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Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 26 Jan 2020 - 22:01 | |
| dna a écrit: Limogeage de Vincent Collet : Martial Bellon s'explique La décision officielle de limoger l’emblématique entraîneur de la SIG, Vincent Collet, est intervenue peu avant minuit, samedi. Le décisionnaire, Martial Bellon, le président, est revenu ce dimanche sur les tenants et les aboutissants d’une « terrible décision ».
« Président, comment a mûri la décision de sacrifier Vincent Collet pour tenter de relancer la saison de votre équipe ?
Je ne me suis pas beaucoup exprimé ces dernières semaines mais cela ne signifie pas que l’on n’a pas travaillé. On a tout fait pour soutenir cette équipe, malade, notamment dans son collectif et dans son mental.
On a également été patient. Dans d’autres clubs, depuis le début de saison, on n’a pas attendu dix matches pour en sacrifier certains. On a laissé à Vincent le temps de redresser la barre. Ce serait malhonnête de dire qu’on n’a pas pensé à prendre cette décision avant la défaite face à Orléans.
« J’étais convaincu que l’on gagnerait contre Orléans. Et puis s’est produit l’impensable »
Les gens ont parfois l’impression que quand on ne dit rien, on ne fait rien. Après la défaite face à Sassari ( en Ligue des champions, de cinq points ), j’étais persuadé que l’on était sur la voie de la convalescence, j’étais convaincu que l’on gagnerait face à Orléans.
Et puis, s’est produit l’impensable, cette première période… Il y a un moment, et quel que soit le respect ressenti pour le coach, il faut prendre des décisions. Je l’ai prise, je l’assume et elle n’est pas contre Vincent, mais pour l’institution.
Envisagez-vous une fin de saison avec Lassi Tuovi sur le banc ?
Je n’ai aucune certitude, j’ai vraiment le sentiment d’avoir pris une terrible décision. Il est certain que si l’on avait gagné samedi, je ne l’aurais pas prise car la machine peut repartir avec un seul succès. Alors oui, c’est la défaite de trop. Le coach n’en est pas le seul responsable et, après les avoir mis devant leurs responsabilités vendredi, je vais encore répéter aux joueurs ce que je leur ai déjà dit : ils sont professionnels, ils sont payés et certains ont des comportements qui ne sont pas acceptables. « L’urgence est notre actualité »
Après, concernant le coach, il faut parer à l’urgence qui est notre actualité. On va travailler avec Lassi et pour vous répondre avec précision, il faut un peu de temps. Car, si la décision n’a pas été prise sur un coup de tête, on n’avait rien préparé par rapport à un éventuel départ de Vincent.
Je partirai sans doute avec l’équipe en Lituanie ( la SIG a rendez-vous sur le parquet du Lietkabelis mercred i pour l’avant-dernière journée de poule en Ligue des champions ). C’est mon rôle, dans ces moments, d’être au côté du staff et des joueurs.
Vous soulignez les responsabilités du staff, des joueurs. Vous questionnez-vous quant aux vôtres ?
Je m’interroge depuis plusieurs mois et il est évident que le président a des responsabilités dans la situation de son club.
Tout le monde sait que je ne choisis pas les joueurs mais être dirigeant, c’est prendre au quotidien des décisions que l’on peut apparenter à des micro-ajustements. Et en la matière, je n’ai peut-être pas été assez présent avec le temps que je consacre à l’Arena. Fallait-il continuer à m’investir dans ce qui me fait avancer depuis dix ans, à savoir un projet qui associe le basket, mon sport, et le territoire ? La question se pose.
On peut aussi me reprocher d’être trop ambitieux par rapport à ce projet. Mais je ne le porte pas tout seul.
Dans la genèse de la saison, d’aucuns pensent que l’épisode autour du refus de Vincent Collet de devenir directeur sportif a été un désastreux préalable. Partagez-vous l’analyse ?
Je ne me voyais pas ne pas proposer le poste à Vincent avant tous les autres, sachant qu’il arrivait à la fin de son contrat de coach au terme de la saison. Vincent a préféré rester dans le coaching. Mais j’assume d’avoir privilégié quelqu’un qui avait montré un véritable attachement au club.
Après, certains pensent que ça a pollué le début de saison. Je ne suis pas sûr que cela ait été le cas. Mais ce qui est sûr, par rapport à cette épisode, c’est que l’on va prendre des décisions qui permettront de faire évoluer l’organisation. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 29 Jan 2020 - 21:31 | |
| dna a écrit: Ligue des champions (13e journée) : Lietkabelis – SIG (82-69) L’électrochoc attendra pour la SIG Pour la première de Lassi Tuovi sur le banc, la SIG a concédé ce mercredi une onzième défaite consécutive en Lituanie. Déjà éliminée avant le coup d’envoi, elle ne s’est pas vraiment rassurée avant son déplacement capital à Pau, samedi.
C’était un match “pour du beurre” sur le plan comptable, qui était censé remettre la SIG sur pied après son week-end tourmenté. Finalement, on n’aura pas vu grand-chose de neuf côté strasbourgeois dans la jolie Cido Arena de Panevezys.
Bon haut et grands bas
La confiance aurait pu revenir avec une entame de match réussie : c’est exactement le contraire qui s’est passé. Menés 12-2 après 4 minutes, conséquence de trop nombreuses hésitations en attaque qui les contraignaient à enchaîner les tirs forcés en bout de possession, les Alsaciens ne faisaient rien pour retrouver le sourire.
Et ils ont relevé la tête. Thomas Scrubb, encore admirable de volonté alors que les choses étaient mal engagées, s’est démené. Mais la belle surprise de la première mi-temps est surtout venue de Jérémy Nzeulie. Tout juste nommé capitaine, l’international camerounais a semblé galvanisé, laissant enfin de côté ses douleurs (19 d’évaluation en 16 minutes). Présent en défense, efficace en attaque, il menait les siens sur le chemin d’un 17-0 infligé aux hôtes en début de deuxième quart (26-35, 16e ).
La SIG faisait alors la course en tête, rejoignait le vestiaire avec sept points d’avance (33-40) et semblait bien engagée sur la piste de la relance.
Et puis Nzeulie est mal retombé sur sa cheville, ne jouant quasiment plus jusqu’à la fin du match, les Lituaniens se sont remis à arroser à trois points après un 0/7 dans le deuxième quart, ont refait leur retard et pris les devants.
La SIG, comme trop souvent, a connu ces trous d’air qui lui ont fait tant de mal ces dernières semaines. Nouvelle illustration dans le dernier quart-temps : revenue à une longueur, elle encaissait un sévère 20-1 et perdait tout espoir de se relancer.
Nouvel entraîneur principal, mais même équipe, mêmes faiblesses et mêmes conséquences : Strasbourg s’incline de treize points et concède une onzième défaite d’affilée toutes compétitions confondues.
« Mais il y a de bonnes choses à en tirer, estime Gabe York. C’est un nouveau départ pour nous, et il faut progresser jour après jour. » L’arrière américain termine meilleur marqueur de la SIG, mais a encore montré trop de déchet pour faire pencher la balance du bon côté (14 points à 6/15 au tir, dont 2/10 à trois points).
Rédhibitoire alors que de l’autre côté, des Lituaniens dont plus de la moitié des tirs étaient à longue distance se montraient en réussite, si on laisse de côté leur deuxième quart plus pénible (14/36 à trois points, 39 %).
Un gadin sans conséquence immédiate
Les Strasbourgeois et leur nouvel entraîneur avaient déclaré vouloir se rendre en Lituanie pour se relancer et préparer au mieux le déplacement de samedi à Pau, crucial pour un maintien qui est désormais le premier horizon de la SIG. C’est raté puisqu’elle n’a encore joué que par séquences, victime de son effectif limité et de sa confiance en berne.
Le galop d’essai de la SIG “version Tuovi” est manqué, donc. Un gadin sans conséquence immédiate puisque la SIG était éliminée avant le coup d’envoi, mais qui ne la met pas dans les meilleures dispositions avant d’aller en Béarn, c’est le moins que l’on puisse dire. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 2 Fév 2020 - 9:57 | |
| dna a écrit: Élite (21e journée) : Pau/Orthez – SIG (74-73) Un jour sans fin pour la SIG La SIG a concédé, samedi à Pau, sa douzième défaite consécutive, malgré un avantage de vingt points en première mi-temps. Son horizon se bouche encore un peu plus. C’est comme un cauchemar qui ne s’arrêterait jamais, pendant lequel la SIG semble décidée à inventer tous les trois jours une nouvelle façon de perdre. Largement en tête, elle s’est cette fois-ci écroulée en deuxième mi-temps après avoir contrôlé la première.
En tête de vingt points face à des Palois fébriles, la SIG a donc réussi à laisser échapper ce match. La si belle partition du premier quart, son ballon qui ne s’arrêtait jamais de tourner de main en main et ses neuf passes décisives resteront lettre morte : pendant les trente minutes restantes, les SIGmen se sont offert autant “d’assists” que lors de cette entame sur un nuage.
« On a contrôlé la première mi-temps, note l’entraîneur Lassi Tuovi. Je veux remercier les gars pour ça. » Mais ce contrôle a fait long feu, avec un effectif réduit à sept professionnels par la blessure de Jérémy Nzeulie. Les Espoirs Essomé Miyem (11 minutes) et Jayson Tchicamboud (3) ont fait souffler les titulaires en début de match quand l’avance était confortable, mais ont été à la peine.
Six pros disponibles après l’exclusion d’Inglis
Et quand le score s’est resserré, ce sont les sept mêmes que d’habitude qui se sont lentement effrités. Encore davantage lorsqu’ils n’ont plus été que six, après l’exclusion de Damien Inglis, qui s’est accroché avec une spectatrice en fin de troisième quart-temps.
La victoire s’est alors progressivement éloignée pour des Strasbourgeois à bout de souffle. « Je ne veux pas expliquer cette défaite par la fatigue, balaye Tuovi. On est toujours fatigué pendant un match de basket. Mais c’est vrai que c’était facile de coacher la seconde mi-temps. L’exclusion de Damien a fait beaucoup de mal à la rotation. »
Dans le sillage d’un Boris Dallo survolté en fin de match (11 points, 13 rebonds dont 6 dans le dernier quart-temps), la SIG a tenté de s’accrocher aux branches, mais elle se faisait inexorablement emporter par la furia béarnaise.
« On avait le match en main, déplore l’arrière nantais. Mais on a manqué de lucidité dans les cinq dernières minutes. C’est dommage car on a beaucoup travaillé cette semaine. » Infini tunnel de déconvenues
Dans cette fin de match électrique, le public s’enflammait pour le réveil de ses artilleurs Tyrus McGee et Justin Dentmon (13 points chacun en seconde mi-temps), tandis que Gabe York coulait lentement.
À nouveau en réussite en début de match, l’arrière américain n’a pas inscrit le moindre panier dans le jeu après la pause. Tout aurait été pardonné s’il avait réussi son dernier tir, à 9 mètres face au panier à la fin d’une dernière possession bâclée, mais il n’a pas eu sa réussite du match aller, quand il avait libéré le Rhenus dans pareille situation.
C’était à une époque où la SIG n’allait pas fort, déjà, mais où elle parvenait encore à gagner des matches. Où l’optimisme était encore présent au-delà des discours de façade.
Dans cet infini tunnel de déconvenues, la belle entame ne suffit pas à donner le sourire, tout juste rallume-t-elle une petite lueur d’espoir à l’horizon. Cet horizon bouché, qui ne va pas plus loin que le prochain match pour un Lassi Tuovi qui débute sa carrière française d’entraîneur principal d’une bien mauvaise manière.
Après son premier match à enjeu, comme pour son baptême en Lituanie, il a tenté d’expliquer une défaite. Comme Vincent Collet lors de ses dix dernières apparitions strasbourgeoises. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 4 Fév 2020 - 21:07 | |
| dna a écrit: Crise à la SIG : Bellon fait le point Après avoir voyagé une semaine avec l’équipe, le président Martial Bellon a tenu ce mardi une conférence de presse pour faire « le point sur la situation ». Il n’a pas fait d’annonce majeure, livrant toutefois quelques pistes sur le futur proche de la SIG « Une situation très préoccupante »
Battue douze fois d’affilée, la SIG est dans une situation qualifiée de « très préoccupante » par son président. « Ce n’est pas confortable depuis deux ans, euphémise Bellon. Il faut accepter que dans le sport, il y ait des hauts et des bas. Mais pouvez-vous me citer un seul club qui a fait mieux que nous sur les dix dernières années ? La réponse est non. »
« C’est dans ces moments-là qu’il faut se serrer les coudes, nous en avons la capacité »
La saison dernière et celle en cours ont en effet apporté leur lot de déceptions sportives et de soucis extra-sportifs au sein du club, ternissant son image. Martial Bellon en appelle à une forme d’union sacrée, et annonce que 5400 spectateurs sont attendus samedi au Rhenus pour un match de la peur contre Limoges.
« C’est dans ces moments-là qu’il faut se serrer les coudes, estime-t-il. Nous en avons la capacité avec Lassi, Nebojsa (Bogavac) et l’équipe qui est là aujourd’hui. Tout le monde est motivé, même ceux qui ont pu donner l’impression maladroite qu’ils avaient baissé les bras. »
Avec Lassi Tuovi : « On travaille match par match »
Intronisé dans la foulée de l’éviction de Vincent Collet, l’ancien entraîneur assistant dirige l’équipe sans connaître la durée de sa mission. Lui comme son président assurent ne pas voir plus loin que le match de samedi.
« Ce n’est pas la question aujourd’hui, évacue Bellon à l’évocation de l’avenir du Finlandais de 33 ans. Lassi a toute notre confiance, on travaille match après match. »
Dans son propos liminaire, le président strasbourgeois s’était montré élogieux à l’égard du technicien : « Je suis très content que Lassi soit le coach, et ce n’est pas un simple propos de circonstance. Les joueurs se sont mis immédiatement derrière lui. »
Ali Traoré : un entretien préalable en fin de semaine
Mis à pied à titre conservatoire depuis le 26 janvier pour avoir « violemment invectivé le coach, les autres joueurs, le manager général et le président » Ali Traoré a été convoqué pour un entretien préalable, qui aura lieu en fin de semaine.
Le désormais ex-capitaine pourrait ne pas être conservé par la SIG, compte tenu de ses antécédents. La saison passée, il avait déjà été suspendu par le club pour des altercations avec ses coéquipiers.
Un ou deux nouveaux joueurs prochainement
En l’absence du pivot français et de Jérémy Nzeulie, blessé, la SIG n’avait que sept professionnels disponibles samedi à Pau, dont seulement deux intérieurs.
Un nouveau “grand” va donc débarquer à Strasbourg d’un jour à l’autre, grâce à « l’enveloppe de recrutement dégagée » pour l’occasion. Par la suite, la SIG va essayer de s’attacher les services d’un autre joueur, dont le profil n’est pas encore totalement dessiné.
Le futur directeur sportif est choisi
Enjeu majeur pour l’avenir de la SIG à moyen terme, le futur directeur sportif devrait débarquer dans les prochaines semaines. L’élu a été choisi, restent simplement « des choses à régler avec son employeur ».
Une fois intronisé, il pourra commencer à travailler sur la construction de l’effectif (et du staff ?) pour la saison 2020-2021.
Finances du club : « L’Arena a zéro impact » sur le sportif
Critiqué sur sa gestion des finances, notamment sur l’impact de l’Arena, Martial Bellon a tenu à s’expliquer. « J’entends dire “le président a dilapidé l’argent dans le projet de l’Arena”. J’observe que les gens disent beaucoup de choses sans rien connaître à la gestion d’une entreprise, rétorque-t-il. Nous avons utilisé de la trésorerie, c’est-à-dire des fonds propres, pour préfinancer des études. Ça n’a aucun impact sur l’exploitation de l’exercice. Zéro. »
En revanche, les séparations avec Jerai Grant et Travis Trice ont semble-t-il eu leur poids sur les comptes. « Il y a eu beaucoup d’argent posé sur la table cette année, assure Bellon. Il est illusoire de penser qu’un joueur va dire “merci, j’avais justement envie de partir”. Changer des joueurs a un coût. Et si vous cumulez ces coûts, ça fait beaucoup. »
C’est donc dans ce cadre qu’une enveloppe a été débloquée pour renforcer l’effectif actuel. Un « risque supplémentaire qu’il faudra rattraper à un moment où à un autre », en l’occurrence sur l’année prochaine. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 5 Fév 2020 - 21:19 | |
| dna a écrit: Ligue des champions, 14e et dernière journée : SIG – Ankara (89-90) La SIG courageuse, mais encore battue Dans un match sans enjeu, la SIG a concédé une treizième défaite consécutive. Mais avec un effectif réduit et face aux leaders du groupe, les Strasbourgeois ont été à un lancer franc d’arracher la prolongation. Encourageant. C’est encore une défaite, la treizième d’affilée. Mais la SIG, loin des prestations souvent désespérantes qui avaient amorcé sa funeste série, a livré un match plein de fougue face au leader du groupe A, avec seulement sept pros sur le parquet.
