SO a écrit:
Produc’son, Sponsor du Racing
Produc’son devient Partenaire Label du Racing Club Strasbourg Alsace. A la fois partenaire et prestataire du Racing depuis 2012, l’entreprise, fidèle au club, franchit un cap en devenant Sponsor, soit le 3ème rang dans la hiérarchie des partenariats.

Ce partenariat s’inscrit autour de passions et de visions communes, celle du spectacle en particulier, un domaine où le club phare du football alsacien et le spécialiste dans l’organisation d’événements, installé à Hoerdt, se rejoignent forcément.

Originalité du partenariat, le nouveau sponsor du Racing parrainera la nouvelle rubrique « Playlist du joueur » qui permettra, une fois par mois, à un joueur du Racing de décrire ses goûts musicaux face caméra.

Depuis 1987, Produc’son est un acteur essentiel de la vie culturelle du Grand Est mais aussi nationale. La société alsacienne propose une offre événementielle complète : son, lumière, vidéo, régie d’exploitation, production de spectacles (concerts, festivals, tournées…), administration et communication. Un éventail complet porté par une équipe de professionnels qui mettent leurs compétences aux services des demandes les plus diverses. Sans oublier de nombreux événements d’entreprises (convention, lancements de produits…), Produc’son est impliqué dans plus de 250 événements chaque année.

Le Racing se réjouit de ce partenariat qui symbolise, une fois encore, l’ancrage régional du club autour des valeurs partagées que sont la passion, l’esprit d’équipe et l’émotion.

Alsa'sports a écrit:
Le Racing perd un partenaire majeur !
Le Racing Club de Strasbourg a jusqu’à ce jour, traversé la crise sanitaire de manière plutôt sereine. Il s’agit du premier gros coup dur pour le club alsacien ! Partenaire historique du Racing, CroisiEurope ne poursuivra pas l’aventure avec le RCS. Un coup dur qui n’inquiète pas le président strasbourgeois.
La très grande majorité va continuer avec nous malgré la crise. Le coup dur que nous affrontons concerne CroisiEurope qui est un partenaire historique, et avec lequel nous devions prolonger pour les trois saisons à venir. L’entreprise, comme toute la filière des croisières et du tourisme, est durement impactée, et notre partenariat va donc s’interrompre, ce que nous comprenons évidemment. On a une relation qui dépasse le strict plan commercial, donc on les retrouvera quand ça ira mieux. Et on a déjà des entreprises qui veulent prendre la suite pour le maillot.

Le club strasbourgeois perd un partenaire fidèle Racing : gare à la seconde vague
Déjà impacté par la crise sanitaire liée au Covid-19, le Racing doit faire face à une seconde vague sur le plan économique. Comme un symbole des difficultés ptentielles à venir, la société CroisiEurope, partenaire fidèle de la reconstruction, n’a pas renouvelé son partenariat.
Début mai, au moment de s’exprimer dans nos colonnes sur la situation du Racing en cette période de coronavirus, Marc Keller redoutait déjà les soubresauts économiques qui allaient escorter à pas rapprochés la crise sanitaire.
À l’époque, le président du club se montrait confiant, malgré le manque à gagner chiffré à dix millions d’euros, entre le non-versement d’une partie des droits TV et l’impact sur les recettes en sponsoring et billetterie. « Pour l’heure, j’ai le plaisir de constater qu’aucun partenariat n’a été remis en question », pouvait-il apprécier.
« En stand-by »
Un mois plus tard, l’heure n’est pas au pessimisme. La saine gestion, assortie d’un résultat positif enregistré à la fin de la saison, a limité la casse. D’autres leviers salutaires ont été actionnés, comme le recours au chômage partiel et à un prêt garanti par l’État.
Mais l’annonce du retrait de la société CroisiEurope, que le président Marc Keller a révélée ce jeudi dans le quotidien L’Équipe , enfonce quand même un coin de ciel bleu.
Peut-être à cause de la force du symbole, le leader européen des croisières fluviales basé à Strasbourg étant devenu un des partenaires emblématiques de la reconstruction du club.
Depuis quatre ans, le nom de la société de la famille Schmitter s’affiche en grand sur les maillots du Racing, en alternance avec celui d’Électricité de Strasbourg (dans le dos à domicile, de face à l’extérieur). Un coup dur, assurément, pour le club qui peut compter sur 500 entreprises de toute taille à ses côtés.
« Nous étions tombés d’accord pour un nouveau contrat de trois ans, avance Marc Keller. Mais CroisiEurope a son cœur de métier dans le tourisme, un secteur fortement impacté. C’est une entreprise familiale aux reins solides. Pour l’instant, le partenariat est en stand-by, le temps que leur activité puisse redémarrer. »
« Porte ouverte pour 2021 »
« Avec le Covid-19, on est obligé de revoir nos dépenses et les stratégies marketing, confirme Lucas Schmitter, dirigeant issu de la troisième génération. Depuis deux semaines, la reprise se confirme. D’ici à la mi-juillet, on espère repartir pour de bon. Mais en 2020, on est contraint de mettre un terme à tous nos partenariats, que ce soit avec le Racing ou les sports mécaniques (dont l’écurie de Sébastien Loeb, ndlr). »
Pour autant, les Schmitter gardent « une porte ouverte pour 2021, en vertu de nos excellentes relations avec le Racing qui dépassent le cadre commercial ».
« La famille reste proche du club, abonde Marc Keller, rappelant que l’offre « croisière Racing » instaurée chaque mois d’octobre depuis 2017 reste d’actualité.
En attendant des jours meilleurs, le club devra toutefois se trouver un nouveau sponsor maillot. « On y travaille, d’autres sociétés sont intéressées », conclut Marc Keller.
Ne reste plus qu’à espérer que le départ de CroisiEurope ne fasse pas tache d’huile sur les bords du Krimmeri.
dna

