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 La crise du CoVid-19

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Mar 2020 - 7:51

L’infirmière libérale est braquée au couteau pour des masques
Lors de sa tournée, une infirmière est tombée dans un piège, à Heillecourt. Les agresseurs voulaient des masques. La PJ est saisie de l'enquête.
Une infirmière libérale qui effectuait la tournée de ses patients à Heillecourt, jeudi 26 mars vers 19 h, est tombée dans un guet-apens alors qu’elle sortait de chez un malade, selon France 3 Lorraine à qui la victime a livré son témoignage.
Alors qu’elle venait de monter dans sa voiture rue de la Vigne-des-Sables, un individu ganté et casqué abordait la soignante en lui expliquant qu’il faudrait porter secours à son ami, pris d’un malaise, sur le trottoir. Une pseudo-victime, casquée elle aussi et qui aura servi d’appât…
Le SRPJ chargé de l’enquête
À peine l’infirmière sortie de son véhicule, l’agresseur la menaçait d’un couteau et lui réclamait des masques de protection tout en lui ordonnant d’ouvrir le coffre de sa berline. Les agresseurs volaient « une vingtaine de masques chirurgicaux » et prenaient la fuite sur un seul et même scooter.
« Les masques se trouvaient sur le siège passager avant », précise François Pérain, procureur de la République de Nancy. « Les deux malfaiteurs ont pris la fuite sur un scooter ».
La victime a déposé plainte le lendemain des faits, en se déplaçant à l’hôtel de police de Nancy. « J’ai saisi le service régional de police judiciaire de Nancy », précise François Pérain.
Âgée de 32 ans, l’infirmière devrait être rapidement auditionnée par les enquêteurs de la police judiciaire. Choquée, la jeune femme n’a pas subi de violences physiques.
Les investigations dans le cadre de l’enquête de flagrance s’annoncent difficiles car les deux hommes qui, visiblement avaient très bien préparé leur passage à l’acte - la victime aurait pu être prise en filature - étaient tous les deux gantés et coiffés d’un casque intégral.
est républicain
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Mar 2020 - 8:58

Coronavirus : comment les rassemblements religieux ont amplifié la propagation
Si, en amont du confinement, des événements sportifs, culturels, ou politiques, ont favorisé la propagation du coronavirus, plusieurs rassemblements religieux ces derniers mois à travers le monde, y ont également contribué.
En France, à Mulhouse , le rassemblement évangélique de la Porte Ouverte chrétienne, du 17 au 24 février, a incontestablement été l’une des voies d’entrée du coronavirus dans l’Hexagone.
Avec plus de 2 000 fidèles, originaires des pays et des régions limitrophes, mais aussi de Guyane, ce séminaire dans une « méga-church » est considéré comme le premier cluster majeur en France. Il a même essaimé jusqu’au Burkina Faso : les deux premiers cas du pays rentraient de Mulhouse.
En Corée du Sud, c’est l’Église Shincheonji de Jésus, secte apocalyptique aux méthodes para-militaires, et son gourou Lee Man-hee, qui sont largement mis en cause.
Des offices au sein de sa branche de Daegu (sud-est) début février seraient à l’origine de la propagation du virus : mi-mars, 60 % des 7 500 cas de Covid-19 sud-coréens étaient liés à Shincheonji.
A Singapour, dont le bilan est à ce stade limité (432 cas, 2 morts), le traçage du ministère de la Santé indique que plus de 30 des tout premiers cas détectés sur l’île proviennent de deux églises évangéliques : Life Church and Missions, et Grace assembly of God. Deux des fidèles venaient directement de Wuhan, en Chine… 
En Iran, où les vrais chiffres ont sans doute été dissimulés, Qom a été l’un des foyers majeurs de l’épidémie.
Ce n’est pas anodin. Les deux premiers cas ont été révélés dans cette ville sainte le 19 février, mais jusqu’à fin février, des prières collectives, de masse, ont encore eu lieu.
L’ayatollah du mausolée de Qom refusait de fermer : « Ce sanctuaire sacré est une maison de guérison », a-t-il clamé.  
Aux États-Unis, devenus, selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’épicentre de l’épidémie, le premier « cluster » de la côte Est a été décelé à New Rochelle, tout proche de New York.
Il a été montré, initialement, que la majorité des personnes contaminées (57) dans cette ville, étaient liées à une communauté juive orthodoxe.
C’est dans la synagogue Young Israël, lors de bar-mitsva et d’obsèques les 22 et 23 février, que l’infection a gagné du terrain.
Même dans la bande de Gaza , où le virus pourrait faire des ravages ces prochaines semaines, les deux premiers cas recensés le 22 mars revenaient du Pakistan : d’un rassemblement religieux organisé par le groupe islamique fondamentaliste Tablighi Jamaat à Lahore (est).
Une centaine de milliers de prêcheurs venus de quatre-vingts pays, sont repartis ensuite chez eux…
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Mar 2020 - 9:51