«Un bon état d’esprit et des progrès, malgré le résultat qui est encore le même»
Ceux qui étaient là ont fourni un match des plus coriaces. Toujours dans le coup, ils n’ont été menés au maximum que de sept points, alors qu’il restait moins de deux minutes à jouer. Et c’est alors qu’ils ont fait la plus forte impression, revenant à égalité sous l’impulsion d’un remarquable Boris Dallo (23 points, 10 de plus que son précédent record strasbourgeois).
Le polyvalent arrière a remis la SIG à hauteur dans les dix dernières secondes, avant le crève-cœur du dernier instant. La maigre assistance du soir, où les tuniques des clubs de football turcs se mêlaient à celles de la SIG, s’est enthousiasmée jusqu’au bout pour cette équipe qui, à défaut de victoire, a enfin retrouvé des valeurs.
«Je dois remercier le Rhenus pour la façon dont il a réagi avec nous quand il aurait pu abandonner, souligne l’entraîneur Lassi Tuovi. Je suis très content de ce que j’ai vu. Il y avait un bon état d’esprit et des progrès, malgré le résultat qui est encore le même.»
La fierté d’avoir tenu tête jusqu’au bout à un cador de la Ligue des champions, dans un match certes sans enjeu, prédominait sur la déception qui devrait accompagner une treizième défaite consécutive. Parakhouski s’affirme
D’autant que tous ont répondu présent, y compris le jeune Essomé Miyem, qui peinait jusqu’ici à se montrer à la hauteur du plus haut niveau. Au relais d’un excellent Parakhouski, le pivot de 18 ans a livré sa meilleure prestation avec les pros (8 points, 3 rebonds en 13 minutes).
La façon dont le groupe strasbourgeois paraît retrouver des couleurs depuis que l’ancien assistant finlandais a pris les commandes laisse espérer des lendemains meilleurs. Surtout que la SIG ne croisera pas à chaque fois la route d’un Kyle Wiltjer en état de grâce (32 points à 13/17 dont 5/7 à 3 points, 8 rebonds).
«C’est triste de perdre, mais on s’est amélioré cette semaine, retient Artsiom Parakhouski, décisif en fin de match (17 points, 10 rebonds). On ne baisse pas la tête. Maintenant on va se concentrer sur le championnat et la Leaders Cup.» Objectif Limoges
Les progrès constatés depuis dix jours et les deux défaites d’un petit point (74-73 à Pau, samedi) devront en effet finir par se concrétiser samedi contre Limoges. Sans quoi la résilience affichée ce mercredi risque de perdre un peu de sa force.
Face à Ankara, la marche était trop haute pour ce groupe en sous-effectif, qui concède une dixième défaite en quatorze matches européens cette saison et quitte déjà la scène internationale, au même stade qu’il y a un an. Le mal avait déjà été fait dans les mois précédents, et ce n’est pas vraiment ça qui restera de cette soirée.
L’envie, la combativité, montrées par les hommes de Lassi Tuovi, sont les choses à retenir d’une treizième défaite qui, contrairement à beaucoup des douze précédentes, peut laisser espérer une rémission prochaine, attendue et impérative pour samedi soir.
Le film du match
Début de match poussif pour la SIG, qui laisse à trois reprises Wiltjer dans un fauteuil pour trouver la cible de loin (3e, 3-9). Alors que les quatre autres joueurs turcs ne marquent pas le moindre point, des lancers d’Inglis remettent la SIG devant (6e, 12-11).
Fin du 1er quart-temps: 17-20
Solide au rebond, Dallo est au cœur du jeu d’une SIG qui tient tête aux turcs (14e, 26-26). Inglis, à 3 points en fin de possession, remet la SIG devant après un nouvel échec de York dans l’exercice (19e, 36-34).
Mi-temps: 39-41
La SIG revient avec les mêmes intentions et s’accroche malgré ses handicaps sur le papier (23e, 46-45). Wiltjer continue son festival (déjà 23 points), mais Serron ouvre son compteur à 3 points (26e, 54-53). La fatigue commence à se faire sentir, mais les SIGmen refusent d’abandonner et restent au contact, Miyem les ramène à un point sur un service de Tchicamboud.
Fin du 3e quart-temps: 64-65
Dallo égalise d’un tir primé, puis pousse les Turcs à aller au bout de l’horloge des 24 secondes (33e, 69-69). Au bord de la rupture, les Strasbourgeois restent plus que jamais dans le match grâce aux points d’un Parakhouski qui se démène des deux côtés du terrain (39e, 82-83). Dallo, d’un nouveau tir à 3 points, puis avec deux lancers, remet la SIG à égalité à 8 secondes du buzzer. Mais une faute de York, analysée à la vidéo par les arbitres, offre à la dernière seconde deux lancers à Fall, qui en passe un seul, fatal.
Score final: 89-90 |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Sam 8 Fév 2020 - 21:29 | |
| dna a écrit: Élite (22e journée) : SIG – Limoges (105-100 a. pr.) Comme une libération pour la SIG En quête de victoire depuis près de deux mois, la SIG a mis fin à une forme de malédiction en prenant le meilleur sur le CSP Limoges. Au bout d’un long bras de fer et d’une prolongation, elle a enfin revu la lumière.
La première victoire en 2020 ne doit pas tout faire oublier. Mais le succès face au CSP rappelle une sentence de l’entraîneur sacrifié, Vincent Collet, lâchée il y a quelques semaines. Il faut peut-être laisser une chance à cette équipe. Grâce à son courage, son énergie, son intelligence et une pointe d’indispensable talent, la SIG a mis fin à un cauchemar, une incroyable série de treize matches sans victoire, dont sept en championnat. Reynolds à la pointe
Il y a encore de gros besoins et la nécessité de recruter a encore sauté aux yeux. Avec un Nzeulie sur une patte, avec des intérieurs handicapés par les fautes une bonne partie du match, la SIG a dû marcher sur un fil pour se coltiner un CSP bien tanké et entrevoir la lumière au terme d’une soirée à suspense. Lassi Tuovi et ses hommes avaient perdu d’un rien ces derniers temps, comme incapables de remettre la marche avant. Ce samedi soir, ils l’ont emporté au terme de la prolongation alors qu’une issue heureuse plus précoce pouvait s’envisager. Il faut croire que deux mois ou presque sans gagner laissent des traces. « Mes joueurs ont fait un excellent travail, a tout de même souligné l’entraîneur strasbourgeois, qui a dû compter ses hommes et gérer ses forces. Si on a gagné aujourd’hui, ce n’est pas par hasard. »
L’enchaînement de neuf défaites à domicile n’est plus qu’un souvenir. Mais le soulagement est à la hauteur de l’attente. « Face à Ankara (le dernier match de coupe d’Europe sans enjeu disputé mercredi) , on voulait déjà gagner, pour notre public, poursuit Lassi Tuovi. Il nous a encouragés après la défaite en nous demandant de relever la tête, de ne pas abandonner. Et on l’a fait. Après ce n’était pas un concours de beauté, ce soir, c’est sûr. »
Le succès a dépendu de la capacité des Strasbourgeois à se montrer expert dans la résolution d’un vrai casse-tête. D’autant que York n’était (vraiment) pas dans un bon soir et que Parakhouski a traversé le match comme une ombre, ce qui est un exploit au regard de son gabarit de déménageur. Le reste de la troupe a été héroïque pour regarder les yeux dans les yeux un adversaire protéiforme, sur une dynamique enviable – cinq victoires en six matches –, et encore bonifié par l’intégration récente de DeMarcus Nelson.
Il a donc fallu se triturer les méninges, ne pas économiser son énergie et compter sur un joueur incandescent. Scottie Reynolds – 34 points, 37 d’évaluation – a régalé la galerie et avec Scrubb et Dallo, il a pu s’appuyer sur deux compagnons de fortune – 84 points à eux trois. Le Canadien a notamment tenu la baraque dans le dernier quart-temps même si sa faute, commise sur Lang, a envoyé tout le monde en prolongation. « On avait perdu deux matches d’un point et on s’était dit, plus jamais », a expliqué Lassi Tuovi.
Evidemment, en concentrant ses attentions sur la meilleure manière de nourrir la marque, la SIG a parfois laissé un boulevard pour accéder à son panier. Mais à coup de fautes et avec un peu de rugosité, elle est restée en vie. Et ses ex, Hugo Invernizzi, Nicolas Lang et Ludovic Beyhurst, s’ils ont longtemps inspiré l’angoisse dans les murs de leur ancienne maison, n’ont pas réussi à la renverser.
En ne tremblant pas sur la ligne des lancers francs, la SIG, souvent héroïque, parfois à la limite, a fini par l’emporter à l’arraché. Elle n’a pas volé son succès. Et les trois victoires d’avance sur la zone rouge permettent de souffler un grand coup. Enfin.
Le film du match
En difficulté au rebond, maladroite avec notamment trois ballons égarés par Inglis, la SIG est décrochée par deux 3 points d’Invernizzi (8-14). Sorti du banc, Dallo envoie l’énergie qui fait du bien (16-16), Beyhurst n’est pas en reste. Fin du 1er quart-temps: 21-24.
Nzeulie doit s’effacer, la cheville trop éprouvée. Beyhurst est l’auteur de dix points de rang mais gâche sa séquence d’une faute technique. Reynolds sort du bois (32-29), Dallo poursuit sur sa lancée puis les défenses montent en intensité. Inglis écope de sa 2e faute, Parakhouski de sa 3e mais Reynolds s’occupe de tout (41-35). Mi-temps : 47-42.
Conklin fait du dégât en inscrivant huit points en cinq minutes (56-56). Miyem avec un panier suivi d’un lancer met fin à une séquence compliquée. Dallo et Reynolds demeurent à leur excellent niveau (62-57). Le meneur américain est en feu en trouvant toutes les failles dans la muraille limougeaude. Fin du 3e quart-temps: 68-62.
Deux tirs longue distance de Lang ramènent un suspense total sur les débats (73-72) et les égalités s’enchaînent (de 76-76 à 87-87). Beyhurst fait craindre le pire à moins de deux minutes du buzzer (87-89). Reynolds inscrit six lancers francs qui dessinent une victoire mais avec un trois points plus un lancer, Lang ramène tout le monde dans le même sac à 20 secondes de la fin (93-93). Reynolds réussit son lay up à 10 secondes du buzzer Conklin son tir de près à six secondes de la fin et le raté, de loin, d’Inglis contraint à la prolongation. Fin du 4e quart-temps: 95-95.
Les deux équipes ne lâchent rien. Reynolds, Scrubb et les autres, à bout de souffle, le courage en bandoulière, entretiennent la flamme dans une prolongation irrespirable. Deux lancers d’Inglis envoient la SIG à +3 (103-100) à vingt secondes. Lang fait n’importe quoi sur la possession qui suit. Fin du match : 105-100. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 11 Fév 2020 - 21:10 | |
| dna a écrit: Élite, 23e journée : Boulogne-Levallois – SIG (97-89) La SIG trop juste finalementDébordée dans le dernier quart-temps, la SIG a été ramenée à certaines réalités. Malgré de l’intelligence, un état d’esprit assez appréciable et une volonté de la jouer collectif, elle n’a pas les moyens de rivaliser avec les meilleurs de l’Élite, dont son vainqueur fait partie. Franchement, il n’y a pas de quoi rentrer la tête dans les épaules. La SIG a fait honneur à son maillot. Enfin, les joueurs qui évoluent dans son effectif. Ils ont été dix en tout. Mais face à Levallois, l’un était visiblement blessé, deux avaient 18 ans et, à un moment, l’énergie a manqué pour défendre la confortable avance accumulée dans le premier quart-temps. Tuovi : « On a fait le match qu’on voulait jusqu’au quatrième quart-temps »Dans une ambiance tantôt de boîte de nuit, tantôt de bal musette, selon qui de la sono puissante ou la fanfare “old school” était aux manettes, la SIG a d’abord présenté son nouveau visage, celui plutôt cohérent, avec un collectif en progression et de l’énergie à revendre pour contrarier l’une des équipes en forme de l’Élite. Un joli temps, elle a affiché ses habits de lumière. 48 heures après avoir fait chuter l’Asvel, Boulogne-Levallois pouvait jeter un regard condescendant sur un adversaire qui venait seulement d’en finir avec un interminable cauchemar de près de deux mois, à 13 défaites de rang. Mais le succès sur Limoges relevait d’un processus qui a permis de redonner des couleurs à l’équipe strasbourgeoise. Et l’efficacité des entretiens individuels instaurés par Lassi Tuovi à chaque veille de match a encore fait son effet au Palais des Sports Marcel-Cerdan. Quand Scottie Reynolds était ressorti de sa boîte le week-end dernier (37 d’évaluation, MVP de la journée) au lendemain d’un tête-à-tête avec son coach, Gabe York a enlevé son costume de fantôme pour lancer l’affaire sur les meilleures bases. Or, lundi, l’entraîneur finlandais l’avait invité à échanger dans les travées du Rhenus. L’arrière américain a tellement mis le bazar à la périphérie que la SIG s’est retrouvée avec plus de vingt points d’avance (17-38). Le plan se passait à merveille. « On voulait mettre de l’énergie, on voulait être offensif, a indiqué l’entraîneur strasbourgeois. On a fait le match qu’on voulait jusqu’au quatrième quart-temps. » Il a fallu d’abord résister. Évidemment, l’équipe du président Diaw n’allait pas non plus se laisser marcher sur les pieds sans réagir. Et avec Weber et Chikoko, elle a les moyens de faire (très) mal. Le second, intérieur ultra-dominant du championnat, fêtait son anniversaire ce mardi et il n’avait sans doute pas l’intention de finir la soirée avec une bière salée de larmes. Mais les Strasbourgeois ont eu le mérite de ne pas complètement paniquer quand les “Metropolitans” ont haussé leur niveau d’intensité, notamment en attaque. En faisant bloc, en cherchant le joueur en bonne position, Jérémy Nzeulie, pas vraiment en état de jouer (1’39 sur le parquet), et surtout ses copains ont joué les yeux dans les yeux quand la bande à Fauthoux déployait toute son impressionnante énergie. Dans la salle Marcel-Cerdan, les solistes de la banlieue ont pu espérer le K.-O. en différentes occasions mais la SIG s’est relevée jusque dans l’ultime quart-temps. En encaissant un 18-0 dans la dernière période, elle a échoué dans sa quête d’un exploit. Boulogne-Levallois était trop fort pour elle. « Dans les cinq dernières minutes d’un match comme ça, tu dois monter encore en intensité et on ne l’a pas fait, a regretté Lassi Tuovi pas ébahi devant cette défaite “méritoire”. Eux ont verrouillé nos actions, ont contesté les passes et on n’a pas pris les bons shoots. » Alors que Tchicamboud et Miyem, à peine majeurs mais pas les moins brillants, ont longtemps été sur le parquet, la question d’un renfort se pose avec un peu plus d’acuité. Alors que sa prochaine sortie en championnat, face au Portel, la lanterne rouge, intervient dans plus de deux semaines, il serait de bon ton qu’une nouvelle tête apparaisse pour un match qu’il sera absolument interdit de louper. Avec deux victoires d’avance sur la zone rouge et malgré son souci de bien faire, la SIG n’a (vraiment) pas de marge Le film du matchSi Weber ouvre la marque, Parakhouski lui répond immédiatement et la SIG se serre les coudes pour enquiquiner Boulogne-Levallois. Scrubb sert York et déclenche un long moment de grâce. Large contributeur à un premier écart (4-12), l’arrière enchaîne 11 points de rang. Comme rendu insatiable par des semaines de gabegie, York en remet une couche en inscrivant les sept derniers points du quart-temps pour atteindre plus de 20 points d’avance (17-38). Fin du 1er quart-temps : 19-38.La réaction banlieusarde prend la forme d’un 7-0, sur les ailes de Chikoko, qui entre dans son match, et de Gray, qui trouve la mire. Scrubb, à la faveur d’un 2+1, stoppe un peu l’hémorragie, mais les jambes de feu des “Metropolitans” mettent la SIG en danger. Parakhouski, Scrubb et Inglis incarnent un secteur intérieur qui se tient. Deux lancers de Reynolds renvoient la SIG à 0 (42-52) après que l’avance a fondu (37-41). Mi-temps : 50-56.Chikoko, six points, deux contres, en 2’30, met la SIG au supplice avec un 10-1 à cheval sur les deux périodes (56-56). Comme York a perdu de sa précision, les Strasbourgeois doivent lutter pour ne pas se laisser décrocher quand Weber puis Michineau font le show. Mais ils s’y mettent à peu près tous, même Tchicamboud envoyé pour finir le quart-temps et aborder l’acte final avec quelques espoirs. Fin du 3e quart-temps : 75-74.Scrubb, Reynolds et Miyem redonnent de l’air (75-80) mais la meilleure attaque de l’Élite peut s’appuyer sur un Chikoko ultra-dominant et un Weber rempli d’énergie pour remettre la marche avant. Un 18-0 paraît rédhibitoire (93-80). Le chrono est bien trop avancé quand York réussit le dernier tir de sa soirée. Fin du match : 97-89. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 14 Fév 2020 - 21:34 | |
| dna a écrit: Leaders Cup, quart de finale : Villeurbanne – SIG (91-72) La SIG balayée d’entrée Le tenant du titre strasbourgeois n’aura pas longtemps fait illusion face à l’Asvel à Disneyland. Dans le coup un quart-temps, les hommes de Lassi Tuovi ont ensuite cédé face à la machine villeurbannaise, trop forte pour eux. Il y avait bien un petit espoir, né de la mauvaise passe traversée par l’Asvel et des éléments positifs présentés par la SIG lors de ses derniers matches. Mais il n’aura fallu qu’un quart-temps pour se rappeler que l’une des deux équipes est championne de France en titre et ferraille toutes les semaines avec les géants du continent en Euroligue, tandis que l’autre restait sur quatorze défaites en quinze matches.
