Le Tour de France approche, moins d'un mois avant la première étape, qui cette fois-ci ne sera pas un prologue. Elle partira de Corse et reliera Porto-Vecchio à Bastia, étape plate donc. J'espère que les routes se sont améliorées La compétition s'étendra comme à l'accoutumée sur trois semaines (du 29 juin au 21 juillet) et elle sera cette année l'occasion de fêter la centième édition de la Grande Boucle !

Sur ce, après cette courte introduction, venons-en au sujet qui va fâcher : le parcours et son tracé

Avant tout, je précise que je n'ai rien contre le fait de faire des étapes en Corse : au contraire, on n'y met en général jamais les roues lors du Tour. Or quand on voit les étapes du Critérium International qui se déroule là-bas, on peut se dire que c'est une bonne chose que la Corse fasse au moins cette fois partie du programme de la Grande Boucle. Par contre, 3 étapes en Corse + un contre-la-montre à Nice + 3 étapes de plat supplémentaires rien que pour rejoindre l'Ouest de Perpignan, ça fait à mes yeux définitivement trop d'étapes dans le Sud ! D'autant plus qu'après une unique étape 100 % montagne dans les Pyrénées, les coureurs prennent directement l'avion pour faire l'étape Saint-Nazaire - Saint-Malo Est-ce vraiment logique ?

Après huit jours passés dans le Sud et un vol direct pour le Grand Ouest, la seule solution si on voulait quand même voir les Alpes et quelques étapes de montagne à défaut d'avoir réellement vu les Pyrénées restait de couper par le centre. Donc rebelote : un contre-la-montre (sans doute fun, puisqu'au Mont Saint-Michel) + 3 étapes de plaine. Il y aura peut-être des étapes palpitantes, mais autant dire que les grimpeurs feront jusque là des mines à peu près aussi réjouies qu'en 2012

La dernière semaine sera très mouvementée par contre : Alpe d'Huez deux fois, Grand Bornand, Mont Ventoux et contre-la-montre en montagne cette fois. Remarquez que là-aussi, on finit dans les Alpes puis vol direct jusqu'à Versailles, pas d'étape intermédiaire pour essayer de boucler la Boucle. En espérant un peu plus de suspens que lors de la dernière édition.

Une interview d'un revenant :

A. Schleck : «Je crois en moi»

Il y a quelque chose d'un peu surréaliste à écouter Andy Schleck (RadioShack) évoquer son envie d'être «un outsider» du Tour quand on se souvient des deux années terribles qu'il vient de traverser. Mais le Luxembourgois l'affirme : la crise est derrière lui.

«Andy Schleck, l'équipe RadioShack a fait de vous son leader. Mais où en êtes vous ?
Je me sens bien, je suis très, très heureux d'être ici aujourd'hui (jeudi). Je pense que j'ai fait un bon Tour de Suisse. Lors de l'étape reine j'étais encore avec huit mecs en haut de la montagne mais ce n'était peut-être pas ça ma limite, elle était peut-être plus loin, je ne sais pas. J'attends les premières étapes de montagne pour voir où j'en suis, même si je pense que ce n'est pas trop mal. On a travaillé comme jamais auparavant. Je suis au sein d'une équipe qui croit en moi et je crois en moi, c'est le plus important.

Qu'est-ce que vous retenez de la crise que vous avez traversée ?
Ce qui a tout déclenché, c'est la blessure au sacrum (lors du Critérium du Dauphiné en 2012). Puis il y a eu l'histoire avec Frank (son frère, contrôle positif à un diurétique lors du Tour). Je ne vais pas vous mentir en vous disant que c'était facile. J'ai connu des moments très difficiles. J'avais autour de moi ma famille, mes amis, les gens que vous voyez à côté de moi (le manager Luca Guercilena et le directeur sportif Kim Andersen) qui croient en moi et qui m'ont aidé à traverser ça. J'ai plutôt bien réussi à m'en sortir et je ne veux plus tenir compte des choses négatives. Ce qui comptait dernièrement, c'était de progresser, petit pas par petit pas. Gagner dix watts dans un col, c'était quelque chose de positif qui me rendait heureux. Avec Kim, on a beaucoup travaillé et ma forme comme mes résultats ont montré qu'on était sur la bonne voie. On dit que ce qui ne tue pas nous rend plus fort, j'y crois. Je ne sais pas si c'est pour ce Tour ou pour le suivant ou une autre course, mais je crois que je pourrais revenir au meilleur niveau.

