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 Gérald Baticle,

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MessageSujet: Gérald Baticle,   Gérald Baticle, I_icon_minitimeVen 22 Mar 2019 - 10:14

Zoom sur le capitaine du Racing, lauréat de la coupe de la Ligue en 1997Gérald Baticle,
à jamais le premier
Gérald Baticle, Philip11
Philippe Seguin (à gauche) remet le trophée à Gérald Baticle dans la tribune présidentielle du Parc des Princes. Au terme d’un combat incertain face à Bordeaux, le Racing ouvre son compteur en coupe de la Ligue, 22 ans avant de tenter de l’enrichir, dans quelques jours, au stade Pierre-Mauroy de Lille
L’entraîneur-adjoint de Lyon, Gérald Baticle, a été le premier capitaine du Racing à soulever la coupe de la Ligue, après le succès aux tirs au but contre Bordeaux en avril 1997 au Parc des Princes (0-0, 6 tab à 5).
En ce 12 avril 1997 au Parc des Princes, Gérald Baticle est le premier Strasbourgeois à s’avancer vers le gardien international belge de Bordeaux, Gilbert Bodart. La séance de tirs au but vient de débuter. L’attaquant girondin Didier Tholot l’a ouverte victorieusement.
Le capitaine du Racing, arrivé à l’été 1995 et qui quittera l’Alsace en juin 1998, pose le ballon sur le rond de craie. « Quand je vais tirer, j’ai des crampes et je rate mon péno. » L’ex-Auxerrois, lauréat de la Coupe de France 1994 avec l’AJA, ne sera pas le seul à se louper. Quelques minutes plus tard, au bout d’une interminable séance loterie, l’homme aux 137 matches officiels avec le RCS (34 buts, 21 passes décisives) exulte. Il montera le premier en tribune pour y recevoir le trophée.
« Pas grand monde n’y croyait »
Vingt-deux ans plus tard, l’adjoint de Bruno Genesio à Lyon – une fonction qu’il occupe depuis 2011 – avoue « garder plus de souvenirs de l’après-match que d’une finale assez terne, ni super-intéressante, ni d’un très haut niveau. Durant les tirs au but, le stress a été énorme. Il a fallu s’en remettre au neuvième tireur. Le pire, c’est que Steph (Stéphane Collet, auteur de la frappe libératrice) ne voulait pas tirer. Mais il l’a fait avec le caractère qu’on lui connaît. Autant c’est un mec charmant dans la vie, autant sur le terrain, c’était une petite teigne (rires). »
Son meilleur souvenir de ce couronnement ? « La joie et la communion exceptionnelles au Parc avec nos supporters. On a remis ça le lendemain lors de la présentation de la Coupe à Strasbourg (devant 3000 fans). »
Présent à la Meinau le 9 mars dernier lors du nul de l’OL face aux Racingmen (2-2), l’ex-avant-centre apprécie toujours autant d’y revenir. Remontent alors en lui ses trois saisons en Bleu dont la Coupe de la Ligue 1997 fut l’un des pics émotionnels, avec le somptueux parcours européen de l’automne suivant contre les Glasgow Rangers, Liverpool et l’Inter Milan.
« L’épopée en coupe de la Ligue était d’autant plus belle que pas grand monde n’y croyait. À mon arrivée en 2015, Strasbourg avait une grosse équipe, avec des stars. On gagne la Coupe Intertoto et on ramène l’Europe à la Meinau. On affronte le grand Milan AC en 16e de finale de Coupe de l’UEFA. Mais à l’été 2016, de grands noms, Franck Sauzée, Frank Leboeuf et Marc Keller, sont partis. Le public et l’environnement, très exigeants, ne l’ont pas toléré. On a un peu peiné en début de saison. Les critiques pleuvaient. »
Paradoxalement, cette défiance extérieure coule les fondations de l’aventure. « On est reparti avec un effectif jeune et moins clinquant, rembobine “Gégé” Baticle. Les Olivier Dacourt, Valérien Ismaël et Martin Djetou (*) sortaient du centre de formation. Les gens se disaient : “On ne remplace pas un Sauzée par un Dacourt ou un Leboeuf par un Ismaël.” L’avenir leur a prouvé le contraire. Les trois ont accompli la carrière que l’on connaît. Ces critiques nous ont soudés, ont créé entre nous une vraie solidarité. La vérité, c’est qu’on avait une très belle équipe et qu’avec cette équipe, dans le dur en début de saison, on est allé chercher la coupe de la Ligue. »

