INFORMATIONS DÉPLACEMENT À BREST

Mardi 3 décembre à 19h00, le Racing se déplacera à Brest pour le compte de la 16^ème journée de Ligue 1 Conforama.
Si vous souhaitez aller encourager le RC Strasbourg Alsace en « Espace Visiteurs » lors de ses matches de Ligue 1 à l’extérieur, vous pouvez désormais acheter votre place en ligne, sur le site de la billetterie du RCSA.
La vente s’effectuera exclusivement sur cette plateforme officielle, à raison d’un billet par compte.
Celle pour le déplacement à BREST au stade Francis-Le Blé se terminera le lundi 2 décembre à 10h00 (dans la limite des places disponibles).
SO

Zoom sur le gardien de Brest Gautier Larsonneur, l’emblème du renouveau brestois
Fils d’un marin-pêcheur, pur produit de la formation locale, Gautier Larsonneur est l’un des emblèmes du retour du Stade brestois en Ligue 1. Rencontre avec un gardien atypique.

Vendredi soir, au stade Vélodrome, Gautier Larsonneur est passé par beaucoup de sentiments. Impressionnant en première période, notamment pour repousser presque à bout portant une reprise de volée de Dario Benedetto (38e ) – « Je suis bien sur mes appuis et je peux faire l’arrêt réflexe », glisse-t-il –, le gardien brestois s’est loupé en sortant devant l’attaquant argentin de l’OM, laissant filer sur sa gauche un ballon que Bouna Sarr parviendra à pousser dans le but vide (56e ).
Après avoir concédé dans la foulée un coup franc indirect finalement sans conséquence dans sa surface (59e ), il a pu croire que Irvin Cardona offrait aux Brestois un nul inespéré (88e ). Mais d’une frappe limpide enroulée partie en pleine lucarne, Nemanja Radonjic a ramené les Finistériens à la dure réalité de la Ligue 1 (2-1, 89e ).
« Il y a des joueurs de talent à Marseille et on voit ce qu’il se passe dès qu’on les regarde un peu jouer, concède Gautier Larsonneur au lendemain du revers marseillais. On n’a pas fait le match qu’on voulait faire. Si on ne fait pas preuve d’un état d’esprit irréprochable, c’est difficile pour nous d’espérer un résultat contre une telle équipe. »
Figure de proue, avec Gaëtan Charbonnier (le meilleur buteur de la Ligue 2 la saison passée avec 27 réalisations), de la montée du Stade brestois, Gautier Larsonneur continue son apprentissage de la Ligue 1, de son exigence.
« Mes parents m’ont appris qu’on n’a rien sans rien dans la vie »
« On est monté d’un niveau en termes d’intensité. Les stades sont plus grands, la médiatisation est plus importante, les adversaires sont plus solides », résume le joueur de 22 ans, doublure de Paul Bernardoni lors de l’Euro Espoirs en juin dernier.
Le natif de Saint-Renan, à une vingtaine de kilomètres de Brest, a déjà montré qu’il a, lui aussi, le talent pour briller dans cette Ligue 1. Ses parades – comme celle sur sa ligne d’une main face au Nantais Kalifa Coulibaly le 23 novembre (1-1) – ont permis aux Brestois de glaner plus d’un point à Francis-Le-Blé.
Des prestations haut de gamme qui lui vaudront peut-être un jour un hymne personnalisé de la Lucha Libre, iconique groupe d’électro-pop brestois qui a dédié, entre autres odes footballistiques, un titre à Bruno Grougi, l’emblématique meneur de jeu de 2009 à 2018. « La consécration, ça serait déjà de réussir à faire la même carrière qu’un joueur comme Bruno Grougi », lâche Gautier Larsonneur après avoir bien ri à l’idée d’un tube à la gloire de ses arrêts.
Le jeune homme a grandi loin de telles paillettes et puise son caractère auprès de ses parents Annaig et Yannick, pêcheurs au Conquet, ce port au bout du Finistère qui regarde au loin Ouessant et les îles de la mer d’Iroise. Quand son père revient de mer, il lui arrive encore d’aller prêter main-forte à sa mère pour vendre sur le quai la production du jour (crabes pêchés au casier, de la lotte, du lieu ou encore du turbot).
« Il y a encore cinq jours, j’y étais. Ça permet de se ressourcer mais aussi de garder certaines valeurs. Mes parents m’ont appris qu’on n’a rien sans rien dans la vie, qu’il y a des sacrifices à faire. Ce sont des choses dont je me sers dans le football pour aller le plus haut possible », confie-t-il.

