le club aurait aussi besoin d'en entraîneur qui motive ses troupes et pousse une gueulante de temps en temps, Janin est bien trop gentil, c'est d'ailleurs la seule qualité que je lui trouve, si le racing n'a pas de fond de jeu à qui la faute en premier, cette tactique de balancer de longs ballons en avant est digne d'une école maternelle. Après chaque match on invente des excuses, Fauvergues n'était pas là, à lui seul il n'aurait surement pas fait basculer la rencontre. Quand à dire qu'il manque l'un ou l'autre joueur, on le savait depuis longtemps. Le fait d'attendre les 24 dernières heures du mercato ne pouvait laisser qu'augurer ce qui allait se passer, sans parler de l'épisode Gress-Ginestet qui est venu se greffer là-dessus et n'a fait qu'empirer de tourner la mayonnaise qui ne prenait déjà plus

Janin n'est pas un vrai entraîneur tout simplement : il voit bien ce qui ne va pas mais n'arrive pas à influencer le cours des choses, et surtout il semble à cours d'idées. Gress et Furlan ont vu leurs méthodes échouer au Racing, pas pour les mêmes raisons tous les deux, mais au moins avaient-ils une méthode.

Janin n'est que la roue de secours. Son incapacité à fédérer n'est pas une nouveauté , ça ne sert à rien de lui taper dessus. Sa carrière d'entraîneur à Brest n'a pas été une réussite, celle avec le Racing en prend également le chemin.
Mais je ne pense pas qu'il démissionnera ,il ne l'a pas fait lors de l'éjection de Gress alors....en attendant mieux (si c'est possible) faudra se contenter de ça !!

faudra donc se contenter de la médiocrité

Edition de l'Alsace d'aujourd'hui :

Janin, futur ex-entraîneur, aimerait passer au crible tous les joueurs de France, de la Ligue 1 au National, sans oublier les réserves pros, pour favoriser un recrutement malin.

Informé avant-hier par un coup de fil de Julien Fournier - en déplacement à Paris - qu’il ne resterait pas à la tête de l’équipe professionnelle au-delà du 8 e tour de Coupe de France demain à la Meinau contre Thionville, Pascal Janin attend désormais de rencontrer à nouveau le nouveau président pour évoquer son avenir. Ce dernier souhaite que le technicien reste au RCS. Et le coach moustachu n’a rien contre. Il a même une idée de ce qu’il aimerait mettre en place. « Lors de notre déjeuner de mardi, je lui ai indiqué qu’un rôle de superviseur m’intéresserait. Il consisterait à organiser tout un réseau pour répertorier les bons joueurs de Ligue 1, Ligue 2, National et même des réserves professionnelles. J’aime voir des matches, tenter de découvrir les joueurs de talent les plus prometteurs. Quand on n’a pas les moyens des autres clubs, il faut anticiper, se mettre sur les rangs avant. C’est une structure qui, je crois, n’existe pas vraiment au club. Pour un club pas trop fortuné, il est capital de savoir avant les autres où évoluent les bons joueurs pas chers. Depuis quelques jours, je me préparais à mon remplacement et je me disais : « Qu’est-ce qui pourrait me brancher si je ne suis plus entraîneur ? » Participer ainsi à des missions de recrutement et établir un catalogue des joueurs à suivre en France m’intéresse. C’est mon idée. Mais je sais que le président a la sienne. Nous en rediscuterons en début de semaine. Il faut que nous tombions d’accord sur pas mal de points. Si c’est le cas, j’envisage évidemment de rester. »

« Je n’ai pas envie de tirer sur le Racing, mais de l’aider »

Le futur ex-coach, en poste jusqu’à dimanche soir trois jours après l’annonce de son éviction à la tête de l’équipe une, n’entend pas faire passer « un petit intérêt perso » avant celui du club. « Aujourd’hui, beaucoup de monde tire sur le Racing. Moi, je n’ai pas envie de tirer dessus, mais de l’aider. C’est vrai que se retrouver dans ma position, encore entraîneur tout en ne l’étant plus, est assez rare. Mais je fais toujours passer l’entreprise avant. Je ne vais pas donner une image négative du RCS pour satisfaire mon ego. »

