, bien claquée par Cappa. L’USSU allait ouvrir le score sur l’action suivante. À l’angle de la surface, Djé résistait à son vis-à-vis et décochait une frappe croisée victorieuse (1-0, 13e’ ).

Les Bas-Rhinois, pleins d’envie et de mordant, étouffaient leurs adversaires et doublaient logiquement la mise.

À la demi-heure de jeu, le tir enroulé d’Amri, lancé plein axe par un coéquipier, ne laissait aucune chance au portier mosellan (2-0). Quelques instants plus tard, Sarreguemines pointait enfin le bout de son nez. Mais d’un double arrêt, Deschateaux, le transfuge d’Alençon, évitait la réduction du score (31e’ ). En face, Cappa était livré à lui-même et concédait un troisième but, œuvre de Guendez (3-0, 34e’ ).
Le doublé de Djé

Forts de leur large avantage, les Sarre-Unionnais laissaient le cuir aux “Faïenciers” lors du second acte.

Ces derniers devaient s’en remettre à un penalty de leur capitaine M’Barki, consécutif à une faute de main de Riff, pour faire trembler les filets de l’USSU (3-1, 82e’ ).

Mais le dernier mot revenait aux Alsaciens. En contre, après un échange avec Amri, Djé s’offrait un doublé d’une frappe sèche (4-1, 89e’ ).

La bande à Léoni n’aura que très peu de temps pour savourer. Dès mercredi (20h), elle tentera de confirmer face à la réserve du Racing.
dna

3eme journée

SARRE-UNION 2
RACING II 2
Mi-temps : 1-1. Stade Omnisports. 560 spectateurs. Arbitre : M. Kilicoglu.
Les buts : Guendez (43e  s.p), Amri (51e ) pour Sarre-Union; Karamoko (7e ), Botella (66e  s.p) pour le Racing II.
SARRE-UNION : Deschateaux – Crouzat, Barthélémy, Keita, Roger – Riff (cap.), Zerbini, Guendez (Ntoke, 73e ) – Schermann, Djé, Amri (Maurice, 69e ).
RACING II : Pelletier – Quinas, Valentin (cap.), Bouchema, Falouh – Lebeau, Mendes, Ounahi (Keller, 77e), Constant – Karamoko (Ngan, 83e), Botella.
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Un derby sans vainqueur
Sarre-Union et le Racing II n’ont pas réussi à se départager hier soir.

Quatre jours après avoir obtenu sa première victoire de la saison, l’US Sarre-Union n’a pas réussi à enchaîner, hier face à une très jeune équipe réserve du Racing, qui n’alignait aucun joueur professionnel dans ses rangs.

Comme samedi dernier face à Troyes II (1-1), les réservistes strasbourgeois ont idéalement démarré la rencontre. Lebeau s’échappait côté gauche et résistait à Keita. Son centre au cordeau trouvait Karamoko, qui se montrait plus prompt que Barthélémy pour ouvrir la marque (0-1, 7e ). Plus mordant, le Racing II posait des soucis à Sarre-Union. Mendes lançait Constant en profondeur dont le tir rasait le montant gauche d’un Deschateaux battu (14e ).

Après vingt minutes de jeu, l’USSU commençait à sortir la tête de l’eau par l’intermédiaire de Guendez, dont le tir tendu était capté par Pelletier (21e ). Dans la foulée, les jeunes strasbourgeois se montraient à nouveau dangereux avec une lourde frappe de Falouh, repoussée par le portier sarre-unionnais (23e ).

La formation d’Alsace Bossue commençait alors à un peu plus poser le pied sur le ballon et recollait au score à la faveur d’un coup du sort. À la suite d’un corner joué en deux temps par Zerbini, un défenseur du Racing touchait le ballon de la main, au sein d’une surface noire de monde. Sans trembler, Guendez prenait Pelletier à contre-pied et inscrivait son deuxième but de la saison (1-1, 43e ).
Botella égalise sur penalty

Les hommes de Stéphane Léoni débutaient le second acte comme ils avaient bouclé le premier : avec envie. Et ils étaient récompensés. Djé filait côté gauche et centrait en direction d’Amri. La reprise instantanée de l’ancien professionnel laissait Pelletier pantois (2-1, 51e ).

À l’heure de jeu, Constant tentait de donner une nouvelle impulsion aux siens, mais Deschateaux arrêtait son raid.

