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 Finale CDL: Strasbourg / Guingamp

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Marco 69/73
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MessageSujet: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeMar 19 Mar 2019 - 11:14

Coupe de la Ligue : finale le 30 mars, à Lille (21h05)

Avant Racing – Guingamp :

coupes, bonheur et regrets

Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Egon-g10
Egon Gindorf (deuxième en partant de la gauche) avait des yeux d’enfant à la veille de la finale de 2005, contre Caen. Entouré de Marc Keller (à sa droite), de Philippe Ginestet, son successeur, il hume, tout comme Jacky Duguépéroux, l’atmosphère du Stade de France à la veille du grand rendez-vous.
Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Roland10
«Cela a été un passage inoubliable dans ma vie et cette coupe, je ne peux pas l’oublier. » se souvient Roland Weller. 12 avril 1997.
Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Cela-a10
Roland Weller brandit avec fierté la coupe de la Ligue remportée par le Racing le 12 avril 1997

Roland Weller (1997) et Egon Gindorf (2005) sont les deux présidents ayant décroché la coupe de la Ligue durant leur mandat. Le trophée correspond à un immense bonheur de président. Il a marqué également, à chaque fois, la fin d’une ère.
Ils bénéficient d’une cote intacte. Des présidents dont le mandat inspire un sourire, des années après, dans tous les domaines, il n’y en a pas à tous les coins de rue. En l’occurrence, le charisme, la franchise ou la gentillesse contribuent peut-être à l’admiration ou à l’affection. Il y a peut-être la coupe de la Ligue, aussi.« On n’avait pas beaucoup de sous »
Car Egon Gindorf et Roland Weller restent en une belle place dans le cœur des supporters, tandis que le nom de Patrick Proisy, par exemple, est plus souvent prononcé avec une grimace qui ne laisse pas place au doute. La popularité des deux octogénaires relève aussi de quelques paradoxes. Gindorf, qui a dirigé le club de juin 2003 à décembre 2005, comme Weller, qui l’a précédé de neuf ans, ont garni l’armoire à trophées avec la plus honnie des coupes, soupçonnée d’être l’incarnation du “tout fric” dans le foot, au terme d’une finale médiocre à chaque fois.
Il faut croire que l’un et l’autre n’ont pas seulement marqué les esprits par leur réussite sportive. Mais il reste des images fortes, des souvenirs éternels liés aux conquêtes, créateurs efficaces d’une certaine nostalgie. « La finale contre Bordeaux (0-0 a.p., 6-5 tab) , on ne pourra pas l’oublier, martèle avec conviction Roland Weller. Il y a déjà le scénario. Dix-huit penalties ont tout de même été tirés lors de la séance des tirs au but. »
Celui réussi par Stéphane Collet a permis de décrocher le pompon, il y a vingt-deux ans, en même temps qu’il a mis en relief un exercice franchement réussi. « On avait connu un parcours européen ( ndlr : défaite en coupe Intertoto ), on avait fait un bon championnat (neuvième, à quatre points du podium) , souligne Roland Weller, alors que l’on n’avait pas beaucoup de sous. J’avais pris des risques personnels en m’engageant au Racing. Cela a été un passage inoubliable dans ma vie et cette coupe, je ne peux pas l’oublier. » Entre-temps, de l’eau a coulé sous les ponts du Krimmeri et de l’Aar, et deux traits d’union éclatants émergent de ces coupes gagnées.
Pour les deux vénérables dirigeants, il y a eu un entraîneur commun, le légendaire Jacky Duguépéroux. Mais le triomphe a aussi marqué le signal qu’il était temps de s’effacer. « Tout le monde avait bien fait le boulot pendant trois ans, poursuit Weller, homme d’affaires qui allait veiller par la suite à l’émergence du Sporting Schiltigheim. Les saisons d’avant, il y avait eu une finale de Coupe de France ( 1995 ), une belle campagne de coupe d’Europe ( lors de la saison 1995-1996 ). Mais la Mairie et Madame Trautmann ne nous avaient pas suivis dans notre projet qui s’appuyait notamment sur la rénovation du stade. »
Roland Weller était contraint de passer la main, même si en ce jour de finale, à Paris, pour la dernière au Parc des Princes, « il y avait encore un tout petit espoir ».
« Le match, face à Bordeaux, je l’ai vécu de manière assez zen, en loge centrale, avec les élus, sourit l’ancien patron de l’Alsacienne de Restauration. En fait, je crois que ce sont les trois cigares que je me suis enfilés qui m’ont aidé à rester calme. »
Le successeur de Jean Wendling peut alors partir la tête haute après avoir fait la preuve que le bon sens pouvait mener à la réussite. Il n’oublie pas non plus ce qu’il doit à certains.
« En termes de recrutement, il faut se souvenir de l’importance de Max Hild, dans la construction de l’équipe, note-t-il. Et dans le fonctionnement, il y avait de la clarté aussi. Jacky Duguépéroux ne me contredisait pas sur la gestion du club et moi, je n’intervenais pas dans son domaine. Sans grande vedette, en s’appuyant sur un relationnel fort, on a réussi à aller haut. »
Egon Gindorf a accédé à ce même Graal. En tant qu’actionnaire actuel, il peut viser le même bonheur, impliqué quinze ans après dans la collection de trophée qui compte. Néanmoins, à ses yeux, une victoire en 2019 n’aurait rien à voir avec celle face à Caen (2-1), quatorze ans plus tôt.
« On se sent digne, on a la sensation d’avoir fait quelque chose de bien »
« Encore en 2005, la coupe de la Ligue était un trophée assez neuf, explique le Racingophile déclaré. Mais quand on a décroché ce titre, c’était un événement pour moi. On se sent digne, on a la sensation d’avoir fait quelque chose de bien. »
La lutte finale intervient, comme en 1997, dans un contexte un peu spécial. Ce ne sont plus les pouvoirs politiques mais une querelle entre actionnaires qui agite les coulisses du club. Alors que le pool de propriétaires à la tête duquel trône Egon Gindorf avait dans l’idée de vendre le club à Alain Afflelou, c’est un minoritaire, Philippe Ginestet, qui est sorti du bois avec la volonté de devenir numéro un.
« Il faut bien se rendre compte que le contexte était très différent d’aujourd’hui, rappelle l’organisateur annuel de la célèbre soupe de pois distribuée chaque année en plein hiver à la Meinau. Le club était beaucoup plus avancé qu’aujourd’hui. On avait la possibilité d’engager des internationaux, des joueurs aguerris. Alors qu’il y a six ans, on était vraiment tout en bas. La ville était venue nous voir en 2012, lassée des présidents qui venaient de n’importe où. Et on a recommencé une nouvelle aventure. »
Il y a néanmoins des choses qui ne changent pas. Il y vingt-deux ans, quatorze ou en 2019, l’engouement autour de l’équipe se révèle spectaculaire. « J’étais comme un enfant dans un magasin de jouets au Stade de France, parce qu’il y avait cette folie du public, quelque chose d’exceptionnel dans l’environnement, poursuit Egon Gindorf. Pendant quinze jours, on avait l’impression de vivre dans un rêve. Il fallait tout organiser, les moyens de transport, la billetterie. Et finalement, cela se termine dans la joie. »
Le souffle du soutien était tout aussi perceptible lors de la dernière finale disputée au Parc des Princes. « Il y avait des dizaines de bus qui sont partis de Strasbourg, des gens qui venaient de partout pour soutenir le Racing, se souvient Roland Weller. C’était la folie. »
Il reste à concrétiser par un trophée celle qui entoure le Racing d’aujourd’hui. Les deux “anciens” en sont convaincus : le match du 30 mars, dont le coup d’envoi sera donné par Youri Djorkaeff et Didier Drogba, peut correspondre à un nouveau grand bonheur. « Je crois en Marc Keller, en ce qu’il construit et dans l’équipe qu’il a progressivement mise en place, garantit Weller. Je suis convaincu qu’avec deux ou trois recrutements chaque année, elle peut continuer à progresser. Je serai à Lille pour le soutenir. On avait démontré en 1997 qu’avec la motivation, tu peux avoir la force. »
Son homologue de 2005 ne loupera pour rien au monde, non plus, la rencontre face à Guingamp. Il y a des sourires dans la voix quand il pense à l’échéance. Artisan de la reconstruction récente de par son investissement, il se dit que l’occasion est idéale pour marquer les esprits, en Alsace comme ailleurs. « J’espère que ça va marcher parce que dans ce cas, ce sont des moments qu’on ne va jamais oublier, conclut le dirigeant allemand. On a déjà prouvé que l’on était sur le bon chemin. Ces dernières années, on a bien avancé avec du doigté. Humainement, les choix qui ont été faits sont les bons : il n’y a pas de salauds. Après, nous ne sommes pas encore au niveau des grands. »
Mais le temps d’un soir, dans quelques jours, le Racing a tout de même une énorme possibilité d’indiquer qu’il a repris la bonne direction pour les rejoindre.

