Vendredi le 28/04/2017 à 20h

Le Havre joue contre Lens Lundi et viendra peut-être Vendredi  avec les jambes lourdes.
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À portée de main
Pour l’avant-dernier match de sa saison à domicile, face au Havre, le Racing veut entretenir le souffle qui l’a mené jusqu’au sommet de la L2 et l’a rapproché de l’élite comme jamais.
Le pain a été tellement sec depuis mai 2008 qu’une nouvelle douceur, ce soir, ressemblerait à une bombance. Oui, la bande à Blayac a une occasion inestimable d’approcher un peu plus la septième ville de France des projecteurs, celles de l’élite du sport roi.

Depuis son dernier match en Ligue 1, il y a neuf ans, quasiment la moitié d’une génération sacrifiée, le Racing a été soumis à un immense plongeon, a touché un abîme indigne et est progressivement remonté.
« On se bat comme tout le monde et on a de la réussite »

Les trois quarts du chemin ont été réalisés. Et dans la saison épatante qui touche à sa fin, il y a comme un souffle irrationnel, pour un promu, vraiment pas programmé pour vivre pareille fête.

Il vient d’un groupe plein de vie, de talent et d’énergie. Il vient aussi de tribunes gorgées de la frustration d’un temps si long, passé à souquer, à rappeler que le foot à la mode strasbourgeoise méritait de se frotter aux meilleurs, mais aussi d’une passion légitime pour des joueurs qui aiment attaquer, se donnent sans compter et ont le bon goût de souvent gagner.

L’instantané, à moins d’un mois du baisser de rideau, est séduisant comme une profession de foi électorale. Mais les promesses d’une montée ne valent rien comparées à sa réalité.

Ce n’est pas Le Havre, l’invité du soir, qui dirait le contraire. Le doyen des clubs français, en tournée américaine dans son championnat depuis quelques semaines, a été à deux doigts de retrouver la Ligue 1 il y a un an. Ou plutôt à un but près puisque Metz l’a devancé pour une micro-différence au goal-average à l’heure des comptes.

Et cette saison n’a pas été à la hauteur de ses légitimes ambitions. Le HAC a un effectif franchement séduisant, son coach initial, Bradley l’a planté pour rejoindre l’Angleterre et Oswald Tanchot, en dépit de ses convictions et d’un savoir-faire éprouvé dans les championnats inférieurs, n’a pas su redresser la barre assez tôt.

Sur la ligne de départ 2017, Le Havre fera partie avec Sochaux et quatre des sept premiers à la lutte pour le podium, ce matin, de la bande des revanchards désireux d’effacer la grosse déception.

Le Racing ne rêve vraiment pas d’en être mais sait sa position avantageuse si fragile. « On est parfois sur le fil, admet l’entraîneur du Racing, Thierry Laurey. On n’est pas en train de tout casser, on n’a même rien cassé du tout. On se bat comme tout le monde et on a de la réussite. »

Le Racing a aussi su la provoquer. À la faveur d’un début de dernière ligne droite entamée au pas de charge, il est le roi d’une cour riche de postulants et les chausse-trappes, mazarinades et guet-apens ne manquent pas. Depuis six semaines, il a su les éviter avec une série de cinq victoires et un nul à la clef.

À la faveur d’une saison construite avec habileté, enthousiasme, sérieux et le petit brin de folie qui fait parfois pencher la balance, il n’a toutefois volé en rien le pécule accumulé. Il pointe avec quatre points d’avance sur la 3e place, celle de barragiste.

Jusqu’ici, tout va bien mais tout a été compliqué et il ne s’agit pas de l’oublier. « Contre le dernier, t’es en danger, rappelle Thierry Laurey, un coach qui a le sens des réalités et n’oublie pas combien son équipe en a bavé il y a une semaine, à Laval (1-2). On reçoit une équipe compliquée à jouer, la meilleure défense. On doit faire un gros match. »

À six heures, d’un grand bonheur espéré, dont trois à vivre à domicile ce qui n’est pas anodin lorsqu’on se rappelle que ces grands petits bonhommes bleus ont gagné neuf des dix derniers matches sur leur terre, le Racing en est capable. Il paraît d’abord impératif de ne pas baisser la garde.

