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| 38ème journée Nantes - Strasbourg | |
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Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: 38ème journée Nantes - Strasbourg Dim 19 Mai 2019 - 3:11 | |
| FC Nantes-Racing le vendredi 24 mai à 21 heures
À la demande du Ministère de l’Intérieur, la 38e journée de Ligue 1 Conforama est décalée au vendredi 24 mai à 21h05 pour maintenir la tenue des dix derniers matches de la saison au même horaire afin de garantir l’équité sportive. SO |
| manou54 Joueur de national
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Mar 21 Mai 2019 - 23:02 | |
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| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Mer 22 Mai 2019 - 2:39 | |
| Racing : Thomasson n’oublie pas Sala Le milieu du Racing, Adrien Thomasson, était proche d’Emiliano Sala, son ex-coéquipier nantais décédé le 21 janvier. Avant le voyage des Bleus vendredi dans une Beaujoire qu’il retrouvera pour la première fois, il évoque avec émotion son ami “Emi”. Ce mercredi (21h) , la chaîne L’Équipe diffuse une enquête (*) sur les circonstances de la mort d’Emiliano Sala dont l’avion privé s’est abîmé en mer le lundi 21 janvier, alors qu’il ralliait Cardiff où le buteur italo-argentin du FC Nantes venait d’être transféré. Adrien Thomasson, qui fut son coéquipier durant trois saisons chez les Canaris (2015-2018), sera-t-il devant son écran ? La veille, le milieu offensif du Racing l’ignorait encore : « Je ne sais pas. Il m’a été très pénible de lire certains papiers qui lui ont été consacrés. Je regarderai peut-être, mais ce n’est pas sûr . »
« Comme si c’était hier »Depuis l’Alsace, le Strasbourgeois, arrivé de Nantes à l’été 2018, a vécu par procuration la tragédie qui a emporté son ami. « C’était une période extrêmement compliquée. Je m’en souviens comme si c’était hier. J’ai appris la disparation de l’avion le mardi matin sur internet et avant l’entraînement, j’ai appelé quelques-uns de mes anciens coéquipiers à Nantes. Ils m’ont confirmé l’information. Pendant une semaine, ça a été très difficile à vivre parce qu’on était dans l’attente. » Une attente interminable qui s’est achevée début février lorsque le corps de l’attaquant a été extrait de la carlingue engloutie. Depuis, “Adri” s’efforce « de passer à autre chose », même si – dit-il – « on n’oublie pas ». Dans les mots qu’il pose sur ses maux, il jette un voile de pudeur sur la douleur, sans l’occulter. « À l’époque, j’ai eu plusieurs Nantais au bout du fil, des kinés du FCN aussi. Ils éprouvaient tous une grande tristesse. Ça a aussi été très éprouvant pour moi. Mais le fait d’être loin a rendu les choses un peu moins pénibles pour moi que pour eux qui ont pratiquement été les derniers à l’avoir vu. Aujourd’hui, on essaie d’avoir des discussions un peu plus joyeuses. » Vendredi, le Savoyard de naissance retrouvera pour la première fois une Beaujoire qu’enveloppe encore l’ombre de Sala, toujours meilleur buteur du FCN quatre mois après son décès (12 buts). Les souvenirs referont inévitablement surface. « Emi et moi sommes arrivés au même mercato (en 2015) et nos personnalités se sont tout de suite accordées. Nous avions de très bons rapports sur le terrain et en dehors. J’aimais jouer avec lui. Il était à un tournant de sa carrière. C’était une bonne chose pour lui de découvrir la Premier League. Malheureusement, il n’en a pas eu le temps. »