«Depuis deux ans, beaucoup de choses ont changé dans ma vie, dans mon entourage, et je dois travailler plus pour arriver à la même condition»

Qu'est-ce qui a vraiment changé pour vous depuis deux ans ?
L'année dernière, j'ai eu une mauvaise chute qui a mis ma saison en l'air, c'est ça le changement. Moi je n'ai pas changé, j'ai continué à travailler. Je n'ai jamais eu de problème avec le cyclisme. Je ne crois pas qu'on puisse changer de caractère, on naît et on meurt avec. Mais depuis deux ans, beaucoup de choses ont changé dans ma vie, dans mon entourage, et je dois travailler plus pour arriver à la même condition. Ce n'était pas comme si avant je ne montais jamais sur le vélo, j'arrivais au Tour de France et je finissais second, mais avec l'âge, je dois faire plus attention aux détails. Je n'ai plus 22 ans comme lors de mon premier Tour. Avant, l'hiver, je ne montais jamais jusqu'à 70 kilos, je restais à 66. Maintenant je vais à 71, cette année 72. On a parlé de détails comme le fait que je mangeais des hamburgers mais avant je pouvais le faire et gagner une étape de montagne derrière. A partir de ma chute, avec tout ce travail que j'ai fait pour revenir en bonne condition, il fallait soigner tous les  petits détails et donc faire l'impasse sur les hamburgers. J'espère encore progresser et pouvoir en remanger.»

L'Equipe

Je ne le vois pas forcément renverser des montagnes (un comble pour un grimpeur ), mais on peut faire un très beau Tour sans jouer les premiers rôles au général. Il y a aussi une autre interview de lui sur 20Minutes, mais la teneur des propos journalistiques est telle que ça polluerait le topic.

La 1ere étape pour Kittel
a remporté samedi la 1ere étape du Tour de France 2013 disputée entre Porto-Vecchio et Bastia et longue de 213 km. Le coureur allemand de l’équipe Argos Shimano s’est imposé au sprint devant le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) et Danny Van Poppel (Vacansoleil). La course a été marquée notamment par une chute à 1km de l’arrivée, qui a éliminé quelques favoris pour la victoire, et un bus de l’équipe Orica Greenedge qui était coincé sous l’arche de la ligne d’arrivée jusqu'à quelques petites minutes du passage des premiers coureurs.

(Orange Sports)
  Toujours aussi ennuyeuses ces étapes de plat, heureusement l'anedote du bus m'a réveillé.

Etape agréable ... pour la beauté du paysage  
Pour le reste, on n'est pas passé loin du pire à deux reprises. D'abord avec le bus (no comment). Ensuite avec la grosse chute (jamais deux sans trois, la troisième aura fait mal). Plus de peur que de mal apparemment, mais on a failli avoir droit au même scénario que l'an dernier : tous les adversaires des Sky au tapis hormis, avant même la première étape de montagne. Finalement ils s'en sortent tous avec le même temps, tant mieux pour eux.

Mais les blessures et contusions en plus et cela laisse toujours des traces.
Le tour n'avait déjà pas beaucoup d'intérêt au départ il en a plus du tout après ces chutes.
Ce Tour sent à plein nez l'ennui total ...c'est nul 

Un peu tôt pour se prononcer, mais il y a effectivement un risque. Contador va devoir récupérer très vite, car demain c'est étape de moyenne montagne, ça va être très différent des traditionnelles 4-5 étapes de plaine qui suivent généralement la première. Sur le papier, c'est une belle étape :



Vous noterez au passage la transformation pour l'occasion du Col de Vizzavona, col de 1ère catégorie d'une dizaine de km (6,7 % de pente), en deux parties répertoriées 2e catégorie sous prétexte qu'il y a un faux-plat au milieu. ^^

Points positifs : tout le monde est à ex-æquo au niveau temps, le maillot jaune est un sprinteur, les 2/3 voire les 3/4 du peloton peuvent passer à l'attaque pour prendre la 1ère place. De plus, tous les maillots pourront être disputés.