Retrouvailles avec Sissoko

Fier de ses racines, « de représenter l’âme brestoise de cette équipe », il va croiser mardi la route d’un ancien coéquipier, Ibrahima Sissoko, qui a rejoint le Racing la saison dernière après avoir fait ses classes au Stade brestois pendant quatre ans.
« Il arrivait de la région parisienne et on a partagé beaucoup de choses. On a joué une demi-finale de Gambardella ensemble en 2016 (perdue contre l’AS Monaco de Kylian Mbappé, NDLR) , disputé nos premiers matches professionnels en même temps, rappelle le gardien. Il a franchi le cap de la Ligue 1 par un autre biais mais il a eu raison, il a fait une bonne saison l’an passé à Strasbourg. »
Un Racing dont le Strasbourgeois Anthony Weber lui a vanté les mérites durant ses deux saisons passées à Brest avant de rejoindre Caen l’été dernier. « Il nous parlait d’un club mythique, de l’ambiance. Quand on avait joué à la Meinau avec les Espoirs (le 11 septembre 2018 contre le Luxembourg) , le président Marc Keller nous avait raconté le passé. Strasbourg, c’est un club historique du football français. »
Celle de Brest est sans doute moins glorieuse mais n’a pas manqué de saveur non plus. Gautier Larsonneur n’a pas connu la gloire puis la déchéance d’un Brest Armorique qui aura vu passer au début des années 1990 des gardiens tels que Bernard Lama et l’Argentin Sergio Goycochea. Au club depuis 2008, à onze ans, il a vécu la renaissance du Stade brestois 29, suivi les trois saisons en Ligue 1 (2010-2013). Désormais, il est un des emblèmes de son renouveau.
dna

equipe a écrit:
Abdallah Ndour absent à Brest
Le défenseur de Strasbourg Abdallah Ndour est le seul absent de marque pour le déplacement à Brest, ce mardi (19 heures).
Battu par Lyon samedi à la Meinau (2-1), Strasbourg va tenter de réagir dès ce mardi sur le terrain de Brest (19 heures, 16e journée). Thierry Laurey disposera d'un groupe quasi complet, seulement amputé du défenseur Abdallah Ndour. « Il a ressenti une douleur au genou. On ne va pas prendre de risques. Sinon, tout le monde est sur le pont », a confié le technicien en conférence de presse, ce lundi. Ndour va passer des examens en raison d'une douleur persistante à un genou, et le club ne veut prendre aucun risque le concernant.

Racing : du changement attendu à Brest ce mardi (19h)
Trois jours seulement après sa frustrante défaite contre Lyon à la Meinau (1-2), le Racing met le cap à l'ouest pour y défier le Stade brestois, ce mardi (19h), à l'occasion de la 16e journée de Ligue 1. Thierry Laurey pourrait être amené à faire tourner son effectif.