Sous contrat jusqu’en 2011, Pascal Janin n’a finalement qu’un regret : « Céder ma place juste avant le mercato d’hiver où l’arrivée de quelques joueurs aurait pu changer la donne. Des joueurs que j’ai réclamés, mais pas obtenus. L’oxygène d’un entraîneur et des joueurs, ce sont les victoires. Quand elles sont rares, l’oxygène le devient aussi. J’ai le sentiment d’avoir essayé plusieurs choses. L’amélioration a été réelle, mais pas suffisamment nette pour permettre à l’équipe de décoller du bas de tableau. En plus, avec l’arrivée d’un nouveau propriétaire, beaucoup de choses vont changer. L’entraîneur fait partie de ces changements décidés pour tenter de placer l’équipe dans une autre dynamique. »

Je ne sais pas s'il a le talent pour dénicher les futurs talents,mais l'idée est naturellement bonne .
En tout cas on peut tout de même le remercier.Il a réussi à tenir le Racing dans une zone plus ou moins respectable ,quand on voit le niveau de certains de nos joueurs.

Ouai je suis d'accord avec Poncho, l'idée me parait très bonne, seulement dans ce cas il faudrait pas négligé les championnats étrangers également ( à mon avis ^^ ) qui souvent peuvent recelé de petites merveilles, a condition d'avoir l'œil ...

Tout à fait, c'était pas simple pour lui, il devait être simple adjoint et après 1 journée il se retrouve entraîneur d'une équipe déjà en pleine crise ( à tous les niveaux ) .. il faut aimer le club pour accepter une mission aussi casse gueule.

Pascal Janin restera en poste jusqu'à mardi au moins



Pascal Janin pensait avoir disputé son dernier match à la tête du Racing aujourd'hui face à Thionville. Ira-t-il plus loin ? Photo Jean-Marc Loos
Rien ne sera donc jamais simple au Racing Club de Strasbourg. La signature de Jean-Pierre Papin en tant que nouvel entraîneur du club alsacien, suspendue au feu vert que doit donner la DNCG ce mardi suite au rachat du RCS par la société FC Football Capital Limited, entraînera le maintien à son poste de Pascal Janin pendant deux jours encore.

"On m'a demandé aujourd'hui de rester en poste deux jours de plus", a ainsi déclaré Janin après la qualification du Racing face à Thionville cet après-midi (3-0) lors du 8e tour de la Coupe de France.

En revanche, celui qui est donc encore coach de Strasbourg se refuse à poursuivre au-delà. "J'ai tourné la page, les joueurs aussi", a indiqué P. Janin. "Psychologiquement et en terme de motivation, je ne pense pas que ce soit une bonne chose pour le groupe que je reste entraîneur jusqu'au match face à Guingamp vendredi prochain".
Selon un des joueurs du Racing, le groupe n'était pas au courant de cette décision de prolonger de deux jours la mission de Pascal Janin à la tête de l'équipe professionnelle.

Le président du RCS Julien Fournier doit rencontrer Janin demain pour s'entretenir avec lui de son avenir au sein du club strasbourgeois.

Au moins il est honnête et il sait ce qu'il veut.

là, vraiment on le prend pour un pantin, tu pars, tu restes, tu pars, tu restes, décidément la foire continue au racing, jusqu'à quand?

C'est vrai , chaque homme a quand même un minimum de fièrté , ils prennent P. Janin pour un "wasch lumpa" ou quoi !!!!!, de plus en plus désolant !!!!!,pauvre racing ,tu n'es plus rien...a part une grosse fourmilière ou tout le monde donne un coup de pied dedans .

Janin est un gars gentil qui aime le club, ils savent qu'il fera ce qu'on lui demande car il ne veut pas en rajouter à notre triste situation actuelle par respect pour nous, donc ils osent lui demander celà à lui, à un autre ils auraient pas osé.