« On doit garder le même niveau d’exigence, souligne encore l’entraîneur. On ne doit pas se poser de question car on n’est pas capable de gérer. On a des forces, notamment offensives. Cela peut nous jouer des tours, mais on ne doit pas calculer. Il est important de garder notre ligne directrice, la volonté d’aller de l’avant. On a un peu plus de certitudes dans le jeu, mais pas dans le résultat. »

À domicile, son équipe parvient souvent à imposer sa loi et à faire le plein. Elle en aura l’énorme envie, encore, ce soir. « On ne peut pas décevoir 25 000 personnes, conclut l’entraîneur du Racing. Eux nous poussent, c’est quelque chose qui nous sublime. » C’est aussi quelque chose qui peut aider à aller au bout.
dna

La prime au sortant

Il ne devrait pas y avoir de changement par rapport au onze de départ aligné lors de la victoire décrochée, il y a une semaine, à Laval. Thierry Laurey reconduira une équipe qui a fait ses preuves face à la lanterne rouge.
Ainsi, Ernest Seka, à droite, et Laurent Dos Santos ( ci-dessus ), à gauche, encadreront une défense centrale composée de Kader Mangane et de Felipe Saad.

Si Abdallah Ndour et Éric Marester, les habituels titulaires sur les côtés, en ont fini avec leurs pépins physiques, ils devront patienter. Le premier devrait prendre place sur le banc des remplaçants ce soir. Le gardien, Alexandre Oukidja ne s’est pas entraîné, hier, en raison d’une petite alerte au dos mais Thierry Laurey s’est montré rassurant sur son cas.

Côté havrais, Oswald Tanchot a donné un coup de jeune à son équipe qui n’a plus grand-chose à jouer sinon un rôle d’arbitre. Les jeunes Danger et Soula font notamment partie du groupe des 16 dont est absent notamment Laurent Duhamel depuis quelques semaines. Ghislain
Gimbert, l’autre attaquant d’expérience, sera sur le banc et le jeune Nathaël Julan conduira l’attaque avec l’ancien Sarre-Unionnais Issam Chebake sur sa droite.

RACING : Oukidja – Seka, Mangane, Saad, Ndour – Gonçalves, Aholou, Lienard – Boutaïb – Blayac, Guillaume. Entraîneur: Thierry Laurey.
Remplaçants: Schmittheissler (g), Ndour, Sacko, Bahoken, Grimm ou Ndoye.
LE HAVRE : Y. Thuram – Bese, Moukoudi, Bain, Mendy – Fontaine, Cambon – Chebake, Bonnet, Fehrat – Julan. Entraîneur: Oswald Tanchot.

Remplaçants: Milosavljevic (g), Assifuah, Soula, Danger, Gimbert.
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Lienard prêt « au combat »
Le milieu de terrain Dimitri Lienard s’attend à un match « encore plus compliqué qu’à Laval », ce soir à la Meinau, face au Havre.

– À quel genre de rencontre vous attendez-vous face à une équipe du Havre qui n’a plus rien à jouer ?

– Ça va être un combat, un match très compliqué. Le week-end dernier, Le Havre a mis des jeunes sur le terrain et ils ont gagné face à Lens. Je me demande d’ailleurs comment cette équipe peut être 9e au classement, parce que Le Havre, c’est bon dans tous les domaines. Derrière, c’est athlétique, au milieu ça joue bien et devant, il y a pas mal d’expérience. On sait ce qu’on est capable de faire, mais en face, c’est quand même la meilleure défense de Ligue 2.

– Avec tout l’engouement autour du match et de cette fin de saison, ressentez-vous plus de pression ?

– Honnêtement, je ne me mets pas la pression. On a réussi notre premier objectif, assurer le maintien et le reste c’est du bonus. On est premier et bien sûr que j’aimerais monter en Ligue 1. Mais il reste quatre matches, sept équipes sont encore en course et c’est très serré. Chaque week-end, le championnat est relancé. On a les cartes en mains, mais ça peut aller très vite.

– Quelles seront les clés de ce match, selon vous ?

– Il faudra avoir le bon état d’esprit car dans ce championnat, tout le monde peut battre tout le monde. Il faudra vraiment faire un gros match et ne surtout pas y aller la fleur au fusil ou en levant le pied…

dna
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Si on gagne ce match, l'une des deux premières places me paraissent assurées.
A moins que la peur de monter ne s'empare de l'équipe...

voici la composition officielle des deux équipes :

Racing Strasbourg : 16. Alexandre Oukidja (g) – 22. Ernest Seka, 12, Kader Mangane, 23. Felipe Saad, 20. Laurent Dos Santos – 17. Anthony Gonçalves, 8. Jean-Eudes Aholou, 11. Dimitri Lienard – 29. Khalid Boutaïb – 13. Jérémy Blayac (cap), 9. Baptiste Guillaume. Remplaçants : 30. Corentin Schmittheissler (g), 3. Abdallah Ndour, 6. Jérémy Grimm, 7. Ihsan Sacko, 19. Stéphane Bahoken. Entraîneur : Thierry Laurey.

