Le 11/01/2020 à 20h
Voila un match qui m'embête un peu ,mais vu les résultat de Metz en ce moment je pense que le racing pourra revenir avec les trois points .

Laurey et ses hommes pourraient torpiller un rival historique
Samedi, le grand derby de l’Est entre le FC Metz et le RC Strasbourg pourrait permettre aux Alsaciens de plonger leurs voisins dans une crise profonde.
Samedi, le grand derby de l’Est se déroulera dans l’obscurité médiatique, ni Canal ni beIN n’ayant trouvé cette rencontre intéressante. Certes, le FC Metz et le RC Strasbourg pointent dans la deuxième moitié de tableau mais l’antagonisme entre elles mériterait une toute autre considération.
Quoi qu’il en soit, ce match vaudra d’être suivi car il pourrait permettre aux Strasbourgeois d’envoyer par le fond leurs grands rivaux messins. Ceux-ci viennent en effet de se faire corriger en Coupe de France par les amateurs de Rouen (0-3) et une nouvelle déconvenue samedi pourrait mettre le feu à Saint-Symphorien, comme l’a expliqué Le Républicain Lorrain.
« Vu de l’extérieur, l’équilibre du vestiaire du FC Metz ne semble tenir qu’à un fil. Il s’agira donc de bien observer le derby pour savoir si ce sac de nœuds va s’amplifier ou s’il peut se délier au gré d’un résultat positif. Les retours de certains suspendus (Mamadou Fofana, Habib Maïga) et les quelques jours d’entraînement supplémentaires des recrues (Dylan Bronn Vincent Pajot) pourraient redynamiser cette équipe, mais c’est bel et bien le défi de l’attitude qui sera imposé aux Grenats face à Strasbourg. »
« Le public de Saint-Symphorien peut accepter la défaite, mais, en général, il n’excuse ni la légèreté ni la dérobade. Face à un voisin qui s’est fatigué mardi en Coupe de la Ligue, le but est donc tout trouvé. Au-delà d’un contrat sportif à remplir, il s’agira aussi de rembourser une dette morale. Depuis Rouen, ce club a perdu beaucoup de crédit. »
butfootball

directracing a écrit:
Communiqué du Racing suite à l'arrêté préfectoral pour le match à Metz
Le Racing Club de Strasbourg vient de diffuser un communiqué suite à l'arrêté préfectoral pour la rencontre qui opposera Metz à Strasbourg ce samedi lors de la 20ème journée du championnat de Ligue 1.

Le Racing Club de Strasbourg Alsace a pris connaissance de l’arrêté datant du 6 janvier 2020* émis par le Préfet de la Moselle concernant l’encadrement du déplacement des supporters visiteurs à l’occasion du match de football du 11 janvier 2020 opposant le FC Metz au Racing.

Un arrêté émis le 30 juillet 2019** indique que durant la totalité de la saison 2019/2020, seuls 300 supporters visiteurs maximum peuvent accéder au Stade Saint-Symphorien. Malgré cela, le club déplore que la Préfecture de Moselle n’autorise pas, exceptionnellement, le déplacement de 600 personnes dans le cadre de ce derby, véritable moment de fête du football, comme ce fut le cas en août 2019 lors du déplacement des 600 supporters messins au stade la Meinau. Le club regrette également que la Préfecture de Moselle n’ait pas étudié les solutions proposées à plusieurs reprises par le Racing pour garantir la sécurité de nos supporters.

Le Racing tient à souligner que le déplacement des supporters alsaciens lors du match contre Metz le 20 décembre 2017 s’était déroulé sans incident amenant les différents acteurs concernés à saluer l’organisation comme une véritable réussite. Le Racing Club de Strasbourg Alsace souligne également le comportement exemplaire de ses supporters lors de chaque déplacement comme cela fut notamment le cas lors de la Finale de la Coupe de la Ligue à Lille où 30000 supporters alsaciens étaient présents. Ce jour-là, 12000 personnes avaient également marché ensemble sans heurt jusqu’au stade Pierre Mauroy.

Le Racing Club de Strasbourg Alsace tient à rappeler que le club participe activement à de nombreuses actions liées au supportérisme. Membre de l’Institut National de supportérisme (INS) depuis 1 an, le Racing s’associe également à l’expérimentation des tribunes debout ainsi qu’à la mise en place d’un policier référent dans le cadre de sa collaboration avec la Fondation Nivel.

Le Racing Club de Strasbourg Alsace a pris connaissance de la décision des associations de supporters de boycotter le déplacement à Metz. Il soutient pleinement cette démarche et ne mettra donc pas en vente les 300 places disponibles en vertu des valeurs défendues par le club et de sa vision d’un football festif, convivial et familial.

Le club invite les supporters munis d’un billet à prendre leurs dispositions et rappelle que d’après l’arrêté du 6 janvier 2020 : « Le stade et la voie publique sont interdits le vendredi 10 janvier 2020 de 20h au dimanche 12 janvier à 4h à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du RC Strasbourg, ou se comportant comme tel ».

equipe a écrit:
Les supporters de Strasbourg boycottent le déplacement à Metz
Les supporters de Strasbourg ne se rendront pas à Metz ce samedi pour le derby (20 heures), pour protester contre un nombre de places trop faible en parcage visiteurs.
Alors qu'un arrêté préfectoral du 30 juillet 2019 a réduit le nombre de supporters visiteurs autorisés au stade Saint-Symphorien de Metz à 300 pour toute la saison, en raison des travaux en cours dans l'enceinte, Strasbourg a tenté de dialoguer pour en obtenir plus pour le derby, programmé ce samedi (20 heures) en Ligue 1. Le RCSA a souhaité l'application du principe de réciprocité évoqué au match aller (600 Messins à la Meinau le 11 août). Cela a été refusé par la Préfecture de Moselle.