Pour Janin ça devrait être le dernier entraînement aujourd'hui. Quant à son avenir au club, il lui faut un temps de réflexion.

Citation :

En principe, Pascal Janin dirigera ainsi à 16 h son dernier entraînement. Hier, le futur ex-coach a une nouvelle fois déjeuné avec le nouveau président : « Il m’a proposé d’intégrer la cellule recrutement », dévoile-t-il, « J’en avais émis le souhait en fin de semaine passée. Mais entre-temps, j’ai commencé à réfléchir. Ce choix aurait pour moi beaucoup d’implications. Il signifierait notamment qu’à 53 ans, je fais pratiquement une croix sur ma carrière d’entraîneur n°1. Y suis-je prêt ? Je dois y réfléchir et surtout en parler à ma famille. J’ai demandé à Julien Fournier un délai de réflexion, sans que nous ayons fixé une date. »

En cette période éminemment floue, ce n’est qu’une incertitude de plus.

Racing : Pascal Janin restera en poste au moins jusqu'à la trêve

Le Pays.fr 16/12/2009 - actualisé à 16h05.



Le feuilleton se poursuit au Racing Club de Strasbourg. Comme annoncé dans notre édition du jour, le contre-temps inquiétant occasionné par le passage du club alsacien devant la DNCG hier à Paris et dont on ne connaîtra le résultat que le 6 janvier prochain, a sérieusement remis en cause la venue de Jean-Pierre Papin au poste d'entraîneur du RCS.

Du coup, Pascal Janin, dont le remplacement avait pourtant été annoncé la semaine dernière (voir notre édition du jeudi 10 décembre), restera en poste jusqu'à la trêve hivernale.

Le coach strasbourgeois a rencontré son président Julien Fournier pendant une demi-heure en début d'après-midi aujourd'hui. "Il m'a demandé de poursuivre ma mission jusqu'à la trêve, nous a indiqué P. Janin. Je ne me voyais pas dire non alors que je suis l'entraîneur en poste."

L'entraîneur du RCS, qui dirigera bien l'entraînement de cet après-midi (16h), occupera donc le banc de touche ce vendredi à l'occasion de la réception de Guingamp à la Meinau (20h30) pour le compte de la 18e journée de Ligue 2, ainsi que lors du déplacement du Racing au Havre ce mardi 22 décembre.

"Au-delà de la trêve, je ne sais pas, a encore déclaré Pascal Janin. Le président J. Fournier a d'autres dossiers plus urgents à régler. Nous aurons le temps d'en reparler."

Brièvement joint au téléphone ce matin, Julien Fournier a pour sa part tenu à préciser que "le communiqué publié sur le site du club hier soir est une initiative de l'actionnaire majoritaire (Alain Fontenla, NDLR) à laquelle je ne suis pas associé." Sous-entendu : le président du Racing ne cautionne pas son contenu.

Rappelons que ce communiqué disait la chose suivante : "Etant donné l’état des comptes financiers laissé par Philippe Ginestet et Jean-Luc Herzog, il a été demandé au nouvel actionnaire de répondre à une négligence de trésorerie (le terme "négligence" aurait par la suite été remplacé par le terme "exigence", NDLR). Il est bien entendu que M. Fontenla répondra favorablement à la demande de la DNCG. Le nécessaire sera fait dans les délais souhaités."

Le communiqué a été retiré du site internet officiel du club alsacien aujourd'hui.

F.R. (avec S.G.)

Bien le seul à tenir son rôle aujourd'hui, rien que pour ça il mérite tout mon respect

Tout à fait, c'est le seul à faire honneur au club ( au moins dans son attitude pendant la tempête ) .. et pourtant c'est le seul qui va à coup sûr voir sa tête tomber le 1er ^^.