Ils ont laissé leur cœur sur la pelouse de la Meinau, samedi après-midi. Mais c'est l'Olympique lyonnais qui en est reparti avec les trois points, grâce à un réalisme froid et au talent de Cornet et de Reine-Adélaïde, laissant aux Strasbourgeois les regrets et la fatigue supplémentaire qui s'accumule les soirs de défaite.
Si le contexte était quelque peu différent, Brest a vécu la même mésaventure du côté de Marseille (2-1). Dominée et menée, contrairement au Racing, la troupe d'Olivier Dall'Oglio a bien cru repartir avec le point du nul, puisque Cardona était parvenu à égaliser contre le cours du jeu (88e). Mais Radonjic a douché les espoirs une minute plus tard...
Bref, Alsaciens (13e) et Finistériens (15e), qui comptent chacun 18 points, sont en quête de rachat. Mais dans une semaine à trois matches - Toulouse viendra à la Meinau samedi (20h), Brest ira à Lille dès vendredi - il ne s'agit pas de se jeter aveuglément dans la bataille. Quelques changements sont donc à attendre dans les deux camps.
"On ne va pas changer les onze joueurs"
"Il va y avoir une certaine continuité, on ne va pas changer les onze joueurs, nuance quand même Thiery Laurey. Moi, je veux que tout le monde soit concerné, que les garçons se battent pour défendre leur place ou avoir la chance de la gagner."
 Concrètement, les jeunes très utilisés ces temps-ci - Caci, Simakan, Fofana - pourraient prendre place sur le banc, en compagnie de Lienard et de Mothiba, au profit de joueurs un peu tombés dans l'oubli: le vice-capitaine Koné, Carole, Bellegarde, Sissoko et Da Costa.
Côté brestois, Dall'Oglio, toujours privé de son milieu de terrain Yoann Court, pourrait avoir la même réflexion. Même si la nécessité de renouer avec le succès, après avoir seulement pris un point en quatre matches, est plus prégnante sur la pointe finistérienne.


L’équipe possible :
Sels – Lala, Koné, Mitrovic (cap.), Carole - Bellegarde, Djiku, Sissoko - Thomasson – Ajorque, Da Costa.
Les remplaçants (à choisir parmi) : Kamara (g.), Caci, Simakan, Fofana, Corgnet, Lienard, Mothiba, Zohi
Ndour, Zemzemi (blessés), Botella (reprise), Kawashima (g.), Grimm, Lebeau, Prcic (choix)

dna
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dna a écrit:
Le Racing à la conquête de l’Ouest
Coupé dans son élan samedi à la Meinau par un Olympique lyonnais qui a su s’engouffrer dans deux brèches pour faire la différence (1-2), le Racing se rend ce mardi soir à l’autre bout de la France défier un Stade brestois toujours difficile à manœuvrer dans son antre de Francis-Le-Blé.
Pour la première fois depuis l’entame de cette saison 2019/2020 de Ligue 1, le Racing part sur la route en ayant la certitude qu’il est capable non seulement de planter des buts à l’extérieur, mais aussi de gagner des matches. Revenue avec un point de Reims lors de son premier déplacement (0-0, le 17 août), la bande à Thierry Laurey était alors loin d’imaginer qu’elle allait rentrer bredouille des cinq suivants.

Dix jours après avoir débloqué la situation avec la manière à Amiens (0-4), les Strasbourgeois traversent la France d’est en ouest en embarquant un peu plus de certitudes, ou en tout cas moins de doutes, dans leurs bagages.


« On n’était pas complexé (à l’extérieur) , c’est juste cette histoire de but qu’on n’arrivait pas à marquer qui nous embêtait. Quand tu joues six matches sans marquer, c’est long, peut enfin évacuer Thierry Laurey. À Amiens, c’était spectaculaire parce qu’on a marqué quatre buts. Mais c’est l’histoire d’un match. À Brest, ça va être une autre histoire. »

Face à une équipe chez qui seul le Paris SG a réussi à s’imposer, le coach du Racing s’attend à un match compliqué dans un « stade où [il a] rarement gagné ». Il est d’ailleurs le dernier entraîneur à avoir dirigé le Racing contre le Stade brestois à Francis-Le-Blé. C’était en Ligue 2 le 15 octobre 2016 et malgré l’ouverture du score d’Ihsan Sacko, les Strasbourgeois s’étaient inclinés 2-1 sur un but de Neal Maupay dans les arrêts de jeu.

