Nîmes Olympique-Racing le samedi 16 mars à 20 heures


La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation de la 29e journée de Ligue 1 Conforama.
La rencontre entre le Nîmes Olympique et le Racing se déroulera le samedi 16 mars à 20 heures au stade des Costières dans le cadre de la 29e journée de Ligue 1 Conforama. Elle sera diffusée sur BeIN SPORTS MAX.
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Les échos de la meinau - Les échos avant Nîmes – Racing, samedi (20h)
➤ SANS AJORQUE, NI SISSOKO À NÎMES. – Thierry Laurey l’a confirmé jeudi après l’entraînement : sauf cas de force majeure, le Racing se déplacera à Nîmes sans son milieu défensif Ibrahima Sissoko, ni son avant-centre Ludovic Ajorque, auteur d’un doublé samedi dernier contre Lyon (2-2). Avertis à deux reprises ces dernières semaines, les deux joueurs seraient suspendus pour la finale de la Coupe de la Ligue le samedi 30 mars à Lille contre Guingamp s’ils recevaient un nouveau carton jaune au stade des Costières. « J’y réfléchis, mais ça ne date pas d’aujourd’hui », a sobrement indiqué l’entraîneur strasbourgeois.
➤  CACI ET NDOUR MALADES. – Alors qu’ils s’étaient entraînés normalement mercredi, les défenseurs Anthony Caci et Abdallah Ndour n’ont pas participé à la séance de ce jeudi. Les deux joueurs étaient cloués au lit par une gastro-entérite, et ont très peu de chances d’être d’aplomb pour le voyage de demain dans le Gard.
➤  COCO RATERA LA FINALE. – Expulsé à la 44e minute dimanche pour une semelle sur le capitaine toulousain Max-Alain Gradel lors de la défaite de Guingamp à Toulouse (1-0), le milieu breton Marcus Coco ne disputera pas la finale de la Coupe de la Ligue face au Racing. Le Guingampais a en effet écopé mercredi en commission de discipline de deux matches de suspension ferme.
➤   SÉBASTIEN ROI EN TRIBUNE À LILLE. – L’entraîneur adjoint du Racing Sébastien Roi ne verra lui aussi cette finale que des tribunes. Exclu samedi dernier à la Meinau contre Lyon par l’arbitre Jérôme Miguelgorry pour une protestation jugée trop véhémente, l’adjoint de Thierry Laurey a également été sanctionné de deux matches de suspension (de banc de touche, de vestiaire d’arbitre et de toutes fonctions officielles).
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Strasbourg : sans Ibrahima Sissoko, avec Lionel Carole à Nîmes
Ibrahima Sissoko n'est pas retenu dans le groupe strasbourgeois qui se déplace à Nîmes ce samedi (20 heures) dans le cadre de la 29e journée. Lionel Carole, de retour de blessure, a été convoqué.
 Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, a choisi de ne pas retenir Ibrahima Sissoko pour le déplacement de samedi aux Costières pour affronter Nîmes dans le cadre de la 29e journée. Le milieu de terrain est sous la menace d'une suspension en cas de nouveau carton jaune et le technicien veut le préserver en vue de la finale de la Coupe de la Ligue, le 30 mars, contre Guingamp.

Ludovic Ajorque aussi pourrait être suspendu pour ce match en cas de nouvel avertissement, mais son coach l'a tout de même retenu. Il pourrait rester sur le banc pour ce match contre les Crocos.

Samuel Grandsir, suspendu, n'est pas dans le groupe. En revanche, le défenseur Lionel Carole, de retour de blessure, a été convoqué.
Le groupe de Strasbourg
Sels, Kamara - Martinez, Koné, Mitrovi?, Carole, Lala, Aaneba - Corgnet, Lienard, Prci?, Gonçalves, Fofana, Thomasson - Mothiba, Zohi, Ajorque, Da Costa
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le match d’avant
Deux semaines avant leur finale au stade Pierre-Mauroy de Lille, en Coupe de la Ligue face à Guingamp, le Racing se rend à Nîmes dans l’idée de se relancer en vue d’une échéance sans filet.
Les Strasbourgeois l’assurent ces derniers jours. Ils ne s’endorment pas tous les soirs en pensant à l’En Avant. Depuis leur qualification en demi-finale de coupe de la Ligue face à Bordeaux, à la Meinau, fin janvier (3-2), c’est tout de même un peu comme si la réussite qui les avait accompagnés lors du premier mois de l’année les a un peu abandonnés.