Le portier de l’USSU se mettait ensuite au travers d’une frappe de Karamoko, mais un bras décollé de l’un de ses occupants se mettait sur la trajectoire du ballon. L’arbitre montrait à nouveau le point de penalty. Botella se chargeait de la sentence pour égaliser (2-2, 66e ). Sarre-Union se procurait ensuite deux grosses opportunités, mais manquait la cible.

On en restait finalement là, malgré une dernière alerte strasbourgeoise. Les coéquipiers de Martial Riff préservent ainsi leur invincibilité. Les partenaires de Léon Valentin, eux, courent toujours après un premier succès cette saison.
dna

 Troyes  2 - 2  Sarre-Union
Samedi le 1/09/2018

4eme journée
 National 3
Sarre-Union garde son invincibilité
Invaincues avant de s’affronter, les deux formations le sont toujours et c’est vrai qu’aucune des deux ne méritait la défaite. Seule différence, Troyes II empile un quatrième match nul à la suite, tandis que les Alsaciens se sont déjà imposés contre Sarreguemines (4-1).

Un  surplace des Troyens qui frustre inévitablement leur entraîneur, Gharib Amzine. Autre regret de l’ancien pro, la fâcheuse habitude de son équipe d’encaisser des buts sur coup de pied arrêté. Ce fut le cas mercredi contre la réserve de l’AS Nancy-Lorraine et ça s’est répété hier.

Keita s’est d’abord élevé plus haut que toute la défense pour distiller une tête puissante et placée (1-1, 39e ). À ce moment-là du match, les visiteurs avaient élevé leur niveau de jeu, après une entame timide.
« C’est positif »

Les Troyens en avaient profité pour prendre l’avantage grâce à une belle combinaison entre les “bizuts” du collectif : la passe en retrait était signée Karamoko, et la frappe sèche Camara (1-0, 14e ).

Sarre-Union, piqué au vif, s’est rebiffé, et l’égalisation était l’aboutissement d’une nette domination, ponctuée d’occasions signées Maurice (23e ) et Amri (34e ).

Sur la lancée, les Alsaciens obtenaient un penalty au retour des vestiaires, suite à une main de Merah. À contre-pied, Guendez battait Jay (1-2, 46e ).

Plutôt que d’accuser le coup, l’Estac répondait du tac au tac et sur le même mode opératoire : un centre de Djukic était contré de la main par Barthélémy dans la surface de réparation. Même punition avec l’égalisation de Labyad (2-2, 49e ).

Dès lors, Sarre-Union reculait, pliait. « On a peut-être un peu souffert physiquement, admettait le coach Stéphane Leoni. Je n’ai pas un gros effectif. Mais on reste invaincu, c’est positif. »

Car, malgré 35 minutes très intenses, les réservistes troyens ne parviendront pas à prendre le dessus. « Ce but encaissé à la 46e nous a réveillés, estime Gharib Amzine. C’est dommage qu’on ne soit pas encore capable d’imprimer ce rythme au moins une heure. »

Autant de possession et d’initiatives dans le jeu auraient mérité une récompense qui n’est jamais venue. Ce n’est pas faute d’avoir insisté sur le flanc gauche, avec, encore une fois, un Kaye incisif, qui a multiplié les centres. Il s’est également retrouvé à la réception d’une offrande d’Abdallah, mais n’a pas cadré (51e ), alors qu’un coup franc de Vardin frôlait le montant de Deschateaux (60e ).
dna

5eme journée
Samedi le 8/09/2018
Sarre-Union  1 - 0    FCA Troyes
 Contrat rempli
Après deux matches nuls, l’US Sarre-Union a retrouvé le goût de la victoire, hier, contre le FC Agglomération troyenne grâce à un but de Jean-Philippe Djé.
Avant la rencontre, Stéphane Léoni, l’entraîneur sarre-unionnais, avait déclaré la victoire « impérative » pour espérer rester dans le haut du tableau. Le message est visiblement bien passé au sein de ses troupes, qui ont dominé le FC Agglomération troyenne sur la plus petite des marges hier soir.

