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| 13ème Journée: Lille - Strasbourg | |
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Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: 13ème Journée: Lille - Strasbourg Ven 9 Nov 2018 - 14:42 | |
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| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: 13ème Journée: Lille - Strasbourg Ven 9 Nov 2018 - 22:30 | |
| Un courage au point ! Ballotté comme jamais depuis les trois coups en Ligue 1, un Racing recroquevillé, mais jamais soumis a arraché son premier nul vierge de la saison, hier soir à Lille. Il est le premier à repartir avec un – très bon – point du stade Pierre-Mauroy. Les six premiers visiteurs du stade Pierre-Mauroy étaient repartis bredouilles. Le Racing, lui, n’a pas échoué là où tous ceux qui l’avaient précédé étaient restés à quai.
Il a certes subi les vagues nordistes de la première à la dernière minute, mais a su garder le cap et souquer ferme dans la houle pour ne pas sombrer.
Jamais encore il n’avait concédé un nul vierge cette saison. En vérité, il ne l’a pas concédé ce vendredi dans le Nord. Il l’a arraché avec les dents et ce point-là compense en partie ceux qu’il a parfois bêtement perdus.
Les exploits de Sels, le sauvetage de Martinez
Pourtant, ce match ultra compliqué avait bien mal commencé pour lui. En fait, avant même le coup d’envoi, avec la douleur à l’ischio-jambier gauche ressentie à l’échauffement par son latéral Lionel Carole. Après le forfait de Kenny Lala la veille, l’autre côté de la défense est touché. L’ancien Troyen doit renoncer.
S’en suivent quelques minutes de flottement. La speakerine annonce son remplacement par Duplexe Tchamba, initialement 19e. Mais le jeune défenseur camerounais restera sur le banc. Car c’est bien Dimitri Lienard que Thierry Laurey lance dans le grand bain lillois.
Pour les Bleus, ce contretemps prend des airs de vent contraire. Mais la tempête est encore à venir. Elle est soufflée par des Lillois emmenés par un Pépé dont Dimitri Lienard disait cette semaine dans nos colonnes qu’il «a du Mbappé dans les jambes». L’attaquant nordiste allume la première frappe dès la 35e seconde, sans souci certes pour Sels. Mais le ton est donné.
Jamais, cette saison, on n’a vu le navire strasbourgeois être à ce point ballotté. Il prend l’eau de toutes parts, mais son équipage regroupé dans un 5-4-1 aussi hermétique que possible s’efforce de colmater les brèches.
L’embarcation alsacienne tangue, mais ne coule pas. Ce n’est pas que les hommes de Thierry Laurey soient incapables d’aligner trois passes, c’est qu’ils n’en ont même pas le temps.
Les Dogues leur mordent les mollets avec voracité et férocité. Il leur manque juste, pour enlever le morceau, un chouia de précision lorsqu’ils serrent la mâchoire. Pépé, seul dans la surface (3e’ ) ou juste à l’extérieur (45e’ ) et Ikoné (21e’ ) ratent le cadre. Sels repousse une demi-volée de Bamba (12e’ ), un missile d’Ikoné (29e’ ), avant de capter une tête de Jose Fonte (33e’ ). Mitrovic, auteur d’une intervention décisive devant Soumaoro (29e’ ), est à deux doigts de marquer contre son camp en déviant une reprise instantanée de Bamba sur un centre de Celik (34e’ ).
Ce n’est plus un enchaînement d’occasions – 14 tirs à 2 pour le LOSC en première période –, c’est un inventaire à la Prévert. La mainmise des joueurs de Christophe Galtier est totale. Pour un Racing invaincu depuis six matches officiels – cinq en Ligue 1 –, il y a belle lurette que cette 13e rencontre s’apparente à une course contre la montre. Avec un espoir: que Lille se lasse à mesure que les minutes passent. Mais les Nordistes insistent et persistent, sans signer. Septième match sans défaite
Leur emprise ne faiblit pas. La fréquence de leurs actions tranchantes, si. Les Strasbourgeois franchissent toujours aussi peu la ligne médiane, mais flirtent moins avec la ligne rouge. Mieux même, sur une perte de balle de Ballo-Touré, l’ancien Lillois Lebo Mothiba se crée leur première occase vraiment nette, mais bute sur Maignan (67e’ ).