Les associations de fans strasbourgeois ont donc décidé de boycotter ce déplacement, et le Racing, en signe de soutien, a décidé de ne pas mettre en vente les 300 places.

directracing a écrit:
Metz - Strasbourg : Le groupe strasbourgeois
Thierry Laurey vient de dévoiler le groupe qui effectuera le court déplacement à Metz ce samedi à l'occasion de la 20ème journée du championnat de Ligue 1. Lionel Carole est pour l'heure incertain, en effet, l'arrière gauche du Racing vit actuellement sa toute première paternité et n'a pas participé à l'entraînement de ce vendredi. Il devrait cependant être de la partie en Lorraine.

Le groupe : Sels, Kamara - Ndour, Koné, Mitrovic, Djiku, Lala, Aaneba, Zemzemi ou Carole, Grimm, Corgnet, Bellegarde, Sissoko, Fofana, Thomasson, Lebeau, Zohi, Ajorque

Absents : Kawashima (choix), Simakan, Caci, Lienard, Prcic, Mothiba, Da Costa, Botella (blessés).

dna a écrit:
Metz - Racing : un derby au carrefour des ambitions
Le Racing, qui reste sur trois succès en championnat, atteindrait la barre des 30 points après 20 journées et regarderait plus haut encore s’il s’imposait à 20h à Metz dans un derby que les Messins, déstabilisés par onze matches sans victoire, veulent absolument gagner.


C’était mardi à Reims sitôt l’élimination du Racing, tenant du titre, aux tirs au but en quart de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 4-2). Le capitaine serbe Stefan Mitrovic, certes déçu de la perte du trophée, tournait déjà la page. « J’ai tout de suite dit qu’il ne fallait pas baisser la tête, car nous sommes encore en Coupe de France, avec un bon tirage (à Angoulême, National 2, samedi prochain) , et avons devant nous un derby très important à Metz, pour nous, nos supporters et aussi pour le classement. Si nous gagnons là-bas, nous entrerons dans le Top 10 et laisserons Metz 13 points derrière. »

« Metz a des atouts pour rebondir »

Les supporters strasbourgeois ne seront pas au stade Saint-Symphorien ce samedi soir, eux qui ont choisi de boycotter le déplacement en raison du nombre insuffisant, à leurs yeux, de places mises à leur disposition (300 alors qu’ils en réclamaient 600, lire notre édition de vendredi). Une absence surtout dommageable pour les hommes de Thierry Laurey, sachant que leur club n’a que rarement brillé dans l’enceinte mosellane.

Lors de sa dernière visite le 20 décembre 2017, il en était reparti avec trois buts dans la musette (3-0). « Heureusement qu’on est passé à autre chose, relativise l’entraîneur bas-rhinois à l’évocation de ce douloureux souvenir. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts et nous avons montré que nous étions capables de donner une autre image du club. »

L’eau a aussi coulé sous les ponts depuis le naufrage du 3 décembre dernier à Brest (5-0). Les Bleus ont ensuite enchaîné cinq succès, dont trois en Ligue 1 (Toulouse, Bordeaux et Saint-Etienne), avant leur élimination sans perdre, sinon aux tirs au but, au stade Delaune. « Nous avons bien fini 2019 et repris correctement. L’objectif, c’est de continuer comme ça », annonce un Laurey peu sensible à la pers-pective de reléguer à 13 longueurs un FC Metz « un peu en difficulté au classement (17e) , mais qui a des atouts pour rebondir. »

Le coach préfère s’arrêter sur un autre chiffre. « À ce que je sache, il n’y a pas que Metz derrière nous. Ce serait certes une bonne affaire si on l’emportait, mais d’autres équipes pourraient être encore plus loin. Si nous avions 30 points après 20 journées, ce serait un très bon bilan. C’est surtout ça qui nous intéresse. »

« Envie de faire une bonne deuxième partie de saison »

Il ne s’en cache d’ailleurs pas : la notion de derby l’indiffère. « Elle m’a toujours un peu gavé. C’est mettre de l’huile sur le feu gratuitement. C’est un match sur lequel les gens se focalisent plus. Dans une saison, certains peuvent, c’est vrai, être un peu plus importants que d’autres. Mais pour moi, c’est une rencontre comme une autre. Il y a trois points en jeu et en tant qu’entraîneur, c’est surtout ça qu’on voit. Ce n’est pas la querelle de clochers ou de savoir si ça va être chaud. »

Chez un FC Metz qui reste sur onze matches officiels sans victoire (6 nuls et 3 défaites en Ligue 1), « tout juste dans les clous » dans la course au maintien (dixit son entraîneur Vincent Hognon) et « dans l’obligation de gagner » (de l’aveu même de son buteur Habib Diallo, déjà auteur de 10 buts, dont celui du nul 1-1 à l’aller le 11 août à la Meinau, après en avoir inscrit 26 en Ligue 2 en 2018-2019), le Racing espère entretenir « la bonne dynamique » que met en lumière son coach. « Les matches de Strasbourg à Metz sont toujours délicats en termes de résultats. On va essayer de faire de notre mieux et rapporter quelque chose. On a envie de faire une bonne deuxième partie de saison et un petit parcours en Coupe de France. »

N’en déplaise à un Laurey que le derby n’émeut guère, Metz se situe peut-être, pour un Racing qui enchaînera le 25 janvier à Monaco un 2e déplacement en championnat, au carrefour des ambitions.

dna a écrit:
Attention à la réaction messine
Battu 3-0 et éliminé sans gloire lundi en 32e de finale de la Coupe de France par le FC Rouen, pensionnaire de National 2, le FC Metz va vouloir profiter de ce derby devant son public pour relever la tête, lui qui n’a plus gagné en championnat depuis la 10e journée.


Depuis lundi soir, le FC Metz sait qu’il n’a plus qu’un seul objectif cette saison : se maintenir en Ligue 1. C’était le principal du promu, mais le champion de Ligue 2 la saison passée aurait préféré éviter pour cela de se faire sortir de la Coupe de France dès son entrée en lice par des “amateurs”, évoluant en N2, trois échelons en dessous la Ligue 1.

