Kingsley Coman (Bayern Munich) : « On veut absolument remporter cette finale »
L'attaquant international français du Bayern Munich a évoqué l'état d'esprit des Bavarois avant d'affronter le Paris-SG ce dimanche (21 heures) en finale de la Ligue des champions.
Kingsley Coman a évoqué la détermination qui anime les joueurs du Bayern Munich avant la finale de Ligue des champions face au Paris- SG dimanche (21 heures) : « Nous sommes très déterminés dans cette compétition et on veut absolument gagner cette finale. Nous étions très heureux après la demi-finale (3-0 contre Lyon) mais on prépare la vraie célébration pour la finale, si on la gagne. »
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Pour Neuer, le Bayern Munich 2020 est meilleur que celui de 2013
Le gardien du Bayern Munich estime que son équipe, qui affronte ce dimanche (21 heures) le Paris-SG en finale de Ligue des champions, est meilleure que celle qui avait remporté l'édition 2013.
Le gardien et capitaine du Bayern Munich Manuel Neuer a estimé que son équipe est meilleure que celle de 2013, avec laquelle il avait réalisé le triplé Championnat-Coupe-C1, l'objectif fixé avant d'affronter le Paris SG en finale de la Ligue des champions dimanche (21 heures) à Lisbonne.
« La différence avec 2013 est que nous avons plus des meilleurs joueurs à tous les niveaux alors qu'à l'époque, on a gagné avec moins de (top) joueurs », a déclaré Neuer, l'un des quatre survivants de la campagne glorieuse de 2013, avec Jérôme Boateng, David Alaba et Thomas Müller, sans compter Robert Lewandowski, le meilleur buteur (15) de la compétition avant la finale, qui fut finaliste perdant avec Dortmund à Wembley.
« On a une classe de joueurs au-delà des 18 membres de l'équipe, c'est fantastique les joueurs que nous avons »
« On a une classe de joueurs au-delà des 18 membres de l'équipe, c'est fantastique les joueurs que nous avons », a poursuivi le champion du monde 2014, soulignant la profondeur apportée notamment par le meneur brésilien Philippe Coutinho.
Champion d'Allemagne et vainqueur de la Coupe, le Bayern aborde la finale européenne sur une série de 21 matches gagnés, une performance que Neuer attribue en partie à l'entraîneur Hansi Flick, passé en dix mois du statut d'intérimaire à celui de possible auteur d'un rarissime deuxième triplé pour le club bavarois.
« Ce qui le distingue, c'est son approche calme et équilibrée et son travail avec son staff, a commenté le capitaine de l'équipe d'Allemagne, âgé de 34 ans. Nous sommes toujours bien préparés et avons toujours un plan. Vous ne pouvez suivre qu'une seule philosophie : il la définit et nous la mettons à exécution. »
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Ligue des champions : il y a 33 ans, Hans-Dieter Flick participait à une finale de C1 comme joueur


L'entraîneur du Bayern Munich, qui affronte le PSG en finale de la Ligue des champions, dimanche (21 heures), était titulaire lors de la finale perdue par le Bayern face à Porto (1-2), en 1987. Il avait d'ailleurs vu de près la talonnade mythique de Rabah Madjer.
Trente-trois ans après, Hans-Dieter Flick va disputer une nouvelle finale de C1. Le 27 mai 1987, le coach du Bayern Munich, qui affronte le PSG en finale de la Ligue des champions, ce dimanche (21 heures), était titulaire avec le Bayern, lors de la défaite face à Porto en finale de la Coupe des clubs champions (1-2), un soir où la talonnade de Rabah Madjer était entrée dans l'histoire.
Le technicien allemand (55 ans), qui a passé cinq années au Bayern en tant que joueur (1985-1990), avait disputé 82 minutes à Vienne face à Porto. Et le milieu allemand était aux premières loges lorsque Rabah Madjer avait égalisé d'une talonnade : c'est d'ailleurs lui qui se trouvait sur la ligne de but.
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la finale PSG-Bayern et le sixième sacre de Munich en statistiques
À Lisbonne, ce dimanche soir, le Bayern a conquis sa sixième couronne européenne en battant le PSG en finale de la C1 (1-0). Retour en chiffres sur la soirée.
11
Le Bayern Munich est devenu le premier vainqueur de la C1 à remporter 100 % de ses matches lors de la saison de son titre (11/11). Le Bayern est d'ailleurs la première équipe à remporter 11 matches consécutivement dans la compétition.
2
Le Bayern est devenu la deuxième équipe à remporter le triplé Championnat / Coupe nationale / Ligue des champions à deux reprises (2012-13 et 2019-20), après Barcelone (2008-2009 et 2014-2015).
6
Hans-Dieter Flick est devenu le sixième entraîneur allemand à remporter la C1, après Ottmar Hitzfeld (1997 et 2001), Jupp Heynckes (1998 et 2013), Dettmar Cramer (1975 et 1976), Udo Lattek (1974) et Jürgen Klopp (2019).
30
Le Bayern est resté invaincu lors de ses 30 derniers matches toutes compétitions confondues (29 victoires, 1 nul), remportant même les 21 derniers - un record dans l'histoire du football professionnel allemand.
2
Le Bayern est devenu la première équipe à remporter la finale de Ligue des champions tout en affichant deux tirs cadrés ou moins (depuis que la compétition est analysée, soit depuis 2003-2004).
500
Kinglsey Coman a inscrit le 500e but du Bayern en Ligue des champions, seuls Barcelone (517) et le Real Madrid (567) en comptent davantage.
1/7
Les clubs français n'ont pas soulevé le trophée lors de six de leurs sept finales de C1, la seule exception étant Marseille en 1993 (1-0 contre le Milan).
0/7
Par ailleurs, les sept dernières équipes ayant disputé une finale de C1 pour la premières fois se sont inclinées, le dernier novice sorti vainqueur étant le Borussia Dortmund en 1997 contre la Juventus.
34
Paris est resté muet en Ligue des champions pour la première fois depuis le 12 avril 2016 (0-1 face à Manchester City), lui qui restait sur 34 matches dans la compétition en marquant au moins un but.
47 %
Neymar a perdu 47 % de ses ballons ce soir (27/57), lui qui n'a pas trouvé la faille sur ses 14 derniers tirs en Ligue des champions.
0/23
Au total, Neymar et Kylian Mbappé ont tenté 23 tirs lors de ce Final 8. Pour aucun but.

PSG-Bayern : comment les Allemands ont cadenassé Neymar
Un marquage à plusieurs, un matraquage quand il devenait dangereux, un libero en couverture (Alaba) qui a gardé un oeil sur lui : le numéro 10 brésilien n'a pu exprimer son talent lors de cette finale. Une clé du match.
Brillant et deux fois buteur contre le Borussia Dortmund en huitièmes de finale, omniprésent face à l’Atalanta en quart de finale puis encore étincelant lors de la demie face au RB Leipzig, le numéro 10 du Paris SG a été particulièrement bien muselé dimanche par la défense et le milieu du Bayern de Munich… À tel point qu’on peut affirmer que le coach bavarois Hansi Flick avait mis en place un plan anti-Neymar.Hormis une grosse opportunité manquée sur laquelle il a buté sur Manuel Neuer qui a repoussé sa frappe du pied (18e), le joueur le plus cher de l’histoire a semblé éteint.
Il a en fait été muselé très efficacement par l’arrière-garde bavaroise, qui s’est astreinte à un pressing très physique sur lui, et qui l’a empêché de combiner avec Mbappé et Di Maria avec lesquels il forme habituellement l’un des trios d’attaque les plus prolifiques d’Europe.
Mieux, l’analyse tactique d’avant-match de l’État-major du Bayern lui a permis de cibler Paredes et Herrera qui auraient normalement dû être ses principaux pourvoyeurs de ballons. En parvenant à le sevrer grâce à des angles de passes bien coupés à sa destination, les milieux de terrain du Bayern ont annihilé le principal danger du PSG.