« On avait une petite folie et une grande ambition collectives »

Pourtant, le chemin vers le sacre a été semé d’embûches. « On a galéré contre Louhans-Cuiseaux en quarts ( 5-1 après prolongation ) et il a fallu un fantastique doublé de David Zitelli pour sortir le futur champion de France, Monaco, en demie (2-1). Pour réussir une telle épopée, il faut non seulement une bonne équipe, mais aussi du cœur et des relations humaines fortes. On avait tout ça, une petite folie et une grande ambition collectives. »
Celui qui restera dans l’histoire du club comme le premier capitaine à avoir levé la coupe de la Ligue – dans sa version moderne – ignore encore s’il se rendra au stade Pierre-Mauroy. « Tout dépendra de mon emploi du temps. Mais d’une manière ou d’une autre, je verrai cette finale. »  Avec ce soupçon de nostalgie qui le rajeunira de 22 ans et le renverra vers le deuxième et dernier trophée majeur de sa carrière de joueur.
(*) En réalité, le défenseur a été transféré à Monaco à l’été 2016 pour 2 millions d’euros.

Racing  (5 tab à 6)

Parc des Princes, 12 avril 1997. 39 878 spectateurs. Arbitre: M. Leduc.
Avertissements: Colleter (1re ) à Bordeaux; Suchoparek (32e ), Dogon (79e ) au Racing.
Tirs au but réussis : Tholot, Gralak, Pavon, Colleter, Luccin pour Bordeaux; Nouma, Suchoparek, Ismaël, M’Ghoghi, Rott, Collet pour le Racing. Tirs au but ratés: Grenet, Domoraud, Lambourde, Diawara à Bordeaux; Baticle, Raschke, Petit au Racing.
BORDEAUX : Bodart – Domoraud, Lambourde, Gralak, Colleter (cap.) – Ba (Grenet 105e ), Pavon, Micoud, Ziani (Luccin 75e ) – Papin (Diawara 76e ), Tholot. Entr.: Rolland Courbis.
RACING: Vencel – Raschke, Okpara, Suchoparek, Dogon (Rott 110e ) – Dacourt (M’Ghoghi 108e ), Collet, Ismaël – Baticle (cap.), Nouma, Zitelli. Entr.: Jacky Duguépéroux.
dna
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MessageSujet: Re: Gérald Baticle,   Gérald Baticle, I_icon_minitimeVen 14 Fév 2020 - 21:28

dna a écrit:
Gérald Baticle avant Lyon – Racing : « Ni panique, ni peur »
Gérald Baticle, Title-39
Entraîneur adjoint de Lyon depuis 2011, Gérald Baticle, ancien avant-centre d’un Racing en visite au Parc OL ce dimanche (15h), assure que le club rhodanien, qui poursuit quatre lièvres à la fois, est loin d’avoir abandonné la course au podium de la Ligue 1.

En football comme dans tant d’autres domaines, tout est toujours question de point et d’angle de vue. Ainsi, à écouter ses suiveurs et supporters, l’Olympique lyonnais, qui reçoit le Racing ce dimanche (15h) pour la 25e journée de Ligue 1, traverserait-il une saison décevante, loin de ses standards et aspirations, des attentes extérieures aussi.

Une saison lancée de guingois, c’est vrai, sous les ordres de l’entraîneur brésilien Sylvinho, remercié dès le 7 octobre alors que l’OL pointait à la 14e place après neuf rencontres, à 7 points du podium.

