Dans cette nébuleuse qu'est le club à l'heure actuelle, je crois qu'un petit éclairage est nécéssaire pour comprendre le fonctionnement du Racing.



L’entente impossible ?

Les nouveaux dirigeants souhaitent simplifier la pyramide capitalistique du RCS en rayant de la carte la holding EuroRacing et en intégrant ses actionnaires minoritaires dans le capital de la SASP. À quel prix et sous quelles conditions ? Pour l’heure, on est loin du compte.

Dans le fond, c’est assez simple : une holding, FC Football Capital Limited, en a racheté une autre, Racing Investissements, qui en contrôle une troisième, EuroRacing, elle-même propriétaire de la SASP Racing, autrement dit du club (voir infographie). Tout ça sans partage et sans pacte d’actionnaires.
En clair, le propriétaire de Racing Investissements, Alain Fontenla, majoritaire à tous les échelons du RCS sans être contesté par une minorité de blocage (fixée à 34 % dans EuroRacing et la SASP), est le grand manitou. Cette structure capitalistique érigée par Philippe Ginestet lui a permis de gérer le club à sa guise durant quatre ans. Un mode de fonctionnement que le directeur général Marc Keller, en désaccord avec cette gestion autocratique, fut à l’époque le premier à dénoncer. « Ce schéma a profité à Ginestet qui a ainsi pu diriger seul le club, ce qu’après tout, il était en droit de faire en tant qu’actionnaire majoritaire », observe Henri Ancel qui, au nom de la Ville et d’investisseurs alsaciens, mène depuis cinq jours des négociations serrées avec Fontenla, « En revanche, on peut lui reprocher de n’avoir pas signé un pacte d’actionnaires avec les minoritaires et d’avoir ainsi pu vendre à qui bon lui semblait sans leur en référer. On voit où ça a mené le club. » Où ? Au bord de la faillite, jusqu’à ce que Fontenla se décide enfin à verser 3 millions d’euros sur le compte courant du RCS (1,5 million de sa poche, 1,5 million de Carousel Finance), après que le DNCG lui a mis un pistolet sur la tempe. La fuite de trésorerie, qui menaçait d’envoyer le navire RCS par le fond, a été colmatée. Mais elle n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car entre la volonté d’Alain Fontenla de permettre aux actionnaires minoritaires et investisseurs régionaux de prendre 50 % de la SASP et le passage à l’acte, il y a une marge. Un fossé plutôt. Voire une faille. Tenu à un devoir de réserve, Henri Ancel, qui se refuse pour l’heure à entrer dans la bataille des chiffres, reste sceptique sur les chances d’aboutir à un accord. « Nous en sommes très loin. La première des priorités, c’est la création d’un pacte d’actionnaires, pour qu’en cas de départ de Fontenla, les minoritaires puissent bénéficier d’un droit de préemption qui n’existait pas sous l’ère Ginestet. »



Valorisation artificielle

Avant-hier devant la presse, le médiateur assurait que la valorisation de Racing Investissements n’était pas transposable à la SASP et que dans le cas contraire, il aurait « quitté tout de suite la table des négociations. » Carousel Finance vient en effet d’en racheter 15 % pour 1,5 million, quand Fontenla en avait acquis 100 % pour 1,6 million début décembre. En clair, Carousel a « banqué » six fois la valeur de départ. Et même si son représentant Olivier Kachkach estime avoir payé « le juste prix », nul besoin d’être un grand économiste pour comprendre tout ce que cette valorisation a d’artificiel. Elle est juste le fruit d’un petit arrangement entre amis. Alain Fontenla n’est pas seulement client de Carousel. Il en est aussi vice-président.
Ce mercredi, Henri Ancel se rend à Paris pour poursuivre les pourparlers avec Fontenla et Jafar Hilali, patron de Carousel Finance. Jeudi matin à Strasbourg, il fera le point avec les trois principaux actionnaires minoritaires du RCS : Robert Lohr (qui rentre ce soir d’un voyage en Chine), Egon Gindorf (qui montera spécialement de Monaco pour l’AG du soir) et Dominique Pignatelli. Il sera alors question de gros sous. « C’est là tout le débat », résume un Pignatelli plus disert qu’Ancel sur le sujet. « D’après ce que je sais, les exigences du tandem Fontenla - Carousel Finance sont exorbitantes. Ils ont pourtant dit n’être pas venus à Strasbourg pour réaliser une opération financière. Qu’ils passent des paroles aux actes. »

En plaçant 3 millions sur le compte du club, ils ont déjà assumé leurs responsabilités. Il leur reste à attester de leur bonne foi.