Il a provoqué des fautes… et en a commis

Et quand les tacles ou les interceptions à la régulière ne suffisaient pas pour l’arrêter, les joueurs du Bayern n’ont pas hésité à commettre quelques fautes pour lui compliquer la soirée.
C’est notamment ce qu’a fait Serge Gnabry, qui a écopé d’un avertissement après une grosse charge irrégulière sur le brésilien (52e). Frustré, c’est même le Brésilien qui a récolté un carton jaune en fin de rencontre pour une faute sur Lewandowski suivie de vives protestations.
Neymar, l’homme des finales, n’aura donc pas été celui de celle-ci. Il avait offert la Ligue des champions au Barça en 2015 avec un but contre la Juventus, emmené le Brésil à la médaille d’or olympique à l’issue des tirs-au-but, mais n’a pas su apporter le supplément d’âme espéré pour le PSG
Manuel Neuer, le mur de Munich
Dans une belle continuité de leur histoire européenne (Maier, Kahn) les Bavarois peuvent remercier leur gardien Manuel Neuer (Note: 8). Infranchissable à l’intérieur de la surface et troisième libero à l’extérieur. Devant lui, Alaba (6) surveillait Neymar.
Les Parisiens n’ont sans doute pas assez bousculé Süle (5) et Kimmich (6) pas vraiment sûrs d’eux contrairement à Davies (7). Le centre de Kimmich sur le but de Coman rehausse sa prestation. Alcantara (6), récupérateur-passeur et Goretzka (7), coureur-batailleur (Il méritait un carton jaune) ont évolué dans leurs registres favoris. Gnabry (4) a déçu, neutralisé par Bernat, Muller (4) a été discret comme souvent, cette fois sans être dangereux. Lewandowski (6) a réalisé  un bon match même s’il n’a pas marqué à cause du poteau et de Keylor Navas. 
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dna a écrit:
Le jeu et les joueurs : Coman décisif, l'attaque parisienne éteinte
Malgré les prouesses de son gardien, le PSG a fini par craquer sur une erreur de marquage après une des rares belles actions du Bayern. Encerclés, les attaquants parisien, Neymar en tête, n’ont jamais réussi à animer le jeu offensif et à exprimer leur talent. Ils ont perdu le match du réalisme.
Le pressing très haut du Bayern a gêné les Parisiens qui ont répliqué par un jeu de passes et de déplacements rapides et globalement précis. Mais les défenses étaient très serrées dans l’axe et les milieux colmataient les côtés. La rencontre s’est donc dénuée sur l’efficacité. Une erreur de marquage a donc été fatale au PSG qui en première mi-temps n’a pas exploité trois belles occasions. Fatal face au Bayern.
KEYLOR NAVAS (7).
Un arrêt énorme sur une incroyable tête de Lewandowski et des interventions rassurantes. Rien à lui reprocher sur le but.
THILO KEHRER (4)
Il a souffert face à Coman, il s’est accroché mais il l’a oublié dans son dos quand il ne fallait pas (58e) et dans la foulée s’est laissé déborder.
JUAN BERNAT (7).
Confronté au risque Gnabry, l’Espagnol n’avait pas la liberté pour monter comme à l’ordinaire. Il s’est consacré avec sérieux aux tâches défensives.
THIAGO SILVA (5).
Parfois malmené par Lewandowski, il est resté solide et n’a pas failli dans le placement mais il n’a pas tenu la distance.
PRESNEL KIMPEMBE (6).
Fort dans le duel, rattrapant plusieurs situations, un peu moins pertinent au marquage.
MARQUINHOS (5).
Dans l’ombre, placé très bas, il s’est imposé dans les airs et les duels. Une sorte de troisième arrière central.
ANDER HERRERA (6).
Très intéressant et pas seulement dans le registre récupérateur-bien replacé Souvent juste et précis, il a donné deux ballons en or à Di Maria et Mbappé.
LEANDRO PAREDES (6).
Des passes dorées pour Mbappé et une grosse activité. A justifié sa titularisation. VERRATTI l’a remplacé sans vraiment apporter.
ANGEL DI MARIA (5).
Encerclé dès qu’il recevait un ballon, l’Argentin n’était pas sur le bon pied pour son unique occasion. N’a jamais pu s’extraire du filet.
NEYMAR (4).
Lui aussi s’est retrouvé dans une nasse rouge savamment construite. Un face à face perdu face à Neuer, mais cette fois il avait réussi le bon geste.
KYLIAN MBAPPE (4).
La vitesse, les appels, la pression sur la défense : il a bien retrouvé ses sensations. En revanche il a failli dans la finition et la précision du geste (contôles)
L’arbitre italien Daniele ORSATO (7) a sorti les cartons quand il fallait. Dans son match

Le Bayern Munich remporte sa 6e Ligue des champions, Paris abattu



Le rêve parisien a pris fin dimanche soir à Lisbonne. Le PSG est tombé (1-0), les armes à la main, en finale de Ligue des champions face à un Bayern Munich clinique, au stade Estadio da Luz de Lisbonne. Les Bavarois sont couronnés champion d’Europe pour la sixième fois de leur histoire.
Si près et si loin à la fois. Dimanche, Paris est passé tout proche d’accomplir (enfin) son rêve européen. Une quête continentale qui n’a fait que grandir, d’année en année malgré de lourdes désillusions, depuis l’arrivée des investisseurs qataris en 2011.Mais le novice parisien, qui disputait sa première finale en C1, a fini par plier sous le poids colossal des assauts du panzer munichois. Le rêve parisien a pris fin dans la douce soirée lisboète.

Neuer infranchissable

Pourtant, les Parisiens ont eu des opportunités. Neymar offrait même le premier grand frisson de la soirée. Lancé par son compère Mbappé, la star brésilienne obligeait Manuel Neuer à sortir une double parade dont lui seul a le secret. Le ton de cette finale est donné. Juste avant la pause, les hommes de Thomas Tuchel auraient pu prendre les devants après une belle combinaison entre Mbappé et Herrera. La frappe trop molle du natif de Bondy n’était que du pain béni pour le portier de la Mannschaft. Paris ne le savait pas encore mais sa chance de triompher venait en partie de s’envoler.
Les Munichois n’étaient pour autant pas en reste. Le champion d’Allemagne répondait par l’intermédiaire de l’inévitable Robert Lewandowski. En pivot, l’avant-centre polonais touchait le montant de Keylor Navas. Ouf de soulagement pour le portier parisien qui était battu.
Les débats étaient alors équilibrés. Mais dans ces grands matches, la moindre petite erreur d’inattention coûte cher. Le Paris Saint-Germain allait l’apprendre à ses dépens. Peu avant l’heure de jeu, les Bavarois appuyaient sur l’accélérateur. Joshua Kimmich déposait un délice de centre sur la tête de Kingsley Coman, formé au PSG, qui se défaisait du marquage d’un Thilo Kehrer trop attentiste et ouvrait la marque (59e).
A l’expérience, Thomas Muller et ses coéquipiers, qui disputaient leur 11e finale de Ligue des champions, allaient gérer la fin de match. Le Bayern, irrésistible tout au long de ce Final 8, est lui devenu sextuple vainqueur de la compétition reine des clubs.
Paris, sans grande inspiration, ne trouvait pas les ressources pour revenir dans cette partie. Le rêve s’est envolé. Mais Neymar, Mbappé et les autres sortent la tête haute de cette Ligue des champions, symbole d’un PSG qui a su vaincre ses vieux démons. A l’année prochaine !
dna