Les instabilités, sportives ou administratives, des deux clubs sur les quatre dernières décennies les ont empêchés de régulièrement se croiser au plus haut niveau du football français. Le Racing n’a d’ailleurs joué qu’en Division 1 à Francis-Le-Blé (2 défaites, 2 nuls, 2 victoires dont la dernière le 3 mars 1982). Il a même perdu un barrage de Division 1 contre le Brest Armorique emmené alors par son virevoltant attaquant paraguayen Roberto Cabanas.


Pour cette première sous l’appellation Ligue 1, les Racingmen devraient compter sur un absent de taille, ce vent venu de la rade, qui remonte la rue Jean-Jaurès jusqu’à s’engouffrer dans les travées du stade pour “mordre” quelques mollets. Une météo clémente, surtout début décembre, ce n’est pas si anecdotique que cela avant d’affronter un adversaire rompu aux bourrasques.

Après « avoir laissé passer une belle opportunité contre Lyon » samedi, Thierry Laurey sait que son équipe a besoin de points sur les quatre matches à jouer d’ici la trêve. Et que ça passe forcément par un bon résultat sur la pelouse brestoise.

« Il y a des groupes qui se forment. Si on veut être en queue du premier, il va falloir chercher des points »

« On sait que c’est un championnat particulier cette année. Ça va être serré même s’il y a des tendances qui se dessinent, note le technicien du Racing. Il y a des groupes qui se forment. On est plutôt en tête du deuxième groupe pour l’instant. Si on veut être en queue du premier groupe, il va falloir chercher des points. »

Le hic, c’est que les joueurs d’Olivier Dall’Oglio ont le même nombre de points que le Racing (18) et ont d’autant plus besoin d’en engranger qu’ils n’en ont pris qu’un sur les douze derniers mis en jeu. Un ralentissement qui coïncide avec la blessure de son meneur de jeu Yoann Court, encore absent ce mardi.

« Je ne sais pas si c’est un avantage pour nous, mais c’est forcément un handicap pour l’adversaire, dresse Thierry Laurey dans un copié-collé du discours tenu avant la venue d’un l’OL privé entre autres de Depay et Aouar. Mais on a vu à Marseille, même si les “stats” étaient en leur défaveur, que les Brestois ont égalisé à la 88e minute. »

L’espoir de ramener un match nul a toutefois été balayé dans la foulée par un éclair de génie de Radonjic, Gautier Larsonneur et ses coéquipiers étant brusquement rattrapés par une « forme de naïveté ». « Quand une équipe est joueuse et prend des risques, il y a un revers de la médaille. Mais c’est plutôt rafraîchissant de voir une équipe qui cherche à jouer, même au Vélodrome », souligne Thierry Laurey.

Le constat pourrait aussi coller à la prestation des Strasbourgeois contre Lyon samedi. « L’analyse n’est pas la même, plaide le coach du Racing. On a ouvert le score et fait plutôt une très bonne première mi-temps. Après, ça s’est compliqué. »

Mais le Racing a aussi montré, depuis qu’il a « retrouvé de la fraîcheur », qu’il ne refuse pas le jeu. Voilà donc qui promet un match assez ouvert ce mardi soir à Francis-Le-Blé pour des Strasbourgeois à la conquête de l’Ouest.

la composition de l'équipe bas-rhinoise. 
Strasbourg : Sels – Simakan, Koné, Mitrovic (cap), Carole – Bellegarde, Fofana, Sissoko – Thomasson – Mothiba, Da Costa.
Remplaçants: Lala, Djiku, Corgnet, Lienard, Ajorque, Zohi, Kamara (g). Entraîneur: Thierry Laurey.