Pendant dix minutes, en effet, les Strasbourgeois ont regardé dans les yeux de leurs adversaires. Leur belle application défensive compliquait la vie des hommes de Zvezdan Mitrovic, contraints au mutisme en début de match.
Mais l’Asvel trouvait bien vite la parade, bien aidée par une superbe réussite à trois points (17/32, 53%). Désarçonnée, la SIG a alors été incapable de tenir le rythme, toujours autant pénalisée par son manque de rotation. En l’absence de Jérémy Nzeulie, toujours touché à la cheville, il ne restait que huit professionnels à disposition dont Essomé Miyem, 18 ans, qui n’a signé son contrat que la semaine dernière.
Dallo : « L’Asvel, c’est une classe au-dessus de nous, il faut être réalistes »
Une différence criante par rapport aux douze hommes de Villeurbanne, qui pouvait se permettre de laisser neuf d’entre eux sous les 20 minutes, y compris des joueurs du calibre de David Lighty, Tonye Jekiri, Livio Jean-Charles ou Antoine Diot. « On a fait le boulot, réagissait simplement ce dernier. C’est un match sérieux, où on a imposé notre rythme et notre physique. »
L’international français (15 points à 4/5 à trois points, 2 passes en 17 minutes) a rappelé quel genre de joueurs la SIG comptait dans ses rangs il n’y a pas si longtemps, et a été au centre du jeu de son équipe quand elle a pris le large en fin de première mi-temps.
« On est quatorze joueurs, renchérit-il. Un jour c’en sera un qui fera la différence, le jour d’après un autre… » Un luxe que la SIG est loin de pouvoir se permettre.
Par les temps qui courent, elle doit s’en remettre à un investissement et un respect des consignes absolus, et cela a manqué sous le chapiteau de Disney. « On avait un plan tactique contre Limoges et Levallois, que l’on a bien exécuté. Là, on ne l’a plus senti après le premier quart-temps, déplore Lassi Tuovi. On n’a pas bien appliqué le plan de jeu, mais d’un autre côté, ils ont tiré à six sur huit à trois points sur un quart-temps (le deuxième) et ça a “tué” notre confiance. »
Elle n’avait pas vraiment besoin de ça, surtout face à un adversaire de ce calibre. Plus que la victoire, dans une compétition que les Strasbourgeois abordaient sans la moindre pression, c’est donc la manière qui a manqué. « On était venus se jauger, mais il ne faut pas se leurrer, on est dans une période difficile, considère Boris Dallo. On a essayé de jouer jusqu’à la fin avec l’énergie qu’on a mise ces dernières semaines, mais ça ne l’a pas fait. L’Asvel, c’est une classe au-dessus de nous, il faut être réalistes. »
Une autre galaxie, c’est vrai, que cette SIG qui a déjà coché dans son agenda la date de son prochain match, le 29 février face au Portel. Contre le dernier de l’Élite, il s’agira de se donner un peu d’air par rapport à la zone rouge. L’occasion de rappeler que les montagnes russes formées par les résultats de la SIG marqueront plus sa saison que celles de Disneyland.
Le film du match
La SIG entame le match de façon brouillonne en attaque, mais compense avec une défense qui rend l’Asvel muette (3-9, 5e ). Diot décoche deux flèches à 3 points qui permettent à son équipe de recoller, mais c’est Strasbourg qui remporte le premier quart, grâce à Serron au buzzer. Fin du 1er quart-temps : 17-19.
Villeurbanne commence à prendre le large grâce un Diot dans tous les bons coups (33-24, 16e ). La belle nasse défensive alsacienne ne survit pas à l’efficacité redoutable de l’Asvel aux tirs primés (10/16 à la pause), et l’écart se creuse. Mi-temps : 46-32.
La SIG revient pleine de bonne volonté, à l’image de Reynolds et Dallo, accrocheurs (48-39, 23e ), mais les snipers rhodaniens ne se calment pas, et c’est maintenant Lighty qui s’y met (60-47, 28e ). Maledon commence un show qui durera tout le long de la seconde mi-temps (20 points, 7 passes au total) Fin du 3e quart-temps : 70-47
Sous l’impulsion de l’espoir du basket français, la SIG est repoussée jusqu’à 27 points (80-53, 35e ). La fin de match permet aux Strasbourgeois de réduire l’écart, face à une Asvel déjà concentrée sur sa demi-finale du lendemain.
Score final : 91-72 |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 19 Fév 2020 - 11:37 | |
| dna a écrit: Devonte Upson rejoint la SIG La SIG vient d'annoncer la signature du poste 5/4 américain Devonte Upson (2,06m, 26 ans).
Sa signature en Alsace ne manquera pas de lui rappeler quelques souvenirs. Sorti de l’Université de Southeastern Louisiana en 2015, Devonte Upson a en effet débuté sa carrière professionnelle à... Bâle, en Suisse, où il a tourné à 14,6 points, 9,6 rebonds et un contre en moyenne lors des 30 matches auxquels il a pris part en 2015/16.
Réputé hyper athlétique et dominateur près du cercle, Upson a ensuite écumé les championnats finlandais (Helsinki), estonien (Rapla), polonais (Lublin) et argentin (Corrientes). Le natif d'Augusta (Géorgie) a débuté la saison actuelle à Gdynia, en Pologne, avec qui il a disputé l’Eurocup (8,7pts, 5,2rbs en coupe d'Europe; 7,6pts, 3,9rbs pour 18 minutes de temps de jeu en championnat). N'entrant plus dans les plans du coach et libre de tout contrat, l'intérieur US s'est donc engagé avec Strasbourg jusqu'à la fin de la saison . « Un véritable athlète »
« C’est un joueur d’équipe et un véritable athlète qui joue avec beaucoup d’énergie, indique Lassi Tuovi, le coach strasbourgeois, dans le communiqué du club. Il est capable d’évoluer sur les postes 4 et 5, ce qui faisait partie de nos priorités dans notre choix. Il apportera son activité en défense et pourra jouer avec Damien (Inglis) et Artsiom (Parakhouski) selon les phases de jeu. Il nous a fallu du temps pour trouver ce profil de joueur, disponible, à ce moment de la saison, mais il a montré en partie son potentiel lors de matches d‘Eurocup avec Gdynia et nous apportera du jeu rapide en transition mais aussi du jeu près du cercle. » |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 21 Fév 2020 - 8:28 | |
| dna a écrit: Blakes rejoint la SIG Après l'intérieur Devonte Upson, la SIG s'est adjoint les services d'un nouveau meneur américain, Gerry Blakes.
Une recrue pouvait en cacher une autre et l'effectif de la SIG est désormais nettement moins dépenaillé pour aborder le dernier tiers de la saison en Elite. Après l'intérieur Devonte Upson mercredi, c'est le meneur américain Gerry Blakes qui rejoint la bande à Lassi Tuovi en s'engageant jusqu'à la fin de saison.
Ce joueur de 26 ans, passé par les championnat chypriote, suédois, italien, a débuté la saison sous le maillot d'Oldenbourg, avant de se blesser à la main. Comme le club de Bundesliga a recruté un remplaçant convaincant, Gerry Blakes a été invité à se trouver un nouveau club ce qui est fait depuis ce vendredi. L'ancien de Cantu notamment aura la charge de relayer Scottie Reynolds, largement utilisé plus de 30 minutes par match ces temps-ci, et d'apporter sa fiabilité au shoot, affichée en Eurocoupe notamment où il a tourné à plus de 12 points en 20 minutes et en dix matches. "Son profil athlétique sera un plus à n'en pas douter"
En tout cas, son coach, Lassi Tuovi, apprécie l'arrivée : "Il va nous apporter de la vitesse et son profil athlétique sera un plus à n'en pas douter. Il peut jouer naturellement sur le poste 2 mais sera amené à épauler Scottie à la mène également." Autant dire que la concurrence sera accrue au sein du cinq strasbourgeois, une petite révolution quand les pros, trop rares avant la trêve, se savaient un gros termps de jeu garanti. Devonte Upson et Gerry Blakes disputeront leur premier match sous le maillot strasbourgeois à l'occasion de la reprise du championnat, samedi prochain, lors d'un match à ne surtout pas perdre face au Portel, au Rhenus. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 28 Fév 2020 - 3:40 | |
| orange sports a écrit: Tuovi confirmé au poste d'entraîneur Successeur au pied levé de Vincent Collet depuis la fin du mois de janvier, le Finlandais Lassi Tuovi a été confirmé dans ses fonctions d'entraîneur jusqu'au terme de la saison.
La SIG n'entend plus changer d'entraîneur. Après avoir pris la suite de Vincent Collet, débarqué par ses dirigeants en raison d'une série de résultats négatifs à la fin du mois de janvier, Lassi Tuovi a été officiellement conforté dans ses fonctions. Par voie de communiqué, le club de Strasbourg a confirmé le maintien du technicien finlandais à son poste d'entraîneur jusqu'au terme de la saison. « Lassi a accepté de prendre en main l'équipe dans une période difficile. Il a été immédiatement accepté par les joueurs, a assuré le président de la SIG Martial Bellon dans un communiqué. Dès lors que l'équipe est complétée avec l'arrivée de deux nouveaux joueurs qu'il a choisis, je ne doute pas qu'il va insuffler un nouvel état d'esprit et une nouvelle dynamique pour relancer l'équipe. Nous connaissons son engagement et ses compétences et nous avons décidé de lui faire confiance jusqu'à la fin de la saison. » |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Sam 7 Mar 2020 - 22:11 | |
| dna a écrit: Élite (25e journée): Chalon – SIG (79-82) La SIG s’en sort sur le fil Après trois semaines sans compétition, la SIG s’est imposée in extremis à Chalon dans un match qu’elle avait pourtant mené de 19 points. Rien ne sera jamais facile pour cette SIG version 2019-2020. Malgré 19 points d’avance à 10 minutes du buzzer, elle s’est à nouveau fait peur jusqu’aux derniers instants pour faire taire un Colisée déchaîné.
La dernière fois que les Strasbourgeois avaient connu ce sentiment jouissif, c’était à Gravelines le 13 décembre, avec Vincent Collet sur le banc et Trice, Grant, Serron et Traoré sur le terrain. Une autre époque, donc. Mais si la victoire dans le Nord avait été flamboyante (73-91), celle obtenue en Saône-et-Loire aura été, jusqu’au bout, incertaine.
«Ça montre à quel point on a du cœur»
Les hommes de Lassi Tuovi ont mené de la première à la dernière seconde, compté jusqu’à 19 longueurs d’avance en toute fin de troisième quart-temps (29e’ , 50-69), mais sont encore passés tout près de la correctionnelle (77-78 à 30 secondes du terme).
Face à des Chalonnais qui restaient sur trois victoires au buzzer en quatre matches, la peur de tout gâcher une nouvelle fois s’est bien faite sentir dans un dernier quart laborieux, où les partenaires de Boris Dallo ont eu les mains tremblantes du début à la fin (six pertes de balle, 5/13 au tir dont 0/3 à trois points).
«Il y avait des pierres sur les épaules de certains joueurs qui étaient avec nous pendant ces deux mois, image l’entraîneur strasbourgeois Lassi Tuovi. Chalon est revenu comme un ouragan, comme une équipe qui n’avait rien à perdre. On a repensé aux images de notre période difficile, mais on n’a jamais abandonné en défense. Ça montre à quel point on a du cœur.»
Un beau socle sur lequel construire
Sur le fil, grâce aussi à un lancer franc manqué par Myles Hesson à 77-78, la SIG a donc laissé derrière elle les vilains souvenirs des défaites à Pau ou Levallois dans des circonstances similaires.
Les premiers pas de Gerry Blakes et Devonte Upson, qui n’ont pas connu ces deux mois de galère, y ont bien sûr joué un rôle.
D’abord emprunté, Upson s’est affirmé au fil du match, apportant sa présence près du panier et sur les pick and rolls. «On a déjà réussi à le trouver, se satisfait Tuovi. Ça n’a pas toujours été beau, parce qu’on ne se connaît pas encore très bien. Ça ne viendra qu’avec le temps, en répétant encore et encore.»
Blakes, lui, s’est bien mis en avant avec ses 16 points (10 dans le troisième quart) et sa relation avec Gabe York, mais ses fautes et ses pertes de balle (quatre) apportent une légère ombre au tableau.
Les deux nouvelles têtes et trois premiers quart-temps maîtrisés par un collectif réduit au strict minimum suite aux absences de Reynolds et Nzeulie offrent un beau socle sur lequel construire.
«Strasbourg a joué avec agressivité, salue l’entraîneur chalonnais Julien Espinosa, chagriné par le visage de ses joueurs pendant 30 minutes. Ils nous ont vraiment posé des problèmes, avec un bon niveau offensif.»
Revigorés par cette victoire conservée malgré les vents contraires, les Strasbourgeois regardent la suite des événements avec appétit. Les réceptions des mal classés Boulazac et Le Portel la semaine prochaine offrent l’opportunité de se mettre définitivement à l’abri, tout en continuant à engranger de la confiance.
Histoire de rajouter un peu de piment dans cette fin de saison, que la Coupe de France (quart de finale contre Limoges le 21 mars) pourrait aussi venir égayer. Le film du match York ouvre le bal à 3 points sur la première possession, mais cafouille un rebond sur la suivante (1re , 2-3). L’arrière trouve encore deux fois la cible de loin et la SIG prend un premier avantage (4e , 6-15). Accrocheurs en défense, les SIGmen compensent leur manque d’efficacité dans les minutes suivantes et restent devant (9e , 14-19).