CORONAVIRUS Le beau geste et l’appel de Ryad Boudebouz pour l’hôpital Pasteur

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-66

Originaire de Colmar, le footballeur international Ryad Boudebouz a fait un don conséquent pour soutenir l’hôpital Pasteur, et appelle « ceux qui le peuvent à donner un coup de pouce, chacun à sa mesure ».
« Les entraînements avec son club de l’AS Saint-Etienne ayant été suspendus jusqu’à nouvel ordre, Ryad nous a appelés quelques jours avant l’annonce du confinement. Étant Colmarien, et voyant que les habitants de sa région natale étaient particulièrement touchés par le coronavirus, il trouvait normal d’aider l’hôpital Pasteur, puisqu’il le pouvait », explique Mehdi, aîné de la fratrie Boudebouz.

Plusieurs milliers d’euros

La direction a téléphoné au footballeur pour le remercier. À la demande de ce dernier, son frère avait contacté les hôpitaux civils pour verser un don dont il préfère ne pas dévoiler le montant précis, mais qui s’élève au bas mot à plusieurs milliers d’euros. « L’important, c’est que cela contribue à prendre soin des gens, et aide les soignants qui font un travail admirable avec les risques que l’on sait. Et si ce genre d’initiative peut inciter d’autres personnes comme les gens du cru, chacun en fonction de ses moyens, à faire un geste… »
Les beaux gestes et les appels, Ryad Boudebouz en est un spécialiste sur les terrains de football. Privé d’entraînements collectifs, « il a reçu du matériel de la part du club et s’entraîne actuellement chaque jour dans son jardin, poursuit son frère aîné. Il a la chance d’en avoir un ; il respecte le confinement à la lettre, il a bien conscience que tout le monde doit jouer le jeu ».
Alsace
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Mar 2020 - 11:25

dna a écrit:
Lorraine Une infirmière menacée au couteau pour ses masques
Une infirmière libérale a été braquée avec un couteau à Heillecourt, près de Nancy (Meurthe-et-Moselle), ce jeudi soir, alors qu'elle sortait de chez un patient, rapportent nos confrères de L'Est républicain.
Un homme, ganté et casqué, l'a interpellée, la faisant sortir de sa voiture en lui assurant que son ami, casqué également et assis sur un trottoir, se sentait malade. Il l'a ensuite menacée avec un couteau pour lui prendre son matériel.
Les deux malfaiteurs sont finalement repartis à scooter avec une vingtaine de masques, laissant l'infirmière choquée. Une plainte a été déposée.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeDim 29 Mar 2020 - 21:24

dna a écrit:
Confinement : un adolescent verbalisé quatre fois en quelques jours
Un adolescent colmarien de 17 ans a été verbalisé au moins quatre fois depuis mardi dernier et l’entrée en vigueur de la nouvelle loi d’urgence sanitaire, qui a durci les sanctions en cas de non-respect du confinement.

Déjà contrôlé trois fois en quelques jours par la police de Colmar, alors qu’il n’avait rien à faire hors du domicile familial, cet habitant d’un quartier situé à l’ouest de la ville a été aperçu ce dimanche dans un autre secteur.

Il a immédiatement été placé en garde à vue, comme le prévoit le nouveau délit passible de 3750 € d’amende et six mois de prison pour les personnes verbalisées quatre fois en l’espace d’un mois, montrant ainsi un total mépris des règles visant à limiter la propagation du coronavirus.

Un autre individu avait été verbalisé au moins trois fois pour déplacement injustifié à Colmar depuis l’instauration des mesures de confinement le 17 mars dernier, mais avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.