« Les Nantais sont restés soudés »Et puisque dans un peu plus de 48 heures, il faudra bien penser football, Adrien Thomasson tentera de jouer un vilain tour à des Canaris dont la fin de saison – cinq succès, deux nuls, série en cours – symbolise, à ses yeux, le caractère et la cohésion. « À la mort d’Emiliano, pas grand-monde ne donnait cher des Nantais, ni ne les pensait capables de relever la tête. Pourtant, ils l’ont très bien fait. Ils finissent très fort, ce qui prouve qu’ils sont restés soudés, même dans les pires moments. Nantes a retrouvé une assise depuis une dizaine de matches et marque pas mal de buts, notamment à domicile où il a la deuxième ou troisième attaque (en fait, la 4e avec 35 buts en 18 rencontres, NDLR). Ça va être difficile. » Sevrés de succès depuis près de deux mois, le milieu offensif et les Bleus ne désespèrent cependant pas de réussir un ultime coup d’éclat, quand bien même le Racing ne l’a plus emporté à Nantes depuis le 12 juin 1971 (2-1). « L’objectif, c’est de gagner parce que nous passerions devant les Nantais. C’est la dernière motivation de la saison. » Et sa façon, peut-être aussi, d’honorer la mémoire de son ami “Emi”. (*) « Emiliano Sala, les secrets d’un destin brisé ». dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Mer 22 Mai 2019 - 12:01 | |
| Nantes sans Diego Carlos contre Strasbourg ? Face à Strasbourg, lors de la dernière journée de Championnat vendredi soir (21h05), Nantes pourrait être privé de Diego Carlos. Contre Strasbourg, lors de la 38e journée de Ligue 1, Nantes sera privé de Fabio et Girotto (suspendus). Ié et Eysseric sont en reprise, Khrin et Braat en soins. Diego Carlos (pied), lui, est incertain. equipe |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Jeu 23 Mai 2019 - 11:22 | |
| Racing: avec 17 joueurs à Nantes Pour la dernière de la saison du Racing, Thierry Laurey a emmené un groupe réduit et pourrait récompenser Eji Kawashima pour services rendus. Le Racing ne se frotte certainement pas à l'adversaire le plus conciliant en se rendant à la Beaujoire pour le baisser de rideau de sa saison. Le FC Nantes achève sa saison en boulet de canon et les Strasbourgeois ne se préparent pas à une partie de plaisir pour la dernière de la saison alors que la dernière victoire commence à dater - le 3 avril, face à Reims (4-0). Ceci dit, la dernière victoire strasbourgeoise à Nantes remonte à un football d'une autre époque (le 12 juin 1971). Il est peut-être temps de mettre fin à ces contrariantes séries.
Néanmoins, la bande à Laurey ne respire pas une éclatante santé avant de partir pour des vacances bien méritées. Alors que quelques-uns en ont fini avec leur saison pour des raisons de santé - Martin, Martinez, Saadi -, disciplinaire - Ajorque - ou d'échéances internationales - Fofana, retenu avec les U20 bleus pour l'Euro -, le coach strasbourgeois est gêné aux entournures pour construire son groupe destiné à refroidir la Beaujoire. En effet, la Ligue contraint dans la liste des 18 sur la feuille de match à n'aligner que quatre éléments n'ayant disputé ni les 33e, 34e, 35e et 36e journée.
Ainsi, des garçons comme Ismaïl Aaneba ou Jérémy Grimm, ne peuvent prêter main forte à un groupe qui tire un peu la langue. Les Strasbourgeois seront 17 pour cette rencontre. Cependant, le coach alsacien n'a pas pour habitude de se plaindre et considère avoir les moyens de réussir la sortie. Et l'idée de s'appuyer sur des joueurs qui peuvent amener leur fraîcheur a fait son chemin ces derniers jours. Ainsi, Lamine Koné, Ibrahima Sissoko ou Sanjin Prcic devraient souffler sur le banc, tandis que Matz Sels, dans la cage, pourrait céder sa place à Eji Kawashima. Le gardien japonais, troisième dans la hiérarchie du poste, connaitrait sa seule sortie avec le Racing pour services rendus.
Abdallah Ndour, Benjamin Corgnet ou encore Kevin Zohi sont pressentis pour débuter.
Le groupe : Kawashima, Sels - Lala, Mitrovic, Ndour, Carole, Koné, Caci - Gonçalves, Corgnet, Lienard, Thomasson, Prcic, Sissoko - Da Costa, Zohi, Mothiba. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Ven 24 Mai 2019 - 5:06 | |
| Le Racing face à son adversaire Nantes, un canari... bipolaire Le FC Nantes a alterné les grosses périodes de doute et des cycles euphoriques pour terminer en boulet de canon. La bande à Halilhodic ne semble pas bonne à prendre. évidemment, la saison nantaise sera à jamais marquée par la douleur. La disparition, fin janvier, d’Emiliano Sala, l’attaquant argentin qui devait rejoindre Cardiff où il venait d’être transféré, a marqué le club dans sa chair.