Fin du 1er quart-temps : 19-22
Avec un Tchicamboud qui engrange des minutes à la mène, la SIG continue à faire la course en tête (13e , 24-28), mais elle souffre de plus en plus en attaque et voit l’Elan grignoter son retard, quand Lassi Tuovi prend son premier temps-mort (14e , 26-28). Embourbés près du cercle, les Alsaciens doivent s’en remettre à York de loin et à des contre-attaques rapides (16e , 26-35).
Mi-temps : 36-46
De retour pleins d’énergie, ils accentuent leur avance grâce à Scrubb, Inglis, et un dunk rageur d’Upson (23e , 39-55). La SIG profite des échecs chalonnais et prend le temps de poser son jeu en attaque (27e , 47-57). Blakes réalise un superbe 3e quart (10 points), qu’il conclut avec son premier primé.
Fin du 3e quart-temps : 52-69
Chalon attaque le dernier quart en bousculant des Strasbourgeois au souffle court qui s’emmêlent les pinceaux balle en mains (32e , 60-69). Un alley-oop d’Upson sur une passe de York stoppe un peu l’incendie (34e , 64-71), mais Chalon n’abdique pas (37e , 73-77). La SIG ne met plus un panier (40e , 77-78), mais réussit à tenir bon jusqu’au buzzer.
Score final : 79-82 |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 2 Avr 2020 - 9:11 | |
| dna a écrit: Nicola Alberani, nouveau directeur sportif de la SIG La SIG a officialisé ce jeudi la signature de l'Italien Nicola Alberani au poste de directeur sportif du club.
Nicola Alberani a derrière lui une expérience comme directeur sportif et manager général dans les clubs de Forli, Vitus Roma et Avellino.
« En officialisant la signature de Nicola Alberani, nous ne faisons que confirmer une information que nous avions laissée entendre il y a deux mois explique le président du club, Martial Bellon dans un communiqué. Nicola est un homme très professionnel que nous connaissons depuis quelques années et qui nous a été chaleureusement recommandé par plusieurs acteurs du basket européen. Il a pour mission première de nous conseiller dans le choix du futur staff sportif.». « C’est un très grand honneur que d’intégrer une institution aussi prestigieuse que la SIG Strasbourg a souligné Nicola Alberani dans le communiqué. C’est avec le plus grand enthousiasme que j’ai accepté de relever ce défi pour lequel je compte bien donner le meilleur de moi-même tant le projet me semble stimulant. " Nicola Alberani va commencer sa mission à distance et il rejoindra Strasbourg dès que les conditions sanitaires le permettront. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 24 Avr 2020 - 21:31 | |
| dna a écrit: Beyhurst part, Maille arrive Pour remplacer Ludovic Beyhurst, qui a signé pour deux ans à Limoges, la SIG a jeté son dévolu sur Jean-Baptiste Maille.
Alors que son staff technique a été complètement réorganisé en cette période de confinement – arrivées de Frank Kuhn comme adjoint, de Nicola Alberani comme directeur sportif, départs de Nebojsa Bogavac et de Lauriane Dolt –, la SIG entame désormais la refonte d’un effectif réduit à sa portion congrue, ce qui ne s’avère pas un handicap majeur, a priori.
En effet, le prochain match officiel du club strasbourgeois n’est pas envisagé avant le mois de septembre, le monde du basket français planchant sur la forme à envisager au moment de la reprise vers l’automne (achever la saison tronquée? Repartir de zéro?).
Il n’empêche. Le club strasbourgeois s’apprête à poser une première pierre dans son groupe de joueurs, au côté du jeune intérieur Essone Myem, seul pro sous contrat ce matin. Après y avoir été prêté pour l’exercice 2019-2020, Ludovic Beyhurst s’est engagé pour deux ans à Limoges, faisant l’objet d’un transfert.
Le joueur de 21 ans met fin à son aventure alsacienne en réglant quelques comptes, dessinant notamment un portrait au vitriol de Mike Green, le meneur strasbourgeois la saison passée. Le garçon formé à l’INSEP va tenter de confirmer les intéressantes sorties réalisées au CSP depuis novembre (4 points, 2,6 passes décisives en 11 minutes de moyenne par match). «Un dossier qui avance bien»
A priori, les dirigeants de la SIG ont jeté leur dévolu sur Jean-Baptiste Maille, 26 ans pour jouer le rôle de deuxième meneur. «C’est un dossier qui avance bien», a indiqué hier une source bien informée.
Les négociations pourraient vite aboutir et se concrétiser par l’engagement officiel, en début de semaine prochaine, du meneur, plutôt convaincant aux manettes à Châlons-Reims (8,5 points, près de 7 passes décisives, en 26 minutes) avant la suspension de l’élite. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Lun 4 Mai 2020 - 21:33 | |
| dna a écrit: Yannis Morin à la SIG jusqu’en 2023 Auteur d'une brillante saison sous le maillot de Chalons-Reims, l'intérieur français Yannis Morin s'est engagé pour trois ans avec la SIG. On attendait l'officialisation de la venue de Jean-Baptiste Maille, le meneur/arrière de Chalons-Reims, courtisé par la SIG depuis quelque temps. C'est finalement un de ses coéquipiers au CCRB, Yannis Morin, qui rejoint l'Alsace. L'intérieur français (26 ans, 2,08m) s'est engagé en faveur de la SIG jusqu'en 2023. La SIG fait son marché à Chalons-Reims et cela a inspiré un tweet sympathique à Johan Passave-Ducteil, le pivot champenois... Formé à Cholet, où il a débuté sa carrière pro, Yannis Morin est passé par Denain, puis Le Havre, en ProB, avant de signer, en 2017, à Châlons-Reims... mais aussi d’être appelé par Oklahoma afin de participer à la Summer League. Le Thunder lui a proposé un contrat qu’il a accepté, après avoir activé sa clause de sortie auprès du club champenois, mais une blessure au mollet a joué en sa défaveur et il a été envoyé en G-League à Oklahoma City Blue.
Six double-double Le natif de Fort-de-France est revenu en France au Mans, en avril 2018 en tant que pigiste médical de Will Yeguete, avant d'être prolongé jusqu’à la fin de la saison et de remporter ainsi le titre de Champion de France 2018. L’été suivant, il a signé un contrat de pigiste médical à Nanterre, avant de filer à Châlons-Reims pour une autre pige médicale... et de rester, là aussi, jusqu’à la fin de la saison 2018/19.
La saison 2019/20 sous le maillot champenois a été celle de l’explosion. Au moment de l'interruption du championnat, Yannis Morin était le deuxième joueur français à l’évaluation (16) et en termes de rebonds (7,3). Désigné All Star en décembre, l’intérieur, vertical et athlétique, peut notamment se targuer d'avoir réussi six double-double durant cet exercice inabouti... sauf pour lui.
Face à Chalon s/Saône, le 12 octobre dernier, Yannis Morin a compilé 22 points, 13 rebonds, 4 contres, 4 interceptions pour une évaluation de 38. Une performance exceptionnelle Les réactions Nicola Alberani, directeur sportif de la SIG
« Je suis heureux que Yannis Morin nous rejoigne car c’est un joueur en pleine progression, avec qui on va pouvoir travailler sur une longue période. Il a un grand, grand, potentiel ! Il reflète ce qu’on veut faire dès la saison prochaine en associant des joueurs qui ont déjà une certaine expérience mais qui sont encore en pleine ascension. Il sort d’une bonne saison et nous avons hâte de le voir jouer à son meilleur niveau avec nous. Nous sommes heureux car il va nous aider à mettre en pratique une idée qui, pour le moment, n’était qu’une théorie pour l’équipe à venir ». Lassi Tuovi, coach de la SIG
« Je suis très heureux de la signature de Yannis car, dès le début, il était ma première option sur le poste de pivot. Il va nous apporter beaucoup de choses dans notre jeu. Il était le meilleur joueur français à l’évaluation avec Isaïa Cordinier cette saison. Sa venue va nous aider dans le recrutement d’autres joueurs à l’intérieur. Nous voulions un poste 5 mobile et moderne pour l’équipe. Yannis Morin a exactement ce profil avec, en plus, de grosses qualités de rebondeur et de contreur. J’aime vraiment son état d’esprit. Il a prouvé sa volonté de s’améliorer année après année. Il a faim et veut atteindre un niveau supérieur. Sa venue dans notre projet est très intéressante pour nous en tant qu’entraîneurs ». Yannis Morin, futur intérieur de la SIG
« Cette signature est une forme de passage de palier pour moi. J’ai eu plusieurs propositions de projet à long terme dans ma carrière jusque maintenant, mais hélas ils sont toujours tombés à l’eau. Mais j’ai toujours eu confiance en moi et j’ai continué à travailler avec pour objectif de montrer ce que je vaux et de m’améliorer. La SIG Strasbourg est l’un des plus grands clubs du Championnat de France. Signer pour cette équipe et être un joueur dans ce projet ambitieux et osé, doit me permettre de passer encore un cap. A moi d’utiliser au mieux l’opportunité que le coach me donne pour encore m’améliorer. Un nouveau staff se met en place ici, mais je sais qu’ils peuvent réaliser de grandes choses. A nous joueurs de montrer qu’ils ont eu raison de nous faire confiance ». |
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 9 Juin 2020 - 5:58 | |
| dna a écrit: DeAndre Lansdowne arrive Après avoir constitué son ossature française pour la saison prochaine, la SIG a officialisé le nom de sa première recrue étrangère : l'arrière américain DeAndre Lansdowne (1,88m, 31 ans). Le puzzle strasbourgeois prend un peu plus en forme. Et la dernière pièce en date était la priorité du staff au poste d'arrière. En quête d’un scoreur, la SIG a officialisé, ce lundi, la signature, pour une saison, de l’Américain DeAndre Lansdowne (1,88m), 31 ans depuis le 6 juin. La trajectoire de la nouvelle recrue strasbourgeoise n'est pas banale puisqu'à sa sortie de l’Université de Fort Lewis (NCAA) en 2011, après quatre années durant lesquelles il s’est révélé comme un leader incontestable, Lansdowne a choisi de mettre le basket de côté et de se tourner vers une activité professionnelle extra sportive afin de subvenir à ses besoins.
Il a gravi les échelons outre-Rhin
Sa carrière sur les parquets a véritablement débuté en janvier 2015, avec l’équipe mexicaine de Pionerios de Delicias. A l’été suivant, le néo-Strasbourgeois s’est engagé avec le club allemand de Hertener Loewen et a brillé en troisième division de l'autre côté de la frontière, en finissant meilleur marqueur du championnat avec 22,9 points de moyenne.
Fort shooteur, il a gravi les échelons outre-Rhin en rejoignant successivement Hambourg (2e division) en 2016-17, puis Braunschweig (1re division) en 2017-18, avec lequel il a terminé troisième marqueur du championnat (18,6 points de moyenne).
Ses performances lui ont permis de s’engager avec le club de Brescia la saison dernière et, ainsi, de découvrir l’Eurocup, compétition dans laquelle il a tourné à 10,2 points, 2,5 rebonds et 2,3 passes de moyenne, pour 13,3 points, 3 rebonds et 1,6 passe en championnat. « C’est un grand honneur pour moi de rejoindre la SIG et de signer dans un club aussi connu en Europe. J’ai hâte de venir et que la saison démarre… Une saison que j’espère spéciale et réussie pour l’équipe », a déclaré DeAndre Lansdowne sur le site du club. DeAndre Lansdowne n'a pas manqué de s'entretenir durant la récente quarantaine Les réactions Lassi Tuovi, coach de la SIG
« DeAndre est un arrière qui entre parfaitement dans un jeu collectif mais qui est également capable de prendre ses responsabilités sur le terrain. C’est un défenseur motivé et un très bon intercepteur. Il va nous apporter du scoring. Il a prouvé par le passé qu’il avait la capacité d’être un top scoreur en Allemagne et en Italie. Une des choses les plus importantes pour nous vient des retours que nous avons eus à propos de sa personnalité. Il va nous apporter de l’expérience, du leadership et une grosse éthique de travail. Sa carrière est un exemple pour les autres. Il a montré saison après saison qu’il avait envie de progresser et de montrer qu’il voulait devenir meilleur. » Nicola Alberani, directeur Sportif de la SIG « Nous sommes très heureux que DeAndre ait accepté de venir jouer avec nous. Il était notre cible numéro un en tant qu’arrière shooteur. C’est quelqu’un qui a une très bonne personnalité. Il a la mentalité d’un vrai professionnel et il sera un élément important dans notre équipe. Nous sommes ravis qu’il ait compris le projet que nous essayons de monter et que cela l’ait décidé à nous rejoindre. C’est un grand plaisir de l’accueillir au sein du club. Nous allons continuer à travailler pour avancer sur la construction de notre collectif. » |
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 18 Juin 2020 - 21:39 | |
| dna a écrit: Une page se tourne à la SIG Avec une longue intersaison mise à profit pour tout changer du sol au plafond, la SIG en finit avec la fructueuse page Collet. Contrainte de faire avec un environnement compliqué, elle s’appuie sur de l’enthousiasme, de l’énergie et de la nouveauté pour écrire la suite.
Il est là et bien là. Mais il est contraint de repartir, un petit temps, pour régler encore quelques problèmes personnels. C’est que quand on débarque d’Italie, les choses sont loin d’être évidentes en cette période où un virus méchant et mondial rythme encore la vie de la planète et le passage des frontières ma brave dame. Nicola Alberani n’en a pas moins assumé en ce jeudi, entre gris clair et grand bleu sur Strasbourg. Le nouveau directeur sportif de la SIG apprécie son nouveau rôle.
« En play-offs à la fin de la saison »
En se familiarisant ces derniers jours avec l’ambiance de travail – tout du moins dans les bureaux – au Rhenus Sport, l’ancien d’Avellino a pu se convaincre un peu plus de la pertinence de son choix à l’heure où il souhaitait voir si l’herbe était aussi verte par-delà les Alpes et surtout si l’on y faisait rebondir la balle orange avec autant d’énergie. Ce qui est sûr, c’est qu’au sortir d’une saison aussi tronquée que ratée, la SIG et son président en tête lui ont donné les coudées franches pour ouvrir une nouvelle ère.
L’exercice achevé en eau de boudin sur une victoire à Chalon début mars a été marqué par l’éviction de Vincent Collet, huit ans de présence sur le banc alsacien. « On part d’une page blanche, constate Nicola Alberani dans un français maîtrisé. Mais j’ai voulu travailler avec Lassi Tuovi ( le remplaçant de Collet, jadis son adjoint, désormais pleinement aux manettes du staff technique, NDLR ) parce que nous partageons des valeurs communes, nous avons une même idée du basket. » Et dans ce cadre, le recrutement d’ores et déjà finalisé pour plus de la moitié avec les signatures de Yannis Morin, Léopold Cavalière, Jean-Baptiste Maille, DeAndre Lansdowne et Ishmail Wainright, esquisse une orientation forte qui fleure bon la course, la défense et la sueur.
Il reste à trouver deux meneurs et deux pivots, dont peut-être un JFL (*), pour parapher le puzzle, sachant que le néo-pro Essome Miyem et le prometteur espoir Jason Tchicamboud auront leur part du gâteau.
« Pour recruter, ce que l’on a d’abord regardé, c’est la personnalité des athlètes, indique l’homme de 44 ans. C’est le critère n°1, mais c’est aussi le critère n°2 et le critère n°3. On veut construire une équipe qui s’appuie sur la dureté mentale, sur une certaine agressivité. On n’est pas le premier budget de la Ligue, mais on doit être en mesure de faire une différence face aux clubs moyens de l’élite. Il faut que l’on soit en play-offs à la fin de la saison. »
Il s’agit d’un minimum au regard des moyens de la SIG. Cela va sans le dire mais c’est mieux en le disant. Car l’inactivité forcée porte une ombre au tableau. Le club strasbourgeois n’est pas le seul dans ce cas mais il tire la langue. « Sans le chômage partiel, il n’y aurait plus de SIG »
« On aura une année 2020 avec sept mois sans activité, relève le président Martial Bellon. C’est simple, sans le chômage partiel, on ne serait pas là à discuter de la SIG puisqu’il n’y aurait plus de SIG. On est dans l’attente pour clôturer le budget par rapport aux partenaires, par rapport aux abonnés, qui peuvent demander un avoir, un remboursement ou faire un don au club. On sera entre 300 000 et un million d’euros de perte. Les chiffres sont têtus. Et notre masse salariale pour la saison prochaine sera en forte baisse et ne dépassera pas un million d’euros. On n’est pas seulement dans une restructuration sportive mais dans une restructuration tout court. »
Néanmoins, la SIG n’a pas abandonné ses ambitions. Le projet d’Arena reste d’actualité ( lire ci-dessous ), même si ses fonds propres, 800 000 euros, doivent servir à écoper dans l’immédiat. Elle a seulement changé de méthode pour s’exprimer sur le terrain.
