national 2 - Zoom sur Habib Bellaïd (Sedan) Il n’a rien oublié
Strasbourgeois durant cinq ans, Habib Bellaïd, désormais sous le maillot de Sedan, a retrouvé l’Alsace le temps d’un match, samedi, face à Schiltigheim.
Il a beau avoir 32 ans, Habib Bellaïd n’a pas changé. Toujours aussi amoureux de l’Alsace et du football. Lors de la conversation téléphonique, il était devant le choc de Première League opposant Liverpool face à Manchester United. 24 heures plus tôt, il était le capitaine sedanais qui accrochait Schiltigheim au stade de l’Aar.
Mais le défenseur central a beau avoir quitté l’Alsace depuis huit ans, il n’a pas oublié cette terre qui lui rappelle tant de bons souvenirs.
C’est à Strasbourg que Bellaïd a commencé à fouler les terrains professionnels. Même s’il n’aurait pas dit non à un retour en Alsace et à Schiltigheim dans une région qu’il a tant aimée, il ne regrette pas pour autant le projet ardennais.
« On se donne deux ans pour monter en N1 mais si on peut le faire cette année, on ne s’en privera pas », résume l’international algérien.
Un globe-trotter
Et si les Sedanais sont déjà à neuf points du leader cristolien, le capitaine croit encore à la montée de son équipe. « Ça fait deux ans que je joue dans cette division et je sais que tout se joue en deuxième partie de saison dans cette division », explique-t-il.
Le natif de Bobigny a vu du pays avant d’atterrir au mythique stade Louis-Dugauguez. Il y a eu l’Algérie avec le MC Alger, le Maroc avec le CS Sfaxien, la Belgique avec le White Star et… la Norvège avec Sarpsborg.
« Ça a été un vrai enrichissement d’être dans autant de pays différents culturellement », détaille l’ancien joueur de Francfort. Et s’il aime les valeurs norvégiennes basées sur l’entraînement et le travail, il reconnaît que l’ambiance algérienne est la meilleure de toutes. « Ce sont des passionnés », décrit Bellaïd.
Si l’ancien du Racing (de 2004 à 2008, 91 matches et 3 buts) a eu la chance de faire partie de l’effectif algérien lors de la Coupe du Monde 2010, cela ne reste pas le point culminant de sa carrière.
« Je préférais jouer des finales de coupes car tout le monde est derrière l’équipe quelle que soit la couleur des joueurs » même si la Coupe du Monde « reste un point culminant dans ma carrière. »
Devenir entraîneur
À 32 ans, Bellaïd espère bien « rester trois ans » à Sedan comme joueur. Mais il a déjà prévu sa reconversion : devenir entraîneur avec un projet est déjà bien en place. « J’ai déjà passé trois échelons, il m’en reste deux. »
Et en attendant d’atteindre le National 1 avec les « Sangliers », l’ancien défenseur strasbourgeois espère bien revenir en Alsace dans sa seconde carrière.
En attendant, le compétiteur a encore faim de football et le désir de faire revivre le club ardennais qui a marqué l’histoire du foot français.
dna