Franck Ribéry félicite le Bayern Munich pour son sacre
Franck Ribéry, ancien joueur du Bayern Munich, a salué le sacre du club bavarois en Ligue des champions.
Le succès du Bayern Munich en finale de la Ligue des champions, dimanche aux dépens du PSG (1-0), a été chaudement salué par Franck Ribéry. L'ancien joueur du club bavarois (2007-2019), aujourd'hui à la Fiorentina, a publié plusieurs messages sur les réseaux sociaux pour féliciter ses ex-partenaires et toujours amis.
« Encore le triplé ! Félicitations les gars, a lancé le joueur (37 ans), en référence à celui du Bayern réalisé en 2013. Quelle saison ! Super Bayern Super Bayern Hey Hey !!! »

« Tu le mérites. Hansi, tu as fait un travail fantastique, a aussi écrit le Français sur Twitter, à l'attention de Hans-Dieter Flick, l'entraîneur munichois. Tu es une personne géniale, tu es un entraîneur génial. Quel aboutissement ! »
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Corentin Tolisso (Bayern Munich) : « Un tournoi magnifique »
Corentin Tolissa a fait part de son bonheur à l'issue de la victoire du Bayern Munich face au PSG (1-0) en finale de la Ligue des champions.
Corentin Tolisso, milieu de terrain français du Bayern Munich après la victoire de son équipe en finale de la Ligue des champions : « Ça va rester gravé dans ma mémoire. Je suis très très content que l'on ait réalisé un grand match et d'avoir remporté cette Ligue des champions. C'était un rêve pour tout le groupe. Je pense que l'on a fait un tournoi magnifique, que ce soit à Lisbonne ou lors des matches de poules. On a fait onze matches et on a gagné onze fois. Je pense que c'est mérité. »
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Thomas Müller (Bayern) : « Content d'avoir pu montrer encore une fois que je ne suis pas encore bon pour la déchetterie »
Après la victoire du Bayern Munich face au PSG en finale de la Ligue des champions ce dimanche soir (1-0), le meneur bavarois Thomas Müller a, une nouvelle fois, adressé un message à Niko Kovac, qui l'avait relégué sur son banc lors de son passage à la tête du club bavarois.
Thomas Müller (milieu offensif du Bayern Munich, vainqueur de sa sixième Ligue des champions) : « Nous avons certainement eu un soupçon de chance, mais nous avions Manuel Neuer dans les buts. Ce n'a pas été notre meilleur match. Et je suis content d'avoir pu montrer encore une fois que je ne suis pas encore bon pour la déchetterie. »
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le Bayern avait « un sentiment d'invincibilité » selon Joshua Kimmich
Le latéral droit de Munich est revenu sur la victoire face au PSG en finale de la Ligue des champions, ce dimanche soir (1-0). « Le plus grand jour » de sa carrière.
Joshua Kimmich (latéral droit du Bayern Munich, vainqueur du PSG 1-0 en finale de la Ligue des champions) : « C'est le plus grand jour de ma carrière. C'est indescriptible, un sentiment comme ça, d'être sur le terrain avec un groupe comme celui-là. C'est comme avec des frères, même si quelqu'un fait une erreur, un autre arrive pour la réparer. Hansi Flick nous a donné beaucoup de confiance dès le début, nous avions un peu un sentiment d'invincibilité. Nous avons grandement mérité de gagner cette compétition. »
Davies : « Comme si j'étais sur le toit du monde »
Alphonso Davies (latéral gauche du Bayern) : « C'est bon, je me sens comme si j'étais sur le toit du monde. Des moments comme ça, tu en rêves quand tu es enfant. Honnêtement, je n'arrive pas à y croire, gagner la Ligue des champions, c'est le plus haut niveau. Je suis heureux de faire partie de cette équipe. »
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Hans-Dieter Flick (Bayern Munich) : « Nous méritons notre victoire », après le sacre en Ligue des champions
L'entraîneur du Bayern, qui a remporté la sixième C1 de son histoire en battant le PSG en finale (1-0), dimanche, est revenu sur ses premiers mois à la tête du Bayern, et a félicité ses joueurs.
Hansi Flick (entraîneur du Bayern Munich, vainqueur de la Ligue des champions face au PSG) : « Je suis fier de l'équipe. Lorsque nous avons commencé en novembre (il a succédé à Niko Kovac), je lisais des gros titres comme : "Il n'y a plus de respect pour le Bayern." Le développement de l'équipe, ces dix derniers mois, a été sensationnel. Nous avons tout utilisé de façon optimale, y compris la pause du coronavirus. Nous avons vu que Paris était très fort offensivement, mais nous avons néanmoins joué avec audace, c'est juste classe et nous méritons notre victoire. »
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Le chambrage de Manuel Neuer (Bayern) envers le PSG
Après le sixième sacre du Bayern Munich en Ligue des champions dimanche soir, le gardien allemand Manuel Neuer en a rajouté une couche sur les réseaux sociaux.
Auteur d'une énorme prestation avec le Bayern face au PSG en finale de la Ligue des champions dimanche soir (1-0), Manuel Neuer a bien fêté le sixième sacre munichois en C1. Après la remise des récompenses, le gardien allemand a publié une photo de lui soulevant le trophée sur son compte Instagram.
Rien de surprenant jusque-là, sauf qu'il a choisi « Stade Veledrome (sic) Marseille » comme localisation. Ce qui ressemble à du chambrage envers le club parisien
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Le Bayern de retour à Munich, mais sans public

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Ce lundi après-midi, au lendemain de son sixième sacre en Ligue des champions, la délégation bavaroise a atterri en Allemagne, sans, pour autant, pouvoir communier avec ses supporters.
Fatigués, masqués mais satisfaits : les joueurs du Bayern, vainqueurs de la Ligue des champions contre le PSG la veille à Lisbonne, ont atterri à Munich ce lundi après-midi, sans pouvoir rencontrer leurs supporteurs pour cause de pandémie. Après une soirée privée prévue dans leur stade de l'Allianz Arena, l'équipe bavaroise bénéficiera de deux semaines de repos, avant de reprendre la compétition mi-septembre.
Sous un soleil radieux, les joueurs sont sortis d'un Airbus spécial de la Lufthansa, le milieu de terrain Thiago Alcantara en tête. Vêtus d'un bas de costume gris, tous portaient également un t-shirt noir sur lequel figurait « Triplé 2020 », référence au nouveau triplé C1-Championnat-Coupe d'Allemagne, après celui de 2013, réalisé par le club bavarois cette saison.

Neuer et Müller avec le trophée, Alaba avec le ballon de la finale

Les joueurs ainsi que les membres de l'encadrement portaient également un masque noir arborant le logo du club. Après avoir entendu quelques mots de félicitations du président de la région bavaroise, le conservateur Markus Söder, l'équipe a posé devant les photographes.
Le capitaine et héros de la soirée Manuel Neuer ainsi que le vice-capitaine et figure du club Thomas Müller tenaient chacun une anse de la fameuse Coupe aux grandes oreilles, désormais soulevée à six reprises par les Munichois (1974, 1975, 1976, 2001, 2013 et 2020).
Derrière eux, le défenseur David Alaba tenait dans ses mains avec fierté le ballon de la rencontre, remportée 1-0 grâce à un but de la tête du Français Kingsley Coman (59e). Les joueurs n'ont toutefois pas célébré outre mesure leur retour en Allemagne, paraissant émoussés après une soirée où la rencontre aurait pu encore basculer jusqu'aux derniers instants, et sans doute des festivités qui ont duré tard.
Derrière eux, le défenseur David Alaba tenait dans ses mains avec fierté le ballon de la rencontre, remportée 1-0 grâce à un but de la tête du Français Kingsley Coman (59e). Les joueurs n'ont toutefois pas célébré outre mesure leur retour en Allemagne, paraissant émoussés après une soirée où la rencontre aurait pu encore basculer jusqu'aux derniers instants, et sans doute des festivités qui ont duré tard.
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D’une génération dorée à l’autre



Une décennie exceptionnelle s’achève au Bayern Munich, vainqueur de sa 6e Ligue des champions. Mais ses dirigeants regardent déjà vers l’avenir pour rester les maîtres en Allemagne et en Europe, et pour perpétuer la légende d’un club qui a tout gagné depuis 50 ans.