« Il n’y aura plus de gros CV à la SIG », a conclu Martial Bellon. Même pas contrarié par ce discours de raison, Nicola Alberani, avec sa méthode nouvelle, incarne l’espoir d’un retour de la victoire dans la maison strasbourgeoise.
(*) Joueurs formés localement. Le règlement de la Ligue impose la présence de cinq de ces joueurs dans un groupe de 10 pros.
L’Arena toujours d’actualité
Si la SIG ne roule pas sur l’or et aura peine à jouer, dans un avenir immédiat, dans la même catégorie que l’ASVEL, Monaco voire Levallois qui s’appuient sur des présidents dispendieux ou des collectivités locales généreuses, elle garde dans le viseur un levier de développement : une nouvelle Arena, à 8000 places, au Wacken au cœur d’un quartier en pleine transformation où les buildings grossissent comme des champignons. « Nous espérons que le chantier débute à l’été 2021, indique Martial Bellon. Nous avons déposé un permis de construire validé selon un prix estimatif de 41,5 millions d’euros. Les banques et les collectivités locales nous suivent. »
Là où le bât blesse, c’est que la communication entre la SIG et le propriétaire des lieux, l’Eurométropole, n’est pas au beau fixe. Les dirigeants du club sont toujours dans l’attente d’une avance de trésorerie de 700 000 euros, votée en délibéré en novembre 2019, en provenance de l’institution présidée par Robert Herrmann qui ne tait pas ses interrogations quant au projet. « Je ne comprends pas qu’il ne nous permette pas d’avancer sur ce dossier », regrette Martial Bellon. Les élections municipales, dont le 2e tour est programmé le 28 juin, devraient permettre d’y voir plus clair. « Aucun des candidats n’est opposé à notre projet, conclut le n°1 de la SIG. Après, il y en a qui sont plus favorables que d’autres. » Si le vert, le rose ou un brin de bleu ont l’adhésion des électeurs, le rouge de la SIG rayonnera avec plus ou moins d’intensité selon les dirigeants aux manettes. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 25 Juin 2020 - 9:35 | |
| Alsa'sports a écrit: Jeep Elite : l’Américain Wes Clark débarque à la SIG Le club strasbourgeois vient d’officialiser une nouvelle recrue pour la saison 2020-2021, avec la signature du polyvalent Wes Clark en provenance de Cantù (Italie).
Ciblé par Nicola Alberani le directeur sportif transalpin de la SIG, Wes Clark (1,84 m, 25 ans) peut évoluer aux postes de meneur et d’arrière et sera un complément de Jayson Tchicamboud, DeAndre Lansdowne et Jean-Baptiste Maille. Formé à l’Université du Missouri et de Buffalo, Clark évoluait en Italie depuis deux saisons (Brindi et Cantù). Cette dernière fut riche pour l’Américain avec de belles statistiques (14,6 points de moyenne ; 41,1% de réussite aux tirs (33,3% à 3 points) ; 3,5 passes décisives).
Nicol Alberani se dit “très heureux de cette signature. C’est un bel apport à l’équipe puisqu’il va apporter quelque chose que nous n’avions pas encore. Son profil de joueur capable de jouer en pénétration, jouer les un-contre-un, capable de créer pour lui-même mais aussi les autres, est un vrai atout (…) C’est une belle opportunité pour nous également de pouvoir le signer à ce moment de sa carrière.“ |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 12 Juil 2020 - 7:21 | |
| dna a écrit: Vincent Collet, entraîneur de la SIG de 2011 à 2020 Collet: « Des équipes qui avaient un état d’esprit au-dessus de la moyenne »Une aventure de près de dix ans s’est achevée en janvier lorsque la SIG a décidé de ne plus s’appuyer sur Vincent Collet pour cornaquer son équipe. Si l’histoire d’amour a pris fin cruellement, comme souvent, son déroulé n’en a pas moins été d’une richesse réjouissante. Il a des petites vacances au programme et cela lui change bougrement la vie. Car Vincent Collet a mené son parcours à un rythme infernal pendant une décennie, équipe de France l’été, la SIG tout le reste de l’année. L’entraîneur s’est montré vorace, assouvissant sa boulimie de basket sans compter depuis 2011 et jusqu’en janvier. Ainsi, c’est comme si l’enfant de Sainte-Adresse, qui vient de fêter ses 57 ans, et la SIG ne pouvaient pas se séparer sans faire un break ni s’arrêter, un temps, de faire rebondir la grosse baballe orange sur le parquet. Le sélectionneur national a été démis de ses fonctions au Rhenus le 25 janvier et son successeur n’a eu que sept matches depuis à diriger, un vilain virus mettant le basket à l’arrêt début mars. Un plus réjouissant, la passion basket, a grandi à la SIG sous la férule de celui qui, initialement, était venu « pour se relancer ». Vincent Collet le dit et le répète, à travers ses mots, presque invariablement posés et réfléchis, à travers plusieurs chapitres, il a nourri sa passion à l’ombre de la cathédrale, il s’est enrichi de rencontres en rafale, dans un club dont il a construit des fondations monumentales, qu’il a emmené si souvent au sommet ou à une enivrante proximité. Il reste en mémoire, bien vivaces, des plaisirs inédits, des regrets éternels. Comme le souvenir laissé par le Normand par ici qui conduit à un implacable constat : l’armoire à trophée s’est bien remplie, des matches sont entrés dans la légende, la collaboration a été fructueuse, sa virée dans l’Est a ressemblé à une sacrée bonne affaire pour tout le monde. Les débuts« Avec le recul, c’est clair que le fait d’avoir été si loin avec ce club, sur la durée, ce n’est pas rien. En 2011, je débarquais avec l’intention avant tout de me relancer. Je sortais d’une expérience compliquée avec l’ASVEL ( champion en 2009, Vincent Collet est démis de ses fonctions 18 mois plus tard, après un exercice 2009-2010 décevant, et un début de saison suivante inquiétant ). J’avais réussi à le faire avec l’équipe de France (les Bleus avaient été en finale de l’Euro lituanien ) , je voulais le faire en club. La SIG désirait retrouver son lustre, celui de la période Éric Girard. Je ne débarquais pas en territoire inconnu. J’avais des amis très proches dans le coin et j’avais déjà souvent visité l’Alsace et Strasbourg. Le défi m’a tenté. Le président Bellon avait fixé un carnet de route, il voulait que l’on se retrouve dans le top-5 dans les trois ans. Mais au regard du budget, ce n’était pas évident. Avec 800 000 euros de masse salariale, on ne faisait pas partie des cadors. Et dès la deuxième saison, on se retrouve en finale de Pro A, face à Nanterre. » L’accélération« La défaite en finale a été évidemment dure à encaisser. Mais il ne faut pas oublier que l’on avait déjoué les pronostics. On s’appuyait sur un groupe avec un gros mental, les frères Greer, Campbell, Jeanneau. Avec un Toupane en pleine progression et un Ajinça dominant, il y avait une belle progression. On avait fait l’exploit en allant gagner à Villeurbanne en demi-finale avec une zone à dix minutes de la fin. Et puis on est tombé dans le piège après le match 1 face à Nanterre qu’on avait largement gagné (89-55). On n’avait pas l’expérience pour bien gérer cette finale. Il y a la défaite, mais on peut considérer que cela a été un accélérateur dans le développement du club. Le budget a augmenté. C’est aussi le début de l’histoire avec un public qui aura toujours été présent pendant neuf ans. Dans le sport pro, il y a une dimension spectacle qu’il ne faut pas perdre de vue. On a construit un socle solide avec une identité française, Antoine Diot (2013-2015) , Paul Lacombe (2013-2017) , Jérémy Leloup (2013-2018) , Bangaly Fofana (2014-2016) et Romain Duport (2012-2016). On s’est appuyé en général sur des équipes qui avaient un état d’esprit au-dessus de la moyenne. En 2013-2014, on continue à progresser. Après, il y a encore les regrets d’une finale perdue, mais Limoges était plus fort en finale et on avait Duport, Thornton et Diot qui se sont blessés au passage. Il n’y avait pas de regrets à avoir. La saison d’après, c’est Poo Jeter qui fait basculer le match 4 en prenant feu alors qu’il ne faisait pas grand-chose jusque-là dans cette finale. Mais malgré ces échecs, on continue de grandir. » La saison de rêve« La plus forte équipe que j’ai coachée, c’est celle de 2015-2016. La victoire face au Fenerbahçe, en Euroligue, c’est le match le plus abouti qu’il m’a été donné de diriger ( le club stambouliote qui ira jusqu’en finale d’Euroligue a été dominé de plus de 20 points, au Rhenus en octobre 2015 ) , on bat aussi le Real Madrid, qui était pourtant prévenu, en un soir un peu spécial, c’est vrai ( le soir des attentats du Bataclan ). On va jusqu’en finale de l’Eurocoupe avec des matches énormes avant, contre Novgorod, Oldenbourg, Trente. Cela a été une saison où j’ai éprouvé le plus de plaisir, avec plus de 70 matches disputés. La défaite en finale au match 5, face à l’ASVEL, m’a énormément affecté alors que l’on menait 2-0. J’ai “pris cher”. C’est le basket, c’est comme ça. Tu as beau avoir été meilleur toute la saison… Et le lendemain, la direction annonce que je ne serai pas prolongé. Derrière, il y a des JO où ça ne se passe pas bien. Je pense faire une coupure… » Le retour, la malédiction, la cassure« Mon retour a été un concours de circonstances, le fruit du hasard. La SIG rate son début de saison, je croise des partenaires du club qui me disent qu’il serait impensable que je revienne au club. Et je leur réponds : “Pourquoi pas ?” Et je suis de retour avec une équipe qui répond vraiment bien. Malheureusement, là encore, il y a cette défaite en finale. On avait toujours cet état d’esprit exceptionnel. On gagne à Chalon le match 2, on domine le match 3 et on le perd d’un point, sur un panier au buzzer. Et derrière on perd au match 5. Ça fait encore mal, très mal. Tu te dis qu’il y a une forme de malédiction. Perdre deux finales d’affilée au dernier match de la saison, cela laisse tellement de regret. J’aurais tellement aimé gagner ce titre de champion pour le public. On repart encore. On construit une grosse équipe, peut-être la plus talentueuse avec Labeyrie, Bost, Bilan, Wright… Et puis, cette fois-ci, on perd en demi-finale des play-offs, au match 5, après prolongation. Et là, tout le monde dit que c’est la catastrophe. Les tensions sont apparues au club alors que cinq ans avant par exemple, l’échec face à Nanterre nous conduisait à vouloir repartir. Là, on n’a plus fait preuve de la même combativité. On perd contre l’AEK Athènes, qui a gagné le trophée, en quart de finale de la coupe d’Europe et c’est comme si on n’avait rien fait. Les choses ont changé. Alors que je m’appuyais sur mon fils, Florian, dans le recrutement, cela a été moins le cas par après. Oui, après coup, je considère que la cassure est intervenue en cette fin de saison 2017-2018. » Un fil rompu« Les deux dernières années ont été décevantes au niveau des résultats. On n’a plus gardé l’ossature des saisons d’avant. J’ai commis des erreurs dans le choix des joueurs. Maintenant, je le répète, il y a ce regret de n’avoir pas ramené le titre de champion, en Alsace, sur cette terre de basket avec ses deux clubs en Pro B qui font des miracles (le BC Gries-Oberhoffen et le BC Souffelweyersheim). Cela ne m’arrivera jamais. J’ai beaucoup appris en dix ans, je me suis enrichi de toutes ces rencontres avec les joueurs, avec l’environnement. Et j’ai l’impression qu’on a été des beaux ambassadeurs d’une ville et d’une région. Après, j’espère que l’engouement autour du club ne va pas s’essouffler, que ça va continuer. Je ne suis pas Attila et je souhaite vraiment que la suite soit toujours bien vivante pour ce club, sincèrement. » |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 15 Juil 2020 - 4:56 | |
| dna a écrit: Ligue des champions : la SIG connaît ses adversaires Le tirage au sort de la saison régulière de la Ligue des champions a été effectué ce mercredi. La SIG croisera quelques pointures du Vieux Continent, comme Tenerife et Galatasaray.
Des basketteurs en action, des salles pleines : les images d'archives, récentes, exhumées ce mercredi à l'occasion du tirage au sort de la saison régulière de la Ligue des champions (BCL) ont forcément accentué l'impatience de tous ceux qui attendent le redémarrage de la saison, interrompue par la pandémie.
Versée dans le groupe A, la SIG Strasbourg, qui n'a manqué aucune édition de la BCL, retrouvera quelques vieilles connaissances à la rentrée. Les hommes de Lassi Tuovi défieront ainsi les Espagnols de Tenerife, victorieux de la première édition de la Ligue des champions en 2017 et déjà croisés lors de la saison inaugurale, les Turcs de Galatasaray, que les Alsaciens avaient affronté en finale de l'Eurocoupe en 2016, et les Italiens du Dinamo Sassari, rencontrés la saison dernière.
Les Grecs de Peristeri, les Lettons de VEF Riga, les Lituaniens du Rytas Vilnius et une équipe issue du tour préliminaire (Hapoel Tel-Aviv, Mons-Hainaut, Bakken Bears ou Wloclawek) complètent le groupe A. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 17 Juil 2020 - 7:29 | |
| dna a écrit: Ebuka Izundu, nouveau pivot de la SIG La SIG a annoncé ce vendredi matin la signature du pivot nigérian Ebuka Izundu (24ans – 2m08). Le club strasbourgeois cherchait un pivot complémentaire de Yannis Morin. Il l'a donc trouvé avec ce pivot athlétique et mobile, redoutable contreur, formé à l'Université de Miami. Il a fini ses quatre ans de cursus avec une ligne statistique de 10,9 points (65%), 8,3 rebonds et 1,2 contres. Non drafté, il a néanmoins participé aux Summer Leagues au cours de l’été 2019. avec les Golden State Warriors. Il a ensuit rejoint le Betis Séville (Espagne). Il a découvert là le basket européen au côté d'un certain AJ Slaughter, ancien joueur de la SIG. Il n'a toutefois disputé que 17 matches et avec un temps de jeu limité à 13 minutes, avec 4,2 points et 3,1 rebonds de moyenne.
Il a été libéré par le club espagnol en avril et cherchera donc à se relancer à Strasbourg. Les réactions Lassi Tuovi (coach de la SIG)
« Ebuka Izundu a un profil intéressant depuis sa carrière universitaire. C’est un jeune pivot très mobile et qui sort d’un bon programme à Miami. Après une 1ère année en Europe en Espagne, il est plus adapté au basket européen et aura certainement une carrière prometteuse dans le futur, à commencer par la saison prochaine. C’est un joueur qui travaille dur, pour s’améliorer chaque jour et nous allons travailler avec lui nous aussi. C’est le profil que nous recherchions aux côtés de Yannis et Essome. Il correspond bien au style de basket que nous voulons, offensif avec des intérieurs rapides. Il sera l’un des pivots les plus rapides de Jeep ELITE. Avec son profil athlétique il va nous apporter de la taille et sa défense près du cercle. Globalement, défensivement, nous pourrons nous montrer très mobiles avec notre équipe ». Nicola Alberani (directeur sportif de la SIG)
« Nous sommes très heureux que Ebuka nous rejoigne. C’est un jeune joueur qui possède une motivation très importante et qui est en pleine progression. Au regard des ses qualités, nous sommes heureux d’ajouter un joueur qui entre parfaitement dans le plan collectif que nous mettons en œuvre ». |
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Lun 20 Juil 2020 - 5:29 | |
| dna a écrit: La SIG dévoile son calendrier de pré-saison Huit matches de préparation doivent permettre à la SIG de préparer idéalement la nouvelle saison qui débutera par un déplacement au Mans le 26 septembre. Un peu moins d'un mois avant son retour à l'entraînement, la SIG a levé le voile ce dimanche sur le calendrier de ses matches de préparation.