SO a écrit:
Winamax, nouveau Sponsor Principal du Racing Club de Strasbourg Alsace
Winamax et le Racing sont ravis d’annoncer aujourd’hui la signature d’un partenariat sur 3 saisons. Winamax, leader du poker en ligne et des paris sportifs, ornera la saison prochaine le maillot du Racing et plusieurs activations sont prévues avec le club et ses supporters.

C’est sur la face avant du maillot extérieur, que Winamax aura le privilège d’avoir son W rouge alors que sur le maillot à domicile celui-ci surplombera le nom du joueur. Avec la signature d’un partenariat sur les trois prochaines saisons, Winamax sera visible sur la tenue des joueurs mais aussi dans l’enceinte sportive du stade de la Meinau (Led, panneautique stade, écrans géants, zone mixte etc…).

Au-delà de cette visibilité, Winamax proposera tout au long de la saison des offres exclusives pour les supporters du RCSA fans de poker et de paris sportifs. Les supporters pourront profiter entre autres des animations au Stade de la Meinau, mais aussi de chasses au trésor où ces derniers devront arpenter la ville afin de retrouver les billets de match, qui seront cachés dans la ville ou encore affronter les joueurs de leur club autour de tournois de poker en live.

Et ce n’est pas tout, ils pourront également bénéficier d’animations en ligne avec des places VIP à gagner à domicile et à l’extérieur, des maillots ou encore des paris offerts permettant de profiter gratuitement des meilleures cotes du marché proposées par Winamax. Winamax sera présent également sur le site du club et sur ses réseaux sociaux.

MARC KELLER (Président de Strasbourg)
« C’est un partenariat d’envergure que nous signons avec Winamax et une grande fierté d’aboutir avec le site de référence sur le poker et les paris sportifs en France. La finalisation de ce partenariat illustre bien l’évolution de notre écosystème et répond à nos enjeux de présence et d’engagement sur le digital. Nous partageons également avec Winamax la volonté de faire vivre aux supporters du Racing leur passion plus intensément et notamment sur les médias sociaux. Le club souhaite la bienvenue à Winamax au sein du Racing et est très heureux de les accueillir comme Sponsor Principal aux côtés d’Adidas, ES et Hager. »

ALEXANDRE ROOS (PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL DE WINAMAX)
« C’est une grande fierté, pour Christophe Schaming (co-fondateur) et moi-même, d’entamer ce partenariat avec le Racing. Étant tous deux alsaciens, ce club représente nos racines et nous rappelle de grands moments de joie et d’émotion »

À propos du Racing Club de Strasbourg Alsace :
Fondé en 1906, le Racing Club de Strasbourg Alsace est un club historique du football français. Champion de France en 1979, trois fois vainqueur de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue, il a disputé plus de 2 000 matches en Ligue 1. Moteur de dynamisme économique, vecteur d’attractivité et de notoriété, créateur de lien social, le Racing est un club pleinement ancré dans son territoire, convivial et proche de ses publics. https://www.rcstrasbourgalsace.fr/

À propos de Winamax :
Winamax N°1 du poker et des paris sportifs en France propose à ses joueurs les meilleures cotes du marché ainsi qu’une offre très large de paris couvrant plus de 10 000 matchs par mois.