Uli Hoeness, président jusqu’en décembre 2019, et son alter ego Karl-Heinz Rummenigge, anciennes gloires du club devenus des patrons aux dents longues et au verbe cinglant, ont réussi leur coup : remplacer en douceur la génération dorée des années 2010, celle de Robben, Ribéry, Lahm et Schweinsteiger, par une autre tout aussi talentueuse, les Coman, Gnabry, Goretzka, Kimmich, ou autre Süle.
Résultat : sur les neuf dernières saisons, le “Rekordmeister” a atteint sept fois le dernier carré de la Ligue des champions, pour trois finales et deux victoires, dont celle contre Paris dimanche.
« Conserver l’effectif »
Parallèlement, il a mis l’Allemagne en coupe réglée, avec huit Bundesliga consécutive (série en cours) et six Coupes nationales. Jamais, en 120 ans d’histoire, le club bavarois n’avait été aussi fort aussi longtemps.
Entre les deux époques, quelques grognards ont assuré la transition : Manuel Neuer (34 ans), le capitaine et véritable bourreau du PSG, avec ses trois arrêts de classe mondiale, Thomas Müller (30 ans), Robert Lewandowski (32 ans), David Alaba (28 ans) ou encore Jérôme Boateng (31 ans).
L’objectif de Rummenigge, président du directoire, et de son successeur désigné Oliver Kahn est simple : continuer. Ils ont, comme toujours, deux fers au feu : s’assurer la fidélité des tauliers actuels. Et préparer l’avenir.
Cette saison, ils ont prolongé Neuer, Müller et Lewandowski jusqu’en 2023, Alphonso Davies jusqu’en 2025. Les autres cadres sont bien installés, ou du moins souhaitent rester, à l’exception notable de David Alaba et Thiago Alcantara, en fin de contrat en 2021.
Le défenseur autrichien et le milieu de terrain espagnol ont engagé avant le “Final 8” de Lisbonne une partie de poker, en laissant transpirer leurs envies d’ailleurs.
Le résultat devrait être connu dans quelques jours. Pour Alaba, qui a pris à 28 ans une nouvelle dimension dans l’équipe, Oliver Kahn s’est dit dimanche « très très optimiste » sur les chances de prolonger. Quant à Thiago Alcantara, qui a fait savoir qu’il aimerait à 29 ans un nouveau challenge, peut-être à Liverpool, on l’a vu après la victoire sur la pelouse du stade de la Luz en grande conversation avec “Hansi” Flick.
« Il m’a dit qu’il reste », a ensuite lâché le coach du Bayern devant les micros, avec un sourire facétieux. Avant d’avouer qu’il plaisantait : « En fait je n’en sais rien, et lui non plus, parce que nous étions tous concentrés à 100 % sur cette finale de la Ligue des champions. J’essaie de conserver l’effectif tel qu’il est actuellement. Je vais m’investir de tout mon poids pour que deux joueurs de cette qualité restent avec nous. »
Les seuls départs probables sont ceux de Coutinho, prêté par le FC Barcelone, et de Perisic, prêté par l’Inter Milan.
Le Brésilien, attendu comme une star, a été globalement décevant. Perisic a joué un rôle précieux de doublure pour les ailiers Gnabry et Coman lorsqu’ils ont été indisponibles. Mais il n’a jamais été un titulaire indiscutable.

Des jeunes talents, à l’image de l’Alsacien Cuisance

Au-delà, Rummenigge et Kahn pensent déjà au départ des trentenaires : parmi les jeunes talents recrutés récemment, Alphonso Davies a pris une longueur d’avance sur ses contemporains, en s’imposant à 19 ans comme le nouveau joyau de la défense.
Mais le Bayern a d’autres pépites à polir, dont le milieu alsacien Michaël Cuisance (21 ans) et le défenseur Tanguy Kouassi (18 ans) arrivé cet été du… PSG.
Dans le but, le successeur de Neuer est déjà connu : Alexander Nübel (23 ans), gardien de l’équipe nationale Espoirs, est arrivé de Schalke 04 plein d’ambition. Mais il devra patienter jusqu’à ce que l’immense “Manu” Neuer veuille bien lui céder la place.
L’exemple de Kimmich peut l’inspirer : ce surdoué avait mal vécu sa saison sur le banc en attendant la retraite de Philipp Lahm. Il est devenu depuis un pilier du Bayern et de la “Mannschaft”.
dna

La revanche du “titi parisien”



Kingsley Coman, pur produit du centre de formation du PSG, a offert la Ligue des champions au Bayern Munich en marquant l’unique but du match. Une revanche méritée sur la poisse qui a gâché les premières années de sa carrière.
L’action de la 59e minute est limpide. Centre de Kimmich, tête décroisée du Français au coin des six mètres, Keylor Navas est battu. Thilo Kehrer, le garde du corps de Coman depuis le début du match, est hors de position.
Dans les minutes suivantes, l’international de 24 ans est encore à l’origine de deux actions très chaudes sur son aile gauche, sa préférée, mais sans succès. Quelques instants plus tard, “Hansi” Flick le rappelle sur le banc pour lancer le Croate Ivan Perisic.
Et dire que l’ancien Parisien, parti à 18 ans à la Juventus avant de rejoindre le Bayern, a failli ne pas être titulaire dans cette finale. Blessé avant le tournoi de Lisbonne, il n’était entré qu’en fin de match contre Barcelone en quart (8-2) et Lyon en demie (3-0).
Lors d’une conférence de presse cette semaine, il avait avoué qu’il n’était pas certain de pouvoir jouer un match complet. « Je me sens bien physiquement, mais c’est vrai que ça fait quelques mois que je n’ai pas joué quatre-vingt-dix minutes. Mais si je dois donner trente minutes, quarante-cinq minutes, soixante-dix minutes à fond, dans tous les cas je serai frais. »
Interrogé avant le match sur son choix de faire jouer Coman à la place de Perisic, titulaire lors des deux matches précédents, l’entraîneur du Bayern s’était justifié ainsi : « C’est un ancien Parisien, il aura sans doute un petit supplément de motivation et je l’ai choisi pour sa vitesse, dont nous allons avoir besoin ».
Privé du Mondial-2018 par une blessure
Encore une fois, “Hansi” Flick a vu juste. Kingsley Coman, qui avait déjà vécu une finale de Ligue des champions avec le Juventus en 2015 (défaite 3-1 contre Barcelone), pendant laquelle il avait joué une minute, s’était efforcé de trouver la sérénité avant la rencontre contre Paris.
« Il n’y a pas de pression, assénait-il vendredi. Une finale, c’est quelque chose de merveilleux à vivre, on va juste prendre beaucoup de plaisir et espérer que ce sera une grande nuit pour l’équipe. »
Cette titularisation en finale, et cette victoire, sont une récompense pour le courage et la patience du jeune homme, dont la carrière a été hachée par une série de blessures.
En 2018, deux graves ruptures ligamentaires consécutives à la même cheville gauche l’ont contraint à quasiment neuf mois d’arrêt. Sa blessure de février l’a privé d’une convocation pour le Mondial en Russie, et ipso facto du titre de champion du monde. Alors que ses coéquipiers du Bayern Corentin Tolisso, Benjamin Pavard et Lucas Hernandez ont soulevé, eux, la Coupe.
Cette saison, des blessures moins graves l’ont de nouveau éloigné des terrains. Il n’a été titularisé “que” dix-sept fois en Bundesliga, pour quatre buts et quatre passes décisives : pas énorme pour un joueur de son talent.
Dans une interview à l’automne 2018, alors qu’il soignait sa deuxième rupture ligamentaire, Kingsley Coman avait même évoqué la possibilité d’arrêter sa carrière si son corps continuait à le trahir.
dna

