Bonne question .. je pense qu'on connaitra vraiment la somme exacte après le 1er passage devant la DNCG ?

De toute façon, quoiqu'il arrive, c'est mort la saison prochaine et pour les suivantes... Même si un invraisemblable retournement de situation a lieu avec l'arrivée d'un investisseur quatari, je ne vois plus comment on pourrait éviter le dépôt de bilan.

La gestion du club est calamiteuse et la DNCG ne peut accepter le projet d'Hilali. En gros, on est entrain de préparer le terrain pour avoir Hilali président l'an prochain, un directeur de fastfood et un autre pote de Jaffes à la tête de l'équipe.

Mais président de quoi ? D'un club amateur évoluant en CFA 2 voire plus bas.
Quel est son interêt ? Il n'y en a pas.

Entre un dépôt de bilan et une liquidation totale, il y a des nuances : la situation ne serait pas la même selon que le club reprendrait en CFA, en DH ou en PH. Mais qu'il le sache ou non, de toute façon ça signifierait une grosse perte sèche pour Hilali ...

marc67 a écrit:

Combien faut il pour la saison prochaine...?
Car pour la masse salariale les gros salaires ne seront plus la et si LF se barre, se sujet sera vite approuvé par la DNCG....Non?

Avant de penser à la prochaine saison il faut déjà boucler celle en cours,et l'on sait que ce ne sera pas le cas (j'ai pas les chiffres exacts ).
Ca me semble donc plus que compromis pour un éventuel aval de la DNCG , je me répète si le Club ne monte pas en L2 à la fin de la saison s'en sera définitivement fini.

Quand est il de la vente du truc de Gameiro?
La vente de Damour plus les quelques milliers d'euros de l'association, tout ca devrait suffire pour terminer la saison.....

Même avec ces sommes le compte ne serait pas bon.

"Il serait bien que la prochaine saison se fasse avec une nouvelle équipe", affirme M. Fontanel

Alors que l'avenir sportif du Racing Club de Strasbourg se joue en partie lors du match qui opposera demain Rouen et Guingamp, Alain Fontanel, adjoint au maire de Strasbourg et vice-président de la CUS a brièvement évoqué lors d'une rencontre au club de la presse l'épineux dossier dont il a la charge depuis quelques mois. "Il serait bien que la prochaine saison se fasse avec une nouvelle équipe" de dirigeants, a affirmé l'élu, laissant entendre que la Ville était "en discussion avec plusieurs groupes de repreneurs", discussions menées sans l'actuel propriétaire du club.


Alain Fontanel était ce matin au Club de la presse de Strasbourg (Photo archives DNA)


Sur le plan sportif, Alain Fontanel parie sur une victoire 1-0 de Rouen sur Guingamp, ce qui ouvrirait les portes de la Ligue 2 au club strasbourgeois. En théorie. Car en coulisses, quel que soit le résultat du match de demain soir, en Normandie, les choses sont autrement plus compliquées...

"Strasbourg est la 7e ville de France et son club est à la 43e position, le football est un des principaux vecteurs d'image, ce serait une faute si la municipalité ne se préoccupait pas du sort du RCS", a argumenté Alain Fontanel, au club de la presse Strasbourg-Europe."Il serait bien que la prochaine saison se fasse avec une nouvelle équipe", a ajouté l'adjoint au maire, réaffirmant ainsi sans ambiguïté la position de la Ville de Strasbourg dans ce dossier.

"Nous sommes en discussion avec plusieurs groupes de repreneurs", a encore confié M. Fontanel, sans plus de précisions. "Ces discussions sont menées sans l'actuel propriétaire, puisqu'il est à Londres" a encore ajouté l'élu. "M. Hilali parle de son côté avec les mêmes personnes, mais nous le faisons pas ensemble".

Alain Fontanel a détaillé les prochaines étapes (non sportives) que devra connaître le RCS : "il y a deux cas de figure. Le premier, le propriétaire vend avant le dépôt de bilan, mais ce club ne vaut pas aujourd'hui les dix millions d'euros escomptés. Le deuxième cas de figure, c'est un dépôt de bilan et le redressement judiciaire. L'administrateur qui prendra alors les commandes du RCS peut soit proposer une reprise, soit proposer une liquidation. Dans le cas d'un dépôt de bilan, c'est une descente en CFA, dans le cas d'une liquidation, tout doit être repris à zéro".

