Seulement quand il pleut la pluie ne regarde pas si elle est la ville la plus sec de France. :lol:et si effectivement c'est la ville la sèche de France le sol ne laisse plus rentrer l'eau, a force ça donne des grosses flaques d'eau.

Touré, la double peine
Youssouf Touré est « en rogne », et cela se comprend. Le milieu des SRC a eu la confirmation, hier matin par la voix de son coach, qu’il ne pourrait pas prendre part au match que Colmar doit rejouer, demain sur le terrain de Béziers. La Fédération lui reproche d’avoir foulé la pelouse, le 6 novembre dernier, lors de la première rencontre des Verts dans l’Hérault, alors que son nom n’apparaissait pas sur la feuille de match informatisée.
Le joueur, qui avait marqué ce jour-là, avait déjà du mal à digérer que son but et la victoire de son équipe (0-2) aient été invalidés par la FFF. Cerise sur le gâteau, le voilà suspendu ! La double peine...

« Je suis sanctionné pour une faute que je n’ai pas commise »

Faut-il rappeler que Youssouf Touré figurait bel et bien sur une feuille de match manuelle remplie en bonne et due forme, contrôlée de surcroît – licences à l’appui – par l’arbitre et le délégué de la rencontre ? Ce document n’était-il pas censé faire foi, le club de Béziers n’ayant pas été en mesure d’imprimer la feuille de match informatisée ? Les tablettes numériques, utilisées pour la première fois cette saison, sont-elles à ce point infaillibles que la Fédération soit incapable d’envisager un potentiel dysfonctionnement ?
En tout état de cause, si une faute a été commise dans cette affaire, elle ne provient certainement pas de Youssouf Touré ! D’un calme admirable en début de semaine (voir DNA d’hier) , le milieu colmarien est aujourd’hui furieux. « Je suis sanctionné pour une faute que je n’ai pas commise. Quitte à être suspendu, j’aurais préféré recevoir un carton rouge sur le terrain. »

« Totalement arbitraire, pour ne pas dire débile... »

Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur des SRC, est tout autant désabusé : « C’est une décision injuste, irrationnelle, incompréhensible, totalement arbitraire, pour ne pas dire débile... On suspend un joueur qui n’y est pour rien. Pourquoi ne pas l’écarter trois mois tant qu’on y est ? Le seul défaut qu’il a eu, c’est d’être sur le terrain et de marquer un but. »
Le technicien, qui en a vu d’autres au cours de sa carrière, n’a même plus la force de s’énerver. Ce football qui marche sur la tête, et pas seulement en France, il le connaît par cœur. « Face à ces excès de pouvoir, on devient fataliste et c’est ça qui est le plus grave. Moi, maintenant, je souris jaune... »
Dna

Vendredi noir
Les SR Colmar ont perdu cinq points hier : deux en appel devant la DNCG (*), puis trois lors de la rencontre rejouée et perdue à Béziers. Les Verts replongent dans la zone rouge du National.

On l’a assez dit : Colmar n’aurait jamais dû rejouer ce match à Béziers, remporté une première fois (0-2), à la régulière, il y a deux mois et demi. L’extrême sévérité de la Fédération, qui a sanctionné au prix fort une erreur de transcription des SRC sur la feuille de match informatisée, a néanmoins contraint les Verts à revenir faire un petit tour dans l’Hérault, sous une pluie et dans une ambiance qui ne présageaient rien de bon.
Insultés d’un bout à l’autre de la rencontre par une poignée de supporters qui ont malheureusement réussi à se faire entendre, dans un stade quasiment vide, les Alsaciens sont tombés dans le piège parfait tendu par les Biterrois.
Aspirés par une formation locale organisée pour jouer le contre, les hommes de Didier Ollé-Nicolle ont cru prendre le match à leur compte, forts d’une possession de balle nettement à leur avantage. Ils ont finalement déchanté, en fin de première période, lorsque Soukouna, l’avant-centre local, s’en est allé battre Mensah d’une banale frappe du droit (1-0, 42e ). Un tir entre les jambes du gardien colmarien, triste symbole d’une mi-temps durant laquelle rien n’a souri aux SRC, pourtant entreprenants.

« Il nous manquait trop d’arguments »

Amoindris par les absences de Touré, Varsovie, Benkaïd, Gherardi (suspendus), Sapina (déchirure aux ischio-jambiers) et Diawara (pubalgie), les Haut-Rhinois ne méritaient assurément pas d’être menés à la pause. Ils ont cependant cessé d’être dangereux, au cours d’une seconde période insipide.
Incapables de se créer la moindre occasion digne de ce nom avant le temps additionnel, les Verts ont cruellement manqué d’inspiration et se sont cassé les dents sur le bloc héraultais. Pendant 45 minutes placées sous le signe de l’ennui, les contrôles trop longs et les passes mal ajustées ont réduit à néant les efforts colmariens. « Il nous a manqué le soupçon de dynamisme que l’on a la plupart du temps, relève Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur des SRC. Je n’ai pas l’habitude de me cacher derrière les absences mais là, je le fais, car il nous manquait trop d’arguments dans l’animation du jeu. »
Trop peu tranchants pour espérer quoi que ce soit, les Alsaciens auraient pu sombrer à deux reprises. Heureusement, Mensah a sorti une remarquable parade réflexe face à Testud (62e ), avant que le poteau ne sauve les SRC sur cette tentative soudaine signée Temmar, au début des arrêts de jeu (90e ).
Gbizié, le petit ailier colmarien, a malgré tout eu l’égalisation au bout des crampons, à une poignée de secondes du coup de sifflet final. Mais sa frappe à bout portant a été dégagée sur la ligne de but par un défenseur biterrois (90e +1). Quand ça ne veut pas… « Ce qui devait arriver arriva. Cette défaite, je la sentais, confie Didier Ollé-Nicolle. Ce n’est jamais facile de rejouer un match que l’on a gagné une première fois, même si on a voulu minimiser et se concentrer sur cette rencontre. Je suis très déçu. »
Frustré, le coach colmarien a reçu un second coup de massue en apprenant, à chaud, que son équipe venait également de perdre deux points supplémentaires, un peu plus tôt dans la journée. La sanction prononcée par la DNCG à la mi-décembre a en effet été confirmée en appel, hier à Paris. C’est Jean-Louis Jaegli, le vice-président des SRC, qui a révélé l’information à l’issue de la rencontre. Ce matin, donc, Colmar n’a plus que 16 points au compteur et se retrouve avant-dernier du National. La claque est terrible…
(*) Direction nationale du contrôle de gestion
Dna

Un club en danger
Cinq points partis en fumée ! Les Colmariens ont reçu une gifle monumentale, vendredi, en perdant un quart du pécule précieusement acquis depuis le début de la saison. Les SRC sont au bord du gouffre.