Lille est toutefois loin de s’essouffler et Matz Sels, après avoir stoppé une nouvelle tête de Bamba (70e’ ), doit sortir un exceptionnel arrêt du pied gauche pour empêcher Xeka d’ouvrir le score d’une reprise à l’entrée des 16m (74e’ ), puis un autre sur une tête de Jose Fonte (90e’ + 4), alors que sur l’action précédente, Martinez l’a suppléé sur sa ligne après un lob de Leao.
En cette difficile soirée, les Bas-Rhinois ont pratiquement écrit le scénario d’un improbable hold-up. Ils ne rafleront qu’une partie du butin, synonyme de 7e match d’affilée sans défaite. Au vu du pedigree de Dogues redevenus des prédateurs de la Ligue 1, ce n’est pas comme s’ils avaient gagné au Loto, mais presque. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: 13ème Journée: Lille - Strasbourg Ven 9 Nov 2018 - 22:35 | |
| Avec une pointe de Sels Le gardien belge a su consacrer l’impeccable abnégation défensive du Racing en mode hérisson au stade Pierre-Mauroy. Mais tout un onze est à créditer d’une production majuscule pour son abnégation. Hier, cela n’a évidemment pas été le match de l’année, mais le Racing n’était pas venu dans ce but. Mais la bande à Laurey a démontré une belle capacité à défendre, une précieuse corde à son arc désormais, qui lui permet de récolter un point dans son escarcelle et tous ont été au rendez-vous, pas les seuls joueurs de l’arrière-garde, pour faire perdre à Lille ses premiers points à la maison.
Martinez, ce sauveur
➤ SELS (8). – L’international belge n’a pas eu le temps de se refroidir, s’interposant devant des tentatives cadrées de Pépé (1re ) ou Bamba (12e ). Il sauve encore le coup sur une lourde frappe d’Ikoné (29e ) et assure ce qu’il faut en une seconde période plus paisible. La fin de match l’a toutefois mis sur le grill et l’ancien d’Anderlecht doit sortir une intervention majuscule à l’entrée du dernier quart d’heure, sur une frappe de Xeka (74e ) et une dernière intervention au ras de son poteau, au bout des arrêts de jeu.
➤ AANEBA (6). – Pour sa première titularisation en Ligue 1, placé au poste de latéral droit, le Franco-Marocain a d’abord veillé à se rassurer et a plutôt bien géré le problème Bamba. Le néo-pro a dû recourir de-ci de-là à une petite irrégularité et n’a pas échappé au jaune (68e ). Sans aucune incidence. Il mérite une indulgente mention au regard du contexte.
➤ KONÉ (6). – L’Ivoirien a été solide pour repousser quelques ballons dangereux dans sa zone. Prudent, intelligent et rassurant.
➤ MITROVIC (5). – Le Serbe a fait preuve de la fébrilité qui a pu le caractériser en début de saison. Auteur de deux mauvaises relances qui auraient pu coûter cher (10e ), il est lobé sur un ballon en profondeur qui contraint Koné à jouer les pompiers de service (26e ). Le capitaine est néanmoins bien présent pour éviter que Soumaoro ne profite du ballon repoussé par son gardien (28e ) et a franchement relevé la tête après la pause.
➤ MARTINEZ (7). – L’axial gauche s’est distingué d’entrée par des jaillissements énergiques de la tête. Il sauve également un mauvais coup de Mitrovic devant Ikoné (10e ) et n’a jamais été pris en défaut pour nourrir la solidité défensive alsacienne, dominateur, notamment dans les airs. L’ancien d’Ajaccio est le sauveur maximo en repoussant un dernier petit lob de Leao sur sa ligne (90e +4).
