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 Le bilan du Racing

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeVen 27 Déc 2019 - 4:50

Championnat de France moyen !
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeVen 27 Déc 2019 - 21:52

dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (épisode 3/3, les attaquants)
Les attaquants du Racing : Ajorque, le réveil de la force

Longtemps muette, notamment à l’extérieur, l’attaque strasbourgeoise a mis du temps à faire preuve de réalisme face aux filets adverses. Symbole du retour aux affaires du Racing, une fois la campagne européenne digérée, Ludovic Ajorque a imprimé le rythme de la fin d’année.
Il aura fallu attendre la sixième journée – et la première victoire de la saison en championnat (2-1 contre Nantes à la Meinau, le 20 septembre) – pour que l’un des cinq attaquants du Racing trouve le chemin des filets. Le but était signé Ludovic Ajorque sur penalty en toute fin de match. Plus tardif que celui du grand Réunionnais, le réveil de Lebo Mothiba a participé au redressement de la situation de Racingmen mal embarqués à la 10e journée.
Ludovic AJORQUE (18 matches, 16 titularisations, 1371 minutes de jeu, 7 buts, 3 passes. Note : 5,56*)


Il a beau être le premier à ne pas vouloir le répéter, c’est devenu le gimmick de cette première partie de saison : quand Ludovic Ajorque marque, le Racing gagne. La maxime n’a été contredite qu’une fois au cours de l’été lors de la défaite à Haifa (2-1) au 2e tour retour de Ligue Europa mais son second but de la campagne européenne – il a inscrit le premier à l’aller à la Meinau (3-1) – avait permis d’assurer la qualification pour les barrages contre Francfort.

Par contre, il aura fallu patienter avant que la formule s’exporte sur les terrains de Ligue 1. Le tube aurait pu claquer une première fois dans l’enceinte médiatiquement surboostée du Parc le 14 septembre, mais à deux reprises Keylor Navas s’était interposé avec classe, prélude au show final signé Neymar dans les arrêts de jeu (1-0).

C’est donc le public de la Meinau qui a été le premier à entendre le refrain, moins d’une semaine plus tard contre Nantes grâce à un penalty à la 89e minute qui offrait au Racing son premier succès de la saison en Ligue 1 (2-1). La bande à Thierry Laurey a remporté sept matches de championnat depuis cette victoire si attendue et il n’y a que lors de celle décrochée contre Nice le 26 novembre que le grand Réunionnais n’a pas marqué (1-0, but de Thomasson).

Avec un but et deux passes (pour Mothiba), son match contre Nîmes (4-1) quinze jours plus tard est sans doute le plus abouti, mais son opportunisme à Bordeaux a été tout aussi précieux le 15 décembre pour offrir les trois points au Racing.

Son entente dans le jeu avec Adrien Thomasson est indéniable, même si ce dernier ne lui a délivré qu’une passe (contre Nîmes) quand Anthony Caci a vu deux de ses centres être exploités à merveille par la tête de “Ludo” (contre Toulouse le 7 décembre et contre Saint-Étienne le 21).

À 25 ans, Ludovic Ajorque a pris une envergure encore plus grande. Sous contrat jusqu’en 2022, le Racing ne le laissera pas filer sans le gros chèque qui avec.

Lebo a pu rallumer le groupe électrogène
Lebo MOTHIBA (17 matches, 11 titularisations, 941 minutes, 3 buts, 3 passes, 4)


Revenu émoussé de la Coupe d’Afrique des Nations, le Sud-Africain a peiné pour retrouver le niveau affiché à même époque la saison passée. L’international bafana bafana n’en a pas pour autant perdu son sourire ni son abnégation sur le terrain. Mais son style peu académique peut agacer quand la réussite n’est pas au bout des efforts déployés.

Ceux-ci ont été récompensés un soir d’allégresse contre les Crocos nîmois avec un doublé sur deux passes d’Ajorque. Le groupe électrogène rallumé (sa géniale célébration de but), Lebo Mothiba a ajouté un but (contre Toulouse le 7 décembre lors du succès 4-2) et deux passes à sa collection. Déjà au service pour Thomasson lors du succès contre Nice, il a en effet délivré une autre offrande à ce dernier contre Toulouse et offert à Anthony Caci, à Amiens, son premier but en Ligue 1 le 23 novembre.

Il a toutefois eu du mal à garder le même rythme en décembre, devant en plus céder sa place sur blessure à Nuno Da Costa à la mi-temps contre Saint-Étienne lors du dernier match de l’année, samedi dernier.
Nuno DA COSTA (14 matches, 4 titularisations, 528 minutes, 1 but, 4,20)

Le Cap-verdien a vu son temps de jeu fondre de plus de moitié par rapport à la première partie de la saison passée (1129 minutes contre 528). Forcément, ses statistiques en pâtissent avec un seul but inscrit en Ligue 1 et aucune passe délivrée (contre 4 buts et 3 passes en fin de cycle aller il y a un an).

Exception faite de son but à Nantes en 8e de finale de la coupe de la Ligue le 18 décembre (1-0), il n’a pas vraiment su saisir sa chance quand Thierry Laurey lui a donné plus de temps de jeu. Un mois de janvier chargé en cas de réussite dans les deux coupes pourrait lui offrir d’autres occasions de le faire. À moins qu’il profite du mercato pour tenter de se relancer ailleurs…
Ivann BOTELLA (0 match)

Pas épargné par les pépins physiques (infection intestinale en novembre, fracture du troisième métatarse du pied gauche en décembre), il devrait reprendre début février. Il a trouvé trois fois le chemin des filets avec la réserve.

* La moyenne des notes attribuées dans nos colonnes depuis le début de la saison à chaque joueur ayant disputé au moins une mi-temps
Kévin ZOHI (9 matches, 0 titularisation, 113 minutes)


Blessé contre Monaco début septembre, l’Ivoiro-Malien se contente d’apparitions en fin de matches en Ligue 1 depuis son retour mi-octobre, lui qui a inscrit cet été deux buts en Ligue Europa (contre Plovdiv et Francfort).

Auteur d’un doublé en National 3 lors de sa seule apparition avec la réserve, il est resté muet à Nantes en coupe de la Ligue alors qu’il a pu jouer l’intégralité du match.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2020 - 10:09

Le meilleur classement de première division depuis 20 ans
La saison du Racing s'est donc arrêtée brutalement et son classement a donc été officialisé ce vendredi. Les hommes de Thierry Laurey terminent à la 10ème place, le meilleur classement depuis la saison 1999/2000 :

  • Classement 2019/2020 : 10ème
  • Classement 2018/2019 : 11ème
  • Classement 2017/2018 : 15ème
  • Classement 2007/2008 : 19ème
  • Classement 2005/2006 : 19ème
  • Classement 2004/2005 : 11ème
  • Classement 2003/2004 : 13ème
  • Classement 2002/2003 : 13ème
  • Classement 2000/2001 : 18ème
  • Classement 1999/2000 : 9ème
  • Directracing

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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMar 6 Oct 2020 - 21:41

dna a écrit:
Le bilan du mercato strasbourgeois Un 13 porte-bonheur pour le Racing?
Mal en point(s) en Ligue 1 (18e avec cinq revers en six journées), le Racing n’a vendu personne, mais a dépensé 13 millions d’euros sur le marché estival des transferts, dont dix pour l’achat record de l’attaquant de Metz Habib Diallo, recruté lundi pour cinq ans.
Ce mercato estival 2020 à rallonge s’est enfin achevé ce 5 octobre, au cœur de l’automne. Interrompu un mois au beau milieu de l’été, il s’est étiré plus… d’un mois au-delà de la date butoir habituellement fixée dans les tout premiers jours de septembre, déstabilisant clubs, joueurs et entraîneurs, perturbés sur les plans sportif et financier, sans ordre de préférence.

La fin de la “récré” a donc été sifflée lundi à minuit pour un football français dont l’emballement du dernier jour ne traduit pas vraiment les difficultés pécuniaires supposées, celles nées de la crise sanitaire inédite apparue à la fin du premier trimestre 2020.
Simakan : négociations serrées avec le Milan AC

Le Racing n’a pas échappé à cette frénésie consumériste. Son président, Marc Keller, est allé au-delà de ce qu’il comptait investir et a cassé sa tirelire, tout en refusant de céder sa pépite Mohamed Simakan en-deçà du prix plancher qu’il avait fait passer aux représentants du défenseur axial et, par ricochet, aux clubs intéressés.

Sur le cas Simakan, un proche du dossier avait livré cette analyse prémonitoire dans notre édition du 23 septembre : « Strasbourg n’est pas contre un départ, mais pas au dernier moment, ni à n’importe quel prix […]. »

Douze jours plus tard, Marc Keller a scrupuleusement fait respecter ces deux conditions lors de négociations serrées avec un Milan AC qui n’est passé à l’offensive que lundi.

Malgré une offre lombarde finale proche des 20 millions d’euros qu’il escomptait (16,5 en fait, dont 1,5 de bonus), le président strasbourgeois a jugé le timing inadapté et décidé de conserver son défenseur international U20.

Conséquence de ce faux départ: le bilan des ventes du Racing cet été n’exige pas d’être un génie des mathématiques. Il s’élève à… zéro euro. Benjamin Corgnet, Jérémy Grimm, Abdallah Ndour et Ivann Botella sont tous partis libres. Moataz Zemzemi (Avranches, National) et Duplexe Tchamba (Stromsgodset, Norvège) ont été prêtés gratuitement.
L’économie réalisée sur Aholou réinjectée

Dans le sens des arrivées, donc des dépenses, le club alsacien était resté très raisonnable avant de céder lundi à la tentation Habib Diallo. Mehdi Chahiri avait été acheté dès janvier pour 1 million (+ 500000 € de bonus) au Red Star où il avait fini la saison 2019-2020 en prêt. Mahamé Siby était en fin de contrat à Valenciennes.

Le Racing n’avait en réalité honoré que l’option obligatoire de 2 millions qui assortissait le prêt de Majeed Waris, venu de Porto en janvier et transféré définitivement en Alsace le 1er juillet.

Puis il n’a déboursé qu’un million pour le prêt payant de Jean-Eudes Aholou par Monaco en début de semaine passée. Sur ce poste prioritaire de milieu défensif, il avait pourtant réservé une enveloppe de 5 à 6 millions.

Mais lundi, Marc Keller a dégainé le carnet de chèques pour s’offrir l’achat le plus cher de l’histoire du Racing: l’attaquant international sénégalais de Metz dont il a racheté les deux années en Lorraine pour 10 millions et quelques menus bonus. Il a ainsi multiplié la note estivale par plus de quatre.
n budget 2020-2021 sans vente de joueurs

Malgré le manque à gagner lié à l’arrêt de la saison 2019-2020 mi-mars, qu’il avait lui-même évalué à 10 millions le 2 mai dans nos colonnes, et les 4,5 millions hors taxe investis dans les deux nouveaux terrains d’entraînement, certes amortis par la cession record de Youssouf Fofana à l’AS Monaco en janvier (15 millions), le patron du Racing a franchi le pas.

En réinjectant l’épargne réalisée grâce au prêt d’Aholou, le delta avec les desideratas messins n’était plus si grand. Et pour répondre à l’urgence sportive du moment, l’ancien international a fait le choix de puiser dans les réserves.

À la fin de l’exercice 2018-2019 (*) , le club bas-rhinois disposait, après seulement deux saisons en Ligue 1, de 13 millions de fonds propres. 13 millions, c’est précisément la somme sortie de son coffre-fort durant la période de mutations 2020. Un risque en ces temps incertains ? Pas vraiment, car le budget 2020-2021 remis à la DNCG n’intègre pas de vente de joueurs.

(*) Le bilan 2019-2020 des clubs sera publié au printemps 2021.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMer 7 Oct 2020 - 3:19

Mercato moyen : le prêt d'Aholou semblant payant. L'absence d'un vrai second gardien (Kawashima ?) se faisant par trop sentir. aussi Surtout avec les éternels boulets, beaucoup trop nombreux. Je citerais Bellegarde, Djiku, Koné, Liénard, Mitrovic et Sissoko aux lacunes techniques insurmontables vu l'âge.
Carole et Lala ne sont plus motivés vu leurs transferts refusés par la direction l'an dernier.
Parmi les jeunes, Caci et Zohi ne progressent plus.
Si l'équipe arrive à s'en sortir ce ne pourra être possible qu'en mettant en place un vrai système de jeu.
Même Reims y arrive.
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMer 7 Oct 2020 - 6:35

Lacuesta, tu crois que j'ai fait une connerie, j'ai mis le racing en 5e position fin championnat
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeDim 27 Déc 2020 - 21:02

dna a écrit:
Le bilan 2020 du Racing: vivement 2021, vraiment
Plutôt bien engagée jusqu’à la crise du coronavirus, l’année 2020 du Racing a progressivement ripé vers les zones sombres de la Ligue 1. Retour sur douze mois de haut en bas, vus par l’entraîneur Thierry Laurey.
À un moment donné, quelque chose a dérapé. Le genre de glissades incontrôlées qui, malgré le coup de volant et le pied qui pompe sur la pédale de frein, vous conduisent tout droit dans le fossé.
C’est ce mouvement lent mais inéluctable durant lequel le temps semble suspendu qu’a vécu le Racing en 2020.
Acte I : « L’arrêt de la saison m’a perturbé »

Ainsi, à la mi-février, tout allait encore magnifiquement bien. Au soir de la 25e journée, où le Racing était allé bousculer Lyon au Parc-OL (1-1), les Bleus avaient 37 points au compteur, occupaient le septième rang et lorgnaient sans le claironner sur tous les toits les places européennes.