« Être conscient de ses erreurs, c’est un premier pas pour ne pas les réitérer »

Plus que l’humiliation de la défaite à Rouen (3-0), c’est la manière qui a particulièrement déplu à Vincent Hognon, le coach messin. « Après le décrassage, j’ai pris les titulaires et on a regardé le match en entier. On a mis les choses au clair, a indiqué le technicien lorrain. Ils sont conscients d’être passés à travers. Nous sommes tous responsables. C’était tellement insuffisant qu’on a été sanctionnés. On a montré tellement peu dans l’agressivité et, surtout, l’utilisation du ballon. On a été très pauvres techniquement. »

Un peu comme la gifle reçue par le Racing à Brest début décembre en championnat qui a eu pour conséquence de le voir finir l’année 2019 en trombe, Vincent Hognon espère que ses joueurs ont compris comment et pourquoi ils ont été à ce point sanctionnés en Normandie.

« Être conscient de ses erreurs et ses manquements, c’est un premier pas pour ne pas les réitérer. Il faut s’en servir pour ne plus reproduire des performances comme ça, a-t-il ainsi appuyé. Est-ce un accident ? C’est possible. Ça arrive. Dans toutes les saisons, il y a des jours sans et des accidents. J’espère que c’en était un. On aura l’opportunité dès samedi de montrer que c’en était un. »

Les Messins vont vouloir d’autant plus le prouver qu’il est venu étirer un peu plus leur série de matches sans victoire. Leur dernière remonte ainsi au 19 octobre (1-0 contre Nantes lors de la 10e journée), mais s’ils ne gagnent plus, les hommes de Vincent Hognon ont surtout empilé les matches nuls (six en Ligue 1, dont un à domicile contre l’OM le 14 décembre qui témoigne toutefois d’une certaine qualité).

Thierry Laurey, qui se méfie bien évidemment de « la réaction que cette équipe peut avoir », n’a pas non plus manqué de souligner les atouts techniques des Messins. « Ils ont un attaquant très performant (Habib Diallo, 10 buts au compteur en Ligue 1, NDLR) , on en a fait les frais au match aller. C’est une équipe qui est capable de contrer assez vite, il y a beaucoup d’activité au milieu, une défense axiale qui est solide et de la vitesse dans les couloirs », a-t-il ainsi résumé.

Bronn et Pajot en renfort

Mais même si Vincent Hognon estime que son équipe est « tout juste dans les clous » dans la course au maintien, le FC Metz a été l’une des premières formations à se renforcer depuis l’ouverture du mercato hivernal. Le défenseur central international tunisien Dylann Bronn (24 ans) débarque ainsi de la Gantoise pour 4 millions d’euros tandis que le milieu défensif Vincent Pajot (29 ans) est prêté par Angers.

Leur première sortie lundi sous le maillot grenat n’a pas été franchement couronnée de succès, mais il serait sacrément gonflé d’y voir un lien de cause à effet. Vincent Hognon a d’ailleurs préféré signaler une absence, celle de Habib Maïga, lors de la déroute rouennaise. « On a senti son absence en termes d’investissement », a déploré le coach lorrain, témoignant là du poids du milieu de terrain dans le jeu de son équipe.

Ce samedi, il sera bien dans le groupe, entouré de coéquipiers qui doivent une réaction à leur public.

Metz - Racing : un derby au carrefour des ambitions
Le Racing, qui reste sur trois succès en championnat, atteindrait la barre des 30 points après 20 journées et regarderait plus haut encore s’il s’imposait à 20h à Metz dans un derby que les Messins, déstabilisés par onze matches sans victoire, veulent absolument gagner.

C’était mardi à Reims sitôt l’élimination du Racing, tenant du titre, aux tirs au but en quart de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 4-2). Le capitaine serbe Stefan Mitrovic, certes déçu de la perte du trophée, tournait déjà la page. « J’ai tout de suite dit qu’il ne fallait pas baisser la tête, car nous sommes encore en Coupe de France, avec un bon tirage (à Angoulême, National 2, samedi prochain) , et avons devant nous un derby très important à Metz, pour nous, nos supporters et aussi pour le classement. Si nous gagnons là-bas, nous entrerons dans le Top 10 et laisserons Metz 13 points derrière. »
« Metz a des atouts pour rebondir »
Les supporters strasbourgeois ne seront pas au stade Saint-Symphorien ce samedi soir, eux qui ont choisi de boycotter le déplacement en raison du nombre insuffisant, à leurs yeux, de places mises à leur disposition (300 alors qu’ils en réclamaient 600, lire notre édition de vendredi). Une absence surtout dommageable pour les hommes de Thierry Laurey, sachant que leur club n’a que rarement brillé dans l’enceinte mosellane.
Lors de sa dernière visite le 20 décembre 2017, il en était reparti avec trois buts dans la musette (3-0). « Heureusement qu’on est passé à autre chose, relativise l’entraîneur bas-rhinois à l’évocation de ce douloureux souvenir. Depuis, pas mal d’eau a coulé sous les ponts et nous avons montré que nous étions capables de donner une autre image du club. »
L’eau a aussi coulé sous les ponts depuis le naufrage du 3 décembre dernier à Brest (5-0). Les Bleus ont ensuite enchaîné cinq succès, dont trois en Ligue 1 (Toulouse, Bordeaux et Saint-Etienne), avant leur élimination sans perdre, sinon aux tirs au but, au stade Delaune. « Nous avons bien fini 2019 et repris correctement. L’objectif, c’est de continuer comme ça », annonce un Laurey peu sensible à la pers-pective de reléguer à 13 longueurs un FC Metz « un peu en difficulté au classement (17e) , mais qui a des atouts pour rebondir. »
Le coach préfère s’arrêter sur un autre chiffre. « À ce que je sache, il n’y a pas que Metz derrière nous. Ce serait certes une bonne affaire si on l’emportait, mais d’autres équipes pourraient être encore plus loin. Si nous avions 30 points après 20 journées, ce serait un très bon bilan. C’est surtout ça qui nous intéresse. »