Stéphane Godin - L'Alsace

Un organigramme qui risque de changer dans peu de temps ; en attendant C.Cornélie devrait prendre le présidence d'EuroRacing.

EuroRacing : Cornélie malgré tout

Par sécurité au vu des multiples coups de théâtre qui accompagnent la possible revente du RCS au pool d’investisseurs alsaciens, Christophe Cornélie, directeur général du Racing et acolyte d’Alain Fontenla, devrait finalement être candidat à la succession d’Hervé Seck, démissionnaire, à la présidence d’EuroRacing. L’assemblée générale de la holding de tutelle du club strasbourgeois se tiendra ce soir à 18 h à la Meinau, avec ce seul point à l’ordre du jour. Si les actionnaires minoritaires que sont Thierry Wendling, Egon Gindorf, Pierre Schmidt et Dominique Pignatelli devraient voter contre cette candidature, Cornélie n’en sera pas moins réélu dans un fauteuil, sa voix étant majoritaire à 70 %.

Malheureusement le Racing ne pouvait y échapper.

Neuf licenciements demain

La direction du RCS annoncera ce mercredi en comité d’entreprise extraordinaire le départ de neuf salariés. Une décision qui précède de nouvelles coupes franches dans d’autres secteurs d’activités.

Jean-Claude Plessis a beau avoir crié haut et fort que le Racing ne licencierait personne malgré la relégation en National, la situation était devenue intenable. Penser que le club, descendu au 3 e échelon hexagonal, pouvait poursuivre sa galère avec une voilure de Ligue 1 relevait de l’utopie pure et simple. Le 30 mai (« L’Alsace » du lendemain), le président du RCS était pourtant catégorique : « La masse salariale joueurs va baisser de plus de 1,5 million pour sauver le personnel. Nous avons travaillé pour éviter les licenciements. »

Depuis, le préparateur physique Jean-Claude Thiry a été viré pour faute grave. L’entraîneur Pascal Janin a lui aussi été remercié, mais pour des raisons strictement sportives. Une procédure a également été engagée contre l’attachée de direction Valérie Bonjour, assistante de J.-C. Plessis, là aussi pour faute. Enfin, les dirigeants ont signifié au coordinateur sportif Pascal Camadini, sous contrat jusque fin août 2011, qu’ils souhaitaient son départ. Une enveloppe de 30 000 euros a aussitôt été proposée au Bastiais pour solde de tout compte. L’ancien pro l’a refusée. Les avocats des deux parties négocient actuellement pour trouver un accord amiable.

Moins de deux mois et demi après les assertions de Jean-Claude Plessis, la triste réalité financière s’apprête maintenant à rattraper le personnel. Ce mercredi, en comité d’entreprise extraordinaire, la direction annoncera neuf licenciements économiques, comme nous le laissions entendre dans notre édition du 2 juillet. Un chiffre qui ne doit rien au hasard. La notion de plan social, avec toutes les contraintes administratives afférentes, n’intervient qu’à partir de dix licenciements. « Dès qu’il y a plan social, les procédures deviennent beaucoup plus lourdes », explique un spécialiste de ce type d’affaires sur la place strasbourgeoise. « Les dirigeants du Racing se sont arrêtés à neuf pour ne pas se compliquer inutilement la tâche. »

Specht et Wendling révoqués à leur tour ?

A priori, les noms ne seront pas dévoilés demain (1). Mais depuis la convocation de ce CE extraordinaire, son ordre du jour, dans lequel cette charrette est évoquée noir sur blanc, s’est propagé comme une traînée de poudre dans les locaux de la Meinau. « C’est chaud », témoigne un salarié, chacun se demandant s’il sera invité à monter sur l’échafaud.

De fait, si l’identité des sacrifiés sur l’autel budgétaire - dans le respect des conventions collectives - n’est pas communiquée ce mercredi, l’angoissante attente des employés se prolongera de quelques jours, le temps pour les lettres de licenciement de parvenir à leurs destinataires. Ces départs massifs constituent naturellement une première dans l’histoire du club et sont la conséquence directe et fâcheuse de l’inédite relégation au 3 e niveau national.