Scénario possible : Kittel se doute qu'il va perdre le jaune, mais fera tout pour garder le maillot vert. Il peut essayer de contrôler jusqu'au sprint intermédiaire, puis laisser filer une méga-échappée, qui prendra les points à l'arrivée à sa place mais aussi à la place des autres sprinteurs, qui auront les mêmes ennuis que lui dans le massif corse. Danger : Sagan peut tenter sa chance dans l'échappée, mais vu qu'il est apparemment souffrant suite à sa chute ...

Scénario surprise : Kittel résiste contre toute attente ou parvient à revenir dans la descente et à survivre à l'ultime côte. Faut voir comment ça se passe si un gars autre que lui gagne le sprint mais dans le même temps que lui.

Scénario passionnant : BMC a de la mémoire et se souvient qu'il y a trois ans, dans une étape où personne n'aurait sans doute bougé en temps normal, l'équipe de Contador avait roulé comme des dératés pour larguer Evans, alors maillot jaune et en galère à cause de son coude fissuré. Du coup, les BMC décident de faire le Col de Vizzavona à fond, pour "regarder" comment Contador a récupéré de sa grosse chute de la veille ;DS'ils n'y arrivent pas, Sky serait sans doute enchanté de leur donner un coup de main. Mais ça, ça veut dire une potentielle bagarre entre les favoris dès la deuxième étape, ça me semble disons utopique quand on voit les scénarios de l'année dernière ...

Sous le portique qui matérialise l’arrivée, le bus de l’équipe Orica-GreenEdge était coincé. La ligne d’arrivée est donc bloquée.



Sacrés Corses ils trouvent tous les moyens pour manifester
Je rigole
Cyclisme 100e Tour de France : 1re étape, Porto-Vecchio – Bastia (213 km) On a frôlé le pire

2e étape: Bakelants en jaune

Un Belge est maillot jaune du Tour de France 2013 ce dimanche à l’issue de la 2e étape disputée entre Bastia et Ajaccio (156km). Il s’agit de Jan Bakelants, 24 ans. Le coureur de l’équipe Radioshack a réussi à semer le groupe de six, dans lequel il se trouvait, à 1 km de l’arrivée, avant de résister au sprint du peloton pour quelques petits mètres. Bakelants a devancé Peter Sagan (Cannondale) et Michal Kwiatkowski (Omega Pharma-Quick Step).

(Orange Sports)

Belle étape semi-montagneuse animmée par les français jusqu'à l'arrivée mais malheureusement pas sur le podium. Froome déjà à l'attaque, çà promet.

ASO refuse de commenter le risque de blocage.


Une menace de blocage du peloton du Tour de France planerait sur la 3e étape du Tour de France disputée lundi entre Ajaccio et Calvi. Celle-ci provient des nationalistes corses du parti Corsica Libera (Corse libre), en colère après l'arrestation la nuit dernière de quatre de leurs militants qui inscrivaient des messages nationalistes le long de la route à Vivario, en Haute-Corse. ASO, l'organisateur du Tour de France, s'est refusé à tout commentaire.

(Orange Sports)

M'aurait bien étonné qu'il n'y ait pas d'ennuis en Corse

Etape sympathique, une échappée qui n'aura une nouvelle fois presque eu aucune marge de manœuvre et semblait condamnerée dès le premier col. Merci Voeckler pour avoir dynamité la course dès le pied de la difficulté du jour, les forces ont manqué pour créer l'exploit, mais pas pour créer le spectacle, car cela aura eu le mérite de secouer le peloton ! Ce dernier a réagi efficacement et a su tirer profit de la montée pas non plus ultra raide pour revenir au train. Pas de grand gagnant chez les leaders, mais deux grands perdants : Rein Taaramaë et Jérôme Coppel, venus pour viser légitimement un top 20, ont été lâchés dans la montée et ont pris respectivement 5 minutes et 12 minutes de retard ! Cofidis peut sans doute oublier le classement général, à moins d'une échappée au long cours

Bravo bien sûr à Jan Bakelants, vainqueur héroïque et maillot jaune pour une seconde  
Selon son profil il peut espérer le garder demain, même si la fin de parcours chaotique lui compliquera la tâche. Il "suffira" de lui prendre 2-3 secondes pour lui chiper la première place ...