Hans-Dieter Flick (Bayern) : « Je ne sais pas qui va nous quitter et qui va encore arriver »
À quelques jours de la reprise du football en Allemagne, l'avenir de David Alaba et de Thiago au Bayern reste incertain et rend la préparation « pas optimale » pour l'entraîneur des champions d'Europe Hans-Dieter Flick.
« La situation n'est pas très simple », a déclaré Hansi Flick, mercredi, en marge de la présentation du trophée de la Ligue des champions dans le musée du club. « Je ne sais pas qui va nous quitter et qui va encore arriver. Ce n'est pas optimal. »
À propos de David Alaba, le défenseur autrichien, et du milieu de terrain espagnol Thiago Alcantara, l'entraîneur bavarois avait annoncé dès juin qu'il mettrait « tout son poids dans la balance » pour les faire rester. « Aussi longtemps que tous les deux font partie de l'effectif, je les inclus dans mes plans », a-t-il répété mercredi. Récemment, les dirigeants du club ont assuré qu'ils avaient un très bon espoir de prolonger le contrat d'Alaba, 28 ans, qui expire en juin prochain. Thiago au contraire semblait, à 29 ans, avoir envie de partir. Jusqu'à la semaine dernière, lorsqu'il a déclaré de façon inattendue : « Je n'ai jamais dit que j'allais quitter le Bayern. »
« Je prie pour que le mois d'octobre arrive très vite »
Par ailleurs, Philippe Coutinho, arrivé en prêt de Barcelone la saison dernière, est déjà reparti en Catalogne. Ivan Perisic (Inter) et Alvaro Odriozola (Real Madrid), également prêtés, devraient suivre le même chemin. « Maintenant, j'attends de voir quel groupe sera à ma disposition. Et nous verrons comment tout intégrer et comment nous pouvons définir nos nouveaux objectifs. Je prie pour que le mois d'octobre arrive vite et que le marché des transferts soit terminé. J'espère que nous y verrons plus clair en ce qui concerne l'équipe le plus vite possible », a espéré Flick.
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Claudio Pizarro nommé ambassadeur
Ancien attaquant emblématique du Bayern Munich, Claudio Pizarro (41 ans) a été nommé ambassadeur du club bavarois.
Il aurait sans doute pu encore un peu dépanner sur le terrain, mais Claudio Pizarro (41 ans) a choisi de raccrocher les crampons il y a deux mois après un ultime passage au Werder Brême. Ce mardi, le Bayern Munich, où le Péruvien a joué de 2001 à 2007 puis de 2012 à 2015, a annoncé son retour comme ambassadeur, un rôle que tiennent déjà Giovane Elber, Lothar Matthäus et Bixente Lizarazu, d'autres grands joueurs qui ont marqué l'histoire du club bavarois.
L'ancien chouchou du public « aidera à porter le nom, la tradition et les valeurs du FC Bayern dans le monde », a précisé le récent vainqueur de la Ligue des champions dans son communiqué.
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Kinglsey Coman, possible cas contact au Covid-19, se place en quarantaine
Après avoir été en contact avec une personne positive au coronavirus, l'attaquant français du Bayern Munich s'est placé en quarantaine, a indiqué le club allemand ce mardi.
L’attaquant du Bayern Kingsley Coman s’est placé en quarantaine domestique après avoir été en contact avec une personne de son entourage infectée par le Covid-19, a annoncé le club allemand mardi. Le Français de 24 ans, unique buteur en finale de Ligue des champions fin août contre le Paris SG, manquera ainsi le match de reprise de la Bundesliga de l’actuel tenant du titre contre Schalke de vendredi.

Un programme de cyber-entraînement pour garder la forme

Il a subi un premier test dimanche qui s’est révélé négatif, a indiqué le club sans préciser le temps restant qu’il devra passer à l’isolement. Coman suit donc les recommandations de l’institut de veille sanitaire allemand Robert Koch et le protocole sanitaire strict adopté par la ligue allemande de football permettant la reprise des matches de football.
"Pendant la quarantaine, Coman se maintiendra en forme grâce à un programme de cyber-entraînement", ajoute le club qui sort d’une saison exceptionnelle en ayant raflé tous les titres possibles : Coupe, championnat et Ligue des champions.
dna

equipe a écrit:
le message d'adieu de Thiago Alcantara
Dans une vidéo destinée aux fans du Bayern Munich, l'Espagnol Thiago Alcantara, en partance pour Liverpool, a expliqué son choix de quitter le champion d'Allemagne.
Dans un message d'adieu vidéo destiné aux fans du Bayern Munich, le milieu de terrain espagnol Thiago Alcantara (29 ans) a annoncé sa décision de partir du club bavarois. Il explique également son choix de rejoindre Liverpool, même si le transfert n'a pas été officialisé pour le moment, pour des raisons strictement sportives.
« Ma décision a été un choix purement sportif. Comme joueur, je veux maintenant relever de nouveaux défis et continuer à progresser. Le Bayern continuera à être comme ma maison », explique-t-il. « Je me sens aujourd'hui heureux d'être arrivé ici comme un jeune plein de rêves et de m'en aller du club comblé par son histoire et sa culture. Ici, j'ai appris à aimer une tradition à laquelle je dis au revoir aujourd'hui, mais que je n'oublierai jamais. »
Après 235 matches pour 31 buts et 37 passes décisives en sept ans sous le maillot bavarois , l'international espagnol (39 sélections) est devenu une référence à son poste et la véritable plaque-tournante du dispositif d'Hans-Dieter Flick lors de la deuxième partie de saison. Avec le Bayern Munich, il a remporté récemment la Ligue des champions contre le PSG (1-0), 7 Championnats d'Allemagne, 4 Coupes d'Allemagne et deux Supercoupes d'Allemagne.

equipe a écrit:
Hans-Dieter Flick (Bayern Munich) : « Nous sommes très tristes de voir partir Thiago Alcantara »
L'entraîneur du Bayern Munich a fait part jeudi de sa déception de voir partir son milieu de terrain Thiago Alcantara, qui va s'engager officiellement avec Liverpool.
Hans-Dieter Flick, entraîneur du Bayern Munich : « Thiago Alcantara m'a dit qu'il était à la recherche d'un nouveau défi. Je lui ai beaucoup parlé et j'ai essayé de le faire changer d'avis. Mais c'était sa décision. On pouvait voir aujourd'hui à quel point c'était difficile pour lui de dire au revoir, il a beaucoup apprécié ses années dans ce club et sa famille se sentait chez elle à Munich. Je ne peux que féliciter Jürgen Klopp (entraîneur de Liverpool). Il va accueillir un excellent joueur et une personne sensationnelle. Nous sommes tous tristes ici. Il y avait beaucoup d'émotion quand il a dit au revoir. »

equipe a écrit:
Thiago Alcantara s'engage à Liverpool (officiel)
Thiago Alcantara (29 ans) quitte le Bayern Munich pour Liverpool. Les Reds, qui ont déboursé 30 millions d'euros, ont annoncé ce vendredi la signature du Brésilien pour quatre saisons.
L'entraîneur du Bayern Munich, Hans-Dieter Flick, l'avait avoué, c'est désormais officiel : Thiago Alcantara est un nouveau joueur de Liverpool. Le milieu brésilien (29 ans) a signé ce vendredi un contrat de quatre saisons dans le nord de l'Angleterre.« Le moment que vous attendiez tous », se sont félicités les Reds sur leur compte Twitter, au moment de partager la vidéo de présentation du milieu de terrain. 30 millions d'euros ont été nécessaires pour régler l'arrivée du joueur, qui cherchait un nouveau défi après sept saisons en Bavière. Étincelant lors du Final 8 de la Ligue des champions, remportée par le Bayern, le nouveau numéro 6 de Liverpool sera l'une des attractions de la Premier League.