Sur le quai de la gare de Béziers, hier matin, les joueurs colmariens avaient une tête de six pieds de long, à quelques minutes d’embarquer dans le TGV.
Les Verts ont appris dans la presse, et non de la bouche de leurs dirigeants, que la DNCG (*) leur avait définitivement retiré deux points, vendredi à Paris.

« Le vestiaire se pose beaucoup de questions »

L’organe de contrôle financier du football français a donc confirmé, en appel, la sanction prononcée mi-décembre, sans que l’on sache, pour l’heure, ce qui cloche dans la gestion des comptes du club haut-rhinois. D’abord muet, le président Christophe Gryczka s’est borné à transmettre, par SMS, un communiqué qui ne répond pas vraiment à la question (voir encadré).
L’équipe, elle, commence à s’agacer devant le mutisme de sa direction. Elle ne comprend pas non plus pourquoi on lui vend un « discours positif » alors que les mauvaises nouvelles s’accumulent. À Béziers, les Alsaciens ont finalement perdu le match qu’ils avaient gagné le 6 novembre dernier et que la FFF les a contraints à rejouer. Là encore, la faute ne leur incombe pas, et pour certains, la goutte n’est pas loin de faire déborder le vase… « Psychologiquement, le vestiaire se pose beaucoup de questions, reconnaît Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur colmarien. Quand, toute la semaine, on travaille en se disant que cinq points sont sur la sellette, c’est ennuyeux. Ce qui nous arrive aujourd’hui était palpable depuis le départ… »
Au classement général du National, la situation est à nouveau critique. Privés, en une journée, d’un quart du pécule acquis depuis le début de la saison, les SRC occupent désormais une très préoccupante avant-dernière place, à six points du premier non relégable, Châteauroux, chez qui ils se rendent vendredi prochain.
Les Verts ont, certes, un match en retard à disputer, le 26 février contre Boulogne-sur-Mer, mais les Castelroussins aussi… Juste au-dessus, le CA Bastia (13e ) possède, lui, sept unités d’avance sur Colmar. Quasiment candidats au podium après leur victoire à Amiens, le 8 janvier, les Alsaciens se retrouvent, deux semaines plus tard, au bord du précipice.
« Je ne m’y attendais pas et ça fait très mal, commente Didier Ollé-Nicolle. Les garçons ont énormément bossé pour se rapprocher d’un enjeu positif. Sur le terrain administratif, j’espère que les dirigeants ne vont pas en rester là. J’attends d’eux qu’ils montrent de la solidarité et qu’ils jouent pour l’équipe. Dans la vie, il faut se battre. J’imagine que des démarches sont encore possibles pour inverser la décision de la DNCG ou pour invalider le résultat de ce deuxième match à Béziers. »

« On se retrouve dans la charrette »

Un semblant de réalisme oblige néanmoins à penser que les chances sont infinitésimales. À moins d’un miracle, les SRC ne récupéreront pas les cinq points partis en fumée vendredi. Même Luzenac, monté en Ligue 2 à la régulière en 2014, n’a pas réussi à se sortir des griffes des instances du foot français, malgré quelques soutiens de poids et une louable persévérance sur le plan juridique.
Alors dans l’immédiat, Colmar ferait peut-être mieux de se concentrer sur le seul objectif qui vaille: son maintien en National. « Si rien ne change, c’est effectivement un autre championnat qui commence, acquiesce le coach des Verts. Il y a encore quelques jours, avec notre match en moins, on était potentiellement à trois points du podium. Là, on se retrouve dans la charrette. » Et c’est tout un club qui peut trembler…
dna

Colmar va saisir le CNOSF
Le retrait de deux points infligé à Colmar par la DNCG a été confirmé, vendredi en appel (voir DNA d’hier). Peu désireux de s’épancher sur cette sanction qui frappe durement les SRC, le président Christophe Gryczka a livré un début d’explication, hier, dans un communiqué assez flou : « La DNCG estime, à notre avis à tort, que le club n’a pas respecté ses obligations administratives en matière de communication de documents. » Il reste que le patron des Verts ne répond pas à une question essentielle : les SRC rencontrent-ils des problèmes financiers susceptibles de mettre en péril leur survie en National, dès la fin de cette saison ? Aujourd’hui, les importants soucis budgétaires qui affectent le club ne sont plus qu’un secret de Polichinelle, mais la direction refuse toujours de les évoquer.