La pré-saison sera en effet rythmée par huit matches qui devront permettre à Lassi Tuovi de façonner le jeu de son équipe qui compte pour l'instant huit nouveaux joueurs.
Contrairement aux années précédentes, la SIG disposera du Rhenus pour toute sa préparation et pourra donc y prendre les indispensables repères. Elle y disputera un seul match, le tout premier, de sa préparation, le 21 août à huis clos contre Chalons-Reims.
Elle affontera ensuite Gries (Pro B) le 26 août (20h) à la Forest Arena, Souffelweyersheim (Pro B) le 30 août (17h30) aux Sept Arpents.
La SIG prendra ensuite la route pour s'aligner au tournoi de Pont-à-Mousson, les 4 et 5 septembre où elle croisera la route du SLUC Nancy (ProB), Anvers et Mons.
Elle montera en régime au tournoi de Luxeuil le 12 et 13 septembre, face à la JL Bourg et en compagnie de Dijon et de Chalon.
La dernière sortie amicale se déroulera le 18 septembre face à la JDA Dijon à Vesoul.
Il sera alors temps d'entamer la nouvelle saison en Elite le 26 septembre au Mans.
Les matches de préparation
Vendredi 21 août au Rhenus à huis clos: Strasbourg - Chalons/Reims
Mercredi 26 août (20h) à Gries (Forest Arena): Gries-Oberhoffen - SIG
Dimanche 30 août (17h30) à Souffelweyersheim (Gymnase des Sept Arpents): Souffel - SIG
Vendredi 4 septembre (17h30) à Pont-à-Mousson: Anvers - SIG
Samedi 5 septembre (horaire à définir) à Pont-à-Mousson: matches de classement du tournoi de Pont-à-Mousson (face au SLUC Nancy ou à Mons)
Samedi 12 septembre (19h30) à Luxeuil: JL Bourg - SIG
Dimanche 13 septembre (horaire à définir): matches de classement du tournoi de Luxeuil (face à la JDA Dijon ou Chalon)
Vendredi 18 septembre (20h) à Vesoul: JDA Dijon - SIG |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Lun 10 Aoû 2020 - 21:56 | |
| dna a écrit: La SIG a fait sa grande lessive La SIG a tout changé cet été. Une mue pour ne plus faire la moue et repartir du bon pied après un exercice décevant.
Quatorze départs, en incluant les joueurs qui n’ont jamais porté le maillot strasbourgeois (Xavier Cooks), ceux libérés en cours de saison (Quentin Serron) et ceux qui n’ont effectué qu’une furtive apparition (Gerry Blakes et Devonte Upson, un match au compteur avant l’arrêt du championnat à la mi-mars), pour huit arrivées – une neuvième recrue est encore attendue sur les lignes arrières : la SIG a fait, comme rarement, peau neuve cet été.
Une mue aux allures de grande lessive après un exercice plus que quelconque, certes sauvé par une nouvelle qualification pour la Ligue des champions, mais dont on retiendra d’abord l’instabilité au niveau du roster et, surtout, l’éviction en janvier du coach emblématique, Vincent Collet, remplacé par son adjoint, Lassi Tuovi. De l’équipe qui a si souvent irrité les suiveurs la saison dernière, il ne reste que les deux minots, Jayson Tchicamboud et Essomé Miyem ; le second a signé son premier contrat pro en février et sera le dixième homme de la promotion 2020/21.
« Je ne peux plus me servir de mon sifflet »
Les habitudes, en ce jour de reprise, ont été elles aussi bouleversées, protocole sanitaire oblige. Peu de checks , des ballons numérotés pour chaque joueur et l’obligation de respecter les gestes barrières sous les bannières du Rhenus Sport… Le (nouveau) directeur sportif, Nicola Alberani, avait d’ailleurs pris la parole avant le premier entraînement, histoire de rappeler les dispositions adoptées pour contrer le Covid-19, et prévenir un rebond épidémique.
Conséquence des mesures mises en place, « je ne peux plus me servir de mon sifflet », plaisante Lassi Tuovi, masque sur le visage, à l’issue du practice de l’après-midi. Son sifflet, le Finlandais, désormais épaulé par Frank Kuhn, de retour au bercail après avoir œuvré notamment à Limoges, et Romain Leroy, en provenance d’Antibes, n’en aurait de toute façon guère eu besoin. « Les premières impressions sont positives, concède le coach. Les joueurs sont sérieux et en forme, ce qui n’était pas acquis après une longue interruption comme celle que l’on a connue. »
Manquaient seulement à l’appel les trois Américains, Wes Clark, DeAndre Lansdowne et Ishmail Wainright, pour l’heure encore aux États-Unis. Leur arrivée est espérée « dans les prochains jours », dès qu’ils auront satisfait aux tests de dépistage du coronavirus et aux formalités administratives, qu’on imagine sans peine alourdies. « Il faudra être très prudent ensuite, ne pas aller trop vite en besogne afin d’éviter les blessures », ajoute Lassi Tuovi au sujet de la pré-saison.
Les sept semaines de préparation qui séparent la SIG de ses retrouvailles avec la compétition – ce sera le 26 septembre à Antarès, face au Mans – ne seront en tout cas pas de trop pour créer des automatismes et favoriser l’émergence d’une alchimie. « Rome ne s’est pas faite en un jour »
« Rome ne s’est pas faite en un jour, sourit le technicien en chef. Quand vous reconstruisez entièrement une équipe, vous devez vous donner un peu de temps, ne serait-ce que pour permettre aux uns et aux autres d’apprendre à se connaître. Mais on a réussi à attirer les joueurs qu’on voulait, dont on savait qu’ils pouvaient s’inscrire dans le projet que nous souhaitions porter, et ça nous autorise à être optimistes. » Du passé, on l’a dit, il a été fait table rase du côté du Wacken. Et à la SIG, on place clairement beaucoup d’espoirs dans le monde d’après… « Ce n’est que du bonheur »
Ils ont renoué avec ces petits bonheurs perdus de vue durant de long mois. Enfiler une paire de baskets, remonter sur un parquet, retrouver des coéquipiers, envoyer une grosse balle orange dans le panier… « C’est un plaisir de refaire du sport, de revoir des gens pratiquer le basket-ball », lâche Lassi Tuovi, qui avait déjà re-goûté à ces sensations à la faveur de quelques entraînements et matches avec la sélection finlandaise, où il seconde toujours Henrik Dettmann.
Dans un Rhenus qui n’avait plus connu pareille effervescence depuis le… 8 février, date du dernier match officiel disputé (et remporté) par la SIG, face à Limoges, tout le monde était au diapason. « On ressent de la joie, glisse Yannis Morin, le pivot arrivé de Châlons/Reims. Ça a beau être ma huitième année pro, j’étais tout excité dimanche soir. Je me disais : “Enfin, demain, j’ai entraînement avec l’équipe ! ».
« Ce n’est que du bonheur, lui fait écho Jean-Baptiste Maille, son partenaire la saison dernière en Champagne et son complice à la SIG désormais. Dans le vestiaire, avec Yannis et Léo (Cavalière) , on se disait que ça faisait plus de cinq mois qu’on n’avait pas été dans cette situation-là. Et quand ça fait partie de notre quotidien depuis qu’on est tout jeune, forcément, ça manque. On vit aussi pour ces moments de collectif. »
« Ça fait un bien fou, on en trépignait, renchérit justement Léopold Cavalière, l’ailier-fort en provenance de Pau-Lacq-Orthez. Retrouver l’équipe, le projet auquel j’ai adhéré un peu plus tôt dans l’été et le voir se concrétiser, même si ce n’est que le début, ça fait vraiment très plaisir. » L’Open de France 3x3 pour Léo Cavalière
À l’inverse de ses coéquipiers, le natif d’Albi, lui, a même déjà éprouvé « l’intensité de la compétition ». C’était le premier week-end d’août, à l’occasion de l’Open de France 3x3 qu’il a remporté au côté d’Antoine Eito, Johan Passave-Ducteil et Angelo Tsagarakis. « J’en ai des frissons rien que d’y repenser. »
Léo Cavalière avait dû sa sélection, à la dernière minute, au forfait de Jordan Aboudou, testé positif au Covid-19. Le virus rôde toujours et « on ne sait pas de quoi demain sera fait », observe d’ailleurs le nouvel intérieur strasbourgeois. Les petits bonheurs sont d’autant plus précieux qu’ils sont, hélas, encore fragiles. Repères Départs Ludovic Beyhurst (Limoges), Travis Trice, Gabe York, Scottie Reynolds, Jérémy Nzeulie, Quentin Serron, Boris Dallo (Le Portel), Thomas Scrubb (Bourg-en-Bresse), Xavier Cooks (Sydney), Damien Inglis (Monaco), Ali Traoré, Devonte Upson (Trieste, Italie), Artsiom Parakhouski, Gerry Blakes (Bamberg, Allemagne). Arrivées Léopold Cavalière (Pau-Lacq-Orthez), Wes Clark (Cantu, Italie), DeAndre Lansdowne (Brescia, Italie), Jean-Baptiste Maille (Châlons-Reims), Yannis Morin (Châlons-Reims), Ishmail Wainright (Rasta Vechta, Allemagne), Ebuka Izundu (Betis Séville, Espagne), Jaromir Bohacik (Nymburk, République tchèque), Frank Kuhn (assistant, Limoges), Romain Leroy (assistant, Antibes). L’effectif de la SIG 2020/21 Meneurs : Wes Clark, Jean-Baptiste Maille, Jayson Tchicamboud. Arrières/ailiers : DeAndre Lansdowne, Jaromir Bohacik. Intérieurs : Léopold Cavalière, Ishmail Wainright, Yannis Morin, Ebuka Izundu, Essomé Miyem. Entraîneur : Lassi Tuovi, assisté de Frank Kuhn et Romain Leroy.
Les matches amicaux
Vendredi 21 août au Rhenus (à huis clos): SIG - Châlons/Reims
Mercredi 26 août (20h) à Gries (Forest Arena): BCGO - SIG
Dimanche 30 août (17h30) à Souffelweyersheim (Gymnase des Sept Arpents): BCS - SIG
Vendredi 4 septembre (17h30) à Pont-à-Mousson: Anvers - SIG
Samedi 5 septembre (horaire à définir) à Pont-à-Mousson: matches de classement du tournoi de Pont-à-Mousson (face au SLUC Nancy ou à Mons)
Samedi 12 septembre (19h30) à Luxeuil: JL Bourg - SIG
Dimanche 13 septembre (horaire à définir): matches de classement du tournoi de Luxeuil (face à la JDA Dijon ou Chalon)
Vendredi 18 septembre (20h) à Vesoul: JDA Dijon - SIG |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 1 Sep 2020 - 11:00 | |
| dna a écrit: Alex Toupane revient à la SIG A la recherche d’un pigiste médical pour pallier la blessure de Léopold Cavalière, la SIG a engagé le Mulhousien Axel Toupane, venu prêter main forte à son club formateur jusqu’au 17 octobre. C'est un visage bien connu qui effectuera son grand retour à la SIG. Axel Toupane a été formé à Strasbourg entre 2009 et 2012 avant de grandir au sein de l'effectif et de participer au doublé de 2015, Coupe de France/Leaders Cup, ainsi qu'à deux campagnes européennes en Eurocup et en Euroleague. L'arrière, qui peut évoluer aussi au poste d'ailier, a effectué ensuite une carrière aux Etats-Unis, passant notamment par Denver. De retour en Europe à l'été 2017, il a engrangé une énorme expérience au Zalgiris Kaunas (Lituanie), puis à l'Olympiakos. Axel Toupane a aussi brillé avec l'équipe de France (25 sélections), notamment lors de la Coupe du monde 2019 où il était médaillé de bronze. La saison passée, il a porté les couleurs du club espagnol de Malaga. Un rupture partielle du tendon d'Achille l'a stoppé net en février dernier. Après sa rééducation, le voilà prêt à enfiler une nouvelle fois la tunique de la SIG pour aider son club de cœur. Paroles Axel Toupane
« Je suis très content de cette signature et très excité à l’idée de venir. Je n’ai pas joué depuis mi-fevrier, donc très clairement le sentiment qui prime, c’est excitation. J’ai fait une grosse préparation physique durant l’été et j’ai hâte de retrouver les terrains. Ça va être un bon moment fort, que j’attends avec impatience Revenir dans mon club formateur, jouer devant ma famille, devant des visages familiers… Et même plus largement devant le public français : je suis super heureux. C’est déjà un peu le cas quand je joue avec l’Equipe de France mais là, le faire avec la SIG Strasbourg c’est d’autant plus le cas ! J’ai vraiment hâte de revoir les fans, de rejouer au Rhenus, de retrouver la vie collective d’une équipe, le terrain et de gagner surtout ! » Lassi Tuovi
« Toute la famille de la SIG va être très heureuse de revoir Axel au Rhenus. J’apprécie l’effort fait par le président et le directoire pour rendre cela possible. J’ai rencontré Axel personnellement il y a quelques semaines, et j’ai tout de suite senti dans nos discussions que sa motivation pour revenir sur le terrain et aider son ancien club était forte. C’est un travailleur acharné et sa personnalité convient parfaitement à notre philosophie de travail. Il nous apportera de l’agressivité en attaque dans plusieurs domaines, et fera passer notre défense à un niveau supérieur puisqu’il est reconnu comme un défenseur de très haut niveau. Cette signature nous assure que Léo puisse revenir le plus sereinement possible sans précipitation ». |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 27 Sep 2020 - 10:03 | |
| dna a écrit: Saison 2020/2021Élite (1re journée) : la SIG battue au Mans pour l’ouverture de la saison (97-79) La SIG K.-O. au troisième roundPlutôt bien dans son basket jusqu’à la pause, à Antarès, la SIG a complètement sombré au retour des vestiaires quand son manque de vécu a permis au Mans de se construire un succès sans trembler. Le verdict de sa première sortie depuis six mois lui rappelle l’importance du chantier en cours. Il n’y a sans doute pas tout à jeter du voyage de la SIG dans la Sarthe. On a décelé sur le parquet manceau une certaine idée de basket, des individualités qui donnent envie de les revoir et un orgueil qui a évité qu’un match ne se transforme tout à fait en corrida, dans la dernière ligne droite. Mais il n’y a pas de quoi se réjouir d’un échec dans les grandes largeurs, face à un concurrent de “son” championnat, qui n’a eu qu’à hausser le ton, un temps, pour assez tranquillement l’emporter. « Le Mans est monté en intensité et on n’a pas répondu correctement »« Il n’y a pas de quoi se dire “dommage”, a souligné Lassi Tuovi, l’entraîneur strasbourgeois après coup. Quand on regarde les chiffres, notamment en seconde période, avec plus de vingt-sept points encaissés sur chaque quart-temps, on sait sur quelle partie du terrain on doit travailler. Là, on va pouvoir le faire pendant une semaine. » Le report du match face à Boulazac, initialement mardi, au Rhenus, en raison du Covid, ne ressemble pas à une mauvaise affaire. Plombée par une préparation chaotique, l’équipe strasbourgeoise n’en est pas vraiment une et il faut donc espérer qu’elle le devienne assez rapidement pour ne pas accumuler trop de retard. Accessoirement, un déficit de taille ne lui donne guère le choix. Pour y arriver, elle devra faire plus vite, plus fort et surtout plus longtemps, comme en première période pour s’en sortir. Car le début du premier match de la saison, contrairement à sa fin, a ressemblé à quelque chose. Colson a mis le premier panier de la SIG, plus de six mois après le précédent, pour lancer l’affaire, mais sans doute pas le dernier tant l’ancien de Darussafaka bonifie souvent les ballons qu’il touche. La SIG n’a pas avancé masquée, contrairement au public d’Antarès. La bande à Tuovi a couru, harcelé, sauté et cherché à contester, ce qui lui a valu de faire la course en tête. Lansdowne a aussi contribué à un démarrage réussi, mais quelques fautes et la taille de Soko, l’homme (très) fort sarthois, ont empêché de creuser l’écart. À la pause, la SIG s’est retrouvée menée après avoir fait la course en tête près de 19 minutes. Ce n’était pas cher payé, cela n’annonçait rien de bon et ça n’a pas manqué. Il s’agissait de ne pas se décourager et de conserver sa lucidité. Les hommes de Tuovi, en la matière, ont complètement échoué. « Le Mans est monté en intensité et on n’a pas répondu correctement, souligne Jean-Baptiste Maille, le meneur de jeu, dépassé comme les autres. On devait en faire plus pour continuer sur un bon début. » Le manque de vécu en commun a sauté aux yeux quand le jeu a gagné en intensité. La SIG n’a plus trop su à quel saint se vouer, aucune individualité n’a pu organiser la résistance, les maladresses se sont multipliées et le MSB s’est régalé. Après un 1-13 dans les dents (de 48-47 à 61-48), cela s’est évidemment révélé compliqué. Alors que les Strasbourgeois sont censés dominer grâce à leur énergie, les locaux en ont eu plein le réservoir pour préserver leur avance. Pour ne rien arranger, Axel Toupane, touché à la cuisse sur une accélération, a abandonné ses petits copains en route. On l’a compris, il y a du travail. Et pas qu’un peu À la fin du troisième quart-temps, en quelque sorte un round à sens unique, l’affaire était réglée. Le quatrième est devenu un entraînement amélioré. La SIG a ramé pour éviter l’humiliation. Elle y a grosso modo réussi en mettant du cœur. C’est déjà ça. Ce n’est pas suffisant. On l’a compris, il y a du travail. Et pas qu’un peu. La fiche LE MANS 97 SIG 79➤ Antarès. 2 700 spectateurs. Arbitres : MM. Antiphon, Foucault, Tartare. Quart-te mps : 21-24, 27-23, 27-14, 22-18 ❏ LE MANS : 35 tirs réussis sur 69 tentés (51%), dont 10 sur 22 à 3 points (45%). 17 lancers francs réussis sur 22 tentés (77%). 42 rebonds (Tarpey 10), 22 passes décisives (Eito 6). 23 fautes. Keane 10, Bamforth 24, Tarpey 11, Narace 13, Soko 17, puis Brown 6, Mockevicius 2, Bigote 9, Eito 3, Baptiste 2. ❏ SIG : 28 tirs réussis sur 65 tentés (43%), dont 8 sur 28 à 3 points (29%). 15 lancers francs réussis sur 20 tentés (75%). 33 rebonds (Colson , 17 passes décisives (Jefferson 7). 23 fautes. Maille 4, Lansdowne 6, Toupane 7, Colson 17, Morin 6, puis Wainright 13, Jefferson 12, Bohacik 4, Izundu 5, Miyem 2, Tchicamboud 3. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 4 Oct 2020 - 9:25 | |
| dna a écrit: Elite (3e journée) : Chalon-sur-Saône – SIG (54-76) A Chalon, la SIG s'envole au retour des vestiaires Peu en réussite en première période, la SIG a su insister dans l’intensité dégagée pour asphyxier Chalon, s’appuyer sur un énorme Colson et se forger un premier succès cette saison. Elle s’est libérée d’un poids et peut aborder avec gourmandise deux matches de rang qui lui permettront de retrouver sa maison. En une soirée bourguignonne à faire disparaître un bonhomme en sucre, la SIG s’en est sortie, sans briller, ce qui n’est pas ce qu’on lui demande. Elle a su éviter le piège dans lequel nombre d’équipes en reconstruction auraient pu tomber, même si Chalon n’a rien d’un foudre de guerre ces temps-ci, au point que son bouillant public se clairsème dès ce début de saison. La bande à Tuovi a plongé l’Elan dans la panade et le Colisée a fini par siffler ses favoris.