« Envie de faire une bonne deuxième partie de saison »

Il ne s’en cache d’ailleurs pas : la notion de derby l’indiffère. « Elle m’a toujours un peu gavé. C’est mettre de l’huile sur le feu gratuitement. C’est un match sur lequel les gens se focalisent plus. Dans une saison, certains peuvent, c’est vrai, être un peu plus importants que d’autres. Mais pour moi, c’est une rencontre comme une autre. Il y a trois points en jeu et en tant qu’entraîneur, c’est surtout ça qu’on voit. Ce n’est pas la querelle de clochers ou de savoir si ça va être chaud. »
Chez un FC Metz qui reste sur onze matches officiels sans victoire (6 nuls et 3 défaites en Ligue 1), « tout juste dans les clous » dans la course au maintien (dixit son entraîneur Vincent Hognon) et « dans l’obligation de gagner » (de l’aveu même de son buteur Habib Diallo, déjà auteur de 10 buts, dont celui du nul 1-1 à l’aller le 11 août à la Meinau, après en avoir inscrit 26 en Ligue 2 en 2018-2019), le Racing espère entretenir « la bonne dynamique » que met en lumière son coach. « Les matches de Strasbourg à Metz sont toujours délicats en termes de résultats. On va essayer de faire de notre mieux et rapporter quelque chose. On a envie de faire une bonne deuxième partie de saison et un petit parcours en Coupe de France. »
N’en déplaise à un Laurey que le derby n’émeut guère, Metz se situe peut-être, pour un Racing qui enchaînera le 25 janvier à Monaco un 2e déplacement en championnat, au carrefour des ambitions.
dna

Racing : on resserre les rangs pour aller à Metz
Le cycle retour de la Ligue 1 débute par un déplacement toujours compliqué chez le voisin messin, ce samedi (20h). Mais le Racing veut rester sur sa bonne dynamique de décembre dernier face à des Grenats en grande souffrance.


Ne lui parlez pas de derby. "Je n'aime pas cette notion, ça ne sert à rien si ce n'est à jeter de l'huile sur le feu", dit l'entraîneur du Racing, à la veille d'entamer le cycle retour de Ligue 1 par ce déplacement coton à Saint-Symphorien.

 Le contexte sera d'autant moins passionné que les supporters alsaciens, déçus d'être limités à 300 pour ce déplacement et encadrés par un arrêté préfectoral strict, ont décidé de boycotter le match. Le parcage visiteur sera donc vide. Une donnée que ni Laurey, ni ses joueurs n'ont tenu à commenter. "Ce sont des décisions qui passent au-dessus de ma tête, je me limite au sportif", martèle le coach.

Pour autant, le Racing a bien l'intention de boucler sa semaine à trois matches et autant de déplacements - après la qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France contre le Portel (4-1) et l'élimination en quarts de la Coupe de la Ligue à Reims (0-0, 4-2 tab) - en trombe. Si possible par un succès, donc, face à une équipe messine qui reste sur une série de 11 matches sans victoire - dont 9 en championnat - et une humiliation à Rouen en Coupe de France (3-0). ce qui permettrait de repousser les Grenats à 13 longueurs.

Pour y parvenir, Laurey va s'appuyer sur le même groupe que mardi à Reims, puisqu'aucun des sept blessés n'est en mesure de quitter l'infirmerie.

Lionel Carole dans l'attente d'un heureux événement

Au contraire, un joueur supplémentaire était absent ce vendredi pour la dernière séance d'entraînement. Lionel Carole est en effet dans l'attente d'un heureux événement. Mais son entraîneur compte quand même sur sa présence samedi soir à Metz, sur le  terrain ou le banc, si Ndour est titularisé.

Pour le reste, le Racing devrait se calquer sur le schéma messin, avec une défense à 4, un milieu à 3, avec Djiku en sentinelle entre Fofana et Bellegarde, 2 ailiers (Thomasson et Zohi) pour verrouiller les montées dans les couloirs que redoute Laurey et le grand Ajorque en pointe.

Cela sera-t-il suffisant pour signer le premier succès depuis... octobre 2007 (2-0, buts de Mouloungui et Renteria) ?

En attendant le souvenir le plus frais remonte à décembre 2017: un cinglant revers 3 à 0. Derby ou pas, Metz reste une destination danger pour les Bleus.
dna

Avec ou sans Carole ?

Sauf contretemps, Thierry Laurey alignera ce samedi soir sur la feuille de match le même groupe qu’à Reims mardi en Coupe de la Ligue. Une incertitude subsiste cependant: le coach strasbourgeois disposera-t-il à Saint-Symphorien de Lionel Carole, dispensé de la séance de veille de match?
Le latéral gauche devait ou doit devenir incessamment papa. « En principe, il viendra avec nous à Metz, c’est prévu comme ça, mais je dois refaire un point avec lui pour clarifier tout ça», a indiqué, à l’issue du dernier entraînement, le technicien qui, par précaution, a tout de même emmené comme 19e homme un Zemzemi sur le départ (un retour en prêt au Club africain, son club tunisien où le Racing l’a recruté en janvier 2018, est étudié par les dirigeants).
Si Carole devait renoncer au derby, l’ex-Messin Ndour serait tout désigné pour le relayer, en l’absence de Caci, blessé.
Dans quel dispositif le Racing évoluera-t-il dans un stade Saint-Symphorien qui ne lui a pas souvent réussi? Entré en jeu à la 69e’ à Reims à la place de Sissoko, Zohi, titulaire et double buteur à Calais, pourrait supplanter le grand “Ibou” dans un schéma en 4-5-1, avec un milieu en sapin de Noël inversé, comme face au Portel précisément.
Secoué par l’élimination à Rouen lundi en Coupe de France (3-0), le FC Metz présentera, lui, un visage sensiblement différent, en 4-2-3-1, avec les retours possibles dans le onze de départ de l’ex-portier strasbourgeois Oukidja (resté sur le banc en Normandie), Maïga (suspension purgée), Udol et Traoré (rétablis). L’autre ancien Racingman et habituel capitaine, Renaud Cohade, est forfait pour une douleur au genou.
➤ Les absents: Cohade (genou), Cabit (rééducation), Dietsch (g.), Sunzu, Lô, Gakpa, Lahssaini, Dia N’Diaye, Lacroix, Yade (choix) à Metz; Mothiba (psoas), Da Costa (genou), Simakan (genou), Caci (adducteur), Lienard (cheville), Prcic (dos), Botella (pied), Kawashima (g.) (choix) à Strasbourg.
dna