Le Havre AC : 16. Yohann Thuram (g) – 25. Barnabas Bese, 4. Harold Moukoudi, 21. Denys Bain, 3. Ferland Mendy – 7. Jean-Pascal Fontaine, 26. Cédric Cambon – 2. Issam Chebake, 17. Alexandre Bonnet (cap), 8. Zinedine Ferhat – 29. Nathaël Julan. Remplaçants : 1. Stefan Milosavljevic (g), 34. Bradley Danger, 33. Mazire Soula, 13. Ebenezer Assifuah-Inkoom, 27. Ghislain Gimbert. Entraîneur : Oswald Tanchot.
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Il reste donc quatre matches à jouer dans cette saison 2016-2017, en incluant celui de ce soir. "Quatre finales" se plaisent à rappeler les joueurs et l'entraîneur du Racing. S'imposer ce soir serait évidemment le meilleur moyen de maintenir la pression sur les concurrents directs et, surtout, de garder la tête du championnat directement qualificative pour la Ligue 1 l'an prochain. Mais le HAC est peut-être encore plus dangereux depuis qu'il n'a plus rien à espérer cette saison. Méfiance, donc !
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Après un magnifique tifo dont le kop strasbourgeois a le secret, le coup d'envoi va être donné par Claude Kempf, le directeur général de Würth France qui fête ses 50 ans de présence dans l'Hexagone, et Pierre Menès, écharpe du Racing autour du cou.
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Le coup d'envoi de la rencontre vient d'être donné par l'arbitre principal M. Jérôme Brisard. Strasbourg - Le Havre, c'est parti !
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Première petite alerte côté Racing avec ce centre venu de la gauche repris de la tête par le longiligne Nathaël Julan. Le ballon passe à côté mais il faudra se méfier de ce garçon.
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La reprise du gauche de Felipe Saad sur ce corner dévié de Lienard ! Le ballon partait bien mais c'est détourné en corner !
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Et sur le corner qui suit, l'énorme occase pour Baptiste Guillaume cette fois, qui reprend seul aux 6 mètres le ballon brossé de Lienard mais qui trouve sur sa route le pied de Julan posté sur la ligne de but !!! On était tout proche de l'ouverture du score !
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Alors que le Racing prend nettement le contrôle du match, la rencontre est arrêtée pour soigner Anthony Gonçalves, visiblement touché. L'arbitre fait appel à la civière.
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Le soldat Gonçalves revient sur la pelouse.
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Cette fois, ça y est, la Meinau est pleine, exceptée le quart de virage visiteurs, où se perdent une vingtaine de "Barbarians" havrais.
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Le kop strasbourgeois en appelle à l'ensemble de la Meinau pour faire monter la tension du match encore d'un cran. C'est vrai que les Havrais semblent déjà proches de la rupture.
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Offensivement, le HAC a les moyens d'embêter les Bleus. Mais défensivement, il y a de quoi faire aussi pour Boutaïb et ses copains, meilleure attaque du championnat.
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La tentative de Ferhat de 20 bons mètres. C'est directement dans les bras d'Oukidja.
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT  1-0 Blayac
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On vous la donne en mille : corner aux petits oignons (de Belfort) de Dimitri Lienard et tête croisée imparable de Jérémy Blayac dans le petit filet opposé. Superbe !
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On vient de passer la demi-heure de jeu et le Racing mène au score après le 7e but de la saison en L2 de Blayac sur la 10e passe décisive de Lienard. On ne s'en lasse pas.
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La Meinau chavire. Le public répond au kop. Totale allégresse. Prématuré peut-être, mais y'a pas de mal à se faire du bien.
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Le Havre tente de relever la tête tandis que le Racing applique sa tactique habituelle après l'ouverture du score : attendre que l'adversaire se découvre un peu pour placer de nouvelles banderilles et tenter de faire le break.
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Le coup franc lointain de l'inévitable Lienard et la tête de Felipe Saad au ras du poteau droit de Thuram. Dommage !
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Le penalty réclamé par Boutaïb, peut-être hors-jeu au départ de l'action ! M. Brisard ne bronche pas.
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Oukidja doit encore s'interposer, sur un centre au cordeau de Chebake pour Julan.
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Le Racing développe son jeu habituel, sans calcul, porté vers l'avant et uniquement vers l'avant. Le public se régale.
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mi-temps
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Le Racing rejoint les vestiaires avec un petit but d'avance - signé Blayac - qui suffit à son bonheur et le maintient pour le moment tout en haut de la Ligue 2. A tout de suite pour la seconde période !
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Il y aurait 26 500 spectateurs