Il n’a pas manqué de perturber au plus haut point les Canaris, qui n’étaient déjà pas des exemples de constance. À vrai dire, l’équipe du président Waldemar Kita chauffait allégrement le chaud et le froid avant, foirant dans les grandes largeurs son début de saison, se reprenant en octobre après une défaite à Bordeaux. Ainsi, pour commencer, Nantes s’est contenté d’une victoire… à la Meinau (2-3) en huit matches pour plonger dans la zone rouge. Comme souvent en pareil cas, l’entraîneur en a fait les frais et Vahid Halilhodzic est devenu le sixième entraîneur à officier à la Beaujoire en trois ans, remplaçant Miguel Cardoso.
« Si ça avait été un autre club… »
Le changement a eu du bon. Le Bosnien a sauvé l’essentiel, extirpant son groupe des profondeurs. Mais la tragédie de janvier a provoqué une rechute bien compréhensible.
Le FC Nantes a su faire le dos rond, grattant des points face aux mal lotis du championnat – victoire à Caen (0-1) et face à Bordeaux (1-0) en février notamment –, pour finir en boulet de canon s’appuyant notamment sur la forme de Kalifa Coulibaly (six buts sur ses huit derniers matches) et revendiquer avec une certaine légitimité une place dans le top 10 hexagonal.
Cinq victoires de rang, suivies de deux nuls méritoires, à Nice et à Montpellier, le placent à un rang plus conforme à ses ambitions de début de saison. Son capitaine, Valentin Rongier, qui a un bon de sortie pour le mercato à venir, a exprimé de récents regrets par rapport à une saison qui aurait pu bien mieux tourner, considérant le classement actuel comme un pis aller. Il s’est mis, un nouvelle fois, à dos les supporters
Mais l’environnement toujours assez électrique du club empêche peut-être une forme d’accomplissement. Waldemar Kita, le propriétaire du club, n’a pas l’habitude de prendre des pincettes dans sa gestion sportive. Et ses décisions font rarement l’unanimité ou parfois contre lui.
Ainsi, son projet de “Yellow Park”, la construction d’un nouveau stade à deux pas de la Beaujoire, a provoqué l’hostilité et a désormais du plomb dans l’aile.
Et il s’est mis, un nouvelle fois, à dos les supporters cette semaine en modifiant le logo du club, qui se limitera à un “N” assez neutre et qui n’est pas sans rappeler le “J” de la Juventus de Turin, choisi pour aller conquérir des marchés à l’international. Quand le club se résume un peu plus à une marque…
Dans ce contexte, le futur immédiat n’est pas d’une limpidité absolue. Vahid Halilhodzic avait manifesté son courroux devant la tournure du mercato hivernal, fâché tout rouge de n’avoir pas été informé du transfert d’Emiliano Sala. « Si ça avait été un autre club, je serais parti, c’est clair, net et sincère », avait-il lâché en début d’année. Le coach à poigne sera-t-il toujours là à la fin de l’été ? dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Ven 24 Mai 2019 - 5:16 | |
| Nantes-Racing : une si longue attente Le Racing n’a plus gagné à Nantes depuis 1971. Il n’a remporté qu’un seul de ses 15 derniers matches, espère quand même y réussir un coup et doubler ainsi des Canaris en forme. C’est la der des der. Comme l’année passée, le Racing, sauvé des eaux et assuré depuis des lustres d’émarger encore en Ligue 1 en 2019-2020, clôturera sa saison à Nantes. Il y a un an, sa visite à la Beaujoire était intervenue quelques jours après son miraculeux rétablissement, doublé d’un sauvetage in extremis, contre Lyon (3-2).
Comme si souvent lors du dernier demi-siècle, il s’y était incliné 1-0. Depuis le 12 juin 1971 (1-2), il ne s’est en effet plus imposé en terre nantaise. Ni au stade Marcel-Saupin, ni à la Beaujoire. En 31 visites, il est reparti bredouille 23 fois, contre 8 nuls. Alors, bien sûr, les séries sont faites pour être rompues. Et c’est ce que se diront sans doute les Bleus à l’heure de pénétrer sur la pelouse. « Si ce n’est pas cette année, ce sera la prochaine, mais on va essayer de faire en sorte de gagner à Nantes le plus vite possible, car certains d’entre vous commencent à vieillir », en a plaisanté Thierry Laurey hier devant les journalistes.