Il n’y a rien d’infamant dans ce que les Bleus ont produit depuis, sauf peut-être une période, la première, à Saint-Étienne. Mais le rendez-vous du 30 mars prend un peu plus chaque jour un caractère incontournable. Il n’y a pas eu fréquemment une occasion d’enrichir le palmarès alsacien depuis quinze ans et la dernière finale en date disputée – c’était en 2005 face à Caen (2-1).
Quelques lauriers dans le monde amateur et un titre de Ligue 2 qui a ravi Laurey ont marqué une nouvelle ère, celle d’une renaissance après avoir failli mourir. Ce soir dans le Gard, le match programmé à Lille sera dans un coin de l’esprit, c’est sûr.

« Dans une série délicate après une période où on a sur-performé »

Mais après de nombreux sourires, le verdict des cinq dernières semaines avec trois nuls et trois défaites a ressemblé à la fin de l’innocence. Ce n’était pas les perdreaux de l’année en face – Lyon, Lille, Saint-Étienne. Mais à Nîmes, ce samedi, pour l’ultime match avant la pérégrination vers Pierre-Mauroy, Stefan Mitrovic, Matz Sels et leurs copains passent une sorte de test de maturité. Ils devront faire la preuve de leur capacité à penser au match du jour plutôt qu’à celui d’après. Et le seul enjeu ne sera pas d’éviter de se faire expulser.

« On aimerait passer la barrière des 40 points, souligne Thierry Laurey. En ce moment, les résultats sont un peu moins bons. Mais je regarde aussi la façon dont on joue, si le plan de jeu est respecté. Et on a souvent pris les choses par le bon bout, on s’est toujours accroché. Après, il est clair que j’aimerais avoir de meilleurs résultats. On est dans une série délicate après une période où on a sur-performé. »

Se refaire la cerise aux Costières n’a néanmoins rien d’une évidence. D’abord, dans le Gard, il ne faut pas que les Strasbourgeois anticipent une ambiance digne d’un congrès de philatélie.

Le public nîmois sait gré aux protégés de Bernard Blaquart de lui faire vivre la plus belle saison de son club depuis près de 40 ans. Accessoirement, ses “Crocodiles” préférés privilégient une manière de faire qui ne peut que réjouir. Le Nîmes Olympique a décidé de tourner le dos à l’avarice et la frilosité. Comme il était monté, il continue de pétiller dans l’élite.

« Le match devrait être assez ouvert dans un stade où j’adorais aller suivre des matches et où un public connaisseur a l’art de motiver ses joueurs, souligne encore Laurey qui fait référence à sa tranche de vie à Montpellier et qui n’a sans doute pas l’intention de perdre comme au match aller (0-1), ce qui ne lui est pas encore arrivé. Les promus, Reims et Nîmes, font une saison magnifique. Et Nîmes propose du jeu. C’est une équipe sur la même dynamique que la nôtre la saison dernière. sauf qu’elle a de meilleurs résultats. »

En effet, Anthony Briançon et ses coéquipiers sont largement en avance dans les temps de passage exigés pour se maintenir, avec les 15 points d’avance emmagasinés sur le 18e. Ils sont juste deux points derrière leurs invités du jour alors qu’ils ont récolté sept points sur neuf lors de leurs trois dernières sorties domestiques.

Et s’ils ne sont pas un exemple de régularité, les Nîmois ont été les auteurs de sorties époustouflantes. Il y a leur lever de rideau à Angers, où ils l’avaient emporté 3-4 après avoir été menés 3-1 à un quart d’heure de la fin, ou leur récente victoire à Nantes 2-4, après avoir été menés 2-0 à la pause.