À cette époque lointaine, Thierry Laurey était d’humeur jouasse, le nouveau venu Majeed Waris faisait des étincelles et les adeptes de la Porte Ouverte Chrétienne convergeaient de toute la France vers Mulhouse pour un grand rassemblement de prières.

Et puis soudain, tout s’est emballé. La “grippette” qui sévissait dans la lointaine Chine s’est transformée en Covid-19 et s’est mise à affoler l’Europe en général et l’Alsace en particulier.

Le Racing, qui s’apprêtait encore à disputer son “match de l’année” contre le PSG dans une Meinau à guichets fermés, histoire de se racheter de son faux pas à Montpellier (3-0, 27e journée) fin février, ne savait pas encore que sa saison était déjà terminée, le couperet tombant mi-mars avec la mise sous cloche du pays.

« Au-delà des contraintes liées au confinement, aux tests à répétition et au Covid, on n’a pas eu une vision claire de ce qui pouvait se passer, dit l’entraîneur strasbourgeois. L’arrêt de la saison m’a perturbé. Je l’avais dit à l’époque et je le pense toujours. On aurait pu aller au bout, comme d’autres championnats l’ont fait… »

Au lieu de cela, la Ligue 1 se fige au soir de la 28e journée, que le Racing n’a donc pas disputée. Au quotient, le club se classe finalement dixième de cet exercice 2019/2020 à nul autre pareil, soit quand même le meilleur rang occupé par le technicien aubois depuis qu’il a ramené le club en élite deux ans plus tôt.
Acte II : « L’épisode de Covid n’est pas tombé au meilleur moment »


Durant deux mois, les joueurs sont mis au repos forcé et s’occupent comme ils le peuvent chez eux. En mai, le club décide de les rappeler pour deux semaines d’entraînement sans compétition, en respectant les règles de distanciation physique et le lourd protocole sanitaire.

« On a cherché à choisir la moins mauvaise solution, en reprenant quand les autres avaient stoppé leur activité (avec Rennes, le Racing avait été le seul club de Ligue 1 à retourner à l’entraînement) , rappelle le coach. Cela devait nous permettre de bien lancer la préparation pour la nouvelle saison. »

Avec un effectif quasiment inchangé – seuls Ndour, Grimm et Corgnet, soit les trois joueurs en fin de contrat, sont partis alors que Chahiri (Red Star) et Siby (Valenciennes) sont arrivés –, les Racingmen se remettent au travail. Fin juin, soit quatre mois après leur dernier match à Montpellier, ils retrouvent les terrains d’entraînement.

Le premier accroc, et pas des moindres, se produit mi-juillet. À l’entraînement, Matz Sels est victime d’une rupture du tendon d’Achille. Le gardien titulaire ne reviendra pas avant six mois, soit en janvier…

Mais le pire est encore à venir. Lors de leur stage à Évian, fin juillet, dix joueurs contractent le Covid lors d’une soirée qui s’est prolongée dans un bar de Genève. Au moment où l’équipe est censée monter en puissance, elle est à l’arrêt…

« On a eu cet épisode de Covid qui n’est pas tombé au meilleur moment, reconnaît Laurey. On n’a pas pu remettre nos premiers matches, comme d’autres ont pu le faire par la suite. C’était la mauvaise période. Du coup, on a joué des rencontres dans la difficulté et ça nous a plombés le début de championnat. »
Acte III : « On n’a pas été au niveau où l’on espérait être »


Les défaites à Lorient, contre Nice et à Saint-Etienne lancent très mal la saison. Et le succès arraché contre Dijon (1-0), le seul à ce jour à la Meinau, ne permet pas de prendre confiance. Le Racing s’enfonce durablement au classement, évitant la lanterne rouge au soir de la 12e journée seulement grâce à un goal-average favorable sur Dijon.

« On n’a pas été au niveau où l’on espérait être sur le premier quart du championnat, ce qui représente quand même pas mal de matches, indique Laurey. Mais on est parvenu à revenir tout doucement, avec une série intéressante. »

À la faveur de quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur, les Bleus se donnent de l’air. Avant de connaître une soudaine rechute sur la fin contre Bordeaux et à Paris.

« L’année 2020, personnellement, j’ai envie qu’elle s’arrête, dit Laurey, qui a également été rattrapé par le Covid en octobre. J’ai eu suffisamment de problèmes à titre personnel. Au niveau sportif, c’était assez pénible à vivre. Il nous manque beaucoup de choses : le public, les émotions, l’enthousiasme. En y ajoutant encore l’histoire de Médiapro (la Ligue vient de récupérer la quasi-totalité de ses droits TV vendus au diffuseur sino-espagnol qui était un mauvais payeur) , on peut dire que c’est une année de *****… »
Acte IV : après « l’année de ***** », et maintenant ?


Pour autant, Laurey (56 ans) n’abdique pas. « On s’est mis dans la panade tout seul. On doit s’en sortir aujourd’hui. Notre chance, c’est de ne pas se retrouver isolé dans les dernières places, parce que ce championnat est complètement atypique ».

Comme son entraîneur, Ludovic Ajorque a aussi hâte de passer à autre chose. « C’est une année à oublier, dit le buteur réunionnais. Jouer au football sans public, c’est nul. J’espère que 2021 sera nettement mieux ! »

Maintenant que le Racing a glissé dans le fossé, il va falloir en ressortir. C’est tout le mal qu’on lui souhaite pour la nouvelle année.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 28 Déc 2020 - 12:29

Le RCSA 5e c'est encore mathématiquement possible. Mais il va falloir recruter un max. Et transférer au moins quinze joueurs.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 28 Déc 2020 - 20:31

Houlala Lacuesta tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMar 29 Déc 2020 - 17:49

Oui mais sinon c'est plus difficile. Parce qu'en plus il y a les systèmes de jeu qu'aucun joueur ne comprend.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Jan 2021 - 10:57

dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (les gardiens) : un “Kawa” très fort
N°3 depuis son arrivée en 2018, l’international japonais Eiji Kawashima a profité des circonstances pour se hisser au rang de n°1 intérimaire dans la cage strasbourgeoise. Il n’est pas pour rien dans l’embellie récente des résultats du Racing.
❏ Eiji KAWASHIMA (11 matches, 11 titularisations, 990 minutes, 5,45). Thierry Laurey a loué samedi à Lens le travail de son trio de gardiens, « trois gros bosseurs ». Ce faisant, il a aussi rendu hommage à son vétéran japonais, 38 ans en mars prochain et propulsé sur le devant de la scène en l’absence du titulaire Matz Sels (rupture du tendon d’Achille mi-juillet) après deux saisons dans l’ombre avec un seul match officiel disputé.
Les parades déterminantes du Samouraï Blue contre Metz, à Angers, devant Nîmes et à Lens l’autoriseraient à revendiquer une partie des dix points glanés sur ces quatre matches. Mais ce n’est pas le genre de la modeste maison nippone. « Il n’a eu qu’un arrêt à faire et l’a fait. Face à Nîmes, aussi. C’est ça, les grands gardiens », l’a en revanche encensé son coach au stade Bollaert. « Un mec qui a 38 ans, plus de 80 sélections (91) et a fait des Coupes du monde (3) n’est pas un perdreau de l’année. En plus, c’est un mec adorable. Mais c’est surtout un bosseur de fou. »
En fin de contrat en juin, il devrait regagner le banc lorsque Matz Sels sera de nouveau pleinement opérationnel.

❏ Bingourou KAMARA (8 matches, 8 titularisations, 720 minutes, 5,13). Après la blessure de Sels, “Bing” a logiquement été appelé. Insuffisamment remis du coronavirus, il a cédé sa place à Kawashima lors des deux premières journées. Relancé à Saint-Étienne le 12 septembre, il a enchaîné huit titularisations. Malgré quelques jolis arrêts réflexes, il a fini par payer à la fois la perméabilité de son équipe et certaines maladresses individuelles, comme sur le but du Lyonnais Tino Kadewere.

Stoppé début décembre par une inflammation du genou, il vient de reprendre l’entraînement et va s’efforcer de se remettre en selle. Pas simple.
❏ Matz SELS. Son retour dans le collectif ne devrait plus tarder. De là à le revoir très vite dans le onze de départ après une aussi grave blessure, c’est une autre histoire.
❏ Alexandre PIERRE. Arrivé l’été dernier en provenance d’Angers, le gardien de la réserve a lui aussi bénéficié des pépins de ses aînés pour apparaître à sept reprises sur une feuille de match de Ligue 1 et s’entraîner souvent avec les pros.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 11 Jan 2021 - 11:06

dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (la défense) : Simakan-Djiku, axe du renouveau
Avec 32 buts encaissés en 19 journées, le Racing ne possède que la 16e défense de Ligue 1 à mi-parcours. Mais il a su garder sa cage inviolée lors de ses deux dernières rencontres et retrouver une certaine assise. Sa charnière centrale stabilisée est un rouage essentiel de son redressement.
Quatre victoires et autant de “clean-sheets” sur les huit dernières rencontres, une moyenne de buts encaissés à peine supérieure à un par match sur la période (9 en tout), après avoir culminé à plus de deux (2,09) lors des onze premières journées (23 buts concédés) : la défense gruyère du Racing a en partie colmaté ses trous depuis son nul contre Rennes le 27 novembre à la Meinau à dix contre onze durant plus d’une mi-temps (1-1).


❏ Kenny LALA (19 matches, 19 titularisations, 1 657 minutes de jeu, 3 buts, tous sur penalty, 2 passes décisives, 1 carton jaune. Note moyenne : 4,63 *). Treize buts, dont neuf penalties, quinze passes : le latéral droit est le défenseur de Ligue 1 le plus décisif – à 28 reprises – depuis 2017-2018. Il domine les deux classements.
Mais il est aussi le recordman des ballons perdus en L1 cette saison (358). Des stats qui disent tout de l’ambivalence d’un joueur talentueux dont le rendement à géométrie variable agace certains supporters.

Il y a quelques jours, le défenseur, libre en juin, s’est d’ailleurs embrouillé sur les réseaux sociaux avec l’un d’eux à qui il a confirmé que son avenir ne s’inscrivait plus à Strasbourg, même s’il a été le joueur le plus utilisé par Thierry Laurey au cours de la phase aller.
❏ Ismaïl AANEBA (2 matches, 10 minutes). Quatre ans et demi après son arrivée, le jeune défenseur franco-marocain va achever son contrat pro sans s’être s’imposé.

Un “patron” sur le départ

❏ Mohamed SIMAKAN (19 matches, 19 titularisations, 1 618 minutes, 1 but, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,42). Que n’a-t-on écrit sur la pépite défensive du Racing qui a su se remobiliser après son vrai-faux départ au Milan AC au dernier jour du mercato, le 5 octobre?

À l’exception d’un match raté à Montpellier et des deux penalties qu’il a concédés contre Metz, le pilier de l’axe est irréprochable et n’a cessé de prouver sa solidité. Sa cote est au top et son transfert, imminent.

❏ Lamine KONÉ (6 matches, 5 titularisations, 414 minutes, 1 carton jaune. Note : 4). Écarté du groupe à cause d’une fissure à un orteil depuis sa dernière titularisation à Montpellier le 22 novembre, le roc ivoirien, déjà ralenti par quelques soucis physiques en début de championnat, vit une délicate 3e saison en Bleu. Sa mentalité et son professionnalisme plaident pour lui, mais le vice-capitaine, dont le bail se termine en juin, a reculé dans la hiérarchie.

Des “anciens” dans le dur

❏ Stefan MITROVIC (13 matches, 12 titularisations, 1075 minutes, 1 but, 1 carton rouge, 1 jaune. Note : 4,67). Le constat ci-dessus vaut aussi pour le capitaine serbe. Son match raté à Lorient en ouverture, sa suspension de trois matches après son expulsion contre Rennes et ses prestations sinusoïdales, entre positive science du placement et pénalisant manque de vitesse, ont réduit son temps de jeu.

On lui prête des envies de départ, alors qu’il est lié au Racing jusqu’en 2022. Il est toujours un élément respecté de l’effectif, mais n’en est plus, sur le terrain, une locomotive.