A signaler quand même que 5 coureurs de la Sky ont terminé très loin des premiers ce qui me laisse dubidatif quand aux possibilités de cette formation cette année sur le Tour.

3e étape: Gerrans coiffe Sagan


Comme la veille, Peter Sagan a terminé deuxième de la 3e étape du Tour de France, entre Ajaccio et Calvi. Après une étape accidentée qui a éliminé les purs sprinteurs, le Slovaque a été dominé dans l'emballage final par l'Australien Simon Gerrans, bien emmené par son équipe Orica-GreenEdge. Au classement général, Jan Bakelants (RadioShack-Trek) conserve le maillot jaune.

(Orange Sports)

candyraton a écrit:

A signaler quand même que 5 coureurs de la Sky ont terminé très loin des premiers ce qui me laisse dubidatif quand aux possibilités de cette formation cette année sur le Tour.

Ils voulaient peut-être s'économiser...

C'est une éventualité à laquelle j'avais d'abord pensé mais j'y crois pas trop quand on a un leader à protéger on ne fait pas la course derrière.

4e étape: Le chrono pour GreenEdge, Gerrans en jaune


Quel début de Tour de France pour Simon Gerrans! Vainqueur d'étape lundi à Calvi, l'Australien s'est emparé du maillot jaune mardi à l'issue du contre-la-montre par équipes, remportée à Nice par sa formation Orica-Greenedge. L'équipe australienne a devancé l'Omega Pharma-Quick Step de Tony Martin et Sylvain Chavanel de 75 centièmes, et la Sky de Chris Froome de 3 secondes. La Saxo-Tinkoff de Contador termine à 9 secondes.

(Orange Sports)

Oon va attendre les Pyrenées pour voir où se situent les favoris.

Bravo à Orica GreenEdge et son nouveau maillot jaune, Simon Gerrans  
L'autre très grosse performance vient de la Saxo, que je n'attendais pas aussi forte même si elle est évident que pour Contador, avoir des équipiers comme Roche, Rodgers ou Kreuziger est un atout énorme (ils étaient tous ou auraient tous pu être un moment donné leader d'une équipe).

Sky a également fait un bon chrono, en tenant compte de la non-participation de Wiggins cette année et deux coureurs très diminués après leur chute, ils ne pouvaient sans doute pas être aussi impériaux qu'en 2012.

Les déceptions viennent des équipes françaises (15e, 17e, 18e, 19e et 20e sur 22), pas très à l'aise dans cet exercice. La FDJ limite la casse. Europcar par contre a perdu plus d'une minute sur les meilleures formations. Dommage pour Pierre Rolland, qui est très fort en montagne mais qui va tout de même galérer sacrément pour reprendre une minute sur Van den Broeck, Rodriguez, Evans, Valverde, Froome, Contador ...

Le CLM par équipes est à mon avis un non-sens dans cette épreuve, c'est d'ailleurs pour çà que je ne l'ai pas suivie comme certainement beaucoup de téléspectateurs. Ce ne sont pas les meilleurs équipes qui gagnent mais les plus riches d'où la relative performance des équipes françaises. C'est comme si en foot vous faites rencontrer le Barca contre une modeste équipe formée de joueurs du cru que ce soit dans n'importe quel pays.