Gonçalves touché reste au sol

Gonçalves revient sur le terrain

Bonsoir,

le ptit lien au cas où....

http://vaughnlive.tv/yolteotl

BUUUUUUUUT Blayac

Corner bien tiré par Liénard

Ce racing est juste TERRIBLE !!!!

Les résultats des autres rencontres continuent de s'avérer plutôt favorables au Racing. Certes, Reims mène 2-0 à Niort, mais les Champenois ne font plus partie des adversaires les plus dangereux. Amiens est tenu en échec par l'AC Ajaccio (0-0) et surtout, les redoutables Nîmois, lancés comme des balles depuis plusieurs semaines, sont pour l'instant freinés par Auxerre (0-0). Les voilà relégués à six points à la pause.
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Et déjà quelques banderilles strasbourgeoises en contre, avec ce centre en retrait de Gonçalves pour Boutaïb dont la frappe du gauche à l'entrée de la surface est contrée par un pied havrais !
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En l'état, le Racing est évidemment en position de force. Solide défensivement depuis le début du match, il va tranquillement attendre son heure pour espérer ensuite faire le break.
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Quelle ambiance assurée par le kop, mais quelle ambiance ! Tout le stade suit ! A douze contre onze, le Racing ne peut que se sentir pousser des ailes, et c'est peut-être là le danger ! Un deuxième but détendrait sans doute tout le monde...
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BUTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT  2-0 Guillaume
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On vous l'annonçait, le voilà !!! Touche longue façon Felipe Saad, tête déviée façon Jérémy Blayac et reprise à bout portant, toujours de la tête, façon Baptiste Guillaume ! Par-fait !
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Et voilà le donc le break pour les Bleus, avec la 4e passe décisive de Blayac pour le 9e but de Guillaume !
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Changement également au Racing : sortie du 2e buteur Baptiste Guillaume, ovationné par la Meinau, remplacé par Jérémy Grimm, lui aussi ovationné...
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Le Racing déroule beaucoup plus sereinement son jeu. Le score pourrait ne pas en rester là.
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Centre de Fontaine et la tête d'Assifuah-Inkoom sauvée sur la ligne ! Le Racing a eu chaud sur ce coup !
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Il y a ce soir 25647 spectateurs à la Meinau ! Record de la saison battu, bien évidemment !
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La reprise en demi-volée du gauche d'Aholou juste à côté !
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Il reste dix minutes à jouer dans le temps réglementaire et le Racing mène sa barque à sa guise, malgré quelques occasions havraises heureusement sans effet au tableau d'affichage pour le moment.
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Changement à Strasbourg : sortie de Dos Santos, remplacé par Ndour.
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Carton jaune à Anthony Gonçalves pour l'ensemble de son oeuvre.
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Oh quelle occasion vendangée par Boutaïb après une magnifique action collective ! Mais tout le monde le pardonnera au meilleur buteur des Bleus, 18 buts à son actif cette saison en L2.
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Tout le public de la Meinau s'est levé pour ces dernières minutes. Quel boucan ! Le Racing ne peut pas perdre dans ces conditions.
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La frappe lointaine de Fontaine dans la niche d'Oukidja.
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Dernier changement au Racing : sortie de capitaine Blayac devant une standing ovation, remplacé par Sacko.
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C'est terminé ! Victoire du Racing et quelle victoire précieuse, 2-0 contre Le Havre ! Deux buts signés Blayac et Guillaume qui permettent aux Bleus de conforter leur place en tête de la Ligue 2 !
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A trois journées de la fin, Strasbourg garde son avance intacte et même ajoute un point supplémentaire sur le 4e, Nîmes, désormais relégué à cinq points en attendant les matches de demain et lundi. Bref, c'est un petit pas de plus vers la Ligue 1 !
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BUUUUUUUUUT Blayac

But Guillaume

26 600 spectateurs 

Victoire 2-0 

Ca fleure bon la montée surtout avec la défaite de Nîmes. Reste plus qu'à bien négocier le match à Félix Bollaert

De plus en plus bleu
Le Racing a engrangé sa 18e victoire de la saison hier soir, face au Havre. À trois journées du terme de cette saison, la Ligue 1 est à portée de crampons des Strasbourgeois.
La rencontre d’hier soir promettait une opposition de style. Un grand écart même, puisque cette 35e journée de Ligue 2 voyait s’affronter la meilleure attaque (côté Racing) et la meilleure défense (côté havrais) du championnat.