➤ LIENARD (5). – Le Belfortain contraint de relayer Carole au pied levé avait un sacré client à se coltiner en la personne de Pépé (huit buts, cinq passes décisives). Il a eu un peu de mal à se situer, d’abord, avant de mieux s’en sortir. L’ailier gauche a été un peu aux fraises sur un assaut de Bamba (74e ), qui a mis le Racing en grand danger, mais a visiblement tout donné.
➤ CORGNET (4). – Le meneur a fait de son mieux. Mais dans un match largement passé à défendre, alors que l’ancien Dijonnais brille souvent en prenant les intervalles, il a souffert, parfois, pour les combler. Au moins, le n°10 ne s’est pas découragé pour être remplacé par Fofana (90e +3).
➤ SISSOKO (6). – Dans un environnement franchement hostile, le grand du milieu a réussi une première période intéressante en parvenant à se projeter vers l’avant. S’il a faibli dans la dernière ligne droite, le transfuge de Tours n’a jamais perdu sa lucidité pour maintenir l’équilibre tactique général.
➤ MARTIN (5). – Auteur d’une grosse débauche d’énergie pour se mettre au niveau, le plus régulier des Strasbourgeois depuis le début de saison a un peu fléchi après 20 minutes. Son abnégation n’a pas été de trop pour colmater quelques brèches, à droite, à gauche, mais il a pu repousser, à l’arraché, quelques ballons un brin dangereux. Sobre après la pause, il a veillé à ne pas s’essouffler. Mothiba salué par le public lillois
➤ ZOHI (5). – Destiné à aider Lienard sur le côté gauche, le jeune attaquant a essayé de bien se placer. En face, Celik, parfois Ikoné, mais surtout Pépé, ont donné du fil à retordre. Il a sauvé le coup sur un ballon en profondeur au retour des vestiaires et cette action a comme lancé sa soirée. Plus actif, plus mordant, plus haut sur le terrain, l’Ivoirien a su exister après la pause, jusqu’à son remplacement par Thomasson (76e ), intéressant sur les quelques ballons qu’il a eus à négocier.
➤ MOTHIBA (5). – Un peu le petit cheval dans le mauvais temps, tous derrière et lui devant. Le Sud-Africain, esseulé en pointe, a regardé beaucoup de ballons lui passer au-dessus de la tête, a guetté en vain une action pour s’éclater. Le serial buteur a été héroïque et s’est même créé une occasion tout seul, comme un grand (67e ) avant de prendre jaune, de dépit (83e ). Le public lillois lui a rendu hommage lors de son remplacement par Da Costa (86e ). dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: 13ème Journée: Lille - Strasbourg Sam 10 Nov 2018 - 22:08 | |
| À l’épreuve des balles Protégé par le mur infranchissable érigé devant la cage d’un Matz Sels transformé en gardien du temple, le Racing a arraché un point heureux, dans tous les sens du terme, vendredi à Lille (0-0). À Lille, tout journaliste souhaitant se rendre au bord de la pelouse avant les rencontres est “gentiment” prié de faire quelque(s) détour(s) par les entrailles du stade Pierre-Mauroy. C’est là que vendredi, une bonne heure avant le coup d’envoi, le bus siglé Racing était garé.
« Si tu y vas comme un ********… »
Mais le temps de remonter en tribune de presse, le chauffeur – au propre comme au figuré parfois – Thierry Laurey l’avait malicieusement déplacé. Il l’avait parqué devant le but de Matz Sels et l’y a laissé durant 95 minutes, avec tous ses passagers à bord, sauf le latéral gauche Lionel Carole, “débarqué” à l’échauffement à cause d’une alerte à l’ischio-jambier gauche, et, accessoirement, Lebo Mothiba, un peu seul pour ouvrir la route devant.
À Knysna, durant la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud, tout un pays avait reproché aux Bleus de France de n’être pas descendus du bus (pour un entraînement).
Vendredi, Laurey a félicité les Bleus d’Alsace de n’en avoir pas bougé et d’avoir protégé derrière des vitres blindées leur gardien belge, lui-même équipé d’un gilet pare-balles (8 arrêts).