Le Racing ne saurait donc être complètement serein mais il cherche à l’aborder avec calme et application. « On n’aura pas plus de confiance pour la finale si on gagne, on n’en aura pas moins si on perd, conclut l’entraîneur du Racing. On veut se mettre dans les dispositions pour demeurer dans la dynamique de nos récentes performances. »

Dans les ambiances les plus endiablées, il convient souvent de débarquer avec son plus remarquable sang-froid.

Racing – Guingamp fixé. Le match de la 32e journée a été officiellement programmé. Les deux adversaires aux prises pour la finale de la coupe de la Ligue se retrouveront deux semaines plus tard, jour pour jour, à la Meinau, le 13 avril avec un coup d’envoi à 20 heures.
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Voici la composition du Racing:
Sels - Lala, Koné, Mitrovic (cap), Carole - Gonçalves, Prcic, Fofana - Mothiba, Da Costa

Les remplaçants, côté Racing:
Kamara (g.), Aaneba, Lienard, Thomasson, Corgnet, Zohi, Ajorque.... Et Sissoko, du voyage (tout comme Jonas Martin) est bien le 19e homme

Pressenti pour débuter, Thomasson débutera sur le banc. Gonçalves est titulaire à sa place, c'est la seule surprise au sein du onze alsacien

BUTTTTTTTTTT 0-1
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Lala lance Gonçalves dans le couloir droit, à la limite du hors jeu. Gonzo centre immédiatement et Mothiba trompe Bernardoni d'une volée acrobatique

Voilà un match qui commence parfaitement pour le Racing, souvent critiqué pour ses entames ratées. Mais gare au réveil des Crocos, poussés par un public très chaud ce soir

BUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT 0-2

Prcic relance et trouve Da Costa. L'attaquant alsacien place un grand pont sur Ferri, puis sert Fofana d'un splendide extérieur du droit. Ce dernier fixe Bernardoni et marque d'une frappe croisée du droit entre les jambes

Le Racing mène 2-0 et pour l'instant, c'est une parfaite leçon de réalisme... Deux occasions, deux buts!

But 1-2

Quel retournement de situation! Au lieu de mener 3-0, le Racing se retrouve à mener 2-1! Au lieu de valider le contre alsacien conclu par Gonçalves, l'arbitre l'a annulé et donné coup franc. Sur ce coup franc, Savanier a trouvé Lybohy, qui a trompé Sels d'un intérieur du pied pour réduire la marque

Pénalty pour Nimes

But  2-2

Savanier trompe Sels en force, d'un tir à mi-hauteur....

Le Racing rejoint dans le temps additionnel à Nîmes (2-2)
D’une précision clinique sur deux actions splendides au début de chaque période, le Racing a longtemps espéré mettre fin à une pénurie de victoire et décrocher les points d’un maintien quasi-officiel. Un penalty dans les arrêts de jeu a réduit nombre d’efforts à néant.
La fête foraine installée devant les Costières était fermée pour raisons de sécurité, hier. Les Strasbourgeois n’ont pas pu fêter leur victoire en s’empiffrant de churros et de barbe à papa, ou en enchaînant les tours de grande roue et de train fantôme. Le match a été loin d’un musée des horreurs, au demeurant, sauf peut-être le geste de Koné, dans les arrêts de jeu, qui a empêché de mettre fin à la série de matches sans victoire qui s’établit à sept désormais. Mais il n’y a pas eu de casse ce qui était fort important au regard de l’échéance à venir.

Le Racing a pu envisager une fin de match dans un fauteuil
Laurey avait décidé de ménager certaines énergies. Comme annoncé, Ibrahima Sissoko est resté en tribune, Ludovic Ajorque a débuté sur le banc. Et même Adrien Thomasson a été sorti du onze pour éviter tout risque avant la finale que vous savez. Mais l’équipe strasbourgeoise est longtemps restée impeccable dans son efficacité, son organisation et son abnégation.

Elle a été secouée d’emblée, la vista et la technique gardoises instillant de la menace dans chaque initiative locale. Mais loin de se désunir, elle a piqué comme une guêpe quasiment à sa première occasion, renouant avec une réussite qui avait tendance à lui tourner le dos depuis sa victoire en coupe de la Ligue face à Bordeaux (3-2).