Christophe Gryczka a, par ailleurs, entendu la demande insistante de son coach, Didier Ollé-Nicolle (voir ci-contre) : Colmar va bien poursuivre les démarches juridiques pour obtenir la validation de sa victoire à Béziers (0-2), le 6 novembre dernier. « Le club va saisir le tribunal administratif pour faire juger que la décision d’appel, qui a ordonné que le match soit rejoué, est entachée d’irrégularités, annonce le boss des SRC. Cette procédure suppose qu’au préalable, le club saisisse le CNOSF (comité national olympique et sportif français). Cette saisine préalable sera réalisée dès la semaine prochaine. » Le feuilleton continue...
dna

Les échos des SR Colmar
Rude injustice
Les SR Colmar ont perdu, vendredi à Béziers, un match qu’ils avaient gagné une première fois. Les voilà plongés dans les angoissantes profondeurs du National.
RENFORT. – Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur colmarien, a réitéré sa volonté de recruter un joueur. « Jordan Gasser nous a quittés ( pour signer à Luçon, ndlr ) sans qu’on s’y attende. Jérémy Sapina est à nouveau blessé ( déchirure aux ischio-jambiers ). Mahamadou Diawara ( pubalgie ) est absent depuis plusieurs semaines. On a besoin d’un renfort, souligne le technicien. Après, compte tenu de la situation économique, on n’a pas les moyens de dépenser. On a déjà utilisé notre budget. Ce que l’on cherche, c’est un joueur qui nous serait prêté gratuitement, avec un état d’esprit irréprochable, qui nous apporterait un vrai plus. » Affaire à suivre…
STADE. – La confrontation Béziers – SRC, programmée vendredi, s’est exceptionnellement jouée au stade de Sauclières, l’enceinte historique du club biterrois. Le stade de la Méditerranée, où évolue d’habitude l’équipe héraultaise, était occupé par les rugbymen locaux, qui recevaient Aix-en-Provence dans le cadre de la 16e journée de Pro D2. Ce retour aux sources n’était pas pour déplaire aux supporters de Béziers, au demeurant peu nombreux. Dans la « plus vieille ville de France » selon certains archéologues – elle aurait été construite par les Grecs au VIe siècle avant JC –, le ballon ovale reste bien plus populaire que le ballon rond.
MORALE. – Pour que le match Béziers – Colmar, initialement gagné 0-2 par les Alsaciens le 6 novembre, soit rejoué, le club biterrois a notamment accusé les SRC de « fraude sur identité ». Les dirigeants héraultais reprochaient aux Verts d’avoir triché, en alignant Youssouf Touré alors que le milieu ne figurait pas sur la feuille de match informatisée. Béziers n’a pourtant pas toujours été irréprochable en la matière… En février 2015, l’ASB a en effet vu son équipe de U19 Nationaux radiée de son championnat pour avoir présenté plus de six joueurs mutés sur certaines feuilles de matches, ce qui est strictement interdit. L’entraîneur, Franck Histilloles, avait même été suspendu six mois par la FFF.
RETOURS. – Décimé, à Béziers, l’effectif des SRC va retrouver quelques couleurs, à Châteauroux. Didier Ollé-Nicolle, le coach, enregistre les retours de suspension de quatre joueurs : Youssouf Touré, Hicham Benkaïd, Jude Varsovie et Raphaël Gherardi. Le défenseur Jérémy Sapina et l’attaquant Mahamadou Diawara sont, en revanche, toujours indisponibles. Le premier devrait être apte dans trois semaines. Pour le second, aucune date n’a été fixée…
KARIM. – Titularisé en défense, en raison des absences cumulées de Jude Varsovie et Jérémy Sapina, le milieu récupérateur Mohamed Karim s’en est plutôt bien sorti, à Béziers, formant une charnière solide avec Thibault Jaques. « Il a fait un très bon match dans l’axe », relève Didier Ollé-Nicolle. L’entraîneur colmarien considère que « l’avenir » de sa jeune pépite se situe précisément « à ce poste ». La première expérience a en tout cas été une réussite.
INDULGENCE. – Vendredi, les milieux de terrain Mickaël Diakota et Romain Beynié n’ont pas totalement réussi à compenser les absences de Youssouf Touré et Hicham Benkaïd. Cela dit, Didier Ollé-Nicolle ne leur en a pas tenu rigueur, à l’issue de la rencontre. « À cause des absences, j’ai dû faire peser beaucoup de responsabilités sur des garçons qui n’ont pas joué depuis longtemps, confie l’entraîneur colmarien. Sur un terrain gras et difficile, ils ont fait ce qu’ils ont pu. Je n’en veux pas à mes joueurs. Ils n’ont rien lâché. » Néanmoins, les Verts n’ont pu éviter une défaite (1-0) qui leur a sapé le moral…
Dna

« Je n’ai pas menti »
Christophe Gryczka réfute l’idée selon laquelle son club serait en danger, financièrement parlant. Le président des SRC reconnaît néanmoins qu’une « pression plus forte » pèse sur ses épaules sans les cinq points perdus sur le terrain administratif.


Vendredi dernier, les SRC ont perdu deux points devant la DNCG, puis trois lors du match à rejouer à Béziers (défaite 1-0). Cette journée noire vous a-t-elle assommé ?
– Dire le contraire, ce serait mentir. C’est une saison très difficile. Les turbulences s’enchaînent, c’est quand même assez dingue... Dès le début, on a rencontré des soucis. On a dû faire face aux départs de Dequaire et Crillon (qui avaient donné leur accord à Colmar avant de s’engager à Châteauroux, ndlr).
Ensuite, les résultats n’ont pas été à la hauteur de notre niveau de jeu. Il y a eu de la maladresse devant le but, mais aussi un manque de chance. Et si on avait été en tête du championnat à la trêve, personne n’aurait considéré cela comme anormal.

« On est tombé dans un traquenard incroyable, mais on n’a pas dit notre dernier mot »

Cette rencontre de Coupe de France à Raon-l’Étape (perdue aux tirs au but le 5 décembre, ndlr) , que l’on doit gagner 7-0 , nous a également fait mal (*) .
Et puis, là, on a coup sur coup le départ de Gasser (à Luçon) , le match à rejouer à Béziers, la décision de la DNCG et l’épisode Chéré (**). Oui, c’est une saison éprouvante...
– Pour l’équipe, ces cinq points de moins, c’est un peu le coup de grâce, non ?
– Ce n’est pas mon avis, car ce n’est pas le style de l’entraîneur et des joueurs de lâcher. On fera les calculs à la fin. Déjà, on a saisi le Comité National Olympique et Sportif Français dans l’affaire Béziers.
Il est scandaleux que ce match ait été donné à rejouer. On est tombé dans un traquenard incroyable, mais on n’a pas dit notre dernier mot. On a bien compris qu’on n’obtiendrait rien de la FFF. Par contre, je garde espoir de récupérer le gain de la rencontre (initialement remportée 2-0 par les SRC le 6 novembre) devant le tribunal administratif.