dna a écrit:
L'équipe possible du Racing
Sels - Lala, Koné, Mitrovic (cap.), Carole ou Ndour - Fofana, Djiku, Bellegarde - Thomasson, Zohi - Ajorque.

Remplaçants : Kamara (g.) - Aaneba, Carole ou Ndour, Grimm, Sissoko, Lebeau, Corgnet.

Les absents : Mothiba (psoas), Da Costa (genou), Simakan (genou), Caci (adducteur), Lienard (cheville), Prcic (dos), Botella (pied), Kawashima (g), Zemzemi (choix).

Metz avec Dylan Bronn, Vincent Pajot et Noss Traoré contre Strasbourg
Pour recevoir Strasbourg, samedi (20 heures), Metz, 17e, aligne ses deux renforts hivernaux, le défenseur Dylan Bronn et le milieu Vincent Pajot, ainsi que son meneur Noss Traoré, de retour de blessure. En face, le RCSA se présente avec Lionel Carole mais sans Kévin Zohi.
Le FC Metz, qui reste sur onze matches sans victoire toutes compétitions confondues - dont deux éliminations, en Coupe de la Ligue contre Brest (1-1, 3-4 aux t.a.b., le 30 octobre) et bien plus humiliant, en Coupe de France, lundi, à Rouen (N 2, 0-3), plus six nuls et trois revers en L1 - joue gros ce samedi (20 heures).
Alors pour cet important derby du Grand Est, au stade Saint-Symphorien, contre Strasbourg (20e journée de L1), l'entraîneur lorrain, Vincent Hognon, aligne ses deux précoces recrues hivernales (déjà présentes lundi), le défenseur Dylan Bronn (arrivé de La Gantoise) et le milieu Vincent Pajot (prêté par Angers), ainsi que son meneur de jeu Noss Traoré, qui s'était blessé à une cuisse contre Marseille (1-1, le 14 décembre) et est donc de retour. Par ailleurs, Mamadou Fofana, de retour de suspension, est préféré à Kévin N'Doram au poste de sentinelle dans le système hybride (mélange de 4-4-2 en losange et de 4-3-3).
Côté strasbourgeois, le coach Thierry Laurey, privé de nombreux éléments, blessés (Dimitri Liénard, Anthony Caci, Lebo Mothiba, Nuno Da Costa, Mohamed Simakan, Sanjin Prcic et Ivann Botella), peut finalement compter sur son latéral gauche Lionel Carole, sur le point d'être père pour la première fois. Par ailleurs, l'entraîneur alsacien a opté pour le même onze de départ qu'à Reims (excepté au poste de gardien, où Matz Sels reprend se place) mardi, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 2-4 aux t.a.b.). L'attaquant ivoirien Kévin Zohi est donc de nouveau remplaçant.
La composition de Metz
Oukidja - Centonze, Bronn, Boye, Udol - H. Maïga, Ma. Fofana, Pajot - Noss Traoré, Nguette - H. Diallo (cap.).
La composition de Strasbourg
Sels - Lala, L. Koné, S. Mitrovic (cap.), Carole - You. Fofana, Ib. Sissoko, Djiku, Bellegarde - Thomasson - Ajorque.
equipe

L'option choisie par Thierry Laurey se veut donc prudente. Elle fait suite, tout autant, au manque d'options offensives, en l'absence de Mothiba et Da Costa, blessés, sans parler de celle de Lienard.
Le Racing devrait jouer en 3-5-1-1 en possession du ballon, en 5-3-1-1 en phase défensive.
.
La rencontre sera arbitrée par Jérôme Brisard. On n'ose à peine vous détailler son palmarès au contact du Racing cette saison. L'homme du Pays de Loire a officié lors de... Marseille - Racing (2-0) et Brest - Racing (5-0)! 
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M. Brisard donne le coup d'envoi.

Metz et Strasbourg se neutralisent à la pause (0-0) !

Mi-temps sifflée par M. Brisard.
.

Et ça siffle! On comprend le public messin. Mais on a plus de mal à comprendre les Strasbourgeois. Ils manquent certes d'arguments offensifs, mais l'opposition est tellement faible qu'il convient d'en faire plus.
Ce serait le comble que le Racing reparte les mains vides. Et pourtant, rien n'est moins sûr!...

1-0

But 1-0
.

Et but pour Metz sur le corner! Depuis le temps qu'on vous sous-entendait que ça finirait comme ça! Le corner est frappé par Traoré et dévié de la tête au premier poteau par Maïga. Sels repousse dans les pieds de Boye qui marque!

Premier changement pour le RC Strasbourg : Ibrahima Sissoko est remplacé par Kévin Lucien Zohi.

Terminé 1-0

Et ce qui devait arriver arriva. C'est terminé. Le Racing est lamentablement battu par un tout petit FC Metz qui doit se demander comment ces points ont pu tomber dans son escarcelle.

