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| [Ex] José Cobos (retraité) | |
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footrole Débutant
Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 18/12/2009
| Sujet: [Ex] José Cobos (retraité) Dim 27 Déc 2009 - 1:38 | |
| Voici une entrevue paru dans les dna d'aujourdhui de josé cobos
José Cobos : « Je suis là ! » Joueur emblématique du Racing, à l'époque où la Meinau vibrait encore au rythme des exploits strasbourgeois - même en Ligue 2 -, José Cobos est prêt à revenir. L'enfant du Neuhof, entièrement disponible mais jamais rappelé au chevet de son club, espère cette fois être associé au plan de sauvetage de la maison bleue. Ses folles chevauchées, sur le flanc gauche de la défense, avaient enflammé la Meinau. Cheveux au vent, port altier, José Cobos avait campé le rôle de chouchou du Racing jusqu'à son départ au PSG, à l'orée de la saison 1993-1994.
« Les personnes venues de l'extérieur n'ont pas apporté grand-chose »
« Mon palmarès, je l'ai bâti à Paris (*), mais mes racines sont à Strasbourg, n'a de cesse de répéter celui qui a terminé sa carrière à l'OGC Nice, comme capitaine, avant d'embrasser la carrière d'entraîneur-adjoint. Après une courte pige à l'AS Monaco - directeur sportif de janvier à avril 2009 -, Cobos est libre de toute obligation. Son passage à Strasbourg, durant les fêtes de Noël, a renforcé son envie de s'investir au Racing. Simple gestionnaire d'un restaurant sur la Côte d'Azur, l'homme est prêt à reprendre du service du côté du Krimmeri. Entretien. - Que vous inspire la situation actuelle du Racing ? - C'est désolant. A Strasbourg, je n'ai connu que deux clubs : le CS Neuhof et le Racing. Ils m'ont tout donné et permis de garder la tête sur les épaules. Quand je vois aujourd'hui une Meinau aux trois quarts vide, des résultats décevants, une situation qui n'est pas claire au niveau de la direction, je suis inquiet, comme tout amoureux du Racing.
« Vingt-cinq ans de haut niveau derrière moi »
- Pensez-vous pouvoir apporter quelque chose au club, en l'état actuel des choses ? - Pourquoi pas. J'ai vingt-cinq ans de haut-niveau derrière moi. J'ai été joueur, entraîneur-adjoint, directeur sportif. J'ai des connexions à tous les niveaux. Je pense avoir laissé une bonne image à Strasbourg. En outre, je constate que depuis mon départ, les personnes venues de l'extérieur n'ont pas apporté grand-chose. Il y a eu des erreurs de casting, beaucoup d'erreurs. Alors, pourquoi ne pas faire confiance à quelqu'un du cru ? - N'avez-vous donc jamais été sollicité jusque-là ? - Non, et je trouve ça assez triste. J'ai bien été en contact à une certaine période avec le président Ginestet (au moment du limogeage de Furlan en juin dernier, quand son ami Gernot Rohr était un candidat à la succession, ndlr), mais ça n'est jamais allé plus loin. J'ai aussi eu l'occasion de converser avec Julien Fournier (actuel PDG du club), qui m'a l'air disposé à réunir toutes les forces vives pour sauver le club. J'estime avoir un peu de crédibilité au niveau national et européen. J'ai assez voyagé au cours de ma carrière (Racing, PSG, Espanyol Barcelone, Toulouse et Nice). Aujourd'hui, j'ai juste envie de dire : "Je suis là !" - Vous êtes là, certes, mais avez-vous des gens qui vous soutiennent ? - Seul, évidemment, je n'arriverai à rien. J'ai entendu parler d'une solution de reprise locale. Cela m'intéresse. Je pense pouvoir aussi fédérer des investisseurs autour de ma personne. Il faut avancer main dans la main. Ma démarche n'est pas guidée par des intérêts personnels. Ma vie est actuellement sur la Côte d'Azur, où je suis bien. Mais si je peux jouer un rôle dans le sauvetage du Racing, j'en serais très heureux.