SO a écrit:
Avec la signature d’un partenariat sur les quatre prochaines saisons, Carola sera visible au stade de la Meinau et proposera tout au long de la saison des offres exclusives (billets, maillots,..) pour les supporters du Racing sur la page Facebook de Carola et des animations lors des matchs à domicile.
C’est un retour aux sources pour le Racing puisque Carola était déjà l’eau du club de 1998 à 2017.

Intérêt américain pour le Racing : une bombe à désamorcer
Le Racing va-t-il bientôt repasser sous pavillon américain ? Voilà la question qui agite le landerneau depuis que le quotidien L'Equipe a relaté l'intérêt des propriétaires de Chelsea pour le club alsacien. Le président Marc Keller calme le jeu.
En annonçant dans son édition de samedi que les propriétaires américains de Chelsea seraient intéressés par le rachat du Racing, le quotidien L’Équipe a lâché une petite bombe qui a affolé le microcosme strasbourgeois.

Depuis le passage dévastateur d’IMG-McCormack (1997-2003) sur les bords du Krimmeri, on sait que le rêve américain peut vite se transformer en cauchemar.

« Si le Racing veut aller plus haut, il faudra renforcer l’actionnariat »
Conscient que le sujet est extrêmement sensible, Marc Keller a joué au démineur ce samedi matin, à l’heure de la dernière séance d’entraînement avant le déplacement des Bleus à Clermont (dimanche 15h).

S’il a confirmé avoir déjeuné récemment avec les représentants du milliardaire Todd Boehly - le milliardaire qui a dépensé 600 millions d'euros en un an sur le marché des transferts pour renforcer le club londonien -, le président du Racing a tenu à faire une mise au point : « Je le répète depuis un moment : si le Racing veut aller plus haut, il faudra renforcer l’actionnariat. Ce déjeuner s’inscrit dans cette démarche. Il n’y a pas lieu d’extrapoler. »
dna

BlueCo signe un accord pour devenir le nouveau propriétaire de Strasbourg, Marc Keller reste président
Une page se tourne à Strasbourg : un consortium d'investisseurs américains rachète la totalité du club alsacien. Mais Marc Keller reste président.
Président de Strasbourg depuis 2012, Marc Keller a trouvé un accord avec un consortium d'investisseurs américains (BlueCo, soutenu par le fond Clearlake) pour racheter la totalité du RCSA, dont il va garder la présidence. Ce jeudi, l'ancien attaquant des Bleus est passé devant la DNCG pour présenter son nouveau budget et ses nouveaux partenaires.

Il s'agit notamment de Todd Boehly, Hansjörg Wyss et de Mark Walter. Ceux-ci sont déjà engagés depuis mai 2022 auprès du club anglais de Chelsea, notamment, mais sont aussi propriétaires des Los Angeles Dodgers (MLB) ou encore des Los Angeles Lakers (NBA).
Les nouveaux propriétaires ont voulu conserver une continuité dans la gouvernance strasbourgeoise. Ainsi, l'équipe autour de Marc Keller ne devrait pas bouger dans ce qui sera considéré comme un club frère, qui gardera son identité propre. Loïc Désiré pilotera toujours la cellule de recrutement. L'objectif de Blueco est d'investir au niveau de l'équipe première et de l'académie dans un club sain financièrement et à fort potentiel de croissance. Avec ces nouveaux moyens, le club espère se stabiliser entre la 4e et la 8e place de L1.