Sous le contrôle du président délégué Christophe Cornelie, chevalier blanc des finances, le RCS a ainsi entrepris de resserrer les boulons dans tous les domaines. Petit à petit, les actionnaires londoniens, qui maîtrisent déjà à peu près tout, étendent leur champ d’action. Le conseil d’administration réuni mercredi dernier a convoqué une nouvelle assemblée générale le 30 août. Après la révocation de Dominique Pignatelli le 30 juin, les deux derniers administrateurs alsaciens, Léonard Specht (représentant de Robert Lohr qui a tout de même injecté 2,6 millions d’euros dans le club et détient 20 % de la société anonyme sportive professionnelle) et Thierry Wendling (actionnaire à 1,06 % de la holding de tutelle EuroRacing), seront selon toute vraisemblance à leur tour évincés. Seront-ils remplacés par des hommes du duo Hilali - Fontenla ? Difficile à dire pour l’instant. (L'Alsace)

et çà continue, sans parler des licenciements administratifs qu'on ne pouvait éviter, virer les derniers administrateurs du passé n'augure rien de bon pour la suite des évènements. Alors qu'il était question d'une reprise éventuelle par le pool régional qui serait prioritaire en cas de vente, on vire tout le monde. Les londoniens vont finir par faire couler entièrement le navire et Plessis se démener dans tous les sens, ce n'est que du vent.

C'est officiel :

Neuf licenciements

Il y aura donc bien neuf licenciements au Racing. Le club et ses actionnaires londoniens ont lancé vendredi une procédure à l’encontre de neuf salariés, par lettre recommandée avec accusé de réception. Le 11 août en comité d’entreprise extraordinaire, le président délégué Christophe Cornelie avait confirmé aux représentants du personnel que le nombre de départs serait « de neuf au maximum, peut-être moins. » Dans les jours suivants, le président Jean-Claude Plessis avait formulé l’espoir de sauver un ou plusieurs employés. Il n’y est pas parvenu. Alors que la nouvelle avait commencé à faire le tour du club samedi - certains ayant reçu la missive - et s’est propagée hier, Plessis n’a pas cherché à nier. « Je ne peux que confirmer. Les neuf lettres ont été signées par Christophe Cornelie. J’ai refusé de le faire, parce que je n’étais pas d’accord sur certains noms. Je me suis expliqué sur ce geste fort avec mon actionnaire Jafar Hilali. » Selon nos informations, le secteur administratif serait le seul touché, à une exception près. Les services de la billetterie, du marketing et du merchandising seraient déshabillés. Les neuf salariés ont été convoqués à un entretien préalable à un licenciement qui devrait se tenir le 30 ou 31 août.

L'Alsace

Finalement le plus tragique dans toute cette affaire.

Je pense, qu'au nom du forum, on peut souhaiter à ces 9 personnes de rebondir le plus rapidement possible.

Ouais ca pu.
Cela me rappel l'ancienne boite ou je bossais...
D'abord, neuf licenciements et après....?

marc67 a écrit:

Ouais ca pu.
Cela me rappel l'ancienne boite ou je bossais...
D'abord, neuf licenciements et après....?

C'est partout pareil,quand une boite commence à licencier ce n'est jamais bon signe et on ne sait jamais où cela va s'arrêter.Espérons pour le RCS qu'on en reste là. Bon courage à ces neuf personnes qui sont les plus à plaindre aujourd'hui.

Et c'est qui ces 9 personnes ? celles-là mêmes qui font tourner la baraque.
Bon courage à elles .

Ça va vraiment faire très triste de ne plus voir la vendeuse de billets. Elle était là depuis que je suis le Racing, et même depuis les années 90
Quant au responsable marketing, il s'occupait entre-autre également du site officiel. Peut-être que ce dernier va par conséquent disparaître.

Je me demande combien de clubs de National ont un site officiel.

Tous sauf Colmar me semble-t-il.

Tous les clubs de National en ont un !!! Sauf p-e suis des SR Colmar !!!

Voilà le "site de Colmar" qui n'est pas officiel :http://www.foot-national.com/219-club-Sports-Reunis-Colmar.html

Finalement d'après L'Alsace, les révocations de Specht et Wendling n'ont pas eu lieu et l'Assemblée Générale a été repoussée à une date indéterminée.

