OM-Strasbourg diffusé en clair sur France 3
Le mercredi 29 janvier, à 21 heures, le huitième de finale de Coupe de France Marseille-Strasbourg sera retransmis en clair sur France 3.
France Télévisions a choisi son affiche des huitièmes de finale de la Coupe de France. Le mercredi 29 janvier, à 21 heures, France 3 diffusera Marseille pour la troisième fois consécutive avec cette fois OM-Strasbourg.
La rencontre sera également proposée sur Eurosport qui retransmettra, cette fois en exclusivité, tous les autres matches des huitièmes de finale de Coupe de France.
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butfootball a écrit:
le stade de la Meinau est au chômage technique !
Le RC Strasbourg se déplacera sur le terrain de l’OM en Coupe de France. Un 6e déplacement consécutif pour le club alsacien en ce début d’année !
Le RC Strasbourg va recevoir trois fois à la Meinau au mois de février. Ses supporters s’en réjouissent, mais le tirage au sort de la Coupe de France, hier, les prive encore d’un match à la Meinau. Si la Coupe de la Ligue a souri au Racing la saison passée, ce qui lui a permis de gagner un titre et de découvrir la Ligue Europa, le tirage des coupes a de quoi les mettre en colère.
En effet, après les rencontres face au Portel et Angoulême en Coupe de France, Reims en Coupe de la Ligue, et Metz en championnat, le Racing se déplacera à Marseille en 8e de finale de la Coupe de France après être allé à Monaco ce week-end. Soit un total de six rencontres disputées loin de la Meinau pour débuter l’année !

dna a écrit:
Face au Racing, Marseille veut « commencer à rêver »
Éliminé par le Racing en 8es de finale de la Coupe de la Ligue l’an passé, Marseille ne compte pas commettre deux fois la même erreur au Vélodrome. En Coupe de France, cette fois, André Villas-Boas et ses hommes ont de grandes ambitions.

À la Commanderie, rebaptisée centre d’entraînement Robert-Louis-Dreyfus en mémoire de son ex-président, il se passe toujours quelque chose.

Peut-être justement parce qu’il n’y a rien à voir – l’OM cultivant depuis longtemps le goût du secret –, l’imagination et l’attente sont plus grandes qu’ailleurs.

Mandanda veut sa Coupe de France

Contrairement au Racing, où les entraînements sont ouverts au public sur les terrains annexes du Krimmeri, les Olympiens vivent à l’abri des regards indiscrets.

Dans les quartiers Est de Marseille, sur les hauteurs de la ville, il y a bien quelques curieux qui font le pied de grue à l’entrée, dans l’attente d’un joueur qui daignera abaisser la vitre teintée de sa voiture de sport. Mais l’imposante grille en fer forgé reste invariablement fermée.

Elle ne s’ouvre qu’une fois par semaine, à l’avant-veille des matches, quand un joueur et l’entraîneur sont invités à s’exprimer. Du coup, le petit auditorium fait salle comble.

Les médias traitant de l’actualité du club se dépêchent sur zone avec une ribambelle de questions, la récente passe d’armes entre le président Jacques-Henri Eyraud et son coach, André Villas-Boas, ayant agité le Vieux-Port.

Ce lundi, c’est Steve Mandanda qui s’est prêté de bonne grâce à l’exercice. Le gardien champion du monde (34 ans), joueur le plus capé de l’OM, est revenu brièvement sur le triste match de championnat de samedi dernier (0-0 contre Angers au Vélodrome).

« Un résultat positif malgré le manque d’occasions », relativise le capitaine, puisque son équipe reste solidement arrimée à la deuxième place de Ligue 1.

Avec cinq points d’avance sur Rennes, son poursuivant immédiat, l’OM – qui est invaincu depuis le 30 octobre en championnat – peut donc voir venir. L’objectif affiché est de finir sur le podium pour revenir en Ligue des champions.

Parallèlement, ça laisse le temps de se consacrer à la quête d’un titre, le seul encore accessible étant la Coupe de France depuis que Monaco a mis un terme à son parcours en Coupe de la Ligue fin octobre (2-1 en 16es de finale).