Par ailleurs, le parquet de Colmar a demandé aux services d’enquête une attention particulière vis-à-vis d’autres infractions comme les vols de masques et de gel hydroalcoolique, pour lesquelles est également prévue « une réponse pénale ferme ».
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:00

Coronavirus Télétravail : ils regrettent déjà leur bureau et estiment travailler plus
En cette période de confinement, les trois quarts (76%) des Français actuellement en télétravail forcé regrettent leur bureau. 32% ont d'ailleurs le sentiment de travailler plus longtemps que d'habitude.
Pas facile de travailler sur un coin de la table basse qui vous sert aussi de support pour manger, faire les devoirs de vos enfants ou mettre vos pieds pendant le film qui passe à la télévision ! Surtout si cela s'inscrit dans la durée...
D'après une enquête menée aux premiers jours de la période de confinement (1), 70% des Français sont actuellement en télétravail. Parmi eux, 89% n'ont pas l'habitude de travailler à distance et plus de 73% des personnes interrogées ne disposent pas d'un espace réservé pour le home office.
La conséquence immédiate ? 76% des sondés regrettent leur bureau et leur espace de travail, mais peut-être davantage la machine à café que leurs collègues, puisque la même proportion reconnaît ne pas faire grand-chose pour rester en contact avec eux : seulement 29% se téléphonent régulièrement pour prendre des nouvelles.

19% des sondés en font moins

Par ailleurs, sur la durée du temps de travail, si près d'un sur deux (49%) estiment travailler autant, 32% ont le sentiment dele faire plus longtemps que d'habitude. Une poignée de petits malins (19%) considère, a contrario, y consacrer moins de temps. 
Autre enseignement d'importance : même en étant à la maison, près de la moitié des Français (49%) actuellement en télétravail forcé avoue faire une vraie pause pour déjeuner. Les autres (37%) la font à l'occasion et 14% continuent de travailler à l'heure du repas.

Du temps économisé pour...

En revanche, avec l'élimination de leur trajet quotidien, les Français se réapproprient cette économie de temps de manière différente : 59% constatent surtout travailler plus, 54% utilisent ce temps gagné pour cuisiner, 52% pour dormir un peu plus, 38% en profitent pour jouer avec leurs enfants et 33% pour effectuer les tâches ménagères, devant le sport (25%) et les loisirs (16%), plus difficiles d’accès en cette période de confinement.
(1) Enquête pour Deskeo réalisée en ligne auprès de 2 736 professionnels (21% d’indépendants, 79% de salariés) répartis sur l'ensemble du territoire français, sur le panel propriétaire BuzzPress France, méthode des quotas, durant la période du 19 au 24 mars 2020.
Les bonnes pratiques
Est-ce que le télétravail permet de gagner du temps, de la concentration et de l'énergie ? 
Si vous avez la possibilité d'aménager votre espace de travail, si possible isolé du reste de la famille, oui. Conservez les bonnes postures : à 50 à 70 cm de votre écran, le dos droit, les pieds à plat sur le sol.
Essayez de prendre le temps de faire une vraie pause déjeuner plutôt que de manger un sandwich devant votre écran. Toutes les deux heures, levez-vous et étirez-vous. 
Enfin, et c'est peut-être le plus compliqué, faites comprendre à vos proches que ces journées à domicile sont consacrées à vos tâches professionnelles.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:04

A Strasbourg, l’armée allemande en soutien
La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-67

C’est une opération préparée dans le plus grand des secrets et qui s’est déroulée en à peine deux heures. Ce dimanche, vers 12h20, un avion militaire de l’armée allemande, un A400M, a atterri à l’aéroport de Strasbourg pour évacuer deux malades français du coronavirus vers un hôpital de Ulm (au sud-ouest de l’Allemagne) Il s’agit de la toute première évacuation de malades français effectuée par des moyens militaires allemands.
Les deux patients étaient hospitalisés en réanimation. On ne sait pas pour l’heure s’il s’agit de patients alsaciens. L’avion a redécollé très rapidement, aux alentours de 14 h 30, pour rejoindre Stuttgart, d’où les deux patients seront transportés vers l’hôpital de Ulm.
Ce transfert fait suite à un échange entre Florence Parly, la ministre des Armées, et Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre de la Défense de la République fédérale d’Allemagne, indique le gouvernement dans un communiqué. Cette évacuation a été rendue possible grâce au Commandement européen du transport aérien qui permet de mettre à disposition des moyens aériens communs entre pays membres.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:31