Coupe de la Ligue, toute une histoire
SOUS SA FORME MODERNE, la coupe de la Ligue est réapparue dans le calendrier du foot français en 1994. Elle a succédé à deux épreuves qui portaient déjà le même nom. La forme la plus récente était un tournoi d’été, préparatoire à la saison qui s’organisait tous les deux ou trois ans, de 1982 à 1994 avec la possibilité pour les clubs pros d’aligner des joueurs à l’essai. Deux éditions avaient été disputées aussi en 1963 et 1964, remportée par le Racing – le 1er  janvier 1964 face à Rouen, à la Meinau. Les derniers tours se disputaient sur un match sec ou par aller-retour mais les tours préliminaires s’articulaient autour de mini-championnats à 4, le plus souvent géographiques, avant un tableau final.
Depuis 25 ans, et même s’il y a eu des aménagements qui profitent notamment aux équipes qualifiées en coupe d’Europe, la formule par élimination directe est en vigueur et a donné lieu à un palmarès dominé de la tête et des épaules par le PSG. Le club de la capitale a remporté le tiers des trophées mis en jeu (8) jusqu’à cette année, la première édition comme les cinq dernières. Avant son élimination face à Guingamp, au Parc, en janvier, il avait aligné 44 victoires de rang dans l’épreuve.
Dans le sillage du PSG, trois clubs ont remporté plus d’une coupe de la Ligue et le Racing, le seul à en avoir deux à son tableau de chasse, peut rejoindre l’OM et Bordeaux, trois trophées chacun. Huit clubs ont une couronne à leur palmarès, tandis que Guingamp n’a jamais remporté l’épreuve, ni même disputé sa finale.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeVen 22 Mar 2019 - 10:34

Sorti en pleurs samedi contre Dijon au stade de Roudourou (1-0), le Guingampais Lucas Deaux, touché à la cuisse, ne disputera pas, sauf miracle, la finale de la coupe de la Ligue. Mardi à la Meinau, son homologue strasbourgeois Dimitri Lienard lui avait envoyé un signe de solidarité. « J’ai en tête l’image de sa sortie. Quand je vois ça, ça me fait mal au cœur parce que je suis pro aussi et que je sais ce que représente une finale. » Malheureusement pour le joueur formé à Reims, ses chances d’être d’aplomb contre le Racing sont presque nulles. Hier, son coach Jocelyn Gourvennec a confirmé qu’il souffrait d’une lésion nécessitant plusieurs semaines d’arrêt.
Au Racing, alors que Jonas Martin s’est remis à trottiner mais devrait être trop juste pour la finale après plus de deux mois d’absence, Anthony Gonçalves a stoppé son effort en fin d’entraînement hier. Néanmoins, son entraîneur, Thierry Laurey, s’est montré rassurant soulignant qu’il souffrait du dos mais devrait vite se rétablir.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeMar 26 Mar 2019 - 9:56

zoom - Anthony Caci et Pablo Martinez Titi et Pablo font la paire
Le jeune Anthony Caci (21 ans) et l’expérimenté Pablo Martinez (30 ans) sont les deux joueurs de champ du Racing à avoir disputé tous les matches de Coupe de la Ligue. Et ils rêvent désormais de finale…
Ils sont tous deux défenseurs et ont un point commun : Anthony Caci, 21 ans et Pablo Martinez, 30 ans, sont les deux joueurs de champ du Racing à avoir disputé les quatre tours qualificatifs de Coupe de la Ligue dans leur intégralité.

L’autre point commun entre le minot et le taulier est qu’ils attendent avec impatience le rendez-vous de samedi, à Lille.
« Je n’ai pas un passé avec des titres ou des finales, souligne Pablo Martinez. J’ai travaillé, je suis arrivé assez tard dans le monde pro. Donc quand on a la chance de jouer une finale, c’est légitime d’y penser. »

« J’ai fait les quatre rencontres en entier et terminer avec ce dernier match, ce serait super, souligne de son côté “Titi” Caci, l’une des révélations de la saison. Disputer une finale est important pour tout le monde, et encore plus pour nous les jeunes ».

Et pour le duo Titi - Pablo, être dans le groupe (et encore mieux, sur le terrain), samedi, représenterait une belle petite revanche sur le sort.

Car Pablo Martinez est passé tout près d’en disputer une, de finale de coupe. C’était lors de la saison 2016/2017, alors qu’il jouait sous le maillot du SCO Angers.
«On n’a pas volé cette finale»

« Avec Angers j’ai fait tout le parcours en Coupe de France (trois matches, des 16es aux quarts de finale) , puis j’ai été écarté pour la demi-finale et la finale (perdue 1-0 face au PSG, ndlr). C’était dur », en grimace encore le joueur deux ans plus tard.

Pablo Martinez n’a même pas eu la chance d’avoir une place dans les “18”. Non, il a dû suivre la défaite de ses troupes depuis les tribunes du Stade de France. Alors forcément, il espère être de la partie de manière plus active à Lille.

« J’ai participé à tous les matches ou presque, avance le défenseur en souriant. Et j’ai envie de tout arracher en finale. »

Cela couronnerait de la plus belle des manières ce qui est, pour l’instant, la « meilleure saison » de sa carrière. « Sur le terrain je m’épanouis plus que la saison passée, avance le natif du Vaucluse. Je connais mieux le groupe et je suis plus mis en avant grâce au système, grâce à mes coéquipiers. »

Le défenseur a aussi eu le bonheur de porter le brassard de capitaine – « ça fait toujours plaisir » – et de marquer ses premiers buts en Ligue 1. « C’est bien, ça montre une autre facette du défenseur », en rigole Martinez quand on évoque ses deux réalisations à Rennes et face à Caen, à la Meinau.
Pour Anthony Caci, cette finale a aussi tout d’une belle revanche sur un début de carrière tortueux. Car le minot, au Racing depuis 2011 et passé pro il y a trois ans, a mis du temps à trouver sa place chez les “grands”.

« Mon parcours est un exemple pour les jeunes du centre de formation, argue le joueur. Ça montre qu’une fois qu’on est pro, on n’y est pas encore arrivé. Il faut un déclic pour passer le cap et jouer. »

Caci a eu ce “déclic” cet été, un peu à la surprise générale. « Au départ, le coach aurait même préféré que je sois prêté, rappelle Anthony Caci. Mais on n’a pas trouvé de club et il m’a dit que si je bossais, j’aurai ma place. »

Le coach a tenu sa parole, et le jeune défenseur polyvalent compte 21 apparitions en Ligue 1 et quatre en Coupe de la Ligue cette saison.

Pablo Martinez, lui, a aussi changé de dimension cette saison. Souvent remplaçant l’année dernière, le défenseur central à l’accent chantant est devenu un titulaire indiscutable dans une défense à cinq où il s’éclate. Et pour Caci et Martinez, le meilleur est peut-être encore à venir…

« Au niveau des émotions, il n’y a pas mieux qu’une finale, avance “Titi” Caci. Il n’y a que sur un terrain de foot que tu peux ressentir cela. »

« Quand tu refais notre parcours, tu te dis que c’est beau, on n’a pas volé cette finale », renchérit Pablo Martinez.

Alors que le jour J approche, tous deux n’ont donc qu’un rêve : jouer et surtout, l’emporter.

« Bien sûr que ce serait une grande déception de ne pas jouer, car j’ai fait les quatre autres matches, avance Pablo Martinez en guise de conclusion. Mais tout le groupe a envie de jouer. Si on pouvait être 18 sur le terrain, on signerait volontiers… »


L’avis de Pablo Martinez Défenseur


« Guingamp est une équipe qui a retrouvé de la solidité. Ils ont des bons joueurs comme Thuram, Bénézet et une très bonne assise défensive. Jamais de la vie on ne les prendra de haut. Je me méfie vraiment de cette équipe».

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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeMar 26 Mar 2019 - 10:02

Les supporters du Racing préparent le déplacement à Lille
Ils seront des dizaines de milliers de Strasbourgeois à rallier le stade Pierre-Mauroy le week-end prochain pour la finale de la Coupe de la Ligue. L’expédition s’organise depuis plusieurs semaines.