Autre différence de taille, le Racing devait s’imposer pour consolider sa place en tête du classement, alors que le Havre, calé dans le ventre mou, n’avait plus rien à jouer.
« À trois matches de la fin, on gagne et on met la pression sur nos poursuivants »

Dans une Meinau encore une fois en liesse, les Strasbourgeois n’ont pas gâché cette nouvelle occasion de se rapprocher de la Ligue 1.

Grâce à un but de Jérémy Blayac (son 7e de la saison) en première période et un de Baptiste Guillaume (son 9e de la saison) en deuxième, le Racing a engrangé sa 18e victoire de la saison.

« On a fait le job, soulignait Jérémy Blayac, excellent hier soir. On a été solide derrière et efficace devant. À trois matches de la fin, on gagne et on met la pression sur nos poursuivants, c’est important».

Les deux équipes sont en mode “observation“ lors des premières minutes de ce match. Les Alsaciens ont de la peine à poser leur jeu, Bonnet et le milieu havrais faisant parfaitement circuler le ballon.

Fontaine s’offre même une occasion après un beau mouvement normand, mais son tir passe largement au-dessus (21e’ ).

« Pendant quelques minutes, on a eu du mal à se positionner, mais on a vite repris le dessus et sans être dominateur, on n’a pas  été franchement en danger », exposait Thierry Laurey après coup.
Emportés par les vagues alsaciennes

En effet. Passé ce petit frisson, le onze alsacien commence à pousser, dans un stade en fusion qui n’attend qu’un but pour exploser. Dos Santos, bien en jambes, offre aux siens une première opportunité. Il déborde tout le monde dans son couloir, mais son centre ne trouve personne (24e’ ).

Deux minutes plus tard, Lienard est un poil trop court sur un centre, cette fois venu de la droite, de Blayac.

Mais la sanction ne va pas tarder à tomber pour des Havrais qui ont de plus en plus de mal à repousser les vagues alsaciennes.

À la 29e’ , Boutaïb obtient un nouveau corner. Lienard le tire côté droit et trouve Blayac au point de penalty, dont la tête décroisée ne laisse aucune chance à Yohann Thuram (1-0).

Les hommes de Thierry Laurey continuent leur travail de sape. Mais Boutaïb ne cadre pas sa frappe sur un coup franc de Lienard (40e’ ), ni sa tête, sur un service de Gonçalves (45e’ ).

La deuxième mi-temps débute comme la première: sur un faux rythme. Mais rapidement, le Racing retrouve le tempo et son envie d’aller de l’avant. À la 48e’ , Boutaïb est contré in extremis, après un centre de Gonçalves.

Mais les Strasbourgeois vont vite être récompensés de leurs efforts. Saad effectue une longue touche, à hauteur de la surface adverse. Il trouve Blayac, qui dévie le ballon de la tête vers Guillaume. Ce dernier trompe Thuram d’un coup de boule imparable, à bout portant (2-0, 58e’ ).

Dès lors, la messe semble dite, même si le Havre n’abdique pas, comme sur cette tête d’Assifuah, miraculeusement détournée par Oukidja (67e’ ).

Mangane, Saad et toute l’arrière-garde alsacienne ferment à bon escient.

Le dernier quart d’heure est riche en contres avortés, tacles tranchants et grands sourires en tribunes. Avant une belle communion finale avec le public de la Meinau, comme souvent cette saison.
« On a fait un pas de plus »

« Je suis très satisfait, exposait encore Thierry Laurey. Réaliser un match comme ce soir, c’est encourageant pour la suite. On a fait un pas de plus et cette victoire nous donne de l’espoir, même si rien n’est fait ».

Ce matin, le Racing est toujours leader de Ligue 2. Et à trois journées de la fin du championnat, ça commence à sentir bon. Vraiment bon...
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En plus, ils savent défendre
Pouvant compter sur son attaque clinquante, le Racing a aussi forgé son 18e succès sur une arrière-garde à la hauteur du statut strasbourgeois de leader.
Avant son déplacement en Alsace, le HAC faisait figure de référence défensive en Ligue 2. Il avait quelques allures du Racing de la saison passée, quand la bande à Duguépéroux avait forgé son retour chez les pros en veillant à cadenasser les attaques adverses du National.