« Contre Toulouse samedi dernier (1-1 à la Meinau) , on avait été frustré de la manière de défendre des Toulousains. On a fait pire, je pense », reconnaissait à chaud un Pablo Martinez sauveur de la patrie alsacienne à la 90e +3.
Ce 18e point en 13 journées, le premier récolté cette saison par un visiteur à Mauroy, n’est pas le plus beau d’un Racing dont c’est le premier nul vierge. Mais il est assurément le plus méritoire, à défaut d’être le plus mérité.
« Ce n’était pas très glamour, admet le coach alsacien. Mais ça nous a permis d’arracher un point. Je ne pense pas qu’on n’a cherché qu’à défendre, mais on a manqué de solutions (Lala blessé, Carole touché à l’échauffement, Caci suspendu et Gonçalves en reprise). À partir de là, plutôt que de t’envoyer en l’air, tu dis à tes tauliers : “Vous verrouillez tout et mettez tout le monde en confiance.” Moi, quand je me pointe chez quelqu’un qui m’est supérieur, et il n’y a pas de honte à reconnaître que Lille nous est supérieur, j’essaie d’être malin. Si tu y vas comme un ********, tu prends le tomahawk en pleine tête. »
Le roseau a ainsi plié sans rompre. Au final, il s’est avéré aussi solide et indéracinable qu’un chêne centenaire, même si on ne parierait sur un résultat identique s’il jouait dix fois de cette façon à Lille. Son coach ne parierait peut-être pas non plus, mais rafler une partie du butin dans une enceinte où les six visiteurs précédents s’étaient fait détrousser suffit à son bonheur : « On a frôlé la catastrophe en première mi-temps. On aurait pu être menés […]. Et dans les dix dernières minutes, notre gardien fait deux gros arrêts et Pablo (Martinez) sauve sur la ligne. C’était un peu chaud. On a eu une certaine forme de réussite. Mais on l’a provoquée parce que les garçons ont fait beaucoup d’efforts. Je leur tire un coup de chapeau. » « On est à peu près là où on aimerait rester »
Résultat : le Racing aborde la 3e trêve internationale avec 18 points dans la besace et sur une série d’invincibilité de six rencontres. « On est à peu près là où on aimerait rester […], en ayant joué Montpellier, Lille, Marseille, Lyon, pas mal de gros de ce championnat, et on est plutôt satisfaits », assène un Laurey qui, comme ses joueurs, dévoile peu à peu de nouvelles ambitions.
« Mais ce n’est pas pour autant qu’on se gargarise. Notre régularité nous autorise à penser qu’on est mieux que l’an passé. Mais l’an dernier, on avait basculé avec 24 points à la trêve et éprouvé beaucoup de difficultés au cycle retour. On sait qu’on a encore beaucoup de points à aller chercher et qu’on n’aura pas le droit de se relâcher. À Lille, le spectacle n’a peut-être pas été à la hauteur de ce que les gens espéraient, mais le groupe a l’ambition de rester dans la première partie du tableau. Au vu de ce que j’y ai vu en termes d’investissement et de cohésion, je ne comprendrais pas que le niveau redescende. Les joueurs ont mis la barre assez haut. »
Suffisamment pour commencer à apprécier vraiment l’air rare, mais pur des cimes… dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 13ème Journée: Lille - Strasbourg Sam 10 Nov 2018 - 22:11 | |
| Un homme dans le match - Ismaël Aaneba Heureuse première Le défenseur a vécu un baptême du feu intense dans le Nord. Au diapason d’une équipe solidaire et volontaire, Ismaël Aaneba a activement participé à un combat intense conclu avec bonheur. Il avait été entouré dans la préparation du match de vendredi, un dernier coup de collier collectif à donner avant une trêve internationale de quinze jours. L’échéance devait s’envisager sans Kenny Lala, touché à la cuisse. Deux Anthony indisponibles, Caci suspendu, Gonçalves blessé, il s’agissait de faire confiance à Ismaël Aaneba, novice en Ligue 1, habitué du groupe pro strasbourgeois qu’il fréquente depuis plus d’un an néanmoins.