« Nous avons grillé nos jokers »


Pourtant, il y a trois journées seulement, le club du président Jean-Michel Aulas, remonté au 5e rang sous la férule de Rudi Garcia, semblait revenu dans le jeu, à cinq longueurs de ce podium, même si son jeu, précisément, prêtait toujours le flanc à la critique. Mais deux défaites (2-1 à Nice et 4-2 à Paris), entrecoupées d’un nul vierge à la maison contre Amiens, l’ont, avec un point pris sur neuf, rejeté en neuvième position, à 8 unités du troisième, Rennes, et, surtout, 16 d’une deuxième place synonyme de qualification directe en Ligue des Champions, occupée par l’OM, ce (récent) “meilleur ennemi” que les Lyonnais ont éliminé mercredi chez eux en quarts de finale de la Coupe de France (1-0).

Un classement en décalage avec ses moyens colossaux (310 millions de budget). Mais légion sont les clubs qui paieraient cher pour marcher dans ses traces. « Nous sommes en finale de la Coupe de la Ligue (le 4 avril contre le PSG au Stade de France) , en demies de la Coupe de France (à domicile face au… PSG le 4 mars) et en huitièmes de la Champions League ( devant la Juventus le 26 février à Lyon et le 17 mars à Turin) », rappelle Gérald Baticle, coach adjoint d’un OL en quête d’un trophée depuis la Coupe de France 2012.

L’ex-capitaine et avant-centre du Racing (1995-1998), qui fêtera une décennie dans le Rhône à l’échéance de son contrat en 2021, connaît la maison comme sa poche, la façon dont elle est scrutée aussi. « En ce moment, on relève surtout nos mauvais résultats. Mais on oublie de dire qu’avant nos trois derniers rendez-vous en Ligue 1, nous restions sur une série de neuf matches officiels sans défaite, dont huit succès », souligne celui qui est en «charge du travail des joueurs offensifs et du jeu de l’adversaire » depuis l’arrivée de Rudi Garcia et son staff.

Le lauréat de la Coupe de la Ligue 1997 avec Strasbourg n’en disconvient cependant pas : « Nous avons grillé nos jokers. Rudi (Garcia) a une expression pour résumer notre situation : “On joue sans filet”. »

« La Ligue 1 est évidemment le moteur qui fait avancer Lyon, mais dans toutes les autres compétitions, nous nous sommes bien comportés, poursuit Gérald Baticle. Les Coupes sont de belles histoires à écrire et vivre ensemble, des trophées à aller chercher aussi. Nous ne nous faisons pas une montagne d’affronter deux fois Paris. Rennes l’a battu en finale de Coupe de France l’an passé. Pourquoi pas nous ? C’est aussi ça les Coupes : que tu sois favori ou outsider, c’est toujours du 50-50. Ça va être dur contre le PSG, mais intéressant aussi. »
« Nous sommes capables de très gros sprints »


Loin de céder à la – relative - sinistrose ambiante, “Gégé” Baticle assure ne pas la ressentir en interne où « l’ambiance de travail est bonne » et où « il n’y a ni inquiétude, ni panique, ni peur. »

Il convoque même l’histoire récente pour convaincre que le podium de Ligue 1 reste accessible : « Avec notre retard, nous n’avons plus désormais que des matches de Coupe à jouer. Mais il reste beaucoup de journées. Nous nous sommes mis nous-mêmes dans cette situation et assumons. »

« Nous avons montré depuis deux ans que nous sommes capables de très gros sprints. En 2017-2018, notre défaite à la Meinau le 12 mai, qui a offert le maintien au Racing (3-2) , a été la seule de nos dix derniers matches, rappelle Baticle. Nous avons remporté les neuf autres, huit avant Strasbourg et le dernier contre Nice (3-2). La saison passée aussi, nous avons fini très fort (5 victoires et 1 nul, NDLR). Nous avons devant nous de belles montagnes à gravir, de jolis cols à passer. Strasbourg est le premier. »
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MessageSujet: Re: Gérald Baticle,   Gérald Baticle, I_icon_minitimeVen 16 Oct 2020 - 5:17

Alsa'sports a écrit:
Gerald Baticle : “Le Racing est difficile à jouer”
Après six journées de championnat le Racing ne compte que trois petits points à son actif. Un début de saison compliqué pour les hommes de Thierry Laurey qui accueilleront l’Olympique Lyonnais ce dimanche à 13 heures au Stade de la Meinau. Passé par le Racing Club de Strasbourg de 1995 à 1998, Gerald Baticle est entraîneur adjoint à l’OL depuis 2011 et cela malgré les changements d’entraîneurs. L’homme aux 105 apparitions (21 buts) sous le maillot du Racing revient sur le début de saison de l’OL et offre son regard sur celui du RC Strasbourg.

