Gros plan - Pascal Mahon, président du SC Dinsheim -
Football Une passion ronde

Pascal Mahon, un président acharné.


Pascal Mahon est un président comblé. Depuis qu’il a pris la tête du club bruchois, il y a cinq ans, son équipe fanion se distingue en Coupe de France. Après Auxerre la saison passée, c’est l’AS Nancy-Lorraine, autre club de Ligue 2, qui déposera sa carte de visite ce samedi au Stadium de Molsheim.
« La saison dernière, quand on avait tiré Auxerre, je me suis dit que plus jamais ça n’arriverait. Cette année, on tombe contre Nancy, c’est simplement fantastique. »
Il est encore sous le coup de l’émotion, le président du SC Dinsheim, alors que le compte à rebours a commencé.
« Contre Auxerre, ça s’était très bien passé à Molsheim. Nancy c’est plus limitrophe, il faudra être plus vigilant. Ça va drainer beaucoup plus de monde, l’organisation va se compliquer », prévient-il.

« Sans ces bénévoles, les joueurs n’en seraient pas là »

Mais fort de son expérience contre les Bourguignons, Pascal Mahon et son équipe sont (presque) rodés. Sur le terrain, c’est une autre histoire. Les Lorrains ont les faveurs du pronostic, cela semble logique et si le président estime que son équipe a une chance infime de passer, il pointe surtout du doigt le côté festif qu’il veut donner à cette affiche.
Un joli cadeau pour les dirigeants, les supporters et son armée de bénévoles qui se trouvent récompensés à travers ce 7e tour de la Coupe de France.
« Je suis heureux pour tout ce monde. Il faut que les joueurs soient humbles, qu’ils réalisent la chance qu’ils ont de jouer contre un cador de la Ligue 2. Et, sans ces bénévoles, ils n’en seraient pas là », pose celui qui a démarré le football à l’âge de six ans à Molsheim.
Le fait de disputer cette rencontre sur les terres de ses débuts (il y a joué jusqu’à 25 ans) met encore un peu de piment supplémentaire. « Molsheim, c’est mon club d’enfance, j’y ai laissé pas mal de souvenirs. Ça restera mon club de cœur. »
Pas question cependant de “détrôner” son ami Jean-Michel Weber, président actuel de La Sportive, qui a beaucoup contribué à l’organisation de ce Dinsheim-Nancy.
« Lorsque nous avons pris connaissance du tirage, Jean-Michel Weber s’est mis de suite en contact avec Laurent Furst, le maire, pour nous autoriser à jouer au Stadium. C’était spontané et je ne remercierai jamais assez le club et la Ville pour les efforts qu’ils ont consentis », continue Pascal Mahon. Il faut savoir que l’accord est venu du... Guatemala où le député-maire était en vacances.
Le président dinsheimois est un passionné, un féru du ballon rond et si l’excitation, mêlée d’émotion, va crescendo au fur et à mesure qu’approche le jour J, il mesure tout ce que le football lui a apporté pendant les 47 années qu’il lui a consacré.

« On fait de plus en plus de social devant des gens de plus en plus susceptibles »

De ses débuts à Molsheim à son arrivée à Dinsheim, en passant par Ergersheim, il s’est beaucoup dépensé pour en arriver là.
Il relate sobrement son parcours à Dinsheim, qu’il a rejoint il y a quinze ans, quand ses deux fils ont commencé à taper la balle.

« À mes débuts, j’étais responsable sportif, je m’occupais aussi du sponsoring. Le club évoluait alors en Division 2 départementale. »
Il y a cinq ans, il s’installe dans le fauteuil présidentiel, c’est le début d’une belle histoire. Sur la plus haute marche de l’élite départementale, puis régionale, le SC Dinsheim fait aussi parler de lui en Coupe de France.
« En cinq ans, on est allé trois fois au 7e tour, une fois au 8e (éliminé à Saint-Amand-les-Eaux). Deux fois vainqueur de la Coupe du Crédit Mutuel (plus deux fois finalistes) , c’est un palmarès plutôt éloquent », convient l’agent général d’une compagnie d’assurances.
Il se fait plus grave quand il évoque le football actuel, les difficultés à gérer un club. « Tout le monde sait qu’on fait de plus en plus de social devant des gens de plus en plus susceptibles. Il faut faire beaucoup de concessions car présider une association est presque plus difficile que de gérer une entreprise. »
Mais avec la force, la foi et l’envie qui l’animent, Pascal Mahon n’est pas près de rendre son tablier. Même s’il est conscient qu’arrivera le moment où le football ne sera plus sa priorité.

« Il y a quinze ans, je me suis investi à Dinsheim, je me suis vite pris au jeu, mais je crois que je n’aurai plus la foi ni la force de m’impliquer dans un autre club. J’ai beaucoup donné, il va falloir un jour que je pense à moi. »
S’il a réussi dans sa vie professionnelle et qu’il est en train de vivre une belle histoire dans le football, il sait qu’il le doit beaucoup à lui-même.
« Je travaille depuis l’âge de seize ans, je suis un autodidacte. Le football est une école de vie, il doit le rester. Je suis dans les assurances aujourd’hui grâce au football, à Hervé Graff qui était mon coach à Molsheim et qui m’avait donné l’opportunité de m’occuper d’une petite agence locale. Maintenant, j’essaie de rendre au football ce que le football m’a donné », explique celui qui a démarré sa carrière professionnelle comme comptable chez Bugatti.
Puis il se ravise, citant celles et ceux qui l’entourent au quotidien, avec qui il s’était embarqué dans l’aventure du SC Dinsheim et qui travaillent souvent dans l’ombre.

« Sans Jeannot Haegel, président délégué, je ne pourrais pas fonctionner. Il fait un travail énorme », appuie Pascal Mahon, heureux d’être entouré d’un comité compétent et d’une municipalité à la tête de laquelle, Marie-Reine Fischer, son maire, fait preuve d’un soutien indéniable.
Dans quelques jours contre Nancy, ce sera l’apothéose pour ce club bruchois que Pascal Mahon a fait grandir. Et quel que soit le résultat, le SC Dinsheim aura franchi une nouvelle étape et embelli une nouvelle page de son histoire.
DNA

Coupe de france - 7e tour : Dinsheim – Nancy, samedi à Molsheim (17h) Ultime défi
À 35 ans – il les fête aujoud’hui –, Benoît Pedretti a rejoint Nancy pour un dernier défi. Face à Dinsheim, il cavalera, encore et encore. Comme depuis dix-sept ans…


Sa carrière, longue comme un bras ainsi que son palmarès, non moins impressionnant, forgent le respect. Ce lundi contre Dijon, Benoît Pedretti a en effet disputé son 529e match au plus haut niveau.
Parmi eux, vingt-deux sélections en équipe de France entre 2002 et 2005. Rien que ça ! Formé à Sochaux, le natif d’Audincourt a de quoi être fier du chemin parcouru depuis ses débuts chez les pros avec le FCSM en 1999.