« Cela fait partie des objectifs de la saison, confirme Mandanda, qui sera titularisé mercredi. Personnellement, c’est un trophée qui me manque. J’ai envie d’aller au bout de cette compétition, pour moi, pour le club, pour nos supporters. »

Il est vrai que l’OM n’a plus rien gagné depuis 2012 et sa troisième Coupe de la Ligue consécutive. En Coupe de France, la dixième et dernière victoire remonte à 1989, à une époque où la plupart des joueurs de l’effectif phocéen n’étaient même pas nés…

« Jusque-là, on a été chanceux au tirage (qualification contre Trélissac 1-1, 2-4 t.a.b., puis Granville, 0-3) , mais là, ça va être une autre histoire, prévient le gardien international. On l’a vu contre Monaco, Strasbourg est un adversaire réaliste. C’est une bonne équipe de Ligue 1 qui nous met souvent en difficulté. »

Villas-Boas apprécie Ajorque et Thomasson

André Villas-Boas se méfie également d’un adversaire dominé en championnat à la mi-octobre (2-0) mais transfiguré entre-temps.

« Leur changement de système, avec un 4-4-2 en losange, les a relancés, indique le technicien portugais. C’est difficile de défendre contre eux, parce qu’il y a des mouvements sur les côtés et un Ajorque à la finition sur les centres. J’apprécie aussi beaucoup Thomasson. Ça peut devenir un match intéressant d’un point de vue tactique. »

Alors que “AVB” pourra compter sur « trois joueurs frais » – Boubacar Kamara, Dimitri Payet et Bouna Sarr, suspendus contre Angers – mais devra se passer de Morgan Sanson, suspendu à son tour, et peut-être de Dario Benedetto, en délicatesse avec une cheville, l’idée de vivre une belle épopée se développe.

« On pourra commencer à rêver après Strasbourg, dit André Villas-Boas. Je veux gagner un trophée avec l’OM. Mais n’oublions pas que c’est l’équipe qui nous a éliminés l’an dernier (1-1, 2-4 t.a.b. en 16es de finale de la Coupe de la Ligue, avec à l’époque son prédécesseur Rudi Garcia sur le banc). C’est un point émotionnel important pour les joueurs. »

Le Racing est prévenu : ce mercredi, l’OM voudra aller droit au but.

dna a écrit:
Djiku sera bien suspendu au Vélodrome
Jusqu’à ce week-end, les dirigeants du Racing n’avaient pas eu confirmation qu’Alexander Djiku serait suspendu ce mercredi à Marseille.

La Fédération Française de Football avait bien enregistré son troisième avertissement en moins de dix rencontres, reçu l’autre samedi à Angoulême en 16es de finale de la Coupe de France, mais n’avait pas officialisé la sanction : un match de suspension.

« Marseille, dont le milieu de terrain Morgan Sanson, est dans le même cas, et nous avons saisi la commission de discipline de la FFF pour en avoir le cœur net. C’est sûr : tout comme Sanson, “Alex” sera bien suspendu à Marseille », a expliqué Thierry Laurey ce lundi midi à la sortie de l’entraînement.

dna a écrit:
L'équipe possible

Strasbourg : Kamara – Lala, Aaneba, Mitrovic (cap), Ndour, Carole – Waris, Bellegarde, Lienard, Corgnet – Zohi.
Remplaçants : Simakan, Grimm, Sissoko, Thomasson, Lebeau, Ajorque, Kawashima (g).

Absents : Djiku (suspendu), Fofana (transfert à Monaco), Da Costa (transfert à Nottingham Forest), Koné (quadriceps), Caci (adducteur), Botella (pied), Mothiba, Prcic (reprise), Sels (repos).