Par rapport au onze de départ aligné samedi contre Lyon à la Meinau (1-2), l'entraîneur strasbourgeois a procédé à cinq changements: Lamine Koné, Lionel Carole, Jeanricner Bellegarde, Ibrahima Sissoko et Nuno Da Costa sont titularisés à la place de Kenny Lala, Anthony Caci, Alexander Djiku, Dimitri Lienard et Ludovic Ajorque.

 Bellegarde évolue en sentinelle, avec Sissoko sur sa droite et Fofana à sa gauche, Thomasson évoluant comme d'habitude juste derrière le duo d'attaquants composé cette fois de Mothiba et Da Costa.

But 1-0 Mendy

L'ouverture du score pour Brest par l'ancien Strasbourgeois Alexandre Mendy!!!!

Sur un dégagement un peu mou de Mitrovic, Battocchio a récupéré le ballon à 30 m du but alsacien et a aussitôt alerté Cardona qui, sans contrôle, a centré de la droite pour un Mendy seul dans l'axe. Du gauche, l'attaquant brestois a trompé de près Matz Sels.

Et de 2

But 2-0  de Battocchio

C'est la pause à Brest sur ce score de 2-0 pour les Bretons.

Cette saison sent la Bérézina.
En même temps avec Mitrovic, on peut cocher de suite défaite, ça fait déjà un score de trouvé.

Sur une touche côté gauche, le milieu de terrain brestois a repiqué au centre sur son pied droit et enroulé une frappe du droit déviée par le dos de Simakan hors de portée d'un Sels qui ne peut que constater les dégâts.

3-0

Aux vingt-cinq mètres, Battocchio est trouvé par Cardona. Le milieu argentin tente sa chance du droit. Sa frappe est puissante et le ballon vient se loger dans la lucarne de Sels, impuissant. C'est un doublé pour lui ! Et quel but. 3-0 pour Brest.

Dominés de la tête et des épaules par un promu.

Pour le changement annoncé nous sommes servi. Nul de chez nul !

Quel gruyère cette défense, le milieu et l'attaque n'en parlons pas !

Voilà le 4 è

Pathétique vous êtes les mecs

Et de trois pour Battocchio ! A la suite d'un mouvement collectif magnifique, Mendy, à la limite du hors-jeu, trouve Autret au second poteau qui trouve Battocchio en une touche. Le milieu de terrain enchaîne avec un plat du pied droit ! 4-0 pour Brest.

Au lieu de marquer 4 buts, ils en encaissent 4 sans la moindre réaction. Une honte de salir le maillot ainsi.
Et 5-0, qu'est ce que cet abruti foutait dans la surface ????

Penalty pour Brest après une faute de Liénard sur Battocchio !

5-0

Bravo les nuls !

Entré en jeu un peu plus tôt, N'Goma transforme en force et du droit un penalty indiscutable!!!!!

Déjà battus par Lyon à la Meinau samedi (1-2), les Strasbourgeois concèdent leur 2e revers d'affilée et reculent provisoirement au 15e rang, avant la fin de cette 16e journée demain soir.

Ils devront impérativement relever la tête samedi (20h) à la Meinau pour la 17e journée contre la lanterne rouge Toulouse.

dna a écrit:
Le Racing a coulé à pic dans la rade
Le Racing a subi à Brest ce mardi son pire revers (5-0) depuis son retour en Ligue 1. Les hommes de Thierry Laurey, qui avait décidé de faire tourner son effectif, repartent de Bretagne naufragés.


Thierry Laurey avait prévenu lundi qu’il y allait forcément avoir du changement dans l’équipe appelée à débuter ce mardi, excluant que les onze mêmes joueurs soient alignés au coup d’envoi des trois rencontres programmées en huit jours.

Trois jours après le revers concédé contre Lyon à la Meinau (1-2), quatre avant la réception de Toulouse, l’entraîneur du Racing a donc mis au repos Kenny Lala, Anthony Caci, Alexander Djiku, Dimitri Lienard et Ludovic Ajorque.