« La carrière que j’ai mérité de faire »

« Je n’ai aucun regret. J’ai toujours donné le maximum pour atteindre mes objectifs. Je n’ai jamais triché et j’estime avoir réalisé la carrière que j’ai mérité de faire. »
Et avec dix-sept saisons professionnelles au compteur, Benoît Pedretti a eu le temps de voir le football et les mentalités évoluer. « Avec les générations, les mentalités changent, c’est sûr. Mais sur le terrain, je trouve que ça va beaucoup plus vite qu’avant. Ça court plus, c’est plus physique et il y a plus de duels. Il faut s’adapter, mais je pense que ces évolutions sont la suite logique du football français. »

Passé par les plus grands clubs hexagonaux comme Lyon, Marseille, Lille ou encore Auxerre, le milieu de terrain le sait. Il n’est plus très loin de raccrocher, mais il a choisi la Lorraine et Nancy pour boucler la boucle.
« Je pense que Nancy sera mon dernier club, oui. Par contre, je ne sais pas encore combien de temps je pourrais encore jouer. Un an ? Deux ans ? C’est le physique qui le décidera. Pour l’instant, ça va encore », avoue-t-il dans un sourire.
Mais avant, le Franc-Comtoisa encore une petite idée derrière la tête. « Ce serait génial de retrouver la Ligue 1 avec Nancy. Je rêve d’achever ma carrière sur une saison en L1. Ce serait le top. »

Actuellement deuxième de L2, à un petit point de son voisin messin, l’AS Nancy-Lorraine semble être dans les temps. « On est sur une bonne dynamique. Le succès face à Dijon (3-1) a fait beaucoup de bien. Il va falloir continuer sur cette lancée. »

Dans deux jours, Benoît Pedretti et ses copains laisseront leur championnat de Ligue 2 de côté. Un déplacement à Molsheim face au SC Dinsheim (DH) en Coupe de France les attend.
« Il va falloir faire très attention à cette équipe de Dinsheim. Cette rencontre sera l’occasion d’offrir du temps de jeu à des joueurs qui en ont un peu moins en championnat. La saison dernière avec Ajaccio, on avait perdu 3-0 à Marseille Consolat (Nat). C’était en 32e , juste après la trêve. À cette période-là, il faut du temps pour se remettre dans le bain. C’est un tour relativement dangereux. Dans les tours d’avant, comme au 7e , on peut s’appuyer sur la dynamique du championnat. Il y a moins de mauvaises surprises. »

Faim de compétition

Une Coupe de France qui ne lui a d’ailleurs jamais réellement souri. « Je ne garde pas de supers souvenirs de cette Coupe. J’ai disputé un quart de finale avec Auxerre face au PSG, mais c’est tout. »
Et s’il ne sait pas encore si Pablo Correa le titularisera samedi, Benoît Pedretti a encore faim de compétition.

À quelques mois de s’arrêter, il fera le maximum pour couronner son dernier défi de succès. En emmenant Nancy en Ligue 1 en mai prochain, par exemple…
Dna

Oberhaslach - Coupe de France Supporter n° 1
Le club de Dinsheim affronte samedi à Molsheim l’AS Nancy-Lorraine en Coupe de France. Un match événement que Marcel Garré ne voudrait rater pour rien au monde.


Marcel Garré habite à Oberhaslach. À 72 ans, cet artisan électricien à la retraite a longtemps joué au football à Dinsheim, où il habitait avant de « monter » à Oberhaslach.
Pour lui, les jours de match de son club de cœur s’apparentent à une obligation. Pour rien au monde il ne raterait un match et si cela arrive, c’est bien parce qu’il n’a pas d’autres choix. « La saison dernière, j’en ai loupé un, c’est parce que j’étais invité à un mariage et que je ne pouvais pas faire autrement. »

« Sauf quand il y a du foot à Dinsheim »

C’est que notre supporter a d’autres passions. La chasse, la pêche n’ont pas de secrets pour Marcel, qui passe notamment des semaines au camping de Langatte, où la proximité de l’étang du Stock lui permet d’aller taquiner le poisson. « Sauf quand il y a du foot à Dinsheim », corrige son épouse, qui sait que rien n’arrêterait son mari quand un match figure au programme. Qu’il se déroule à Dinsheim où à l’extérieur, Marcel est autour de la main-courante.

« Je prends régulièrement ma voiture, mais de temps à autre, je profite du bus que le club organise. Avec Charles Deininger, autre fervent supporter de 82 ans, on fait tous les déplacements », sourit celui qui a roulé sa bosse sur les terrains de la région.
Il était alors encore joueur. S’il avoue ne plus trop connaître les joueurs car peu sont originaires de la commune, il a néanmoins beaucoup d’amis dans ce club familial où il se sent si bien.

Comme tout supporter, il se plaît à donner son avis sur les compositions de l’équipe, sans cependant remettre en cause les décisions de celui qui en est le « patron ».
Samedi, Marcel sera aux premières loges, coiffé de son bonnet à l’effigie du club, l’écharpe autour du cou.

En aucun cas il ne ratera ce rendez-vous, pas même pour aller chasser au Donon, comme il en a l’habitude depuis des années et comme c’était prévu sur son planning dominical. « J’irai le matin, mais j’ai prévenu mes collègues, pour 17 h je serai au Stadium à Molsheim. »
Pour ce match de coupe de France, Marcel voit bien ses favoris résister à l’ogre nancéien. « Je donne Nancy gagnant à 70 %, mais je suis certain que Dinsheim saura se défendre et que les joueurs feront honneur à leurs couleurs. Nancy va forcément se méfier de « notre équipe » et ne voudra pas tomber dans le piège. J’espère avant tout que ce sera une belle rencontre de football », conclut le supporter.
Dna

Dinsheim-sur-Bruche - Coupe de France - Dinsheim La fièvre monte
C’est parti. Le compte à rebours de la rencontre de Coupe de France entre le SC Dinsheim et l’AS Nancy-Lorraine a démarré hier, sur les coups de 14 h, avec l’ouverture de la billetterie. 2 500 spectateurs sont attendus demain au Stadium de Molsheim.


Ce samedi s’annonce historique pour le petit club de Dinsheim, ses bénévoles et ses supporters.

Au SC Dinsheim, on prend les mêmes et on recommence. Fort de l’expérience de la saison écoulée, les dirigeants du club avaient un peu moins de pression pour l’organisation de cette rencontre, même si d’année en année, les conditions drastiques imposées pour le déplacement d’un club pro semblent se compliquer.

Pour la réunification des régions, voilà déjà une bonne chose de faite

Le public, lui, n’en a cure et dès l’ouverture de la billetterie, les fidèles supporters (surtout) se sont rendus au club house pour s’attribuer le précieux sésame.
D’autres, qui se déplaceront en particulier pour cette rencontre, se sont glissés entre les habitués. Comme Didier Georgel, Nancéien d’origine, aujourd’hui installé à Obernai. « Je suis en Alsace depuis 97, je suis né à 300 mètres du stade Marcel-Picot à Tomblaine. Je suis fidèle à la Lorraine, mais ça ne m’empêche pas de suivre le Racing Strasbourg ». Pour la réunification des régions, voilà déjà une bonne chose de faite. Mais pour demain, il voit bien la victoire de son club de cœur.
Jean-Michel, Alsacien pure souche, croit lui en l’exploit du club bruchois. « Je ne suis pas spécialement supporter de Dinsheim mais je mise toujours sur le “petit” pour le charme de la Coupe de France ».