Secteur de Haguenau | Notre communauté Facebook Coronavirus : les mots des enfants sur la pandémie
Coronavirus, voilà un mot bien abstrait pour les petits. Nous vous avons demandé via notre page Facebook de nous raconter les remarques les plus insolites de vos enfants sur la crise sanitaire. Florilège.
Pour la plupart des enfants, la fermeture des écoles et le confinement à domicile s’apparentent à des vacances. Annick raconte que sa petite-fille âgée de 8 ans leur a même donné un petit nom : « les vacances Corona ». Ce congé forcé est plus ou moins bien vécu. Félicia, 7 ans, l’a
appelé « les vacances méchantes », parce qu’elle ne peut pas sortir.
Plusieurs élèves trouvent le temps long. Aylin, 5 ans, lance : « Maman, j’en ai marre de ce coronavirus, il se termine quand ? » Louis et Chloé, 6 et 4 ans, estiment qu’« elles sont trop longues les vacances du virus ». Le fils de Sabrina, 4 ans, demande quand il pourra revoir la maîtresse, tandis que ce sont ses amis qui manquent à l’enfant de Magali.
Les parents découvrent les joies de l’enseignement à domicile. Max, 6 ans, n’a pas hésité à dire à sa mère Stéphanie : « Il fait beau, on est enfermé, et je veux retourner à l’école, tu es nulle comme maîtresse ! » Céline a dû rire en corrigeant les devoirs de sa fille. L’araignée se nourrit principalement d’insectes, elle est… « Au régime », a écrit Mathilde.
« Je l’ai pas vu dans mon école »
Joanna doit donner quelques explications à Adam, 3 ans et demi, quelque peu perdu : « Le virus, il est allé dans l’école de mon frère, mais moi je l’ai pas vu dans mon école ». Tandis que Lili s’est réveillée en sursaut en se demandant si elle avait raté un épisode quand sa fille a crié au réveil « Non ! J’ai pas envie d’aller à l’école ! »
Et puis il y a les enfants qui ne perdent jamais le nord. « Maman, c’est la récréation maintenant, tu me donnes mon goûter », a expliqué Corentin, 6 ans, à Jessica. Tandis que Lilou a rappelé Peggy à l’ordre : « Maman, il ne faut pas oublier la récré pendant l’école à la maison ».
D’autres ont des préoccupations bien plus terre à terre. Maxime, 8 ans, remarque : « à ce rythme-là, je suis pas près de manger à nouveau un menu Big Mac », et sa mère Rachel trouve qu’« il a tout compris mon p’tit ! » Denzel, 4 ans, ne comprend absolument pas pourquoi il ne peut pas aller à la piscine, alors qu’il y a du soleil.
Co-ro-na-vi-rus, compliqué à prononcer ce mot barbare ! Le fils de Déborah lui a demandé si elle avait le « colalavirus ». Lætitia a bien fait rire notre communauté Facebook en rapportant les mots de Maëline, 4 ans : « C’est quand qu’il part le conar-virus ? » D’ailleurs, pour Max, 6 ans, « Le corona, ça devrait être un gros mot et on devrait l’interdire ! »
Certains sont très observateurs du monde qui les entoure. La fille d’Adeline, 3 ans, a expliqué sérieusement à sa mère qu’elle avait le coronavirus puisqu’elle toussait. Lola, 5 ans, était sceptique devant son assiette de riz, puisque « le riz vient de Chine ». Le fils d’Emine, déguisé en policier et armé d’un cahier et d’un stylo, a verbalisé sa mère qui était sortie…
Anaïs, pourtant jamais à court d’idées pour ses trois garçons, les a filmés sans commentaire en train de trépigner dans une flaque de boue du jardin.
Reste pour les parents à occuper leur progéniture pendant le confinement. Samantha a envoyé ses enfants réaliser une fresque d’encouragement : un arc-en-ciel, un soleil, et le message « Tout ira bien » s’étalent désormais devant chez eux. Aurore a rempli une vingtaine de ballons d’eau pour que sa fille puisse les lancer dans le jardin depuis le premier étage.
Certains parents s’octroient une pause, et ils ont bien raison. Peggy laisse son fils jouer au football avec des rouleaux de papier toilettes, « après les devoirs », précise-t-elle. Tandis qu’Anaïs, pourtant jamais à court d’idées pour ses trois garçons, les a filmés sans commentaire en train de trépigner dans une flaque de boue du jardin.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:33

Confinement : quels produits périmés peut-on consommer ?
A l’heure du confinement, nous sommes nombreux à retrouver dans nos placards et frigo des produits dont la date limite de consommation est dépassée. Alors lesquels consommer sans risque ?