« Ne pas se laisser dicter leur loi »
Avec sa série de sept matches sans victoire – une seule lors des 15 dernières journées –, le club alsacien peut-il réussir là où il a si souvent échoué ? C’est-à-dire dans l’antre d’un FCN qui file grand train depuis deux mois (5 succès d’affilée, puis 2 nuls 1-1 à Nice et Montpellier) ?
En l’emportant, il passerait son hôte du jour au classement final. Cet enjeu symbolique l’aidera-t-il à plumer des Canaris qui se sont presque systématiquement mués en rapaces lors de leurs duels avec la cigogne alsacienne ? Depuis la remontée des Bleus en L1 en 2017, les Nantais sont les seuls à les avoir battus à trois reprises (2-1 et 1-0 en 2017-2018, 3-2 à l’aller à la Meinau le 1er septembre 2018). Victorieux ce soir, ils seraient aussi les seuls à les avoir terrassés deux fois en 2018-2019.
« Ces stats m’indiffèrent un peu, commente sans surprise le coach strasbourgeois. Il y a comme ça des équipes qui ne te sourient pas. Guingamp l’année dernière et même cette année, puisque nous avons fait trois nuls face aux Guingampais, même si nous l’avons emporté aux tirs au but en finale de Coupe de la Ligue. Nantes nous réussit très peu. C’est en outre un concurrent direct, mais sur une rencontre, tout peut arriver. Je ne vois pas les Nantais démobilisés sur la fin de saison qu’ils font. Il ne faudra pas se laisser dicter leur loi, car ils sont très performants chez eux. Ils y ont récemment battu Lyon (3-2) et Paris (2-1) qui ne sont pas des pimpins. J’espère qu’on aura retenu la leçon du match aller où ils avaient eu la maîtrise de la rencontre et nous avaient posé beaucoup de problèmes.» « Sala ? Un joueur que j’adorais »
Le technicien s’avoue d’ailleurs assez admiratif de la manière dont les troupes de Vahid Halilhodzic ont su faire face après la tragédie qui les a endeuillées il y a quatre mois lorsque l’avion de leur avant-centre italo-argentin, Emiliano Sala, tout juste transféré à Cardiff (Premier League), s’est abîmé en mer. « Quand je vois l’impact que ce garçon avait dans le vestiaire à Nantes, je me dis que le drame qui lui a coûté la vie aurait pu faire des dégâts bien supérieurs. Mais supporters, joueurs, dirigeants et staff se sont tous mobilisés. Il y a certes eu un petit temps de latence, car il faut être capable de digérer ça. Mais ils en ont su en faire une force. Je leur tire un coup de chapeau, parce que c’était loin d’être évident d’arriver à se remettre d’une chose aussi terrible, et je rends hommage au joueur que j’adorais. »
Un joueur buteur à l’aller lors du succès des Canaris en terre meinovienne. Ce soir à la Beaujoire, l’émotion ne sera pas juste celle de la fin d’une saison et de l’histoire d’un groupe. Elle sera bien plus que ça. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Ven 24 Mai 2019 - 12:39 | |
| le onze strasbourgeois : Kawashima - Lala, Caci, Mitrovic, Ndour, Carole - Gonçales, Sissoko, Lienard - Mothiba, Thomasson.
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| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Ven 24 Mai 2019 - 21:38 | |
| Un sourire pour finir Au terme d’un match moyen, le Racing a décroché sa onzième victoire de la saison grâce à un but inscrit par Lebo Mothiba, sur penalty, à l’heure de jeu. Une dernière journée de Ligue 1 à Nantes ? Voilà un scénario que les joueurs alsaciens connaissent bien. L’an passé déjà, le Racing avait achevé sa saison à la Beaujoire dans un match sans enjeu, le maintien étant (tout juste) en poche. Au terme d’un match sans éclat, les coéquipiers de Valentin Rongier s’étaient imposés sur le plus petit des scores (1-0).
Lors de la cette fin de saison 2017/2018, le match s’était déroulé dans un climat délétère, les supporteurs canaris étant fâchés avec Waldemar Kita, le président nantais, qui parlait de construire un nouveau stade. Cela a aussi été le cas hier soir. Fâchés, les supporteurs nantais le sont toujours et encore. Et ils l’ont bruyamment (et assez drôlement) fait entendre dans les tribunes durant tout le match.