Mille billets déjà vendus

Dans le club house transformé en véritable QG, dirigeants et bénévoles s’affairent aux derniers préparatifs. C’est que l’arrivée tardive des billets depuis la Fédération (ils ont été livrés le matin même) n’a pas facilité la tâche des personnes chargées de la vente et des réservations.
Dans une ambiance détendue, Jean-Paul Fluck accueille les supporters avec le sourire. Et n’hésite pas à échanger avec eux sur le match. Non loin, le téléphone du président Pascal Mahon et de son second, Jeannot Haegel, n’arrête pas de sonner. Hier soir, à 18 h 15, mille billets étaient déjà partis : le match est définitivement lancé !

Les réservations continuent ce matin de 9 h à 19 h au stade ainsi qu’au tabac Rudloff à Dinsheim pour le grand public. S’il reste des places disponibles, une permanence fonctionnera au Stadium de Molsheim samedi de 8 h à 13 h ( consulter les DNA samedi ).
 DNA

Dinsheim-sur-Bruche - , emb^ème de Dinsheim - Dinsheim Obstinément supporter !
Mascotte et porte-chance du Sporting de Dinsheim, Walter sera lui aussi de la partie pour ce grand moment que s’apprête à vivre le club. Interview du plus célèbre des ânes bruchois.


Walter se prépare pour demain !
« Comment l’âne est devenu symbole du village ? Certains se sont penchés sur la question. Peut-être est-ce lié à la légende d’un de mes ancêtres qui serait parti de Boersch et se serait égaré de ce côté-ci de la Bruche... Ce sobriquet de “Densemer Essel”, en tout cas, c’est le « témoin d’un antagonisme passé qui opposait entre elles les différentes communes et le révélateur de la formidable imagination populaire d’antan », comme l’a écrit un jour quelqu’un (*). Le même ajoutait dans son livre que « l’âne, animal sympathique au riche passé biblique que se disputent plusieurs communes d’Alsace dont Dinsheim, tient une place importante au sein de notre charmant village ». Une définition qui me plaît bien.

Voilà. C’est donc comme ça que depuis quelques saisons, les footballeurs du SCD ont fait de moi leur porte-bonheur, en coupe de France notamment. Le plus drôle c’est qu’à la base (ne le répétez trop fort) je ne suis pas du tout alsacien, mais franc-comtois. Il y a un peu plus d’un an seulement que j’ai posé mes sabots ici, après que Pascal Mahon eu craqué pour mes beaux yeux et mes grandes oreilles: après les victoires en coupe de France à Saint-Vit puis à Roche-Novillars, en 2013, le « prési » du Sporting avait pris contact avec mon propriétaire d’alors, un agriculteur de Lizine, près de Besançon.
Comme certains grands footeux, j’avais alors fait l’objet d’un « prêt » et à ma première sortie officielle aux côtés de l’équipe, j’avais porté chance aux p’tits gars en bleu qui s’étaient qualifiés pour le 8e tour. Alors, la saison dernière, Pascal a refait appel à ma bonne étoile. Et à nouveau, j’ai porté le groupe jusqu’à ce match épique contre Auxerre, il y a presque un an jour pour jour.
À partir de là, mon prêt a évolué en transfert définitif vers l’Alsace : après un séjour à Mutzig, on m’a trouvé mon « Clairefontaine » à Urmatt, en ce printemps 2015. C’est là, dans mon immense parc boisé, que je prépare mes futures sorties sur les stades, bichonné par « JPP », mon nouveau propriétaire équestre.

Régulièrement, après m’être fait beau (brossage, etc.), je revêts ainsi mon écharpe blanche et bleue pour accompagner le Sporting. Et même si ma dernière apparition à Dinsheim s’est soldée par une défaite (0-4 contre Vauban en championnat), sûr que ma présence aura joué positivement dans la qualification au tour précédent de Coupe de France, contre Ernolsheim, où je ne suis pas passé inaperçu. Que voulez-vous : si le public pousse ses favoris, moi aussi je donne parfois de la voix derrière la main courante pour les encourager. Et à l’instar de certains supporters, il m’arrive également parfois de freiner des quatre fers lorsqu’il faut quitter le bord de la pelouse pour rentrer dans la vallée…
Alors, demain, naturellement, je serai au Stadium de Molsheim derrière le Sporting, comme les plus de 2 000 spectateurs alsaciens attendus. Avec l’espoir que le SCD créera l’exploit. Celui de bouter Nancy hors de la compétition en lui faisant le coup de pied… de l’âne, évidemment ! »
(*) Alfred Antoni, in Histoire et Mémoires, paru en 2001.
DNA

Pauvre Walther ! A coup sûr, il préférerait rester chez lui bien tranquillement que d'être victime de la folie des hommes.

Si Dinsheim se qualifie IL aura le double d'avoine.

Coupe de France - 7e tour : SC Dinsheim – AS Nancy-Lorraine (17h) à Molsheim Mission impossible ?
Un an après avoir affronté Auxerre (0-3), Dinsheim s’apprête à se frotter à l’AS Nancy-Lorraine. Si les chances des Bruchois semblent minimes, leur envie et leur détermination seront décuplées. Forcément…

Pour tout joueur amateur, la Coupe de France représente toujours quelque chose de particulier. Elle offre une occasion, souvent unique, de pouvoir se mesurer à des joueurs professionnels qu’ils ont l’habitude de voir à la télévision. Et pour Dinsheim, c’est décidément le jackpot. Auxerre en novembre dernier, Nancy ce coup-ci.

« Monter à Nancy que les Alsaciens savent jouer au foot »

« On aborde cette rencontre très sereinement, souligne Jacky Hartstreisel, l’entraîneur du SCD. Je n’ai pas senti d’excitation particulière cette semaine au sein du groupe. J’ai la chance d’avoir des garçons matures qui n’en font pas des tonnes. Ce n’est pas anodin d’affronter une Ligue 2, bien sûr. Mais ça reste un match comme un autre. »

Plutôt mesuré, Jacky Hartstreisel a un souhait. « J’espère que mes joueurs joueront leur jeu, comme d’habitude. Ils savent jouer au ballon en le gardant au sol. C’est également l’occasion idéale pour montrer à Nancy que les Alsaciens savent jouer au foot ( rires ) ».
Ainsi, le technicien bruchois ne veut surtout pas « garer le bus devant » son but. « On n’a pas envie de prendre une valise, c’est sûr. Mais on va essayer de donner le maximum pour ne pas avoir de regrets. Mes joueurs ne seront pas là pour faire du tourisme ou pour prendre les Nancéiens en photo. »

Et si cette rencontre promet d’être une belle fête et « une grosse récompense pour les dirigeants et les supporteurs », Jacky Hartreisel le sait : il faudrait réaliser un gigantesque exploit pour parvenir à se défaire des Lorrains.