Après 34 journées, les Havrais n’avaient encaissé que 28 buts, les Strasbourgeois 50 % de plus. Sur le papier, le match s’annonçait comme une opposition de style puisque le Racing appuie son irrésistible ascension sur une attaque qui crache le feu.

Mais pour une fois, face à la défense de fer annoncée, il s’agissait peut-être d’y aller avec plus de doigté. D’ailleurs, Thierry Laurey ne s’y est pas trompé en appréciant dès jeudi : « Le Havre est plus régulier que nous en la matière mais on ne défend pas si mal depuis quelque temps ».

Ses protégés l’ont entendu en demeurant sur leurs solides bases du moment, avec cinq petits buts encaissés sur les six derniers rendez-vous. Néanmoins, l’envie d’attaquer, c’est un peu comme celle de se gratter pour un porteur d’eczéma. Le Racing a su patienter. Un corner repris au deuxième poteau par Guillaume a montré la voie. Les coups de pied arrêtés, les Strasbourgeois savent y faire. Passer par les côtés, le gauche notamment où Dos Santos avait des fourmis dans les jambes, pouvait aussi être une riche idée. Face à un mur a priori solide, le Racing a d’abord paru emprunté mais ça n’a pas duré.

Un centre de Blayac, depuis la droite, a esquissé une ouverture (26e ). Gonçalves a aussi décidé de s’y engouffrer. Le Havre n’était pas venu pour faire de la figuration. Mais quand le corner de Lienard, repris par Blayac, a permis d’ôter le couvercle de la marmite (29e ), les Strasbourgeois ont opté pour des attaques plus tranchantes. Et Le Havre s’est mis à en baver.
« Une équipe qui sera dans quelques journées en L1 »

Les mouvements d’envergure n’ont pas été légion. Mais le Racing a su avancer ses pions sans s’exposer, sans jamais être mis en danger avec son but d’avance. C’est d’une touche de Saad que le break est venu. « On a été à la hauteur de l’enjeu mais on a encaissé deux buts sur deux phases arrêtées, a regretté Oswald Tanchot. Strasbourg, c’est un gros potentiel athlétique. Nathaël Julan (le jeune attaquant du Havre) a vu ce que c’était de se frotter à une équipe qui sera dans quelques journées en L1. Entre eux et nous, la différence est dans les deux surfaces de vérité. »

Et ça fait une sacrée différence, celle qu’il y a entre le ventre mou et la tête, 15 points d’écart au compteur. Mais même à 2-0, Boutaïb et ses compères n’ont eu de cesse de harceler, de couper les trajectoires et de faire une petite faute de-ci, de-là. Il n’était pas question non plus de jouer avec le feu. Et un petit coup de clef ne pouvait pas faire de mal avec la rentrée de Grimm, plutôt habile pour verrouiller une avance.

« Baptiste Guillaume a été victime d’une petite béquille, a expliqué Thierry Laurey. Tout le monde a été à l’unisson les titulaires comme les remplaçants. » Il y a bien eu l’un ou l’autre coup de chaud, sur une tête d’Assifuah notamment, la preuve que le Racing ne sera jamais complètement un parfait gestionnaire. Mais Oukidja a aussi été à la fête en réussissant les parades qu’il fallait pour préserver le joli succès. « Alex a eu un arrêt à faire dans le match et il l’a fait », a apprécié le coach.

Au final, la meilleure attaque de L2 a donné une leçon à la meilleure défense, aussi bien offensivement que défensivement. Si cela ne constitue pas le visage d’un convaincant candidat à la montée, cela y ressemble fort.
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La Meinau avec eux

En l’espace de deux mois, la Meinau est redevenue un chaudron bouillonnant, à la fois théâtre des succès strasbourgeois à répétition et réceptacle de la passion inconditionnelle du peuple bleu. La magie opère.
Ils sont à nouveau « fiers ». Après des années de galère, de vexation et de privation, les supporteurs strasbourgeois reprennent avec enthousiasme, sans avoir à raser les murs, les chemins qui mènent à la Meinau. Ces temps-ci, les soirs de match, ceux-ci sont d’ailleurs bien chargés.