Le Bayern Munich veut renforcer son identité régionale



Thomas Müller, ici en culotte de peau à l'Oktoberfest, est le seul joueur de l'équipe première à être originaire de Bavière.
Désireux de renforcer son identité régionale, le Bayern Munich a notamment mis en ligne une version de son site officiel en bavarois.
Internationalisation et régionalisation. Telle est la stratégie de développement du Bayern Munich pour les prochaines années. Si le champion d'Europe comble progressivement son retard sur le Real Madrid ou Manchester United sur le plan de la renommée internationale (notamment en multipliant les tournées aux États-Unis et en Asie), il tient aussi à porter l'accent sur son identité régionale, qui s'est un peu diluée ces dernières années. Il faut dire que sur ses 4 528 fan-clubs (pour 362 000 membres), il en compte plus des deux tiers en Bavière. Et sur les 75 000 spectateurs en moyenne qui se rendaient à l'Allianz Arena avant la pandémie, les trois quarts venaient de Munich et de ses alentours.
Alors, depuis quelques mois, en plus de l'allemand, l'anglais, l'espagnol, le chinois, le japonais et le russe, le Bayern a décidé d'offrir à son site officiel une version exclusivement en bavarois. Début septembre, ce site, nommé FC Bairisch (FC Bavarois), a, par exemple, proposé à sa une : « Learning Bavarian with Hansi » (apprendre le bavarois avec Hans-Dieter Flick). L'entraîneur s'amusait à découvrir une dizaine d'expressions du langage footballistique en patois local. Chaque semaine, un joueur donne également un cours de langue en articulant bien, histoire de familiariser le monde entier au bavarois. Au départ, c'est le président d'un fan-club qui a proposé l'idée aux patrons du club : Hans Gehrlein, responsable des « 13 Höslwanger », en avait parlé lors d'une assemblée générale. L'idée a été immédiatement adoptée.
« Aujourd'hui, le Bayern, c'est un mélange de stars internationales et une identité régionale renforcée par des jeunes formés au club qui intègrent l'effectif pro pour devenir ensuite des joueurs renommés, perpétuant la tradition des Franz Beckenbauer, Gerd Müller, Lothar Matthäus, Philipp Lahm, Bastian Schweinsteiger et Thomas Müller », a récemment affirmé Karl-Heinz Rummenigge, le président du conseil d'administration du club, dont l'une des devises est : « Mia san mia » (« nous sommes nous », en bavarois). Habitué à porter la culotte de peau lors de l'Oktoberfest et lors des visites de décembre aux fan-clubs, Thomas Müller est pour l'instant le seul joueur de l'effectif à être originaire du sud de l'Allemagne. Mais les jeunes Malik Tillman, Angelo Stiller et Jannik Rochelt, tous trois nés en Bavière, pourraient bientôt pointer le bout de leur nez en équipe première.
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Le rêve éveillé de Michaël Cuisance, le jeune Strasbourgeois du Bayern Munich






À 20 ans, Michaël Cuisance vient de vivre une saison historique avec le Bayern Munich, auteur d’un retentissant triplé sur la scène domestique et continentale. Riche de cette expérience, le jeune Strasbourgeois veut la mettre à profit pour s’imposer chez le Rekordmeister.
En ce dimanche de septembre, Michaël Cuisance déambule tranquillement dans les rues de la Petite France. Son look sportswear et ses cheveux peroxydés n’attirent pas le regard des rares Strasbourgeois qu’il croise à l’ombre des colombages. Pas encore.
L’enfant de l’Elsau est pourtant le premier Alsacien à avoir gagné la Ligue des champions. C’était il y a à peine un mois, avec le Bayern Munich et face au PSG, après avoir déjà remporté la Bundesliga et la Coupe d’Allemagne. Le jeune milieu de terrain n’en fait pas trop. Il sait que son temps de jeu ne lui permet aucune arrogance. Et ce n’est d’ailleurs pas pour se la raconter qu’il repasse fréquemment par l’Alsace.
Aucune hésitation avant de rejoindre le Bayern
« J’essaie de revenir le plus souvent possible pour voir ma famille, mes amis, la ville aussi. Il faut toujours garder un pied là où l’on a grandi, souligne celui qui a fêté ses 21 ans le 16 août. Dans mon quartier, quand je reviens, c’est comme si j’étais personne. On rigole avec les gars de mon âge, on a de bons délires et on ne parle pas de foot. Je fais aussi des photos avec des plus petits si ça leur fait plaisir. »
C’est que le milieu de terrain, passé par de nombreux clubs strasbourgeois, de la Montagne-Verte au Racing, en passant par l’ASPTTS et le FCSK 06, est désormais un exemple à suivre malgré son jeune âge. Un peu comme le fut Jonathan Schmid, un autre footeux de la ville élevé, lui, au Neuhof, lorsqu’il commença à se faire un nom et une place en Bundesliga au début des années 2010. « Voir quelqu’un de chez nous réussir à faire carrière, ça faisait envie. »
Celle de Michaël Cuisance a été moins cabossée que celle de son aîné, mais tout n’a pas été facile non plus. Entre le dépôt de bilan du Racing et sa formation à l’ASNL, il lui a fallu continuer à chasser son rêve tout en s’accommodant d’un caractère bien trempé. « J’ai appris à ne jamais regretter mes choix, dit-il avec aplomb. À Nancy, tout n’a pas été rose, je n’ai pas joué pendant un an (après avoir refusé de signer un contrat de stagiaire professionnel, ndlr). C’est mieux de connaître ça en début de carrière. Aujourd’hui, rien de pire ne peut m’arriver. »
Dans la cour des (très) grands
Trois ans plus tard, le voilà donc un joueur du Bayern Munich après un passage de deux saisons à Mönchengladbach. Là aussi, le Bas-Rhinois a pris sa destinée en main lorsque le Rekordmeister est venu toquer à sa porte alors qu’il était encore sous contrat avec le Borussia.
« Un nouveau coach (Marco Rose a remplacé Dieter Hecking à Gladbach en 2019, ndlr) arrivait. Il aurait pu me plaire et m’apprendre des choses, mais deux jours plus tard, le Bayern s’est manifesté, raconte le joueur à la jolie patte gauche. Je n’ai pas hésité une seconde. C’était un rêve qui se réalisait. Quand je l’ai annoncé à mes parents (Sabrina et Mickaël) , c’était quelque chose. Le Bayern, c’est quand même le plus gros club du monde. »
Transféré en Bavière, où l’attend un contrat de cinq ans, contre 12 millions d’euros environ, Michaël Cuisance a logiquement découvert un nouveau monde. Un autre monde. Un peu « stressé » au moment d’emprunter pour la première fois la Säbener Strasse, le minot débarque dans l’un des vestiaires les plus compétitifs d’Europe où, notamment, pas moins de sept champions ou ex-champions du monde l’attendent.
On pourrait avoir les jambes qui flageolent à 20 ans, mais l’Alsacien sait ce qu’il veut et pourquoi il est là. Et il se fond rapidement dans le moule. « Au Bayern, les joueurs sont là pour gagner des titres, répète-t-il. Ils arrivent avant l’entraînement, passent toujours à la salle (de musculation) , se donnent à fond. Cette mentalité-là, on la prend très vite quand on a ces exemples au quotidien. Et plus vite tu la prends, plus vite tu es accepté. » Chaque entraînement est l’occasion d’emmagasiner de l’expérience.
Un premier but comme une libération
De nature discrète, volontiers plus démonstratif avec un ballon, le nouveau venu sait pourtant qu’il doit « s’affirmer » pour exister parmi une telle constellation de stars. Le Strasbourgeois se rapproche naturellement de son compatriote Benjamin Pavard. Il n’hésite pas non plus à s’ouvrir à son voisin dans le vestiaire, un certain Thiago Alcantara. Mais il sait que, in fine , c’est ce qu’il a « dans les pieds » qui va parler pour lui.
Durant cette saison historique, conclue par un deuxième triplé majuscule - championnat, Coupe d’Allemagne et Ligue des champions - après 2013, Michaël Cuisance apprend plus qu’il ne joue. « Heureux » néanmoins d’être un rouage de cette machine implacable depuis la sortie de confinement, invaincue en 2020 et qui reste sur une ahurissante série de 30 victoires en 31 matches.
Son temps de jeu - 10 matches, 311 minutes - a augmenté au fil de la saison, notamment après la reprise de la Bundesliga lorsque ce diesel a pu enchaîner quelques titularisations. Avec, lors de la dernière journée à Wolfsbourg, son premier but, un bijou.
« Quand tu reçois un appel du Bayern, peu importe ton âge, tu fonces »
« Le premier, je voulais vraiment qu’il soit beau. Lorsque «  King » (Coman) me fait la passe, je me démarque devant la surface et je la vois déjà dedans. Je ne me suis pas posé de question, je l’ai juste enroulée, décrit celui qui a aussi vécu ce moment comme une libération. Ce but, je l’attendais depuis deux ans (et son arrivée en Bundesliga). J’ai pu fermer quelques bouches. On m’a critiqué, on a pu dire que je n’avais pas fait le bon choix car je jouais peu. Mais quand tu reçois un appel du Bayern, peu importe ton âge, tu fonces. »
Forcément, le milieu aurait aimé fouler plus souvent la pelouse et découvrir sur le terrain la Ligue des champions. Mais il sait aussi que « rentrer dans cette grande famille, dans ce grand club, c’est un processus ». Et puis ce n’est pas donné à tout le monde d’emmagasiner autant d’expérience à son âge. « Je suis ravi de faire partie de cette grande équipe et de continuer à apprendre tous les jours. Mais forcément, quand je ne joue pas alors que j’adore ça, c’est un peu dur. Lorsque je rentre chez moi, je suis pressé d’être au lendemain pour jouer au foot, sinon j’ai du mal à évacuer. Ça reste une saison réussie sur le plan personnel. Et je suis sûr que la prochaine va être encore meilleure. »
« Je veux jouer le plus possible, profiter de ma jeunesse »
Patient, il attend son heure, « bosse » et espère convaincre son entraîneur Hansi Flick - « une personne qui parle beaucoup avec les joueurs et leur donne beaucoup de confiance » - de l’intégrer plus régulièrement dans la rotation. Le calendrier des Munichois ainsi que le départ de plusieurs joueurs dans sa zone de jeu - retours de prêt d’Ivan Perisic (Inter) et Coutinho (Barcelone), transfert de Thiago Alcantara à Liverpool, possible départ de Javi Martinez - pourraient lui libérer un peu d’espace.
« Je veux jouer le plus possible, profiter de ma jeunesse. Cette saison, il y aura beaucoup de matches, ça va tourner, mais c’est à moi de faire ce qu’il faut. » Avec son caractère, Michaël Cuisance n’est pas homme à renoncer ou à se contenter de peu. « Je veux m’imposer au Bayern. »
Aujourd’hui, il n’y a pas plus grand défi. S’il le réussit, nul doute qu’on se retournera sur son passage lorsqu’il reviendra se promener dans la Petite France…
dna