Histoire aussi de concerner tout son groupe, Lamine Koné, Lionel Carole, Jeanricner Bellegarde, Ibrahima Sissoko – qui retrouvait un stade Francis-Le-Blé où il avait brillé en Ligue 2 avant de franchir le cap de la Ligue 1 en Alsace la saison passée – et Nuno Da Costa ont revêtu un costume de titulaire que certains n’avaient plus endossé depuis un moment ( lire page suivante ).

« Quand on ne respecte pas le plan de jeu, on explose en plein vol »

Du changement donc, mais dans une continuité, Thierry Laurey ne dérogeant pas à son 4-4-2 en losange utilisé depuis la victoire contre Nice à la Meinau. Un choix logique dans la gestion des corps et des hommes. Encore faut-il que ces derniers répondent présent.

« On a fait des changements pour que certains retrouvent de la fraîcheur, d’autres du temps de jeu, pas pour faire plaisir à untel ou untel. On avait pensé à une équipe en fonction de l’adversaire mais quand on ne respecte pas le plan de jeu, le football même, on explose en plein vol, ne pourra que constater le coach strasbourgeois à l’issue du match. C’est totalement anormal de se comporter de la sorte. »

Brest a d’abord beaucoup insisté côté droit, Faussurier se frayant trop facilement un chemin dans un couloir où Carole a semblé manquer de repères. Mais c’est une relance pleine axe bien mollassonne de Mitrovic qui a fait dérailler le jeu strasbourgeois et les quelques intentions de début de match.

Puni par Mendy au bout de l’action, le Racing ne se relèvera pas de cette ouverture du score (21e ). La sortie de Bellegarde, qui se faisait de plus en plus dominer par Battocchio jusqu’à se faire littéralement marcher dessus (35e ), n’a pas aidé. « Ce n’est pas cela qui fait qui le match est parti en live », assure Thierry Laurey.

Battocchio leur en a fait voir de toutes les couleurs

La nonchalance globale en défense, ou de Da Costa en attaque, a peut-être plus coûté. L’attaquant aurait pu remettre le Racing dans le bon sens mais il a sans doute cru que Larsonneur n’aurait jamais le temps de jaillir sur ce centre parfait de Thomasson au point de penalty dans le dos de la défense brestoise (39e ). C’est dommage, il a eu le temps !

Le show Battocchio, débuté avec de la réussite juste avant la mi-temps sur une frappe enroulée déviée qui a pris Sels à contre-pied (45e ), a fini de pulvériser les Racingmen après leur semblant de révolte au retour des vestiaires. Absolument pas attaqué à l’entrée de la surface, il nettoie la lucarne gauche du gardien belge (3-0, 53e ) avant de parachever son festival en étant à la conclusion d’un contre rondement mené (4-0, 75e ).

« On savait que les Brestois avaient une bonne frappe et on les laisse faire, peste Thierry Laurey. Ce soir (mardi ), on a pris une leçon, on a pensé qu’on allait dicter notre loi alors que ce n’était pas ce qui était prévu. J’ai honte pour nos supporters qui ont fait le déplacement pour voir ça. C’est une grosse claque et j’espère qu’on va en tirer profit rapidement parce que sinon on va avoir des jours compliqués. »

Coulés, les Strasbourgeois ont bu la tasse jusque dans les arrêts de jeu, quand Lienard n’aura d’autre choix que ‘’sécher’’ l’intenable Battocchio dans la surface. Le penalty du rentrant N’Goma mettra fin au calvaire de Sels.

Coulé à pic dans la rade de Brest, le Racing va en effet devoir se remettre à flot rapidement. Pas évident après un tel naufrage !

dna a écrit:
Les absents n’avaient pas tort
Avec cinq changements par rapport au match de samedi contre Lyon, Thierry Laurey avait décidé d’insuffler du sang neuf et de relancer des garçons qui rongeaient leur frein sur le banc. Ça a tourné au fiasco.