« Nous nous engageons à préserver l'héritage du Racing »
« C'est un honneur pour nous de faire partie de ce club historique. Nous nous engageons à préserver l'héritage du Racing et à travailler en étroite collaboration avec Marc et son équipe de direction afin de poursuivre l'excellent travail qu'ils ont accompli. Cet investissement stratégique renforcerait notre présence dans le football européen, parallèlement à notre participation dans Chelsea. Nous pensons qu'il créerait d'énormes opportunités de partage des connaissances et d'expertise », écrit BlueCo dans un communiqué de presse.
equipe

Le Racing trouve un accord avec les propriétaires américains de Chelsea, Marc Keller reste président

La vente du Racing au groupe d’investisseurs réunis autour de Clearlake Capital Group a été officialisée ce jeudi 22 juin à travers un communiqué du club, qui fait suite au passage devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). Marc Keller restera président.
Onze ans et un jour après avoir racheté le Racing – alors en 4e division -, Marc Keller et les actionnaires locaux qui ont initié le retour du club vers les sommets, puis consolidé sa place dans l’élite, ont décidé de « franchir un nouveau cap ».

Pas de manière contrainte ni précipitée, les finances étant saines et l’engouement populaire élevé, mais dans un souci « d’organiser la progression » du Racing dans un « contexte concurrentiel toujours plus relevé », avec le passage de la Ligue 1 de vingt à dix-huit clubs cet été et l’arrivée d’investisseurs d’envergure internationale.

« Club frère » et pas succursale de Chelsea
Marc Keller est entré en négociation depuis plusieurs mois avec BlueCo et les investisseurs de Clearlake Capital Group, gigantesque consortium fondé en 2006 et basé à Santa Monica, en Californie. Sous la conduite de Todd Boehly, la société a racheté il y a un peu plus d'un an le Chelsea FC.
Une société « capable d’investir de façon importante dans le club pour lui permettre de poursuivre son développement et de nourrir de nouvelles ambitions », dit le président, qui précise que « le Racing ne deviendra pas une succursale » des Blues londoniens, vainqueurs de quatre coupes d’Europe et de six championnats, mais un « club frère », avec deux entités indépendantes qui auront un actionnaire commun.

Aucun chiffre concernant le montant du rachat n’a été communiqué. Marc Keller assure en revanche que l’investissement des nouveaux arrivants sera « conséquent, à la fois dans le club de manière générale, le secteur sportif et la formation ».
Un héritage à préserver
Dans le communiqué paru ce jour, les nouveaux actionnaires insistent sur leur volonté de « préserver l'héritage et la ferveur autour du club » et de « travailler en étroite collaboration avec les équipes en place ».

Voilà pourquoi Marc Keller gardera la présidence du club alsacien.

La nouvelle structure actionnariale devra encore être validée par la DNCG, qui a mis sa décision en délibéré le temps d’examiner toutes les pièces du dossier sous quinze jours.

Mais en ce 22 juin 2023, le Racing a basculé dans un nouveau monde, avec l’espoir de continuer à grandir grâce à des fonds supplémentaires tout en conservant son identité.
"Nous nous engageons à préserver l'héritage", disent les Américains

« C'est un honneur pour nous de faire partie de ce club historique. Nous nous engageons à préserver l'héritage du Racing et sommes déterminés à travailler en étroite collaboration avec Marc Keller et son équipe de direction afin de poursuivre l'excellent travail qu'ils ont accompli. Cet investissement stratégique renforce notre présence dans le football européen, parallèlement à notre participation dans Chelsea. Nous pensons que cela va créer d'énormes opportunités de partage de connaissances et d'expertise. »
dna

Espérons que ça ne finira pas comme à Troyes.

Ou comme avec MC Cormack

Ou ginette et halali.

https://medium.com/@davidchevalier005/incroyable-chelsea-veut-se-servir-de-strasbourg-pour-contourner-la-r%C3%A8glementation-64603e0800e6

Strasbourg, sous influence de Chelsea et BlueCo
Depuis son rachat fin juin par BlueCo, Strasbourg collabore régulièrement avec Chelsea, propriété phare du consortium américain. S'il a gardé la main sur de nombreux aspects, il a dû adapter sa stratégie sportive pour répondre à une logique de groupe.
C'est une sorte d'anniversaire, une date à mettre en lumière comme le font beaucoup de jeunes parents, enclins à marquer le coup quand leur rejeton passe la barre symbolique du premier mois de vie. À Strasbourg, le rejeton, né en 1906, a 114 ans, mais son passage sous pavillon américain il y a six mois (le 22 juin) a marqué le début d'une nouvelle ère.

Cet été, il n'y a pas eu de photo ni de vidéo avec les nouveaux visages du club, ceux des milliardaires Todd Boehly et Behdad Eghbali, mais un communiqué classique pour officialiser la nouvelle et une présentation publique du projet par Marc Keller. Actionnaire majoritaire et président du Racing depuis 2012, l'Alsacien a gardé la main sur le club au quotidien, ce qui avait tendance à marquer une forme de continuité.