« Nancy ? Une équipe costaude dans tous les domaines »

« J’estime à 10 % nos chances de passer. Pour cela, il faudra impérativement essayer de marquer en premier. Et quand on aura le ballon, et on n’en n’aura pas des tonnes, il faudra ne pas le perdre inutilement ou stupidement»
En face, un gros calibre se présentera face aux Bruchois. Deuxième de Ligue 2 à un point de Metz, l’AS Nancy-Lorraine part très largement avec les faveurs des pronostics.
« J’ai eu l’occasion de regarder leurs deux dernières rencontres sur Eurosport, à Lens (1-0) puis face à Dijon (3-1) lundi. J’ai vu une équipe costaude dans tous les domaines et très rapide en contre. Il faudra en particulier surveiller Cetout et Pedretti. Cetout, c’est leur meilleur buteur alors qu’il joue latéral droit. Mais on se méfiera forcément de tout le monde. »

À noter que pour l’occasion, le club dinsheimois délaissera son stade municipal pour le Stadium de Molsheim. Comme il y a un an face à Auxerre. « On n’a pas souhaité changer nos petites habitudes en allant s’entraîner à Molsheim cette semaine. On a notre petit terrain synthétique fétiche. Finalement, vu qu’on a de meilleurs résultats à l’extérieur, c’est peut-être une bonne chose de ne pas jouer chez nous. Se faire plaisir? Pour moi, le plaisir est d’abord dans la victoire.»

Jacky Harstreisel et ses garçons pourront tout de même compter sur le soutien de leurs fidèles supporteurs. Plus de 1500 spectateurs sont en effet attendus tout à l’heure. 1500 personnes prêtes à aider leurs favoris à rendre possible une mission qui, sur le papier, semble bien compliquée..
Dna

La dernière séance
Dans quelques heures, les footballeurs de Dinsheim seront fixés sur leur sort. Si les pronostics vont bon train, tout le monde amateur espère une surprise de la part des Bruchois.

On ne peut pas dire que ce match n’est pas particulier pour les joueurs de Jacky Hartstreisel. L’entraîneur venu de Saverne à l’intersaison a déjà réussi à créer une osmose dans son groupe pourtant fortement remanié. Ce 7è tour de Coupe est avant tout une récompense pour le club, mais pas que.

Montrer ce qu’on est capable

« Pour les joueurs, ça doit être un vrai match où il faudra tout donner et ne rien lâcher pendant 90 minutes, tout en montrant qu‘au niveau amateur on est tout à fait capable de bien jouer au football ». L’ex-coach des jeunes du Racing, ne fera en aucun cas l’impasse sur cette rencontre.
« Au contraire, ce match doit nous servir pour la suite de la saison car le groupe sera encore plus soudé et techniquement et tactiquement on aura appris. À nous de reproduire ce qu‘on a été capable de faire et démontrer que ce n’est pas le hasard si nous en sommes là ».
Jeudi soir, à l’issue du dernier entraînement, le match était davantage dans les conversations. Pas de séance particulière sur le terrain, sauf pour le… personnel de la cuisine qui avait préparé un menu pour renforcer les organismes…

« Il ne faudra pas perdre le ballon trop vite »

Le groupe est confiant, conscient aussi que la tâche s’avère difficile. « On n’a rien changé à nos habitudes, la pression je pense qu’elle va monter samedi. Ce soir on a travaillé la conservation de balle, il ne faudra pas perdre le ballon trop vite parce que plus vite tu le perds, plus souvent tu cours après. On va essayer de résister le plus longtemps possible, les faire douter. On a une équipe capable de tenir », livre Franck Bernhard.

 
Charles Woodward, le benjamin de l’équipe, attend ce match comme un événement à part.
« Je n’ai pas eu la chance d’être dans le groupe la saison dernière contre Auxerre, je suis déjà content de figurer dans les seize. Je pense que je vais être sur le banc au coup d’envoi et si je pouvais avoir un peu de temps de jeu, ça me ferait plaisir », confie le jeune homme originaire de Gresswiller.

Défendre

et batailler

Mathieu Welschinger lui, a déjà disputé un 7è tour contre Metz avec Biesheim. Cette dernière séance n’avait rien de particulier pour lui. « On a fait une petite heure de travail technique, le coach nous a donné quelques consignes pour le match de samedi. Je pense que ça va aller très vite, d’autant plus que Nancy annonce son équipe type. Il va falloir défendre et batailler et faire attention au moindre détail. Mais on joue un match de foot, on ne sait jamais ».

Le groupe

des 16

Jacky Hartstreisel a retenu le groupe suivant. On notera le retour de Cédric Lacroix mais l’entraîneur devra se passer des services de Bilal Guira, suspendu.
Ziman, Berges (gardiens) Tritz, Streith, Kientzler, Gascoin, Lacroix, Diliberatore, Sebai, Boughardayan, Welschinger, Lourde, Kaba, Woodward, Ehrismann, Perez.

DNA

Les réactions

Julien Ah Sam (LS Molsheim, ex-Dinsheim) « Je suis très heureux que le tirage ait désigné Nancy. Deux années de suite un club pro, c’est magique pour un club amateur. Ensuite, j’espère que les joueurs dont les 3/4 sont de très bons amis profitent un maximum de la journée de samedi et qu’ils donnent tout pour, pourquoi pas, rêver d’un exploit face à Nancy ».
Serge Comtesse (président de l’ASP Vauban) : « Sportivement c’est un gros morceau mais Dinsheim a montré à plusieurs reprises qu’ils savaient se transcender contre des équipes supérieures. J’espère qu’ils n’encaisseront pas trop vite de but. Il y aura un bon coup à jouer car Dinsheim a les atouts offensifs pour surprendre une équipe de Nancy qui viendra sans pression. Si on est passionné de foot amateur, c’est pour ce type de rendez-vous ».



Florian Schwoob (Sporting Schiltigheim, ex-Dinsheim) « J’espère que ça sera à nouveau une belle fête, comme l’année dernière contre Auxerre. Il devrait y avoir du monde à Molsheim vu qu’il n’y a pas d’autre match de coupe de France dans le secteur et la météo sera au rendez-vous. Sur le terrain, j’espère que Dinsheim va résister le plus longtemps possible ».
Jean-Michel Weber (président LS Molsheim) : « D’abord j’espère que l’on assistera à un bel événement sportif avec un match intéressant pour le spectacle. Sur un match tout est possible et je souhaite à l’équipe de Dinsheim le meilleur des résultats. Accueillir Nancy est une grande fierté pour tout le monde. La ville et le club de football de Molsheim sont très honorés de recevoir les deux clubs au stadium. C’est la solidarité et l’amitié entre les deux communes et clubs qui prévalent et c’est une belle chose ».

Pascal Bridel (AJ Auxerre) : « Je suis content pour Dinsheim qui, pour la seconde année de suite a la chance de recevoir un club de Ligue 2 qui, comme nous, a déjà remporté cette épreuve. L’écart est important mais on sait que la saison passée Créteil (Ligue 2) a été éliminé à ce stade de la compétition par un club de DH, (Lusitanos St-Maur). La tâche sera donc très compliquée mais pas sans espoir si non que deviendrait la magie de la coupe de France ? La logique voudrait que Nancy passe ce tour mais je serai supporteur de Dinsheim… pour y revenir au 8e tour ! »

Dna

Jacky le sage
À l’heure de se frotter à une équipe professionnelle mille fois favorite, Jacky Hartstreisel, l’entraîneur du SC Dinsheim, affiche une vraie décontraction teintée de réalisme.