Tour de France Le Britannique Mark Cavendish s'adjuge la 5e étape
 
Le Britannique Mark Cavendish (Omega Pharma) a remporté la 5e étape du Tour de France, mercredi à Marseille, devant le Norvégien Edvald Boasson Hagen et le Slovaque Peter Sagan.
L’Australien Simon Gerrans (Orica) a conservé le maillot jaune de leader au terme des 228,5 kilomètres d'une étape longtemps animée par une échappée.
Cavendish a enlevé son 24e succès d’étape dans le Tour auquel il participe depuis 2007.
Le champion de Grande-Bretagne, âgé de 28 ans, a enlevé sa 109e victoire depuis qu’il est passé professionnel, son 14e succès de la saison.
Emmené dans les meilleures conditions par le Belge Gert Steegmans, Cavendish s’est imposé de plus d’une longueur à ses suivants.
L’échappée lancée dès le départ a réuni six coureurs. Son instigateur, le Belge Thomas de Gendt, a été suivi par deux coureurs de la même équipe, Kévin Reza et le Japonais Yukiya Arashiro, Romain Sicard, Anthony Delaplace et le Kazakh Alexey Lutsenko, le tout jeune (20 ans) champion du monde espoirs.
Le groupe a vite compté jusqu’à 12 min 45 sec d’avance (Km 37) avant que l’équipe Orica accélère l’allure du peloton. Mais l’écart n’a baissé que lentement avant que les équipes des sprinteurs prêtent main-forte (7 min à 60 km de l’arrivée).
A l’avant, Sicard et Delaplace ont décroché à l’approche des 50 derniers kilomètres. De Gendt, le plus actif, et ses compagnons ont payé leurs efforts dans le petit col de la Gineste qu’ils ont abordé avec 2 minutes d’avance (Km 209).
Les derniers rescapés, Lutsenko et Reza, ont été rejoints dans Marseille, à l’entrée des 4 derniers kilomètres, par le peloton mené grand train par les coureurs d’Omega Pharma travaillant pour Cavendish.
Une chute massive s’est produite dans les derniers hectomètres. Le Belge Jurgen Van den Broeck, l’une de ses victimes, s’est relevé pour franchir la ligne.

6e étape: Greipel au sprint, le jaune pour Impey


Publié le 4 juillet 2013 à 17h32 André Greipel (Lotto-Belisol), dit « Le Gorille », a remporté jeudi la 6e étape du Tour de France, disputée entre Aix-en-Provence et Montpellier. Le champion d’Allemagne, qui s’adjuge une première victoire cette année dans la Grande Boucle, a devancé au sprint le Slovaque Peter Sagan (Cannondale) et son compatriote Marcel Kitel (Argos-Shimano). Le Français Samuel Dumoulin, lui, se classe 10e. Au général, le maillot jaune change de propriétaire. Il est désormais sur les épaules de Daryl Impey (Orica Greenedge), une première pour un Sud-Africain.

(Orange Sports)

Sagan enfin!


Publié le 5 juillet 2013 à 17h20 Trois fois deuxième depuis le début de cette 100e édition du Tour de France, Peter Sagan a enfin décroché une victoire ce vendredi, lors de la septième étape courue entre Montpellier et Albi.  Le Slovaque, qui a profité de l'énorme travail de ses équipiers de Cannondale, lesquels ont roulé une bonne partie de la journée, ce qui a notamment eu pour conséquences de condamner Mark Cavendish et Andre Greipel lâchés dans la Croix de Mouris, un col de 2e catégorie, s'est imposé au sprint devant John Degenkolb et Daniele Bennati.  Au classement général, à la veille de la première étape de montagne dans les Pyrénées, le Sud-Africain Daryl Impey est toujours aux commandes, assuré de passer demain une deuxième journée en jaune.

(Orange Sports)

Waouh qu'il est ennuyeux ce tour. On connait chaque jour le vainqueur de l'étape trop à l'avance. Pfff  

Suis assez de cet avis, même si c'était un peu prévisible (au moins pour cette partie du parcours) et que je ne me mouille pas trop parce que depuis les étapes corses, je n'ai jamais regardé plus d'une heure, sauf aujourd'hui. Mais dans l'absolu, on pourrait même presque aller plus loin en disant qu'on connaît déjà celui qui remportera le Maillot Vert en 2013. Sincèrement, à moins d'un accident corporel, je ne vois pas ce qui peut arriver à Sagan. Sans être le plus rapide, il va continuer à prendre les places d'honneur dans les étapes toutes plates restantes, et va éliminer ses adversaires dans les étapes accidentées comme aujourd'hui. A moins qu'il ne prenne carrément un jour une échappée au long cours, comme Thor Hushovd en 2009, pour assommer définitivement le classement une semaine avant même la fin.