Sarre-Union a fait la différence au cours du premier acte. Monté aux avant-postes, Keita allumait la première mèche, mais son tir était trop mou pour inquiéter Caruso, le portier troyen (8e ). Quelques instants plus tard, Djé loupait l’immanquable. S’estimant en position de hors-jeu, l’attaquant de l’USSU n’y croyait pas suffisamment et son tir manquait de conviction (13e ).
Djé récompensé
Le joueur formé au Racing ne baissait pourtant pas la tête et allait être récompensé. Servi dans le bon timing par Guendez, il trompait Caruso d’une frappe croisée (1-0, 26e ).
Touché aux adducteurs, le gardien troyen cédait ensuite sa place à la pause. Sur le pré, ses coéquipiers se procuraient la plus belle occasion d’un second acte beaucoup plus haché que le premier. Aux 20 mètres, le coup franc enroulé du capitaine Mezriche touchait le poteau de Deschateaux (76e ). Auparavant, le portier de l’USSU s’était montré déterminant en sortant du pied la tentative de Daval (52e ). Au contraire des deux dernières rencontres, où elle fut à chaque fois rejointe au score, la formation d’Alsace Bossue tenait finalement bon pour décrocher son second succès de la saison.
Toujours invaincus après cinq matches de championnat, les partenaires de Thomas Zerbini peuvent désormais se projeter l’esprit tranquille sur leur 3e tour de Coupe de France, samedi prochain sur le terrain de Niederlauterbach (D3).
dna

SARRE-UNION 0

MULHOUSE 0

National 3 - 7e  journée Sarre-Union s’en contente
Après un début de match à sens unique, Sarre-Union s’est éteint. Il appréciera le point du match nul.
La formule est connue. « Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne ». Pourtant, hier soir, il n’y a pas eu de vainqueur entre Sarre-Union et Mulhouse et pour les Sarre-Unionnais, c’est davantage un point de gagné que deux points de perdus.
Les hommes de Stéphane Léoni étaient bien rentrés dans leur rencontre. Face à une équipe mal classée (neuvième avec sept points), les « Bleus » profitaient de la lenteur de Delbos pour jouer dans le dos de la défense adverse. De manière étrange, la charnière mulhousienne avait beau présenter deux grands gabarits (Diouf, Sané), Sarre-Union se procurait assez facilement des occasions dans les airs.
Après un bon débordement et un centre millimétré de Groune sur le côté droit, Guendez faillit ouvrir le score d’une tête lobée, libre de tout marquage (8e ). Sur un coup franc direct, la tribune bien remplie du stade omnisports se levait croyant à l’ouverture du score de Groune mais c’était sans compter sur la détente de Ndoye (23e ).
Un changement tactique payant
Après vingt minutes de jeu, le coach mulhousien Eric Descombes prenait ses responsabilités. Delbos cédait sa place à Baka et le match changeait complètement de physionomie. Mulhouse parvenait à mettre le pied sur le ballon et se procurait les meilleures actions mais le score restait nul et vierge.
« Le coach adverse a réalisé le changement qu’il fallait. Après le remplacement, ils étaient beaucoup plus difficiles à jouer. Ils nous ont mis en danger. Quand on ne peut pas gagner, il faut savoir ne pas perdre », analysait Stéphane Léoni.
Sarre-Union reste donc invaincu en championnat après sept journées. Mieux, le club garde sa deuxième place à trois points de Thaon. Le bilan est plutôt positif mais le coach reste prudent quant aux échéances qui arrivent.
Un bilan satisfaisant
« Dans les semaines à venir, quatre titulaires seront indisponibles. Ne pas se qualifier la semaine passée en Coupe de France est un mal pour un bien car je n’ai pas l’effectif pour jouer sur deux tableaux », réagit-il.
En effet, les blessures n’épargnent pas l’effectif sarre-unionnais. Le capitaine Martial Riff est sorti sur blessure après un tacle de Diouf qui lui a valu un carton rouge (90e ). La cheville était touchée et le staff technique n’était guère optimiste sur ses chances de pouvoir jouer à Thaon dans quinze jours.
La prochaine étape chez le leader fera office de véritable test. En cas de victoire, l’automne sera placé sous le signe de l’espoir.
dna