Hier à mi-journée, Jacky Hartstreisel est allé se promener le long du canal à Schwindratzheim, « pour me vider la tête et réfléchir à la composition de l’équipe et les choix à faire ». Rien de très surprenant pour un entraîneur que de gamberger et cogiter de la sorte. Sauf que dans ce cas, il s’agit de se frotter aux professionnels de l’AS Nancy-Lorraine (actuels 2es de Ligue 2).

« Nous sommes passés du statut de chassé à celui de chasseur »

Le SC Dinsheim se retrouve en plein dans la magie (ou l’enfer, c’est selon) de la Coupe de France.
Après avoir essoré Wittisheim (6-0), rincé Dahlenheim (4-0), sulfaté Bennwihr (5-0) puis écarté Ernolsheim/Bruche (1-0), les coéquipiers de Maxime Kientzler sont au pied d’un Himalaya.
C’est tout à l’heure sur la pelouse de Molsheim (devant probablement près de 2500 spectateurs) que les Bruchois vont tenter de prendre le scalp d’un adversaire qui évolue quatre étages au-dessus, qui s’entraîne tous les jours et qui dispose de moyens cent, voire mille fois supérieurs aux leurs.
« Le jour du tirage au sort de ce 7e tour de Coupe de France, notre vice-président m’a envoyé par SMS : ''C’est Nancy'', raconte Jacky Hartstreisel, entraîneur de Dinsheim depuis l’été dernier. Je lui ai répondu ''Super !'' On a hérité du haut du panier, nous sommes passés du statut de chassé à celui de chasseur… »

Boîte à souvenirs

Relever un tel défi ne fait pas peur à cet entraîneur très expérimenté qui a régulièrement évolué dans des contextes à fort enjeu, comme joueur ou entraîneur.
« À 16 ans, j’ai joué au Parc des Princes devant 60000 spectateurs avec les cadets d’Alsace en lever de rideau de la finale de Coupe de France Rennes - Sedan », se souvient-il.
Entraîneur à Linx (Allemagne) pendant quatre ans, il connaît la pression et les affluences à 1500/2000 spectateurs. « Je me souviens de ce derby contre Kehl pour la montée en Oberliga. On a été réduits à dix mais on a pris le point qu’il nous fallait. »

Et puis, il y a ces années au Racing Club de Strasbourg avec des qualifications pour la phase finale des 16 ans nationaux et le pompon qu’a été le titre de champion de France des 18 ans. « Ça aussi, c’était du défi », sourit-il en énumérant les Dacourt, Djetou, Ismaël… et Franck Bernhard (son actuel adjoint à Dinsheim) qui formaient l’ossature de l’équipe.

Encore plus loin dans la boîte à souvenirs, Jacky Hartstreisel ressort les saisons fastes du FC Schwindratzheim, son village, son club. Et ce lundi de Pâques où 4000 personnes ont afflué au stade de la Zorn pour un derby contre Wingersheim.

Potée lorraine

On l’a compris : la pression, le stress, tous ces déclencheurs de tremblote ne semblent pas affecter ce directeur d’école à la retraite. Du haut de ses 67 ans, c’est de la sagesse et de la sérénité qu’il dégage.
À l’heure de défier Pablo Correa (l’entraîneur de Nancy), Jacky Hartstreisel affiche une décontraction que l’on devine réelle. « Le soir du tirage au sort de ce 7e tour, on avait de la potée lorraine au menu… », rigole-t-il. Ce jeudi soir, c’était salade de tomates et raclette.
Ce détachement, cette forme de sagesse et de bon sens, l’enfant de Schwindratzheim l’a puisé dans son histoire. Gamin doué, adoubé par Jean-Jacques Dutt « sans qui je ne serai pas devenu ce que je suis », il a construit son histoire étape par étape.
Joueur, il a connu l’excitation et l’euphorie. Entraîneur, il se doit d’insuffler le courage et les bonnes ondes à ses troupes.

Avec Saverne, il était déjà allé au 7e tour de la Coupe de France en 2011. Avec Dinsheim, il rêve de faire mieux. « À travers le jeu, on peut réaliser de belles choses », conclut-il. Parole de sage.
SC Dinsheim/AS Nancy-Lorraine (auj. 17h) à Molsheim.

Dna

Match plaisant à voir, deux buts de Dinsheim qui récompense la volonté des joueurs sur le terrain , Nancy rien à dire ils ont accéléré quand il le fallait, et je pense pour eux c'était surtout ne pas avoir de blesser.
j'avais Tanter devant moi dans la tribune

Pas d’exploit pour Dinsheim face à Nancy (2-4) Par la grande porte

Hier après-midi, Dinsheim (DH) s’est bien battu, mais a finalement dû reconnaître la supériorité d’une sérieuse équipe de Nancy (L2). Les Bruchois sont tout de même parvenus à inscrire deux buts et ont ainsi franchement de quoi être fiers d’eux…

À un instant, on avoue avoir eu peur pour Dinsheim. On joue à peine depuis quelques instants lorsque le coup franc botté par Robic sur la gauche trouve la tête – imparable – de Mickaël Chrétien (0-1, 4e ).

Intervenu bien tôt, ce premier but nancéien a fait craindre le pire. Finalement, les Bas-Rhinois n’ont jamais rien lâché et ne prendront pas une valise.
« Il y a quelques regrets, avouera Jacky Hartstreisel, le coach de Dinsheim à l’issue de la rencontre. On encaisse deux buts à des moments importants. Surtout qu’ils auraient clairement pu être évités… »

Ehrismann fait lever le Stadium

Mais de ce septième tour disputé devant environ 1 600 spectateurs, ce n’est pas ce que l’on retiendra le plus. On retiendra surtout ce chef-d’œuvre, ce bijou.
Parce que si Dinsheim a été jusque-là inoffensif et obligé de courir après le ballon devant des Lorrains dont la domination sera seulement restée stérile, sa première situation sera la bonne.

Et de quelle manière ! La touche de Tritz est mal renvoyée par l’arrière-garde visiteuse. Le cuir parvient alors jusqu’à Mathieu Ehrismann, qui, au cœur de la surface, l’expédie directement dans la lucarne opposée d’un Brice Samba impuissant (1-1, 37e ).
Le Stadium de Molsheim se lève alors comme un seul homme et chavire de bonheur. Et commence même à y croire.

Hélas, Anthony Robic ne tardera pas à doucher les espoirs dinsheimois, à peine deux minutes plus tard. Le milieu offensif de l’ASNL – dans tous les bons coups hier – reprend instantanément ce centre de Coulibaly, trouvant le petit filet de Duki (1-2, 39e ).
« Quand Dinsheim est revenu au score, on a su appuyer sur l’accélérateur, dira Pablo Correa, l’entraîneur lorrain. On est venu pour se qualifier, c’est chose faite. En Coupe, l’important c’est de passer. Je regrette toutefois ces deux buts évitables. »

En seconde période, Nancy se contente de gérer tranquillement son avance et continue à faire courir des Dinsheimois tentant de se montrer dangereux. Sans succès.

C’est finalement plutôt logiquement que les pensionnaires de Ligue 2 mettront fin à tout suspense. Sur son premier ballon, Yann Mabella, entré quelques secondes auparavant, reprend victorieusement de la tête un centre de Robic (1-3, 69e ). Le même Mabella sera ensuite à la conclusion du centre de Badila cette fois, auteur d’un superbe travail sur son côté gauche (1-4, 79e ).