Gouvernance modifiée

Citation :

L’idée avait flotté dans l’air, puis été repoussée à plus tard. Elle se matérialisera finalement lors de la prochaine assemblée générale de la SASP Racing (Société Anonyme Sportive Professionnelle) le mercredi 22 septembre (13 h). Les nouveaux propriétaires du Racing vont réformer la gouvernance du club. L’actuel conseil d’administration sera dissous ce jour-là et remplacé par une direction à deux étages : un directoire, seul véritable maître à bord, et un conseil de surveillance dont le rôle sera purement consultatif et honorifique, sans pouvoir de décision. Dans les années 2000, ce mode d’administration avait déjà été en vigueur au RCS sous les ères Mc Cormack et Egon Gindorf

Enfin pour ma part il m'avait semblé que ça fonctionnait plus ou moins déjà ainsi ,Hilali et Fontenla aux commandes et les autres uniquement en spectateurs désabusés

J'appelle ça le bougisme.
Bouger pour bouger pour donner l'impression de faire quelque chose, mes patrons successifs (ministres de l'EN) sont très friands de ça.
C'est très à la mode de nos jours. Plus on change les choses, plus elles en restent en l'état.

Racing
Une gouvernance bicéphale

C’est aujourd’hui (13 h) que l’assemblée générale de la SASP Racing (Société Anonyme Sportive Professionnelle) entérinera le changement de gouvernance du club. L’actuel conseil d’administration sera dissous et remplacé par un directoire à trois têtes (Jafar Hilali, qui apparaîtra désormais comme le véritable homme fort qu’il a toujours été, Jean-Claude Plessis et Christophe Cornelie) et un conseil de surveillance. Une dernière entité qui n’aura qu’un rôle subalterne, voire honorifique. Si la composition de ce conseil de surveillance n’est pas encore connue, Alain Fontenla, copropriétaire du RCS, Olivier Kachkach, bras droit de Jafar Hilali et déjà administrateur, Jacky Kientz, l’ancien président du club (1990-1992) qui mène une mission de conseil depuis juillet auprès des propriétaires, Thierry Wendling et Léonard Specht (les deux derniers administrateurs alsaciens), devraient y siéger. Plus sans doute l’un ou l’autre proche du clan londonien (Abdelzak Begga, lui aussi déjà administrateur et salarié de Carousel Finance, la société de Hilali ?).

En revanche, Arnaud Szymanski, ancien responsable des UB 90, a finalement refusé d’intégrer ce conseil où il aurait été chargé de faire le lien avec les supporters. Devant le tollé qu’a provoqué chez les fans du RCS l’annonce de sa nomination dans « L’Alsace » d’hier, il a préféré renoncer. « Ma mission aurait été bénévole et je n’ai pas envie de prendre des coups pour rien. C’est dommage. »

Petite entorse pour Outrebon. L’échographie passée hier matin par Julien Outrebon a confirmé que le défenseur central souffre d’une petite lésion du ligament de la cheville droite. Avec un bon strapping sur cette légère entorse, l’ancien Cristolien devrait tenir sa place vendredi à Gueugnon. « Je ne suis pas inquiet », sourit Laurent Fournier. « L’an dernier, alors que j’avais vraiment besoin de lui, Julien a joué sous infiltration avec une cheville qui avait doublé de volume. »

A noter qu’Alexi Peuget, en délicatesse avec son genou, a été ménagé par précaution.

Nyatchou Ndema en CFA 2. Qualifié depuis vendredi, Eric Nyatchou Ndema jouera le derby de CFA 2 avec la réserve ce samedi (17 h) à Schiltigheim. L. Fournier tient à ce que son latéral droit camerounais dispute un match complet avant, sans doute, de l’intégrer au groupe le mardi 28 contre Plabennec à la Meinau. Face aux Bretons, quatre joueurs (Damour, Genghini, Mathlouthi et Donzelot) seront suspendus. Ndema pourrait suppléer Donzelot.