Les Alsaciens n'ont gagné que 2 de leurs 9 derniers déplacements en Ligue 1, s'inclinant à 6 reprises (1 nul). C'était sur les pelouses d'Amiens (4-0) et Bordeaux (1-0).

Le moins nul a gagné, il est vrai qu'avec sept (!) blessés et aucun renfort on connait d'avance le résultat. Et toujours ce 4-5-1 pourri de chez pourri. Et toujours Mitrovic, encore et toujours là en mode plot. Même les corners deviennent dangereux avec les géants qu'il y a dans l'effectif.
La prochaine fois ils n'ont qu'à aussi jouer à onze dans la surface et dégager en tribune.

dna a écrit:
Et le piège s’est refermé sur le Racing…
Alors qu’il avait dominé la première période et s’était créé les meilleures occasions, le Racing a raté le coche et s’est fait surprendre sur un coup de pied arrêté, ce samedi, par un FC Metz soulagé de mettre un terme à sa série de onze matches sans victoire (1-0).


On ne va pas se mentir : on a déjà vécu des derbies plus palpitants que celui de ce 11 janvier 2020. Le Racing, qui ne s’était imposé au stade Saint-Symphorien que 5 fois en 47 visites, aurait néanmoins très bien pu en repartir avec les trois points. Mais il l’a quitté après s’en être fait dépouiller par des Messins à qui leur succès après 11 matches sans victoire offre une grande bouffée d’oxygène (1-0).

Mardi à Reims en quart de finale de Coupe de la Ligue (élimination aux tirs au but, 0-0, 4-2), la première mi-temps et, plus globalement, le match n’avaient pas été emballants. Mais que dire du premier acte de ce derby alsaco-lorrain, aussi anesthésiant qu’une boîte de Témesta ? La responsabilité en incombe pour l’essentiel à un FC Metz aux portes et au port de l’angoisse.

Quatre occasions nettes avant le repos

Réorganisé en 5-4-1, avec le retour de la défense à trois centraux au sein d’un onze identique à celui aligné au stade Auguste-Delaune, le Racing a donc la mainmise sur le jeu. S’il n’écrase pas ce derby retour, sa domination territoriale est indéniable, sa dangerosité aussi.

Les Racingmen empilent les occasions nettes : une reprise pas assez appuyée aux 6 m de Bellegarde qui a pourtant grillé Maïga (4e ), un coup franc excentré, mais rentrant de l’ex-Lensois que la recrue hivernale du FCM, Pajot, dévie, obligeant Alexandre Oukidja, ancien pensionnaire de la maison bleue, à éviter “l’autogoal” d’une manchette main opposée (8e ), un décalage de Bellegarde, toujours lui, pour Lala qui bute sur le dernier rempart lorrain (31e ) et, enfin, une reprise taupée du gauche d’un Thomasson idéalement placé sur un centre de Carole (41e ).

Ç’aurait en principe dû suffire aux Strasbourgeois pour prendre les devants. Ils ne l’ont pas fait et dans ce genre de match cadenassé, ce n’est jamais bon signe. On vendange rarement autant sans en payer les pots cassés.

« Sur les deux matches qu’on vient de faire à Reims et Metz, l’équipe a été à la hauteur, mais il manque quelque chose sur l’aspect offensif », regrette Thierry Laurey qui n’en espère que davantage un renfort en attaque.

« Le gros regret, c’est surtout ça. Ce match à Metz, c’était l’occasion: 1, de bien redémarrer le championnat en 2020 ; 2, de se positionner durablement dans le milieu, voire la première partie du tableau. J’aimerais que les garçons comprennent ça, parce que si on n’est pas efficaces, on ne pourra pas voir la première partie du tableau, c’est impossible. »

De fait, la 2e période ne sera pas plus exaltante que la première. Et ce qu’on pressentait va finir par arriver: les Bleus vont se faire piéger sur un coup de pied arrêté, en l’occurrence un corner côté gauche frappé par Noss Traoré et dévié de la tête au premier poteau par Maïga. Sels est à la parade, mais le gardien belge ne peut que repousser le ballon dans les pieds de Boye qui inscrit le seul but du match (69e ).

dna a écrit:
Le Racing s'endort, Metz lui dit merci (1-0)
Mal en point, Metz n'avait rien d'un foudre de guerre. Le Racing a dominé toute la première période sans en faire assez. Il a ensuite baissé de ton au fil des minutes jusqu'à concéder l'ouverture du score, à la 68e', sur le premier tir cadré messin. Le mal était fait. Le temps de se réveiller, il était trop tard.


Le Racing n'a pas souvent réussi ses passages par la Lorraine. Il y débarquait ce samedi soir avec ses gros sabots d'équipe invaincue depuis plus d'un mois, si l'on fait abstraction de son échec aux tirs au but, mardi à Reims, en quart de finale de Coupe de la Ligue. Surtout face à des Messins sans victoires depuis neuf journées en Ligue 1 et humiliés par Rouen, équipe de National 2, lundi soir en Coupe de France.

On a vu tout au long de la première période que ces Messins étaient bien au plus mal. Sans idée, sans allant. Supérieur, le Racing n'est toutefois pas parvenu à désarçonner une défense lui laissant pourtant des boulevards sur les côtés. Bellegarde et Carole à gauche, Lala à droite, se sont engouffrés sur le périphérique extérieur, sans que les Bleus réussissent à conclure.

Bellegarde, un peu trop court sur un centre de Lala (4e') a ensuite vu son coup franc dévié par Pajot contraindre Oukidja à un réflexe décisif (8e'). Puis Lala a raté la plus grosse occasion, à la demi-heure, échouant sur Oukidja après une ouverture de... Bellegarde, encore lui, de loin le plus entreprenant. Thomasson, enfin, idéalement placé, a dévissé sa frappe.

Tombés dans le faux rythme des Messins, les Strasbourgeois sont surtout tombés dans le piège

Et puis? Et puis plus rien après la reprise, jusqu'à cette fameuse 68e'. Tombés dans le faux rythme des Messins, les Strasbourgeois sont surtout tombés dans le piège.