A ce titre, je trouve que les actuels champions (incontestés) du sprint massif commencent à avoir des difficultés vraiment compromettantes quand la route s'élève. Aujourd'hui, après deux cols de 2e catégorie : 15 minutes de retard à l'arrivée. Ils ont sans doute roulé raisonnablement pour s'économiser, mais qu'est-ce que ce sera lors d'une étape de haute-montagne avec 5 cols de 1ère catégorie ? Attention aux délais ...

Pour finir, on peut espérer un peu d'animation demain :


Mais 195 km c'est long pour une étape avec un tel profil, et pas mal d'échappés risquent du coup de nouveau d'être cuits avant la fin.

Vive les seringues....

Froome grand vainqueur d'étape aujourdui et maillot jaune. Il a lâché tous les autres favoris dont Contador et Evans. Il était déjà le meilleur l'an passé mais il a roulé pour Wiggins.

Hopla, le Tour est plié  

Moi ça me fait pas rire. Ce TDF est une mascarade . 
En tout cas pour moi c'est fini ,c'était la seule étape que j'aurais visionné.

Les années passées on se plaignait qu'il ne se passe rien dans les étapes de montagne, pas d'attaque, on s'en remettait à qui lâcherait le premier. Cette année on a des attaquants dès les premiers cols et vous n'êtes pas contents non plus, faudrait savoir. Froome a dynamisé la course, ok mais il ne l'a pas encore gagnée. Contador à la peine aujourd'hui a toujours été plus fort dans les Alpes que les Pyrénées. Les sky vont laisser des forces pour défendre à tout prix le maillot jaune, on en a vu quelques uns pas à leur affaire déjà aujourd'hui, qu'en sera t'il dans 1 semaine? Ceci étant dit Froome est très fort mais moi je me réjouis de voir un coureur qui prend ses responsabilités dès la première étape de montagne ce qui a été loin d'être le cas les années passées.

Comment ça "vous n'êtes pas contents" ?? Je suis très content de voir une étape animée, ça ne m'empêche pas de me marrer en repensant que tout le monde tapait sur le Tour 2012 parce qu'il n'était pas assez sélectif. Aujourd'hui c'était une étape que tout le monde aurait descendu l'an dernier, parce qu'avec Wiggins aux commandes il ne se serait rien passé. Sauf qu'avec Froome, après 8 km de montée tout le monde est out, certes l'étape était longue, mais qu'est-ce que ce sera dans les Alpes quand elle fera plus de 200 km avec 3 Hors-Catégorie

A part ça, le château de cartes de problématiques auxquelles le Tour devait répondre s'est effondré en une étape. Pierre Rolland avait bel et bien raison de défendre son maillot à pois, puisque ce n'est pas l'effort supplémentaire consenti dans les 2 derniers km du col de Pailhères qui lui aurait permis de limiter plus significativement les écarts à l'arrivée. Cadel Evans malgré ses 36 ans et un Giro dans les jambes reste le leader incontestable de BMC, Tejay Van Garderen ayant malheureusement complètement explosé. Richie Porte se baladait déjà sur le Dauphiné et se balade de nouveau derrière Froome sur le Tour. Peut-être ne tiendra-t-il pas deux semaines de plus, mais il va faire mal aux contre-la-montre.

En ce qui concerne Pierre Rolland c'est un peu la tactique de l'équipe Europcar qui en est responsble. Depuis le début du tour on les a vu s'épuiser vainement dans de nombreuses échappées sans aucun résultat. Aujourd'hui le seul qui eut pu aider Rolland c'était Thomas Voeckler mais celui-ci s'est lancé dans une attaque suicide alors que les Sky étaient déjà aux trousses des premiers. En fin de compte plus personne pour épauler Rolland qui en a fait les frais. Par ailleurs de nombreux soi-disant ex-grimpeurs ont laissé des plumes, Contador, Cunego, et bien d'autres, à un degré moindre Valverde. Les cols sont gravis à une moindre allure que par le passé preuve que les coureurs ne font plus ce qu'ils veulent. J'ai revu avec plaisir Andy Schleck qui est monté à sa main il est évident qu'on ne revient pas à son meilleur niveau en si peu de temps après les mois de galère qu'il a traversé mais c'est encourageant.