Racing-Stade Rennais FC le samedi 18 mai à 21 heures


La Ligue de Football Professionnel a dévoilé la programmation TV de la 37e journée de Ligue 1 Conforama. 
Le Racing recevra à la Meinau le Stade Rennais FC le samedi 18 mai à 21 heures à l’occasion de la 37e journée de Ligue 1 Conforama. Diffusée en intégralité sur BeIN SPORTS, il s’agira de la dernière rencontre à domicile de la saison. À noter que tous les matches de cette journée de championnat auront lieu en même temps.
SO

Deux changements dans le groupe strasbourgeois
Pour son dernier match de la saison à domicile, le Racing devrait s'appuyer sur un onze assez proche de celui défait à Dijon il y a une semaine. Sur le banc Eji Kawashima et Kévin Zohi apporteront un vent de nouveauté.
Comme le contenu des matches demeure intéressant en dépit des résultats et d'une série de 14 matches à une seule victoire, Thierry Laurey se refuse à décréter la révolution dans son équipe et dans son groupe. Ainsi, pour le dernier match à la Meinau dont le chantier pour la rénovation a été précisé par les élus et la direction du club, l'équipe alignée ne devrait pas être bouleversée par rapport à celle qui a cruellement mordu la poussière à Dijon.

Pour le match commémoratif des 40 ans du titre, le Racing pourrait respecter son schéma classique à cinq derrière, avec Lala et Carole sur les côtés, Koné, Mitrovic et Ndour dans l'axe. Pour les places devant eux, le duo Ajorque-Da Costa tient la corde. A noter que dans les 18, Eji Kawashima et Kévin Zohi apparaissent au détriment de Bingourou Kamara et de Youssouf Fofana. Ce dernier rejoindra le groupe des U20 français engagé dans le Mondial de leur catégorie d'âge, tandis que l'international japonais pourrait être aligné pour le dernier rendez-vous à Nantes, la saison passée.
Le groupe strasbourgeois : Sels, Kawashima - Lala, Koné, Mitrovic, Ndour, Carole, Caci - Gonçalves, Prcic, Thomasson, Lienard, Sissoko, Corgnet - Da Costa, Ajorque, Mothiba, Zohi
dna

Voici la composition des équipes :
RACING : Sels ; Gonçalves, Ndour, Mitrovic (cap.), Koné, Lala; Lienard, Thomasson, Prcic; Da Costa, Ajorque.
RENNES : Koubek ; Doumbia, Mexer, Da Silva (cap.), Traoré ; Camavinga, Bourigeaud ; Johansson, Grenier, Sarr ; Niang.


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Le Racing surpris par Rennes : la fête gâchée pour la dernière à la maison
Malgré une rencontre enthousiasmante sur le fond, ce soir contre Rennes, le Racing n’a pas été récompensé sur la forme avec une défaite pour sa dernière de la saison à domicile devant son formidable public. Un revers qui l’empêchera très certainement de terminer dans le top 10 de la Ligue 1.
Une fois encore, ce soir, la Meinau était pleine comme un œuf. Il n’y a que la rencontre contre Amiens qui a fait exception cette saison, les 18 autres se déroulant à guichets fermés en Ligue 1. Et pour clore à domicile (avant un dernier déplacement à Nantes) le chapitre 2018-2019, riche d’un maintien facilement acquis et d’une victoire en Coupe de la Ligue, le Racing avait invité les héros de 1979, ceux qui ont remporté l’unique titre de champion de France du club, à venir communier avec le public strasbourgeois.

Soucieux d’assurer un minimum de spectacle, les hommes de Thierry Laurey, positionnés en 4-4-2, ont livré une première période tout en générosité. Avec une kyrielle d’occasions à la clé. Gonçalves a déclenché les hostilités avec une frappe dégagée sur sa ligne par Da Silva (12e), Da Costa ne trouvant par le cadre de son intérieur du pied sur le corner (13e).
Le poteau de Thomasson

Thomasson s’est ensuite signalé à deux reprises : il a d’abord repris à bout portant un service involontaire de Traoré mais Koubek a eu le réflexe salvateur (27e) ; sur une ouverture de Prcic bien volleyée par Ajorque, l’ex-Nantais a ensuite trouvé le poteau (34e). Ajorque, d’une tête au-dessus (40e), et Da Costa, qui a trouvé Koubek sur la trajectoire de sa frappe (45e+1), ont clos une première période stérile.

Enfin, pas tout à fait stérile car en face, si Rennes a su se montrer dangereux sur quelques accélérations sur les ailes, le vainqueur de la Coupe de France a surtout fait mouche sur sa première occasion. Bourigeaud ne s’est pas posé de question au moment de placer dans la lucarne de Sels un coup franc à 25 bons mètres alors que la faute de Caci sur Camavinga était loin d’être évidente (0-1, 24e).