❏ Alexander DJIKU (15 matches, 14 titularisations, 1 215 minutes, 5 avertissements. Note : 5,43). Il a toujours clamé ne pas vouloir s’installer au poste de milieu défensif où Thierry Laurey l’a encore utilisé avant l’arrivée de Jean-Eudes Aholou. Le voilà désormais fixé en charnière centrale où, depuis le voyage du 6 décembre à Nantes, il fait la paire avec Simakan (à l’exception du schéma à trois axiaux dessiné à Paris).

Après un début de saison mitigé, ses performances suivent une courbe ascendante. Son duo avec “Momo” est l’un des axes forts du redressement alsacien.
❏ Anthony CACI (14 matches, 13 titularisations, 1 129 minutes, 2 passes. Note : 4,69). Latéral gauche n°1 dans l’esprit de son coach, “Titi” a avoué avoir eu du mal à récupérer du Covid et revenir au niveau qui avait fait de lui un titulaire. À la peine à Saint-Etienne, contre Lille et à Montpellier, il retrouve peu à peu ses sensations. Thierry Laurey lui garde toute sa confiance.


❏ Lionel CAROLE (14 matches, 7 titularisations, 621 minutes, 1 carton jaune. Note : 4,33). Le Francilien de naissance a “profité” des déboires de Caci pour s’inviter dans la rotation sur le flanc gauche, mais il a lui aussi souffert, spécialement à Monaco. Il a toutefois refait surface en fin d’année en signant sans doute son match le plus complet avec le Racing le 16 décembre à Angers et n’a pas non plus à rougir de sa dernière titularisation à Paris, malgré la débâcle (4-0).

Il reste cependant un deuxième choix pour son entraîneur et pourrait n’avoir que peu de temps de jeu jusqu’au terme de son contrat en juin si Caci garde un niveau constant.

(*) Note moyenne établie à partir de celles attribuées par les journalistes de L’Alsace et des DNA à chaque rencontre du Racing. À suivre : les milieux de terrain et les attaquants.

Le chiffre
6


La série continue pour le Racing en 2020-2021 : il s’impose à chaque fois qu’il n’encaisse pas de but. C’est arrivé à six reprises (contre Dijon, à Brest, Nantes et Angers, face à Nîmes et à Lens), où il a inscrit seize buts sans en concéder un seul. Ses treize autres matches se sont soldés par deux nuls et onze défaites.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMar 12 Jan 2021 - 11:22

dna a écrit:
Le bilan du Racing à mi-saison (les milieux et les attaquants) : Ajorque-Diallo, le beau duo
Depuis la période faste de l’association Pagis-Niang, voilà plus de quinze ans, le Racing ne disposait plus d’un duo d’attaque aussi performant. Avec Habib Diallo et Ludovic Ajorque, quinze buts à eux deux sur la phase aller, les Bleus sont armés pour viser un peu plus haut que leur 15e place.
Avec 28 buts inscrits lors des 19 journées du cycle aller, le Racing se situe dans la moyenne haute des attaques de Ligue 1, loin des armadas parisiennes (43) ou lyonnaises (39), mais mieux loti que Marseille, Angers ou Bordeaux, soit des équipes du Top 10.
La nouvelle marque de fabrique en 4-2-3-1
Logiquement, les hommes de Thierry Laurey peuvent aspirer à un meilleur rang final que leur 15e place à mi-parcours validée samedi dernier à Lens (victoire 1-0). Surtout si la défense continue de resserrer les mailles et si le milieu de terrain se montre aussi concentré qu’en ce début d’année, dans un système en 4-2-3-1 qui devient la nouvelle marque de fabrique alsacienne. Revue de détails.

❏ Jeanricner BELLEGARDE
(17 matches, 16 titularisations, 1 198 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Après une première saison d’adaptation à la Ligue 1, où il n’avait pas réussi à trouver sa juste place sur le terrain, l’ex-Lensois s’est naturellement imposé à un poste de milieu gauche où ses qualités de vitesse détonnent.

Une fois lancé, “Jeanjean” est difficilement arrêtable. Le Rémois Mbuku, le Montpelliérain Pedro Mendes et le Nîmois Ahlinvi sont bien placés pour le savoir, puisqu’ils ont concédé un penalty devant le lutin bleu (1,72 m). Reste encore à franchir le dernier palier, à savoir marquer en L1.

❏ Ibrahima SISSOKO (19 matches, 16 titularisations, 1 389 minutes, 2 cartons jaunes. Note : 4,81). Un été en pente raide, puis un début d’automne à court de souffle : le grand “Ibou” a d’abord déçu dans une équipe qui cherchait son point d’équilibre.
Thierry Laurey lui a alors demandé d’arrêter de s’excuser d’être mauvais et de se concentrer sur ses qualités. Ça a fonctionné à partir du match à Nantes (victoire 4-0) où il s’est imposé comme récupérateur droit, en binôme avec Liénard ou Aholou.

❏ Dimitri LIÉNARD
(16 matches, 6 titularisations, 695 minutes, 1 but sur penalty, 2 passes, 1carton jaune. Note : 5,00). Onze fois titulaire l’an dernier à pareille époque, plus que six fois cette saison, et cela sans être blessé : à bientôt 33 ans, “l’âme bleue” est moins sollicitée et commence à reculer dans la hiérarchie des milieux alors que son contrat arrive à son terme en juin.

Mais quand il joue, “Dim” mouille toujours autant le maillot, à l’image de ses deux passes décisives et de son but inscrit sur penalty à Nantes. Irréprochable dans l’investissement.
❏ Jean-Eudes AHOLOU (11 matches, 10 titularisations, 855 minutes, 1 but, 1 passe, 5 cartons jaunes. Note : 5,20). Revenu en octobre sous forme de prêt en provenance de Monaco, celui qui avait constitué la première grosse opération financière de la nouvelle ère Keller – 14 millions d’euros à l’été 2018 – joue le rôle « d’essuie-glace » devant la défense.
Hormis son attirance pour la couleur jaune – déjà cinq cartons – et un coup d’arrêt subi à cause de la Covid début novembre, l’Ivoirien remplit sa mission en “musclant” l’entrejeu.

❏ Adrien THOMASSON
(19 matches, 13 titularisations, 1 156 minutes, 2 buts, 1 passe, 2 cartons jaunes. Note : 5,00). Il y a eu deux Thomasson sur cette première partie de saison. D’abord un joueur râleur, emprunté et sans génie, qui a perdu sa place de titulaire au cœur de l’automne, chose inimaginable un an plus tôt.

Puis le vrai “Adri” est revenu. À partir du match contre Rennes, lors duquel il a ôté une énorme épine du pied de son coach en marquant son premier but de la saison (1-1, 12e journée), la mue s’est opérée. À nouveau inspiré, il s’évertue à briser les lignes adverses et à faire briller Ajorque et Diallo. Avec succès.

❏ Ludovic AJORQUE
(18 matches, 17 titularisations, 1 501 minutes, 8 buts dont 3 penalties, 3 passes, 4 cartons jaunes. Note : 5,12). Un seul être vous manque et tout paraît dépeuplé : avant l’arrivée de Diallo, l’avant-centre n’avait inscrit qu’un but et beaucoup couru dans le vide. Puis sur les 12 matches suivants qu’il a disputés, il a fait trembler sept fois les filets…

Les deux compères se trouvent de plus en plus facilement, à l’image de leur match à Angers (0-2) – un but, une passe chacun –, comme à la belle époque de Pagis et Niang. Bientôt, la comparaison va s’imposer comme une évidence.

❏ Habib DIALLO (13 matches, 10 titularisations, 978 minutes, 7 buts dont 1 penalty, 3 passes, 1 carton jaune. Note : 5,82). « Maintenant, il vaut vingt millions ! » La plaisanterie de Thierry Laurey à l’issue du dernier succès en date, samedi à Lens (0-1), souligne les effets du retour sur investissement pour la recrue la plus chère du Racing (achetée 10M€ à Metz le 5 octobre). Diallo n’a pas besoin de cinq occasions pour marquer. Une lui suffit, qu’il joue dans l’axe ou sur un côté, souvent en faisant la différence à lui seul.
Avec 7 buts en 13 matches, plus 3 passes, le Sénégalais s’inscrit dans la lignée des grands attaquants bleus. Un seul joueur a été plus prompt au XXIe siècle (source Racing Database) en atteignant ce total en 10 rencontres : son compatriote Mamadou Niang. On y revient !
Repères
Milieux-attaquants : zoom sur les remplaçants


Certains n’ont pas su saisir leur chance, d’autres ne l’ont jamais eue, et les derniers sont encore trop tendres pour la Ligue 1 : vue plongeante sur le banc du Racing, concernant les milieux de terrain et les attaquants.

❏ Mehdi CHAHIRI (14 matches, 6 titularisations, 559 minutes, 2 buts, 1 carton jaune. Note : 4,71). Débarqué du Red Star (National), l’ailier gauche a été le premier buteur de la saison, lors de la défaite inaugurale à Lorient (1-3). De belles dispositions techniques, mais pas encore assez régulier pour s’imposer comme un recours naturel aux titulaires. Un potentiel à confirmer.

❏ Majeed WARIS (11 matches, 4 titularisations, 396 minutes, 1 but sur penalty. Note : 4,00). Le Ghanéen avait disparu de la circulation au cours d’un été marqué par la Covid. Il revient à peine dans la rotation de Thierry Laurey. Son premier but, un penalty inscrit en fin de match contre Nîmes (5-0), pourrait contribuer à son retour au premier plan.

❏ Kevin ZOHI (14 matches, 1 titularisation, 232 minutes, 1 but. Note : 4,00). Victime collatérale du recrutement de Diallo, l’attaquant ivoiro-malien doit se contenter de miettes.

Hormis son but inscrit à Nantes (4-0) , il n’a pas eu l’occasion de s’illustrer. Et on ne voit pas comment cela pourrait évoluer en sa faveur dans l’immédiat.

❏ Sanjin PRCIC (8 matches, 2 titularisations, 232 minutes, 1 carton jaune. Note : 3,50). Déjà peu utilisé par Thierry Laurey en temps normal, le milieu défensif bosnien a encore reculé dans la hiérarchie avec le retour d’Aholou. Son profil atypique entre les costauds du milieu ne correspond guère aux canons du coach, qui en a fait un joueur d’appoint.

❏ Mahamé SIBY
(3 matches, 12 minutes). D’abord touchée par la Covid puis blessée, la recrue de Valenciennes, sorte de clone physique d’Aholou, n’a pas encore eu l’occasion de montrer ses qualités.

❏ Idriss SAADI
(6 matches, 0 titularisation, 108 minutes). Meilleur buteur en préparation, l’Algérien n’a pas su saisir sa chance sur les bouts de match qu’il a disputés en début de saison. Il ne fait pas partie des plans de Thierry Laurey.

❏ Adrien LEBEAU. Le milieu offensif, pas épargné par les blessures, devra trouver du temps de jeu ailleurs.

❏ Lebo MOTHIBA. Opéré du genou durant la préparation estivale, l’attaquant sud-africain se rapproche d’un retour sur les terrains. « Avec Matz Sels, on peut le considérer comme une recrue », dit Thierry Laurey.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2021 - 3:54

Prcic et Saadi, c'est lui qui les a fait venir et comme ils ne jouent pas, ils perdent de la valeur alors que Waris ou Zohi voire Sissoko* (d'un "niveau" abyssal : voir ses ratés à Lens, c'est plus parlant qu'un long discours) n'en gagnent pas. Grâce à lui le club se retrouve avec une tripotée d'invendables proches de l'infirmité sportive au niveau de la division : la DC, le gardien acheté (si si !) pour être titulaire, total c'est le 3e gardien (il y a trois pros, encore une fantaisie coûteuse) comme avant Oukidja (maintenant un des 5 meilleurs gardiens de L1 d'après l'équipe, je vous laisse juges*1) qui joue etc etc Bahoken*2 part, le "remplaçant" est blessé ou "hors de forme" pour rester poli
Ne surtout pas lui confier le recrutement il est totalement incompétent. Enfin dans 6 mois il s'en va.
Mais vu l'équipe qu'il a eu entre les mains ces deux dernières saisons (13e budget quand même) les résultats et surtout le style de jeu ne plaident absolument pas en sa faveur. Déjà qu'il n'avait resigné ici que pour un an -par dépit sans doute-, le club étant au niveau des arrivées assez peu performant. C'est le moins que l'on puisse dire.

* = attention les deux derniers matches il était moins mauvais mais c'est parce qu'ils ont affronté la lanterne rouge battue après une collection de pénos et une première demie heure peu rassurante ; quant aux lensois ils ne gagnent plus à domicile depuis un mois et malgré ça le RCSA a loupé un nombre incalculable d'occasions nettes (buts attendus ou expected goals) (n'oublions pas les exploits de Kawashima lors de ces deux rencontres : sans ça... N'importe qui peut s'inviter dans la surface et tirer et eux ils cadrent !)