Ne se créant plus d'occasion, ils ont été puni sur la première des Lorrains, qui n'en était même pas une. Nguette a vu son tir sans danger détourné en corner. Traoré a frappé celui-ci sur la tête de Maïga au premier poteau qui a obligé Sels à se coucher et à repousser dans les pieds de Boye, qui n'en espérait pas tant. Ce dernier n'avait plus qu'à conclure (1-0).

Thierry Laurey en a immédiatement tiré les conclusions lançant Zohi à la place de Sissoko pour apporter plus de poids offensivement. Celui-ci a d'emblée créé le danger, sur la gauche, puis sur la droite, lorsque sur son centre, Thomasson a cherché sans succès la lucarne d'Oukidja.

Le gardien grenat s'est ensuite montré décisif, en véritable bourreau de ses ex-coéquipiers. Sur un centre de Lala, tout le monde voyait la tête à bout portant de Djiku au fond (86e'). Sauf que ce diable d'Oukidja a sorti une parade venue d'ailleurs.

C'est ce à quoi on s'expose lorsqu'on n'enfonce pas le clou au moment où les faits vous en donnaient l'occasion.

Metz n'avait plus gagné depuis la 10e journée. Il a fallu que, dix journées plus tard, ce soit le Racing qui lui en redonne l'occasion. Dit comme ça, ça fait déjà suffisamment mal. Mais lorsqu'on pense au scénario du match, et plus encore aux forces en présence...

Tout en voyant le Racing maîtriser les débats, on a bien senti qu'il lui manquait le petit truc pour prendre l'avantage. Et comme Metz ne parvenait pas à le mettre en danger, on s'est demandé au fil du temps comment ce Racing allait procéder pour finir par se prendre les pieds dans le tapis. Et on a vu. On s'en serait passé, mais on a vu.

Après tout ça, la bonne cure de soleil espagnol en perspective va faire du bien aux Strasbourgeois. De quoi se changer les idées, s'oxygéner et reprendre des couleurs. C'est tout ce qu'on peut leur souhaiter avant leur départ en stage, lundi.

dna a écrit:
Une attaque en berne
Le manque d’ambition et la très faible prestation de son duo offensif, Ajorque et Thomasson, ajoutés à une erreur défensive ont plombé la soirée du Racing à Saint-Symphorien. Rageant.
Revenu à une défense à cinq, comme lors de la victoire à Bordeaux (0-1), mi-décembre, le Racing a longtemps cru pouvoir réaliser une bonne affaire à Metz. Las, il n’y avait personne pour mettre la balle au fond, samedi soir.

SELS 5
Il est des soirées où les gardiens ne sont pas d’une grande utilité. Tout simplement parce qu’ils n’ont rien à se mettre entre les gants. Ce fut le cas pour le Belge lors de la première période. S’il a repoussé le premier ballon brûlant, sur la tête de Maïga, c’est dans les pieds de John Boye qui a ouvert le score (69e )…

Mitrovic encore coupable
LALA 4
Le latéral droit s’est montré offensif, malgré les quelques montées de son vis-à-vis messin, Udol. Mais il n’est pas parvenu à bonifier ces ballons, la justesse faisant défaut dans les centres. A surtout manqué son duel face à Oukidja (31e ), sur la seule vraie occasion de la première période, alors que le but lui était grand ouvert.
KONÉ 5

Comme on n’a pas vu Habib Diallo (10 buts cette saison), c’est que la défense a plutôt bien fait son boulot. Propre, sobre et efficace, le puissant Ivoirien a rassuré les siens. Mais comme les autres, il a été spectateur sur le but messin.
MITROVIC 4
Le capitaine strasbourgeois affiche souvent des signes de faiblesses cette saison. Longtemps irréprochable, il a encore été coupable sur le tout premier corner messin, étant battu dans les airs par Maïga. Le verdict ? Metz 1. Mitrovic 0. C’est ballot.
DJIKU 7
On l’attendait devant la défense, dans un rôle où il excelle ces dernières semaines et qui lui a encore valu les compliments de son entraîneur à la veille du match. On l’a retrouvé dans l’axe, à la gauche du trident composé de Koné et de Mitrovic. Encore impeccable, notamment dans ses jaillissements qui ont permis de casser le jeu offensif messin. A fini le match en avant-centre, mais a manqué la balle de l’égalisation (86e ) en butant sur Oukidja.
CAROLE 4
La paternité lui a donné des ailes. Après avoir accueilli sa petite fille à la maternité, le latéral gauche a mordu la ligne et arpenté son couloir, péchant hélas dans le dernier geste, le plus important pour qui veut gagner un match. S’est éteint au fil des minutes. Remplacé par NDOUR (83e ).
FOFANA 3
Dans la même configuration, début septembre à Brest, le milieu de terrain avait pris le bouillon. Cette fois, il s’est montré plus appliqué, notamment au marquage de Maïga. Mais une absence, une seule, aura suffi à plomber son match, puisque c’est son vis-à-vis qui provoque le but victorieux. A cherché à se racheter, à l’image de sa frappe qui a trouvé le petit filet (81e ). Au lendemain de son 21e anniversaire, la fête a été gâchée.
SISSOKO 4
Lui aussi emporté par les vagues brestoises, le grand “Ibou” a pris l’ascendant sur ses rivaux, sans que cela ne se traduise par une domination dans le jeu. Averti à la 54e pour une obstruction, il est ensuite sorti de son match, portant trop la balle et accumulant les mauvais choix. Remplacé par ZOHI (70e ), remuant sans se montrer dangereux.
BELLEGARDE 5
Très actif sur le flanc gauche de l’entrejeu, il est parvenu à combiner avec Carole, prenant régulièrement le dessus sur Centonze et Maïga. Mais comme ses deux compères du milieu “Jeanjean’’ a produit trop de déchets pour être crédité d’un bon match. D’autant que son rendement a fini par baisser. Remplacé par CORGNET (81e )
THOMASSON 2
D’habitude si précieux sur le front offensif, de par sa justesse et son sens de l’anticipation, le milieu offensif a peu ou prou tout loupé : ses passes, toujours à contretemps, ses tirs, à l’image de sa reprise sur le bon centre de Carole (41e ), son positionnement, jamais au bon endroit, sa relation avec Ajorque. Une soirée frustrante, la pire de sa saison.
AJORQUE 3
Le meilleur buteur du Racing a passé une grande partie du match à courir. En long, en large, en travers, mais désespérément dans le vide. Il ne s’est pas créé la moindre occasion. C’est dire.