L'ancien international français a profité de la période estivale pour annoncer que BlueCo avait consenti de gros efforts financiers pour soutenir la rénovation du stade de la Meinau et la modernisation des centres de vie des pros et de la formation. Keller se félicitait ainsi de travailler main dans la main avec Boehly et Eghbali, deux des actionnaires principaux du consortium, respectivement 497e et 636e fortunes mondiales en 2023 selon le magazine Forbes.

Les deux hommes sont des amateurs de sport - ils possèdent la franchise des Los Angeles Dodgers (MLB) et des parts des Lakers (NBA) - mais pas (encore) de grands spécialistes du soccer, ce qui ne les empêche pas de suivre l'actualité strasbourgeoise depuis les États-Unis, notamment Eghbali, l'interlocuteur privilégié des dirigeants alsaciens.

Il n'est pas rare que l'Irano-Américain, qui a assisté à deux matches du RCSA durant l'été (à Monaco et contre Toulouse, les 20 et 27 août), se mette d'ailleurs à jour auprès des dirigeants par téléphone.
Chelsea partage sa base de données

C'est avec l'aval des deux milliardaires que des fonds importants ont rapidement été dégagés cet été pour renforcer l'effectif strasbourgeois. Avec une stratégie centrale : un recrutement tourné vers des jeunes de 23 ans ou moins et, comme source d'inspiration, le modèle de ce qu'a construit Red Bull avec Leipzig.

En clair, recruter des jeunes à fort potentiel, les aider à développer leurs compétences sur un cycle de deux ou trois ans pour former une équipe compétitive, puis les vendre à prix fort et réinvestir ensuite sur de nouveaux jeunes.

Avec cet objectif en tête, Strasbourg, pas coutumier de la pratique, allait devoir s'adapter. Le club continue de se défendre fermement d'être le « petit frère » de Chelsea, comme l'est Salzbourg vis-à-vis de Leipzig dans un Championnat beaucoup plus faible que la L1.

Pour faciliter cette transition, BlueCo a voulu mutualiser les forces avec Chelsea. À travers ses deux directeurs sportifs, Paul Winstanley et Laurence Stewart, le club londonien racheté par BlueCo en mai 2022 fournit son expertise, une base de données et des moyens technologiques beaucoup plus importants, notamment sur la zone Amérique du Sud, où Alysson Marins, recruteur des Blues, est sollicité.
La piste Davinson Sanchez abandonnée à cause de son âge

Malgré un dialogue collaboratif en continu entre Londres et Strasbourg, la stratégie de BlueCo pour le Racing a singulièrement évolué dès les premières semaines de l'été... Il a été donné comme consigne de passer d'un mercato tourné vers les jeunes à un recrutement exclusivement axé sur les jeunes, sous peine de refuser certains dossiers.

Avant cette annonce, le club avait par exemple avancé dans le recrutement de Davinson Sanchez (27 ans), le Colombien de Tottenham, dont le profil de défenseur central d'expérience collait aux critères espérés par le staff, ou dans celui du Kényan Joseph Okumu (26 ans), depuis transféré pour 12 M€ à Reims.

L'hypothèse d'un retour au club du Gabonais Denis Bouanga (28 ans), elle aussi mise sur la table, a vite été éteinte. Ces négociations ont dû être abandonnées puisque l'actionnaire du Racing n'accordait pas de budget sur des joueurs de cet âge.

Cette voie exclusivement consacrée à la jeunesse a eu pour conséquence d'inquiéter certains acteurs du club, qui s'interrogent sur le bien-fondé d'une équipe amenée à être encore rajeunie en janvier, alors que sept joueurs de 21 ans ou moins avaient signé en Alsace l'été dernier. « On n'est pas extrémistes non plus. S'il faut prendre un joueur d'expérience, on le fera », glisse-t-on en interne, où Kévin Gameiro, prolongé d'un an, est dressé en recrue.

Dans les faits, Winstanley et Stewart collaborent avec Loïc Désiré, le responsable du recrutement strasbourgeois. Mais certains choix ont été faits à l'initiative des directeurs sportifs anglais. S'il a été validé par Marc Keller, Désiré et Patrick Vieira, le recrutement d'Abakar Sylla aurait été lancé par Laurence Stewart, qui avait fait le forcing en janvier, quand il était encore en poste à Monaco.