C’est un match compliqué ce week-end entre deux équipes dont le début de saison n’est pas réussi.


En effet, les deux équipes ont besoin de se relancer et de gagner pour reprendre confiance et se replacer au niveau du classement de la Ligue 1

Lyon a souvent dominé mais ne s’est imposé qu’une seule fois face à Dijon. Comment expliquez-vous cela ?


Nous n’avons pas réussi à nous imposer face à Marseille, Lorient, Nîmes et Bordeaux. À chaque fois nous avons eu de bonnes périodes en termes de qualité de jeu mais nous n’avons pas su concrétiser et être efficaces. Lorsqu’on ne fait pas mal à l’adversaire on le laisse prendre confiance et s’installer dans le match. Il faut que l’on travaille dans ce domaine pour progresser et corriger ce détail capital. Dans le football l’efficacité est primordiale pour transformer ses bonnes préstations en victoires. La seule chose qui compte c’est de s’imposer afin de prendre des points et avancer au classement.

Le mercato est resté ouvert très longtemps. Cela a pu avoir un impact sur les performances de ce début de saison ?


Il est certain que lorsque les portes sont ouvertes aussi tardivement il peut y avoir une perte de concentration pour les joueurs concernés d’éventuels départs. Cela peut également être le cas pour les joueurs qui craignent les arrivées et la concurrence. Ce n’est simple pour personne et ce n’est pas propre à l’Olympique Lyonnais. Toutes les équipes, les staffs et entraîneurs ont pu pâtir de cette problématique. C’était à nous de nous adapter au mieux pour passer à travers ces difficultés. On ne l’a pas assez bien réalisé. Désormais c’est fini, le mercato est clos. Il n’y aura plus d’excuse possible et ce sera à nous de trouver l’efficacité pour combler rapidement le retard pris sur nos concurrents et revenir dans la course.

L’OL a réalisé un très gros parcours en Ligue des Champions. On s’attendait à revoir la même force en championnat.


Nous avons vécu une période fantastique et magique dans l’implication, la qualité de vie ensemble, dans le niveau de concentration, d’écoute, dans l’intensité et dans la qualité du jeu, c’était une superbe période. On a bien débuté le championnat en s’imposant face à Dijon (4-1) puis on a perdu l’efficacité. Nous n’avons pas perdu tous les ingrédients car il y a encore du jeu, mais on a perdu cette réussite offensive et ça nous a empêché d’aller chercher des victoires. On n’a pas spécialement perdu (une seule défaite) mais on a perdu des points en ne parvenant pas à tuer les rencontres.

Ce week-end vous affrontez le Racing. Quel regard portez-vous sur le début de saison strasbourgeois ?


Le Racing a eu des difficultés comme nous par rapport au mercato qui était ouvert tardivement. Le club a également eu des problèmes au démarrage dû au Covid19. Quand vous avez des joueurs absents lors de la préparation c’est difficile pour tout le monde. Quand il vous manque dix joueurs c’est compliqué d’avoir des séances d’entraînement d’une grande intensité. C’est comme pour Lyon, on court après les points. Nous sommes obligés de prendre des risques. Il faut chercher des victoires et non des nuls, donc on prend encore plus de risques. Il ne faut pas que le doute s’installe, il faut vite reprendre des points. Pour ce week-end la motivation sera des deux côtés.

À quelle type de rencontre vous vous attendez ?