« Mettre deux buts à une équipe de Ligue 2, c’est extraordinaire »

Oui mais voilà. Les hommes de Jacky Harstreisel ne baissent pas les bras et parviennent à trouver une seconde fois la faille. Ehrismann récupère le ballon, s’infiltre dans la surface et est tout proche de se faire reprendre. Sauf qu’Alexandre Perez traînait par là et réussit, d’un bon vieux pointu, à glisser le ballon au fond (2-4, 81e ).

Les défenseurs dinsheimois finissent la rencontre avec des crampes mais le score en restera là. « Félicitations à Nancy qui mérite sa qualification, conclut Jacky Hartstreisel. Mais mettre deux buts à une équipe de Ligue 2, c’est extraordinaire. »

En effet, surtout quand on sait que Nancy possède la meilleure défense de Ligue 2 avec seulement neuf “pions” encaissés en quatorze matches.
Une fois de plus, Dinsheim peut sortir de la Coupe de France la tête haute et surtout par la grande porte…
DNA

Après Dinsheim-Nancy

Après Dinsheim-Nancy

◗ MATHIEU WELSCHINGER, milieu de terrain de Dinsheim. – « C’était le match qu’on attendait. On a essayé de résister, mais je pense que le premier but est intervenu un peu trop rapidement. Ensuite, on revient dans la rencontre, mais c’est pareil. On aurait dû tenir le score jusqu’à la mi-temps, mais Nancy a vite repris l’avantage. C’était quand même un bon match et je pense qu’on peut être fier de ce qu’on a fait. »

◗ MICKAËL CHRÉTIEN, défenseur de Nancy. – « Dans ce genre de rencontre, on sait qu’il est important de marquer rapidement. Sinon, les adversaires prennent rapidement confiance. Le deuxième but nous a fait du bien.
Le coach nous avait demandé de ne pas laisser Dinsheim jouer et de ne pas être sur un faux rythme. Ils n’ont pas démérité et ont donné le maximum. Ils sont même parvenus à inscrire deux buts, dont un qui est magnifique. Mais la logique a été respectée. »

◗ ALEXIS CASCOIN, défenseur de Dinsheim. – « On a donné tout ce qu’on pouvait. On a toutefois vu la différence entre une équipe de Division d’Honneur et une Ligue 2. Ça fait plaisir de jouer un tel match devant la famille et les amis. Cela n’arrive peut-être qu’une seule fois dans une vie. »

Dna

DINSHEIM 2 :

AS NANCY-LORRAINE 4 :

Mi-temps : 1-2. – Stadium de Molsheim. 1 600 spectateurs. Arbitre : M. Dzubanowski assisté de MM. Brobeck et Pierre Marie.

Les buts : Ehrismann (37e ), Perez (81e ) pour Dinsheim ; Chrétien (4e ), Robic (39e ), Mabella (69e , 79e ) pour Nancy.

DINSHEIM : Duki - Lourde, Kientzler (cap), Cascoin - Tritz (Lacroix, 76e ), Di Liberatore, Boughardayan (Kaba, 83e ), Welschinger, Steith - Ehrismann, Sebai (Perez, 46e ). Entraîneur : Jacky Hartstreisel.

AS NANCY-LORRAINE : Samba - Cuffaut, Chrétien (Cetout, 74e ), Diagna, Badila - Ait Bennasser (Pedretti, 54e ), Iglesias - Robic, Lusamba, Coulibaly - Hadji (cap) (Mabella, 68e ). Entraîneur : Pablo Correa.
dna

Coupe de France (7e tour) - Après l’élimination de Dinsheim face à Nancy (2-4) Mathieu s’en souviendra
Auteur d’un but d’anthologie, samedi soir face à Nancy, Mathieu Ehrismann n’a toutefois pas pu empêcher l’élimination des siens. Mais qu’importe. Le « goaleador » dinsheimois n’est pas près d’oublier cette rencontre et s’en souviendra pendant longtemps, c’est certain…


Mathieu Ehrismann (à d.) n’oubliera pas son match face à Nancy de sitôt

Il a suffi d’un geste pour faire lever le Stadium de Molsheim. On joue depuis trente-sept minutes, samedi, et là, Mathieu Ehrismann raconte. « Je crois que ça part d’une touche. La défense nancéienne a eu du mal à se dégager et Max (Kientzler) est allé au duel aérien. Avant la rencontre, il m’avait dit qu’aujourd’hui (lire samedi) , c’était un match pour lui et qu’il allait remporter tous ses duels (rires). Du coup, je savais qu’il allait récupérer le ballon. Je le vois redescendre et j’ai essayé d’anticiper. Je n’espérais pas grand-chose, mais je visais le but. Pour être honnête, je ne voulais pas viser la lucarne opposée. »

« Quand tu marques un but comme ça… »

Brice Samba est alors lobé sur cette magistrale reprise de volée du gauche. Le Stadium chavire et Dinsheim égalise. « Quand tu marques un but comme ça contre une équipe de Ligue 2, t’es au top. Encore plus quand tu sais que tu avais la meilleure défense de deuxième division en face de toi. »
Surtout que cette grosse affiche, Mathieu Ehrismann ne l’a pas préparée de la meilleure des façons. « C’était une journée un peu speed. J’ai essayé de passer du temps avec ma famille, mais j’ai dû courir un peu partout. Il a fallu ramener des billets à des amis et j’ai dû faire quelques réparations sur ma voiture. »
Les tragiques événements survenus vendredi soir à Paris n’ont rien arrangé. « Avec tout ce qu’il s’est passé, j’ai eu du mal à trouver le plaisir de disputer un match de foot. C’était compliqué d’essayer de faire de ce match une fête, comme on l’aurait souhaité. À partir de l’échauffement, j’ai essayé de ne plus y penser. »
Une fois sur la pelouse, le numéro 9 bruchois a lâché les chevaux. Et n’a pas hésité à aller au charbon. « Il y a une énorme différence entre une équipe de Ligue 2 et une autre de Division d’Honneur. Mais j’avais plus d’espoirs que face à Auxerre (0-3) la saison passée. On a beaucoup plus d’expérience et des mecs qui ont déjà joué au-dessus nous ont rejoints l’été dernier. »
Mathieu Ehrismann reconnaît avoir été impressionné par cette équipe de Nancy. « Avant même d’avoir le ballon, il fallait de suite savoir quoi en faire. Tu n’as pas le temps de cogiter comme en DH. On a essayé de faire jeu égal pendant une heure mais à partir de la 70e , c’était le retour à la réalité. On a vraiment vu des amateurs face à des pros. »

« Jacky est le coach qu’il nous fallait »