Au soir du 30 janvier, quand la qualification pour la finale de la coupe de la Ligue a été décrochée dans le sillage du doublé de Mothiba et d’un but d’Ajorque face à Bordeaux (3-2), la Meinau a rugi, les sourires étaient de mise.
Dans les coulisses du club strasbourgeois, il a vite fallu songer à la suite. Après 14 ans dans l’ombre, le Racing a retrouvé une éclatante lumière, porté par un formidable public.
Pour la lutte ultime face à Guingamp, programmée au stade Pierre-Mauroy de Lille, les échos d’une vague alsacienne en direction du Nord n’ont eu de cesse de se confirmer jour après jour, à chaque vente de billets.
La Ligue a confié 12 000 tickets au club pour ses supporters. En quelques heures, le contingent a trouvé ses acquéreurs.
« Il y a des reliquats qui sont commercialisés depuis et qui laissent à penser qu’il y aura bien plus de supporters strasbourgeois », indique Romain Giraud, le secrétaire général du club.

«La SNCF a joué le jeu»

S’essayer à une estimation s’avère bien délicat. La diaspora alsacienne de l’Hexagone rejoindra en nombre l’antre du LOSC, par ses propres moyens, en ayant fait l’acquisition du précieux sésame sur les sites de revente ou en voyage organisé.
Il y aura plus de 20 000 soutiens de la bande à Laurey samedi, face à celle de Gourvennec.
Le Racing a décidé d’organiser des conditions de déplacement intéressantes. Et la voie du rail a été privilégiée.
« Il y a eu des discussions pendant quelques jours avec la SNCF qui a joué le jeu, poursuit Romain Giraud. On a abouti à l’organisation de trois trains spéciaux, au départ de la gare de Strasbourg, qui partiront le jour de la finale avec un retour soit dans la nuit, après le match, soit le lendemain matin. »
Cela représente plus de 2 000 personnes, qui profitent d’un tarif négocié (de 100 à 150 euros aller-retour) , que le Racing écoule à prix coûtant.
Comme un écho au titre de champion décroché en 1979, un “train bleu” (*), rempli des plus fervents supporters.
Quantité de bus partiront également de la région pour aller encourager Stefan Mitrovic et ses camarades. En la matière, le Racing s’est rapproché de ses interlocuteurs habituels, les plus grands groupes de supporters, pour préparer le voyage.
« De notre côté, nous affrétons quatre bus pour le stade Pierre-Mauroy, explique Romain Giraud qui se réjouit de l’identité de l’adversaire (Guingamp - Racing n’étant pas considéré comme une affiche à risques, ndlr). Les UB90 et la Fédération des supporters sont nos deux interlocuteurs sur ce rendez-vous. Je sais que de leurs côtés, il y aura quatorze bus. L’idée, c’est d’accompagner tout ce public une fois arrivé à Lille. »

Marche des supporteurs

En termes de tendance supportrice, puisque Guingamp, sur son contingent de 12 000 places n’en a honoré que 10 000, le Racing a clairement l’avantage.
Il s’agit de lui donner un prolongement sur place. Ainsi, différents lieux de rendez-vous serviront de décor à la passion alsacienne. La direction du Racing a d’ores et déjà défini quelques points de rencontre pour les pro-Strasbourgeois.
« On souhaite que les supporters du Racing se retrouvent sur le parvis du stade Pierre-Mauroy dès 17h. Sur place, les Strasbourgeois trouveront des animations que nous organisons, comme une chasse aux cadeaux souvenirs. Dans la journée, il y aura une “marche des supporters”, à partir d’un lieu de rassemblement à Lille. »
Leurs supporters se seront bien échauffés en un samedi de fête. Pour la bande à Laurey, il ne restera plus qu’à les combler.
*) Le Racing avait décroché le titre à la faveur d’une victoire à Lyon, en 1979. Lors de leur retour, les joueurs avaient été stoppés dans nombre de gares alsaciennes par des supporters désireux de les féliciter. Ce “train bleu” est resté dans la mémoire collective comme un grand moment de communion entre le Racing et ses soutiens.

Il n’y aura que 10000 Guingampais
à Lille, mais il ne faut pas oublier qu’il n’y a que 7000 habitants
à Guingamp.
Le vainqueur de la 25e édition de la Coupe de la Ligue empochera la coquette somme de 2,767 millions d’euros et le finaliste malheureux, un chèque de 2,214 millions.
À titre de comparaison, le club bas-rhinois avait, pour son sacre de 1997, reçu une gratification de 10 millions de francs (1,524 million d’euros). Huit ans plus tard, en 2005, sa victoire contre Caen (2-1) lui avait rapporté 2,172 millions et des poussières.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeJeu 28 Mar 2019 - 8:09

Avant Racing – Guingamp : et la passion fut éternelle
Ce samedi, au stade Pierre-Mauroy de Lille, ils seront entre deux et trois dizaines de milliers de supporteurs à venir encourager le Racing dans sa quête de troisième levée en coupe de la Ligue, contre Guingamp. Derrière les écrans, en Alsace ou ailleurs, le “peuple bleu” se joindra à la fête. Un phénomène qui dépasse le simple cadre du sport. On parle là de sacerdoce, d’amour, de passion. De la vie, en somme.
Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Gilber11
Gilbert Gress (la “légende”, 77 ans) : « Quand j’étais gamin, je rentrais souvent du stade en pleurant ».

Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Olivie12

Olivier Miesch (prêtre, 48 ans) : « Je peux être de mauvaise foi. J’ai parfois des mots crus envers l’arbitre ».

Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Freder11
Frédéric Kientzler (travailleur social, 41 ans) : « Au niveau de l’émotion et de la passion, le match contre Rennes en 1992 reste le sommet ».

Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Foudil10
Foudil Kaïbou, dit “Guygess” (comédien, 42 ans) : « C’est parti d’un délire et ça a pris une ampleur de “ouf” ».
Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Title-21