Sur la pelouse du Losc, glouton à la maison, le défi s’annonçait coton, Jonathan Bamba, l’ailier gauche, incarnant une menace réelle du haut de ses sept buts marqués depuis le début de saison.
L’entame de match a été rude, mais le jeune défenseur a pris la mesure de son vis-à-vis et c’est sans doute son homologue de l’autre côté, Dimitri Lienard improvisé latéral gauche qui a le plus souffert sur l’ensemble de la rencontre.
Il a eu droit aux compliments du coach – « Pour une première, c’était très bien ». Et ses coéquipiers ont apprécié. « Il faut noter la très bonne prestation d’Isma’», a considéré Pablo Martinez, porte-parole d’un avis collectif. « On a respecté le plan du coach »
Après coup, c’est comme si l’intéressé a cherché à dédramatiser l’épreuve initiatique. « On savait que ça allait être compliqué, il y avait quand même des clients en face, a-t-il souligné, sur le même ton que ses coéquipiers. Lille voulait se racheter de sa défaite au Parc. Mais on a respecté le plan du coach. On ne leur a pas laissé beaucoup d’espace et ça les a perturbés. »
Ismaël Aaneba ne s’est pas non plus retrouvé plongé dans la mare aux crocodiles sans savoir nager. Dix jours avant, il avait eu un aperçu de ce qui l’attendait lors de la qualification du Racing face à Lille en Coupe de la Ligue (2-0). Mais bon, c’était à la Meinau, une terre moins hostile.
Le jeune joueur de 19 ans, habitué à évoluer avec la réserve, a fini par en sortir pour signifier le grand écart auquel il a été soumis. Le stade Pierre-Mauroy et ses 27 544 spectateurs, ce n’est pas vraiment la même chose que le stadium de Molsheim, ses tribunes clairsemées ou la main courante des stades de National 3.
« Je n’avais jamais joué devant autant de monde, je n’ai pas l’habitude, a-t-il souri. Mais les cadres, Stefan Mitrovic, Lamine Koné ou encore Pablo Martinez m’ont mis dans de bonnes dispositions. J’ai essayé de me préparer comme pour un autre match et je me suis plutôt bien senti. » « Je suis fier, je suis content »
Le Racing était venu chercher un point à Lille. Il est reparti satisfait du devoir accompli et le Franco-Marocain n’a jamais dépareillé une fois le rythme du match maîtrisé. Solide pour bloquer son couloir, il n’a pas souvent pointé le bout du nez dans le camp adverse. Ce n’était pas nécessairement ce qui était demandé.
Pour le 22e élément utilisé par Thierry Laurey en championnat cette saison, il y a, au final, un goût de reviens-y.
« Je suis fier, je suis content, mais maintenant, on va bien se préparer pour le match de Nîmes », a-t-il conclu.
Il a en tout cas démontré que les défections en rafale sur le côté droit de la défense strasbourgeois n’étaient plus vraiment un problème. Et qu’un petit match de Ligue 1 à son compteur n’interdit pas de parler comme un briscard. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: 13ème Journée: Lille - Strasbourg Dim 11 Nov 2018 - 22:02 | |
| La parole à la défense Le Racing a rompu avec ses habitudes en nourrissant une obsession défensive pour contrecarrer les plans lillois. S’il a gratté un point avec un peu de réussite à Pierre-Mauroy, il a fait montre d’une maturité tactique qui témoigne de certains progrès. Thierry Laurey, comme ses collègues, ont l’habitude de le répéter à l’envi. Les plans, avant un match, c’est bien beau. Mais si on encaisse un but dans les premiers instants, si un joueur se fait expulser d’entrée ou si d’autres impondérables apparaissent, ce qui avait été envisagé ne vaut plus grand-chose. « On a subi en pensant à notre série d’invincibilité » Pour préparer son dernier rendez-vous avant la troisième trêve internationale, le Racing avait connu son lot de contretemps. Kenny Lala, l’occupant du couloir droit, avait déclaré forfait à la veille du match. Lionel Carole, son pendant à gauche, quelques minutes avant le coup d’envoi. Avec ses deux latéraux