Nat 3

8eme journée

Thaon  0 - 0Sarre-Union

Sarre-Union a tenu bon
Malgré une supériorité numérique de plus d’une demi-heure, les Thaonnais n’ont pas pu forcer la décision pour l’emporter. Ils restent tout de même invaincus à domicile et coleader du championnat.
Privé de Théo Gazagnes et de Valentin Focki notamment et avec un coach en tribune pour cause de suspension, le promu s’attendait à une partie compliquée d’autant que Sarre-Union se présente en équipe invaincue. Pas de round d’observation dans cette rencontre. Rother manque de peu d’ouvrir le score de la tête (6e ), avant que Samba (12e ) et Comara (15e ) ne manquent le cadre. La riposte des visiteurs arrive par Groune, mais Nagor réalise une superbe parade (18e ). Les opportunités sont présentes de chaque côté, mais ni Alves (20e ), ni Lecoanet (28e ) n’ont pu ouvrir le score pour les Vosgiens. Même constat pour Groune (31e ) et Schermann (44e ) qui n’ont pu tromper la vigilance d’un excellent Nagor.
Barthélémy exclu à la 55e
Au fil des minutes, la tension monte. Le jeu se hache, les fautes et les cartons jaunes se multiplient. À la 55e , Barthélémy est exclu pour un tacle trop appuyé, les hommes de Romain Chouleur s’apprêtaient donc à jouer plus d’une demi-heure à 11 contre 10.
Paradoxalement, ils ont complètement déjoué et auraient même pu se faire surprendre. Après un bon pressing, Groune se retrouve seul face au but, mais le portier thaonnais réalise l’arrêt qu’il faut pour préserver sa cage inviolée (61e ).
Les attaques thaonnaises étaient ensuite trop stériles pour espérer mieux, la faute à un bon bloc défensif alsacien.
En fin de match, Samba place une tête décroisée que Deschateaux claque superbement en corner (90e +1).
dna

Sarre-Union     0 - 0    Raon L Etape

National 3 - 9e  journée L’USSU au ralenti
Malgré une réelle envie de bien faire et plusieurs occasions nettes, Sarre-Union n’a pas réussi à mettre en échec de solides Raonnais.
Dans ces colonnes, Stéphane Léoni considérait ce match face à Raon-l’Étape comme le premier tournant de la saison. Invaincus, les Alsaciens restaient cependant sur deux résultats nuls et vierges.
Au terme d’un troisième concédé hier soir face aux Vosgiens, avec dans leurs rangs les ex-Sarre-Unionnais Faride Touileb, Omar Hassidou et Imad Merbah, le bilan est mitigé, voire décevant pour l’entraîneur bas-rhinois.
« Encore une fois, on perd deux points, indique Stéphane Léoni. Dans l’envie et la solidarité, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Mais cette inefficacité offensive devient un peu inquiétante. »
Le début de match est animé, chaque formation profite des maladresses adverses pour se projeter vite vers l’avant.

« Corriger le tir »

Groune allume la première mèche, mais sa tentative enroulée fuit le cadre pour quelques centimètres (8e ).
Hassidou lui répond dans la foulée, lui aussi d’une belle frappe lointaine, mais le résultat est le même pour l’attaquant, sa frappe frôle le montant d’un Deschateaux qui semblait battu et surpris par la soudaineté de la tentative (14e ).
Partie sur un rythme élevé, la rencontre baisse brutalement en intensité, pour un spectacle peu en adéquation avec le potentiel offensif des deux équipes.
La relation technique entre Groune et Djé est toutefois l’un des motifs de satisfaction à retirer pour Stéphane Léoni. C’est d’ailleurs sur une tentative de Djé, bien servi par… Groune, que l’USSU refait surface (34e ).
Le deuxième acte repart sur les mêmes bases que le premier, avec une frappe de Djé, suivie par celle de Hassidou qui manque le coche. Contrairement au premier acte, il n’y a aucune baisse d’intensité, l’USSU intensifie la pression sur la cage gardée par Schmitheissler. Bien servi par l’hyperactif Groune, Djé croise bien sa frappe, mais Schmittheissler la dévie du bout des doigts (58e ). Dans la foulée, Djé s’échappe, prend à revers l’arrière-garde de Raon-l’Étape, mais il perd son face-à-face avec Schmittheissler (60e ).
Raon plie, mais Raon ne rompt pas. Les Vosgiens croient même ouvrir la marque quand Bah, seul dans les six mètres, trouve le moyen de tirer au-dessus (65e ). L’expulsion de Coulibaly donne une chance supplémentaire à Sarre-Union d’arracher la décision, mais le verrou raonnais ne sautera pas, et ce malgré une ultime tête de Schermann que tout le public voyait au fond (90e +3).
« Le contenu est bon, mais je préférerais avoir deux occasions et gagner, enchaîne Stéphane Léoni. Avec des matches nuls, on n’avance pas et si on souhaite rester en haut du classement, il faudra corriger le tir. » L’USSU reste invaincue, mais l’USSU n’avance pas.
dna