Trois jeunes en renfort. Le latéral droit Cyriaque Rivieyran, le milieu offensif Raphaël Gherardi et le milieu défensif Charles-Elie Laprevotte s’entraîneront toute la semaine avec le groupe professionnel. L’entraîneur bas-rhinois tient à anticiper les quatre suspensions contre Plabennec. Après la séance d’hier matin, les trois « Bleus » ont d’ailleurs eu droit à une 2 e - dite de post-formation - dans l’après-midi, sous la houlette de l’adjoint Jacky Canosi et en compagnie de Billy Ketkeophomphone, Loïc Damour, Eric Nyatchou Ndema et Samir Hadji.

Pas de coup de barre pour les Bleus. En réponse à notre information de lundi selon laquelle les joueurs ne disposent plus ni de boissons de récupération, ni de barres de céréales (Ndlr : les dernières ont été écoulées lors du match contre Gap), la direction du club a tenu à faire savoir qu’une commande avait été passée pour remédier à cette rupture de stock provisoire. Tant mieux. Les supporters seront ainsi rassurés de savoir leurs favoris bientôt à l’abri d’un coup de barre.

S.G.

j'aime bien la description du truc:
un directoire et un conseil de surveillance. ce dernier ne surveillant rien car sont "pouvoir" n'est visiblement que consultatif, voir honorifique.
et même dans ce directoire réduit à 3 têtes :Hilali, Plessis et Cornelie.
si je ne m'abuse, les deux derniers sont salariés du premier. en gros Hilali parle, prends le décisions et les deux autres acquiessent, et signent car cela doit se décliner dans la procédure décisionnelle.
faut pas se leurrer, regarder les épisodes des budgets et homologations de contrats, le "vieux" Plessis avait une marge de manoeuvre équivalente à zéro, je pense que ses délégations de pouvoir cela doit être "pinuts" du point de vue financier et quoi qu'on en dise c'est le nerf de la guerre: pouvoir engager des fonds pour construire et améliorer l'équipe.
Maintenant, je le martèle à nouveau, les Kientz, Specht et Wendling, pourquoi on ne les entends pas?
alors juste un truc: monsieur Hilali, vous rencontrez la mairie afin de relancer le projet Meinau - Euro 2016, avec la coquette somme de 90 millions à investir, pourquoi cet argent (allez même beaucoup moins) n'a pas été dispo et/ou investit pour construire un budget cohérent?
je pense que par cette démarche vous achetez la "paix social".
aujourd'hui de gros investisseurs viennent sur un stade quand celui ci est "privé", c'est à dire qu'il sera exploité au bon gré de ceux qui l'ont financé.
or la Meinau appartient et appartiendra toujours à la ville je pense.
mais vous avez raison, "l'espoir est la boisson du peuple"

Le nouvel organigramme entériné


De gauche à droite Jean-Claude Plessis , Olivier Kachkach et Serge Cayen

Evoqué depuis plusieurs semaines, le nouvel organigramme du Racing a été entériné ce mercredi au cours de ce qui fut la dernière réunion du conseil d'administration. Celui-ci fait place à deux nouvelles structures: un directoire présidé par Jean-Claude Plessis et complété par Jafar Hilali et Christophe Cornelie; un conseil de surveillance présidé par l'actionnaire majoritaire Alain Fontenla et composé de onze membres.
Le directoire prendra les décisions et rendra compte auprès du conseil de surveillance. Au sein de ce dernier, on trouve notamment Jacky Kientz en tant que vice-président, et, issus de l'ancienne équipe, Léonard Specht et Serge Cayen. Un représentant d'Eurodirect, l'enseigne d'Egon Gindorf, y siègera également, de même qu'un représentant de l'association RC Strasbourg (omnisport), qui pourrait être Thierry Wendling.
Rémy Sauer - D.N.A.

Pardon pour cette sortie peu aimable mais je ne puis m'empêcher de dire en voyant la photo: la fraise des bois au pays des brigants...

Il a de beaux yeux Olivier Kachkach

.. ben moi j'allais dire .. faut être vilain pour avoir son nom dans l'organigramme du Racing ou bien

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Pardon pour cette sortie peu aimable mais je ne puis m'empêcher de dire en voyant la photo: la fraise des bois au pays des brigants...

Trop fort.MDR. :rigolo:

C'est une rolex qu'il a au poignet Plessis ? Ça paye bien de travailler dans un club à la limite de la faillite

Il va se faire virer par le nain de l'Elysée ... :><:

Si à 50ans tu n'as pas une Rolex, tu as raté ta vie...
C'est ce que certains disent....