Au Racing cela a toujours été compliqué de faire un résultat ces dernières années. C’est difficile à jouer et très athlétique. Si on ne met pas d’impact dans les duels et qu’on n’est pas au niveau on ne pourra pas imposer quoi que ce soit. Il faudra avant tout réponde sur le plan athlétique pour après pouvoir poser des problèmes sur le plan technique et tactique.
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MessageSujet: Re: Gérald Baticle,   Gérald Baticle, I_icon_minitimeVen 11 Fév 2022 - 3:14

dna a écrit :Baticle : « Le Racing est une grosse machine »
Entraîneur n°1 en Ligue 1 pour la première fois depuis son arrivée à Angers l’été dernier, l’ex-capitaine et avant-centre strasbourgeois (52 ans) Gérald Baticle loue la montée en puissance de son ancien club que le SCO reçoit ce dimanche à 15h.
Avant l’été 2021, son unique expérience d’entraîneur n°1 datait de 2008-2009 à Brest. C’était en Ligue 2. En novembre 2008, Gérald Baticle avait été envoyé au chevet du Stade brestois avant d’être débarqué début mai 2009, à quelques semaines de la fin de saison.

Après une décennie comme adjoint à Lyon, l’ancien avant-centre et capitaine du Racing (1995-1998) a pris à la dernière intersaison les rênes du SCO d’Angers, victorieux d’entrée à la Meinau (2-0 le 8 août). L’actuel 12e de Ligue 1 après 23 journées accueille les Strasbourgeois ce dimanche (15h) au stade Raymond-Kopa. L’occasion de faire le point avec l’Amiénois de naissance qui n’a laissé que de bons souvenirs en Alsace.

Gérald, la saison du SCO est-elle conforme à vos attentes ?

Je ne m’attendais à rien en particulier. Au début, j’ai été dans une phase d’observation. Puis j’ai pris des décisions avec le staff, par rapport à ce qu’on avait observé et aux choses qu’on voulait mettre en place. Je fais du court et du moyen terme. On fonctionne par cycles. On en avait un en janvier. Là, on en attaque un autre de sept matches.

« À cette période de la saison, tout le monde est à sa place »

Je n’ai pas de prévisions sur une saison entière ou une demi-saison. Mes ambitions sont dans mes principes de jeu, mes animations. On pourrait chercher à défendre, à placer des contres et à tout jouer sur le réalisme, mais je pars de l’idée qu’il faut essayer de bien jouer pour gagner des matches. Pour autant, on n’est pas des rêveurs : on doit associer nos principes de jeu à l’efficacité.

Estimez-vous votre équipe à sa place ?

À cette période de la saison, tout le monde l’est. Il y a assez de matches derrière pour que ce ne soit un accident ni d’être en haut, ni d’être en bas. On a mérité tous nos points (29), même si on en a pris sur certains matches où on n’en méritait pas forcément et inversement.

Après une décennie comme adjoint à Lyon, vous êtes devenu n°1 pour la première fois en Ligue 1. Était-ce une volonté forte chez vous ?
Ça faisait quelques années que j’avais des contacts avec des clubs de Ligue 1 et Ligue 2. Le timing n’était jamais bon, car j’étais engagé avec l’Olympique lyonnais dans de belles compétitions. Je n’étais pas disponible. Mais ça mûrissait petit à petit.

J’ai pris beaucoup de plaisir à l’OL dans un club qui fréquente le très haut niveau et dispute la Champions League régulièrement. J’ai côtoyé de grands coaches, de grands adjoints, une direction de très haut niveau elle aussi. Je me suis régalé.

La lumière ne me manquait pas, car on apprend tous les jours avec des gens de grande compétence. J’étais un peu comme une éponge. J’ai pris, j’ai pris et je me suis senti prêt. J’étais en fin de contrat en juin 2021 et à un carrefour. J’ai ressenti le besoin de passer à autre chose et quand la possibilité de venir à Angers s’est présentée, j’ai saisi la balle au bond.

Quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois comme entraîneur en chef ?

Ils ont été passionnants. Ce métier est une remise en question perpétuelle. Il faut travailler sans cesse, avec humilité, parce qu’en face, les adversaires travaillent eux aussi et que si vous vous endormez, la sanction vous guette.