Toutefois, il avoue « n’avoir aucun regret » et estime que lui et son équipe n’ont « pas à rougir » de leur performance. « On s’est fait plaisir et on a fait plaisir à nos supporters, c’est l’essentiel. À vrai dire, personne ne nous attendait là mais moi, je pense que c’est tout sauf un hasard. Nous sommes capables de faire de gros matches. »
Il n’oublie pas non plus de saluer Jacky Hartstreisel, son entraîneur depuis juillet. « Jacky est un coach qui a de la bouteille. Il n’a pas peur de nous dire quand ça ne va pas. Le groupe adhère totalement à son discours et je pense que c’est le coach qu’il nous fallait. »
Malgré ce beau parcours, la saison de Mathieu Ehrismann et de Dinsheim ne s’est pas arrêtée samedi soir. Loin de là même. Aujourd’hui quatrième en Division d’Honneur, le club bruchois entend bien poursuivre son petit bonhomme de chemin. « L’objectif est le maintien, mais une fois maintenus, j’espère que nous arriverons à viser une place dans le top 5. Il faudra faire attention car ce championnat est homogène. À part Vauban qui est pour moi le PSG de la DH, tout le monde peut battre tout le monde. »
À titre personnel, ‘‘ Mat ’’, déjà auteur de huit buts en championnat, s’est fixé un petit objectif. « Chaque saison, j’essaye d’inscrire entre quinze et vingt buts. C’est faisable, mais je n’en fais pas une obsession. Marquer, c’est mon rôle, donc j’essaye d’être le plus régulier possible. »
Les affaires courantes reprendront dimanche face à la FAIG, mais avant, Mathieu Ehrismann a joué et surtout marqué contre une Ligue 2. Que rêver de mieux pour un joueur amateur, franchement ?
dna

Molsheim - SC Dinsheim-AS Nancy Lorraine Sécurité renforcée
Un match sous haute sécurité, hier soir à Molsheim.


Une minute de silence a été observée avant la rencontre.

Le 7e tour de la coupe de France opposant le SC Dinsheim à l’AS Nancy-Lorraine a failli être annulé en raison des attentats survenus la veille à Paris.
Sur décision préfectorale tombée en début d’après-midi, la rencontre a finalement été maintenue.
« On a renforcé le dispositif de sécurité », précisait hier soir le sous-préfet Mohamed Saadallah. Tandis que la police municipale gérait le stationnement et s’assurait de la fluidité du trafic routier, une quinzaine de gendarmes venus de Molsheim, Schirmeck et Sélestat ont pris place à l’entrée du stade.
Le SC Dinsheim a par ailleurs renforcé son dispositif de sécurité interne, avec la mobilisation d’une douzaine de vigiles d’une société privé qui ont fouillé les quelque 2 000 supporters venus au Stadium.

Émouvante Marseillaise

scandée par

les Nancéiens

Le match s’est ensuite déroulé dans de bonnes conditions. À noter l’émouvante Marseillaise scandée par les Nancéiens sous les applaudissements de toute l’assistance.
Le match s’est conclu sur un 4-2 en faveur des voisins lorrains. Logique hiérarchique respectée et sentiment de tristesse partagé.
dna

Et bravo à Dinsheim pour leur belle prestation.

L'Année prochaine ça sera le racing

SC Dinsheim – AS Nancy (2-4) : le résumé vidéo


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9ème journée
Samedi 21 novembre 2015
Strg Pierrots Vauban   5 - 0   Colmar S.R.2

Dimanche 22 novembre 2015 
Mulhouse F.C. 2 3-1 Schiltigheim Sc 2
Bischheim Soleil  3 -0 Obernai
Hegenheim   3 - 0  Reipertswiller
 Dinsheim  2 - 2   Illkirch Graffenstad
 Hirtzbach    3 - 1 Geispolsheim
Erstein   5 - 1  Oberlauterbach

1		Strasbourg Vauban	42	11	10	1	0	42	5	37
2		Erstein	29	10	6	1	3	24	17	7
3		Hegenheim	27	10	5	2	3	15	11	4
4		Dinsheim	26	9	5	2	2	17	12	5
5		Illkirch	25	9	5	1	3	22	18	4
6		Oberlauterbach	25	10	4	3	3	10	12	-2
7		Reipertswiller	24	10	4	2	4	15	17	-2
8		Colmar B	24	11	4	1	6	19	20	-1
9		Bischheim Soleil	23	9	4	2	3	14	15	-1
10		Mulhouse B	23	10	4	1	5	10	15	-5
11		Obernai	17	10	1	4	5	9	17	-8
12		Hirtzbach	16	10	1	3	6	11	23	-12
13		Geispolsheim	16	10	1	3	6	8	25	-17
14		Schiltigheim B	14	9	1	2	6	12	21	-9

10ème journée
Samedi 28 novembre 2015
Reipertswiller   4 - 0  Dinsheim
Colmar S.R. 2   1 - 0   Bischheim Soleil
Dimanche 29 novembre 2015 
 Illkirch Graffenstad  2 - 2  Erstein
Obernai 5 - 2  Hirtzbach
Geispolsheim 0 - 3   Hegenheim
 Schiltigheim Sc 2  1 - 2 Oberlauterbach


   

1	Strg Pierrots Vauban	42	11
2	Erstein	35	12
3	Hegenheim	35	12
4	Oberlauterbach	30	12
5	Reipertswiller	29	12
6	Illkirch Graffenstad	29	11
7	Dinsheim	29	11
8	Bischheim Soleil	28	11
9	Colmar S.R. 2	27	12
10	Mulhouse F.C. 2	27	11
11	Obernai	22	12
12	Hirtzbach	21	12
13	Geispolsheim	18	12
14	Schiltigheim Sc 2	16	11

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11eme journée
Samedi 05 decembre 2015 
 Strg Pierrots Vauban  1 - 0 Schiltigheim Sc 2
 Bischheim Soleil 2 - 2 Mulhouse F.C. 2
      
Dimanche 06 decembre 2015 -
 Hegenheim  5 - 0  Obernai
 Dinsheim  2 - 0 Geispolsheim
 Oberlauterbach   2 - 1   Illkirch Graffenstad
 Hirtzbach 2 - 6  Colmar S.R. 2
Erstein  0 - 0 Reipertswiller

1	Strg Pierrots Vauban	46	12
2	Hegenheim	39	13
3	Erstein	37	13
4	Oberlauterbach	34	13
5	Dinsheim	33	12
6	Reipertswiller	31	13
7	Colmar S.R. 2	31	13
8	Illkirch Graffenstad	30	12
9	Bischheim Soleil	30	12
10	Mulhouse F.C. 2	29	12
11	Obernai	23	13
12	Hirtzbach	22	13
13	Geispolsheim	19	13
14	Schiltigheim Sc 2	17	12

Petit tour d’horizon
La reprise des matchs retour est prévue pour le 21 février en Division d’Honneur 

Le Sporting de Dinsheim, histoire de se mettre en appétit, s’est frotté à une formation du championnat de France, les FR Haguenau. Ces derniers l’ont nettement emporté (0-6) à l’issue d’une partie qu’ils ont largement dominée.

Jacky Hartstreisel en a profité pour faire une revue d’effectif, même si quelques joueurs (Lourde, Welschinger notamment) étaient absents pour ce rendez-vous de reprise. L’entraîneur bruchois a cependant pu juger de l’état de forme de ses deux « recrues » Koerin et Tison, de retour après un intermède outre-Rhin. Une nouvelle rencontre de préparation aura lieu ce samedi à Molsheim (14 h 30) contre La Sportive.

dna

SC Dinsheim

Aujourd’hui : match amical à Molsheim (14 h 30).
Dimanche 7 février : match amical contre Still à 16 h (à Mutzig).
Samedi 13 et dimanche 14 février : tournoi à Oppenau (Allemagne).
Dimanche 21 février : reprise des matchs retour contre Obernai.
Dimanche 28 février : match en retard contre le Sporting 2.