Mais les similitudes avec la saison passée s’arrêtent là. Car le Racing s’est bel et bien imposé hier soir à Nantes, mettant un terme à une série de 7 matches sans succès en Ligue 1 et… 48 ans de disette sur cette pelouse de la Beaujoire.
Un seul but de Mothiba, sur penalty, en deuxième mi-temps, a suffi pour permettre aux Alsaciens de terminer cette saison sur un onzième succès qui donne un peu de relief à cette fin de saison en pente douce.
Les premières minutes sont assez brouillonnes. Les Strasbourgeois, organisés autour d’une défense à cinq, peinent à sortir le ballon proprement. En face, les Nantais pressent sans relâche des Bleus réduits à reculer.
Ce petit brin de chance qui fait parfois la différence
Et les Canaris se montrent plus tranchants, grâce à un trio Rongier – Moutoussamy – Coulibaly en jambes. Ce dernier est d’ailleurs repris in extremis par Ndour (7e ), avant d’être signalé de justesse hors-jeu (19e ).
Ajoutez à cela un coup franc de Lima tiré dans le mur alsacien (29e ) et voilà a peu près les seules opportunités à noter dans une première demi-heure terne. Et surtout marquée par l’hommage émouvant rendu par la Beaujoire à Emiliano Sala, à la 9e minute de la rencontre.
Et côté strasbourgeois ? Hormis Gonçalves, qui tente quelques percées côté droit, ce sont surtout les défenseurs alsaciens qui se font remarquer. Mais si l’arrière garde plie, elle ne rompt pas. Parfois avec un petit brin de chance, quand les frappes de Touré (41e ), puis Moutoussamy (43e ) terminent loin du cadre de Kawashima. Mais souvent sans trembler, les vagues nantaises ne se transformant pas non plus en déferlantes.
Mais la pause fait du bien aux Alsaciens. Ils mettent un peu plus le pied sur le ballon à la sortie des vestiaires. En face, les Nantais restent dangereux sur contre. Waris sert Coulibaly dont le ciseau passe à côté (50e ). Et le même Coulibaly manque d’un rien le cadre de la tête sur corner (52e ).
Mais alors que le danger se rapproche des buts de Kawashima, un coup du sort va permettre aux Alsaciens de se donner de l’air. Leur première incursion dans la surface d’Olliero est en effet la bonne.
À la 55e , Mothiba s’écroule dans la surface, au contact de Pallois, sur un service de Gonçalves, très actif hier. L’arbitre laisse le jeu se poursuivre quelques minutes, avant de consulter le VAR et de désigner le point de penalty. Le Sud-Africain se charge lui-même de la sanction et le Racing prend les commandes du match, contre le cours du jeu (0-1, 60e ).
Forcément, les Canaris reprennent immédiatement leur travail de sape. Ce qui offre quelques opportunités en contre pour les Alsaciens. Mais deux débordements de Gonçalves sont mal exploités par Thomasson (66e , 69e ) et le Racing reste sous la menace jaune. Comme sur ce coup franc de Rongier qui file juste au-dessus de la transversale de Kawashima (76e ) ou cette énième tête de Coulibaly (85e ), heureusement à côté.
Ces derniers temps, Thierry Laurey déplorait le manque de réalisme de ses troupes. Mais hier soir à Nantes, les Strasbourgeois ont eu ce petit brin de chance qui fait parfois la différence. Et cela suffit amplement à leur bonheur… dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Ven 24 Mai 2019 - 21:41 | |
| Gonçalves, ce marathonien À l’origine du penalty victorieux provoqué et transformé par Mothiba à l’heure de jeu, Anthony Gonçalves a signé une performance de haut vol à la Beaujoire, sur la lancée de sa fin de saison en boulet de canon. Il aurait été dommage qu’une saison aussi reluisante s’achève sur 8 matches sans victoire. Sans livrer la partie du siècle, les Bleus ont su renouer avec le succès en terrassant à la Beaujoire des Nantais invaincus depuis sept journées.
➤ KAWASHIMA (5).– Son comportement irréprochable, alors qu’il n’est pas facile pour un international aussi chevronné d’être cantonné à un rôle de n°3, valait bien une récompense. Thierry Laurey la lui a offerte hier en le titularisant pour son premier et seul match de la saison en Bleu. La “grinta” de Gonçalves
Le gardien japonais n’a pas eu grand-chose à faire en première période, sinon deux sorties dans les pieds d’un Coulibaly hors-jeu (19e ), puis de Moutoussamy (34e ). Guère plus sollicité après le repos, grâce, en grande partie, à l’imprécision des Canaris, il a bouclé son unique sortie par un « clean-sheet ». Pas mal !