Finale CDL: Strasbourg / Guingamp Title-22
Tous les chemins mènent à Rome, dit-on. En Alsace, invariablement, ils convergent vers le stade de la Meinau. “D’Mainau”, en dialecte, qui a éclos comme une jolie fleur, au printemps 1906 sous l’Empire allemand, dans le terreau fertile du jardin Haemmerlé, est bien plus qu’une enceinte sportive où de grands garçons en shorts courent derrière un ballon rond.
Pour mesurer le phénomène, il faut avoir au moins une fois marché aux côtés des gens qui remontent d’un pas pressé l’avenue de Colmar au départ du Baggersee, en venant du sud – entendez par là des contreforts vosgiens, de la plaine du Ried et du Haut-Rhin.
Il faut avoir perdu patience, à l’arrière d’une auto trop petite, à chercher une place pour stationner entre les moches entrepôts de la Plaine des Bouchers après être parti en convoi du nord de la région.
Il faut s’être serré, façon rollmops en bocal, dans les rames de tram jusqu’à la station Krimmeri. Il faut avoir joué à l’équilibriste sur son vélo en slalomant entre les piétons et les voitures mal garées. Il faut, enfin, avoir scalpé une dernière “mousse” à l’antique Couronne, près du pont ferroviaire, sur le trottoir parce qu’il n’y a plus de place en terrasse, à quelques minutes d’un coup d’envoi.
« C’est rare de vibrer ensemble pour quelque chose, et pas seulement s’ériger contre »
Vieux ou gamins, villageois ou citadins, bobos des beaux quartiers ou loulous des cités, râleurs grincheux ou enthousiastes ébahis, nantis ou fauchés, ils reviennent les soirs de match pour “leur” Racing, histoire de partager une passion commune qui les relie à l’aide d’un fil invisible le temps d’une soirée.
Cette passion peut être abordée au sens littéral du terme : sur la durée, suivre le parcours du club amène en effet son lot de souffrances et de supplices. En la circonstance, l’éclairage d’un homme d’église semble avisé. « C’est à l’image de la vie, dit Olivier Miesch, curé de Hochfelden et grand supporteur du Racing. Il y a des hauts et des bas, mais on ne baisse pas les bras. Et puis, c’est rare de vibrer ensemble pour quelque chose, et pas seulement s’ériger contre… »
Ces temps-ci, sous la présidence de Marc Keller et l’autorité de Thierry Laurey, la passion “ciel et blanc” est plutôt synonyme d’émotion, d’amour, voire d’emballement. Il n’en a que rarement été ainsi.
« Quand j’étais gamin, le Racing ne gagnait pas souvent », se souvient Gilbert Gress, le Racingman le plus emblématique de tous les temps. À 77 ans, l’enfant du Neudorf n’a pas oublié ses premiers “flirts” avec un club qu’il a appris à aimer avant de le honnir, et inversement.
« C’était encore dans l’ancien stade, avant l’extension de 1951, dit-il. J’allais voir les matches, perché sur la butte derrière le but, et je rentrais souvent en pleurs. Je me disais que le jour où je jouerai dans cette équipe, il faudra gagner, ne serait-ce que pour donner l’exemple aux jeunes. »
La prophétie de Gress s’est réalisée. Le John Lennon du Racing a fait lever les foules comme joueur et marqué au passage une première génération de supporteurs, ceux des années 1960 qui ont vu le divin chevelu remporter une des trois Coupes de France du club – en 1966, celles de 1951 et 2001 complétant la collection – avec René Hauss, Gérard Hausser ou José Farias, après avoir éliminé la saison précédente le FC Barcelone en Coupe des Villes de Foire, à la pièce, à l’issue de trois matches nuls et deux prolongations d’anthologie au Camp Nou…
Au tournant des années 1970, une nouvelle vague de joueurs a inoculé le virus aux suiveurs. Roudy Keller, 64 ans dont une vingtaine comme dirigeant de l’US Sarre-Union, s’en rappelle avec nostalgie.
« Le Racing, c’est toute ma jeunesse », sourit celui qui avait à l’époque quitté son Alsace Bossue pour “monter” à la ville et poursuivre ses études au lycée technique de la Meinau, devenu entre-temps le Couffignal.
« Notre seul temps libre, c’était le jeudi après-midi, raconte Roudy Keller. Je n’avais qu’à traverser l’avenue de Colmar pour assister aux entraînements, derrière le Krimmeri. Les joueurs étaient très abordables. J’avais de l’admiration pour le grand Ivica Osim. J’ai pu côtoyer Dario Grava, “Marco” Molitor ou Jean-Noël Huck. Et j’ai disputé quelques parties de pétanque mémorables avec Wolfgang Kaniber, le buteur venu d’Osnabrück. »
Une époque bénie que le chef d’entreprise conserve en mémoire comme un trésor. « Après, bien sûr, il y a eu le titre de 1979, pour lequel j’ai vibré, puis plein de beaux souvenirs puisque j’ai toujours continué à suivre le club comme abonné, poursuit-il. Mais ce n’était plus tout à fait pareil. Mes plus beaux souvenirs se situent avant. J’avais dix-huit ans, je découvrais la vie… »
« Quarante ans se sont écoulés, mais il y a encore plein d’émotion »
Pour d’autres, pour le plus grand nombre des supporteurs aujourd’hui sexagénaires, l’acmé de la passion réside dans l’épopée onirique de 1979, quand la bande des Alsaciens et les quelques “Français de l’intérieur” ont décroché le Graal sur la pelouse de Lyon. Le « train bleu » ramenant les héros à la maison s’inscrit dans la mythologie du club.
« Chacun pouvait s’identifier à ces joueurs-là, insiste Gilbert Gress, l’entraîneur des champions de France, qui était toujours chevelu mais désormais aussi affublé de lunettes aux verres fumés. Parfois, il y avait jusqu’à huit gars du coin sur le terrain. Barcelone, dont je suis un fan absolu, a appliqué ce principe-là à la grande époque des Xavi, Iniesta ou Messi. C’est un peu moins vrai aujourd’hui, mais ils gagnaient avec un foot de rêve et des joueurs issus du centre de formation. »
Du côté de la Meinau, la nostalgie a ensuite pu prendre racine parce que ce coup d’éclat est resté sans lendemain. « Quarante ans se sont écoulés, mais il y a encore plein d’émotion autour de ce titre, poursuit Gress. À l’époque, on ne mesurait pas bien la portée de l’exploit. “Milo” Spruch, qui était le médecin de l’équipe, m’avait dit dès le lendemain de bien en profiter, parce que ça ne se reproduirait plus avant cinquante ans. Je lui avais répondu que j’avais bien l’intention de conserver notre titre… Eh bien, il avait raison ! Le compteur tourne toujours. Thierry Laurey et son équipe ont moins de dix ans pour faire mentir “Milo”… »
La décennie suivante, celle des eighties , n’est ni la plus heureuse en termes de résultats, ni la plus riante concernant le spectacle proposé. Mais dans les yeux des gamins qui franchissent pour la première fois les portes du “temple” meinauvien, c’est la même flamme qui crépite.
Olivier Guez, écrivain et journaliste parisien né à Strasbourg – récompensé en 2017 par le prix Renaudot pour son roman La Disparition de Josef Mengele – , a huit ans, un soir de septembre 1982, quand il accompagne son papa dans les travées du stade. C’était  « un Racing-Auxerre qui s’est soldé par une défaite », dit-il sans hésiter.
Qu’importe le résultat. L’ambiance le fascine. La douce odeur du chocolat qu’exhale l’usine Suchard voisine associe instantanément la Meinau à un lieu magique. « L’ombre du titre de champion était encore très présente, puisqu’il y avait l’un ou l’autre héros de 1979 sur la pelouse, comme Dropsy ou Piasecki. Toute ma jeunesse, je suis allé régulièrement au stade. C’est sûr qu’il ne s’agissait pas des plus belles années. Au mieux, on se souvient de Daniel Hechter qui avait relooké les tenues en rallongeant les shorts. Probablement une erreur, mais c’est un autre débat ! »
Strasbourg ne gagne alors plus mais reste « une grande ville de foot, avec des connaisseurs, très exigeants », développe Olivier Guez. « La grande différence avec les autres clubs populaires, comme Saint-Étienne ou Lens, c’est que l’on n’est pas une ville ouvrière. La culture, ici, est plus proche de celle de l’Allemagne, où l’on aime davantage le football qu’en France. »
Les années de privation et de frustration s’achèvent un soir de mai 1992, en barrages retour contre le Stade rennais. Le magicien Gress parachève le dernier volet de son triptyque épique et ramène l’équipe en Division 1. Derrière, le jeune et prometteur Frank Leboeuf assoit une défense qui affiche enfin des signes de solidité. Devant, le beau “Marco” Keller fait tourner la tête des défenseurs adverses et des jeunes filles énamourées. Le temps semble suspendu sur la frappe du regretté Stephen Keshi qui fait basculer tout un stade dans la folie furieuse.
Le quatre à un contre les Bretons représente un repère temporel pour une nouvelle génération de fans, qui n’attendaient qu’une étincelle pour s’enflammer. C’est un acte de (re)naissance dont beaucoup se revendiquent encore aujourd’hui.
« Au niveau de l’émotion et de la passion, ce match reste le sommet », assure Frédéric Kientzler. Il en a vu, pourtant, des matches, dont toutes les finales – « Quatre en tout, à partir de la seule perdue, en Coupe de France contre Paris en 1995 » –, et a vécu les belles épopées européennes, contre le Milan de Weah, le Liverpool de Fowler ou l’Inter de Ronaldo. « On était jeune et empli d’espoir à l’époque du président (Roland) Weller », soupire-t-il.
Sa passion à lui ne doit rien à une transmission. « Personne ne s’intéresse au foot dans ma famille », indique-t-il. Éveillé à la “cause” du Racing grâce à « la voix d’Éric Sold, sur Radio France Alsace (devenue France Bleu) , aux jingles “Allô maman bobo” quand l’équipe prenait un but et “De Hans im Schnokeloch” quand elle en marquait un », “Fred” s’est construit à l’adolescence une identité au stade, « avec des gars qui sont devenus des amis ».
Aux côtés de Dany, Pierre ou Sylvain, il fait partie des pionniers des UB 90, le groupe des Ultra Boys fondé en 1990 qui vous transforme aujourd’hui, à gorges déployées et torses bombés, une tribune en mur bleu et un stade en chaudron.
Il a aussi connu les affres des reventes aventureuses, voire fumeuses – McCormack, Ginestet, Hilali – puis la descente aux enfers. Ce qu’il qualifie pudiquement « d’années “misère” » n’a pas entamé sa passion.
S’il dit s’être « assagi » avec le temps, aidé en cela par la pratique de la gym suédoise, le chant choral et une mise en ménage, “Fred” a retrouvé les “historiques” pour constituer la faction de la Vieille Garde, « pas forcément dans le même délire que les jeunes UB, qui pourraient être nos enfants, certains l’étant d’ailleurs ».
Moins fougueux, plus posé, il apprécie cette nouvelle forme d’engagement. « Mon amie va m’accompagner à Lille, avec son fils qui, à seize ans, est plus branché basket-ball, dit-il. Mais je constate que les choses changent. Il s’est acheté tout seul l’écharpe collector de la finale ! »
Dans son presbytère de Hochfelden, père Olivier Miesch arbore aussi fièrement quelques bouts de tissus “ciel et blanc” à la gloire du Racing, accrochés à la rambarde de l’escalier. Une étole peu banale pour celui qui veille sur les âmes de la communauté de la Zorn.
Oui, mais voilà, le prêtre assume son double sacerdoce : le sacré et le profane, la religion et le Racing. Deux aspects de sa vie qui ne sont pas antinomiques. Au contraire. « Cela permet de créer du lien avec les paroissiens, dit-il. Nous, les curés, qui nous sentons toujours un peu à part, on peut partager une passion commune à tout le monde, notamment avec les jeunes qui ont tendance à déserter les églises… »
Aussi le Racing s’invite-t-il régulièrement dans ses sermons, « sans que cela n’ait jamais rebuté les gens, même ceux qui ne s’y intéressent pas ». Originaire d’Oberhergheim, entre Colmar et Mulhouse, cousin éloigné de Marc Keller, Olivier Miesch a été converti au “culte” du ballon rond « au début des années 1990 », grâce à son supérieur au séminaire.
Dès lors, il est devenu un fidèle de la Meinau. « Je suis un spectateur pas calme du tout, plutôt excité même, reconnaît-il de sa voix posée dans un grand sourire. Je peux être de mauvaise foi. J’ai parfois des mots crus envers l’arbitre, parce que forcément, c’est ton équipe qui est désavantagée, hein ! Mais je lance toujours un regard circulaire pour voir si je ne connais pas quelqu’un. Après avoir exercé à Soultz-sous-Forêts, puis dans la vallée de Villé, et maintenant à Hochfelden, ça en fait du monde, que je connais et que je croise au stade ! »
« Le rideau s’ouvre, je vois des maillots du Racing, je joue à domicile ! »
Samedi, son programme est déjà ficelé. « À 18h, il y a la célébration du Premier Pardon, puis viendra l’heure du match, détaille-t-il. Il faut encore que je voie avec la coopératrice de la paroisse pour installer un écran au presbytère, comme pour la Coupe du Monde. En demi-finale et en finale, il y avait plus de soixante-dix personnes ici, souvent des gens qui auraient regardé le match en solo chez eux. Je vais aussi sortir le drapeau du Racing et l’accrocher à la hampe du presbytère. Ce n’est pas “finale” tous les jours, non ? »
Le père Olivier Miesch, qui a vécu sa « plus belle émotion de fan sur le coup-franc de Lienard contre Lyon », l’an dernier, et qui s’en souviendra « jusqu’à l’article de la mort », pourrait être un personnage du répertoire de Foudil Kaïbou.
Mais le comédien originaire de Mutzig, ancien du Jamel Comedy Club qui se produit sur les planches parisiennes de l’Apollo Théâtre, a déjà son héros, en la personne de “Guygess”, « un beauf de mauvaise foi qui n’a qu’un seul amour, et pour toujours, le Racing Club de Strasbourg  ! »
Depuis deux ans, ses pastilles vidéos font un carton sur les réseaux sociaux. Face caméra, bonnet ou chapeau de paille vissé sur la tête, il commente avec pétulance la prestation des Bleus, en s’adressant à des personnages invisibles, ses enfants “(Lu)Dovic et Nadine”, sa femme “ mamele ”. Quelques répliques sont déjà culte, à l’image du « Koné, arrête donc de déconner » ou du « Marc Keller, enlève tes schlappe et va recruter ».
Le quadragénaire au débit élevé, lui-même formé au foot à Mutzig, Molsheim et la FAIG, ne s’attendait pas à pareil succès. « C’est parti d’un délire avec mon régisseur et ça a tout de suite pris une ampleur de “ouf”, souffle Foudil Kaïbou. Maintenant, même à Paris, je suis obligé de faire ‘’Guygess’’. Il entre dans mon sketch quand je rencontre mon futur beau-père alsacien, qui lui dit : “Écoute, je veux pas savoir si t’es Arabe ou musulman. Dis-moi si t’es supporteur du Racing ou de Metz. Parce que si c’est de Metz, tu sors…” Honnêtement, je crois que tous les Alsaciens vivant à Paris ont vu mon spectacle. Et maintenant, il y a des groupes entiers qui viennent d’Alsace. Le rideau s’ouvre, je vois des maillots du Racing, je joue à domicile ! »
La passion infuse et se diffuse donc partout. Et la relève semble assurée. Dans le quartier des Halles, à Strasbourg, ils sont quatre colocataires, étudiants ou jeunes actifs – Joeffrey et sa copine Anaïs, Florian, Joris, sans oublier le chat Nuno, en référence à Nuno Da Costa, l’attaquant cap-verdien des Bleus… – tous nés en 1995 et originaires d’Alsace du Nord, à vibrer au rythme des exploits du Racing.
Du passé, ils ne connaissent que quelques bribes, pêle-mêle « le titre de 1979, les épopées en Coupe d’Europe, Niang et Pagis ». Ils n’ont vécu que la reconstruction d’un club en ruine, leur premier abonnement datant du championnat National.
Ce sont les enfants de la « génération Racing » arrivés après le dépôt de bilan en 2011. L’avenir leur appartient.
Et cette finale, minuscule goutte d’eau dans l’histoire plus que centenaire du club, constitue leur premier pic émotionnel. « On en parle depuis des mois », s’enthousiasme Florian, qui sera assis dans les travées du stade Pierre-Mauroy aux côtés de ses amis.
Comme le petit Gilbert Gress s’était promis dans les années 1950 de ne plus pleurer en regardant le Racing, ces jeunes de vingt-trois ans ont aussi formulé un vœu. « On en a parlé entre nous il y a peu de temps, en évoquant la suite, confie Joris. Quand on aura tous des enfants, on voudra un jour les emmener à la Meinau avec nous. »
C’est l’histoire d’un éternel recommencement. D’un amour irrationnel. D’une passion éternelle.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeVen 29 Mar 2019 - 9:57