Ça prend beaucoup d’énergie et de temps. Mais comme à l’époque où j’apprenais tous les jours comme adjoint, j’apprends aussi tous les jours comme n°1, grâce à mon staff avec lequel je travaille en confiance, à mon club aussi, aux échanges avec ma direction. C’est super intéressant.

La quatrième place du Racing, que le SCO est venu battre à la Meinau en ouverture de la saison, vous surprend-elle ?
Pas du tout, parce qu’il y a un sérieux et une rigueur au club qui partent de la direction, de Marc (Keller). Le groupe est de qualité et bien mené. Forcément, ça paie à un moment donné.

La saison précédente avait été difficile à cause d’un départ très compliqué lié au cluster estival au sein de l’effectif. Le Racing était parti avec un handicap énorme et un capital confiance diminué. Il a dû courir toute la saison après ce retard. Il faut être très fort pour revenir. C’est très dur. Mais on sentait déjà un gros potentiel. Avec les retouches de l’intersaison, le sérieux, on pouvait se douter que le club irait de l’avant. Strasbourg réalise vraiment une très belle saison.

« J’espère qu’on va être remontés mentalement »
Quelles sont, à vos yeux, ses qualités ?

Les Strasbourgeois sont montés en puissance et ça fait un moment qu’ils sont en pleine carburation. Le Racing fait maintenant partie des grosses équipes du championnat, non seulement dans les résultats et le classement, mais aussi le contenu de ses matches. Il a une grande variété de points forts qui posent problème à tous ses adversaires : vitesse, puissance, technique, rigueur, équilibre. D’où ses performances.

Votre confrère strasbourgeois Julien Stéphan disait dimanche qu’il s’attendait à un SCO revanchard après ses deux revers d’affilée contre Saint-Étienne (0-1) et à Marseille (5-2)…
J’espère qu’on va être remonté mentalement, bien sûr. Après chaque défaite, on attend évidemment une meilleure production le match suivant. Le Racing sait être pragmatique, mais aussi pétillant quand il y a la place pour l’être. Pour nous, c’est un défi passionnant.

Il faudra être au taquet pour ambitionner un résultat. Quand on est défaillant dans l’un ou l’autre domaine, il est difficile d’espérer quelque chose face à une telle machine.

« Le joueur est bon si l’homme se sent bien »


Son approche du métier d’entraîneur n’est pas sans rappeler celle de Julien Stéphan. Pour tirer le meilleur de ses joueurs, Gérald Baticle, riche de ses 365 rencontres de Ligue 1 (80), 34 de Ligue 2 (4 buts) et 32 (16 buts) de Coupe d’Europe (Coupe de l’UEFA, Coupe Intertoto, Coupe des Coupes), s’efforce de placer ses hommes dans les meilleures dispositions mentales.

«Beaucoup de foot, mais peut-être encore plus de management humain»

« Pour que le joueur soit bon, il faut que l’homme se sente bien. Je partage cette vision et cette philosophie (sous-entendu : avec Julien Stéphan) », affirme celui qui, entre 1995 et 1998, a porté à 158 reprises le maillot bleu en matches officiels (34 buts et 21 passes décisives).

« Pour qu’un groupe vive bien, il faut qu’humainement, il y ait une bonne entente. Et quand règne une bonne entente sur le plan humain, elle se propage au terrain, poursuit-il. Évidemment, quand ça gagne, la dynamique qui se crée peut faire oublier certains problèmes. Mais si les problèmes humains n’ont pas été réglés, ils finiront par reprendre à un moment donné le dessus sur la dynamique et les résultats. »

Ses dix années comme adjoint à Lyon, dans un rôle – entre autres – de relais entre les pros et l’entraîneur n°1, ont nourri sa réflexion et ses méthodes. « Dans mon travail, il y a beaucoup de foot, mais il y a peut-être encore plus de discussions, d’échanges, d’entretiens, de management humain. J’essaie de faire en sorte que mes joueurs soient en confiance, qu’ils se sentent bien avec moi, mon staff, entre eux et dans le club pour pouvoir ensuite faire parler leurs qualités, individuellement et, surtout, au service du collectif. »

St.G.
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