laisser le charme agir
Le Racing défie ce mercredi soir (21h05) l’OM « sans pression » mais sans s’interdire pour autant de franchir le cap des 8es de finale de la Coupe de France. Face à des Phocéens invaincus depuis 12 matches, la fenêtre pour quitter le Vélodrome la qualification en poche est tout de même bien étroite
Le Racing aurait aimé pouvoir jouer au moins une fois au mois de janvier devant son public. Las, le tirage au sort des 8es de finale de la Coupe de France, le 19 janvier dernier, l’a envoyé sur la route pour la sixième fois en autant de matches à son programme en ce début d’année 2020.
Ce mercredi, il s’agira du troisième match d’une compétition que le club strasbourgeois a remporté à trois reprises (1951, 1966, 2001). Mais après avoir franchi sans encombres deux premières étapes à sa portée – 4-1 en 32e de finale à Calais contre Le Portel (N3) le 4 janvier, 5-1 en 16e de finale à Angoulême (N2) le 18 janvier –, le Racing change radicalement de calibre ce mercredi soir (21h05)
Un Olympique de Marseille à qui pas grand monde ne résiste depuis trois mois
Au bout de son sixième déplacement se dresse le stade Vélodrome, l’antre d’un Olympique marseillais à qui pas grand monde ne résiste depuis près de trois mois. Les hommes d’André Villas-Boas restent en effet sur douze matches sans défaite toutes compétitions confondues, le dernier revers remontant au 30 octobre (2-1 en 16e de finale de la Coupe de la Ligue à Monaco).
Remonté à la deuxième place de la Ligue 1 – à dix points d’un Paris SG qui lui avait tout même rappelé, d’un cinglant 4-0 au Parc le 27 octobre, qui est le patron du foot hexagonal –, l’OM n’a laissé que des miettes à ses adversaires depuis début novembre. Mais s’ils veulent espérer soulever un trophée sur la scène nationale cette saison, Steve Mandanda et ses coéquipiers n’ont guère plus que la Coupe de France pour y parvenir (sauf incroyable dégringolade parisienne).
Et c’est peut-être là une aubaine pour la bande à Thierry Laurey, qui si elle n’a pas tiré un trait sur ses envies « de faire un parcours dans une coupe » sait que si elle « devait se faire éliminer sur ce match, il n’y aurait pas à crier au scandale ».
« Nous, on y va sans pression, pour être honnête, souligne le coach du Racing. Le tirage a fait que ce n’est pas un cadeau. Après, y aller sans pression, ça ne veut pas dire qu’on y va pour se faire défoncer. On y va avec l’esprit tranquille. »
La dernière virée strasbourgeoise au Vélodrome aurait pourtant de quoi se faire un peu de mouron. Mais ce revers 2-0 – qui avait plongé un Racing incapable d’imposer du jeu en déplacement à la dernière place de la Ligue 1 le 20 octobre dernier – peut-il encore servir de référence ? Vraiment pas sûr.
Depuis, les hommes de Thierry Laurey ont en effet su redresser la barre, se hissant dimanche pour la première fois dans le Top 10 du championnat à la faveur d’une prestation sérieuse et aboutie à Monaco (3-1).
Le Racing pourrait donc afficher quelques ambitions sans qu’elles soient prétentieuses au moment de débarquer à Marseille. Mais face à une pénurie en défense et aux aléas du mercato (lire par ailleurs) , le technicien en chef strasbourgeois ne tient pas à jouer les fiers-à-bras.

« On verra si on peut avoir une ouverture… sur un malentendu »

« Le timing du match, alors qu’à une semaine près on récupérait quelques joueurs, va limiter nos options. On aurait aussi préféré qu’il n’y ait pas trois matches de championnat juste derrière (*), ça nous aurait permis certainement d’avoir d’autres ambitions sur ce match, ne cache pas Thierry Laurey. On va jouer notre chance. Le charme d’un match de football, en particulier en coupe, fait qu’il peut y avoir des surprises. Marseille est favori, on verra, si on a fait un match qui se tient, si on peut avoir une ouverture… sur un malentendu ! »
Si le coach du Racing la joue Jean-Claude Dusse dans les Bronzés font du ski, Kenny Lala est plus dans le registre du mantra. Mais son « prendre les matches les uns après les autres », répété ce vendredi à l’envi témoigne aussi de cette volonté de dédramatiser cette rencontre-là. « On va y aller sans complexe. Si ça passe, c’est bien », évacue le latéral droit du Racing, auteur dimanche sur corner de sa première passe décisive cette saison en Ligue 1.
C’est compris, le Racing se sait outsider. Ça n’empêche pas de jouer son rôle à fond, histoire de mieux laisser le charme agir.
dna

Le Racing sans Bellegarde à Marseille
Malade, l'international espoirs Jeanricner Bellegarde n'a pas décollé ce matin avec ses coéquipiers pour le huitième de finale de la Coupe de France programmé ce soir (21h05) à Marseille. Il est remplacé dans le groupe par le jeune Azzedine Ounahi.