Il faut dire que le spectacle a parfois piqué les yeux. L’équipe bourguignonne était bonne à prendre et a fini par lâcher. Son avenir ressemble à un ciel d’octobre, à écouter son entraîneur, Julien Espinosa. « Je n’ai aucun relais sur le terrain et je ne vois pas ce qu’on travaille toute la semaine à l’entraînement », a-t-il regretté après coup. Lassi Tuovi : « Les joueurs ont appliqué le plan »
Du côté strasbourgeois, en la matière, au moins, la communication n’est pas rompue à ce point. « On avait encaissé presque 100 points au Mans, a souligné l’entraîneur Lassi Tuovi. Là, on laisse Chalon à 54 points. Le staff a bien préparé ce match, les joueurs ont appliqué le plan. »
Et la victoire est tombée comme la pomme mure d’un arbre.
L’Elan a des leaders, pas à la hauteur, Eric Buckner, dans la peinture, qui en a bavé face à un bon Yannis Morin, DJ Cooper, fantomatique, à la périphérie. La SIG n’a pas tout de suite su se rendre facile un match qui lui a tendu les bras, longtemps.
En défendant dur et intelligemment, elle avait esquissé le premier pas pour s’avancer vers une première victoire dans sa saison. Mais le second a semblé s’inscrire dans la démarche d’un jeune homme qui aurait enquillé ses premières bières en trop grand nombre.
Quand il s’est agi de punir un adversaire pas vraiment fier dans ses baskets, la main a d’abord tremblé, l’œil a parfois imprimé une image floue du panier dans les cerveaux et les statistiques ont pris des allures catastrophiques. Deux longs tunnels sans point ont laissé Chalon dans la partie. À la pause, le 9 sur 35 au tir a contenu toutes les explications, les raisons et les frustrations. De l’autre côté, le 10 sur 30 n’avait rien de glorieux.
Mais, au retour des vestiaires où il a sans doute remis la main sur sa paire de lentilles, Colson a montré les crocs, enquillé les paniers, moissonné les rebonds, servi du caviar à la louche, confirmant son exceptionnel talent. « Il a mis une énorme énergie et pris de gros rebonds, notamment offensifs, a confirmé son coéquipier, Yannis Morin. Il a fait que toute l’équipe a monté son niveau. » La défense de la SIG s’est encore durcie et l’horizon s’est éclairci.
Lassi Tuovi a pu pianoter sur une palette assez large pour rendre improbable un retour de l’Elan qui s’est appuyé sur quelques exploits individuels avant de chuter, définitivement. Après avoir arrosé, la SIG a fini bien au sec, en fumant la pipe dans la dernière ligne droite, avec une victoire de plus de 20 points face à un adversaire qui avait abandonné.
La voilà sans doute rassurée après une première ratée du côté d’Antarès. Avec une balance équilibrée après deux déplacements d’affilée, elle se retrouve à l’orée d’une semaine à deux matches à domicile. Face à Orléans, mercredi, puis Limoges, samedi, il serait si bon de confirmer.
Le film du match
Ishmail Wainright réplique à Ndoye et Buckner et comme Yannis Morin semble dominer la raquette, la SIG fait logiquement la course en tête (7-11), avant de subir les conséquences de sa désastreuse efficacité (six tirs de rang manqués), dont profitent Hesson et Myers (14-11). Une défense de fer et un panier de Morin puis deux lancers francs de Jefferson permettent d’avoir une courte avance. Fin du 1er quart : 14-15.
La SIG continue à arroser autour du panier. Sans même un choix douteux dans ses tentatives, elle marque un panier en cinq minutes par Bohacik en même temps qu’elle rate sept tirs. Heureusement que ce n’est pas plus glorieux de l’autre côté. Tchicamboud et Lansdowne chaussent enfin les lunettes mais Myers sort de sa boîte pour inscrire six points. Deux lancers de Maille permettent de garder le contact. Mi-temps : 29-25.
Colson trouve la mire, de loin, et inscrit ses premiers points pour lancer une séquence alsacienne de premier choix pour un 0-11 qui fait du bien (de 32-28 à 32-39). La troisième faute d’un bon Morin est une mauvaise nouvelle et Gelabale permet aux siens de ne pas sombrer. Chalon peut également s’appuyer sur Myers pour rester aux basques alsaciennes. Fin du 3e quart : 41-46.
Myers continue de contrarier une SIG qui s’en remet à Colson et Jefferson pour rester devant. Le premier est l’auteur d’une partition ébouriffante après la pause avec 20 points en 20 minutes et un chantier de tous les instants, inarrêtable, collectif et intelligent. Avec son efficacité, il transforme la fin de match en gentille partie de plaisir, où tous les Strasbourgeois s’en donnent à cœur joie. Les Chalonnais, de leur côté, quittent le parquet sous les sifflets. Fin du match : 54-76. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 7 Oct 2020 - 21:43 | |
| dna a écrit: Élite (match avancé) : SIG - Orléans (97-91) La SIG d’une main de fer La SIG a mis fin à un long tunnel sans match au Rhenus Sport en prenant le meilleur sur Orléans au terme d’un bras de fer intense où elle a imposé sa marque de fabrique. En montant en intensité au retour des vestiaires, malgré des ratés passagers et plus de 90 point encaissés, elle démontre qu’il faudra peut-être compter avec elle dans l’Élite. Il y a d’abord eu cette ambiance cotonneuse, comme si le public du Rhenus Sport, de retour dans sa maison plus de huit mois après, ne reconnaissait pas tout à fait les lieux.
«Pour le concours de beauté, c’est sûr, on n’est pas prêt» Il faut dire qu’il y a eu du changement dans l’intervalle. Les places neutralisées, les sens de circulation imposés ont sans doute quelque peu rompu de bonnes vieilles habitudes. Les retrouvailles ne pouvaient se concrétiser en se serrant dans les bras, en se tenant par les épaules, en oubliant qu’un méchant virus circule.
Et sur le parquet, il n’y avait aucun visage connu avec une rotation complètement renouvelée. Huit joueurs recrutés durant l’été et qui n’évoluent tous ensemble que depuis deux semaines ne peuvent fissa former une équipe irrésistiblement séduisante.
Il y a donc eu un peu de douceur pour commencer, des grosses erreurs, et les maillots roses de la SIG y étaient pour quelque chose. Orléans aussi.
«L’opposition n’avait rien à voir avec Chalon ( battu par la SIG samedi, NDLR ), souligne Lassi Tuovi. Les adversaires ont suivi ce qu’on avait su faire. Pendant toute la première période, on n’a pas su s’imposer.»
Le visiteur du soir avait un gros carton, face à Cholet, à son plastron (101-65), et a tout fait pour ne pas apparenter son unique sortie de la saison à un heureux accident. La SIG insiste avec cœur et conviction
Il a commencé dare dare et est longtemps resté aux basques alsaciennes, regardant la SIG les yeux dans les yeux à la faveur d’une grosse dépense d’énergie et en profitant de la moindre imprécision locale.
Mais si la bande à Tuovi est loin de réussir tout ce qu’elle fait, elle insiste avec cœur et conviction, en ne rechignant jamais à multiplier les efforts. « C’était du basket un peu sauvage, admet encore l’entraîneur strasbourgeois. On est encore tôt dans la saison, mais l’esprit est là. Bon, pour le concours de beauté, c’est sûr, on n’est pas prêt. »
Pour la constance aussi, on repassera. Entre des séquences d’une intensité assumée et la nécessité de reprendre son souffle derrière, les Strasbourgeois s’embarquent parfois sur des montagnes russes où ils affichent tour à tour le visage du tueur puis celui de l’enfant de chœur. En la matière, leur entraîneur a été emblématique hier quand, dans le troisième quart-temps, il s’est mis à crisper sa mine poupine à force de vociférer à ses troupes que la récréation avait cessé. Cela n’a pas manqué. La SIG a infligé un 12-0 à son adversaire avant… d’encaisser un 0-9. Brandon Jefferson, l’ex-Orléanais, décisif Elle n’a pas lâché son étreinte, jusqu’au bout, malgré des trous d’air dans l’adresse et au rebond, et a trouvé dans son lutin, Brandon Jefferson, l’argument définitif. Le meneur américain, très moyen au Mans et à Chalon, a désossé Orléans où il a brillé ces dernières saisons. L’équipe du Loiret a cédé sous les coups de boutoir mais devrait en faire souffrir plus d’un. D’ailleurs, la SIG a souffert ce mercredi. Elle sait que ce sera son lot souvent cette saison, c’est un peu sa manière de faire.
Mais si c’est pour des verdicts comme celui-ci, elle est sans doute prête à y retourner en souriant. Les prochains travaux pratiques strasbourgeois sont programmés lundi, face à Limoges. La fiche ❏ SIG 97 ❏ ORLÉANS 91 ➤ Quart-temps: 23-26, 24-19 (mi-temps 47-45), 20-14 (67-59), 20-22). Rhenus Sport. – 3075 spectateurs. Arbitre: MM. Hosselet, Boubert et Pierre.
➤ SIG : 34 tirs réussis sur 74 tentés (46 %), dont 11 sur 23 à 3 points (48 %). 18 lancers francs sur 22 tentés (82 %). 38 rebonds (Colson 11). 16 passes décisives (Maille 5). 22 fautes. Jefferson 28 points, Lansdowne 11, Colson 24, Wainright 14, Morin 2 puis Bohacik 3, Maille 7, Izundu 8, Tchicamboud, Miyem.
➤ ORLÉANS : 28 tirs réussis sur 69 tentés (41 %), dont 10 sur 29 à 3 points (34 %). 25 lancers francs réussis sur 31 tentés (81 %). 45 rebonds (Fischer 16). 14 passes décisives (Mutuale 4). 20 fautes.