equipe a écrit:
Mario Götze vers un possible retour au Bayern Munich ?
D'après « Sports Bild », Mario Götze laissé libre par le Borussia Dortmund à la fin de la saison dernière aurait renoué des contacts avec le Bayern Munich, où il a déjà joué de 2013 à 2016.
Laissé libre par le Borussia Dortmund, le milieu de terrain allemand Mario Götze pourrait revenir au Bayern Munich. C'est en tout cas le souhait de l'entraîneur Hansi Flick qui aurait appelé par téléphone le milieu offensif la semaine dernière, selon le média allemand Sport Bild.
Les dirigeants bavarois, dont le président Karl-Heinz Rummenige et le directeur sportif Hasan Salihamidzic, seraient quant à eux plus sceptiques quant à un retour du héros allemand de la finale de Coupe du monde en 2014, lui qui a déjà évolué en Bavière de 2013 à 2016 sans y avoir laissé un grand souvenir auprès des fans.
Un renfort offensif à moindre coût pour le Bayern Munich

Après avoir seulement disputé 21 rencontres avec Dortmund la saison dernière, Mario Götze peine à retrouver la plénitude de ses moyens physiques depuis plusieurs années. La faute à des blessures récurrentes qui ont entraîné plus de 293 jours d'indisponibilité depuis l'été 2016.

L'intérêt du Bayern Munich et surtout de son entraîneur qui l'a connu en sélection nationale pourrait s'expliquer par les récents échecs du mercato sur plusieurs joueurs comme Timo Werner, Kai Havertz ou encore Ivan Perisic.

Son retour serait donc un risque limité pour le Bayern Munich qui n'aurait rien à débourser en indemnité de transfert pour s'attacher les services du meneur de poche formé à Dortmund étant donné sa situation contractuelle du moment.

Plusieurs clubs s'étaient déjà intéressés au profil du champion du monde allemand cet été comme l'AS Monaco ou le Séville FC sans toutefois aller plus loin.

Karl-Heinze Rummenigge veut conserver David Alaba


Alors que le Bayern Munich tente de faire prolonger David Alaba, Karl-Heinze Rummenigge, le patron du club bavarois, a assuré qu'il souhaitait conserver le défenseur autrichien.
Le Bayern Munich ne souhaite pas laisser partir David Alaba. « Tout le monde au Bayern a un intérêt que David Alaba reste », a martelé ce dimanche le patron du club vainqueur de la dernière Ligue des champions, pour calmer le jeu autour des négociations sur la prolongation du défenseur autrichien (28 ans). La semaine dernière, l'ancien président Uli Hoeness, connu pour ses sorties tonitruantes, avait traité l'agent d'Alaba, Pini Zahavi, de « piranha avide d'argent ».
Ce dimanche, Rummenigge a une nouvelle fois tenté de remettre de l'ordre : « Dans le monde des agents de joueurs, il n'y a pas beaucoup carpes koï. Mais il faut tout de même prendre les choses avec calme, confiance et discrétion, a-t-il lancé sur Sky. Je n'ai rien contre Zahavi, il est aussi le conseiller de Lewandowski, donc nous savons à quoi nous attendre, mais pour « Lewy », nous avons trouvé un accord en bonne intelligence. C'est ce que nous voulons aussi pour Alaba. »


« Il est sorti de notre centre de formation pour devenir un très grand joueur, et humainement quelqu'un que nous apprécions »
Alaba arrive en fin de contrat en juin 2021 et pourrait donc quitter le Bayern sans indemnité de transfert si son contrat n'était pas prolongé d'ici là. Uli Hoeness a reproché Pini Zahavi de profiter de la situation pour faire monter les enchères, en réclamant selon la presse un salaire annuel de 25 millions d'euros
David Alaba « est chez nous depuis 12 ans, il est sorti de notre centre de formation pour devenir un très grand joueur, et humainement quelqu'un que nous apprécions », a ajouté Rummenigge. Mais en ces temps de coronavirus, même le Bayern se trouve confronté à des défis financiers », a-t-il précisé, laissant entendre que le club munichois n'était pas prêt à tout pour garder son défenseur central.
equipe

equipe a écrit:
le Bayern Munich décroche le record de victoires de rang du top 5 européen
En s'imposant face au Séville FC (2-1 a.p.) lors de la Supercoupe d'Europe, le Bayern Munich a enlevé son 23e succès de rang toutes compétitions confondues. Le record pour un club du top 5 européen.
Le Bayern Munich empile les trophées et en profite pour, dans le même temps, établir de nouveaux records. Ce jeudi soir, en dominant le Séville FC en Supercoupe d'Europe (2-1 a.p.), le club bavarois a enregistré son 23e succès d'affilée. Une série inédite pour les clubs des Championnats du top 5 européen, commencée le 16 février 2020 à Cologne (4-1).
Avant le match disputé ce jeudi soir, la formation de Hansi Flick partageait ce record avec le Real Madrid de l'époque Carlo Ancelotti, vainqueur de 22 rencontres d'affilée en 2014.