De toute manière il sera mieux loin de tout cette zizanie

Il y a quand même un qui avait compris depuis le début , que le racing ne valait plus grand chose et heureusement qu'il a fait sa valise (il est sur la photo) :$

Pascal Janin en perpétuel sursis

Alors que Jean-Pierre Papin attend le verdict définitif de la DNCG, l’entraîneur Pascal Janin a, pour les besoins de la cause, accepté de rempiler jusqu’à la trêve. En principe…

Ce n’est pas tant qu’il s’accroche, mais Pascal Janin est toujours là. Intérimaire durant une bonne quinzaine de jours cet été, puis titulaire pendant quatre mois, l’entraîneur strasbourgeois est désormais une sorte de sursitaire permanent.
En une semaine, il a été virtuellement remercié à quatre reprises : jeudi quand Alain Fontenla a annoncé son remplacement, dimanche lorsqu’il aurait dû s’effacer après la qualification contre Thionville, mardi après le passage devant la DNCG et enfin hier où Jean-Pierre Papin aurait dû diriger sa première séance.
Seulement voilà, JPP n’a toujours pas signé. Hier matin, avant de couper son portable pour la journée, le coach du RCS en 2006-2007 a campé sur ses positions. « Ça ne change rien pour moi, mais pour le club, c’est un contretemps fâcheux », a-t-il déclaré sur rmc.fr. Le Ballon d’Or 1991 n’a pas prévu de se positionner tant que la DNCG n’aura pas rendu son verdict le 6 janvier. Mais en trois semaines, beaucoup de choses peuvent changer la donne.
Toujours est-il que ce mercredi vers 14 h, Julien Fournier, qui ne s’était pas manifesté auprès de Pascal Janin depuis plus d’une journée, lui a demandé de rester aux commandes jusqu’à la trêve hivernale. « Si je n’ai pas averti Pascal avant, c’est que je ne voulais pas l’appeler pour lui raconter des sornettes », se justifie le PDG. « Il a dit oui, ce qui témoigne d’un grand professionnalisme que j’ai déjà souligné. »
Le coach a effectivement accepté. « Mais pas aussi volontiers que je le laisse paraître. Si je suis mauvais au point qu’on envisage de me remplacer, pourquoi le suivant n’arrive-t-il pas ? On me demande de continuer avec un effectif dont personne ne veut en l’état. Je trouve très injuste qu’on veuille accorder à quelqu’un d’autre ce qu’on n’a pas voulu m’accorder. Pourtant, je ne réclamais pas trois ou quatre renforts, mais un joker offensif. »

Pichot : « Il est d’une dignité exemplaire »

Alors qu’une tempête sans précédent secoue le Racing, PJ est l’un des rares à rester droit dans ses bottes et garder le cap. Ses joueurs lui rendent d’ailleurs un hommage appuyé. Stéphane Cassard sur rmc.fr, Stéphane Pichot après l’entraînement. « C’est vraiment un grand pro. Il est d’une dignité exemplaire alors que la période est encore plus compliquée pour lui que pour nous. Le club a de la chance de l’avoir. Il ne lâche pas du tout, alors que tout le monde comprendrait qu’il le fasse. Il est le seul à incarner le minimum de stabilité dont nous avons besoin pour préparer nos deux matches décisifs avant la trêve. Comme lui, nous avons hâte d’être fixés, car il n’est jamais sain de travailler dans l’incertitude. Bah, au train où vont les choses, j’ai le sentiment qu’il va être là encore un moment (sourire). »
Au moins Janin fait-il comme si. La preuve : il a déjà programmé la reprise pour le 2 janvier. « Je puise ma motivation dans le fait que malgré des circonstances jamais vues, je peux exercer mon métier. Dans ma position, la solution de facilité aurait été de répondre non à Julien Fournier, de lui dire : « Merci, j’ai déjà donné. » Mais ce faisant, j’aurais renié mes valeurs. »

On lui suggère d’en donner quelques-unes à un club qui en manque cruellement.

S.G. L'Alsace.

C'est peut etre pas un grand entraineur, mais en tout cas en ce moment on peut lui dire respect, parce que peu d'entraineurs ferait preuve d'autant de professionnalisme dans de telles circonstances.