titulaires en moins, quelques remplaçants naturels indisponibles – Gonçalves, Caci, Ndour –, il y avait de quoi se faire quelques soucis. D’autant que la méthode pour s’en sortir à bon compte sur une pelouse où les six visiteurs précédents avaient mordu la poussière s’appuyait sur une défense de fer. L’entraîneur du Racing avait à peine entretenu le mystère jeudi. « On a regardé ce que certains ont pu faire face à cette équipe de Lille et récemment, il y en a une qui leur a posé des problèmes », a souligné Thierry Laurey. Dans son viseur, il ne s’agissait pas de tenter d’imiter le PSG, le leader aux bottes de sept lieues qui domine de la tête et des épaules la Ligue 1 et qui venait de s’imposer dans le duel face à son dauphin plus facilement que le score ne l’indiquait (2-1). L’idée était de s’inspirer de Caen, qui n’avait craqué qu’à un quart d’heure de la fin pour s’incliner sur la plus petite des marques tandis que d’autres, autrement mieux armés – St-Étienne et Marseille par exemple –, étaient rentrés avec une valise pleine de trois buts de leur voyage à Lille. Pour une fois, le Racing a donc privilégié le béton comme matériau premier de sa construction. « Habituellement, on aime jouer, mais là on a subi en pensant à notre série d’invincibilité, a expliqué Ibrahima Sissoko. Lille, offensivement, c’est très fort. Toute son attaque est capable de nous mettre en danger, ça pouvait venir de partout et il fallait s’aider pour y arriver. » Les Strasbourgeois ont fait preuve de solidité et solidarité. « On a voulu mettre en place un bloc bas et on l’a fait avec l’âme du club », a considéré Pablo Martinez qui a détaillé la partition personnelle de haut niveau de toute l’arrière-garde, sans oublier « Lebo Mothiba pour qui c’était vraiment compliqué ». « On était venu pour ce résultat, a rappelé Jonas Martin, le milieu de terrain qui n’a pas ménagé son énergie. Ce n’était pas beau mais efficace. Il fallait les empêcher de prendre de la vitesse. On a posé le bus devant notre but. On a souffert en première mi-temps, on a fait quelques réglages à la pause et ça s’est mieux passé en seconde. Ça prouve qu’on progresse et que l’effectif est sans doute de meilleure qualité. »
Vingt-trois tirs à quatreAccessoirement, la polyvalence chère au staff technique alsacien a trouvé une illustration éclatante dans le Nord. Dimitri Lienard n’avait guère de repères en tant que latéral gauche. S’il n’a pas tout bien fait, il a assuré le minimum et Nicolas Pépé, l’un des tubes automnaux de la Ligue 1, a été muselé. « On a eu droit à quelques vagues mais Lille avait explosé tout le monde chez lui avant ce match, même ceux qui avaient aligné des latéraux de métier, apprécie l’intéressé. Parfois, il faut jouer avec sa tête, pas seulement avec ses pieds. Il fallait faire preuve d’une concentration maximale, être rigoureux. On s’est appuyé sur un état d’esprit fort. » Et c’est donc passé, au terme d’un match à 23 tirs lillois, dont 9 cadrés, à quatre strasbourgeois (dont 1 dans le cadre). Et s’il a perdu une place ce week-end, à cause de la victoire de Nice à Nîmes, le Racing n’en apprécie pas moins de rester bien calé dans la première moitié du classement. « On se retrouve avec 18 points, conclut Dimitri Lienard. Sans faire les gourmands ni les prétentieux, on aurait pu en gagner au moins un ou deux de plus. On peut être content de nous mais il ne faudra pas se relâcher. Ce point ne sera bon que si on confirme ensuite contre Nîmes. » Face à qui il ne sera évidemment pas question de réviser son Catenaccio. Mais en l’occurrence, le Racing a deux semaines pour rebasculer en marche avant. Nîmes finit à neuf. – Il y aura deux suspendus lors du prochain match du Racing. Les Nîmois Maoussa et Landre ont été expulsés lors de la défaite concédée par les Gardois face à Nice. dna |
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