*1 & 2 : partis gratuits en plus ! Voici un club généreux s'il en est hein !
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2021 - 5:45

S'il part ça sera de lui-même ( TL) pour ce qui est du recrutement je pense qu'il a les mains liées, c'est surtout MK qui dirige le ou les recrutements, et cela selon le prix demandé.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2021 - 8:27

Saadi ou Prcic ce serait plutôt du TL, le président n'y pensait même plus.
Ils pourraient jouer au moins à domicile vu que là le RCSA n'y arrive pas.
Ils n'ont battu à la Meinau que les deux lanternes rouges.
Parce qu'en face d'équipes qui défendent il faut savoir taper dans une balle et avec Sissoko et Liénard ce n'est pas gagné.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Jan 2021 - 8:32

Lacuesta, St-Étienne sera la prochaine équipe qui est faible qui viendra à la Meinau.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 31 Mai 2021 - 21:14

dna a écrit:
 Le bilan de la saison 2020/2021
Le bilan de la saison du Racing, les gardiens : Eiji Kawashima, gardien de valeur(s)
Passé du statut de n°3 à n°1 au gré des circonstances, le vétéran japonais Eiji Kawashima n’a pas seulement signé une saison honorable dans la cage strasbourgeoise. Il incarne aussi une certaine idée du professionnalisme et devrait prolonger son contrat.
Eiji Kawashima : 24 matches, 24 titularisations, 2160 minutes. Note : 5,17

L’international nippon n’avait disputé qu’un match de Ligue 1 lors de ses deux premières années au Racing. Il a été aligné 24 fois dans un championnat 2020-2021 qu’il abordait pourtant de nouveau avec le statut de n°3. La rupture du tendon d’Achille du titulaire Matz Sels mi-juillet lui avait déjà fait gagner un rang. L’entame catastrophique du club, les prestations mitigées, puis la tendinite au genou de la doublure Bingourou Kamara l’ont propulsé sur le devant d’une scène qu’il n’a quitté qu’au retour du Belge début avril.

Lui qui avait disputé les deux premiers matches de la saison alors que l’international sénégalais se remettait du Covid a néanmoins joué les deux derniers après la contamination du Belge. Même s’il n’a pas toujours été parfait, le Samurai Blue, parti en sélection le lendemain du maintien, s’est montré déterminant à des moments clefs. Contre Metz, à Angers, devant Nîmes, à Lens ou Nice, ses parades ont rapporté des points. « Je ne m’attendais pas du tout à jouer autant », a-t-il souri devant la presse avant l’ultime rendez-vous contre Lorient. Il est en fin de contrat et le club souhaite le prolonger. C’est la juste récompense de son investissement, sur et hors du terrain.
Matz Sels : 6 matches, 6 titularisations, 540 minutes. Note : 5


La saison du Belge n’avait pas commencé qu’elle était - presque - terminée. La faute à une rupture du tendon d’Achille le 15 juillet. Revenu à l’entraînement en janvier, l’indiscutable n°1 n’a rejoué qu’à Bordeaux le 4 avril, avant d’être rattrapé par le Covid et de passer son tour pour les deux dernières échéances à Nice et contre Lorient. En six matches, il a montré de belles choses, notamment à Marseille, sans être aussi rayonnant qu’avant sa longue absence, ce qui n’a rien d’illogique. Il n’en a pas moins été appelé comme n°3 chez les Diables rouges pour l’Euro.
Bingourou Kamara : 8 matches, 8 titularisations, 720 minutes. Note : 5,13


Devenu cette saison international sénégalais, il a pourtant perdu un rang dans la hiérarchie strasbourgeoise. Arrivé de Tours comme n°1 en 2017, il avait cédé sa place début 2018 à Alexandre Oukidja. Il ne l’a jamais reprise. Mais ses performances dans les deux Coupes, notamment celle de la Ligue en 2019 qu’il a grandement contribué à remporter, lui avaient redonné du crédit auprès du club. Au point de prolonger son bail, un jour de Saint-Valentin 2020, jusqu’en 2023.

L’indisponibilité de Sels aurait dû lui permettre de s’installer durablement. Il l’a fait de la 3e à la 10e journée, à une période où le RCSA enchaînait les désillusions (2 succès, 6 défaites en 8 matches). Blessé au genou en sélection début novembre, il a longtemps été handicapé par cette douleur articulaire récurrente et n’a plus du tout joué. À bientôt 25 ans, il se retrouve n°3. Lui qui a déjà exprimé le désir d’être prêté a besoin de jouer et va sans doute devoir aller chercher le bonheur dans un prêt, d’autant qu’avec Alexandre Pierre, qui vient de parapher un premier contrat pro de trois ans, le Racing a déjà une solution de rechange
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 31 Mai 2021 - 21:23

dna a écrit:
Le bilan de la saison du Racing, les défenseurs : Alexander Djiku, tête de gondole
Joueur le mieux noté en 2020-2021 dans nos colonnes, l’axial gauche Alexander Djiku a contribué à redonner une certaine stabilité à la défense strasbourgeoise, même si sa dernière partie de saison, perturbée par une lésion aux adducteurs, a été moins flamboyante.
Trente-deux buts encaissés au cycle aller, 26 au retour : le Racing a souffert en 2020-2021 d’un défaut d’étanchéité qu’il n’a que partiellement réparé en 2e partie de saison pour terminer 14e défense de Ligue 1. La présence de sa pépite Mohamed Simakan, out durant toute la phase retour, lui aurait peut-être permis de faire mieux, même si l’association Stefan Mitrovic - Alexander Djiku a globalement fait le job dans l’axe.
■ Kenny Lala : 21 matches, 21 titularisations, 1837 minutes. 3 buts sur penalty, 3 passes. 1 avertissement. Note : 4,71


Depuis sa prolifique saison 2018-2019 (5 buts, 9 passes décisives) et son départ avorté l’été suivant, le latéral droit n’était, dans la tête, plus vraiment là. Son rendement s’en était ressenti. Pour sa 4e et dernière année à Strasbourg, il a transformé trois penalties et délivré trois passes, masquant ainsi en partie des prestations en dents de scie. Cet hiver, il a profité de l’offre de l’Olympiakos pour aller monnayer son talent ailleurs, découvrir la Champions’League et rafler le titre de champion de Grèce.
■ Ismaïl Aaneba : 2 matches, 10 minutes. Non-noté

Arrivé en janvier 2017, le Franco-Marocain, trop juste pour le très haut niveau, ne s’est jamais imposé (5 matches de L1 en tout, dont 3 titularisations en 2018-2019). Il a vécu une saison douloureuse - sa dernière au RCSA -, marquée par le décès, début 2021, de son grand-père et son père à quelques heures d’intervalle.
■ Frédéric Guilbert : 13 matches, 13 titularisations, 1115 minutes. 1 but, 4 passes. 2 avertissements. Note : 5,23


Le départ inopiné de Kenny Lala en fin de mercato hivernal a contraint le Racing à réagir dans l’urgence. Le club a déniché le Normand en prêt. L’ancien Bordelais et Caennais, qui se morfondait à Aston Villa où il est sous contrat jusqu’en 2023, a démarré très fort : 1 but capital contre Monaco (1-0, 91e ) et 3 passes lors de ses 7 premiers matches. Malgré une fin de saison moins spectaculaire, freinée, c’est vrai, par son expulsion à Nîmes, il en a ajouté une 4e avant de repartir. Le Racing aimerait récupérer sa bonne pioche de l’hiver, mais le dossier s’annonce financièrement compliqué.
■ Lamine Koné : 15 matches, 12 titularisations. 1 but. 3 avertissements. Note : 4,69


Ses pépins récurrents au genou et sa fissure à un orteil fin 2020 ont fait vaciller le roc ivoirien sur son socle. Irréprochable dans son attitude, mais inconstant dans la performance, le Parisien de naissance est devenu une simple solution de rechange dans la rotation axiale. La longue blessure de Simakan et le recours ponctuel à une défense à cinq l’ont remis dans le circuit. Son seul but, dès la 5e minute à Bordeaux le 4 avril, a ouvert la voie à un succès vital pour le maintien. En début de saison, il avait refusé la prolongation que lui offrait le Racing. Désormais libre, il aspire, à 32 ans, à vivre une 2e expérience à l’étranger, après Sunderland (Angleterre).
■ Stefan Mitrovic : 32 matches, 31 titularisations, 2785 minutes. 2 buts. 1 expulsion, 3 cartons jaunes, 3 matches de suspension. Note : 4,94


Le capitaine serbe a calé en début de saison. Son expulsion contre Rennes le 27 novembre et les trois matches de suspension qui en ont découlé lui ont coûté sa place, d’autant qu’en son absence, le duo Simakan - Djiku s’était imposé. La blessure du premier l’a relancé. Son niveau durant un cycle retour qu’il a disputé dans son intégralité a été correct et son implication dans le vestiaire a contribué à y maintenir une certaine unité. Ses deux buts contre Dijon (1-0) et à Marseille (1-1) ont pesé lourd dans le décompte final.
■ Alexander Djiku : 30 matches, 29 titularisations, 2553 minutes. 8 avertissements, 2 matches de suspension. Note : 5,52


Le nouvel international ghanéen a franchi un cap. Il a progressé dans le timing et le tranchant de ses interventions. Intraitable sur l’homme sans être dur, il a colmaté nombre de brèches dans une arrière-garde qui prenait l’eau. Seul - petit - bémol : sa déchirure aux adducteurs le 3 mars contre Monaco qui l’a éloigné des terrains un mois et demi , a coupé son élan et lui a valu une fin de saison moins flamboyante. On pense à ce match contre Montpellier où il est impliqué sur les trois buts héraultais (2-3 à la Meinau).
■ Mohamed Simakan : 19 matches, 19 titularisations, 1618 minutes. 1 but, 1 passe. 2 avertissements. Note : 5,42


Après une saison 2028-2019 réduite à néant par une rupture des ligaments croisés et une luxation de l’épaule, puis sa révélation lors d’un championnat 2019-2020 écourté (19 matches, dont 17 comme titulaire, en 27 rencontres), l’international U20 a poursuivi son ascension durant un cycle aller dont il a disputé les 19 actes. Opéré du genou le 18 janvier en pleines négociations avec le Milan AC et Leipzig et finalement transféré fin mars pour 13,5 millions (+ 2,5 de bonus) chez le vice-champion d’Allemagne, il n’a pas rejoué.
■ Anthony Caci : 33 matches, 32 titularisations, 2803 minutes. 2 passes. Note : 4,72


Sa 10e année au club n’a paradoxalement pas été la plus aboutie pour un ‘’Titi’’ titulaire à part entière. Frappé par le virus au cœur de l’été, le latéral gauche a confié en avoir ressenti les séquelles jusque fin novembre. Mais ses performances sinusoïdales, tantôt excellentes - contre Monaco par exemple -, tantôt délicates, accréditent la thèse d’un ‘’Covid long’’, très long. Les vacances lui feront du bien pour recouvrer la plénitude de ses moyens.
■ Lionel Carole : 27 matches, 14 titularisations. 1336 minutes. 1 passe. 2 avertissements. Note : 4,62


Numéro 1 sur le côté gauche à son arrivée en 2018, le joueur formé à Nantes a peu à peu perdu la confiance de son entraîneur. Longtemps en balance avec un Caci qui peinait à remonter la pente après sa contamination, il n’a très vite plus constitué qu’une solution de repli, ne grappillant du temps de jeu qu’au fil des absences et des remaniements tactiques, comme ce repositionnement comme axial gauche contre Monaco et Lorient. Son départ à la fin de son contrat n’est pas une surprise.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMar 1 Juin 2021 - 21:25

dna a écrit:
Le bilan du Racing, les milieux: Dimitri Liénard, le bon grognard
Dans cette saison compliquée, le Racing a manqué de stabilité pour s’appuyer sur un système fiable au milieu de terrain. Les hommes de Thierry Laurey ont eu plus de difficultés à faire le jeu, mais ils ont puisé dans d’autres ressources.
À trois devant une défense à cinq (à neuf reprises), plus souvent à quatre dans l’entrejeu (15 fois, dont 13 en losange) alors qu’un système en 4-2-3-1 a été privilégié jusqu’à début février (12 fois en 24 journées, 1 seule ensuite), le milieu du Racing a manqué d’emprise cette saison. Les hommes de Thierry Laurey ont répondu par un surplus d’engagement, guidés en fin de saison par un grognard nommé Liénard.
■ Jean-Eudes AHOLOU (27 matches, 26 titularisations, 2 151 minutes, 2 buts, 1 passe décisive, 9 cartons, 3 matches de suspension. Note : 5,08)
Prêté fin septembre (sans option d’achat) par l’AS Monaco, l’Ivoirien s’est d’abord rappelé au bon souvenir de la Meinau en réduisant le score contre Lyon (2-3, 55e ), lors du dernier match avec du public le 18 octobre. Il marque une seconde fois, contre Brest (2-2), et n’a pas eu le rendement offensif de son premier passage (5 buts). Son indiscipline l’a privé de trois matches pour accumulation de cartons. Il a fait le boulot, mais l’arrivée d’un nouvel entraîneur et ses émoluments monégasques ne plaident pas nécessairement pour un retour.
■ Ibrahima SISSOKO (36 matches, 29 titularisations, 2 585 minutes, 6 cartons, 1 match de suspension. Note : 4,83)