Depuis le 24 février dernier, dans une ambiance glaciale où 13 000 spectateurs ont assisté au dernier revers domestique – contre Clermont (0-2) –, l’ambiance monte crescendo. Hier soir, ils étaient 25 647, record de la saison, à accompagner les leurs vers un dixième succès en onze sorties à la maison.
Blayac : « Dans une telle ambiance, on a envie que le match dure une éternité »

La fierté, donc, se lit sur tous les visages. Elle s’exprime aussi dans les propos de Pierre Ménès, chroniqueur vedette de Canal + et vieil ami du président Marc Keller. Au micro du stade, avant le coup d’envoi, ce « grand fan » du Racing, revenu d’une longue maladie, s’est dit « très ému d’être là », devant un “mur bleu” conquis.

Lui se souvient des dernières grandes heures du Racing, quand Pagis et Niang enchantaient le stade en tutoyant les sommets de la Ligue 1. Les plus jeunes, ceux qui garnissent désormais les rangs du kop, ont attrapé le virus en cours de route. Le processus de réhabilitation, entamé dans l’anonymat au lendemain de la liquidation judiciaire, à l’été 2011, a été long. Même si la lumière ne s’est jamais totalement éteinte au-dessus de l’enceinte des rêves évanouis – ils étaient plus de 10 000 face à Schilick en CFA 2, le double une division plus haut contre le FCM, du jamais vu à ces niveaux-là –, l’engouement est devenu contagieux l’an dernier, quand Jacky Duguépéroux et ses hommes ont ramené le club dans le monde pro.

Tout s’est donc accéléré depuis février et les bons résultats de la bande à Thierry Laurey. À tel point que le public est devenu un véritable atout. « Ça nous aide, c’est vrai, reconnaît le coach. On fait abstraction de l’obligation de l’emporter. En fait, tu ne te poses pas trop de questions, parce que tu baisses la tête et tu fonces. »

À l’approche de la demi-heure de jeu, alors que le score est encore vierge, l’insistance strasbourgeoise sur le but de Yohann Thuram fait parcourir les premiers frissons dans les travées.

La tête décroisée de Blayac, sur un corner de Lienard (29e ), libère le stade. Le kop, lui, chante sur l’air de “Johnny Däpp” de Lorenz Büffel, en version ballermann autrichien : « Nous sommes Strasbourgeois et nous chantons pour toi, depuis des années, tu es notre fierté… »

Déjà, les flashes des smartphones s’allument comme des milliers de lampions, sur la ritournelle très décalée de “vive le vent d’hiver”… À l’autre bout du terrain, la longue touche de Saad est prolongée de la tête par Blayac pour Guillaume (58e ) : Racing, deux, Le Havre, zéro !

« Dans une telle ambiance, on a envie que le match dure une éternité, savoure Blayac, en capitaine comblé. On sent que toute une région est à l’unisson derrière nous. Dans une carrière, ce sont des moments uniques. »

« La Meinau, avec nous », scande le kop. Pas de doute, elle est avec eux…
dna

La rédemption est proche.
La belle est conquise, il n'y a plus qu'à conclure.

Classement des buteurs du Racing à jour

Leader impeccable
Le Racing se retrouvait premier à l’entame de la 35e journée pour la première fois de sa saison. Il a parfaitement assumé son statut face au Havre et peut regarder sa fin de saison avec appétit.
Raison gardée, calme préservé, il s’agit pour les Bleus de ne pas fanfaronner. Il y a de quoi, pourtant. La victoire décrochée face au Havre (2-0), vendredi, a prolongé leur série à sept matches sans défaite et à 19 points pris sur les 21 derniers mis en jeu.

L’incontestable succès a embelli leur maîtrise à domicile avec dix victoires sur les onze derniers matches disputés à la maison. Et tout cela, sans briller, sans apparaître en surrégime, solide sur les bases arrières, efficace devant le but de l’adversaire.
« Tout le monde est à l’unisson »

Le Racing en ce printemps riant a l’allure d’une mécanique de précision. La pierre qui roule n’amasse pas mousse mais les efforts strasbourgeois sont récompensés dans des proportions justes et avantageuses.

« On a de la réussite, souligne Thierry Laurey, qui jamais ô grand jamais ne se risquera à s’enflammer. Des équipes ont du mal à assumer le statut ( de leader ), nous, on a réussi. »

Dans le fond, sa formation s’est effectivement imposée en costaud, face à un adversaire qui vit une fin de saison sans enjeu mais qui avait joué un bien vilain tour à Lens (1-0), quatre jours avant. Elle n’a pas tout bien fait, a plutôt bafouillé durant le premier quart d’heure et a subi (un peu) dans la dernière ligne droite.