23 vers Lille
La dernière séance d’entraînement à l’ombre de la Meinau a eu lieu hier matin, devant une centaine de spectateurs. Thierry Laurey avait rassemblé 23 joueurs et il n’en a écarté aucun. Ainsi, Jonas Martin, absent depuis la mi-janvier et la victoire à Monaco, ou Eiji Kawashima, le « troisième » gardien, ont fait le déplacement, même si leur présence dans les 18 serait une (énorme) surprise.
En fait, seuls Jérémy Grimm, Idriss Saadi (blessés longue durée), Ismaïl Aaneba, Duplexe Tchamba, Moatez Zemzemi et Mohammed Simakan sont demeurés en Alsace. Mais tout laisse à penser qu’il y aura une prime aux sortants dans la perspective de la finale de demain, avec une équipe composée de ceux qui ont joué un rôle actif dans la qualification pour cette première finale depuis 14 ans.
Le Racing s’entraînera une dernière fois, en fin d’après-midi sur la pelouse du stade Pierre-Mauroy. Il précédera l’En Avant Guingamp, qui se passera de Lucas Deaux (cuisse) et Marcus Coco (suspendu) pour le rendez-vous de demain. D’après les échos en provenance de Bretagne, Caillard serait titularisé dans la cage guingampaise, tandis qu’Alexandre Mendy conduirait l’attaque, au détriment de Nolan Roux.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeSam 30 Mar 2019 - 0:05

C’est l’heure
Avec la finale du jour programmée à Lille face à Guingamp, le Racing a l’occasion de fermer une parenthèse de 14 années, six ans à mourir à petits feux, huit ans à renaître. Il peut renouer un fil qui a failli rompre mais n’a jamais cédé.C’est l’heure
Il y a peu, vous étiez encore dans les profondeurs du foot hexagonal et il y a donc de quoi se réjouir d’être l’un des deux derniers candidats à l’une des trois épreuves domestiques organisées chaque année, largement phagocytées par le PSG. La reconstruction a pris quelques années, mais s’approprier la coupe de la Ligue, le trophée réservé aux clubs professionnels, aurait une vraie signification, moins de trois ans après avoir quitté le monde amateur.

Depuis quelques mois, vous n’avez de cesse d’épater par vos résultats, votre capacité à embêter des “gros”, à vous installer dans une élite perdue de vue pendant près de dix ans. Vous voilà installé mais sans jamais avoir exprimé une quelconque suffisance. Vous avez eu un aperçu d’une éventuelle disparition pour fanfaronner. Accessoirement, votre public a vite fait de vous ramener les pieds sur terre.
Ce n’est pas qu’il vous siffle, comme cela a pu être le cas dans un lointain passé. Non, il vous encourage invariablement. Vous êtes d’ailleurs riche de cette passion populaire, de ces plus de 20 000 Alsaciens prêts à emmagasiner les bornes, en allant à Lille, pour vous soutenir dans un dernier combat. “Vous n’êtes pas onze mais des milliers” est un slogan qui n’est peut-être jamais tombé autant à pic qu’aujourd’hui.