Le grand “Ibou” a fait ce qu’il sait faire : mettre de l’intensité dans les duels. Mais l’ancien du Stade Brestois perd trop de ballons récupérés. Parfois placé sur le côté droit du losange dans le 4-4-2, il a semblé plus à l’aise en faisant la paire à la récupération avec Aholou (8 fois) dans le système en 4-2-3-1.
Il s’est également improvisé, avec brio, défenseur central à deux reprises : contre Rennes, le 27 novembre à la Meinau (1-1) après l’expulsion de Mitrovic, puis en fin de partie à Angers, le 16 décembre, alors que Mohamed Simakan était en délicatesse avec son genou. Homme de base de Thierry Laurey, qui l’a toutefois mis sur le banc après la défaite contre Nantes (1-2), il devra séduire son nouveau coach Julien Stéphan.
■ Mahamé SIBY (7 matches, O titularisation, 20 minutes. Non noté)

Blessé puis “covidé”, le transfuge de Valenciennes n’est apparu qu’une fois dans le groupe lors des 11 premières journées. Son abnégation à l’entraînement lui a valu ensuite de ne plus le quitter et de jouer ses premières minutes en Ligue 1. Un peu perdu sur la pelouse du Vélodrome quand l’OM a égalisé une minute après son entrée en jeu (1-1, 86e ), il a pu mesurer le delta qui le sépare encore de ce niveau.
■ Sanjin PRCIC (14 matches, 3 titularisations, 351 minutes, 1 passe décisive, 1 carton. Note : 3)

Le moins que l’on puisse constater, c’est que Thierry Laurey a utilisé les services du milieu international bosnien avec parcimonie. Trois titularisations en championnat, quelques bouts de fin de matches : Prcic n’a pas été à la fête. Il aurait pu gagner un peu plus de temps de jeu en Coupe de France, mais le Racing s’est incliné dès son entrée en lice. Irréprochable dans son attitude, il a été récompensé en offrant une passe décisive à Kevin Zohi en fin de rencontre contre Montpellier en championnat. Sous contrat jusqu’en juin 2022, il ne va pas voir d’un mauvais œil l’arrivée de Julien Stéphan.
■ Jeanricner BELLEGARDE (36 matches, 25 titularisations, 2 094 minutes, 1 but, 1 passe décisive, 1 carton. Note : 4,89)

Il a mis du temps – 51 rencontres précisément –, mais “Jeanjean” a fini par marquer lors d’un match de Ligue 1. L’ironie, c’est que le milieu de poche l’a fait contre son club formateur, le RC Lens, qu’il a quitté pour découvrir l’élite avec Strasbourg en 2019. S’il a aussi délivré sa première passe décisive en L1 – pour Moïse Sahi Dion contre le PSG –, il a encore tendance à confondre vitesse (qui lui a, toutefois, permis de provoquer trois penalties) et précipitation dans le dernier geste.
Celui dont Thierry Laurey n’a pas caché « avoir du mal à lui trouver le bon poste », l’essayant même en soutien d’Ajorque au Parc, a peut-être fini par trouver son rôle. Julien Stéphan pourra regarder sa prestation aboutie en sentinelle contre Lorient pour en juger.
■ Dimitri LIENARD (34 matches, 19 titularisations, 1 822 minutes, 2 buts, 5 passes. Note : 5,25)

C’est son président Marc Keller qui l’a confessé samedi dernier, “Dim” « a terminé la saison épuisé, à plat ». Fidèle à sa réputation, le « paysan de Belfort » a tout donné dans l’emballage final pour faire en sorte que le club, avec qui il a découvert le monde professionnel en partant du National en 2013, garde sa place en Ligue 1.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Thierry Laurey, qui l’utilisait plutôt en sortie de banc lors de la première partie de saison (6 titularisations sur la phase aller), l’a mis treize fois (dont les huit derniers matches) dans le “onze de départ” sur le cycle retour. Il a distillé 5 passes et pris ses responsabilités à deux reprises sur penalty, sortant notamment (en deux temps) du pétrin un Racing réduit à dix à Nîmes (1-1). Son président a annoncé vouloir rencontrer le grognard en fin de contrat pour tenter de poursuivre l’aventure ensemble.
■ Mehdi CHAHIRI (23 matches, 8 titularisations, 798 minutes, 2 buts. Note : 5,11)

Sensation du début de saison (deux buts lors des cinq premières journées), l’ancien de Dunkerque et du Red Star est rentré progressivement dans le rang, la dernière de ses huit titularisations remontant au 31 janvier.
Le milieu offensif, sous contrat jusqu’en 2024, a du talent. Il doit sans doute encore apprendre à le canaliser pour gagner ses galons en Ligue 1.
■ Adrien LEBEAU (0 match)

Avec aucune entrée en jeu en Ligue 1 (voir le chiffre), le jeune Lorrain a connu une saison blanche. Strasbourgeois le plus actif en amical contre Nancy le 26 mars (ce n’était pas trop difficile), il n’a même pas pu le montrer à Thierry Laurey, absent ce jour-là.
Le chiffre
16

Le jeune milieu offensif Adrien Lebeau est le seul joueur de l’effectif pro, avec l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba opéré du genou en août et indisponible toute la saison, à n’avoir pas joué la moindre minute en Ligue 1.
Victime d’une entorse de la cheville droite mi-juillet et de retour deux mois et demi plus tard, il s’est pourtant assis sur le banc à 16 reprises, mais ne l’a jamais quitté, tout comme les jeunes du centre de formation crédités de quelques présences sur la feuille de match : le gardien Alexandre Pierre (8), les défenseurs Marvin Elimbi (6), Abdoulaye Ousmane (5), Marvin Senaya (3), l’attaquant Benjamin Besic (2) et le milieu Noé Sommer (1).
■ Adrien THOMASSON (37 matches, 31 titularisations, 5 buts, 2 passes, 1 expulsion, 7 cartons, 2 matches de suspension. Note : 5,23)
Il n’aura manqué qu’une rencontre de championnat, à Marseille le 30 avril. Ayant pu purger sa suspension en Coupe de France contre Montpellier après son expulsion début février à Lyon – qui témoigne de la nervosité du Savoyard cette saison sur le terrain. Heureusement, quatre jours plus tard, il était sur le terrain pour signer un doublé ô combien précieux à Saint-Symphorien. Cette victoire dans le derby (1-2), la seule décrochée cette saison par le Racing après avoir été mené, vaut son pesant d’or dans le décompte final. Moins décisif, relégué six fois sur le banc en début de saison, Thomasson reste indispensable au Racing avec qui il est lié jusqu’en 2024.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMer 2 Juin 2021 - 4:21

Plus de 5 pour Kamara, n'importe quoi. Sissoko doit de reconvertir en DC absolument. Chahiri et Siby sont deux échecs complets.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMer 2 Juin 2021 - 21:13

dna a écrit:
Le bilan du Racing, les attaquants : Ajorque tout puissant
Pas forcément destinés à se compléter, Ludovic Ajorque et Habib Diallo ont trouvé un terrain d’entente pour faire trembler à 25 reprises les filets adverses. Derrière ce duo de feu, les autres se sont contentés de miettes.
Ils ont échoué à deux petites unités (27 buts contre 25) du total établi par Mickaël Pagis et Mamadou Niang lors de la prolifique saison 2004/2005. Mais avec Ludovic Ajorque et Habib Diallo, le Racing a trouvé, seize ans plus tard, de dignes successeurs aux “enchanteurs” de la Meinau. Reste à savoir si cela peut durer…
■ Ludovic AJORQUE (35 matches, 34 titularisations, 2 970 minutes de jeu, 16 buts, 3 passes décisives, 5 cartons jaunes, 1 match de suspension. Note : 5,12)

Un match suffit à résumer l’importance du buteur réunionnais. Le 16 mai à Nice, lors de l’avant-dernière journée de championnat, le Racing est dos au mur. Traqués par leurs poursuivants, les Bleus n’ont d’autre choix que de s’imposer au stade Riviera pour rester maîtres de leur destin.
Ce soir-là, son doublé assure un succès déterminant (0-2) dans la course au maintien. « Dans le travail devant le but et l’élaboration de notre jeu, “Ludo” est primordial, dit un Thierry Laurey conscient qu’il lui doit une fière chandelle. Pour un club comme le nôtre, avoir un joueur à 16 buts est très positif. »

L’ex-entraîneur a logiquement fait de lui son homme lige. Strasbourgeois le plus utilisé cette saison (2 970 minutes), Ajorque n’est pas que la première gâchette de l’équipe. Il en est aussi la pierre angulaire. Sa grande taille (1,97m) et sa mobilité lui ont permis d’aimanter les ballons, qu’ils viennent de derrière, des côtés ou de son compère Adrien Thomasson placé derrière lui. Du coup, “Ludo” a été omnipotent du début à la fin, d’autant plus qu’il a été épargné par les blessures.

C’est lui qui offre ainsi le tout premier but – à Chahiri, contre Lorient (défaite 1-3, 1re journée) – et c’est encore lui qui est à l’origine du dernier en taclant un ballon qui profite à Diallo contre ces mêmes Morbihannais (1-1, 38e journée).

S’il ne pointe qu’à la huitième place de notre classement des notes, c’est qu’il a aussi traversé quelques matches sans toucher le moindre ballon, notamment en début de saison quand rien ne tournait rond. Ce qui l’a parfois agacé, comme en attestent ses cinq cartons jaunes.

Mais en trois saisons et 33 réalisations avec le Racing, il a déjà fait mieux que Niang, Pagis ou Nouma. Sous contrat jusqu’en 2024, l’avant-centre âgé de 27 ans sera très courtisé cet été. Et le nouveau coach Julien Stéphan devra être convaincant pour le retenir.
Le chiffre
16

Avec 16 buts, Ludovic Ajorque est devenu le meilleur buteur du Racing au XXIe siècle, à 3 unités de la référence David Zitelli, 19 réalisations en 1996/97.
■ Habib DIALLO (32 matches, 27 titularisations, 2 323 minutes de jeu, 9 buts, 3 passes décisives, 2 cartons jaunes. Note : 4,81)


Au dernier jour du mercato, qui s’est étiré jusqu’au 5 octobre en raison de la crise sanitaire, il est arrivé l’air contrit et tout penaud en provenance du FC Metz.

L’international sénégalais se voyait franchir la Manche pour tenter sa chance en Premier League. C’est chez le voisin strasbourgeois qu’il a atterri, signant un contrat longue durée (jusqu’en 2025) et devenant la recrue la plus onéreuse (10 millions d’euros) du club.

Mais le taiseux “Habibou” n’est pas du genre à se faire des nœuds dans le cerveau. Au terme du cycle aller, il avait déjà inscrit 7 buts et délivré 3 passes en 13 matches, tantôt au côté d’Ajorque, souvent dans le couloir droit que ce pur avant-centre a occupé à contre-emploi.
Si on l’a beaucoup moins vu en seconde partie de saison – plus que 2 réalisations, dont quand même la dernière contre Lorient –, c’est qu’il a paru nettement moins réceptif au discours de Laurey et moins investi sur le terrain, montrant quelques signes de lassitude qui ne trompaient pas.

Malgré les 25 buts inscrits par le duo, on reste circonspect quant à la viabilité dans le temps de cette association. Un départ d’Ajorque pourrait régler la situation. À moins que Diallo ne file à l’anglaise, comme il l’espérait à l’automne dernier…
■ Majeed WARIS (15 matches, 5 titularisations, 548 minutes, 1 but. Note : 3,71)

Il est déjà loin, le temps où l’explosif Ghanéen enrhumait les défenses d’un coup de rein. À croire que Majeed a arrêté d’être “Magic” le jour où le championnat a été interrompu par la pandémie, en février 2020. Près d’un an et demi plus tard, Waris est devenu une énigme. Si son début de saison a été plombé par le Covid – et la fin par une douleur aux adducteurs –, il n’a entre-temps jamais su saisir sa chance, ses rares titularisations tournant souvent au fiasco. Et ce n’est pas son seul but, le penalty du 5 à 0 contre Nîmes en janvier, qui y change quelque chose.

À un an de la fin de son contrat, il faudra bien que le futur trentenaire se relance. Peut-être que Julien Stéphan parviendra mieux à le cerner que Thierry Laurey, qui avait fini par se brouiller avec lui puis l’oublier.
■ Kevin ZOHI (23 matches, 2 titularisations, 427 minutes, 2 buts. Note : 3,50)

Sa troisième saison pleine en Ligue 1 avec le Racing ne lui a pas permis de franchir un palier. Pire, l’Ivoiro-Malien a même reculé dans la hiérarchie par rapport à l’exercice écoulé, où il s’était notamment illustré lors du parcours européen.