Autre échéance, le rendez-vous avec la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), gendarme financier des clubs de foot, le 9 juin prochain : "la DNCG va examiner les comptes et va regarder s'ils sont à l'équilibre en juin et si le budget de la prochaine saison est crédible. Si la DNCG répond par la négative à l'une de ces deux questions, alors c'est la rétrogradation administrative".

Jafar Hilali, actuel propriétaire du RCS a fait venir dix possibles nouveaux joueurs à la Meinau hier, de même qu'un probable futur directeur sportif... Pour autant, la prochaine saison du club strasbourgeois ne se joue pas à la Meinau, mais à Rouen, dans des bureaux parisiens et dans les bureaux de la Ville de Strasbourg ou, peut-être bientôt, à la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg.

DNA

Pour les 10 000 000, ça ne teint plus debout, vu que l'argent de Gameiro ne nous reviendra plus
Une petite baisse Mr Hilali ?

Rien de bien nouveau là-dedans.

Le 20 minutes apporte rarement de nouvelles informations, il se contente de résumer les principaux faits déjà connus pour ses lecteurs qui ne lisent que ce journal

Bonsoir,

eh! oui le rcs est bien mort ,le travail d autodestruction programmé depuis quelques saisons est arrivé à son couronnement....

Mission accompli

Le temps est compté
Ce matin, l’avenir du Racing est toujours aussi incertain. Mais à mesure que les jours passent, les solutions s’amenuisent de plus en plus pour éviter le dépôt de bilan… et repartir avec une équipe compétitive.


Difficile, ces derniers jours, de trouver un interlocuteur optimiste quand on évoque le « cas » Racing. Des plus anciens aux derniers arrivés, des mieux informés aux supporteurs lambda, personne dans l’entourage du club n’espère encore une issue positive à ce mauvais feuilleton.

La seule bonne nouvelle – ou plutôt, la moins mauvaise – serait une revente du club avant la semaine prochaine et la date fatidique du 9 juin, jour prévu de l’audition du Racing devant la DNCG.

Pourquoi fatidique ? Tout simplement parce qu’au vu du budget mis en avant par Jafar Hilali et Christophe Cornélie (*), les dés semblent déjà jetés : le Racing, comme la saison passée, sera sanctionné, avec une probable relégation provisoire en CFA.

« Si j’étais acheteur, j’attendrais… »
À moins, donc, qu’un acheteur ne se manifeste avant. Mais rien n’est moins sûr, même si le trio De Bontin/Cobos/Goussey doit déposer aujourd’hui une proposition pour le rachat du club. Après, encore faut-il que cette proposition rejoigne les exigences élevées du président Jafar Hilali.

« Si j’étais un acheteur sérieux, j’attendrais le résultat de la DNCG. Car il ne fait aucun doute que le budget sera retoqué et le Racing rétrogradé en CFA… Un acheteur éventuel sera alors en position de force pour négocier avec Jafar Hilali. Il aurait alors trois semaines pour discuter tranquillement avant la commission d’appel », explique un proche du club.

Cette hypothèse rejoint la position adoptée par Jean-Claude Calisesi (DNA d’hier), qui porte l’autre projet de rachat jugé crédible par la Municipalité et Jafar Hilali.

« Pour l’instant, on attend que ça se décante, explique d’ailleurs Calisesi. Car depuis la saison passée, le club a perdu de la valeur. Monsieur Hilali veut vendre un potentiel, mais il en a dilapidé une grande partie. Beaucoup de joueurs sont partis, d’autres n’ont pas été retenus et tous les clubs campent autour du centre de formation pour le piller, puisqu’aucun jeune n’a eu de contrat ».

Bref, si tout le monde s’accorde à dire que le Racing ne vaut pas les 10 millions d’euros demandés par Jafar Hilali, on serait aussi très loin des 1,6 million payés par l’actuel président l’an passé pour devenir majoritaire (à hauteur de 57%).

« Actuellement, le Racing vaut l’euro symbolique, pas plus. Parce qu’avec les dettes et la saison à venir à assumer, tout investisseur devra injecter au minimum 10 millions d’euros pour faire une équipe », expose un autre proche du club.