Il y a de grosses anomalies, voire de gros mensonges, dans le jugement rendu par la Fédération en appel. Je ne peux pas les révéler maintenant parce qu’on va s’en servir dans notre argumentaire. Tout ce que j’ai à dire, c’est qu’on a déposé un beau dossier et qu’on y croit fortement.
– Le principal sujet de préoccupation concerne le retrait de deux points infligé par la DNCG. Le club rencontre-t-il des soucis budgétaires ?
– Déjà, je m’étonne quand je lis que les problèmes financiers de Colmar ne sont plus qu’un secret de Polichinelle (voir DNA de dimanche)...
– Ce sont pourtant des échos que l’on entend au sein du club...
– Je n’y crois pas. Aux SRC, seulement deux ou trois personnes sont véritablement au courant des aspects financiers. Aujourd’hui, tous les joueurs sont payés. Et comme je l’ai dit dans mon communiqué, si la DNCG nous a sanctionnés, c’est parce que l’on n’a pas transmis à temps un document administratif. Je n’ai pas menti.

– Ce retrait de deux points n’envoie-t-il pas un signal inquiétant sur de la santé du club ?

– Dans les points qu’elle a abordés, la DNCG n’a pas relevé de problèmes financiers. Sa sanction est injuste, mais elle s’appuie malheureusement sur un point de règlement. Je le répète, il y a un document que l’on n’a pas donné à temps.
– De quel document s’agit-il ?
– Ça nous regarde. Je sais bien que le foot est un domaine très public, mais on n’a pas besoin de toujours tout dire. Il y a des choses qui doivent rester au sein du club.
– Les SRC peuvent-ils subir le même sort que d’autres clubs avant eux, à savoir une rétrogradation administrative ?
– Je ne le pense pas. Je ne nous vois pas comme étant en danger. Depuis que je suis ici, l’argent a toujours été un problème. Il n’y a rien de plus grave que les autres années. On a simplement augmenté un peu notre masse salariale, donc on court encore un peu plus après l’argent et les partenaires... C’est la partie la plus dure du métier de président.
– Vous sentez-vous sous pression, après les récents soubresauts ?
– La pression devient plus forte quand ça ne va pas bien, mais je la ressens depuis que j’ai pris les commandes de ce club. Pour être président, il faut être multimillionnaire, célibataire et à la retraite. Moi, je ne remplis aucun de ces trois critères. En revanche, les critiques, qu’elles soient justifiées ou non, ne me touchent plus comme au début. Au poste que j’occupe, il y en a forcément, mais je ne les écoute pas.

« Je ne me planque pas »

– Votre silence, ces derniers jours, n’a pas manqué d’interpeller...
– C’est un peu triste, mais parfois, mieux vaut se taire et arrêter de communiquer. Dès que je m’exprime, mes propos sont repris sur les sites internet. Au bout d’un moment, tout ce que je dis est déformé et retourné contre moi. Pour certains, sur les réseaux sociaux, je n’ai jamais été la bonne personne. Mais ces mêmes gens critiquaient Damien Ott (l’ancien entraîneur des SRC) avant de faire remarquer, quelques mois plus tard, qu’il est mieux classé que nous (avec sa nouvelle équipe d’Avranches)...
– Il semble que votre entraîneur (Didier Ollé-Nicolle) et vos joueurs attendent aussi de vos nouvelles...
– Mais j’ai déjà parlé au coach, quand la DNCG nous a retiré deux points en première instance. La décision a été confirmée en appel et la raison est toujours la même. Lorsque je l’ai su, vendredi à 18h15, j’ai prévenu Jean-Louis Jaegli (le vice-président présent à Béziers) pour qu’il informe l’équipe.

Cette semaine, je suis en Suisse (Christophe Gryczka est chef d’entreprise dans le domaine pharmaceutique, ndlr) , mais j’ai eu des joueurs au téléphone. Je ne me planque pas.
– Avez-vous le sentiment que vos jours sont comptés, à la présidence des SRC ?
– Je ne veux pas m’approprier ce club, ni que les gens croient que je souhaite à tout prix me maintenir à mon poste. Je me bats, je m’investis, mais je ne crains pas que certains prennent ma place. S’il y a des candidats, on peut en discuter. Et si je sens que c’est mieux pour Colmar, je ne vais pas m’accrocher.
Mais attention, je ne suis pas en train de dire que je veux arrêter ! De toute façon, personne ne s’est jamais manifesté. Gérer un club avec beaucoup de problèmes, en plus de son boulot, de façon bénévole, il faut en avoir envie... C’est un combat de tous les instants. Tu t’inquiètes tous les jours mais quand tu gagnes le week-end, tout ce stress repart. Le vendredi, après une victoire, je suis content. C’est le seul moment où je me dis que je n’ai pas fait tout ça pour rien.
– On en déduit que seule une victoire de vos joueurs, demain à Châteauroux, vous remonterait le moral...
– Qu’ils gagnent les 17 prochains matches (sourire). J’ai confiance en eux.
(*) Au tour suivant, les SRC aurait affronté l’AS Saint-Étienne. (**) Le capitaine colmarien a fait part de son souhait de signer à Bourg-en-Bresse, mais son club a refusé de le libérer.
dna

Citation :

Et si on avait été en tête du championnat à la trêve, personne n’aurait considéré cela comme anormal.

Euh, il ne se prend pas un peu la grosse tête là...  
Ou alors le niveau du National est vraiment très, très, très, très.... bas.

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Citation :

Et si on avait été en tête du championnat à la trêve, personne n’aurait considéré cela comme anormal.

Euh, il ne se prend pas un peu la grosse tête là...  
Ou alors le niveau du National est vraiment très, très, très, très.... bas.