À son actif, deux petits buts, dont un fort joli lors de la défaite de début mai contre Montpellier (2-3). À 24 ans, Zohi est en fin de contrat et devra chercher son bonheur ailleurs.
■ Idriss SAADI (7 matches, 0 titularisation, 118 minutes. Non noté)


Le Franco-Algérien est arrivé au terme de son long bail en Alsace, entamé à l’été 2017 et entrecoupé par une saison blanche puis un prêt au Cercle Bruges. Il aura inscrit 4 buts en Ligue 1 lors de la première saison, puis… plus rien, malgré sa “pointe” à 3 réalisations lors de la préparation estivale.
■ Moïse SAHI DION (6 matches, 0 titularisation, 88 minutes, 1 but, Non noté)


Arrivé en janvier de Bamako, buteur en avril sur son tout premier ballon contre le PSG, la jeune pépite de 19 ans a connu des débuts tonitruants. Son contrat étant sécurisé jusqu’en 2025, Julien Stéphan aura l’occasion de voir ce que le “Messi du Mali” a dans le ventre.
■ Lebo MOTHIBA (0 match)


Opéré du genou en août dernier, le Sud-Africain a cru pouvoir revenir en même temps que Matz Sels, en seconde partie de saison. Mais une rechute en janvier l’a contraint à vivre une saison blanche. S’il est un Racingman qui a faim, c’est bien lui…
■ Benjamin BESIC (0 match)
Présent aux entraînements en début de saison, remplaçant à deux reprises, le jeune Colmarien a ensuite disparu du groupe pour retourner en réserve.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 3 Juin 2021 - 6:27

Ils en veulent vraiment à Laurey ces menteurs.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeJeu 3 Juin 2021 - 21:33

dna a écrit:
Le bilan du Racing : la saison prise de tête
Sur la ligne de départ de l’exercice 2020/2021, le Racing semblait armé pour faire la course dans la première moitié du peloton. Mais entre le Covid, les stades vides et un entraîneur en fin de cycle, il a fallu lutter jusqu’au bout pour ne pas tomber. Retour sur dix mois de désillusions.

Pour ne rien arranger, face à la détérioration de la situation sanitaire, un tour de vis supplémentaire est donné par l’État. De 5 000 spectateurs, la jauge passe à zéro le 1er novembre. Pour remonter la pente, le Racing ne pourra compter sur personne d’autre que lui-même.
Rennes, l’acte fondateur


Le 27 novembre, au moment d’accueillir le Stade rennais de Julien Stéphan, le club strasbourgeois et son entraîneur sont sous pression. En cas de nouvelle contre-performance contre des Bretons engagés en Ligue des champions, le sort de Thierry Laurey serait scellé.

Sur le terrain, ses hommes ne le lâchent pas. En particulier Adrien Thomasson, qui ouvre rapidement le score et fait parcourir un vent de rébellion.

À dix contre onze – après l’expulsion de Mitrovic –, ils se font rejoindre au score mais ne lâchent pas, comme souvent jusque-là. Le point du nul (1-1) ne fait pas avancer au classement, mais il a l’effet d’un acte fondateur.

Le Racing débute ce soir-là sa première série positive – quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur – qui lui permet de sortir la tête de l’eau. Même les deux derniers revers de l’année, contre Bordeaux (0-2) et à Paris (4-0), n’entament pas sa confiance retrouvée.
Les respirations messines et monégasques


Dans une saison plombée par le Covid et les blessures – début janvier, Mohamed Simakan rejoint Sels et Mothiba à l’infirmerie pour ne plus réapparaître sur le pré avant son transfert à Leipzig –, les coups d’éclat sont rares. On en a quand même recensé deux qui ont redonné le sourire aux supporters le temps d’un match.

Il y a d’abord eu la virée victorieuse chez le voisin messin (1-2), le jour de la Saint-Valentin. Alors que les Bleus étaient retombés dans leurs travers, subissant notamment la remontada de Brest à la Meinau (2-2) dix jours plus tôt, ils parviennent à mettre un terme à quatorze ans de frustration et d’insuccès en terre mosellane.

Adrien Thomasson a marqué cinq buts cette saison, dont un doublé ce dimanche-là. Les supporters lui en savent gré, eux qui ont attendu le bus des héros à leur retour à la Meinau pour tirer un feu d’artifice dans une nuit sans fin.
Mais le vrai exploit, et à vrai dire le seul, s’est produit le 3 mars contre Monaco. Irrésistible et invaincue depuis le début de l’année, la troupe de Niko Kovac débarque en Alsace avec l’intention de ne rien laisser aux Strasbourgeois. Ceux-ci sont héroïques et Frédéric Guilbert est magique.

Le défenseur latéral prêté par Aston Villa remonte tout le terrain pour lâcher un pétard synonyme de victoire dans les arrêts de jeu (1-0).

À dix journées de la fin, le Racing a alors pris ses distances avec la zone de relégation. On se dit que plus rien de fâcheux ne peut se produire. Et pourtant…

Cyclothymique, le Racing ne parvient pas à maintenir un niveau de performance constant. Parfois même dans le même match, il passe du coq à l’âne...
Nantes et Montpellier, les jambes qui flageolent


Une première occasion de se mettre à l’abri est ainsi gâchée le 25 avril contre Nantes, que le Racing a l’occasion d’enterrer à la Meinau.

En première mi-temps, la première gâchette Ludovic Ajorque (16 buts) fait le boulot. Mais au retour des vestiaires, les Alsaciens déjouent et s’inclinent de manière inexcusable (1-2). Rebelote deux semaines plus tard contre Montpellier, toujours à la maison, toujours à reculons (2-3).

La fin de saison devient crispante, l’entraîneur se tend et le président Marc Keller est obligé de monter en première ligne pour apaiser les esprits.

Le coup de collier décisif est donné par l’indispensable Ajorque à Nice, où il signe un doublé salvateur (0-2). Ne reste plus qu’à assurer l’essentiel contre Lorient en clôture de championnat (1-1).

Sur la pelouse de la Meinau, les Bretons fêtent leur maintien. Les Strasbourgeois, eux, sont juste soulagés de s’en être sortis à bon compte au terme d’une saison prise de tête.

Thierry Laurey, lui, est déjà ailleurs. Moins d’une semaine plus tard, son successeur Julien Stéphan est intronisé.

Une nouvelle histoire peut démarrer. En espérant que celle-ci soit moins fatigante...
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeVen 4 Juin 2021 - 4:26

Du grand n'importe quoi.
Enfin avec eux on a l'habitude.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeVen 24 Déc 2021 - 5:00

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (1/4) : la défense fait bonne garde
L’apport des trois dernières recrues estivales, Maxime Le Marchand, Gerzino Nyamsi et Frédéric Guilbert, a permis de compléter et stabiliser une arrière-garde qui prenait l’eau en début de saison. Depuis, le Racing, qui penchait vers l’avant, s’est rééquilibré.
Onze buts encaissés lors des cinq premières journées, dont sept, c’est vrai, à Paris et Lyon (revers 4-2 et 3-1), puis treize seulement dans les treize suivantes : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Déplumée en août quand le milieu Ibrahima Sissoko était contraint d’assurer l’intérim dans l’axe, la défense strasbourgeoise, 8e de L1 à Noël, a resserré sa garde une fois ses derniers renforts estivaux arrivés. Même si l’attaque mitraillette des Bleus focalise toujours l’attention, l’arrière-garde, passée à cinq têtes dès la 2e journée à Paris et configurée ainsi depuis, est aussi l’une des clefs du bon début de saison du Racing.
Frédéric Guilbert
14 matches (13 titularisations), 1141 minutes de jeu, 3 passes décisives, 1 avertissement. Note : 5,92.

Revenu à Strasbourg en toute fin de mercato d’été après un probant premier prêt de fin janvier à fin mai, le latéral droit a repris sa place dans le onze et le vestiaire comme si de rien n’était. Ses performances depuis l’entame de son nouveau prêt - d’un an - sont dans la lignée de sa 2e moitié de saison passée. Sa patte droite régale toujours ses coéquipiers et il a ajouté une corde à son arc : les touches longues qui ont permis aux Racingmen d’inscrire deux buts contre Lorient le 31 octobre (4-0).
Karol Fila
6 matches (4 titularisations), 305 minutes, 3 avertissements. 1 match de suspension. Note : 4,5.

Titularisé pour les quatre premiers rendez-vous en août, le latéral droit international espoirs polonais, débauché au Lechia Gdansk contre 1,5 million d’euros, a rendu des copies correctes pour un joueur forcément isolé par la barrière de la langue - il ne parle ni anglais, ni français - et qui découvrait une Ligue 1 dont il ignorait à peu près tout. Mais sa suspension à Lyon dès le 5e acte a permis à Guilbert d’intégrer très vite une équipe de départ que l’ancien d’Aston Villa n’a plus jamais quittée.

Une blessure à l’adducteur l’a aussi écarté des terrains de la fin septembre au début novembre. Il n’a donc pas pu confirmer les promesses qu’il avait laissé entrevoir. Mais le club, qui l’a enrôlé jusqu’en 2025, mise sur lui à long terme.

Lucas Perrin

14 matches (12 titularisations), 1032 minutes, 1 avertissement. Note : 4,5.

Le Marseillais de naissance, prêté par son club formateur, l’OM, auquel il est lié jusqu’en 2023, a souffert pour son baptême en bleu. « J’ai connu un début de saison poussif, je m’en suis rendu compte tout seul », a-t-il admis avec honnêteté un soir de succès à Nice (3-0 le 5 décembre).

Relégué au 4e rang dans la hiérarchie des défenseurs axiaux derrière Maxime Le Marchand, Alexander Djiku et Gerzino Nyamsi, il a bénéficié de la blessure au dos du premier pour retrouver sa place, se mettre au diapason d’un collectif mieux rodé et prouver qu’il est mieux qu’une solution de dépannage. Il a même été brillant à Nice et ne dépareille pas dans la rotation en charnière centrale dont il sera encore l’un des rouages en janvier en l’absence d’Alexander Djiku.
Gerzino Nyamsi
14 matches (13 titularisations), 1184 minutes, 1 passe, 2 avertissements. Note : 5,46.

Acheté 1,2 million à Rennes fin août, le grand ‘’Gerzi’’, qui n’avait jamais joué dans la durée avec son club formateur, s’est glissé avec une aisance déconcertante dans un costume de patron qu’il porte beau. D’une grande régularité, il n’est pas pour rien dans la stabilisation d’une défense qui prenait l’eau en début de saison. C’est l’une des - très - bonnes surprises du cycle aller et il n’y a pas de raisons qu’il s’arrête en si bon chemin.
Maxime Le Marchand

8 matches (7 titularisations), 650 minutes, 1 but, 4 avertissements, 1 match de suspension. Note : 5,57.

Libéré par Fulham (Premier League) de son année de contrat aux dernières heures du mercato, l’ex-Niçois a lui aussi l’étoffe d’un patron, mais pour d’autres raisons. Le Malouin de 32 ans a apporté l’expérience dont le compartiment défensif avait besoin après des premiers pas balbutiants. Sa science du jeu a fait merveille tant qu’il a joué. Mais après sa suspension contre Lorient le 31 octobre, il a dû déclarer forfait à l’échauffement le 7 novembre à Nantes. Depuis, ses douleurs dorsales l’ont empêché de rejouer. Julien Stéphan espère le récupérer à la reprise de l’entraînement mardi.
Alexander Djiku
16 matches (16 titularisations), 1398 minutes, 6 avertissements, 1 expulsion, deux matches de suspension. Note : 5.

Meilleur Strasbourgeois en 2020-2021 aux notes attribuées par notre journal, le vice-capitaine avait toutefois connu une fin de saison moins flamboyante, après son indisponibilité d’un mois et demi pour une déchirure à un adducteur le 3 mars contre Monaco. Il est aussi moins rayonnant cette saison. Il lui arrive même de commettre des fautes inutiles, comme son ceinturage sur l’Allemand Kevin Volland en Principauté le 28 novembre qui a permis à l’ASM d’ouvrir le score sur penalty (1-1). Capitaine à chaque fois que Dimitri Liénard n’a pas été aligné d’entrée, il reste néanmoins une valeur sûre, d’une redoutable efficacité dans les duels et les jaillissements (102 interceptions réussies cette saison). Convoqué par le Ghana pour la Coupe d’Afrique des Nations (9 janvier - 6 février), il va rater le début 2022 avec son club.
Anthony Caci
17 matches (14 titularisations), 1233 minutes, 1 passe, trois avertissements, 1 match de suspension. Note : 5,50.