Surtout qu'il risque rien niveau salarial lui, il aurait de toute façon ses indemnités. Chapeau Janin, martyre du club dans la lignée de Gress et ses prédécesseurs. J'espère qu'une place au chaud lui sera garantie, il la mérite 1000 plus que Camcam, que l'frangin incompétent d'la Ginette, Herr Zog et même une bonne part des actionnaires minoritaires, qui eux à part vomir leur glaire sur le club par DNA interposées n'ont jamais rien fait (sauf peut-être Pignatelli, et lui ne s'est pas caché pour parler).

En parlant de Pignatelli, il avait annoncé" la mort du club" lors de la conférence de presse de Fontenla...(enfin je crois).

Janin est, je trouve, quelqu’un d'exceptionnel.
Il reste au sein de ce club alors qu'il traverse une crise sans précédent et le tout en restant digne et avec un professionnalisme que peu auraient à sa place. Qui plus est, ses derniers résultats ne sont pas particulièrement mauvais.
Je ne comprends donc vraiment pas pourquoi nos dirigeants veulent absolument le remplacer par JPP qui n'a pas fait une saison exceptionnelle chez nous et qui a mené Lens à la descente. Ne pourrions nous pas garder Janin, qui est une des seules personnes stables au club, au moins jusqu'à la fin de la saison ?

Perso je serais plutôt pour qu'il reste moi aussi, maintenant je pense que nous sommes minoritaires.

Janin parti pour rester ?

C'est bien le seul à tenir son rôle en ce moment, clair ,posé et surtout très professionnel ...et si c'était lui le repreneur dont le Racing avait besoin

Depuis hier, l’éventualité de voir Pascal Janin poursuivre sa mission après le déplacement au Havre mardi ne paraît plus incongrue aux nouveaux dirigeants. A supposer, évidemment, qu’ils restent. Gonflé à bloc par l’adhésion de son groupe, P.J. n’écarte pas non plus cette hypothèse. « Il va bien falloir que quelqu’un me dise si je dois interrompre mes vacances pour reprendre l’entraînement le 2 janvier et préparer le mercato d’hiver.
Sinon, comme cet été, nous risquons de prendre du retard et le club, d’être pénalisé. Si on me le demande, je suis déterminé à aller au bout avec un groupe qui a adhéré.
L’effectif a montré par ses déclarations et son match contre Guingamp qu’il ne me considérait pas comme un point noir dans ses performances depuis le début de saison. Les déclarations des joueurs me donnent plus de poids par rapport aux dirigeants. »

Personnellement je suis à 100% pour qu'il reste. C'est le seul qui apporte un minimum de stabilité. La question de ses compétences au niveau tactique peut être posée c'est sûr, mais il faut qu'il reste.

L'Alsace
21/12/09

La revanche de la moustache



Entraîneur virtuellement limogé depuis dix jours, Pascal Janin est toujours là, soutenu par un groupe qui a prouvé vendredi contre Guingamp (2-1) qu’il était loin de lâcher son technicien.

Dans « Le corniaud » de Gérard Oury, Louis de Funès débite cette réplique culte en parlant de Bourvil : « Il m’épate, il m’épate, il m’épate. » En ce moment au Racing, Pascal Janin épate tout le monde. Les observateurs, bluffés par le calme olympien de l’entraîneur remercié l’autre jeudi, mais toujours en poste. Ses joueurs aussi et surtout qui ne cessent de multiplier les hommages appuyés et sincères, à l’instar de David Ledy vendredi après le succès contre Guingamp (2-1) : « C’est notre coach. Tant qu’il sera là, nous serons sous ses ordres. Franchement, c’est vraiment bien ce qu’il fait. Il a du courage. »

C’est bien là tout le paradoxe : un entraîneur démis de ses fonctions incarne à lui seul le semblant de stabilité d’un Racing qui marche sur la tête depuis quinze jours. Plus sa situation paraît précaire, plus le grand moustachu, dont les retours après les vrais-faux départs rappellent la saga du candide « grand blond », prend du recul. Témoin cette sortie spontanée et amusante vendredi en salle de presse : « Dans ma position d’entraîneur remercié, je ne sais même plus si je dois m’associer à la victoire. »