Oui il est bas, on le constate journée après journée, avec les 5 pts perdus sur tapis vert les SRC pourraient encore jouer la montée sans être certains de ne pas descendre, donc nivellement des valeurs mais à la baisse.

Peut-être qu'ils pourront récupérer un ou l'autre point perdu.

Opération maintien, acte I
La nouvelle saison des Colmariens commence ce soir à Châteauroux. Comme il s’agit désormais de « sauver le club en National », ce premier rendez-vous dans le Berry est déjà d’importance.
 
« Le maintien. » Comme une évidence, le mot a été lâché hier matin au Stadium pour déterminer les nouvelles ambitions des SRC suite aux cinq points en moins (nos précédentes éditions) qui sont venus fragiliser leur position au classement du National.
Ce glissement n’a pas été sans douleur. Il y a deux semaines, alors que les Verts avaient « les crocs » pour affronter Boulogne-sur-Mer (*) et consolider leur bon début 2016 (victoires à Metz en amical et à Amiens), les Verts se sentaient aspirés par le haut. Ils ont déchanté depuis.

« Pas se chercher d’excuses mais trouver des solutions »

« On ne s’attendait pas à ça, on voulait continuer à aller de l’avant. Le discours était constructif, la situation énergisante, rappelle l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle. Là, il y a une chape de plomb qui s’est abattue sur le groupe depuis ce vendredi noir (22 janvier). Le discours a changé. C’est le propre du sportif de relever des challenges. Le club est en danger. Il n’y a qu’une seule mission : le maintien en National. On ne doit pas se chercher d’excuses mais trouver des solutions. Notre responsabilité n’en est que plus grande. »
S’il y a « des choses plus graves dans la vie », l’accumulation de mauvaises nouvelles n’a pas manqué d’affecter une partie de l’effectif. Mais pour éviter la chute, les Verts devront être pleinement mobilisés, sans pensées parasites. D’où la nécessité pour le coach de débriefer avec ses joueurs.
« Une fois le week-end passé, il a fallu reprendre les choses en main. Pour certains, la situation n’a pas changé grand-chose, d’autres étaient plus éprouvés, raconte-t-il. La semaine de travail n’a pas été homogène. Est-ce que cet épisode va laisser des traces dans la tête et les jambes demain (ce soir) ? Je ne peux pas répondre. »
Avec six points de retard sur le premier non-relégable… Châteauroux, les SRC n’ont plus de temps à perdre. Et n’ont pas le luxe de nourrir des états d’âme. Pour être en conformité avec leur nouveau tableau de marche – « sortir de la zone rouge puis s’en écarter le plus possible » –, il leur faudra rapidement prendre des points.
Le groupe en est bien conscient et ne veut se concentrer que sur un domaine où il a prise : le terrain. Cependant, le déplacement dans le Berry est loin d’être un cadeau. Châteauroux, invaincu depuis près de trois mois – dont trois victoires sur les quatre dernières sorties – a enfin trouvé son rythme de croisière.
« Châteauroux a une bonne organisation et de vrais arguments offensifs, dans la vitesse et la transition, à faire valoir, note ‘‘DON’’. Nous devons être dans une logique d’équipe, organisés et solidaires, pour rééquilibrer voire remporter le rapport de force. On part dans le même état d’esprit qu’avant Amiens. »
Pour espérer le même résultat qu’en Picardie, les SRC pourront compter sur un groupe remplumé (ci-contre) , ce qui n’était pas le cas à Béziers. Néanmoins, pour se sortir de la galère où ils ont été embarqués bien malgré eux, toutes les forces disponibles seront les bienvenues. Et les Verts savent de quoi ils parlent puisque le couperet n’était pas tombé bien loin en 2014-2015.
« Se sauver, c’est usant, c’est un autre football, reconnaît Didier Ollé-Nicolle. Il va falloir gagner beaucoup de matches et ne pas se faire distancer. Le mental sera aussi important. On doit rester concentrés sur le jeu et fidèles à nos principes. »
Le plus dur commence dès ce soir pour Colmar…
dna

Test grandeur nature contre un club qui fonctionne bien actuellement et qui est pourtant un adversaire direct pour le maintien.
Pas planante la situation de Colmar.

Perdre ce soir sera un sacré coup au moral et en même temps pourrait mettre les joueurs dans le  doute  pour la suite du championnat.

19e journée) 
Châteauroux 3– 2 SR Colmar

Quand rien ne va…
Plombés par leurs inconséquences défensives, les SRC se sont inclinés hier malgré un match plutôt abouti. Toujours avant-derniers, ils voient l’écart avec le premier non-relégable monter à huit points.

Les SRC sont actuellement dans le dur. Et pour ne rien arranger, rien ne leur a souri hier soir au stade Gaston-Petit de Châteauroux.
Pourtant, ils ont eu le mental pour revenir deux fois au score mais leurs erreurs défensives ont fini par leur coûter le match.
Avec un peu plus de réalisme, les Colmariens auraient pu se mettre à l’abri de ce genre de dénouement. Car en première période, il n’y a eu qu’une équipe sur le terrain. Mais le manque de punch face à Souchaud, notamment de Gbizié (3e ), a empêché les Verts de faire fructifier la nette emprise qu’ils ont eue sur la rencontre durant les 45 premières minutes.
« On a fait une très bonne entame, en faisant circuler le ballon.
Mais quand on ne la met pas au fond et qu’en face ils ont 100 % de réussite, ça devient compliqué, résume l’ailier haut-rhinois qui a perdu son face-à-face avec le gardien castelroussin d’entrée de jeu. On a plus déjoué après le repos. Et au final, ça ne se joue à pas grand-chose. »
Bien en place, avec une certaine assise au milieu leur permettant de récupérer un maximum de ballons, les Alsaciens ont donc déroulé leur football, mettant au supplice une équipe berrichonne qui n’a d’abord fait que défendre, trouvant la faille un peu par hasard sur corner par Tounkara (1-0, 10e ). L’égalisation fort à propos de Touré (1-1, 34e ) a été des plus logiques mais n’a pas réussi à faire définitivement pencher le rapport de force en faveur des visiteurs.