Après une année 2020-2021 très en deçà de ses standards à cause d’un Covid long, ‘’Titi’’ a retrouvé un niveau plus conforme à ses capacités. Une certaine régularité également, même s’il n’a pas vécu que des soirées faciles. Son apport offensif n’est pas encore aussi efficient qu’au cours de sa très bonne passe de l’automne 2019 (1 but, 4 passes en 8 matches), au cœur d’une saison 2019-2020 pourtant pourrie par des blessures au genou et à une cuisse l’été précédent, puis à un adducteur en janvier et février juste avant l’arrêt du championnat.
Dimitri Liénard
17 matches (9 titularisations), 893 minutes, 1 but, 2 passes décisives, 1 avertissement. Note : 5,40.

À bientôt 34 ans, le capitaine reste inclassable. Mais il a bien fallu le classer dans ce bilan à Noël. Ailier gauche à son arrivée au Racing en 2013, il y apparaît toujours sur le même flanc, mais deux crans plus bas. Jusqu’ici, ‘’Dim’’ a plus souvent évolué comme latéral gauche que dans l’entrejeu, au relais de Caci. À son actif, quelques prestations majuscules contre Brest, Metz et Bordeaux (buteur et passeur ce jour-là). Comme par hasard, trois matches dans une Meinau dont l’ambiance le transcende. S’il joue un peu moins, il est toujours aussi impliqué et prend très à cœur son ‘’emploi’’ à plein temps de fédérateur du groupe.
Un bilan amputé

Le report du match du Racing à Clermont mercredi a transformé notre traditionnel bilan de mi-saison en bilan à la trêve de Noël, les Strasbourgeois devant retourner en Auvergne pour la 19e et dernière journée aller à une date que fixera prochainement la commission d’organisation des compétitions de la Ligue, a priori en janvier, mais sans doute après le début du cycle retour.

Il n’en reste pas moins qu’en bouclant cette phase aller un peu écourtée - pour elle - en 10e position, avec un match en retard donc, l’équipe de Julien Stéphan dispose d’une marge confortable. Elle compte dix points d’avance sur le 18e et barragiste, Metz, avant les trois coups des matches retour le dimanche 9 janvier à 15 h à… Metz.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeVen 24 Déc 2021 - 5:06

dna a écrit :Le bilan du Racing à la trêve (2/4) : Sels reprend de la hauteur
Après une saison 2020-2021 gâchée par une grave blessure, puis la Covid, le gardien international belge Matz Sels a retrouvé toutes ses sensations. Il est le seul Bleu à avoir joué les 18 matches du Racing en Ligue 1, dans leur intégralité qui plus est.
Depuis son recrutement à l’été 2018, on a beau essayer de lui chercher une faille, on ne la trouve pas. Sauf, peut-être, celle d’avoir été éloigné des terrains, à son corps défendant, presque toute la saison passée. Revenu dans la cage strasbourgeoise après cette éclipse involontaire, Matz Sels est très vite réapparu dans la lumière des projecteurs. Sa constance dans la performance reste bluffante et fait de lui l’un des meilleurs gardiens de L1.
Matz Sels
18 matches (18 titularisations), 1620 minutes.

Après une saison dernière gangrenée par une rupture du tendon d’Achille à l’été 2020, puis sa contamination par le virus à la mi-mai, le gardien international belge a retrouvé le niveau qui fait de lui une pièce maîtresse du onze alsacien. « Être régulier et décisif, c’est ce qu’on attend d’un gardien. Ses performances parlent d’elles-mêmes », commentait, dithyrambique, l’entraîneur des portiers bas-rhinois Stéphane Cassard dans notre édition numérique du 9 décembre.

Décisif, Matz Sels l’a été et le Racing lui est redevable de quelques points glanés çà et là. On pense à ses deux duels gagnés contre Kylian Mbappé mi-août à Paris (malgré la défaite 4-2) et ses parades salvatrices à domicile, contre Troyes (1-1) et Brest (3-1), ou à l’extérieur, à Lens (0-1), Montpellier (1-1), Rennes (en dépit de l’échec 1-0) ou Nice (0-3). S’il a pu sembler - un peu - moins déterminant ces derniers temps, c’est tout simplement parce que sa défense l’a moins exposé.

Eiji Kawashima
0 match.


La blessure de Matz Sels et les productions cahin-caha de Bingourou Kamara lui avaient ouvert la porte en 2020-2021. L’expérimenté international japonais s’était engouffré dans l’entrebâillement pour réaliser un long intérim de qualité (24 matches). Il en a obtenu la récompense en renouvelant son bail pour deux ans.

À près de 39 ans - il les fêtera le 20 mars -, l’homme aux trois Coupes du monde, qui en vise une quatrième au Qatar, jouit de l’estime de ses partenaires, du staff et de tout un club. En somme, la doublure idéale. Son seul match jusqu’ici, le 16 décembre dans le brouillard de Valenciennes en 32es de finale de Coupe de France (1-0), s’est soldé par un ‘‘clean-sheet’’. Symbolique !

Bingourou Kamara
0 match.


Depuis son arrivée en provenance de Tours en 2017, l’ex-international espoirs n’a jamais vraiment su saisir sa chance sur la longueur, même s’il a traversé quelques belles périodes. À 25 ans, le vainqueur de la Coupe de la Ligue 2019 est désormais numéro 3. Sous contrat jusqu’en 2023, il ne paraît plus incarner l’avenir du Racing, alors même que les jeunes Alexandre Pierre et Alaa Bellaarouch poussent à la roue.

Son prêt sans option d’achat jusqu’en fin de saison à Charleroi, conclu jeudi, peut lui permettre de se relancer et - qui sait ? - d’inverser la tendance. Il doit en tout cas lui offrir du temps de jeu, au moins au début, chez l’actuel 6e de Jupiler Pro League qui avait déjà tenté, en vain à l’époque, de l’enrôler en prêt fin août.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeDim 26 Déc 2021 - 20:40

dna a écrit : Le bilan du Racing à la trêve (3/4) : les milieux de terrain en net regain de confiance
Rapidement passé dans un système à trois milieux – certes aidés par des latéraux qui montent sur les phases offensives –, le Racing semble bénéficier de la concurrence qui s’est installée dans un entrejeu où Adrien Thomasson, Sanjin Prcic ou encore Ibrahima Sissoko ont retrouvé du plaisir dans le jeu.
En écartant dès la deuxième journée l’idée de s’appuyer sur une défense à quatre, pour favoriser un 5-3-2 qui bascule en 3-5-2 avec des latéraux qui avancent d’un cran quand l’équipe a le ballon, Julien Stéphan a “coupé” un poste au milieu.
Plus souvent habitués à évoluer à quatre ou cinq dans l’entrejeu sous l’ère Laurey (16 fois en 4-4-2, 14 fois en 4-2-3-1 la saison passée), les Racingmen se partagent les trois postes du secteur pour cinq voire six joueurs (Dimitri Liénard, plus souvent en défense cette saison, a joué deux fois au milieu).
Une concurrence saine qui a permis à certains, comme Sanjin Prcic, Ibrahima Sissoko et même Adrien Thomasson – en tête du classement des notes de retrouver de la confiance dans leur jeu.
Sanjin Prcic
14 matches (11 titularisations), 890 minutes de jeu, 1 but, 1 avertissement. Note : 5,09.
On ne va pas dire que le natif de Belfort avait été totalement ostracisé les deux saisons passées – 17 matches joués (4 titularisations, 428 minutes de jeu) contre 13 (1054 minutes) lors de son prêt en seconde partie de la saison 2018/2019 –, mais Sanjin Prcic a retrouvé bien plus de temps de jeu avec le changement de staff. Julien Stéphan l’a en effet titularisé à onze reprises, ne le laissant sur le banc que quatre fois (il a toujours été dans le groupe).
L’international bosnien – de nouveau appelé en sélection (contre l’Ukraine et la Finlande en octobre et en novembre) – a retrouvé le chemin des filets en ouvrant le score contre Brest (3-1, le 29 août), une première depuis… le 13 avril 2019.
Si on peut lui reprocher quelques pertes de balle, il a plus souvent éclairé le jeu du Racing par ses relances, posté en sentinelle devant la défense. À 27 ans, Sanjin Prcic arrive à une certaine maturité dans son football. Il est sous contrat avec le Racing jusqu’en juin 2022 et le simple plaisir de pouvoir jouer pourrait l’inciter à prolonger son bail.
Jean-Eudes Aholou
11 matches (5 titularisations), 421 minutes. Note : 4,75.
De nouveau prêté par l’AS Monaco – mais cette fois avec une option d’achat obligatoire (3,5 millions d’euros) à l’issue de la saison –, l’Ivoirien a retrouvé au Racing « sa deuxième famille ». Homme lige de Thierry Laurey la saison passée, notamment en pointe basse du milieu en losange le plus souvent utilisé, “J-E” avait cumulé 25 titularisations (en 27 apparitions) mais aussi écopé de trois suspensions pour accumulation d’avertissements.
Cette saison, il n’a pas encore réussi à trouver le plein régime sous les ordres de Julien Stéphan. La faute, principalement, à un corps qui lui cause de nouveau des soucis. Après une petite entorse durant la préparation, le milieu de 27 ans s’est blessé en fin de première période lors de la 2e journée à Paris et avait loupé les deux matches suivants. Ses adducteurs l’ont aussi fait souffrir en novembre, et, malade, il a raté le déplacement à Nice le 5 décembre.
Le point positif, quand il a pu jouer (5 fois dans le onze de départ), est que Jean-Eudes Aholou a été plus correct dans ses interventions, n’écopant d’aucun avertissement quand il avait vu jaune à cinq reprises à la moitié du dernier exercice. On espère qu’il passera une seconde partie de saison moins perturbée par les soucis physiques.
Jeanricner Bellegarde

17 matches (12 titularisations), 1 138 minutes, 1 but, 1 passe, 2 avertissements. Note : 5,08.
Après n’avoir raté que deux des 38 matches de Ligue 1 la saison dernière (et trois des 27 de la précédente), “Jeanjean” est reparti sur les mêmes bases en termes de régularité. Le milieu de poche de 23 ans n’a manqué qu’une seule fois à l’appel. Manque de pot pour lui, c’était pour le déplacement à Lens, sur la pelouse de son club formateur, le 27 septembre (douleur musculaire à une cuisse).
Titulaire à 12 reprises, il a fait preuve de la même énergie qu’on lui connaît sur un terrain, mais il semble savoir mieux la canaliser.
Trimballé à différents postes par le précédent staff – qui avait avoué ne pas trop savoir lequel était vraiment le bon pour lui –, Jeanricner Bellegarde a pris ses marques à gauche du trident dans l’entrejeu du Racing. Il a commencé une rencontre à huit reprises depuis l’abandon d’une défense à quatre. Mais Julien Stéphan n’a pas hésité à le faire jouer au poste de sentinelle à trois reprises récemment (à Monaco le 28 novembre, à Nice le 5 décembre et contre Marseille le 12).
Il a aussi montré qu’on pouvait compter sur lui en sortie de banc (cinq fois cette saison), notamment au cœur d’un passage où il avait “perdu” sa place de titulaire, lors des 11e , 12e et 13e journées. C’est même lors de cette dernière, en égalisant contre Reims à la Meinau (le 21 novembre) d’un splendide coup franc à la 90e +7, qu’il a sauvé la mise d’un Racing mené depuis la 22e minute. Paradoxalement, il peut encore s’améliorer sur les coups de pied arrêtés, notamment sur les corners.
Ibrahima Sissoko
15 matches (13 titularisations), 1 094 minutes, 1 but, 4 passes, 3 avertissements, 1 match de suspension (en Coupe de France). Note : 5,46.
En attendant que les recrues défensives arrivent en toute fin de mercato, le grand “Ibou” a dépanné à un poste qui n’est pas le sien, mais où il avait montré des aptitudes à deux reprises la saison passée, dont une (le 27 novembre 2020, alors que le Racing était à dix après l’expulsion de Mitrovic) contre le Stade rennais de… Julien Stéphan.
La prestation avait dû plaire au nouvel entraîneur strasbourgeois qui l’a donc placé en défense centrale cet été. Mais si les essais avaient été concluants durant la préparation, la réalité de la Ligue 1 a rattrapé un Sissoko parfois à la peine dans ce rôle sur les quatre premières journées.
Revenu de blessure, lors de la 9e journée, il ne va pas tarder à gagner sa place au milieu de terrain. Il réduit le score contre Lille (1-2, 75e ), lors de la journée suivante, un gros quart d’heure après être sorti du banc.
Il a ensuite enchaîné dix titularisations, délivrant quatre passes, ce qui fait de lui le meilleur Strasbourgeois dans le domaine. Impressionnant physiquement, il a aussi sorti des gestes techniques de grande classe. Sans son passage en défense, sa note globale serait plus haute (6,10 sur ses 10 derniers matches).
Adrien Thomasson