Là où la direction du club donne l’image peu reluisante de la division, le coach a su créer l’union sacrée avec ses hommes. « Quand tu sens que le groupe commence à te lâcher, tu sais que la fin est proche. Contre Guingamp, l’équipe a parlé pour moi. C’est flatteur et sympathique. Les gars ne se sont pas directement adressés à moi, mais j’ai lu leurs déclarations dans certains articles. C’est touchant, très émouvant. Ils croient en moi et ça me donne encore plus de pêche. Ces marques de sympathie, venues pour la plupart de cadres, m’ont donné la force de continuer. Les joueurs auraient pu me faire comprendre que je n’étais plus le patron, parce que ça avait été annoncé. Au contraire, ils sont restés à l’écoute et m’ont considéré comme le patron. Je les en remercie. »

« On peut rester digne dans la tourmente »

Débarqué le jeudi 10 décembre, Pascal Janin continue ainsi à tenir bon la barre. « Un mec viré est-il légitime pour devenir le garant d’une certaine stabilité ? », s’interroge-t-il. « Je l’ignore. Mais les valeurs que j’essaie d’inculquer aux joueurs et que je m’inculque sont positives pour le métier. Elles prouvent qu’on peut rester digne dans la tourmente. Les joueurs m’ont toujours respecté, parce que je les ai toujours respectés. Je leur parle comme à des hommes, des pères de famille, sans oublier que pour la plupart, ils pourraient être mes fils. Si le fait d’avoir agi comme j’ai agi a pu les aider à rester concentrés sur leur métier, c’est bien. C’est le rôle d’un responsable technique de montrer la voie. »

Aussi avoue-t-il que « c’est la première fois que je vis un truc aussi intense avec un groupe. Ça me rappelle Nice il y a quelques années quand les Niçois avaient failli être interdits d’accession en Ligue 1. À l’initiative de José Cobos s’était créée une vraie famille autour de Gernot Rohr. C’est un peu ce qui se passe ici. Mais pour un club, il n’est pas souhaitable que ça se renouvelle trop souvent. Parce que ce n’est qu’un contrepoids à la grande cicatrice creusée par les turpitudes des coulisses. J’espère que cette cicatrice ne laissera pas trop de traces. »

Alors que son espérance de « vie » à la tête de l’équipe paraît augmenter ces dernières heures, lui en laissera une, de trace : celle d’un grand moustachu peu enclin à sacrifier ses convictions sur l’autel d’un intérêt personnel déplacé. Au Racing, les types de cette trempe ne sont pas légion. Surtout en ces temps de ténèbres.

Stéphane Godin

Dans toute cette nébuleuse qui agite le club actuellement, voilà au moins un bel article en faveur du moustachu... Des choses simples sur un mec droit, sur un mec bien. Si ce n'est pas le meilleur meneur d'hommes et le meilleur tacticien du banc de touche, au moins a t-on affaire à un mec honnête. Par les temps qui courent au Racing, c'est si rare !

C'est clair, puis bravo aux gars aussi .. d'autres petits cons sachant que le coach avait été remercié l'aurait lâché et ne se serait pas battu, ni pour leur coach, ni pour leur club, ni pour les supporters .. les notres comme réponse ils sortent le meilleur match de leur saison.

Bravo Janin et Bravo à nos gars

manou54 a écrit:

Dans toute cette nébuleuse qui agite le club actuellement, voilà au moins un bel article en faveur du moustachu... Des choses simples sur un mec droit, sur un mec bien. Si ce n'est pas le meilleur meneur d'hommes et le meilleur tacticien du banc de touche, au moins a t-on affaire à un mec honnête. Par les temps qui courent au Racing, c'est si rare !

Exact, mais quand la crise sera dernière nous , la presse sera à nouveau prête à le descendre(en cas de mauvais résultats)......comme nous d'ailleurs

Je l'ai croisé en ville hier, il s'est réfugié une petite heure dans les Grandes Galeries au salon de thé durant la tempête de neige au même moment que moi !