Racing
Hilali prend la main


Olivier Kachkach s’est une nouvelle fois fait le porte-parole d’un Jafar Hilali qui a encore différé son apparition devant la presse. Jean-Claude Plessis (au fond) a été nommé président d’un directoire dont l’actionnaire majoritaire sera en réalité le vrai patron. Photo Dominique Gutekunst
En entrant au nouveau directoire hier après l’assemblée générale du RCS, Jafar Hilali a officialisé une situation de fait : le patron de Carousel Finance est le véritable décideur du club. Son associé Alain Fontenla hérite de la présidence d’un conseil de surveillance au rôle de faire-valoir.


La petite histoire du Racing retiendra que le 22 septembre 2010, Jafar Hilali, déjà venu à l’improviste lundi à la Meinau pour la première fois en dix mois de pouvoir, a officiellement pris la main lors de l’assemblée générale de la SASP (société anonyme sportive professionnelle).

Présent pour la 2 e fois en 48 heures, l’actionnaire majoritaire est apparu au grand jour. Du moins devant les actionnaires du RCS. Pas devant la presse, puisqu’il n’a pas souhaité participer à la conférence qui a suivi, animée par Plessis, son bras droit Olivier Kachkach et Serge Cayen, directeur de la sécurité du club à la retraite, qui a « survécu » à tous les changements de propriétaires. Une conférence couverte par les deux seuls quotidiens régionaux, preuve que l’AG d’hier apparaît aux yeux du monde médiatique comme un non-événement.

Dans les faits, « le mode d’administration de la société a été modifié », selon les termes de Jean-Claude Plessis, nommé président d’un directoire complété par Jafar Hilali et le président délégué Christophe Cornelie. L’ancien conseil d’administration de neuf personnes a été dissous. Le nouveau directoire est placé sous le contrôle théorique d’un conseil de surveillance de onze membres (voir le détail ci-dessous), présidé par l’autre propriétaire Alain Fontenla et vice-présidé par Jacky Kientz, ancien président du RCS (1990-1992).

La nomination de J. Kientz, encore membre du pool de repreneurs alsaciens au printemps et chargé de mission depuis juillet auprès des propriétaires londoniens, a suscité le seul débat contradictoire de l’après-midi. D’aucuns le taxent d’avoir retourné sa veste pour assouvir ses ambitions personnelles. La majorité des petits actionnaires alsaciens s’est d’ailleurs abstenu sur sa nomination, certains votant contre.

« Dépenser moins, mais gagner plus »

Cette nouvelle structure pyramidale, guidée selon Plessis par « une volonté d’apaisement », a surtout pour effet de concentrer le pouvoir décisionnaire sur trois personnes (1). « Les gens du conseil de surveillance ont tous un rôle à jouer », tente de convaincre Kachkach, « ils ne sont pas là par hasard. Des erreurs ont été commises par tout le monde. Nous avons tourné cette page-là. Nous voulons que tous rament dans le même sens pour le bien du club. »

« Jafar Hilali a choisi de placer au conseil des gens qui peuvent apporter leur expérience et leur capacité de réflexion », complète Cayen. Louable intention certes, mais qui ne saurait masquer la réalité. Ledit conseil de surveillance n’a qu’un seul pouvoir : dissoudre le directoire en cas de désaccord. Pouvoir qu’il n’exercera pas, puisqu’il est sous contrôle des Londoniens et n’est qu’une chambre d’enregistrement de décisions pour la plupart déjà prises. Patrick Proisy et IMG/Mc Cormack l’avaient bien compris, eux qui avaient eu recours dès 1997 au même mode de gouvernance.

En AG, Jafar Hilali a présenté ses cinq priorités : un, la remontée en L 2 ; deux, l’équilibre budgétaire ; trois et quatre, la relance de la candidature de Strasbourg à l’Euro 2016 et la construction d’un nouveau stade ; cinq, la diversification des modes de financement du centre de formation (voir par ailleurs).

À en croire les propos de son porte-parole Olivier Kachkach ci-contre, Hilali se prépare à adapter au Racing le fameux « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy : « Dépenser moins, mais gagner plus (Ndlr : sur le terrain) . » On saura dans quelques mois si cette vision est applicable au football.

Stéphane Godin

Cela ressemble de près à de la dictature......