Division d’Honneur
Comme affiche, on ne pouvait faire mieux du côté de Dinsheim-sur-Bruche qui accueille les SR Obernai dimanche à 15 h. La trêve a permis aux deux formations de se préparer sérieusement pour ce second cycle, qui n’a pas la même saveur des deux côtés.
Dinsheim compte toujours un match en retard (le 28 février à Schiltigheim) et peut scruter vers le haut si pour autant la victoire vient sceller les débats contre une formation d’Obernai qui, elle, veut coûte que coûte assurer sa place au sein de l’élite régionale.
La venue de l’ancien joueur du Racing Cadyus Dally-Legrand sur le banc obernois peut remotiver un groupe guère à l’aise jusque-là hors de ses bases (un seul nul).
De surcroît, l’élimination en coupe Bruche-Ackerland mercredi soir à Molsheim (aux tirs aux buts, lire ci-contre ) ne fait pas les affaires d’Obernai avant ce déplacement.

dna

Mercredi 17 fevrier 2016 - 20H00
  
   
  

Molsheim

1 - 1Tab 4 - 2

Obernai

SC Dinsheim - Clin d'oeil
 Le retour de Koerin
Après une pige de six mois au Kehler FV 07, Dorian Koerin a fait son retour à Dinsheim durant la trêve. Un atout de plus pour l’attaque du SCD.

DNA : Votre expérience outre-Rhin a été assez brève. Qu’en retenez-vous ?
DK : « Cela fait quelques saisons que j’avais envie de tenter l’expérience en Allemagne. Mais pour des raisons professionnelles, je ne pouvais pas suivre les entraînements régulièrement. Comme je n’avais pas beaucoup de temps de jeu, j’ai choisi de partir. Mais ce n’était pas de gaieté de cœur ».
Vous revenez à Dinsheim, quitté l’été dernier. Pourquoi ce retour ?
« J’ai eu d’autres contacts mais j’ai toujours dit que si je revenais en Alsace, c’était forcément à Dinsheim. Je suis parti sans problèmes, je reviens de la même façon. Ici, je retrouve mes amis et un club où règne un esprit de famille.
Avec de nouveaux coéquipiers et un nouvel entraîneur…
« Certes, il y a des nouveaux joueurs mais c’est comme si j’avais quitté le club hier. Quant à l’entraîneur, c’est un nouveau style mais il apporte beaucoup de rigueur et surtout son expérience du haut niveau ».
Demain vous recevez Obernai où vous avez évolué dix saisons. Y a-t-il une motivation particulière ?
« Forcément quand on joue contre son ancien club, mais pas de revanche particulière. J’y ai toujours mes amis mais demain on ne fera pas de sentiments, on veut gagner ».
Quels objectifs pour cette seconde partie de championnat ?
« Je pense qu’on peut rivaliser avec les équipes de tête, l’équipe est taillée pour. On va essayer de gagner le maximum de matchs, on fera les comptes à la fin. Et pour bien commencer le cycle retour, la victoire est impérative.
dna

DIVISION D HONNEUR SÉNIORS
Samedi 20 fevrier 2016

Bischheim Soleil

Non joué

Strg Pierrots Vauban

Illkirch Graffenstad

2 - 1

Schiltigheim Sc 2

Dimanche 21 fevrier 2016

Dinsheim

2 - 2

Obernai

Hirtzbach

0 - 0

Mulhouse F.C. 2

Erstein

5 - 1

Geispolsheim

Oberlauterbach

0 - 1

Reipertswiller

Hegenheim

Reporté

Colmar S.R. 2

 
1    Strg Pierrots Vauban    46    12     
2    Erstein    41    14     
3    Hegenheim    39    13     
4    Reipertswiller    35    14     
5    Dinsheim    35    13     
6    Oberlauterbach    35    14     
7    Illkirch Graffenstad    34    13     
8    Colmar S.R. 2    31    13     
9    Mulhouse F.C. 2    31    13     
10    Bischheim Soleil    30    12     
11    Obernai    25    14     
12    Hirtzbach    24    14     
13    Geispolsheim    20    14     
14    Schiltigheim Sc 2    18    13     
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Les regrets de Dinsheim
Dinsheim regrettera longtemps les trois occasions franches vendangées lors de la première période.

Effectivement, les locaux ont juste fait preuve d’inefficacité devant la cage d’Alexis Kraemer. C’est finalement sur un maigre avantage, acquis dès la 12e sur un penalty marqué par Ehrismann que les deux équipes retournent au vestiaire.
À ceux qui se demandent comment les Obernois vont réagir après la pause, la réponse est donnée d’entrée par Manguélé qui teste Duki.
Le réveil a sonné pour les hommes de Cadyus Dally Legrand, mécontent de la prestation de ses joueurs pendant les 45 premières minutes. « J’étais déçu de la première mi-temps. Je ne reconnaissais pas mes joueurs, il n’y avait pas d’envie dans l’impact, on s’est fait bousculer », résume le coach.
Avec toutes ces valeurs retrouvées au retour des vestiaires, les visiteurs monopolisent le ballon, au contraire de Dinsheim qui rentre dans le rang au fil des minutes.
La belle dynamique affichée lors de la période initiale est peut-être restée au vestiaire. En tout cas, c’est Obernai qui prend la direction des opérations avec cette nouvelle alerte signée Wiedemann. Ce dernier manque sa reprise sur ce centre de Kientz (53e ).
À la 67e , Cherier s’échappe et est déséquilibré dans la surface par Tritz. Ferhat prend Duki à contre-pied sur le penalty accordé par un M. Becker qui n’a pas, par ailleurs, été avare dans la distribution des sanctions.
Dinsheim se montre bien amorphe sur ses offensives, le plus souvent annihilées par un milieu de terrain et une défense d’Obernai, dont l’équipe retrouve des couleurs.
Et le « Rouge et Noir » continue de briller à la 77e avec ce but signé Wiedemann qui, dans un angle impossible, contraint Duki à dégager en catastrophe. Malheureusement pour lui, la balle file derrière la ligne fatidique et les visiteurs prennent l’avantage.

Le coup de patte de Koerin

Ces derniers n’en demandent pas tant, mais Dinsheim revient finalement au score grâce à un coup de patte du revenant Koerin qui trouve la faille dans le temps additionnel.
« On ne doit jamais prendre ce but dans les arrêts de jeu », peste Cadyus Dally Legrand, néanmoins satisfait de la seconde période de ses joueurs et des deux points rapportés de cette sortie.
Pour Dinsheim, c’est un peu la soupe à la grimace, au regard des occasions gâchées en première mi-temps, mais finalement tout le monde se contente de ce partage des points.
dna

DIVISION D HONNEUR SÉNIORS
Dimanche 28 fevrier 2016
 Schiltigheim Sc 2    0 - 0    Dinsheim
 Mulhouse F.C. 2   Reporté    Strg Pierrots Vauban
 
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