« On est habitué à les avoir avec nous, a souligné votre entraîneur, hier, à propos de vos épatants suiveurs. L’atmosphère autour de ce rendez-vous, on l’a ressentie bien avant le match. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui ont des supporters aussi amoureux de leur équipe que chez nous. Il faut vivre en Alsace pour se rendre compte de ce qu’est le Racing. Un gamin de 5 ans ou un papy de 75, dans le plus petit des villages, comme au centre de Strasbourg, ils vous parlent du Racing. »

« Important d’être à la hauteur de l’événement »

C’est donc à Lille qu’aura lieu cette rencontre qui emballe toute une région, où vous serez l’essentiel des attentions, même si 8 000 à 9 000 Bretons sont annoncés, et qui correspond à l’espoir d’un triomphe. Depuis deux mois, une transhumance s’est organisée et Pierre-Mauroy sera un peu une colonie alsacienne ce soir. Après, jamais un supporter n’a marqué un but ni arrêté un ballon. « Ça ne va pas se jouer dans les tribunes », s’est comme rassuré Jocelyn Gourvennec, à l’heure d’évoquer le match.

L’énergie en provenance des travées ne sera néanmoins pas de trop pour nourrir vos efforts. Votre mission du jour peut donner le vertige. Dans les rangs alsaciens, il y a comme l’idée d’une mission, la volonté de confirmer une renaissance. « On revient de tellement loin, a poursuivi Thierry Laurey en référence aux galères que vous avez vécues à partir de 2011 et même un peu avant. On est poussé par un public qui a été sevré de haut niveau, de finale. Or Strasbourg a un palmarès. Il y en a qui n’ont jamais connu ces trophées. Ils ont juste envie de vivre ce que leurs parents ou leurs grands-parents ont vécu. Pour nous, c’est important d’être à la hauteur de l’événement. »

Sur le papier, votre match du jour n’est pas le plus compliqué. Guingamp, cela n’est a priori pas l’équipe la plus redoutée à l’heure de l’ultime décision, dans un parcours qui vous a conduit à jongler le 2e  du championnat, Lille, à subir mais avec au final un sourire, face aux Olympiques, marseillais (4e de Ligue 1) puis lyonnais (3e ), et à pousser les portes en tordant Bordeaux. « On ne s’attendait pas à être là en début de saison, ni au vu du tirage », a admis l’entraîneur du Racing qui se méfie. Car l’En Avant vous a souvent fait reculer, ces derniers temps, et s’est construit un joli parcours en s’offrant notamment les scalps du « PSG ou d’un Monaco qui n’était pas le moribond du début de championnat » (Laurey).

La saison passée, il vous a d’ailleurs dominé, au Roudourou (2-0) comme à la Meinau (0-2). Objectivement, l’expérience sera dans le camp breton. La cité des Côtes-d’Armor a enrichi son palmarès de deux Coupes de France, pendant que vous vous endormiez au point de presque disparaître.

On notera au passage que Guingamp est le dernier lauréat d’une épreuve à élimination directe en France en dehors du PSG (2014), avec Jocelyn Gourvennec sur son banc. À un moment, cela peut compter, d’autant que nombre de ses joueurs ont déjà connu des finales, ce qui n’est pas le cas des vôtres.

Mais ce n’est pas pour autant qu’il vous faut trembler. Si depuis le 30 janvier et le succès en demi-finale face à Bordeaux (3-2) vous n’avez pas gagné, en sept matches de Ligue 1, si dans le même temps votre adversaire du jour a réussi à s’extirper des profondeurs en glanant deux victoires en sept matches et relancer sa course au maintien, c’est peut-être que le rendez-vous du jour a occupé une énorme place dans votre tête. Depuis deux semaines, vous vous efforcez de faire baisser la pression, sans bouder votre plaisir de renouer avec ces soirées grisantes.
D’un millésime réussi à une année exceptionnelle

« Il ne faut pas jouer le match avant comme il ne faudra pas surjouer », a prévenu Thierry Laurey. Cela semble possible. Vos joueurs ont montré des capacités à se transcender. Avec une 10e place qui vous place dans le confort du ventre mou en championnat en même temps qu’elle vous offre un avenir rempli de sérénité, il n’y a aucune raison de freiner ses ardeurs, ni de ménager ses énergies. Le week-end est l’occasion de faire basculer un millésime réussi en année exceptionnelle.

Vous semblez bien dans votre corps, avec un effectif au complet, ou presque. Vous êtes le Racing, vous êtes en finale d’une coupe de la Ligue que vous avez remportée en 1997 comme en 2005 : il ne vous reste plus qu’à la gagner.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeSam 30 Mar 2019 - 6:06

Le Racing et Guingamp n’ont rien volé
Ne nous voilons pas la face : dans la “France de l’intérieur”, située quelque part entre la Bretagne et l’Alsace, l’affiche Strasbourg – Guingamp ne fait pas rêver les foules.
Mais, objectivement, l’absence des cadors au stade Pierre-Mauroy fait-elle de ce duel alsaco-breton une finale dévaluée ?
« Non », répond tout de go le président du Racing Marc Keller. « Les ténors n’ont pas fait ce qu’il fallait cette année. Nous nous sommes engouffrés. Strasbourg aussi », lui fait écho le coach costarmoricain Jocelyn Gourvennec.
« Dans les gros matches, nous répondons toujours présent »
Le parcours des deux équipes prouve effectivement qu’elles n’ont rien volé. Ni leurs qualifications successives, même si les Bretons en ont arraché trois aux tirs au but. Ni leur billet pour la finale.
En Avant, 18e de Ligue 1, a tout de même terrassé Angers, 12e , mais 6e sur le cycle retour, Nice, 9e , le Paris SG, 1er évidemment, et Monaco, certes encore 16e , mais 6e ex aequo avec le SCO en 2019 grâce à son mercato hivernal très actif.
Le Racing, lui, s’est carrément offert la tête de trois des quatre membres du carré d’as de la L1, Lille, 2e , Lyon, 3e (au Parc OL, s’il vous plaît), et Marseille, 4e (au Vélodrome), sans oublier Bordeaux, 13e.
« Dans les gros matches, nous répondons toujours présent », pointait d’ailleurs Dimitri Lienard voici quelques jours.
« À part notre déculottée à Lyon pour notre retour en Ligue 1 (4-0 le 5 août 2017) , je n’ai pas souvenir que nous soyons passés à travers lors des grandes affiches. Là, il n’y aura pas l’OL ou Paris en face, mais Guingamp qui est allé éliminer le PSG en quarts de finale (2-1) et qui mérite d’être en finale. »

Lienard : « Pour moi, ce sera aussi une grande affiche »

« Si ce match avait eu lieu il y a un mois, je vous aurais dit que Strasbourg était favori. Depuis, Guingamp a sorti la tête de l’eau, changé de coach. Les cartes y ont été redistribuées. On n’est pas le PSG, on n’a pas les armes pour dire qu’on est favoris, d’autant que nous sommes dans un cycle où tout ne tourne pas comme nous le voudrions. Pour moi, ce sera aussi une grande affiche. »
Et peut-être un grand match, la relative modestie des protagonistes n’étant pas incompatible avec un spectacle de qualité.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeSam 30 Mar 2019 - 12:34

les compositions officielles sont tombées.
Côté Racing, c'est bien celle que nous annoncions voici une heure environ, avec Bingourou Kamara dans les buts:

Kamara; Caci, Martinez, Koné, Mitrovic (cap.), Lala; Prcic, Sissoko, Thomasson, Ajorque, Mothiba.

Le onze breton est assez conforme aux attentes aussi, avec bien Caillard, le spécialiste des pénalties au but et une charnière

Kerbrat/Sorbon, ce dernier gardant son brassard de capitaine:
Caillard; Rebocho, Kerbrat, Sorbon (cap), Traoré; Phiri, Ndong, Blas; Bénezet, Thuram, Roux.


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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeSam 30 Mar 2019 - 16:50

la séance se déroulera devant le kop strasbourgeois.
.
A la pièce, le choix incombe à Mitrovic. Le Racing tirera en premier. Sanjin Prcic s'avance.
.
Prcic à contre pied! 1-0
.
Alexandre Mendy pour Guingamp.