Dans un groupe, le dix-neuvième homme, celui qui prend place dans les tribunes parce qu’il n’y a plus de place sur le banc de touche, est souvent un joueur frustré. Ce mardi à Brest, Anthony Caci, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était assurément déçu, mais ne pouvait pas afficher de frustration.

Mieux valait rester éloigné de cette gabegie vue à Francis-Le-Blé, où le Racing a sombré corps et âme pour encaisser une défaite « historique » depuis son retour en élite, voilà deux ans et demi.

‘’Titi’’ Caci, qui a été titularisé à six reprises depuis son retour de blessure, a même marqué des points sans jouer.

Car son remplaçant, le ‘’placardisé’’ Lionel Carole – plus apparu depuis la défaite à Marseille (2-0) le 20 octobre – ne l’a pas fait oublier au poste de latéral gauche. Bien au contraire, vu les courants d’air que lui a infligés Irvin Cardona.

Il en va de même pour Lamine Koné dans l’axe, Ibrahima Sissoko au milieu et Nuno Da Costa en pointe. Aucun des remplaçants n’a été à la hauteur.

Plus inquiétant encore, les Strasbourgeois baissent la tête au fil des minutes et offrent des boulevards aux Brestois, en raison de leur désorganisation générale. Touché au genou et remplacé après la demi-heure de jeu, seul Jeanricner Bellegarde bénéficie de circonstances atténuantes, n’étant pas concerné par le naufrage.

«On n’a pas fait honneur à notre maillot »

Du banc, Kenny Lala, Alexander Djiku, Ludovic Ajorque et Dimitri Lienard ont d’abord cru en la possibilité d’une soirée positive. En tout début de match, leurs coéquipiers sont bien en place, quelques ébauches d’occasion faisant parcourir un frison dans les travées.

Mais très vite, les titulaires de Lyon et remplaçants du soir comprennent que tout part de guingois. Déjà, Alexandre Mendy, vu au Racing durant une demi-saison à l’époque du National, a profité des errements défensifs pour fusiller Sels (21e ).

Lienard, lancé au relais de Bellegarde, peut en juger au plus près de l’action. Ses coéquipiers reculent, tanguent et chavirent à chaque nouvelle vague. Battocchio leur maintient la tête sous l’eau juste avant la pause, avant de parachever son triplé face à l’apathie alsacienne, le penalty de N’Goma scellant la démonstration.

« On n’a pas respecté les consignes, on n’a pas fait honneur à notre maillot », lâche Sissoko, porté disparu dans l’entrejeu, lui qui rêvait d’un meilleur sort pour son retour dans le club qui l’a formé.

Le capitaine Mitrovic, lui, parle de « sentiment de honte, parce qu’on a été nul, du début à la fin ». Pas faux.

Gageons que Thierry Laurey aura tiré les conclusions de ce désastre d’ici à samedi (20h) et la venue de Toulouse, pour un match désormais capital.

Ceux qui ont eu leur chance à Brest peuvent s’attendre à retrouver l’ombre de la Meinau. Les absents, eux, n’avaient pas tort.

dna a écrit:
La faillite collective
Il faut croire que la courte défaite subie samedi contre Lyon (1-2) leur est montée à la tête. Ce mardi à Brest, les Strasbourgeois ont été ramenés à la réalité, en prenant un mémorable bouillon (5-0).
Le vent était nul, ce mardi soir dans la rade de Brest, ce qui n’a pas empêché le Racing de se faire éparpiller façon puzzle sur la pelouse de Francis-Le-Blé. Une faillite collective qui interpelle après la bonne séquence du mois de novembre.

Sels 2

Comme un symbole de la sale soirée à venir, le Belge commence par donner des frayeurs aux siens sur une passe en retrait de Simakan, où il met du temps à relancer, alors que Mendy rôde dans les parages. A été décisif sur les frappes de Cardona (45e et 71e ), certes, mais s’est incliné à cinq reprises sans que sa responsabilité puisse être engagée.