L'Ivoirien est aujourd'hui le joueur le plus cher de l'histoire du club (20 M€). De là à penser que Strasbourg est chapeauté par Chelsea ? « Il ne faut pas croire qu'on pilote le Racing avec un joystick à des milliers de kilomètres », balaie-t-on à BlueCo.

Le processus de collaboration unilatérale est en tout cas toujours en rodage, six mois après sa mise en place. « On apprend encore à se connaître », glisse-t-on au club. Les prochains mois donneront une tendance plus claire sur les prérogatives accordées aux dirigeants strasbourgeois sur le mercato, alors que Loïc Désiré, réputé en France pour ses coups (Ajorque, Thomasson, Doukouré, etc.), avait été dragué par Monaco en fin de saison dernière.

Si la cellule de recrutement du club, composée de six à sept recruteurs, n'a pas évolué sous BlueCo, un (jeune) homme est venu gonfler le contingent dédié aux transferts : le polyglotte Mehdi Keller, à l'aise en anglais, en espagnol et en portugais.

À 25 ans, le fils du président, aujourd'hui secrétaire général de l'académie et responsable des prêts, participe depuis six mois aux négociations de prolongation et aux échanges sur des dossiers de recrues potentielles.

À ce titre, il y a du boulot. Comme révélé dans notre édition du 7 décembre, Strasbourg dispose d'un portefeuille de 30 à 35 M€ sur le mercato de janvier. L'identité des futurs joueurs dira si le lien avec Chelsea aura été bénéfique pour le club alsacien.
equipe

Strasbourg, sous influence de Chelsea et BlueCo
Depuis son rachat fin juin par BlueCo, Strasbourg collabore régulièrement avec Chelsea, propriété phare du consortium américain. S'il a gardé la main sur de nombreux aspects, il a dû adapter sa stratégie sportive pour répondre à une logique de groupe.
C'est une sorte d'anniversaire, une date à mettre en lumière comme le font beaucoup de jeunes parents, enclins à marquer le coup quand leur rejeton passe la barre symbolique du premier mois de vie. À Strasbourg, le rejeton, né en 1906, a 114 ans, mais son passage sous pavillon américain il y a six mois (le 22 juin) a marqué le début d'une nouvelle ère.

Cet été, il n'y a pas eu de photo ni de vidéo avec les nouveaux visages du club, ceux des milliardaires Todd Boehly et Behdad Eghbali, mais un communiqué classique pour officialiser la nouvelle et une présentation publique du projet par Marc Keller. Actionnaire majoritaire et président du Racing depuis 2012, l'Alsacien a gardé la main sur le club au quotidien, ce qui avait tendance à marquer une forme de continuité.

L'ancien international français a profité de la période estivale pour annoncer que BlueCo avait consenti de gros efforts financiers pour soutenir la rénovation du stade de la Meinau et la modernisation des centres de vie des pros et de la formation. Keller se félicitait ainsi de travailler main dans la main avec Boehly et Eghbali, deux des actionnaires principaux du consortium, respectivement 497e et 636e fortunes mondiales en 2023 selon le magazine Forbes.

Les deux hommes sont des amateurs de sport - ils possèdent la franchise des Los Angeles Dodgers (MLB) et des parts des Lakers (NBA) - mais pas (encore) de grands spécialistes du soccer, ce qui ne les empêche pas de suivre l'actualité strasbourgeoise depuis les États-Unis, notamment Eghbali, l'interlocuteur privilégié des dirigeants alsaciens.

Il n'est pas rare que l'Irano-Américain, qui a assisté à deux matches du RCSA durant l'été (à Monaco et contre Toulouse, les 20 et 27 août), se mette d'ailleurs à jour auprès des dirigeants par téléphone.
Chelsea partage sa base de données

C'est avec l'aval des deux milliardaires que des fonds importants ont rapidement été dégagés cet été pour renforcer l'effectif strasbourgeois. Avec une stratégie centrale : un recrutement tourné vers des jeunes de 23 ans ou moins et, comme source d'inspiration, le modèle de ce qu'a construit Red Bull avec Leipzig.