Au-dessus!!!!!
.
Kamara était même parti du bon côté. Il faut dire que sous les huées de 25000 bleus, ce n'est pas simple.
.
Et de deux! Adrien Thomasson à ras du poteau. 2-0
.
Etienne Didot redonne espoir aux siens. En force, à contre pied. 2-1
.
Lienard! Incroyable! La Panenka! 3-1
.
Kamara arrête le tir de Rodelin!
.
Carole C'est fait 4-1
.
Les trois quarts du stade s'embrase! Le Racing remporte la coupe de la Ligue! Thierry Laurey peut exulter!


.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeSam 30 Mar 2019 - 23:40

Le Racing bat Guingamp et ramène la Coupe de la Ligue à la maison
Au terme d'une finale médiocre, qui ne restera pas dans les annales, le Racing a gagné sa quatrième Coupe de la Ligue, la troisième de l'ère moderne, au bout du suspense face à Guingamp. On ne retiendra que la victoire mais c'est bien là l'essentiel.
Comme on pouvait le craindre, la rencontre ne s’est pas jouée sur un rythme échevelé, c’est un euphémisme. Soucieuses de ne pas commettre d’impair, les deux équipes ont limité la prise de risque. Il faut avouer aussi que sur une pelouse loin d’être parfaite, sur laquelle les faux rebonds ont proliféré, il valait mieux ne pas jouer avec le feu. Mais de là à ne rien montrer dans le jeu et à abuser des longs ballons, il n’y avait qu’un pas que les 22 acteurs ont trop souvent franchi.

La frappe hors cadre de Prcic (10e), sur une remise de Mothiba pour la seule action efficace du Sud-Africain (on exagère à peine), n’a pas décrispé l’effectif strasbourgeois. Plusieurs éléments du Racing, à l’instar de Thomasson ou Lala, ont paru bien empruntés au moment d’entamer cette finale de Coupe de la Ligue.
Guingamp, un peu plus dans la maîtrise sur ses sorties de balle, grâce notamment aux déboulés de Thuram et Blas sur les ailes, s’est procuré la seule véritable occasion de la première période. Une frappe dans un angle fermé de Thuram, justement, a contraint Kamara à avoir la main gauche ferme sur sa ligne (17e). Le portier strasbourgeois, préféré à l’habituel Matz Sels comme de coutume dans la compétition, a eu moins de mal à se saisir du ballon sur un tir de Blas (28e).
Bonjour tristesse !

Trop brouillons, les Bleus ont eu toutes les peines du monde à peser dans le jeu, malgré une possession supérieure. Les quelques corners à se mettre sous la dent n’avaient pas de quoi rassasier l’appétit du public alsacien qui a rempli, hier soir, aux trois quarts le stade Pierre-Mauroy.

D’un contrôle orienté, Thomasson a cru enfin déséquilibrer la défense bretonne mais Kerbrat est intervenu du bout du pied (42e). Peu, trop peu pour effacer cette désagréable impression de fébrilité dégagée par le 5-3-2 bas-rhinois.

Pour sortir de ce marasme généralisé, une étincelle aurait été la bienvenue. Benezet s’est alors chargé, au retour des vestiaires, d’allumer un pétard que Kamara est allé chercher au ras de son poteau (54e). Passé tout près de la correctionnelle, le Racing a cette fois-ci promptement réagi mais Thomasson n’a pas cadré son plat du pied gauche au point de penalty (58e). Pas plus qu’Ajorque sur un coup franc aux abords de la surface guingampaise (64e).
La Panenka de Lienard

On aurait aimé que cette séquence lance enfin le match des hommes de Thierry Laurey. Mais de trop nombreuses approximations techniques ont eu tôt fait de faire retomber le semblant de rythme qui était en train de s’installer. Thomasson a tout de même testé Caillard de loin (73e), mais c’est Thuram, sur un débordement de Benezet, qui a eu une énorme opportunité de décoincer cette finale (77e).

La prolongation a été à l’image du match : un pensum. Les Bleus ont eu beau dominer, ce sont bien Rodelin (104e) et Mendy (120e) qui ont été les plus proches de faire basculer la partie. Comme il fallait un vainqueur, c’est donc la séance de tirs au but, disputée dans une ambiance digne d'un stade turc grâce aux supporters alsaciens, qui a fait office de juge de paix. A ce petit jeu-là, les Strasbourgeois ont été impériaux. Kamara, l’homme du match, a stoppé la tentative de Rodelin alors que Mendy avait envoyé une chandelle dans le kop alsacien auparavant. Prcic, Thomasson, Lienard, auteur d’une Panenka pleine de culot, et Carole n’ont pas tremblé.

Le Racing et son peuple pouvaient enfin souffler. Le soulagement se mélangeait à l’euphorie. De cette finale, on ne retiendra que le sacre strasbourgeois qui offre un billet pour le 2e tour qualificatif de la Ligue Europa en juillet prochain. L’essentiel est sauf. Le Racing n’en finit plus de renaître de ses cendres.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeSam 30 Mar 2019 - 23:49

Moyens, et alors ?
Le Racing est passé par un trou de souris pour s’octroyer une troisième coupe de la Ligue. Assez médiocres pendant deux heures, ses joueurs ont brillé en une séance de tirs au but absolument parfaite.
Thierry Laurey ne l’avait pas exclu. L’importance de la victoire en une finale autorisait à envisager de gagner « quitte à faire un sale match ». Ses joueurs l’ont entendu en réalisant, effectivement, un « sale match » qui leur a souri au bout de la nuit lilloise.

➤ KAMARA (7). – Le meilleur Strasbourgeois a mérité la confiance de Laurey sur cette finale
 ➤ LALA (3). – Le latéral droit avait fort à faire en se coltinant Marcus Thuram, l’un des atouts bretons. Il sort un peu de l’ornière sur une bonne passe vers Thomasson (42e ) qui a suivi une talonnade pas vilaine vers Mothiba. Mais sa seconde période a également été décevante avec nombre de mauvais choix, des initiatives sans beaucoup de conviction, mais également des absences défensives.

➤ KONÉ (5). – Assez passif sur un assaut de Thuram qui a pu déclencher sa frappe des six mètres, l’Ivoirien a refait surface par quelques montées bien senties sans jamais briller avant de sortir, blessé, remplacé par Lionel Carole (90e ).

➤ MITROVIC (6). – En coupant quelques ballons en profondeur, en interceptant d’autres devant sa surface, le Serbe a incarné une certaine sérénité dans l’arrière-garde alsacienne. Pas nickel nickel sur une action de Bénézet dans la surface (55e ), le capitaine a, dans l’ensemble, réussi un match solide.

➤ MARTINEZ (6). – Préposé au marquage de Nolan Roux, le Méridional a mis de l’énergie dans ses premières interventions et a tenté de redonner du tonus aux siens sur une montée rageuse (24e ), ou sur un tir de loin, hors cadre (41e ). À force d’insister, le stoppeur gauche a réussi une jolie passe en profondeur, presque décisive (59e ) et a veillé au bon comportement défensif alsacien.

Entre déchet et inspiration

➤ CACI (5). – Le Mosellan a offert des solutions et a veillé à défendre en avançant. C’était méritoire, d’autant qu’il a dû surveiller Ludovic Blas, pas maladroit, comme le lait sur le feu. Un peu plus discret après la pause, il sauve son camp sur une offensive bretonne (69e ) et a opté pour une forme de sobriété prudente pour ne pas partir à la faute.

➤ SISSOKO (5). – Le grand milieu a cherché à jouer simple pour son retour à la compétition trois semaines après sa sortie précédente. Il a servi Lala sur son côté droit dans le tempo, a remporté quelques duels avant d’être contraint de reprendre son souffle. Il tente sa chance pour un tir largement au-dessus (44e ) et s’arrache sur un ballon en profondeur pour la première grosse occasion alsacienne (59e ). Averti pour une grosse charge sur Thuram (69e ), il a multiplié les duels et a achevé la rencontre cramé, au point de terminer sur le banc après son remplacement par Dimitri Lienard (118e ), qui s’est illustré dans la séance des tirs au but d’une « panenka »

➤ PRCIC (5). – Le Bosnien pouvait avoir l’impression d’être le chat noir strasbourgeois puisque le Racing n’avait remporté aucun des sept matches qu’il avait disputés. Le régulateur du milieu de terrain s’est montré disponible et illustré par quelques changements d’aile. Mais l’ancien de Sochaux a péché parfois par manque de spontanéité ou de simplicité même s’il a parfaitement lancé la séance des tirs au but alsacienne.

