Avant tout, le Racing aux compétents et à ceux qui l'aiment !

Oui le Racing au gens qui l'aiment.
Et surtout un grand merci a Mr Ginestet pour le grand bordel qu'il a laissé mais maintenant le Racing va revivre et qui sait peut etre devenir un club ou il fait bon vivre .
Et pour ma part je suis pour le maintien de Fournier.

On en sait un peu plus sur le "pool régional" ...un certain Egon Gindorf est sorti d'une retraite paisible pour sauver le RCS


Un travail de longue haleine

L’assemblée générale de la SASP (1) a permis hier soir d’informer les actionnaires sur le processus de vente du RCS. Après la refonte des différentes strates capitalistiques au sein de cette seule SASP, le tandem Alain Fontenla-Carousel Finance gardera 49 % des parts, cédant la majorité (51 %) aux Alsaciens.

L’accord de principe intervenu avant-hier à Paris entre les propriétaires du Racing, Alain Fontenla et Carousel Finance, et les repreneurs alsaciens était un début, pas une fin en soi. Les actionnaires de la SASP ont pu s’en rendre compte hier soir à la Meinau en assemblée générale. Le médiateur nommé par la Ville de Strasbourg, Henri Ancel, leur y a expliqué le mécanisme complexe de l’accord de principe – pas encore formalisé - qu’il avait arraché la veille au forceps. Les trois strates capitalistiques du club (Racing Investissements, qui possède 70 % d’EuroRacing, elle-même propriétaire de la SASP) seront refondues au sein de cette seule SASP. « Il ne restera que deux entités », décrit Ancel. « Un groupe Carousel Finance-Fontenla qui détiendra 49 % et un groupe Alsace qui en réuni ra 51. L’objectif est de signer la semaine prochaine au plus tard. Mais restons prudents. Pour l’instant, l’accord n’est que verbal. » Hier après-midi, H. Ancel a réuni les trois actionnaires minoritaires principaux, Egon Gindorf (président de 2003 à 2005), Dominique Pignatelli et Robert Lohr, chez ce dernier à Hangenbieten. Sur la teneur des échanges, le spécialiste en levée de fonds a respecté la confidentialité que les quatre hommes s’étaient imposée.

Gindorf et Lohr au secours du club

Egon Gindorf a cependant accepté de la trahir quelque peu pour commenter nos informations. Selon nos sources, l’industriel allemand et son homologue bas-rhinois avanceront les 810 000 euros nécessaires au rachat de 51% de « RI » à Fontenla. « Je ne vous dirai pas dans quelles proportions nous participerons », élude un chouia Gindorf. « Mais ce que je sais, c’est que j’étais en train de couler une retraite paisible à Monaco et que je n’aurais jamais cru investir davantage que je ne l’ai déjà fait. Mais le Racing est en danger et ma passion a pris le dessus. » Même Dominique Pignatelli, qui, comme Lohr, avait déclaré ne pas vouloir remettre la main à la poche, ne l’exclut plus « sous conditions et de façon raisonnable. Certains actionnaires minoritaires vont racheter les parts. Dans un 2 e temps, d’autres investisseurs alsaciens les rejoindront.» Ceux-là participeront au remboursement, sous deux mois, des 3 millions que Fontenla et Carousel Finance viennent d’injecter sur le compte courant du RCS. Et même si Christian Deleau, vice-président de l’ère Roland Weller (1994-1997) regrette que Christophe Cornelie (représentant de Carousel et directeur général délégué) n’ait « répondu à aucune question », H. Ancel préfère souligner « la confiance réciproque » qui anime vendeurs et acheteurs. « MM. Fontenla et Hilali ont compris qu’ils ne pouvaient pas aller seuls contre un environnement hostile. Nous allons les traiter comme on doit traiter tout actionnaire minoritaire : avec respect et en leur accordant des postes au directoire et au conseil de surveillance, puisque l’actuel conseil d’administration est appelé à disparaître. » Cette modification des statuts et la révocation du CA interviendront lors de la prochaine AG, convoquée le mercredi 17 février à 18 h.


Stéphane Godin

Gindorf c'est un sacré bonhomme quand même !!

Peut-être le retour de la soupe de pois cassés à la Meinau

ce genre de nouvelles fait plaisir a voir, les passionnés de notre Racing se sont impliqués, et ca rassure pour l'avenir

maintenant que la transition se passe en douceur sans accroc et on pourra pousser un ouf se soulagement en coulice, et penser uniquement au terrain

RotUnWiss a écrit:

Peut-être le retour de la soupe de pois cassés à la Meinau

Oh oui tout de suite, où est-ce qu'on signe ??

Oui un grand bravo a tous ces messieurs, par le gestes qu'ils viennent de faire, ils ont prouvé leur amour pour le club
:!bien!:

Cool avec les plutot bon resultats sportifs de ces derniers temps le racing est sur la voie de la guerison...

Il reste à gagner à l'extérieur. Dur dur avec Janin aux commandes !

Attention quand même! Le déficit prévisionnel subsiste (environ 5 à 6 millions d'euros) pour la fin de la saison qu'il faudra bien éponger avant de repartir vers d'autres aventures.