D’ailleurs, c’était la dernière fois que Lebo Mothiba avait trouvé le chemin des filets, deux fois. Pour l’ouverture du score, hier, l’action a été splendide avec un Lala sur une transversale en profondeur vers Gonçalves, au centre parfait, pour une volée acrobatique non moins parfaite du Sud-Africain (9e’ ).

Les Strasbourgeois ont pu déceler un signe positif de ce début fructueux et ont été enjoints à se décarcasser pour préserver leur avance. Mais le vent a soufflé fort, les Crocodiles n’ont pas renié leurs valeurs offensives et les ballons chauds ont afflué dans la surface alsacienne.

Témoignage de l’intensité distillée par les locaux, Landre puis Alakouch ont laissé leurs coéquipiers en cours de route, assez tôt. Mais Lybohy, qui a pris le relais du premier, s’est rappelé au cruel souvenir du match aller dont il avait été le buteur victorieux sur une tête plongeante et sur un coup franc distillé avec son habituelle habileté par Savanier (24e’ ). Et Valls a également inspiré une sacrée inquiétude en reprenant un centre de Bouanga, au-dessus, ouf (26e’ ) !

L’accalmie qui a suivi a été de courte durée puisque le public nîmois invite au dépassement et à l’offensive à chaque faille chez l’adversaire. Sels puis Carole, en deux sauvetages coup sur coup et sur la même action, devant Alioui et Ripart, qui a déboulé à toute berzingue au second poteau, ont préservé l’avance à mi-parcours (45e’ +5).

Les Bleus n’ont pas eu à regretter leurs efforts puisque le début de la seconde période a été idéal. Sur une contre-attaque expresse, lancée par Prcic, Da Costa a mis tout le monde d’accord et surtout le Nîmes Olympique dans les cordes en se lançant dans une tonitruante course conclue d’un centre de l’extérieur du droit dans lequel Fofana a mordu avec gourmandise en glissant le ballon entre les jambes de Bernardoni (53e’ ).

Le Racing a pu envisager une fin de match dans un fauteuil quand Gonçalves a concrétisé une splendide contre-attaque sur un centre de Mothiba. Sauf que le but invalidé s’est commué en un coup-franc que le diable de Savanier a transformé en passe décisive pour Lybohy, un peu oublié dans la surface strasbourgeoise (66e’ ).

La réduction du score a eu l’inconvénient de remonter le volume dans les travées du stade. Le Racing a encore dû faire le dos rond, serrer les rangs et maintenir sa vigilance au maximum.

Le jour de la marche pour le climat, toute économie d’énergie lui a été interdite. Mais Koné a été l’auteur d’une panne tendant le poing sur un nouveau coup de pied arrêté de Savanier. Ce dernier a égalisé sur le penalty et les Strasbourgeois doivent se contenter d’un petit point. Ils peuvent nourrir quelques regrets mais dans deux semaines, à Lille, ils savent pertinemment comment les effacer avec un titre à aller chercher.
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La mimine de Lamine
Alors qu’ils semblaient filer vers la victoire après six matches d’insuccès, les Bleus ont été rejoints à la 92e hier à Nîmes à cause d’une main de Lamine Koné qui a concédé son deuxième penalty en une semaine.
Ce ne sera pas encore pour cette fois. Le Racing, qui menait 2-0 à la 53e , a trop reculé en fin de partie pour mettre fin à sa série de six matches sans succès.

❏ SELS (6). – Même lorsqu’il est peu sollicité, le gardien international belge ne perd ni sa lucidité, ni sa concentration. La preuve avec cette parade devant Alioui en toute fin de première période (45e + 5). Sa légendaire solidité n’a pas suffi. Il ne pouvait rien sur les deux buts gardois.
❏ LALA (5). – Le latéral droit a les défauts de ses qualités. Parfaite rampe de lancement, comme sur cette ouverture vers Gonçalves à l’origine du premier but signé Mothiba, il pèche parfois dans son repli défensif, notamment sur les ballons aériens dans son dos. Mais il sait passer la surmultipliée quand l’urgence l’exige. Son sauvetage devant Bouanga (41e ) l’a prouvé. Un peu intermittent quand même.