Un paquet de riz, des pâtes, des yaourts… Dans leur livre blanc « Les dates de péremption, une idée dépassée ? », l’application Too good to go et l’association France nature environnement (FNE) émettaient récemment certaines idées pour lutter contre le gaspillage alimentaire.
Aujourd’hui, c’est parce que nous sommes confinés à la maison qu’il est bon de savoir quels produits nous pouvons consommer sans risque. Il faut tout d’abord distinguer 2 types de date :
La date limite de consommation (ou DLC). Là il s’agit d’un indicateur sanitaire. Après cette date, il peut y avoir un risque pour la santé. Il convient donc de bien la respecter.
La date de durabilité minimale (ou DDM). Elle est souvent remplacée par l’appellation « A consommer de préférence avant…». C’est un indicateur de qualité.
Passée cette date, la denrée peut avoir perdu une partie de ses qualités spécifiques (goût…), sans pour autant présenter un risque.
Parmi les DDM, on trouve :
Le lait UHT. Il peut être consommé jusqu’à 2 mois après la date de péremption. Mais une fois ouvert, il doit être bu rapidement ;
Les yaourts peuvent être mangés jusqu’à 3 semaines après la date limite ;
Le beurre et l’huile. Aucun risque sanitaire n’existe car les microorganismes ne se développent pas dans un corps gras. Pour limiter le rancissement, assurez-vous du bon état de l’emballage (pour le beurre) et privilégiez une bouteille opaque (pour l’huile) ;
Les produits secs, comme les pâtes, le riz ou les lentilles, conservables plusieurs années dans un emballage hermétique ;
Le café, le thé, les infusions en veillant à les ranger à l’abri de l’humidité ;
La confiture, une fois ouverte, doit être consommée dans les semaines suivantes ;
Le miel ne se périme pas;
Le sel, le poivre, les épices (en les conservant à l’abri de l’humidité) ;
Le sucre;
La farine peut se conserver des années ;
Les conserves tant qu’elles n’ont pas d’aspect bombé ;
Les surgelés peuvent être conservés plusieurs mois après leur date de péremption, à condition de n’être jamais décongelés ;
L’eau en bouteille ne subit aucune altération;
Les boissons gazeuses. Le seul souci peut être une perte de bulles.
A noter : Pour les œufs, on parle de Date de Consommation Recommandée (DCR), fixée au maximum à 28 jours après la date de ponte.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:45

Coronavirus Télétravail : ils regrettent déjà leur bureau et estiment travailler plus
En cette période de confinement, les trois quarts (76%) des Français actuellement en télétravail forcé regrettent leur bureau. 32% ont d'ailleurs le sentiment de travailler plus longtemps que d'habitude.
Pas facile de travailler sur un coin de la table basse qui vous sert aussi de support pour manger, faire les devoirs de vos enfants ou mettre vos pieds pendant le film qui passe à la télévision ! Surtout si cela s'inscrit dans la durée...
D'après une enquête menée aux premiers jours de la période de confinement (1), 70% des Français sont actuellement en télétravail. Parmi eux, 89% n'ont pas l'habitude de travailler à distance et plus de 73% des personnes interrogées ne disposent pas d'un espace réservé pour le home office.
La conséquence immédiate ? 76% des sondés regrettent leur bureau et leur espace de travail, mais peut-être davantage la machine à café que leurs collègues, puisque la même proportion reconnaît ne pas faire grand-chose pour rester en contact avec eux : seulement 29% se téléphonent régulièrement pour prendre des nouvelles.

19% des sondés en font moins

Par ailleurs, sur la durée du temps de travail, si près d'un sur deux (49%) estiment travailler autant, 32% ont le sentiment dele faire plus longtemps que d'habitude. Une poignée de petits malins (19%) considère, a contrario, y consacrer moins de temps. 
Autre enseignement d'importance : même en étant à la maison, près de la moitié des Français (49%) actuellement en télétravail forcé avoue faire une vraie pause pour déjeuner. Les autres (37%) la font à l'occasion et 14% continuent de travailler à l'heure du repas.