Lee 16 points, Johnson-Odom 13, Ulmer 13, Moneke 4, Fischer 11 puis Oniangue 18, Sane 8, Mutuale 2, Florimont 6. |
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Lun 12 Oct 2020 - 21:46 | |
| dna a écrit: Élite (4e journée) : l'équipe strasbourgeoise battue à domicile par Limoges (66-74) Une affaire qui a mal tourné pour la SIGPlutôt bien lancée avant la pause, la SIG s’est cassé les dents face à la carapace limougeaude au retour des vestiaires. Sans solution, elle a révélé des lacunes collectives qui risquent de l’accompagner quelque temps. En ce lundi d’octobre, alors qu’une programmation indécente avait marqué ce choc prometteur de la 4e journée, il y a eu quelques raisons de ne pas regretter d’être resté à la maison. Les courageux présents au Rhenus ont un peu plus découvert l’identité privilégiée par la SIG pour effacer une saison 2019-2020 médiocre. Mais l’équipe strasbourgeoise ne sait pas encore briller de mille feux tout du long d’une rencontre et, face à Limoges, elle l’a payé cher en concédant sa deuxième défaite de la saison. Si quelques-uns ont pu privilégier le canapé en prévision du réveille-matin du lendemain, ils auront vu que la bande à Tuovi est coupable de gros trous d’air, à chaque fois au début des mi-temps ce lundi, sait se reprendre pour rétablir la hiérarchie dans sa rotation mais manque de vécu collectif quand l’affaire tourne mal. « Limoges nous a complètement fait perdre notre confiance »S’ils ont éteint le poste à la pause, les couche-tôt lève-tôt ont bien fait parce que la production alsacienne au retour des vestiaires a été vraiment vilaine. « Je dois féliciter Limoges qui a parfaitement exécuté son plan de jeu, a concédé Lassi Tuovi, l’entraîneur de la SIG. Ses joueurs nous ont complètement fait perdre notre confiance. En marquant 18 points en seconde période (en fait 21 mais les deux coaches considèrent le panier au buzzer de Jefferson comme une anecdote, ndlr) , on ne pouvait pas gagner ce match. » En première, il y avait pourtant de quoi y croire. Colson a lancé l’affaire pour l’équipe alsacienne, Jefferson lui a emboîté le pas et Limoges, un temps, a volé en éclats. Le hic, c’est qu’en jouant vite, l’énergie et la lucidité viennent parfois à manquer. Le CSP, sur un rythme beaucoup plus académique, est revenu de l’arrière pour enquiquiner les panthères roses. Quand le match a viré à un bras de fer où chaque camp s’est retranché derrière les barbelés, l’affaire s’est bigrement compliquée. Les solutions collectives ont manqué pour la SIG. Quand les visiteurs sont montés en intensité pour bloquer l’accès au panier, les Strasbourgeois ont multiplié les pertes de balle, les mauvais choix et les actions sans issue. Le troisième quart-temps a ressemblé à un pensum où les protégés de Tuovi ont cherché la faille dans l’ensemble limougeaud bien rodé. En vain. Le CSP n’a pas trop souffert de sa rotation limitée en défendant avec intelligence en se concentrant sur les hommes forts de la SIG. Passé 22 heures, c’est comme si cette dernière s’était endormie, dans l’incapacité de contester l’habile dureté visiteuse, organisée autour d’un grand dominant, Boutsiele, et d’électrons libres et inspirés tout autour. Avec un bilan équilibré de deux victoires pour deux défaites, il n’y a évidemment pas de quoi désespérer, mais certains seraient tout de même inspirés de monter en intensité. « Je ne suis pas déçu des joueurs, mais de l’équipe qui n’a pas su maintenir le tempo pour contester l’agressivité de l’adversaire, a conclu Lassi Tuovi. Aujourd’hui, on n’est pas au niveau de Limoges, mais on aura d’autres occasions de les jouer et je suis persuadé que l’on peut atteindre le haut niveau. » Ce n’est pas d’actualité, mais il s’agit de se retrousser les manches pour que la SIG y parvienne, sur la durée, bientôt ou en tout cas le plus vite possible. La fiche SIG 66 LIMOGES 74➤ Quart-temps : 22-19, 23-22, 10-17, 11-16. Arbitres : MM. Rosso, Creton et Alouahabi. 3 180 spectateurs. ❏ SIG : 24 paniers sur 57 tirs (42%), dont 8 sur 23 à 3 points (35%), 10 LF sur 10 (100%), 34 rebonds (Maille 5) dont 9 offensifs, 14 passes décisives (Lansdowne 5), 19 balles perdues, 28 fautes. Maille 2, Lansdowne 8, Colson 20, Wainright 7, Morin 4, puis Jefferson 23, Cavalière, Izundu, Bohacik, Tchicamboud 2. ❏ LIMOGES : 21 paniers sur 53 tirs (40%), dont 5 sur 16 à 3 points (31%), 27 sur 33 (82%), 34 rebonds (Boutsiele dont 10 offensifs, 12 passes décisives (Invernizzi 3), 13 balles perdues, 14 fautes. Nelson 18, Lang 14, Scrubb 17, Invernizzi 4, Boutsiele 15, puis Mbala 2, Beyhurst, Crusol, Paumier 4. |
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Sam 17 Oct 2020 - 21:41 | |
| dna a écrit: Élite (5e journée) : Nanterre – SIG (89-80) Encore raté pour la SIG! La SIG a une nouvelle fois échoué face à l’un des outsiders du championnat. Plutôt cohérente dans son jeu pendant l’essentiel de la rencontre, elle a sombré sous le poids de ses manquements dans les cinq dernières minutes. Il ne faudrait pas que cela devienne une (bien) mauvaise habitude. Un vaincu aux circonstances atténuantes, cela dure un temps. Après, il devient inquiétant. Le passé récent de la SIG n’a pas manqué d’impondérables, d’épisodes contrariants et de vrais désavantages à l’heure de songer à renouer avec la compétition.
Mais voilà un mois qu’elle a repris le chemin du championnat et son bilan est déséquilibré par trois défaites face à des adversaires de son rang quand la situation reste supportable grâce à deux succès contre des équipes moins bien armées. A moins de douze jours de ses débuts en coupe d’Europe qui haussera le rythme de son calendrier, elle n’a donc pas pris d’avance, loin de là, même si à la faveur de son deuxième échec de la semaine, elle a un peu avancé. Un tout petit peu, en fait.
Solide dans ses idées
Plutôt que de se gaufrer dans les grandes largeurs comme au retour des vestiaires, face à Limoges, ou il y a plus longtemps au Mans pour le premier match de la saison, elle est restée solide dans ses idées, car Jefferson et Colson avaient la main chaude pour répondre à un trio Warren-Buycks-Cordinier enflammé.
Sous les yeux de Rudy Gobert, la super star en activité du basket français, les Strasbourgeois ont bien mené leur barque en imposant un rythme qui leur convenait mais, et c’est sans doute là un de leurs péchés mignons voire de leur grosse faiblesse actuelle, ils n’ont pas concrétisé à la table de marque leurs bonnes séquences.
« Il y a eu des situations où on aurait pu se retrouver avec sept ou huit d’avance, et cela devient plus difficile pour l’adversaire de remonter», a regretté l’entraîneur de la SIG, Lassi Tuovi.
Au passage, Léopold Cavalière, pour son deuxième match après une longue blessure, a montré sa capacité à prendre des responsabilités. «C’est une bonne nouvelle pour le futur de l’équipe, a apprécié Lassi Tuovi avant de se plonger dans le présent, ou plutôt le passé immédiat. Maintenant, sur ce match, on a avancé dix minutes de plus que face à Limoges, jusqu’à la 35e. Mais dans le dernier quart temps, c’est vrai, on n’a pas profité des cinq fautes que Nanterre a commises très tôt. Et quand c’est chaud, il faut aussi qu’on trouve une équipe pour exécuter ce qu’on a préparé. Pas des individualités.»
Ce n’est pas nécessairement que la SIG a été désespérante au moment de sa panne dans la dernière ligne droite. Les shoots pris par Bahocik, Colson ou Jefferson et ratés au moment où le match se jouait n’étaient pas le fait d’un manque d’inspiration. Pendant que Conklin et Warren se sont régalés, c’est comme si les Strasbourgeois ont eu le bras qui tremblait. Un vécu collectif à étoffer « On aurait dû mieux gérer le match collectivement, c’est sûr, admet Jean-Baptiste Maille. Mais j’ai aussi le sentiment que la grosse chose qui nous manque, en ce moment, c’est de gagner face à une supposée top team du championnat. On sait que l’on n’a pas le vécu collectif que d’autres ont. Mais il ne faudrait pas que ça dure. »
Il n’y a que 48 heures pour remettre les choses d’équerre et préparer, après une semaine à deux défaites, une semaine à deux victoires. Boulazac, lundi, et Le Portel, samedi, sont annoncés au Rhenus. Et ne pas en profiter pour déséquilibrer la balance dans le sens des succès ne ferait pas seulement tache. Cela instillerait un soupçon d’inquiétude quant au niveau strasbourgeois et il ne serait assurément pas le bienvenu.
Le film du match
Bien lancée par Morin, la SIG prend un départ idéal en alternant ses attaques. Wainright trouve l’ouverture de loin, Colson et Lansdowne en pénétration et la bande à Tuovi fait la course en tête (3-11).
Les cadres nanterriens – Warren, Buycks, Cordinier – sifflent la fin de la récré. Un gros shoot de Jefferson permet de garder la tête mais un panier plus le lancer de Warren ramène les deux équipes à égalité. Fin du 1er quart-temps : 23-23.
Alors qu’une partie du banc strasbourgeois a été lancée sur le parquet, Bohacik, Cavalière et Colson ne réussissent pas tout ce qu’ils tentent. Conklin place les locaux pour la première fois devant (25-23). Un tir longue distance de Février fait craindre une tendance défavorable (30-28).
Mais une belle séquence permet de repasser franchement devant sur un lay-up de Colson. Des ratés de Lansdowne et Morin nuisent au rendement alsacien, Bouquet réussit une action à 3 points et c’est un gros shoot de Jefferson qui place la SIG en tête à mi-parcours. Score à la pause : 39-43.
Le rythme s’emballe au retour des vestiaires. Cordinier, Buycks et Février côté Nanterre, Colson et Jefferson en face, donnent un tempo trépidant au match et à son score. Parfois au bord de la rupture, la SIG trouve des solutions comme sur un gros shoot avec la planche de Wainright ou sur une belle ruade de Cavalière. La SIG a un petit matelas (63-68) qu’un gros tir de Stone amenuise. Fin du 3e quart-temps : 66-68.
Bohacik lance le quatrième quart-temps sur de bonnes bases mais Warren et Conklin font peser une menace constante qui se concrétise quand Jefferson, Colson et Bohacik ratent la cible et Lansdowne fait un 0/2 au lancer. Un 8-0 dans le money time (de 73-72 à 81-72) s’avère rédhibitoire pour le suspense.
En ne marquant pas pendant plus de deux minutes, la SIG s’est tiré une balle dans le pied et la dernière ligne droite s’est révélée anecdotique. Fin du match : 89-80. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Lun 19 Oct 2020 - 21:39 | |
| dna a écrit: Elite, 2e journée (match en retard) SIG – Boulazac (100-84) : un score à peine rassurant La SIG a bafouillé son basket pendant les trois quarts de sa soirée face à Boulazac pour se construire une victoire ô combien attendue. Mais le 3e succès de la saison qui permet d’équilibrer la balance n’est pas une source de certitudes. Sinon qu’il reste un sacré boulot pour qu’elle devienne une équipe. Malgré son beau maillot, il n’est pas sûr que la SIG ait affolé les compteurs de l’audience télévisuelle en ce lundi. Sur Arte, la mariée était en noir. Au Rhenus, la mariée n’était assurément pas en rose.
Car l’équipe strasbourgeoise ressemble à un bébé pas vraiment prêt à affronter la vie ou tout du moins son championnat. L’équipe de Tuovi ne sait toujours pas où elle en est, se cherche en un basket peut-être exigeant pour les neurones et ne correspond pas aux standards attendus pour un candidat aux play-offs. Beaucoup de ses actions ont piqué les yeux
Elle a gagné mais beaucoup de ses actions ont piqué les yeux. Les courageux spectateurs qui ont veillé à des heures indignes pour un premier jour de la semaine n’ont pu se gausser devant le jeu déployé. Les actions construites en attaque ont été rares et la défense alsacienne, d’ailleurs quelle défense alsacienne ?
Ses largesses pour protéger sa raquette encore constatées hier, face à un adversaire avec quatre matches de moins en Elite dans les pattes et dans l’interdiction de s’entraîner pendant des semaines en raison du Covid-19, sont une insulte au basket de haut niveau.
Boulazac n’a rien d’un foudre de guerre mais a réussi à faire trembler la SIG, dans ses petits souliers une bonne partie de la soirée.
Avec une traction arrière correcte, Sene-Sosa, d’ailleurs plombée par les fautes avec l’élimination pour cinq fautes du second au retour des vestiaires, et un costaud dans la raquette, Yarou, l’équipe de la Dordogne est en gestation et venait en Alsace pour éviter la dérouillée. En ce sens, elle peut remercier la SIG qui lui a donné quelques raisons d’y croire.
Au supplice sur des systèmes adverses d’un classicisme absolu, les Strasbourgeois se montrent encore extrêmement mal organisés en défense où les béances ont permis aux hommes du Sud-Ouest de faire bombance.
Et de l’autre côté du parquet, ils dépendent d’une action d’éclat, trop souvent, une fois que leur jeu de course se heurte à un repli adverse un tant soit peu organisé.
En gros, la SIG n’est pas sortie de l’auberge et il reste du travail pour que les si régulières résurgences de ses limites collectives s’envolent. Et rapidement. En tout cas plus vite que le suspense qui n’a que trop durer face à un simple candidat au maintien puisque ce n’est que dans la dernière ligne droite de la rencontre que le favori s’est détaché.
Boulazac a chèrement défendu sa peau, celle de la SIG apparaît, pour l’heure, bien trop tendre pour envisager une saison vraiment réjouissante. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 28 Oct 2020 - 23:19 | |
| dna a écrit: Ligue des champions (1re journée) : la SIG s’impose à Riga (75-77) SIG : un héros nommé Colson Plutôt discret, ce mercredi à Riga, Bonzie Colson est sorti de sa boîte au meilleur des moments pour offrir à la SIG une première victoire très précieuse, en ouverture de la Ligue des champions. L’ailier américain a crucifié les Lettons à la dernière seconde, d’un magnifique tir primé. « Nous avons quelque chose à prouver », avait prévenu Lassi Tuovi, après la gifle administrée par Le Portel, samedi dernier au Rhenus (83-94).
Durant une poignée de minutes, l’entraîneur de la SIG a dû se demander si ses joueurs étaient vraiment animés par un sentiment de revanche, ce mercredi à Riga. Défense passoire, deuxièmes chances concédées à l’adversaire, maladresse sous le cercle… Les Strasbourgeois démarrent la rencontre à l’envers. Dans le sillage de leurs “snipers” Zoriks, Skele et Vitols, diaboliques à longue distance, les Lettons sanctionnent l’apathie de leurs hôtes (25-11, 8e ). DeAndre Lansdowne, une entrée en jeu qui change tout
Après avoir aligné dans son cinq ses deux meneurs Maille et Jefferson, ainsi que Cavalière au poste d’ailier fort, Lassi Tuovi renoue avec une configuration plus classique, en faisant entrer en jeu Lansdowne et Wainright, titulaires en temps normal.
L’agressivité des deux Américains change instantanément la donne. Auteur de 18 points en l’espace d’une mi-temps (3 sur 3 en périphérie), dont un magnifique tir à huit mètres au buzzer du premier quart, Lansdowne comble presque à lui seul le débours de la SIG (35-36, 15e ). « Nos adversaires ont pris confiance grâce à leur adresse, mais nous avons su rester ensemble, apprécie l’ailier. Au fil de la rencontre, nous sommes devenus plus agressifs et nous avons bien coupé les lignes de passe. »
Dès le retour des vestiaires, l’arrière tchèque Bohacik, en crise de confiance depuis son arrivée à Strasbourg, se rassure avec deux pénétrations gagnantes. a SIG égare plusieurs munitions précieuses (six balles perdues lors du troisième acte, contre seulement deux auparavant), mais compense ses imprécisions en déployant, une fois n’est pas coutume, une défense de fer. L’incontournable Lansdowne reprend alors son chantier. Un missile à trois points, une interception suivie d’un double pas facile, une nouvelle flèche au-delà des 6,75 m : le massif ailier US est en lévitation (59-64, 32e ).
« Ce n’est pas comme si on n’avait jamais vu Bonzie planter ce genre de tirs »
La SIG se laisse néanmoins rattraper par ses vieux démons, en offrant deux paniers dans un fauteuil à Zoriks et Skele, les artilleurs de Riga (69-68, 36e ).
Le money-time est irrespirable. De part et d’autre, les shoots sont un brin trop courts. À l’approche de la dernière minute, les Strasbourgeois dilapident une possession de façon stupide, sur une simple remise en jeu.
C’est le moment que choisit Colson pour enfiler sa cape de superhéros. L’extérieur américain répare d’abord les dégâts, en faisant mouche à longue distance à 30 secondes du gong (73-73, 40e ).
Et alors que la SIG est à nouveau menée (75-74), après un lay-up de Skele et un lancer franc raté de Maille, son leader hérite de la patate chaude, abandonnée par Jefferson au terme d’un enchaînement de dribbles inefficace.
S’en suit un somptueux “buzzer-beater”, que Colson, pourtant marqué à la semelle, ne doit qu’à son talent (75-77). « Ce n’est pas comme si on n’avait jamais vu Bonzie planter ce genre de tirs, que ce soit à l’entraînement ou dans d’autres rencontres », sourit DeAndre Lansdowne, l’autre homme du match (26 points, 5 sur 7 de loin, 3 interceptions, 27 d’évaluation), invité à commenter l’action d’éclat de son compatriote en conférence de presse. « Ce sont des shoots qu’il peut mettre facilement, face à n’importe qui, et il l’a fait au moment parfait. »
Quatre jours après avoir touché le fond face au Portel, les Strasbourgeois ont toutes les raisons de savourer : à l’extérieur, dans cette Ligue des champions au format réduit (avec une première phase à seulement six journées) , ils ont signé une victoire qui vaut déjà cher. « Notre plan de jeu était de maintenir un score assez bas », confie Lassi Tuovi.
Compte tenu des standards de la SIG en la matière jusqu’à présent, on peut considérer que la mission a été remplie. Reste à savoir si le club strasbourgeois sera en mesure de bonifier ce premier succès européen lors de la réception de Vilnius, programmée le 10 novembre au Rhenus. La question mérite plus que jamais d’être posée, après les annonces présidentielles de ce mercredi… |
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