« Même en L 2, on jouait devant 35 000 personnes »
- Quelle attitude allez-vous adopter dans les prochains temps ? - Pour le Racing, l'échéance importante se situe le 6 janvier, jour du passage devant la DNCG. D'ici là, je vais être à l'écoute, en position d'attente. Si on me sollicite, je pourrais exposer mon projet sportif. Une ville comme Strasbourg se doit d'être ambitieuse. Je connais l'engouement du public. A mon époque, même en L 2, on jouait devant 35 000 spectateurs. Il y a ici le potentiel pour sortir de l'ornière et retrouver l'élite à moyen terme. Si on pouvait juste faire un peu plus confiance à ceux qui portent le maillot dans leur coeur... Propos recueillis |
| Poncho Champion d'Europe
Nombre de messages : 22352 Age : 53 Date d'inscription : 28/11/2008
Informations Club préféré: RC Strasbourg Profession: Sur la route.... | Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Dim 27 Déc 2009 - 2:56 | |
| Ce serait bien qu'il revienne notre José !! Mais ça ferait un de plus dans l'orgagnigramme du "pool alsacien "qui souhaite reprendre le club. Dans tout ces gens qui veulent reprendre le club on en trouvera bien un qui ne souhaite pas du retour de José .......
Dernière édition par Poncho le Dim 27 Déc 2009 - 3:13, édité 1 fois |
| RUW Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 18304 Localisation : Saint-Chamond Date d'inscription : 12/12/2006
Informations Club préféré: OL / RCS Profession: Cuisinier | Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Dim 27 Déc 2009 - 2:58 | |
| Perso s'il met pas de sous ça sert pas à grand chose je trouve qu'il ramène ses potes .. mais c'est gentil de sa part de penser à nous ^^. |
| Poncho Champion d'Europe
Nombre de messages : 22352 Age : 53 Date d'inscription : 28/11/2008
Informations Club préféré: RC Strasbourg Profession: Sur la route.... | Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Sam 16 Oct 2010 - 10:17 | |
| Tiens j'ai transféré notre ami José dans la partie "anciens joueurs" si quelqu'un a des infos sur lui qu'il n'hésite pas Aux dernières nouvelles il était (il me semble) entraîneur adjoint du Gabon. Mais pas certain qu'il le soit encore... |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Mer 1 Jan 2014 - 10:51 | |
| Golfoot | Arrivée de José Cobos 1/01/2014 Après Franck Rolling, Didier Six, David Zitelli et Frank Leboeuf, un autre ancien joueur du RC Strasbourg rejoint Golfoot, cette association qui regroupe des anciens joueurs de football professionnels passionnés de golf. A 45 ans, l’ancien latéral gauche du Racing de 1986 à 1993 avait raccroché les crampons en 2005 après 6 saisons à Nice et avait ensuite pris plusieurs postes chez les Aiglons, à Monaco et avec la sélection du Gabon total sport |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Jeu 19 Oct 2017 - 21:43 | |
| Bleu d’Azur et d’AlsaceJosé Cobos (à gauche, ici en compagnie de son frère, Vincent, sur la pelouse de la Meinau) a été l’un des chouchous du public strasbourgeois. C’était il y a près de 25 ans. Entre le Racing et l’OGC Nice, José Cobos, enfant du club strasbourgeois, élu sur La Côte d'Azur, est riche d’un parcours réussi. L’ancien petit prince de la Meinau voit l’échéance du week-end la tête remplie d’images, le cœur plein d’émotions. De l’eau a coulé sous les ponts. La grande majorité des passionnés qui sautent en rythme dans la tribune ouest de la Meinau ne l’a pas vu jouer. À son époque de joueur, le Racing vivait déjà quelques galères. Mais José Cobos, lui, a-t-il changé ? Sans doute un peu, mais il n’a rien oublié. L’ancien défenseur a rangé ses crampons, il n’est plus un acteur reconnu du championnat de France, mais le garçon reste affûté et les affaires du ballon rond continuent de le passionner. Surtout quand elles ont trait à un maillot ciel et blanc ou rouge et noir. Dimanche, son joli passé va se décliner au présent. « C’est Strasbourg qui m’a conduit à jouer jusqu’à 37 ans »Car c’est le début et la fin de sa carrière qui l’ont marqué à jamais. « Je n’ai plus de fonction dans le foot, mais c’est sûr, c’est un match particulier pour moi qui