Déjà à contretemps
On a espéré l'accalmie, mais le Racing reste soumis aux luttes d'influence en coulisses. Dès le début des négociations, les deux parties rassemblées autour de la table se heurtent déjà à des sujets de discorde...
Ils ont eu tendance à se claquer la bise, à se tomber dans les bras les uns les autres, à toper dans les mains une fois que le succès strasbourgeois s'est dessiné, vendredi contre Ajaccio.
Néanmoins, au-delà des apparences, Alain Fontenla et ses copains d'un côté, Henri Ancel et les potentiels investisseurs et actionnaires de l'autre, ne sont pas (encore ?) sur la même longueur d'onde.
Une solution s'est pourtant esquissée à travers un tour de table entamé mercredi à Paris. D'ici au 17 février, date retenue pour la tenue de l'assemblée générale du Racing, les locaux doivent prendre la majorité du club, à hauteur de 51%. Les actuels propriétaires, organisés autour d'Alain Fontenla, ont même transmis une première ébauche de document officiel, « un projet de protocole » pour reprendre l'intitulé retenu.

« Un peu moins d'une
dizaine de points qui
ne sont pas acceptables »


Le document a été envoyé en pièce jointe à Henri Ancel vendredi après-midi. Il ne se révèle pas satisfaisant, aux yeux du spécialiste en levée de fonds mandaté par la Mairie pour donner une tournure un peu moins nébuleuse et plus locale à la gestion du Racing.
« Il y a encore plein de points à revoir, a expliqué Ancel, hier. On peut même considérer qu'il y en a un peu moins d'une dizaine qui ne sont pas acceptables. Il y a des clauses qui, à nos yeux, ne sont même pas négociables. »
La question du timing révèle également les divergences de vues. En guise de préalable, les locaux exigent un audit qu'Alain Fontenla, Jafar Hilali, a priori le rédacteur du projet, et consorts, écarteraient au regard du programme envisagé.
« Cela me semble normal de se renseigner sur une affaire dans laquelle on peut être amené à investir plus de quatre millions d'euros, remarque Ancel. Je prendrai le temps qu'il faudra, car il faut faire preuve de sérieux. »
En filigrane, l'envie de l'équipe aujourd'hui aux affaires de procéder selon un rythme soutenu pourrait être l'expression d'un penchant tout relatif à vouloir partager le pouvoir. En gros, les actuels propriétaires, qui ont acheté le Racing pour 1,6 millions d'euros avant d'immobiliser 3 millions pour en assurer le fonctionnement jusqu'en juin, ne seraient plus si convaincus de lâcher la majorité.
Un membre du staff technique a eu cette boutade, hier : « Finalement, cela ne contribue pas à éclaircir la situation, puisqu'on commence à se relancer (ndlr : avec la victoire face à Ajaccio), et que cela offre des possibilités pour la fin de saison ». Voir le podium à neuf points et des rêves de remontée resurgir fait visiblement hésiter.

«Comme s'ils restaient
aux affaires... seuls »


« Si on exprime des réticences et des volontés d'y voir plus clair, ils vont nous faire incomber l'échec d'un rapprochement », indique l'un des investisseurs locaux.
« A priori, ils se comportent comme s'ils restaient aux affaires... seuls », témoigne une source interne au club. Dans le camp de Fontenla, la possibilité de promouvoir Ralph Isenegger, homme qui cristallise toute la défaillance des Alsaciens, au poste de président aurait même été évoquée.
L'idée d'une union sacrée n'aurait donc été qu'un leurre, à moins qu'elle ne soit finalement concrétisée à la faveur d'une paix des braves. La vérité du jour n'a jamais semblé aussi éloignée que celle de la veille, au Racing.


François Namur
Édition du Dim 31

Chacun cherche à avoir la majorité afin de ne pas dépendre de l'autre sur le seul aspect qui les intéressent finalement: les finances bien sûr. L'amour du club vient bien loin derrière.
Qu'attendre d'autres de la part de gens comme ça.
Désolé mais moi et les financiers, celà fera toujours deux.
Ah le bon vieux temps où les clubs ne dépendaient que des collectivités locales et des entrées au stade... Je sais je suis réac mais au moins c'était l'époque où on allait au stade avec l'étincelle de la foi à l'oeil maintenant, je n'y vais plus et pas seulement à cause du froid.

En espérant que le 17 février, les deux camps se soient mit d'accord sinon ce sera reparti pour un gros bordel !

On peut toujours compter sur le Racing pour doucher l'enthousiasme. Un jour c'est positif et dès le lendemain, les ennuis se poursuivent.

Le gros bordel, il est permanent cette année. Et pas que cette année, d'ailleurs ! Et heureusement que les investisseurs alsaciens sont là et s'accrochent, sinon on serait mal avec notre actionnaire majoritaire qui n'a pas un centime en poche !

Ouais enfin c'est tout à fait normal qu'il y ait encore des tensions, l'important c'est que le "pool régional" reste uni. La transaction se fera peut-être dans la douleur mais elle aura lieu.

Ce mois, je gagne au loto je fait du racing ce que Aulas a fait de Lyon.

Quand même, si Ginestet n'avait pas repris à la place d'Afflelou en promettant monts et merveilles, on en serait où aujourd'hui ? Certainement pas dans la mouise ! Certainement pas comme le coq, les deux pattes dans le fumier !

Afflelou! comment un club peut être repris par un slogan publicitaire à quoi sa sert? C'est comme le stade MMA du Mans. C'est d'un ridicule. De toutes façon je suis complètement dépassé et je n'y comprends rien.
Quand à l'avenir du racing je prédis au mieux un long déjour en L2 avant de retrouver l'élite: un championnat difficilement capable de rivaliser avec les autres championnats européens.