Du temps économisé pour...

En revanche, avec l'élimination de leur trajet quotidien, les Français se réapproprient cette économie de temps de manière différente : 59% constatent surtout travailler plus, 54% utilisent ce temps gagné pour cuisiner, 52% pour dormir un peu plus, 38% en profitent pour jouer avec leurs enfants et 33% pour effectuer les tâches ménagères, devant le sport (25%) et les loisirs (16%), plus difficiles d’accès en cette période de confinement.
(1) Enquête pour Deskeo réalisée en ligne auprès de 2 736 professionnels (21% d’indépendants, 79% de salariés) répartis sur l'ensemble du territoire français, sur le panel propriétaire BuzzPress France, méthode des quotas, durant la période du 19 au 24 mars 2020.
Les bonnes pratiques
Est-ce que le télétravail permet de gagner du temps, de la concentration et de l'énergie ? 
Si vous avez la possibilité d'aménager votre espace de travail, si possible isolé du reste de la famille, oui. Conservez les bonnes postures : à 50 à 70 cm de votre écran, le dos droit, les pieds à plat sur le sol.
Essayez de prendre le temps de faire une vraie pause déjeuner plutôt que de manger un sandwich devant votre écran. Toutes les deux heures, levez-vous et étirez-vous. 
Enfin, et c'est peut-être le plus compliqué, faites comprendre à vos proches que ces journées à domicile sont consacrées à vos tâches professionnelles.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:50

Parole d'expert Non, le Covid-19 ne peut pas contaminer l’eau du robinet

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-69

L’eau du robinet ne peut pas être contaminée par le coronavirus. Vous pouvez donc continuer à la boire en toute sécurité. Pourquoi ? On vous explique en trois points.

Cette rubrique sponsorisée "Parole d’expert" est réalisée en partenariat avec des entreprises de différents secteurs d’activité qui prennent la parole sur de nombreux sujets de notre vie quotidienne (santé, environnement, transport, etc.) et répond aux nombreuses questions que chacun se pose en cette période d'épidémie.

Réalisé avec Suez

Lundi dernier, la formulation maladroite d’un message de la mairie de Rédange, distribué dans les boîtes aux lettres des 900 habitants, a mis en émoi une partie du Grand Est, en pleine épidémie de coronavirus.
Dans ce texte, il était demandé à la population de cette commune de Moselle de faire bouillir l’eau du robinet avant de la consommer "du fait de la crise sanitaire due au Covid-19 et par mesure de sécurité".
En réalité, cette recommandation de l’Agence régionale de Santé (ARS) résultait d’un problème de qualité de l’eau, dû aux fortes précipitations des semaines précédentes. Rien à voir, donc, avec le virus. A Rédange (en temps normal) comme ailleurs, boire l'eau du robinet est sans danger. Pourquoi ? Réponse en trois points.

1/L’eau potable est traitée contre tous les virus

Les différentes étapes de traitement de l’eau « usuellement mises en place par les services de distribution d’eau, à commencer par les diverses méthodes de désinfection (chloration, ozonation et UV), ont pour finalité d’éliminer tous les virus, dont le coronavirus », assure le Centre d’information sur l’eau dans un communiqué publié au premier jour du confinement.
Selon toutes les informations issues des agences sanitaires, dont l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Covid-19 ne présente en effet aucune résistance spécifique aux traitements habituels.

2/L’eau potable n’est pas un vecteur du Covid-19

D’après les connaissances scientifiques et épidémiologiques déjà établies, aucun cas de contamination n’est aujourd’hui en lien avec l’eau potable. "Actuellement, il n’existe aucune preuve de la survie du coronavirus dans l'eau potable ou les eaux usées" précisait l’OMS il y a quelques jours.
Pour rappel, le Covid-19 est une maladie à transmission respiratoire et se propage principalement entre êtres humains par la toux et les éternuements.