➤ Lala (5).– Son adversaire direct, Samuel Moutoussamy, a beaucoup plus tenté qu’il n’a réussi. Mais le latéral droit n’a jamais pu relâcher sa surveillance. Il a même opportunément reçu le concours de Gonçalves et Caci pour remplir cette mission pas simple. Pas simple, son match, peut-être le dernier avec le RCSA, ne l’a pas été non plus.
➤ Caci (5).– Le nouvel international espoirs s’est évertué à colmater les brèches que s’efforçait d’ouvrir le remuant Moutoussamy. Il a en revanche davantage laissé son capitaine Mitrovic se charger du colosse Kalifa Coulibaly. Au final, une bonne mise en jambes pour lui avant de rejoindre les Bleuets.
➤ Mitrovic (6).– Le défenseur international serbe a dû aller au charbon pour museler le massif Coulibaly. Il l’a fait avec conviction. Mais l’attaquant nantais a tout de même échappé à sa surveillance sur un corner de Rongier à la 52e. Sans dommages. Hormis ce petit ‘’oubli’’, le patron de la défense alsacienne a été impeccable.
➤ Ndour (6).– Le Sénégalais a connu un début de partie délicat, mais s’est vite repris, dégageant un ballon chaud dès la 7e. Touché dans un duel avec Louza (30e ), ‘’victime’’, aussi, d’un petit pont de Coulibaly (38e ), il s’est signalé par un sens exacerbé du sacrifice. Perclus de crampes, il a dû quitter le terrain à la 80e et céder sa place à Lamine Koné.
➤ Carole (3).– On ne peut pas dire qu’il ait été d’un grand secours pour un Ndour souvent contraint de jouer les pompiers de service sur les pénétrations de Waris. Dans la défense à cinq remise au goût du jour par son entraîneur, le latéral gauche a évolué assez haut. Peut-être trop. Hors sujet. Ça arrive.
➤ Gonçalves (7).– Du ‘’Gonzo’’ comme on l’aime. A fond ! Il a couru partout, multiplié les centres, joué verticalement, comme sur sa passe presque décisive à l’origine du penalty victorieux. Il est aussi venu défendre comme un mort-de-faim. Le meilleur Strasbourgeois des deux derniers mois.
➤ Sissoko (4).– Averti pour une faute d’antijeu sur Waris (28e ), le grand Ibou a livré une prestation mi-figue mi-raisin, à l’image d’une fin de saison moins brillante que son entame. Son séjour en équipe de France espoirs, pour l’Euro Italien, lui offrira sans doute une bouffée d’oxygène régénératrice.
➤ Lienard (4).– La vitesse d’exécution de Majeed Waris l’a fait souffrir. ‘’Dim’’ n’a jamais réussi à se mettre dans le sens du jeu. En l’absence de solutions, il a même souvent dû jouer en retrait pour ne pas perdre le ballon. Une prestation sans relief, conclue par un remplacement à la 70e par Nuno Da Costa.
➤ Thomasson (5).– Il a beaucoup sollicité le ballon, mais ne l’a pas toujours utilisé avec discernement. Il a ainsi manqué de promptitude sur un excellent centre en retrait de Gonçalves (74e ). Il a néanmoins été un de ceux, pas si nombreux, qui ont tenté de construire. Applaudi par son ancien public lors de son remplacement par Sanjin Prcic (90e + 1).
➤ Mothiba (5).– Muet depuis le 16 mars à Nîmes (2-2), le Sud-Africain n’a pas eu la partie facile. Mais sur la première véritable ouverture qui lui était destinée, il a eu le mérite de provoquer un penalty – sévère – pour une touchette involontaire de Nicolas Pallois. Il s’est lui-même chargé de le transformer (60e ) et a ainsi inscrit son 10e but, le 9e avec le Racing. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: 38ème journée Nantes - Strasbourg Dim 26 Mai 2019 - 12:37 | |
| Une bien belle copie pour le dernier match du Racing Le Racing a achevé l’exercice 2018/2019 par un succès à la Beaujoire (0-1), son onzième de la saison, clôturant de belle manière une deuxième saison de Ligue 1 plus que réussie.