« Ce soir (hier), on n’avait pas une tête de relégable »

« À la mi-temps, c’est un miracle de rentrer à 1-1 », en convient Cédric Daury, le coach de La Berrichonne qui a su trouver la réponse tactique pour équilibrer les débats au retour des vestiaires. Moins souverain, Colmar a dû lutter pour empêcher Châteauroux de s’enhardir. La débauche d’énergie était louable mais le manque de concentration et de lucidité a été payé cash, à chaque fois.
Lebrun a été à la conclusion d’une erreur de communication de l’arrière-garde haut-rhinoise (2-1, 58e ). Moins efficaces dans la construction de leurs actions, les SRC ont néanmoins eu le mérite de trouver les ressources pour revenir au score sur une tête de Burel (2-2, 80e ) avant d’être crucifié dans la foulée par Crillon, l’ancien de la maison (3-2, 86e ).
« On a fauté sur les phases arrêtées défensives avec notre système en zone. Châteauroux a été plus ambitieux et mieux organisé après le repos. Mais il y a tout de même énormément de regrets par rapport à la maîtrise que l’on a eue, déplore l’entraîneur Didier Ollé-Nicolle. Il y avait la place pour ramener au moins un nul. Ce soir (hier) , on n’avait pas une tête de relégable. »
Certes, mais bien jouer ne suffit plus dans la position actuelle des Verts. Scotchés à l’avant-dernière place du National, ils ont vu l’écart avec le premier non-relégable monter à huit points. Hier soir, à Gaston-Petit, Colmar a pu se rendre compte que rien ne lui sera épargné dans sa quête du maintien.
dna

« Un coupable, le président »
L’attaque est frontale et assumée. L’ancien entraîneur et directeur sportif des SR Colmar, Dominique Lihrmann, invite le président Christophe Gryczka à « combler le trou qu’il a lui-même creusé » et à « passer la main le plus vite possible à quelqu’un de compétent ».

Initialement, nous l’avions contacté pour qu’il nous livre une séquence souvenirs, dix ans après le monumental exploit des SR Colmar face à Monaco en Coupe de France (article à paraître samedi). Et puis, à la fin de l’entretien, la conversation a dérivé sur l’état de santé du club haut-rhinois.
Dominique Lihrmann, l’ex-entraîneur et directeur sportif des Verts (2003-2013), prend la parole pour réclamer publiquement la démission du président Christophe Gryczka. « Si rien ne bouge, dans cinq mois, on est en DH », prédit “ Doumé”, ému aux larmes.
– Quel regard portez-vous sur les SRC, version 2015-2016 ?
– Je me suis récemment lancé dans le théâtre et là, j’ai l’impression de voir un vaudeville au quotidien. Colmar a oublié les vertus du milieu amateur. À mon époque, les murs du Stadium transpiraient certaines valeurs – la sueur, le travail, l’humilité – qui sont en train de s’évaporer.
Quand je vois qu’en début de saison, on a confié le recrutement à un agent usurpateur comme Michael Gerber, ça situe le niveau d’incompétence du président. Moi, je suis parti car je ne pouvais plus cautionner son style de management.

« Quand ça va couler, il va s’en aller »

L’histoire des SRC a commencé à dérailler quand Roland Hunsinger (l’ancien président) a souhaité passer la main après avoir consacré treize ans de sa vie au club. Quelque part, je suis complice, car je faisais partie des personnes qui avaient donné leur aval pour que Christophe Gryczka prenne le relais. Mais pour moi, ce n’est pas un capitaine. C’est le Frédéric Sitterlé du Racing. Quand ça va couler, il va s’en aller. Il est grand temps de le dire haut et fort.
– Que lui reprochez-vous exactement ?
– Il nous a vendu du vent. S’il suffisait de dire “la Ligue 2 est à nous ” pour être performant, ça se saurait. L’intelligence, c’est avoir l’ambition de ses moyens.
Quand j’ai deux millions d’euros, j’en dépense deux. Là, on dépense les sous qu’on n’a pas, et on met le club en situation de danger extrême, en oubliant qu’il y a dix ans, notre budget était de 300 000 euros.
En moins d’un an, Didier Ollé-Nicolle (le coach) a gagné plus que moi aux SRC en dix saisons. Si être pro, c’est être dix fois plus cher et faire nettement moins bien, je ne vois pas l’intérêt.
De mon temps, le staff n’était pas pro et on respectait le budget qu’on avait. On faisait mieux avec dix fois moins de moyens. Je repense à tous ces spectateurs qui nous ont jetés en enfer parce que nous étions amateurs. Damien Ott (l’ancien entraîneur) , on le critiquait dès qu’on pouvait, mais on aurait fini par arriver en Ligue 2 avec lui, en faisant du Colmar.
Cette saison, jamais les trois premières places n’ont été autant jouables. Regardez Belfort. Il y a un garçon là-bas (Maurice Goldmann) qui gagne six fois moins qu’Ollé-Nicolle. Je n’ai pas l’impression qu’il soit six fois moins bon...