Il n'avait pas pris part à la séance de veille de match mardi, mais Thierry Laurey l'avait tout de même retenu pour le déplacement de ce mercredi (21h05) à Marseille en huitièmes de finale de la Coupe de France. La gastro-entérite a cependant été la plus forte. Le milieu international espoirs, terrassé par la maladie, a dû renoncer ce matin à prendre l'avion pour la cité phocéenne avec ses coéquipiers. En dernière minute, l'entraîneur strasbourgeois a fait appel au milieu offensif de la réserve, Azzedine Ounahi, pour le remplacer dans le groupe.
Le jeune Marocain (19 ans) avait déjà figuré sur la feuille de match en 16es de finale à Angoulême le 18 janvier (succès 5-1), mais n'était pas entré en jeu. Il a participé à la préparation estivale des Bleus, a disputé les matches amicaux - une passe décisive contre l'UNFP notamment - et s'entraîne très régulièrement avec le groupe pro.
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 la composition des Strasbourgeois  :
Kamara - Lala, Aaneba, Mitrovic (cap.), Ndour, Carole - Waris, Sissoko, Corgnet, Liénard - Zohi.

Remplaçants : Kawashima (g.) - Grimm, Thomasson, Ajorque, Lebeau, Ounahi.

1-0

2-0 Pénalty Payet

2-1 Corgnet

dna a écrit:
Le Racing si loin, puis si près
Après une première période ratée et achevée avec deux buts de retard, les Strasbourgeois ont haussé le ton et leur niveau ce mercredi à Marseille où ils ont frôlé l’égalisation. Mais ils ont fini par s’incliner 3-1 et ne verront pas les quarts de finale.

Les années se suivent et ne se ressemblent pas en Coupe pour le Racing à Marseille. Le 19 décembre 2018, il était venu y chercher sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue (1-1, 4 tirs au but à 2).

« On avait eu beaucoup de réussite, il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître, avouait Thierry Laurey mardi. Il n’y avait pas eu la VAR, heureusement pour nous. »

Ce mercredi au Vélodrome, l’entraîneur strasbourgeois n’aurait sans doute pas été mécontent que l’assistance vidéo ait cours en Coupe de France. Parce qu’à la 43e , les “arbitres du bus” auraient sans doute convaincu Mikaël Lesage de revenir sur sa décision d’accorder un penalty aux Phocéens.

Et Corgnet a surgi…

Sur un coup franc de Payet, Lionel Carole venait de détourner de la tête un ballon qui avait ensuite rebondi sur sa main de manière involontaire. Or, le règlement est clair : si le cuir ricoche sur une partie autorisée du corps avant de toucher la main d’un joueur, le penalty est annulé.

Sans la vidéo, M. Lesage n’a pas changé d’avis et Dimitri Payet, qui avait précisément raté un penalty, puis un tir au but face à Bingourou Kamara en Coupe de la Ligue, n’a pas failli. D’une frappe du pied droit fermé, l’international a pris à contre-pied le portier strasbourgeois.

La mi-temps était toute proche et l’OM, qui avait ouvert le score juste après la demi-heure, venait de doubler la mise au moment opportun. Un avantage logique pour le dauphin de la Ligue 1. Radonjic avait donné le ton d’entrée, mais raté le cadre (1re ), avant de perdre son duel devant Bingourou Kamara (22e ).

Surtout, la défense bas-rhinoise à cinq éléments avait fait preuve de quelques largesses coupables. La première – une perte de balle de Liénard dans la surface – était restée sans conséquence fâcheuse, Bingourou Kamara détournant du pied le centre en retrait de l’intercepteur Rongier (12e ). Mais à la 32e , la deuxième avait fait mettre aux Bleus genou à terre. Bouna Sarr s’était enfoncé dans l’arrière-garde alsacienne comme dans du beurre. Il avait slalomé entre Liénard, Ndour et Sissoko avant de tromper Kamara d’un puissant tir du gauche.