National 3 -
Après Sarre-Union – Vauban (0-0)

Une réorganisation salvatrice
Samedi face à un Vauban inspiré, Sarre-Union a été sous l’eau durant les vingt-cinq premières minutes. L’entraîneur Stéphane Léoni a alors opéré un changement tactique pour fermer les vannes.
On joue la 28e minute, samedi à Sarre-Union. Stéphane Léoni, l’entraîneur de l’USSU, sent son équipe sur le fil du rasoir et ne supporte plus de la voir autant malmenée. L’ancien technicien de Trémery sort un Yves Ntoke décevant au milieu de terrain et fait rentrer Amine Groune.
Ce dernier s’installe sur l’aile droite à la place de Vianney Schermann, lequel redescend au poste de latéral droit. Le capitaine Martial Riff reprenant, lui, ses habituelles fonctions dans le milieu à trois.

« Si je ne remets pas Vianney derrière, je pense qu’on perd le match »

« Je voulais qu’on mette de l’impact dès le départ, mais au final, c’est Vauban qui l’a mis, analyse Stéphane Léoni. Dans le cœur du jeu, on a été complètement à l’envers. Martial nous a fait du bien quand il est monté (de défenseur droit à milieu). Et avec Vianney derrière, on n’a plus du tout été inquiété. »
Et le coach sarre-unionnais est catégorique : « Si je ne remets pas Vianney derrière, je pense qu’on perd le match. »
Durant près de 25 minutes, un peu moins jusqu’à la mi-temps, les Strasbourgeois de Djamel Ferdjani ont complètement éteint les gens d’Alsace Bossue. Le plan de jeu du technicien des “Jaune et Noir”, échafaudé durant les quinze jours précédant la rencontre, a parfaitement fonctionné.
« Notre tactique les a considérablement gênés. Quand on récite tous la même partition, la performance collective est aboutie. C’est donc une satisfaction. »
Le but de la manœuvre était simple, à savoir « empêcher leurs joueurs de couloir de s’exprimer, car ils sont très intéressants balle au pied ».
Du coup, le promu a effectué un pressing très haut pour obliger les défenseurs sarre-unionnais à “balancer”.
« J’ai dit à mes joueurs qu’ils seront dans le vrai quand Sarre-Union commencera à jouer long », glisse Djamel Ferdjani, dont le seul regret est de ne pas avoir profité de cette supériorité dans le jeu.
« Ça reste un bon nul face à un favori du championnat. On a su le chercher avec la manière. Mais avec un peu plus de réussite et d’ambition, on aurait pu ramener la victoire. »

Un nul cherché « avec la manière »

En deuxième mi-temps, leur chance était passée, les Sarre-Unionnais étant revenus sur le pré avec d’autres intentions.
« Je les ai bougés à la mi-temps et on a mieux démarré la seconde période », indique Stéphane Léoni, tout de même contrarié. « C’est un match nul qui m’embête un peu. Je suis déçu du contenu, mais c’est une bonne piqûre de rappel. On va réattaquer fort dès lundi (aujourd’hui) pour le prochain match à Épernay qui sera tout aussi difficile. »
dna

Guy Irion, nouveau président de l’USSU
Après plusieurs mois sans président, le comité directeur de l'US Sarre-Union, réuni mercredi soir a choisi de confier ce rôle à Guy Irion, un de ses anciens présidents.
L’attente est enfin terminée. Depuis la mi-septembre et la démission surprise de Rudy Scheuer, deux mois et demi seulement après son arrivée, l’US Sarre-Union fonctionnait sans président.
Hier soir, lors de la réunion du comité directeur, Guy Irion a officiellement pris les commandes du club phare de l’Alsace Bossue.
Il s’agit là d’un retour au poste puisque le natif de Sarre-Union avait déjà effectué un premier mandat de 1987 à 1998.
dna