Gonçalves, toujours aussi teigneux

❏ KONÉ (4). – Il s’est fait peur dès la 5e sur un malencontreux grand écart. La façon dont il s’est alors touché l’intérieur de la cuisse a même suscité l’inquiétude. L’Ivoirien a repris sa place et l’a bien tenue.

Mais sa main dans la surface, qui lui vaut d’être averti (90e ) et amène le penalty égalisateur (90e + 2) – le deuxième qu’il concède en une semaine –, gâche tout.

❏ MITROVIC (5). – Le capitaine des Bleus avait été très à son affaire ces derniers temps. Le Serbe a été plus effacé aux Costières, mais n’en a pas moins fait le boulot avec sobriété et sérénité. La furia nîmoise lui a quand même fait mal en fin de rencontre, comme à toute son équipe d’ailleurs.

❏ MARTINEZ (5). – Le commentaire ci-dessus vaut aussi pour le costaud Pablo. Il n’a rien fait de vraiment notable, ce qui, après tout, n’est pas nécessairement une tare pour un défenseur central. Il n’a guère eu le loisir de s’aventurer offensivement, notamment en seconde période où les Bleus ont beaucoup subi.

❏ CAROLE (5). – Pour son retour en Ligue 1 après deux mois d’absence, le latéral droit a surtout brillé par son abattage défensif, moins par l’apport offensif dont il est coutumier quand il est physiquement au top.

❏ GONÇALVES (6). – Titularisé au milieu à la place d’un Adrien Thomasson que Thierry Laurey souhaitait visiblement faire souffler, le tonique “Gonzo” a, dès la 9e , servi sa première passe décisive de la saison pour Lebo Mothiba. Il a même inscrit son 3e but, finalement refusé par l’arbitre après recours au VAR (64e ). Toujours aussi teigneux sur un terrain.

❏ PRCIC (6). – Le Bosnien a gratté un nombre incalculable de ballons. On l’a vu aller au charbon et au contact sans retenue. Il a du reste récolté sa biscotte à la 49e pour une faute sur Maouassa. Mais comme ses partenaires, il a fini par être submergé par les vagues nîmoises.

❏ FOFANA (5). – Doucement, le jeune Youssouf s’installe dans cette équipe. Il le fait sans se poser de question, même s’il n’a pas encore toute la régularité requise. On l’a ainsi vu perdre quelques ballons dangereux. Mais il a aussi inscrit un 2e but dont les Strasbourgeois ont longtemps cru qu’il serait synonyme de victoire enfin retrouvée.

❏ MOTHIBA (5). – Le Sud-Africain n’avait plus marqué en championnat depuis le 9 décembre à la Meinau contre Caen (2-2). Certes blessé en janvier, le meilleur buteur strasbourgeois cherchait la faille depuis son doublé du 30 janvier en demi-finale de Coupe de la Ligue contre Bordeaux.

Il n’a mis que huit minutes et des poussières pour la trouver. Il a aussi cru ajouter une passe décisive à son tableau de chasse lorsque Gonçalves a ajouté un 3e but, refusé pour une faute préalable de Lala sur Maouassa (64e ). À son débit, son marquage élastique sur Lybohy sur la réduction du score nîmoise (67e ) et son carton jaune en fin de partie (87e ).

❏ DA COSTA (6). – Le Cap-Verdien a parfois confondu vitesse et précipitation, engagement et agressivité, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être averti dès la 14e pour un tacle mal maîtrisé sur Savanier. Mais on ne pourra jamais lui reprocher d’être trop comptable de ses efforts. Longtemps sevré de ballons exploitables, il en a bonifié un tout seul à la 53e en mystifiant Ferri d’un grand pont, puis en délivrant d’un superbe extérieur du droit sa 5e passe décisive pour un Fofana tout heureux de l’offrande. Remplacé par Kevin Zohi à la 85e.
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