16 matches (13 titularisations), 1 178 minutes, 6 buts, 3 passes, 1 avertissement, 1 expulsion, 2 matches de suspension. Note : 5,93.
Après avoir établi son record de buts sur une saison (8) lors de l’exercice 2019/2020 stoppé par le Covid, le Savoyard n’avait pas réussi à confirmer la saison passée, n’inscrivant que 5 buts en 37 matches. Depuis août, celui qui se définit comme un diesel, est parti pied au plancher.
Buteur lors des 3e et 4e journées, le meneur de jeu du Racing a déjà réglé la mire six fois cette saison (dont deux de la tête) et délivré trois passes.
Celui qui disait, en décembre, « retrouver sa vision du football dans ce qu’on (lui) propose cette année » prend énormément de plaisir sur le terrain et ça se ressent forcément dans le jeu du Racing. Seul bémol, sa suspension pour deux matches pour avoir laissé traîner ses crampons sur le tibia du Lillois Djalo, ses coéquipiers étant réduits à dix, juste après la réduction du score de Sissoko.
Nordine Kandil
2 matches (0 titularisation), 28 minutes, 1 passe. Non noté.
Le gamin du Neuhof (20 ans) a déjà réalisé un premier rêve en entrant en jeu à la Meinau contre Saint-Étienne, lors de la 10e journée, le 17 octobre. Le petit milieu (1,65m) a même fait mieux en délivrant une passe décisive pour Habib Diallo, quatre minutes après avoir remplacé Kévin Gameiro. Prometteur, forcément.
Mehdi Chahiri
1 match (0 titularisation), 16 minutes. Non noté.
Avant d’être prêté à Caen le 31 août, le milieu était entré en jeu en fin de match lors de la 1re journée contre Angers. Il s’est fracturé une cheville le 4 décembre contre Auxerre
Mahamé Siby
2 matches (0 titularisation), 17 minutes. Non noté.
Comme Chahiri, il a été prêté en Ligue 2 – le 4 octobre au Paris FC, où il a retrouvé Thierry Laurey –, pour obtenir plus de temps de jeu qu’il en avait lors des neuf fois où il a été dans le groupe strasbourgeois.
Habib Diarra
1 match (0 titularisation), 2 minutes. Non noté.
Le jeune (17 ans) Franco-Sénégalais a été appelé neuf fois dans le groupe et il est entré en toute fin de match contre Saint-Étienne.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Déc 2021 - 20:21

dna a écrit : Le bilan du Racing à la trêve (4/4) : les attaquants tout feu tout flamme !
Avec 34 buts inscrits en 18 matches, le Racing est la deuxième équipe la plus prolifique de Ligue 1, à égalité avec le Stade rennais (qui a disputé 19 rencontres). La puissance de feu strasbourgeoise est toujours incarnée par le duo Ludovic Ajorque/Habib Diallo, épaulé du revenant Kévin Gameiro.
Alors que sa défense a été profondément remodelée avec quatre départs à l’intersaison – compensés par les arrivées de Lucas Perrin (prêté par l’OM) en juillet puis de Maxime Le Marchand, Gerzino Nyamsi et Frédéric Guilbert (prêté de nouveau par Aston Villa) en fin de mercato –, l’attaque du Racing n’a pas subi trop de changements.
Seuls Idriss Saadi (7 matches, 0 titularisation) et Kevin Zohi (23 matches, 2 titularisations, 2 buts), tous deux en fin de contrat, sont partis. La montée en puissance en fin de saison passée de Moïse Sahi devait contrebalancer le départ du second, tandis que le retour surprise de Kévin Gameiro dans son club formateur a offert un relief bien plus consistant à l’effectif offensif strasbourgeois.
Le Racing a fait trembler 34 fois les filets en Ligue 1 (2 buts contre leur camp du Brestois Duverne et du Stéphanois Youssouf). Le duo Ludovic Ajorque/Habib Diallo – 25 buts à eux deux la saison passée – en a déjà inscrit 17, soit la moitié des buts strasbourgeois.
Ludovic Ajorque
17 matches (16 titularisations), 1344 minutes de jeu, 9 buts, 3 passes, 4 avertissements, 1 expulsion, 1 match de suspension. Note : 5,75.
La saison passée, le grand “Ludo” avait pulvérisé son record de buts sur un exercice de Ligue 1 en trouvant 16 fois le chemin des filets, devenant ainsi le Racingman le plus prolifique sur un championnat élite au XXIe siècle devant Mickaël Pagis (et à trois unités du record absolu de David Zitelli en 1996/97). Mais le Réunionnais avait avoué à la reprise avoir vécu sa « pire saison » depuis son arrivée en Alsace et il avait hâte de passer rapidement à autre chose.
L’arrivée de Julien Stéphan sur le banc du Racing n’a pas changé sa manière d’évoluer dans sa carrière, mu par le seul objectif de « continuer à progresser ». À pratiquement mi-saison – pour cela, il devra attendre que se joue le match reporté mercredi à Clermont, le club qui lui a offert sa chance dans le monde pro (en Ligue 2 alors) –, il a rempli ce premier objectif.
Déjà meilleur buteur du Racing en Ligue 1 depuis le début des années 2000, il a porté son total à 42 grâce à neuf nouvelles réalisations en 17 matches (dont un doublé contre Bordeaux lors de la 16e journée). La saison passée, il avait marqué huit buts lors de la première moitié de saison. S’il reste sur les mêmes bases sur le cycle retour, il améliorera son record. Pour cela, il faudra bien sûr qu’il reste au Racing…

Son profil, son placement sur les ballons en profondeur, ses remises de la tête ou encore son sens du collectif (trois passes décisives, soit autant que la saison dernière) attisent les convoitises. Mais il faudra sortir le carnet de chèques pour que le Racing consente à se séparer d’un joueur sous contrat jusqu’en 2024 (et qui a vu rouge pour la première fois de sa carrière, assez sévèrement, à Nantes le 7 novembre dernier).
Habib Diallo.

17 matches (10 titularisations), 994 minutes, 8 buts, 2 passes, 2 avertissements. Note : 5,64.
Le Sénégalais est aussi mutique pour commenter ses actions qu’il est insatiable devant le but adverse. Un soir de derby contre Metz le 17 septembre – à qui le Racing a versé quelque 10 millions d’euros pour l’enrôler près d’un an plus tôt –, le natif de Thiès avait trouvé une porte dérobée pour ne pas avoir à s’exprimer. Il avait pourtant inscrit un doublé en première période, son premier avec le maillot strasbourgeois, participant grandement au succès 3-0.
Avec l’arrivée de Kévin Gameiro, Habib Diallo aurait pu craindre de voir son temps de jeu rétrécir, lui qui avait été titulaire 27 fois (en 32 matches) la saison passée, inscrivant neuf buts tout en devant souvent évoluer sur l’aile droite (en 4-2-3-1 ou en 4-4-2 losange). Remplaçant quatre fois lors des cinq premiers matches, le Sénégalais a attendu la cinquième journée pour ouvrir son compteur but (sur penalty au bout des arrêts de jeu à Lyon, 3-1). C’était cinq jours avant le derby…
Depuis, Habib Diallo a été titularisé huit fois (six fois lors des sept dernières journées), a inscrit cinq buts supplémentaires (dont un doublé contre Lorient, assorti d’une passe décisive) en Ligue 1 et offert la victoire dans le brouillard à Valenciennes en 32e de finale de Coupe de France. Son absence pour la CAN (du 9 janvier au 6 février au Cameroun) va devoir être bien gérée par le Racing.
Kévin Gameiro
16 matches (11 titularisations), 926 minutes, 4 buts, 1 passe. Note : 5,20.
Le retour au bercail du natif de Senlis formé au Racing a été la grosse surprise du mercato estival du Racing. En fin de contrat à Valence, le quadruple vainqueur de la Ligue Europa a tourné la page de sept ans de football espagnol pour reprendre le cours de son histoire avec le club strasbourgeois qu’il avait quitté en 2008 avant “d’exploser” à Lorient et de confirmer au PSG.

Arrivé en cours de préparation, “Kév” n’a pas débarqué sur les bords du Krimmeri comme un Messie. Il s’est fondu dans le collectif avec humilité. L’ex-international (13 sélections, 3 buts) a vite montré qu’à 34 ans il n’a rien perdu de son instinct de buteur en marquant pour son retour au Parc des Princes lors de la 2e journée. S’il n’a plus les jambes de ses 20 ans pour enchaîner des titularisations à 90 minutes de jeu, il a inscrit quatre buts (soit de deux moins que sur l’ensemble de sa dernière saison strasbourgeoise) et montré qu’il a du caractère en convertissant un penalty contre Bordeaux une dizaine de jours après en avoir raté un contre Reims, déjà à la Meinau.
Kévin Gameiro va devoir faire oublier l’absence de Diallo durant les prochaines semaines. Les profils ne sont pas les mêmes, mais le Strasbourgeois d’adoption a suffisamment de métier pour offrir des solutions à ses partenaires.
Majeed Waris
10 matches (1 titularisation), 195 minutes, 1 avertissement. Note : 5.
Peu utilisé par Thierry Laurey la saison passée – cinq titularisations, dont une seule sur le cycle retour, avant de sortir du groupe lors des huit dernières journées –, le Ghanéen pouvait espérer se relever d’une saison pauvre statistiquement (1 but sur penalty contre Nîmes le 6 janvier) avec l’arrivée du nouveau staff.

Buteur en amical contre Fribourg à la Meinau, Majeed Waris avait été titularisé comme ailier droit dès la première journée contre Angers (0-2). Le Ghanéen a pâti du changement tactique dès la 2e journée, quittant le onze de départ. Mais Julien Stéphan n’a eu de cesse de louer son investissement à l’entraînement et son sens du collectif lors de ses entrées (9). À 30 ans, Majeed Waris arrive en fin de contrat en juin avec le Racing et sera peut-être tenté d’aller trouver un nouveau challenge avant la fin de son bail.
Moïse Sahi

4 matches (0 titularisation), 61 minutes. Non noté
Le jeune Ivoirien – il vient de fêter ses 20 ans – avait marqué les esprits la saison passée en inscrivant son premier, contre le PSG à la Meinau le 10 avril 2021, sur… le premier ballon qu’il touchait sur un terrain de Ligue 1 (il était entré en jeu dans les arrêts de jeu, à la 90e +4, à Bordeaux six jours plus tôt). Forcément, on avait envie de le voir confirmer.
Mais le joueur s’est blessé au cours d’un match de préparation à Francfort le 24 juillet (déchirure de l’ischio-jambier gauche) avant de rechuter à l’entraînement trois semaines plus tard. Résultat, la pépite ivoirienne a été écartée des terrains pendant près de trois mois, disputant ses premières minutes cette saison en Ligue 1 lors de la 12e journée en entrant au relais de Ludovic Ajorque à la 84e minute. Entré en jeu trois fois depuis, il n’a pas encore trouvé le chemin des filets – il a failli marquer sur son premier ballon contre Reims, une minute après son entrée en jeu –, mais ses qualités d’explosivité et son aplomb offensif ont déjà séduit Julien Stéphan. Le départ de Diallo à la CAN pourrait lui offrir plus de temps de jeu.
Lebo Mothiba
0 match.
Après une saison 2020/2021 blanche en raison d’une opération à un genou en août dont il a tardé à se remettre, l’attaquant sud-africain a vécu un cycle aller sur les mêmes bases, son retour au jeu étant sans cesse repoussé. Mais le Bafana Bafana a pu jouer une mi-temps avec la réserve en N3 à Prix-lès-Mézières le 12 décembre et il avait été retenu dans le groupe pour la dernière journée du cycle aller, mercredi dernier à Clermont.
À bientôt 26 ans (le 28 janvier), Lebo Mothiba – neuf buts avec le Racing lors de la saison 2018/2019 (plus un avec le LOSC) et trois lors de la suivante – doit reprendre le cours de sa carrière.

Le classement général

1. Adrien Thomasson 5,93

2. Frédéric Guilbert 5,92

3. Ludovic Ajorque 5,75

4. Habib Diallo 5,64

5. Maxime Le Marchand 5,57

6. Matz Sels 5,56

7. Anthony Caci 5,50

8. Gerzino Nyamsi et Ibrahima Sissoko 5,46

10. Dimitri Liénard 5,40

11. Kévin Gameiro 5,20

12. Sanjin Prcic 5,09

13. Jeanricner Bellegarde 5,08

14. Alexander Djiku 5

15. Lucas Perrin 4,50

Majeed Waris (5), Jean-Eudes Aholou (4,75) et Karol Fila (4,5) n’apparaissent pas dans ce classement qui n’intègre que les joueurs ayant été notés a minima un tiers des matches. Pour n’avoir jamais disputé au moins une mi-temps, Eiji Kawashima, Bingourou Kamara (les deux gardiens remplaçants qui n’ont pas joué du tout), Moïse Sahi, Nordine Kandil et Habib Diarra n’ont pas du tout été notés.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMer 29 Déc 2021 - 4:29

L'attaque est correcte mais manque énormément d'occasions.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing - Page 2 I_icon_minitimeMer 29 Déc 2021 - 9:33

C'est quand même la 2eme ou la 3eme attaque du championnat .
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