Et d’ajouter : « En donnant les noms des investisseurs potentiels, Jafar Hilali tente de faire monter la sauce. Mais je ne pense pas que quelqu’un bouge avant le 9 juin. D’ailleurs, personne n’est venu visiter les installations, ni faire un audit. Comment peut-on acheter un club sans même y avoir mis les pieds ? ».

Et plus les jours passent, plus les difficultés vont grandissantes. On a vu ce qu’avait coûté – sportivement parlant – le début de saison raté de l’exercice 2010-2011. Et la saison qui s’annonce sera quoi qu’il arrive beaucoup plus compliquée.

Chantier énorme
Cannes, Rouen et les équipes qui ambitionnent de jouer le haut de tableau de National ont déjà largement entamé leur recrutement. Ce qui n’est pas le cas du Racing, qui laisse partir ses meilleurs éléments (lire ci-contre) et qui, à ce train-là, va se retrouver avec un effectif famélique à la reprise. Et si d’aventure le club perd son statut pro, les derniers joueurs toujours sous contrat seraient libres, ce qui impliquerait de constituer une équipe à partir de… rien.

Et on ne parle même pas de l’entraîneur, puisque Laurent Fournier, ne se donne lui-même que 20% de chances d’être encore Strasbourgeois à la reprise. Bref, revente ou pas, le chantier s’annonce énorme…

Barbara Schuster

(*) le budget pour la saison 2011-2012 se base sur 4,4 millions de recettes en vente de joueurs et 2,5 millions de dépenses.

Réponses sans responsabilité


Le président de l’association support Patrick Spielmann (ici à droite) et l’adjoint aux finances Alain Fontanel sont deux des cibles privilégiées de Jafar Hilali. Mais ils ne sont pas les seuls. Le maire Roland Ries est lui aussi accusé par le Londonien de « ternir l’image du club. » Photo Jean-Marc Loos

Interrogée sur sa gestion par Léonard Specht le 30 mai en conseil de surveillance, la direction londonienne vient de répondre en se dédouanant de toute responsabilité dans la situation cataclysmique du RCS. Elle rejette une fois de plus la faute sur l’environnement alsacien. Même le maire, Roland Ries, n’est pas épargné.

C’était le 30 mai. Le champion de France 1979 Léonard Specht, classé par la direction londonienne du Racing dans le tiercé de tête des empêcheurs de tourner en rond, avait interpellé en conseil de surveillance le directeur général délégué Christophe Cornelie sur la gestion de son président Jafar Hilali.

Quinze jours plus tard (mercredi en l’occurrence), les réponses auraient dû être fournies à l’ancien international lors d’un nouveau conseil. Mais pas de pot, le quorum n’a pas été atteint (1) et les réponses ont été transmises en catimini, sans faire l’objet d’un débat en réunion.

Voici quelques extraits particulièrement édifiants des arguments opposés à l’ex-défenseur de l’équipe de France (18 sélections).

1. Sur l’abandon du statut professionnel (Ndlr : maintes fois annoncé par Hilali qui a finalement adressé à la Ligue une demande de dérogation pour le proroger d’un an).

L’homme de la City et son équipe estiment que « le maintien du statut pro suppose un coût de l’ordre d’environ 2 millions à la charge de la SASP (2). » Ils accusent pêle-mêle l’association support - qui gère le centre de formation -, les actionnaires minoritaires, la municipalité et les autres (partenaires notamment) de « ne pas mesurer la mise en danger sur la survie même du club. » Ils précisent qu’aucun de ces acteurs n’a souhaité les aider. En conséquence, ils indiquent que « la SASP n’assumera pas le surcoût. » Hilali et les autres vont donc « proposer une convention avec le maintien du statut pro où les coûts et surcoûts seront à la charge de l’association support. » Celle-ci devrait donc financer 2 millions supplémentaires, alors que son budget est inférieur à ce montant. On la voit d’ici applaudir des deux mains et accepter avec enthousiasme.