Le Bayern Munich remporte la Supercoupe d'Europe face au Séville FC





Le Bayern, vainqueur de la Ligue des champions, a décroché la Supercoupe d'Europe ce jeudi (2-1 a.p.) aux dépens du Séville FC, lauréat de la Ligue Europa.
Le match : 2-1 a.p.
Ce fut intense, riche en actions, très plaisant à suivre et cette Supercoupe a confirmé la domination sans partage du Bayern Munich sur l'Europe. Vainqueur du Séville FC (2-1 a.p.), le club munichois continue de garnir sa salle des trophées, porté par une incroyable série en cours (26 succès et 1 nul). Mais les Bavarois ont souffert, bien plus que face au PSG en finale de la Ligue des champions (1-0), et le club espagnol, tombeur de l'Inter Milan en finale de la C3 (3-2), a de nouveau prouvé qu'il pouvait faire trembler les plus grands.
Les Sévillans ont d'ailleurs ouvert la marque sur un penalty transformé par l'inévitable Lucas Ocampos (12e), consécutif à une charge d'Alaba sur Rakitic, de retour au sein de l'effectif andalou. La suite ? Le Bayern a poussé, vraiment fort, Goretzka, après une superbe remise de Lewandowski, a égalisé d'une reprise parfaite du droit (1-1, 34e), et on pensait alors que le champion d'Europe n'allait pas tarder à faire la course en tête. Erreur.

Le poteau d'En-Nesyri
Oui, les Munichois se sont créé de nouvelles occasions après la pause, symbolisées par deux buts refusés (voir ci-dessous). Mais les joueurs de Julen Lopetegui auraient pu arracher la victoire au bout du temps règlementaire comme en début de prolongation, quand En-Nesyri s'est présenté à chaque fois devant Neuer (87e et 92e, voir ci-dessous).
La délivrance pour le Bayern est intervenue par l'intermédiaire de Javi Martinez, buteur d'une tête en lucarne après un premier arrêt de Bounou devant Davies (104e). Une fin en forme de belle histoire pour l'Espagnol : le milieu va repartir à l'Athletic Bilbao et, pour son dernier match sous les couleurs munichoises, a permis au club allemand de remporter sa deuxième Supercoupe d'Europe, après 2013.
Le joueur : Neuer fait encore un malheur
Il y a seulement quelques mois, certains le disaient sur la pente déclinante, incapable de retrouver le niveau qui en avait fait durant plusieurs années le meilleur gardien du monde. Et puis Manuel Neuer s'est accroché, est revenu au top, et a de nouveau prouvé ce jeudi soir qu'il était bien redevenu l'incontestable numéro 1 du poste, après - déjà - un impressionnant Final 8 de Ligue des champions.
À la 46e minute, le gardien est superbement intervenu sur un tacle malencontreux de Süle, empêchant ainsi un csc de son partenaire. Puis il a de nouveau sorti le grand jeu à deux reprises en l'espace de cinq minutes, à chaque fois devant En-Nesyri : Neuer a remporté une première fois son duel (87e), en repoussant de la main droite le tir au sol du Marocain ; la deuxième en déviant, du bout du pied droit, la nouvelle tentative d'En-Nesyri sur son poteau droit (92e). Avec un tel gardien, le Bayern peut continuer à voir loin.
Le fait : les deux buts refusés au Bayern
À deux reprises, le Bayern a cru avoir fait craquer le Séville FC en seconde période. Les deux fois, les Bavarois ont dû ravaler leur joie. À la 52e minute, Lewandowski marque de près en concluant un une-deux avec Thomas Müller, avant que le VAR ne prive le Polonais de ce but pour un hors-jeu de quelques centimètres. Dix minutes plus tard, Sané trompe à son tour Bounou d'un tir puissant, mais Lewandowski est de nouveau sanctionné, cette fois pour avoir tiré le maillot d'Escudero (63e).
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frictions entre Lewandowski et Cuisance à l'entraînement
Une altercation est survenue entre l'attaquant polonais et le milieu français, ce lundi à l'entraînement du Bayern Munich, selon le quotidien « Bild ».
Au lendemain de la première défaite du club en 2020, dimanche contre Hoffenheim (1-4), l'entraînement ne s'est pas déroulé dans un calme absolu au Bayern Munich. Des frictions se seraient produites entre Robert Lewandowski et Michael Cuisance lors de la séance organisée ce lundi, selon le quotidien Bild, qui publie des photos à l'appui. On peut notamment y voir le jeune milieu français à terre, une action qui ferait suite à une faute de l'attaquant polonais.
Cuisance (21 ans) aurait manifesté son agacement au buteur, qui l'a ignoré en retour. En fin de séance, Hansi Flick, l'entraîneur bavarois, a pris le Français dans ses bras en signe d'apaisement. Cet épisode peut-il influencer l'avenir de l'international des moins de 20 ans, en quête de temps de jeu et intéressé par un transfert à Leeds ? Cuisance, sous contrat jusqu'en 2024, ne figurait pas dans le groupe munichois pour le match de dimanche contre Hoffenheim.
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Leroy Sané blessé à un genou
Sorti à la 73e minute face à Hoffenheim (1-4), Leroy Sané avait reçu un coup à un genou. L'entraîneur du Bayern Hansi Flick espère son retour après la trêve internationale.
Leroy Sané, l'ailier du Bayern Munich s'est à nouveau blessé à un genou. Sorti à la 73e minute lors de la défaite face à Hoffenheim ce week-end (4-1), l'international allemand devrait rater entre trois et quatre semaines de compétition d'après Bild. « Leroy Sané est sorti (contre Hoffenheim) et nous espérons qu'il reviendra après la trêve internationale. », a déclaré son entraîneur Hansi Flick. Ce dernier a aussi indiqué que David Alaba souffrait de problème musculaire, sans préciser un délai d'indisponibilité.
Le Bayern devra donc faire sans Sané en Supercoupe d'Allemagne face au Borussia Dortmund ce mercredi soir. Victime d'une rupture du ligament croisé le 4 août 2019, l'international allemand (22 capes) était revenu sur les terrains en juin dernier avec Manchester City avant d'arriver cet été à Munich.
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Eric Maxim Choupo-Moting vers le Bayern Munich
L'attaquant germano-camerounais, en fin de contrat au PSG, devrait signer ces prochaines heures un contrat de deux ans avec le Bayern Munich.
Non conservé par le PSG, Eric Maxim Choupo-Moting pourrait constituer une des surprises de la dernière ligne droite du mercato.
L'attaquant germano-camerounais (31 ans) devrait s'engager ces prochaines heures avec le Bayern Munich. Les deux parties se sont mises d'accord autour d'un contrat de deux ans et seuls quelques détails restent à finaliser.
Héros du quart de finale de la Ligue des champions entre le PSG et l'Atalanta Bergame (2-1), « Choupo » s'était vu proposer le mois dernier une prolongation par le club de la capitale mais les discussions n'ont pas abouti, notamment parce que Paris ne lui proposait qu'un an sec supplémentaire.
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