Mais dans l’intervale, soit durant une heure de jeu, il y a eu un monde d’écart. Et les deux buts d’avance qui en ont résulté relèvent d’une forme de logique. « La marche était trop haute, a admis Oswald Tanchot, l’entraîneur des Normands. Mes joueurs doivent franchir des paliers. Les Blayac, Boutaïb et Guillaume sont dans une autre dimension par rapport à mes attaquants. »

Il n’y a pas que le trio de devant qui a donné une leçon d’efficacité aux jeunes Havrais. Depuis près de deux mois, le Racing a renoué avec une solidité qu’il avait perdu de vue à l’automne dernier. Plongé à la 11e place à la mi-novembre, il s’est longtemps reconstruit en attaquant à tout va. Dans le contenu de ses rencontres, la bande à Laurey semble avoir franchi un cap en demeurant globalement rassurant derrière.

Or la défense du moment n’a pas grand-chose à voir avec celles d’hier. L’entraîneur du Racing a insisté sur l’origine collective de la sérénité alsacienne. « Tout le monde est à l’unisson, a-t-il apprécié après le 18e succès. Les titulaires, les remplaçants, les joueurs qui se retrouvent en tribune, le public et le président. » Pour les deux derniers, la paternité des points accumulés est plus nébuleuse.
« Il peut encore se passer des choses »

Ces temps-ci, il y a une forme de félicité autour d’un club qui a longtemps galéré et dont la destinée a été placée, un bon moment, sous le sceau de la malédiction. Felipe Saad a vécu un long hiver loin de la Ligue 2, du 1er octobre au 21 février ? Il revient mordant dans la dernière ligne droite de la saison.

Jérémy Blayac a pu ressembler à la 8e roue du carrosse en début de saison, ne connaissant sa première titularisation qu’en novembre ? Il marche sur l’eau depuis février, 5 buts, 4 passes décisives au compteur en 11 matches.

Ernest Seka, le capitaine, se refuse à prolonger un intérim sur le côté droit de la défense ? Le dossier est géré en douceur et l’ancien capitaine revient à de meilleures intentions après deux semaines dans le placard.

C’est comme s’il ne pouvait rien arriver à ces grands Bleus. D’autant qu’en bonne intelligence, ils se méfient. « On verra lundi si on a fait un grand ou un petit pas », a considéré Thierry Laurey, au terme d’une belle soirée.

Ses protégés partagent une judicieuse retenue. « On a fait un pas de plus, indique Jérémy Blayac, tourmenteur du HAC. On est en confiance. La force est en nous, on est déterminé à chercher une montée qui serait fantastique pour tout un club, toute une ville, et pour l’Alsace. Mais bon, il reste trois matches et il peut encore se passer des choses. On est serein, mais ce ne sera pas facile… Après, on essaie d’être costaud et de continuer à avancer. »

Pour l’heure, la démarche les a amenés bien loin, devant tout le monde. Et tout laisse à penser que cela peut durer.
dna

*** JÉRÉMY BLAYAC : Avec un but et une passe décisive, le capitaine du Racing a été impérial ...
*** JÉRÉMY BLAYAC : Avec un but et une passe décisive, le capitaine du Racing a été impérial avant-hier à la Meinau. Il ne s’est d’ailleurs pas contenté d’affoler les compteurs mais l’attaquant (33 ans) a aussi fait preuve d’un mordant de junior, enquiquinant les défenseurs havrais tout au long du match. Vraiment exemplaire.

** LAURENT DOS SANTOS : L’ancien de Guingamp devient de plus en plus convaincant. Préféré à Abdallah Ndour qui avait un côté indéboulonnable sur le flanc gauche de la défense, Dos Santos a été inspiré pour priver d’espaces ses vis-à-vis normands mais aussi pour les étouffer grâce à une activité constante. Il incarne une solution supplémentaire de plus en plus crédible dans un groupe qui n’en manque pas.

* BAPTISTE GUILLAUME : Il a quitté ses partenaires en cours de route, victime d’une béquille. Mais l’international espoir belge avait déjà su faire pencher la balance avant, auteur de la tête rageuse qui a permis de réaliser le break. Lui aussi a contribué à prendre progressivement la mesure du HAC par l’impact qu’il a mis dans son pressing et le tranchant de ses courses.
dna