aura lieu ce week-end, souligne-t-il, comme une évidence, depuis Nice. C’est à Strasbourg que s’est déroulée mon apprentissage, mon éducation. C’est Strasbourg qui m’a conduit à jouer jusqu’à 37 ans. » Il y a la famille, qui reste solidement implantée en Alsace, où il revient à chaque fois qu’il en a l’occasion. Il y a ses souvenirs de ballon rond, indélébiles. De 1985 à 1993, l’élu niçois, en charge des affaires sportives dans la ville azuréenne aujourd’hui, a appris le haut niveau. « Et parmi les matches qui ont marqué, des deux côtés, et dont on m’a immédiatement parlé quand j’ai rejoint Nice, bien des années après, il y a le barrage de 1990, sourit-il pour rappeler qu’il n’a pas toujours été du côté des vainqueurs. Ce match est gravé à l’OGC Nice. Mais je ne l’ai pas joué. J’avais pris rouge lors du match d’avant et j’étais suspendu. » En Alsace, ce match a des allures d’Alésia qu’on préfère oublier. Le Racing avait pris une bonne déculottée, au stade du Ray (6-0) et en était quitte pour retenter sa chance dans sa quête d’élite. Un peu après, José Cobos avait au moins su laisser son cher Racing en Ligue 1, le sentiment du devoir accompli au moment de rejoindre le PSG, en 1993. Racing et Nice sont comme des bornes fondamentales mais l’intervalle n’a pas été trop vilain avec une Coupe de France décrochée à la faveur d’une finale face au… Racing, une coupe de la Ligue aussi, la même année (1995), une Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupe la suivante, la seule continentale au palmarès du PSG, plus de vingt ans après, et même avec l’argent qatarien. Deux saisons à l’Espanyol Barcelone, une à Toulouse et c’est donc à proximité de la promenade des Anglais qu’il a bouclé la boucle, réussissant à ramener un autre monument du foot français dans l’élite, en 2002. À l’époque, la Ligue se refusait à valider la montée de l’OGC Nice pour des considérations financières. José Cobos avait organisé la révolte et remporté le combat pour l’intégration à un championnat que le club azuréen n’a plus quitté depuis. Il faut croire que son sens politique était déjà bien acéré. Aujourd’hui, après y avoir été entraîneur adjoint, c’est dans l’équipe d’Estrosi qu’il veille sur le pensionnaire du stade de la Rivieira. Nice gravit les échelons parmi les meilleurs clubs français. Et le petit coup de pouce municipal n’est pas de trop. « Les élus n’interviennent pas dans la vie du club, précise-t-il. Il y a un président et des responsables en place. Après, on accompagne. On a inauguré il y a quinze jours le centre de formation. Il y a le nouveau stade, il y a le chantier du Ray. Je vais à tous les matches et on sort d’une saison extraordinaire. Après, en championnat, la période est un peu plus difficile mais je ne suis pas inquiet. » Ce week-end, il aura assurément le cœur partagé. « Strasbourg méritait de battre Marseille, considère-t-il. L’équipe est dans la zone rouge, il y a la malchance, le petit manque de réussite dans ces cas-là mais avec le public, des joueurs qui prennent du plaisir… Après, avec ce que les Strasbourgeois ont réussi dimanche, il faut bien savoir que Nice préparera ce match avec un grand respect pour l’adversaire. » José Cobos sera aux premières loges. L’ancien latéral se délectera de voir aux prises, les deux clubs qui l’ont marqué à jamais. « Dans les rangs strasbourgeois, il y a un joueur que je connais bien et que j’ai beaucoup apprécié, c’est Bakary Koné que j’ai bien connu quand j’étais dans le staff de la sélection du Burkina Faso ( avec Gernot Rohr ), rappelle-t-il. C’est quelqu’un de gentil, écouté dans un vestiaire. D’ailleurs, durant cette période africaine, avec des gens que je connais bien en Alsace, on avait essayé de trouver des solutions pour le Racing. Finalement, ça s’est fait sans moi. Mais quand vous voyez que la remontée, depuis 2011, s’est faite si rapidement et que le stade a pu être plein en CFA2, en CFA. » « C’est quand même Roland Ries qui m’a marié »L’une des images du printemps dernier lui a arraché un sourire jusqu’aux oreilles. « Le lendemain de la victoire face à Bourg-en-Bresse, voir les joueurs qui ont ramené le Racing en Ligue 1 à côté de Roland Ries, à la tribune, ça m’a fait quelque chose. C’est quand même lui qui m’a marié. » Il aura peut-être l’occasion de lui serrer la louche, dans quelques mois. Car il y a un autre rendez-vous de pris. « Le match retour, c’est bien le week-end du 28 avril ? » C’est bien ça. Et il ne fait pas l’ombre d’un doute que José Cobos sera dans les parages de la Meinau… dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Ven 22 Mai 2020 - 6:41 | |