En réalité, hormis le penalty généreux accordé aux Marseillais – ce qui est déjà beaucoup –, le Racing n’avait pas grand-chose à regretter de cette première période. Sauf, peut-être, cette occasion en or de Sissoko à 0-0, juste après le sauvetage de son gardien devant Radonjic.

Mais Steve Mandanda avait été lui aussi vigilant quand le milieu du Racing l’avait “allumé” de près après un coup de billard sur une tête de Corgnet (25e ).

Inutile de dire qu’à 2-0 à la pause, les carottes paraissent bien cuites, d’autant que le début de 2e période souligne encore d’un trait épais la porosité strasbourgeoise. Mais en une fraction de seconde, les Bleus, au bord du naufrage, vont sortir la tête de l’eau.

Sur un centre en retrait de Sissoko, Zohi, à l’entrée des 16 mètres, enroule une frappe du droit que le portier olympien ne peut que repousser dans les pieds de Corgnet. Déjà buteur en 32es à Calais face au Portel (4-1), l’expérimenté meneur de jeu remet les siens dans la course (59e ).

Alors que Bingourou Kamara éteint de nouveau l’incendie face à un Radonjic malheureux à la finition (64e ), Thierry Laurey envoie Ludovic Ajorque, Mohamed Simakan, de retour après deux mois d’absence, et Adrien Thomasson au feu.

Ndour voit rouge

Par deux fois, Zohi, d’une volée non cadrée (79e ) et d’une fusée trop enlevée (82e ), ne sera pas loin d’égaliser. Thomasson croira l’avoir fait, mais son but sera invalidé pour un hors-jeu avéré (83e ).

Les Racingmen finiront même à dix après l’expulsion de Ndour pour un tacle bien trop saignant sur Ake (86e ). Après avoir vainement poussé à 10 contre 11, ils encaisseront dans les ultimes secondes un 3e but sur un tir de Boubacar Kamara détourné par Mitrovic hors de portée de son homonyme (90e +5).

L’an dernier, leur fin de saison en Ligue 1 avait été perturbée par leur épopée et leur sacre en Coupe de la Ligue. Éliminés des deux Coupes nationales cette année, ils pourront s’y consacrer tout entier.

Le Racing déraille au Vélodrome (3-1)
Dommage, mille fois dommage : ce mercredi soir, le Racing a été éliminé de la Coupe de France par Marseille (3-1), après être revenu dans un match très mal emmanché. Il ne lui reste désormais plus que le championnat pour briller.

Les Bleus pourront regretter leur première période, et notamment les quinze dernières minutes qui lui ont coûté cher, à savoir deux buts. 
Après avoir fait un temps de la résistance, grâce à un Bingourou Kamara inspiré et plusieurs fois décisif, le Racing a cédé en deux temps trois mouvements : d'abord sur un coup de génie de l'arrière latéral droit Bouna Sarr, qui a enfumé toute la défense, et en particulier l'infortuné Abdallah Ndour (32e), puis sur un coup du sort, Dimitri Payet transformant un penalty accordé à la suite d'une main involontaire de Lionel Carole (44e).
Mené de deux buts à la pause, le Racing n'en mène alors pas large. On se dit qu'avec cette équipe très expérimentale et complètement inédite, il ne se passera plus rien de transcendant.
Oui, mais voilà, ces Bleus-là ne lâchent jamais le morceau. Avant l'heure de jeu, Corgnet relance le suspense. Sur une combinaison côté droit entre Sissoko et Lala, Zohi hérite de la balle dans la surface. Sa frappe croisée du droit est repoussée par Mandanda. Mais le milieu de terrain a suivi et réduit le score (59e).
A partir de là, c'est l'OM qui se met à déjouer. Et les rentrées successives de Simakan, Ajorque et Thomasson changent la donne. Mais le but de l'égalisation ne tombera pas. Le carton rouge à l'adresse de Ndour, en revanche, sera brandi. Et c'est Boubacar Kamara, au bout des arrêts de jeu, qui libère définitivement le Vélodrome (90e+5).
Le Racing n'a plus que le championnat pour briller. Cela tombe bien, dès samedi (20h), il retrouve la Meinau après plus d'un mois d'exil.
dna

dna a écrit:
Après l’élimination du Racing à Marseille (3-1) Racing : et si on passait à autre chose…
Éliminés mercredi en Coupe de France à Marseille (3-1) après l’avoir été en coupe de la Ligue à Reims, les Strasbourgeois n’ont plus que la Ligue 1 à penser. Ils vont tenter d’en mieux négocier la deuxième partie que lors des deux saisons précédentes.