2. Sur l’équilibre des comptes 2010-2011 grâce à la vente de joueurs avant fin juin pour 4,4 millions.

Selon la direction londonienne, « la divulgation des noms des joueurs potentiellement transférables rendrait extrêmement compliqué l’aboutissement de toute opération. Nous le constatons d’ailleurs avec Loïc Damour qui, à lui seul, a pourtant une valeur estimée entre 1,5 et 2 millions, dans un contexte normal. » Estimée par qui ? Jafar Hilali qui prétend vendre le club 10 millions ? « Nous avons Jean-Alain Fanchone, Quentin Othon et Jocelin Ahoueya qui sont toujours sous contrat et sont des valeurs sûres du club. »

JAF a pourtant vécu une saison pénible, collectivement et individuellement, à Arles-Avignon, relégué en Ligue 2. Q. Othon a traversé 2010-2011 comme un fantôme à Châteauroux, puis Nantes. Leur cote frôle le néant. Quant à J. Ahoueya, auteur d’une belle demi-saison de janvier à juin, il ne déchaîne pas l’hystérie des recruteurs. À dix jours de la fin juin, pas un centime, sur les 4,4 millions escomptés, n’a été encaissé. Penser qu’un tel montant arrivera sous dix jours constitue une négation inepte de la réalité du marché des transferts.

3. Sur les récentes initiatives de Jafar Hilali (volonté de jouer le dernier match à la Meinau à huis clos, mais aussi de donner une prime de 200 000 euros à Rouen en cas de succès sur Guingamp) qui, selon Specht, ont « dégradé gravement l’image du club. »

Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par Specht, « à l’origine de la gestion la plus calamiteuse » lors de son éphémère présidence. La direction anglaise signale « que l’image ridicule du Racing ne date pas de notre arrivée et que les sorties récentes des locaux, de l’association, de M. le maire (Ndlr : Roland Ries, qui appréciera) et de ses conseillers ternissent bien plus l’image du club. Les problèmes d’ingérence sont la seule cause de tous ces effets négatifs où tout le monde se croit propriétaire, gestionnaire et compétent. » Quelle ingérence ? Hilali et les autres gèrent le RCS sans concertation aucune et éliminent systématiquement tous ceux qui se mettent en travers de leur route.

4. Sur le refus de Hilali de prolonger les jeunes du centre de formation en fin de contrat (3).

La trésorerie négative fin avril, que J. Hilali impute au président de l’association support Patrick Spielmann, coupable « d’une attitude contre-productive et de n’avoir pas respecté ses engagements » (Ndlr : ce dernier qualifie ces assertions de « mensonges éhontés »), interdisait - paraît-il - « de signer de nouveaux contrats pour les jeunes du centre. » Hilali et son directeur général Christophe Cornelie expliquent qu’ils s’étaient « tout de même renseignés » et qu’ « aucun club ne voulait acheter nos joueurs et payer une quelconque indemnité de mutation. » Surtout à un club menacé par son propriétaire de dépôt de bilan (3).

Est-il vraiment besoin de commenter ?

( 1) Seuls quatre des dix membres (Olivier Kachkach, Léonard Specht, Thierry Wendling et Jacky Kientz) étaient présents. Les six autres (Alain Fontenla, Pierre Bucaille, Abdelzak Bega, Lakhdar Messoussi, Michel Wild et Jean-Luc Witzel) manquaient à l’appel.

(2) Société anonyme sportive professionnelle.

(3) Le milieu international U18 Marco Rosenfelder et l’attaquant Tristan Do ont ainsi pu s’engager gratuitement avec Lens (L2) et Lorient (L1). Par ailleurs, Billy Ketkeophomphone et Alexi Peuget, dont le premier contrat pro d’un an n’a pas été prolongé au 30 avril de deux années supplémentaires, comme le RCS en avait la possibilité, ont rejoint libres Sion (D1 suisse) et Reims (L2).

L'Alsace

En attendant, Mr Jafar, ce ne sont pas les sorties de tous ceux que vous citez qui sont connues mais les ... vôtres !
Et qui font marrer (au mieux) le pays entier.

Strasbourg : Un juge nommé
Par Erwann Penland le 28 juin 2011
Alors que l'Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association n'a pas fait avancer les choses, le TGI de Strasbourg a décidé de nommer un juge-commissaire pour étudier les comptes strasbourgeois. Il sera à même de recommander une procédure de redressement judiciaire ou pire de liquidation judiciaire.

Le fisc payé et le juge saisi

Les comptes du Racing avaient été saisis par les impôts en raison de manquement dans les paiements de l’URSSAF et de TVA. La procédure a été levée hier par le fisc, les sommes dues par Jafar Hilali ayant été payées.