| Alsa'sports a écrit: José Cobos évoque en toute transparence son salaire au PSG
Il s’agit d’un sujet relativement tabou dans le monde du football moderne, José Cobos, ancien joueur du Racing Club de Strasbourg (86 à 93), a porté le maillot du Racing à plus de 170 reprises. Le défenseur a évoqué dans l’émission Le Club 1906 sur Direct Racing le salaire qu’il a touché lors de son départ au PSG en 1993 et cela, en toute transparence.
Quand je suis allé à Paris il n’y avait pas une grosse différence de salaire. À l’époque, les primes avaient un impact important. Quand j’étais à Strasbourg, cela pouvait presque quadrupler mon salaire. À Paris, cela pouvait doubler ! On avait la chance d’aller régulièrement loin en Coupe d’Europe. Sincèrement, quand je suis parti à Paris, j’avais le meilleur salaire de la défense, mais cela a rapidement changé.
Ce n’est pas pour l’argent que je suis parti. Je n’ai rien à cacher, à l’époque je touchais 250 000 francs, soit environ 38 000 euros. Quand je pars à Paris, j’ai déjà plus de 120 matchs de Ligue 1 à mon actif. En franc c’était beaucoup pour un footballeur, en euro, moins. Certains joueurs strasbourgeois gagnaient autant. En tout cas, ce n’est pas pour l’argent que je suis parti ! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Ven 22 Mai 2020 - 6:45 | |
| Alsa'sports a écrit: José Cobos : “Le moment le plus dur de ma carrière” Invité du Club 1906 ce mercredi soir, l’ancien chouchou de la Meinau, José Cobos, est revenu sur la période où il était aligné sur le terrain à côté de son frère, Vincent Cobos ! Avec plus de 230 apparitions sous le maillot du Racing Club de Strasbourg dont 121 en Ligue 2, Vincent Cobos détient le record d’apparitions dans la deuxième division française avec le maillot strasbourgeois.
Sur le terrain c’était mon repère. Je me mets plus à la place de mon père, cela devait être difficile pour lui car s’il avait un fils qui loupait une passe et l’autre se faisait expulser, il a dû souffrir.
Pour moi c’était un plaisir. C’était une chance de jouer avec mon frère. J’aurais aimé jouer avec lui encore plus longtemps. Il n’a pas eu de chance après Strasbourg. Ce n’était pas le même football, il était en fin de contrat alors qu’il était capitaine du Racing. Il avait la possibilité de signer au PSG et on aurait pu se retrouver. Il avait également Saint-Etienne et Nîmes en D1. Du côté du PSG, Arthur Jorge ne lui garantissait pas d’être titulaire.
Finalement, rien ne s’est fait et il s’est retrouvé à Épinal en D2. Le moment le plus dur de ma carrière c’est quand on joue face à Epinal, on jouait pour la montée en D1 et eux pour ne pas descendre. En m’imposant je savais que cela mettrait la carrière de mon frère en danger. En tout cas c’était une fierté de jouer avec lui. Je rappelle qu’il a débuté à 16 ans et demi alors qu’il n’y avait que treize joueurs sur la feuille de match. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: [Ex] José Cobos (retraité) Sam 26 Fév 2022 - 5:28 | |
| José Cobos : « Un avenir européen » Sa carrière de footballeur a débuté au siècle dernier au Racing pour se terminer au début du nouveau millénaire à Nice, d’où il n’est plus reparti. José Cobos (53 ans) est bien placé pour parler du sommet du jour à la Meinau et promet du spectacle entre deux équipes « au sommet de leur forme ». Il serait bien “remonté” l’espace d’un week-end dans sa ville natale et le stade qui l’a vu s’éveiller au foot pro – ah, les frissons du mythique barrage retour du Racing contre Rennes, le 13 mai 1992, quand il ouvre le score de la tête (4-1)...