En clair, recruter des jeunes à fort potentiel, les aider à développer leurs compétences sur un cycle de deux ou trois ans pour former une équipe compétitive, puis les vendre à prix fort et réinvestir ensuite sur de nouveaux jeunes.

Avec cet objectif en tête, Strasbourg, pas coutumier de la pratique, allait devoir s'adapter. Le club continue de se défendre fermement d'être le « petit frère » de Chelsea, comme l'est Salzbourg vis-à-vis de Leipzig dans un Championnat beaucoup plus faible que la L1.

Pour faciliter cette transition, BlueCo a voulu mutualiser les forces avec Chelsea. À travers ses deux directeurs sportifs, Paul Winstanley et Laurence Stewart, le club londonien racheté par BlueCo en mai 2022 fournit son expertise, une base de données et des moyens technologiques beaucoup plus importants, notamment sur la zone Amérique du Sud, où Alysson Marins, recruteur des Blues, est sollicité.
La piste Davinson Sanchez abandonnée à cause de son âge

Malgré un dialogue collaboratif en continu entre Londres et Strasbourg, la stratégie de BlueCo pour le Racing a singulièrement évolué dès les premières semaines de l'été... Il a été donné comme consigne de passer d'un mercato tourné vers les jeunes à un recrutement exclusivement axé sur les jeunes, sous peine de refuser certains dossiers.

Avant cette annonce, le club avait par exemple avancé dans le recrutement de Davinson Sanchez (27 ans), le Colombien de Tottenham, dont le profil de défenseur central d'expérience collait aux critères espérés par le staff, ou dans celui du Kényan Joseph Okumu (26 ans), depuis transféré pour 12 M€ à Reims.

L'hypothèse d'un retour au club du Gabonais Denis Bouanga (28 ans), elle aussi mise sur la table, a vite été éteinte. Ces négociations ont dû être abandonnées puisque l'actionnaire du Racing n'accordait pas de budget sur des joueurs de cet âge.

Cette voie exclusivement consacrée à la jeunesse a eu pour conséquence d'inquiéter certains acteurs du club, qui s'interrogent sur le bien-fondé d'une équipe amenée à être encore rajeunie en janvier, alors que sept joueurs de 21 ans ou moins avaient signé en Alsace l'été dernier. « On n'est pas extrémistes non plus. S'il faut prendre un joueur d'expérience, on le fera », glisse-t-on en interne, où Kévin Gameiro, prolongé d'un an, est dressé en recrue.

Dans les faits, Winstanley et Stewart collaborent avec Loïc Désiré, le responsable du recrutement strasbourgeois. Mais certains choix ont été faits à l'initiative des directeurs sportifs anglais. S'il a été validé par Marc Keller, Désiré et Patrick Vieira, le recrutement d'Abakar Sylla aurait été lancé par Laurence Stewart, qui avait fait le forcing en janvier, quand il était encore en poste à Monaco.

L'Ivoirien est aujourd'hui le joueur le plus cher de l'histoire du club (20 M€). De là à penser que Strasbourg est chapeauté par Chelsea ? « Il ne faut pas croire qu'on pilote le Racing avec un joystick à des milliers de kilomètres », balaie-t-on à BlueCo.

Le processus de collaboration unilatérale est en tout cas toujours en rodage, six mois après sa mise en place. « On apprend encore à se connaître », glisse-t-on au club. Les prochains mois donneront une tendance plus claire sur les prérogatives accordées aux dirigeants strasbourgeois sur le mercato, alors que Loïc Désiré, réputé en France pour ses coups (Ajorque, Thomasson, Doukouré, etc.), avait été dragué par Monaco en fin de saison dernière.

Si la cellule de recrutement du club, composée de six à sept recruteurs, n'a pas évolué sous BlueCo, un (jeune) homme est venu gonfler le contingent dédié aux transferts : le polyglotte Mehdi Keller, à l'aise en anglais, en espagnol et en portugais.

À 25 ans, le fils du président, aujourd'hui secrétaire général de l'académie et responsable des prêts, participe depuis six mois aux négociations de prolongation et aux échanges sur des dossiers de recrues potentielles.

À ce titre, il y a du boulot. Comme révélé dans notre édition du 7 décembre, Strasbourg dispose d'un portefeuille de 30 à 35 M€ sur le mercato de janvier. L'identité des futurs joueurs dira si le lien avec Chelsea aura été bénéfique pour le club alsacien.
equipe