Menés contre le cours du jeu, les Bleus n’ont pas baissé les bras au retour des vestiaires. Au contraire, ils ont poursuivi leur travail de sape. Prcic, l’ancien Rennais, a été le premier à trouver les gants de Koubek (47e). Le portier breton, encore décisif sur un extérieur (66e) puis une demi-volée (76e) de Gonçalves, aura toutefois passé une seconde période moins agitée que la première. Il faut dire que la charnière Da Silva-Mexer a été impériale pour couper la plupart des ballons envoyés dans la surface visiteuse.
Une ultime communion

Et c’est même Rennes, par l’intermédiaire de Niang (57e, 73e), qui n’a d'abord pas été loin de doubler la mise. Ce que parviendra à faire Hunou sur un contre en fin de match (0-2, 90e).Cruel pour un Racing volontaire et peu en réussite. Un Racing, dont la série d’insuccès qui se chiffre désormais à sept rencontres, qui ne terminera pas vraisemblablement dans les dix premiers de Ligue 1. La faute à un dernier tiers de championnat au ralenti (une victoire en quinze matches).

Mais au moment de se dire au revoir, et de se donner rendez-vous début août pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa, la communion entre les supporters alsaciens et leur équipe de cœur a une nouvelle fois été intense. A l’image de cette formidable cuvée 2018-2019.
dna

Tombé sur un mur
Les Strasbourgeois ont manqué de réussite devant les buts pour faire basculer ce match dans le bon sens et renouer avec la victoire.
 Dynamiques et portés vers l’avant, les Strasbourgeois ont buté sur une défense rennaise bien organisée autour du duo Mexer/Da Silva et du gardien Koubek, décisif dans le but breton hier soir.

❏ SELS (5). – Pas vraiment inquiété durant le premier quart d’heure, le Belge a connu une première sortie aérienne compliquée (22e ). Ne peut rien sur le superbe coup de patte de Bourigeaud qui a nettoyé sa lucarne gauche deux minutes plus tard et n’a pas eu grand-chose à faire durant le reste du match, si ce n’est chercher une deuxième fois le ballon au fond des filets dans les arrêts de jeu.
 ❏ LALA (6) . – Auteur de gestes défensifs décisifs, comme ce centre à destination de Niang coupé in extremis (17e ), le latéral a aussi aidé les siens offensivement. Notamment après la demi-heure de jeu, avec des centres à répétition. Sans oublier cet extérieur du droit capté par Koubek (36e ).

❏ KONÉ (4). – À l’instar de son capitaine, le défenseur central prêté par Sunderland s’est montré solide et serein en charnière. Un match correct, toutefois gâché par cette glissade dans les arrêts de jeu, qui offre le 2e but à Hunou sur un plateau.

❏ MITROVIC (5). – Son tacle glissé (et osé) sur Niang, dès la 11e , a parfaitement lancé son match. Le capitaine a réalisé une partie sérieuse et n’a pas vraiment été mis en difficultés par les attaquants bretons.

❏ CACI (5). – Titulaire à gauche dans une défense à quatre, “Titi” avait pour mission de freiner la fusée Ismaël Sarr. Est sévèrement averti en première mi-temps pour une faute anodine sur Camavinga, qui offre le coup franc synonyme de 0-1. A plus tenté, offensivement, en deuxième période, mais a parfois été pris de vitesse par le duo Hamari/Sarr.

❏ LIENARD (6). – Titulaire au milieu de terrain, le Belfortain a mis cinq minutes à se mettre en route. Mais c’est lui qui place la première banderille en chipant un ballon dans les pieds de Grenier, puis en centrant pour Gonçalves (12e ). A ensuite fait parler sa patte gauche, offrant quelques belles galettes à ses compères.

❏ PRCIC (6). – Face à ses anciens coéquipiers, le récupérateur a fait le boulot de ratissage attendu, tout en apportant son écot offensif par quelques centres et déviations intelligentes. Et il a même tenté le coup tout seul, avec cette frappe juste après la mi-temps (47e ). Bref, il a réussi tout ce qu’il avait raté la semaine passée à Dijon.

❏ GONCALVES (7). – Toujours aussi combatif, le “pit-bull” venu de Laval a été recadré dès la 9e minute par M. Leonard pour son duel viril avec Doumbia. Mais il s’est surtout signalé par cette frappe sauvée sur la ligne par Da Silva, sur un service parfait de Lienard (12e ) et par ses centres vénimeux durant tout le match. Remplacé par Zohi (76e ).

❏ THOMASSON (5 ). – Discret en début de match, le milieu offensif aurait pu remettre les deux équipes à égalité sans un superbe reflexe de Koubek, sur à un centre de Prcic (27e ). Idem cinq minutes plus tard, quand le poteau sauve le gardien rennais sur une frappe de l’ancien Nantais, après un décalage d’Ajorque. Remplacé par Mothiba (65e )

❏ DA COSTA (4). – Sa frappe enroulée, après un corner alsacien, a bien failli faire mouche (13e ). L’ailier n’a ensuite pas ménagé ses efforts pour créer des brèches, via appels en profondeur et décalages dans son couloir gauche. Se procure une belle occasion, juste avant la mi-temps, sur cette frappe sortie des deux poings par Koubek. Plus effacé ensuite. Remplacé par Corgnet (84e ).

❏ AJORQUE (4). – Toujours aussi altruiste (parfois même trop), le géant de l’avant n’a jamais cessé de chercher des partenaires mieux placés. Niveau occasions, il y a ces deux coups de boule trop enlevés (33e , 40e ), mais à l’instar du reste du secteur offensif strasbourgeois, il n’a pas réussi à surprendre l’arrière garde rennaise.
dna