« On aurait aimé faire un parcours en Coupe de France, mais excusez-nous si l’année dernière, on a pris le PSG à Paris (défaite 2-0 en 16es de finale) et si cette année, on prend Marseille à Marseille ! En Coupe, tu es toujours tributaire du tirage. »

Mercredi au stade Vélodrome, Thierry Laurey s’est efforcé de dédramatiser l’élimination du Racing en 8es de finale chez des Marseillais dauphins de Ligue 1.

Il est vrai qu’il n’y a pas de quoi faire un drame de cette sortie « pas infamante » dans l’antre d’un Olympique en forme éponyme, puisqu’il vient d’enchaîner treize matches officiels sans défaite.

« On a baissé la garde un quart d’heure »

Avec une équipe remaniée en profondeur, par obligation (Djiku suspendu, Fofana et Da Costa transférés à Monaco et Nottingham, Koné, Bellegarde, Caci, Prcic, Mothiba et Botella sur le flanc ou en reprise) ou choix (Sels à la maison, Thomasson et Ajorque sur le banc), le Racing a eu le mérite non seulement de ne pas sombrer à 0-2 à la pause, mais aussi de faire trembler un OM fébrile après la réduction du score à 1-2.

Son entraîneur assume du reste pleinement d’avoir vu plus loin que ce 8e. « Mohamed Simakan, qui était arrêté depuis le 7 décembre, a joué (20 grosses minutes) sans un seul entraînement collectif. Samedi matin avant de partir, j’ai dû appeler un jeune du centre de formation (Azzedine Ounahi) pour remplacer Jeanricner Bellegarde (malade). On a aussi dû sortir Lionel Carole parce qu’il avait des douleurs (au mollet gauche). Si j’avais eu d’autres joueurs, j’aurais peut-être monté une équipe différente, mais ce n’est pas sûr non plus parce que notre objectif numéro un, c’est le championnat. »

Ça tombe bien : c’est le seul après lequel les Bleus vont désormais courir, alors que le cycle retour débute à peine. La déception de l’élimination sera d’autant plus vite digérée que trois matches s’annoncent en neuf jours – Lille samedi à domicile, à Toulouse mercredi et contre Reims à la Meinau le dimanche 9.

Et que Mitrovic et les siens n’ont pas trahi au Vélodrome leur philosophie : « Ce n’est pas dans l’ADN de l’équipe de lâcher. Quand on est revenu à 2-1, on a tout fait, avec l’entrée de “Ludo” (Ajorque) et Adrien (Thomasson) , pour se qualifier. Je n’ai rien à reprocher aux joueurs dans l’état d’esprit, si ce n’est un quart d’heure en fin de première mi-temps où on a baissé la garde. Et quand tu baisses la garde à Marseille, tu peux le payer. »

Avec cette embardée sur l’accotement au Vélodrome où bien d’autres ont fini dans le décor, les Bleus referment le chapitre coupes pour cette saison. Samedi contre Lille (20h), ils retrouveront leur stade pour la première fois depuis le 21 décembre, après six voyages consécutifs.
À deux points de la 5e place et de la 15e

« Il faudra être convaincant à la Meinau », avertit un Laurey qui sait très bien que le classement de L1 est en trompe-l’œil.

Sa victoire à Monaco samedi (3-1) a hissé le Racing dans le Top 10 pour la première fois. Un revers en Principauté l’aurait relégué au 15e rang. C’est dire si le fil est ténu.

L’entraîneur alsacien le sait : « On est à deux points de la 5e place et autant de la 15e. Mais je préfère être 8e que 15e. C’est la même chose pour les joueurs. Nous avons terminé 15es la première année et 11es , la deuxième. L’objectif du club, c’est de faire mieux. Je ne sais pas si on va y arriver, mais on va tout faire pour. »

Un défi dans les cordes d’un Racing qui en a plus d’une à son arc et a aussi plus d’une flèche dans son carquois…