Avec Mitrovic, pourtant immense (1m89 ! Comme Pallois mais la comparaison s'arrête là comme nous allons le voir), l'équipe est passée sans que le coach Thierry montre qu'il s'en soit aperçu (et pourtant il est plutôt émotif) de jouer à dix à encaisser un but par match voire au moins concéder une occasion immanquable à chaque rencontre. Que des défenseurs ratent des occasions de grands magasins comme Djiku ou Lala (qui heureusement s'est blessé, enfin il y aura un joueur à sa place) c'est logique quand on voit ou plutôt qu'on ne voit pas Da Costa ou Mothiba et leur conduite de balle. Il faut aligner plus de secteurs offensifs surtout face à une équipe qui jouait le nul. Mais c'est toujours pareil, ce manque d'ambition. On en est à 10 matches sans marquer à l'extérieur en toutes compétitions confondues.

Da Costa lui était a la SIG .

En congé comme sur le terrain, mais je ne le blâme pas, trop d'erreurs ont été commises. 8 blessés, enfin c'est du n'importe quoi ! Plus de vrai mercato depuis plus d'un an sauf des départs non remplacés (qui a le profil de Gonçalves ou Martinez ?!) et quand un malheureux club veut un joueur, celui-ci demande une fortune !!

Lacuesta, avec tous les blessés je ne comprends pas TL, le pourquoi il n'a pas emmener Da Costa .

dna a écrit:
Racing : silence, on bosse !
Muet à huit reprises en dix déplacements en Ligue 1, le Racing, diminué en attaque par les blessures de Mothiba et Da Costa, reste en quête d’un renfort offensif et va profiter de son stage en Espagne, de ce lundi à vendredi, pour refaire ses gammes.


À quoi tient l’analyse d’un résultat ? Peut-être au but que n’a pas marqué Kenny Lala à la 31e , alors qu’il arrivait seul devant son ex-coéquipier au Racing, le portier messin Alexandre Oukidja, samedi à Saint-Symphorien lors du derby perdu (1-0) par les Bleus.

Peut-être aussi à l’égalisation ratée d’un rien par Alexander Djiku à la 86e. Et sûrement à la performance taille patron du meilleur Messin de la soirée, un “Ouki” décisif sur les deux occasions ci-dessus, rassurant dans ses sorties aériennes et à qui le FC Metz doit une fière chandelle et son quatrième succès de la saison.

« Les gens qui nous voient beaux vont voir clair »

« C’est ça la vérité du foot : l’efficacité dans les deux surfaces de réparation », avouait d’ailleurs l’entraîneur des Grenats, Vincent Hognon, « lucide et pas fou du contenu » produit par son équipe : « Ce n’est pas le match qu’on méritait le plus de gagner sur la série qui vient de s’écouler (11 matches officiels sans victoire avant celle de samedi). Souvent, on n’a pas été récompensés. Mais cette fois, on a gagné un à zéro. Sur les deux derbies, on a pris quatre points (1-1 à l’aller le 11 août à la Meinau). On ne va pas s’enflammer, mais ça fait du bien. »

Évidemment, lorsque le verre mosellan est plein, celui du Racing est forcément vide. Vide comme son zéro pointé tant à Reims mardi en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 4-2 aux tirs au but pour les Rémois) qu’à Metz.

« Si tu ouvres le score, le match est totalement différent », rumine un Thierry Laurey dont la tactique pragmatique aurait pu s’avérer aussi payante qu’à Bordeaux le 15 décembre (1-0) si son équipe, bâtie dans un dispositif identique, avait fait preuve de réalisme. « Ce sont deux matches (avec Reims) qu’on maîtrise parfaitement. Ce n’est pas une question de schéma, ni de système. Simplement d’efficacité. Ça prouve qu’on a beaucoup de progrès à faire. Les gens qui nous voient beaux vont voir clair. »

Ce discours renvoie naturellement au début de saison lorsque le Racing restait désespérément muet en déplacement (1 nul, 5 défaites, aucun but marqué lors des six premiers). L’entraîneur y a d’ailleurs fait référence à Saint-Symphorien : « Quand on a démarré le championnat, on avait tous nos joueurs offensifs et on était incapable de marquer à l’extérieur. On était frustré, mais on n’avait pas pléthore “d’occases”. Là, je trouve qu’on a des occasions nettes. C’est une bonne chose. La prochaine étape va être de les mettre au fond. Il y a des périodes comme ça où rien ne vous réussit, mais on va souhaiter quand même que ça s’arrête rapidement. »

Sans trop s’attarder dessus, ni s’en servir comme excuse, le technicien met néanmoins le doigt sur un fait incontestable. « Il nous manque deux attaquants (Lebo Mothiba et Nuno Da Costa, blessés) qui auraient pu être décisifs. Quand des garçons ne sont pas efficaces, on pourrait les remplacer. Mais là, on est dans une situation un peu plus délicate et on n’a pas des tonnes de solutions. Bien sûr, on pourrait prendre des jeunes du centre de formation. Mais de l’effectif pro, on est à 18 en ce moment. Je suis obligé de faire avec les moyens actuels. »