Par ailleurs, la procédure d’alerte lancée par les commissaires aux comptes a été transmise au juge Wolf, qui devra entendre Jafar Hilali, puis faire un rapport à la présidente de la chambre commerciale du TGI.

Celle-ci décidera alors de la suite de la procédure (redressement, liquidation…). La réponse pourrait être connue le 11 juillet prochain.

L'Alsace

Racing
Des minoritaires à l’abandon

Egon Gindorf Dominique Pignatelli et Robert Lohr n’ont nullement l’intention d’abandonner leur compte courant pour sauver une saison à laquelle ils n’ont jamais été associés.

Jafar Hilali, qui ne sera évidemment pas présent, compte demander officiellement cet après-midi en conseil de surveillance aux actionnaires minoritaires d’abandonner leur compte courant. Ces derniers lui opposeront une fin de non-recevoir, au motif qu’ils n’ont jamais eu voix au chapitre.

Dominique Pignatelli a beau être partisan depuis quelques jours de « ménager » Jafar Hilali en cette fin de saison, puisqu’il estime la messe dite, l’actionnaire minoritaire alsacien n’est pas pour autant disposé à tendre la main au propriétaire londonien. Même si celui-ci a fini, avec son aplomb coutumier, par l’inviter hier au conseil de surveillance de cet après-midi, alors même que le président des SR Hoenheim n’en est pas membre (voir ci-dessous).

A 15h, l’homme d’affaires de la City, évidemment absent, demandera - via ses subalternes - aux actionnaires minoritaires d’abandonner leur compte courant. Une demande hors de propos pour au moins deux d’entre eux : l’ex-président Egon Gindorf et D. Pignatelli dont l’argent a été injecté dans la holding de tutelle EuroRacing et non dans la SASP (1). « Dans mon cas, c’est d’autant moins approprié que je ne suis pas membre du conseil de surveillance. A ce jour, je n’ai jamais été saisi d’une demande d’abandon de compte courant par Jafar Hilali ou par celui qui est le plus habilité à me l’adresser, le président d’EuroRacing Christophe Cornelie. Je n’en ai entendu parler que par voie de presse. Cornelie avait déjà formulé la même demande il y a un an. Ma réponse n’a pas varié : c’est non. Je ne vois pas pourquoi nous aiderions Hilali à clôturer une saison qu’il a lui-même sabordée. Il a commis des erreurs humaines, de gestion, de stratégie. Il doit payer les pots qu’il a cassés. D’autant que notre sacrifice, qui ne ferait pas rentrer de trésorerie dans les caisses du club, mais équilibrerait seulement le bilan comptable 2010-2011, ne garantirait pas un redémarrage la saison prochaine. En revanche, j’ai toujours dit que j’étais disposé à faire des efforts dans le cadre d’une reprise et d’une nouvelle gouvernance. »

Wild « déstabilisé par autant d’âneries »
Sur ce sujet, les trois minoritaires concernés (Gindorf et Pignatelli donc, mais aussi le capitaine d’industrie Robert Lohr) sont en osmose. D’un naturel plutôt calme, le représentant d’Egon Gindorf, Michel Wild, se dit atterré et ne mâche pas ses mots. « Clairement, les Londoniens tentent de nous mettre sur le dos la responsabilité d’un dépôt de bilan. Mais nous n’avons pas à cautionner toutes ces conneries. Je n’ai jamais vu ça. Je suis assez déstabilisé par autant d’âneries. Aujourd’hui, quel imbécile ou malade mental va racheter le Racing en sachant qu’il faut couvrir la saison qui se termine, répondre aux exigences disproportionnées pour le rachat de quelqu’un d’instable qui se contredit en permanence (Ndlr : J. Hilali), reprendre un passif de plus ou moins 10 millions et en sortir 5 en trésorerie pour assurer la saison à venir ? En sachant que rien n’a été préparé sur le plan sportif ? Hilali et les autres n’ont pas l’argent pour démarrer 2011-2012. Alors, qu’ils déposent le bilan ! Ils vont tout faire pour que cette débâcle nous retombe sur la gu… Mais nous sommes prêts à l’assumer. C’est la page la plus noire de l’histoire d’un Racing que je suis depuis plusieurs dizaines d’années. Je suis triste. »