National 3 : Sarre-Union - Amnéville (3-1) Sarre-Union au finish
Après sa défaite la semaine dernière, l’US Sarre-Union a renoué avec la victoire hier soir à domicile face à Amnéville.
L’US Sarre-Union a renoué avec la victoire au terme d’une rencontre au cours de laquelle rien n’a été facile. Les joueurs d’Amnéville ont fait mieux que se défendre et ils s’inclinent en fin de match sans jamais avoir démérité. « Dans une saison il y a des matches comme ça, dira Stéphane Léonie après la rencontre. La semaine dernière on fait une belle prestation et on perd. Je préfère que ça se passe comme aujourd’hui et qu’à la fin on prenne les trois points. »
Cette victoire, si précieuse pour les locaux, a été très longue à se dessiner. Après un début de match plutôt à son avantage, Sarre-Union bafouille son football et Amnéville en profite.
« Calmez-vous ! »
Les occasions sont toutefois peu nombreuses et alors que l’on attendait la pause, les locaux vont trouver l’ouverture sur leur unique occasion de la période. Ntoke parvient à accélérer dans l’axe droit du terrain avant de servir Djé le buteur maison complètement esseulé à l’entrée de la surface de réparation. Le contrôle est parfait et le petit ballon précis ne laisse aucune chance à Deschateaux, complètement abandonné par sa défense (1-0, 45e ).
Les coéquipiers de Martial Riff qui regagnent le vestiaire avec un avantage très flatteur se font souffler dans les bronches par Stéphane Léonie et reviennent avec de meilleures intentions. Les tentatives de Ntoke (51e et 54e ) illustrent cette embellie mais l’excellent Pignatone va remettre son équipe en selle à lui tout seul. Il part en dribble sur son côté gauche et s’infiltre dans la surface avant d’être déséquilibré au milieu de trois joueurs sarre-unionnais qui tentaient de lui barrer la route. Michel Le marque le penalty et relance complètement la partie (1-1, 57e ).
À partir de là, le match se débride complètement et les espaces se multiplient. « Calmez-vous ! Ça va à 2000 à l’heure là », lance Michel Le, à l’adresse de ses coéquipiers, mais ça vaut aussi pour les locaux.

Une magnifique efficacité

Chaque camp aura sa balle pour reprendre l’avantage. Frotin seul aux 16 mètres ne profite pas d’une remise en retrait de Alo’o Efoulou pour Amnéville (66e ), tandis qu’en face le raid en solitaire de Schermann se termine par une frappe du gauche captée par Deschateau (72e ). C’est finalement Djé qui va faire la décision en trompant le portier visiteur d’une frappe à bout portant à quelques minutes du terme (2-1, 86e ). Amnéville attaque à fond mais se fait croquer en contre. Amri se fait faucher dans la surface et permet à Paul Maurice de clôturer la marque sur penalty (3-1, 90e +5) pour une victoire sans clinquant mais une magnifique efficacité…
dna

national 3 - 

Après Sarre-Union – Troyes II (2-1)

« Nous n’avons pas paniqué »
Entré à un quart d’heure de la fin, Jean-Philippe Djé en a profité pour inscrire son huitième but de la saison. Il a offert une victoire ô combien importante au leader sarre-unionnais.
- Après une première mi-temps ratée, est-ce que vous avez douté ?
- Non, à la pause, nous n’avons pas paniqué. Il fallait s’efforcer de continuer à mettre notre jeu en place. On a encaissé un but sur une erreur d’inattention, mais il ne fallait pas tout jeter et continuer dans ce sens.
- Vous entrez sur le terrain et dix minutes plus tard, vous offrez le but de la victoire. On peut appeler cela un changement gagnant.
- J’ai commencé sur le banc car j’avais une entorse à la cheville. C’est vrai qu’on peut appeler ça une entrée parfaite. Sur le but, je vois le centre arriver et je me place légèrement en retrait. Avec la mauvaise sortie du gardien, je n’ai plus qu’à la pousser au fond des filets vides.
- À neuf journées de la fin, commencez-vous à parler de montée dans les vestiaires ?
- C’est un peu trop tôt pour aborder le sujet. Rien qu’aujourd’hui, c’était un match équilibré et ça aurait pu basculer dans les deux sens. Mais à Sarre-Union, nous avons depuis plusieurs années une grande force, c’est le collectif. On le voit d’ailleurs quand un nouveau débarque, on s’implique tous pour l’intégrer au mieux. C’est notre point fort. »
dna