➤ THOMASSON (5). – Auteur d’un retour judicieux sur une action de Roux qui ne sentait pas très bon (21e ) et soucieux d’être présent sur les coups chauds, il est la principale source d’espoir strasbourgeois, notamment quand il est à la réception d’un centre en retrait de Sissoko mais son tir a filé hors-cadre, d’un rien (59e ). Il y a aussi eu du déchet dans son jeu, mais aussi de l’inspiration pour la première frappe cadrée du Racing (73e ). Si son intermittence n’a pas surpris, puisque c’est son style en général, efficace, il n’a pas réussi assez de coups d’éclats. Mais dans le fond, ce n’est pas si grave.

➤ MOTHIBA (4). – Auteur du doublé en demi-finale face à Bordeaux, le Sud-Africain a hérité d’un bon ballon sur une frappe écrasée de Koné qu’il n’a pas très bien exploité (10e ). Cette action initiale, pas vraiment rêvée, a comme plombé sa production ponctuée de contrôles trop longs, de placement douteux et d’initiative sans relief. Remplacé par Nuno Da Costa (80e ).

➤ AJORQUE (5). – Le grand attaquant s’arrache pour gratter un corner d’entrée de jeu (2e ) mais la suite n’a pas été à l’avenant. Peu précis dans ses remises, rarement trouvé par ses copains, l’ancien de Clermont n’a pas été d’une utilité criante jusqu’à un coup franc qui inspire une grosse crainte pour l’En Avant (64e ). Le Réunionnais a été plus en valeur dans la dernière ligne droite, sur une tête (84e ), ou sur un assaut en solo (89e ). Remplacé par Kévin Zohi (105e ).
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeDim 31 Mar 2019 - 5:41

 Vainqueur de la Coupe de la Ligue, Strasbourg a rendez-vous avec l'Europe en juillet
 Le vainqueur de Guingamp samedi en finale de la Coupe de la Ligue (0-0 a.p., 4-1 aux t.a.b.), devra passer trois tours préliminaires pour participer à la phase de groupes de la C3.
Strasbourg devra passer trois tours préliminaires pour atteindre la phase finale de la Ligue Europa (2e tour, 3e tour et barrages). Cela le contraindra à une reprise anticipée, puisque le deuxième tour préliminaire aller de C 3 se disputera le 25 juillet, bien avant la reprise de L1 (9 août).
Ces deux dernières saisons, c'est Bordeaux qui a expérimenté ce format marathon. Avec une élimination d'entrée contre Videoton en 2017 puis un accès à la phase de groupes, l'été dernier.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeLun 1 Avr 2019 - 5:02

Ambiance de fête, hier à Strasbourg Racing: le dimanche au soleil
Les artisans de la troisième coupe de la Ligue inscrite au palmarès du Racing ont partagé leur bonheur à Strasbourg, avec les principaux soutiens dans leur aventure victorieuse.
évidemment, il y en a quelques-uns qui se sont perdus en route. Objectivement, il y avait plus de fans de la cause bleue, samedi, dans tous les recoins de Lille que ce dimanche à Strasbourg. Dans l’intervalle, sans doute, certains avaient flâné en route, s’étaient arrêtés sur le chemin du retour ou avaient peut-être décidé de prendre la tangente, trop fatigués.
Aujourd’hui, ils avaient piscine, école, bureau mais pas Racing. Aussi, dimanche n’a-t-il pas été aussi intense que samedi mais pas moins heureux. De retour à la gare à la mi-journée, joueurs, staff et dirigeants avaient un programme à respecter, un protocole de circonstances, réservés aux vainqueurs. C’était un peu de leur faute et ils devaient faire montre de leur endurance, les débats de la veille s’étant éternisés au-delà du raisonnable, un peu avant un changement d’heure qui n’a, évidemment, rien arrangé. Les lunettes de soleil étaient de mise, pour se protéger les yeux et peut-être, un peu, les cacher puisqu’il y a eu de quoi fêter.

«Jetzt geht’s wieder los»

Toujours est-il que Marc Keller, Thierry Laurey, Stefan Mitrovic et tous les chefs de bande avaient rendez-vous à l’hôtel de ville, où le premier citoyen de la ville avait quelques légitimités à récupérer un peu de lumière. «Nous n’avons pas failli, a souligné Roland Ries. On a décroché cette coupe un peu dans la douleur, mais le résultat est là. J’ai versé une larme sur le dernier tir au but. Cette victoire décrochée aussi grâce au public prouve que l’Alsace est tenace. En plus, on retrouve l’Europe. Jetzt geht’s wieder los.»
Le maire a exprimé sa gratitude envers un groupe qui avait replacé un peu plus haut une ville et même toute une région dans la hiérarchie du sport majeur dans l’Hexagone. Il gardait aussi en tête les profondeurs traversées par le Racing. De Raon-l’Étape à Lille, de 2011, année de la liquidation, à 2019, il a fallu passer par quelques stades intermédiaires, par beaucoup de sentiments.
Le jeu en valait la chandelle puisque les plus positifs s’enchaînent depuis trois ans. Mais l’histoire ne s’accélère pas à une vitesse frénétique pour un club moribond il y a peu?
Le sage strasbourgeois, Egon Gindorf, n’était pas loin de cet avis même s’il n’a jamais abandonné son éclatant sourire dans la cour de l’hôtel de ville. L’ancien président, actionnaire fidèle dans le processus de reconstruction, a apprécié le chemin parcouru sans nier un soupçon de vertige.

7 à 8 000 Place Kléber

«Ce n’était pas un bon match, hier, c’est sûr, a-t-il glissé. Rien n’allait sur le terrain. Peut-être la pression, le contexte? C’était compliqué, mais on retient les vainqueurs. Maintenant, il va falloir redescendre sur terre, espérer que les joueurs ne perdent pas la tête et recruter pour la saison prochaine.» Malgré ses 88 ans, il continue à regarder devant.
Et son fils spirituel, à la tête du Racing, en fait certainement de même. Mais Marc Keller a rappelé quelques ingrédients de la réussite: «On a réussi en étant sain financièrement, stable dans la gouvernance et ancré dans notre territoire».
Sur ce dernier point, le président a été inspiré d’associer quelques pensées à des événements tragiques. «Je préfère que notre ville soit dans la lumière comme aujourd’hui plutôt que comme au mois de décembre, avec les attentats.»
Sur la place Kléber, à 500 mètres de là, une foule joyeuse et nombreuse attendait ses héros. Ils étaient entre 7 à 8 000 et quelques-un(e)s n’ont pas tu leur passion bleue. Les Beatles sont morts depuis un moment mais le Racing ne l’est pas le moins du monde et l’arrivée des joueurs, sur le podium, a provoqué des cris d’hystérie. L’accueil a visiblement touché joueurs et entraîneurs. Bingourou Kamara s’est arrêté dans ses propos, gagné par l’émotion devant tant d’affection. L’échange a été touchant entre les joueurs et leurs suiveurs. Il y avait comme un goût de «reviens-y». Chouette, ça recommence mercredi avec la venue de Reims par ici.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeVen 5 Avr 2019 - 9:14

Finale de la Coupe de la Ligue Racing - Guingamp :
La plus grosse FanWalk selon la police
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Une déferlante bleue a envahi les rues de Lille lorsque les supporters alsaciens se sont rendus à pied au stade Pierre-Mauroy
La police nationale a indiqué dans un tweet mardi que la marche des supporters du Racing samedi, entre le parc Lebas et le stade Pierre Mauroy, avant la finale de la Coupe de la Ligue remportée par Strasbourg face à Guingamp lors d'une toute aussi mémorable séance de tirs au but, est "à ce jour la plus importante marche vers un stade en France".Selon la police, elle a regroupé 8 000 supporters... et nous n'avons pas connaissance des chiffres de l'organisation.
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MessageSujet: Re: Finale CDL: Strasbourg / Guingamp   Finale CDL: Strasbourg / Guingamp I_icon_minitimeDim 7 Avr 2019 - 6:26

Les ultras du Hertha Berlin félicitent Strasbourg pour sa Coupe de la Ligue
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  Une banderole a été déployée ce samedi dans les tribunes du Stade Olympique de Berlin pour saluer la victoire de Strasbourg en Coupe de la Ligue.
À l'occasion de la réception du Fortuna Düsseldorf au Stade Olympique, qui s'est soldée par la victoire des visiteurs (2-1), les supporters du Hertha Berlin ont déployé dans la tribune est une banderole, rédigée en français, et directement adressée au RC Strasbourg. « Hier la CFA 2, demain l'Europe, félicitations le RCS ! », était-il indiqué pour rendre hommage au retour des Strasbourgeois au premier plan après leur victoire en Coupe de la Ligue samedi, synonyme de qualification pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa, huit ans après la quasi-disparition du club.
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