Sur la responsabilité de ce désastre annoncé, Léonard Specht, bras droit de Robert Lohr, ne s’angoisse pas non plus. « Notre ami Jafar connaît très bien la réponse des minoritaires. Tout le monde sait qui est responsable de la mort du club. Il maîtrise suffisamment les règles et les lois pour comprendre qu’on ne peut pas s’exonérer de ses responsabilités en accablant un minoritaire. Dans tous les clubs, toutes les sociétés, l’actionnaire majoritaire gère et assume seul. Il ne peut pas forcer un minoritaire à suivre. Aujourd’hui, seul un repreneur peut sauver le Racing. Hilali en convient lui-même. C’est la réalité. »

Ce n’est surtout pour l’instant que de la pure fiction.

(1) Société anonyme sportive professionnelle.


Compte courant : 1,765million

S'il y a procédure de redressement judiciaire, il y a rétrogradation automatique d'une division, il me semble

Poncho a écrit:

Le fisc payé et le juge saisi

Les comptes du Racing avaient été saisis par les impôts en raison de manquement dans les paiements de l’URSSAF et de TVA. La procédure a été levée hier par le fisc, les sommes dues par Jafar Hilali ayant été payées.

Par ailleurs, la procédure d’alerte lancée par les commissaires aux comptes a été transmise au juge Wolf, qui devra entendre Jafar Hilali, puis faire un rapport à la présidente de la chambre commerciale du TGI.

Celle-ci décidera alors de la suite de la procédure (redressement, liquidation…). La réponse pourrait être connue le 11 juillet prochain.

L'Alsace

Ben il doit commencer a être sur la paille...

C'est surtout le club qui l'est

Sinon dénouement le 7 juillet ?

Citation :

Une AG extraordinaire de la SASP est convoquée jeudi prochain, à 16h, à la Meinau. Son objet : révoquer certains administrateurs (dont Christophe Cornelie) et en nommer de nouveaux. Plus tôt dans la matinée (à 11h) se réunira aussi une AG d’EuroRacing à Paris.

Bref, tout est organisé pour effectuer une passation de pouvoir dans les règles entre Jafar Hilali et un nouveau propriétaire.

Mais d’ici là, encore faut-il qu’un repreneur sorte (ou ressorte) du bois et trouve un accord avec Hilali.

« S’il y a un repreneur, cette journée sera décisive. Sinon, ça ne changera rien du tout », a résumé hier Dominique Pignatelli.(DNA)

Je ne vois pas qui serait prêt à mettre un million pour éponger le passif de la saison dernière puis remettre quelques millions pour la nouvelle saison sans compter les épées de Damoclès liés aux affaires aux Prud'hommes (des millions sans doute aussi).
On nous trimballe de nouvelles dates en nouvelles dates, c'est tout.

J'ai étais privé d'ordi pendant quelques-jours .. et sans cet outil c'est dûr dûr de s'informer sur le Racing, j'ai appris via L'Equipe que le club était retrogradé en CFA par la DNCG .. si quelqun peut me faire un petit résumé très rapide en quelques points des evenements de ces 2/3 dernières semaines, ce serait vraiment sympa !

Pas évident tant les événements ont paru nombreux mais voilà qu'une éclaircie semble s'annoncer avec le rachat par Sébastien Graeff (voir topic en question).
Si ça se concrétise, disons que les derniers événements paraîtront plutôt insignifiants.

Je ne savais pas trop où mettre ça mais cette chronique des DNA ressemble fort à celle d'un dépôt de bilan annoncé.

http://www.dna.fr/fr/football/info/5401800-Football-La-descente-aux-enfers-du-Racing-Un-ete-en-pente-douce

Le dépôt de bilan, c'est pour lundi prochain au plus tard.

L'Alsace

Avec un dépot de bilan .. on peut repartir dès la saison prochaine ? même en DH ou DHR ? comme avait fait Valence .. ou pas ?

Logiquement un dépôt de bilan te fait chuter d'au moins un étage, donc au mieux CFA 2...

En cas de Liquidation, c'est la Promotion Z Poule K Division 28 qui attend le Racing

J'ai trouvé CECI

Rien d'officiel bien sûr mais quelques pistes de réflexion au moins.

C'est vrai Paul, qu'il faut encore faire la différence entre dépôt de bilan et liquidation.