« Le président flambeur a joué au poker, il a perdu »

– Que préconisez-vous ?
– La priorité, c’est que les SRC repartent en National l’été prochain. Il faut donc que celui qui nous a mis dans ces conditions nous en sorte, en allongeant les 300 000 euros qui manquent. Ou alors, il faut qu’il s’en aille tout de suite et que l’on trouve quelqu’un pour gommer son ardoise...
Christophe Gryczka aura mon respect le jour où il aura réparé ses conneries. Il a joué au poker, en pensant crouler sous les demandes de sponsors alléchés par la future Ligue 2. Ça aurait pu marcher. Au casino, tu peux toujours gagner, même quand tu y vas pour la première fois. Mais aujourd’hui, le président flambeur a perdu.
Le club est bien amoché. L’équipe “deux” était cinquième en CFA 2. Elle lutte désormais pour son maintien en DH. Si rien ne bouge, dans cinq mois, tout va exploser et on sera en DH avec la “une”.
– C’est vraiment ce qui pend au nez des SRC selon vous ?
– Il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme. La DNCG a enlevé deux points à Colmar avant Noël. Il est très rare que cela arrive. Personnellement, je n’ai trouvé que deux précédents sur les dix dernières années : Besançon et Cannes. Ces deux clubs ont été relégués en DH...
J’ai peur qu’on passe à notre tour à la broyeuse, parce qu’on a suivi un vendeur de vent. Je crains fort une relégation administrative.
Pour l’heure, Christophe Gryczka fait l’autruche, mais on va droit dans le mur. À l’image du Titanic, on coule, tout en continuant à être bercé par une douce musique...
Il faut arrêter de croire les balivernes du président. Il nous prend pour des charlots. Selon lui, la Fédération est remplie de gens incompétents. Il a toujours raison et tous les autres sont des imbéciles. Mais ses appels contre la FFF sont de la poudre aux yeux. La réalité, c’est que l’équipe est à huit points du premier non relégable.

« Je décrète l’état d’urgence »

– Pour quelles raisons prenez-vous la parole aujourd’hui ?
– Je le fais parce que je suis un passionné de ce club, qui est en train de sombrer. La situation est dramatique. On prend l’eau de toutes parts et personne n’écope. Au nom de tous les bénévoles qui ont donné de leur sueur pour les SRC, je décrète l’état d’urgence. Nous sommes au début du mois de février. Il est encore temps de sauver l’essentiel.
Je crois fort au maintien sportif, que je souhaite au groupe de tout cœur. Mais sur le plan administratif, si on attend juillet, l’irrémédiable se sera produit. On est tous complices si on se tait.
Aujourd’hui, tout le monde est responsable, mais il n’y a qu’un coupable : c’est ce président fossoyeur. Il faut qu’il retrouve une once de lucidité et qu’il dise : “ Je mets au pot et je laisse la place à quelqu’un de compétent”.
Il doit combler le trou qu’il a lui-même creusé et passer la main le plus vite possible. Qu’il rende le club dans le même état qu’il l’a trouvé.
dna

Impressionnant, un tel langage de vérité.

Effectivement, quand tu mets un tel article tu ne peux pas dire n'importe quoi.

 
 

On est en train de laver son linge sale à Colmar.

Doumé Lihrmann vide son sac !!

Les SR Colmar s'inclinent face à Marseille Consolat (1-2) et sombrent dans une grave crise
C'est fini, ici au Stadium! Les SR Colmar concèdent une défaite très douloureuse, face à une équipe de Marseille Consolat truqueuse, vicieuse et terriblement réaliste. Les Verts ne peuvent plus se contenter de plates analyses, où ils expliquent qu'ils sont supérieurs dans le jeu. Pour l'heure, l'équipe va tout droit en CFA, voire plus bas si les problèmes financiers du club ne sont pas réglés au plus vite...

Le glas pour Colmar ?

S'il ne se ressaisisse  pas je pense que oui, mais tu verra Marius cette semaine tu vas lire le démission du Président

SR Colmar : Le président sort de son silence après les propos de Dominique Lihrmann Gryczka tacle « l’homme providentiel »
Mis en cause sur la place publique, Christophe Gryczka a pris le temps de la réflexion pour répondre à ses détracteurs. Le président colmarien ne nie pas les problèmes financiers actuels du club mais réfute en être le responsable. Il songe néanmoins à laisser place en démissionnant de son poste
Quatre feuillets insérés dans le programme du match SRC-Consolat. Les spectateurs du Stadium ont eu la primeur, hier soir, de la réponse de Christophe Gryczka suite aux propos tenus par Dominique Lihrmann dans les DNA, jeudi. Mais l’argumentaire longuement développé pourrait ressembler au chant du cygne. Le successeur de Roland Hunsinger envisageait sérieusement de jeter l’éponge.
Avant, il aura donné quelques coups de griffe et exposé sa vérité sur les SRC. Christophe Gruczka reproche notamment d’évoquer « les chiffres sans les connaître » (*) et d’avoir une certaine acrimonie envers les professionnels pensant que « le football n’appartient qu’aux professeurs de sport ».

Concernant le retrait de deux points par la DNCG – qui serait dû au manque de célérité des SRC à informer l’instance fédérale du contrôle fiscal dont ils font l’objet –, Christophe Gryzka rappelle qu’à son arrivée il avait « hérité d’un retrait de trois points par la DNCG pour des raisons exclusivement financières liées à la gestion de l’ancienne équipe » dont son contradicteur faisait partie. Et de rappeler que la politique salariale était plus onéreuse, « les joueurs les plus chers de l’histoire du club [… ] avec des salaires parfois deux fois supérieurs », du temps où les SRC avaient encore un directeur sportif du nom de Lihrmann…
Concernant les problèmes financiers actuels des Colmariens, le président estime « qu’il y en a toujours eu au sein du club. L’argent est la principale difficulté dans ce championnat National. » Et concernant la chasse aux partenaires privés, qui complètent les subventions des collectivités, l’entrepreneur rappelle que « le changement de présidence s’est accompagné de la perte du principal sponsor (Clairefontaine) à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros par an ». Charge à la nouvelle équipe d’éviter « la disparition » du club et de « faire progresser le budget ».
Christophe Gryczka regrette enfin les « propos injurieux tenus pas un ancien salarié du club, qui n’a jamais été bénévole, à l’encontre d’un président bénévole ». Malgré un poste particulièrement exposé, il ne mérite pas, selon lui, « d’être traité de la sorte, ni d’être traîné dans la boue ». En tout cas, les charges dont il fait l’objet seraient en passe de produire leur effet. Visiblement affecté lors de la rencontre qu’il a suivie hier, au Stadium, Christophe Gryczka n’était pas loin d’envisager avoir suivi son ultime rencontre comme président.
(*) Une somme de 250 000 euros manquant – plusieurs contrats de sponsoring n’auraient pas été honorés – a été évoquée, jeudi soir, lors d’une réunion entre Christophe Gryczka, les joueurs et le staff colmariens.
dna

En pleine crise
Les SRC ont enregistré hier une 3e défaite d’affilée face à Marseille Consolat. Ils filent un mauvais coton. La crise s’installe à Colmar qui pourrait perdre son président dans les prochaines heures.