Mais ses fonctions d’élu métropolitain à Nice, où il est 19e vice-président de Christian Estrosi en charge de « l’événementiel sportif », l’obligent à « suivre le match de loin, par écran interposé ».
Il n’empêche, José Cobos se réjouit à l’idée de voir les deux clubs de ses villes de cœur s’affronter pour une place sur le podium. « Je suis content en tant qu’Alsacien d’origine et fier en tant que Niçois d’adoption, sourit le quinquagénaire. Ce sont deux clubs qui font parler d’eux en bien. À l’époque, cette confrontation opposait régulièrement deux équipes à la lutte pour le maintien, sur des matches tendus de fin de saison ! Là, elles sont au sommet de leur forme. Et comme il s’agit de deux villes de foot, l’enthousiasme est au rendez-vous. C’est peut-être encore un peu plus fort à Strasbourg, où le club est revenu de loin. Quand on pense qu’il était en CFA 2 (National 3) voilà dix ans… »
« En Europe, on parle du PSG et du Racing concernant l’attaque » Celui pour qui tout a commencé au Racing (1986-1993) et s’est terminé au “Gym” (1999-2005) avec, entre-temps, un voyage en ballon rond via le PSG, l’Espanyol Barcelone et Toulouse, sait bien que les deux formations ne boxent pas dans la même catégorie. « Nice a pu faire un recrutement incroyable grâce à Ineos (*), avec des jeunes qui progressent de match en match, dit-il. Mais dans un choc comme celui-là, le budget n’a plus d’importance. C’est la forme du jour, la dynamique du moment et l’appui du public qui priment. Or au Racing, tous les voyants sont actuellement au vert. »
S’il fallait chercher un dénominateur commun aux deux équipes, ce serait « la qualité de l’entraîneur », aux dires de José Cobos. « Tout le monde en France connaît Christophe Galtier (champion sortant avec Lille) , mais Julien Stéphan est de la même veine, développe-t-il. Je connais bien son père (Guy, l’adjoint de Didier Deschamps chez les Bleus) , il doit en être très fier. Je constate que le fils a les mêmes valeurs : discrétion, humilité, travail. »
Sur le terrain, le jeu offensif des Strasbourgeois séduit aussi l’ex-latéral gauche attiré par les grands espaces. « Je vois une équipe avec très peu de lacunes. Elle est solide, elle maîtrise le ballon, va vers l’avant et donne énormément. En Europe, on parle du PSG et du Racing concernant l’attaque. »
Aux yeux de Cobos, les Bleus n’ont pas usurpé leur place dans le haut du tableau. « Ce n’était peut-être pas l’ambition initiale, mais quand on fait les choses sérieusement, on récolte les fruits de son travail, dit-il. C’est pareil à Nice, avec en prime la perspective de vivre une belle aventure en Coupe de France (les Aiglons joueront la demi-finale contre Versailles, club de National 2, dès mardi). Quoi qu’il en soit, quand tu es aussi haut dans le classement à ce stade de la saison, ce n’est jamais le fait du hasard. »
Pour ce qui est de se risquer à un pronostic, José Cobos préfère s’abstenir. « Les deux vont jouer pour gagner, il devrait donc y avoir du spectacle à la Meinau, comme à la belle époque, avance-t-il. À mon sens, le Racing comme Nice peut rêver d’un avenir européen. Le mieux serait qu’ils se séparent sur un match nul avec plein de buts ! »
De quoi contenter le plus Alsacien des Azuréens, et vice et versa.
(*) La société anglaise spécialisée dans le secteur de la chimie, très présente dans le sport, a racheté l’OGC Nice à l’été 2019 dna |
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