« On n’attendait rien de cette saison 2018/2019, mais on a quand même été déçu ». Voici l’un des (nombreux) messages qui a été brandi vendredi soir par les ultras nantais dans les tribunes du stade de la Beaujoire.
« On aurait pu faire mieux, on aurait pu faire pire » En conflit ouvert avec leur président Waldemar Kita (cette fois pour une histoire de changement de logo), les supporteurs des “Canaris” n’ont cessé de conspuer leur direction durant les 90 minutes de cette rencontre face au Racing. Une ambiance qui a dû rappeler aux plus anciens des Alsaciens présents une période pas si lointaine, où un hurluberlu nommé Jafar Hilali dirigeait un club strasbourgeois alors en perdition. Heureusement, cette saison 2010/2011, faite de résultats catastrophiques et de soucis financiers qui ont mené au dépôt de bilan, semble aujourd’hui bien loin. Si l’on voulait parodier la banderole nantaise et la mettre à la sauce strasbourgeoise, on pourrait en effet écrire quelque chose comme : « On s’attendait à mieux que l’an passé en cette saison 2018/2019, mais on a quand même été surpris ». Et dans le bon sens du terme. Car le bilan des Alsaciens à l’issue de ces 38 journées de championnat est bon. Presque parfait même, pour un club qui disputait sa deuxième saison de Ligue 1, trois ans seulement après avoir retrouvé le monde professionnel. Maintenu depuis de longues semaines au plus haut niveau, vainqueur de la coupe de la Ligue et qualifié pour des joutes européennes, ce Racing version 2018/2019 est un grand cru. Cette saison devrait même prendre, au fil du temps, toute sa place dans la légende dorée du club plus que centenaire. Et pas seulement parce que le Racing a gagné vendredi à Nantes, ce qu’il n’avait plus réussi à faire depuis près de 50 ans. Mais bien parce qu’il a su mener sa barque avec brio toute la saison, évitant les écueils majeurs qui ont croisé sa route.
« C’est toujours embêtant de laisser filer des points »« On est satisfait de finir onzième, soulignait Thierry Laurey dans les entrailles de la Beaujoire, vendredi soir. On aurait pu faire mieux, on aurait pu faire pire. Mais on visait la douzième place et la barre des 45 points. Et finalement, on en a 49 ». Sixième au classement des attaques de Ligue 1, neuvième au classement des défenses, le Racing a progressé dans tous les secteurs de jeu. Le tout sans perdre son identité, celle d’une équipe réputée pour son jeu emballant. Mais Thierry Laurey n’a pas dérogé à ses habitudes de perfectionniste. Alors que les joueurs se congratulaient encore sur la pelouse après leur onzième succès de rang – sans oublier de remercier la centaine de Strasbourgeois présents dans le parcage visiteurs –, l’entraîneur alsacien préférait relever les petits couacs de la saison strasbourgeoise. Comme cette série de sept matches sans succès qui a précédé cette ultime journée de Ligue 1. Ou cette propension à ne pas savoir « saisir certaines occasions », comme l’a aussi répété Thierry Laurey. « C’est toujours embêtant de laisser filer des points, exposait ainsi le technicien alsacien. Il y a eu pas mal de matches où on aurait pu prendre les trois points et où l’on s’est fait rejoindre en fin de rencontre. Sur les seize matches nuls de la saison, certains nous restent en travers de la gorge ». Dans le lot, il y a ce match nul face à Saint-Étienne en tout début de saison (1-1, 2e journée), où des Stéphanois réduits à dix avaient égalisé en toute fin de rencontre. Celui face à Guingamp (3-3, 32e journée), où les Strasbourgeois ont lâché deux points après avoir fait le plus dur, à savoir revenir au score, puis prendre l’avantage. Sans oublier ces partages des points à Angers (2-2, 9e journée) ou Nîmes (2-2, 29e journée), alors que les Strasbourgeois ont, à chaque fois, mené de deux buts. Et des exemples de ce type, il y en a eu d’autres tout au long de la saison. « Ce genre de matches, c’est une bonne leçon pour nous. On doit travailler là-dessus », avançait Thierry Laurey, déjà focalisé sur la saison à venir. Car comme le soulignait le coach en guise de conclusion, « on n’a pas le temps de se reposer sur nos lauriers ». En effet, car dans moins d’un mois, les Alsaciens seront déjà sur le pont. 2020, c’est demain… dna |
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