Thomasson, un éclair dans la nuit
Simakan 2

Après sa grosse prestation dans l’axe contre Lyon, qui lui avait valu des louanges unanimes, le jeune défenseur a vécu une triste soirée. Repositionné sur le flanc droit, à la place de Lala, il a été spectateur sur l’ouverture du score de Mendy, qui l’a pris de vitesse (21e ). On le retrouve encore au mauvais endroit sur la frappe de Bottacchio, puisqu’il dévie du dos la balle qui prend Sels à contre-pied (45e ). A eu le mérite de se battre en seconde période.
Koné 2

Plus titularisé depuis la 10e journée et le voyage infructueux à Marseille, le vice-capitaine a été dans le dur dans l’axe, où Mendy, Charbonnier et Cardona l’ont mis au supplice. Le troisième but, la frappe sèche de Battocchio, est clairement pour lui, sa passivité laissant le temps à l’Italo-Argentin d’ajuster Sels.
Mitrovic 2

Le capitaine n’a pas non plus rassuré les siens, à l’image de cette mauvaise relance qui profite à Battocchio sur l’ouverture du score de Mendy (21e ). Toutes les balles lancées dans son dos l’ont mis en difficulté, même s’il en a intercepté quelques-unes.
Carole 2

Comme Koné, le latéral gauche avait perdu sa place depuis la défaite à Marseille. Mais contrairement à l’Ivoirien, il n’était ni blessé, ni suspendu, Anthony Caci prenant avantageusement le relais. On ne peut pas dire que son retour aux affaires a été couronné de succès, la plupart des situations chaudes venant de son côté, là où Cardona lui a fait la misère.
Bellegarde (non noté)

Placé en sentinelle devant la défense, à la place de Djiku qui avait occupé le poste lors des deux derniers matches, le petit milieu de terrain n’a pas eu le temps de rentrer dans son match. Touché au genou gauche, il a cédé sa place à LIENARD (35e ) (note : 2), entré à froid et qui n’a pas réussi à monter en température, provoquant même le penalty du 5 à 0.
Sissoko 2

Pour son retour dans son club formateur, le longiligne milieu de terrain a erré comme un fantôme sur la pelouse où il s’est révélé. On peine à trouver une seule occasion positive dans laquelle il a été impliqué. Peut-être parce qu’il n’y en a tout simplement pas eu…
Fofana 2

Quand votre vis-à-vis, Battochio, signe un triplé, c’est que quelque part, vous avez failli dans votre mission. Le talentueux milieu, buteur samedi à la Meinau et auteur d’une grosse prestation, a rappelé qu’il n’est qu’un gamin qui a encore tout à prouver.
Thomasson 4

Le seul motif de satisfaction lors de ce cauchemar finistérien. En soutien des deux attaquants, il a joué juste tant qu’il y avait encore un minimum de suspense. À vrai dire, son décalage vers Mothiba (3e ) et le centre à l’adresse de Da Costa (39e ) ont été les deux seules inspirations dans la nuit. Remplacé par ZOHI (61e ).
Mothiba 2

Le Sud-Africain n’est pas venu à Brest. Ou alors n’est-il pas descendu du bus. Hormis une frappe croisée pas assez appuyée (3e ), on ne l’a pas vu. Remplacé par AJORQUE (76e ).
Da Costa 2

L’attaquant qui n’est plus qu’utilisé avec parcimonie par Thierry Laurey avait l’occasion de se rappeler au bon souvenir de son coach. C’est loupé. A manqué la balle d’égalisation, par nonchalance, en butant sur Larsonneur alors que le but lui était grand ouvert (39e ). Se fait ensuite jongler par Battocchio qui double la mise (45e ). Du mieux en seconde période. En même temps, il était difficile de faire pire.

Faillite collective !! , mais le coach qui change l'équipe alors qu'elle était dans une spirale positive !! , peut-on le noter comme les joueurs ??