Comme un éternel recommencement. Les SRC n’en finissent plus de perdre des matches à leur portée. Hier, face à une opportuniste équipe de Marseille Consolat, ils ont connu le même sort qu’à Châteauroux. La première période a d’ailleurs été le calque des 45 minutes initiales jouées dans le Berry. Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, ils étaient une nouvelle fois menés au score contre le cours du jeu à la pause.
À ce stade de la saison, il ne s’agit plus de poisse ou de malchance mais de carences, le plus souvent individuelles puisque le collectif reste, malgré tout, plutôt bien équilibré. Sinon, comment expliquer le manque de tranchant des attaquants alsaciens lorsqu’ils se retrouvent face au gardien ? Ni Benkaïd (15e , 29e ), ni Gbizié (18e ) n’ont réussi à tromper Sauvage.
Un triste refrain qui se répète ad nauseam et se conclut en général par un couplet de l’adversaire. Le superbe coup franc plein axe aux 18 mètres de M’Changama n’a donc surpris personne, si ce n’est Mensah (0-1, 40e ).

Colmar n’y arrive plus

Malgré toute la bonne volonté du monde, Colmar n’y arrive pas, n’y arrive plus. Plus question de se satisfaire de la débauche d’énergie consentie sur le terrain quand le maintien devient toujours plus délicat à aller chercher. Les bonnes intentions ne rapportent aucun point, sinon les Alsaciens joueraient la montée.
L’égalisation logique, quoique chanceuse, de Belvito (1-1, 50e ) n’aura donc été qu’un feu de paille. Rattrapés par leur fébrilité défensive, les Colmariens ont offert dans la foulée un but à Borgniet sur une incompréhension entre Mensah et Decker (1-2, 50e ).
Comment réussir à s’en sortir lorsque l’on se tire systématiquement une balle dans le pied ? Les joueurs de Didier Ollé-Nicolle n’ont pas (encore) trouvé la réponse. Leur seconde période, décevante, durant laquelle Marseille Consolat était plus proche d’aggraver la marque que son hôte de rétablir la parité, a même montré une formation en manque de souffle, qui subit les événements.
« En première mi-temps, j’ai ressenti beaucoup de crispation, on a touché trop de fois le ballon par peur de mal faire, résume le technicien haut-rhinois. On ne voulait pas s’affoler pour revenir au score. Et lorsqu’on y parvient, on se fait piéger comme des bébés. On manque de constance et de personnalité. Sur le plan de la bagarre, on n’en fait pas assez. »
Dans les couloirs du Stadium, à l’issue de la rencontre, la colère se mêlait à la frustration au moment de faire face à la crise (extra-)sportive qui semble durablement s’installer. « Je demande la radiation de la LAFA de Monsieur Lihrmann, a d’abord envoyé dans un SMS le président Christophe Gryczka. Il est président des éducateurs (...). Pour moi, c’est la LAFA qui a attaqué le club. »
La charge est rude, mais pourrait être l’une des dernières : plus tard dans la soirée, le numéro un du club a indiqué songer sérieusement à quitter la présidence. Les tout prochains jours s’annoncent très agités dans la maison verte.
dna

Le président confirme qu'il lâche les rênes SRC : Christophe Gryczka démissionne
On aurait pu penser à un coup de chaud, vendredi soir, sur les coups de 23h30. Il n'en est rien. Christophe Gryczka a confirmé ce samedi matin qu'il démissionnait de la présidence des Sports Réunis Colmar.

Une décision prise et annoncée à son premier cercle, dont le vice-président Jean-Louis Jaegli, avant la rencontre face à Marseille Consolat. Meurtri par les nouvelles attaques dont il a été victime, estimant d'ailleurs que Dominique Lihrmann est derrière le tract distribué hier soir devant le Stadium par deux groupes de supporters, le bientôt ex-homme fort de la maison verte a décidé de prendre du recul. "Quand les attaques touchent votre famille, la vie privée et affecte votre santé, il faut savoir dire stop. Je suis responsable de la perte des deux points devant la DNCG car nul n'est censé ignorer le règlement (concernant la déclaration à la DNCG du contrôle fiscal subi par les SRC). On peut aussi me reprocher le sportif puisque j'ai choisi l'entraîneur même si je reste persuadé que Didier Ollé-Nicolle est au minimum un entraîneur de Ligue 2. Mais on peut pas tout me reprocher." Et d'ajouter: "Si on voulait tuer le club, on ne s'y serait pas pris autrement."

Christophe Gryczka a demandé à son avocat, Me Thierry Houlmann (également membre du directoire de la société par actions simplifiée), de régler le côté administratif de la chose. Même s'il ne souhaite ne "plus consacrer une minute" au club phare du Haut-Rhin, le président démissionnaire n'excluait pas de reprendre encore une fois la parole, aujourd'hui, pour faire la lumière sur les dernières zones d'ombre qui obscurcissait jusqu'alors l'avenir des SRC.
dna

J'espère que Lihrmann va assumer ses responsabilités, la critique est aisée et le sabordage facile quand on agit dans l'ombre.

Ça pue la rétrogradation d'office à terme.

candyraton a écrit:

J'espère que Lihrmann va assumer ses responsabilités, la critique est aisée et le sabordage facile quand on agit dans l'ombre.

Je  pense qu'il n'y avait pas que Lihrmann derrière ce communiqué.

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Ça pue la rétrogradation d'office à terme.

Comme je l'ai dit plus haut si Colmar ne réagit pas assez vite, effectivement ils vont droits en CFA.