3/L’eau est le produit alimentaire le plus contrôlé

Après avoir été puisée, l’eau va subir plusieurs traitements et contrôles avant d'être distribuée dans les circuits d'eau potable. Au cours des différents processus, la composition de l'eau pourra être corrigée. Les Agences régionales de santé (ARS) et les différents prestataires multiplient les analyses, de son origine jusqu'au robinet, dans le cadre de la réglementation française et européenne, afin de respecter les normes sanitaires en vigueur.
"Partout en France, nos professionnels sont organisées pour assurer la continuité des services essentiels de l’eau, en lien direct avec les autorités sanitaires. L’eau du robinet peut donc être consommée en toute confiance" précise de son côté le Centre d’information sur l’eau.
Hygiène : les bons gestes à adopter
En pleine pandémie, les bons gestes en matière d’hygiène sont simples : lavez-vous régulièrement les mains au savon et à l’eau, ou à défaut au gel désinfectant, afin d’éliminer les virus qui pourraient s'y trouver et éviter de se contaminer en se touchant les yeux, la bouche ou le nez.
Nettoyez les objets que vous touchez régulièrement (smartphones, interrupteurs, chasse d’eau, poignées de porte…) et désinfectez (eau de javel, éthanol 70%...) les surfaces qui vous entourent : la table, le lavabo de la salle de bains, le bureau… Dans la cuisine, décapez les appareils manipulés au quotidien comme la cafetière ou le robinet d’eau.
Le coronavirus a une durée de vie variable selon les supports : 5 jours sur le verre, 4 jours sur le bois, 3 jours maximum sur l'acier et le plastique, plusieurs heures sur un carton d'emballage ou dans l'air. Le type de surface, mais aussi la température ou l'humidité ambiante peuvent jouer sur la durée de vie du virus.
Au moment de la préparation des repas, lavez les surfaces et vos mains avant et après la manipulation de la nourriture. Etant donné que le Covid-19 est sensible aux températures de cuisson, ne privilégiez pas le cru et faites cuire les aliments à 63°C pendant 4 minutes : cela permet de diviser par 10 000 le risque de contamination, selon l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses).
Une fausse contamination radioactive en juillet 2019
En juillet 2019, une rumeur persistante avait fait état d'une "contamination radioactive" -au tritium- de l’eau potable de 6,4 millions personnes en France. Selon le bruit qui courait, 268 communes avaient été touchées, dont de "grandes agglomérations" comme Orléans, Blois, Tours, Angers et Nantes, ainsi que des 122 communes d’Île-de-France.
Les autorités avaient aussitôt confirmé la présence de tritium, mais démenti toute pollution, et assuré que les usagers pouvaient boire l'eau du robinet sans problème. Une enquête pour diffusion de fausses informations avait été ouverte dans la foulée.
L'affaire avait toutefois amené nombre de consommateurs inquiets à s'interroger. L'eau du robinet représente-t-elle un danger pour la santé ? "Il n'y a aucun danger à boire l'eau du robinet" nous avait répondu Walter Meyer, directeur "métiers et performance" du centre Visio, à Dijon, qui pilote l’ensemble de l’activité de l’eau sur toute la région Est (Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est).Le cycle de l’eau est en effet placé sous étroite surveillance, notamment digitale.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 4:57

Non-respect du confinement : un site de délation victime de son succès
Quelques heures seulement après sa mise en ligne en Nouvelle-Zélande, le site internet, face à l'afflux de connexions, a planté.
Un site internet créé par la police néo-zélandaise pour signaler les violations des consignes de confinement a rencontré un tel succès qu'il a planté quelques heures seulement après sa mise en ligne, ont annoncé les autorités lundi 30 mars.
L'archipel du Pacifique Sud vient d'entamer une phase de quatre semaines de confinement pour enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Les Néo-Zélandais sont appelés à demeurer chez eux, et à garder deux mètres de distance entre eux s'ils quittent leur domicile.

4200 signalements 

Le chef de la police néo-zélandaise Mike Bush a précisé que le site dédié, lancé dimanche après-midi, avait été tellement consulté qu'il avait temporairement planté. "Nous avons reçu 4200 signalements de personnes pensant que d'autres ne respectaient pas" les règles de confinement, a déclaré M. Bush. "Cela montre à quel point les Néo-Zélandais sont déterminés à ce que tout le monde respecte les consignes."
Parmi les infractions signalées, figurait une fête rassemblant une soixantaine de personnes dans une auberge pour routards à Queenstown, une ville très touristique dans l'Île du Sud, mais aussi plusieurs cas de voyageurs poursuivant leur périple en camping car en dépit de l'impératif de confinement.
La Première ministre Jacinda Ardern a également encouragé ses compatriotes à utiliser le site, pour dénoncer notamment les magasins qui feraient flamber les prix.
La Nouvelle-Zélande, qui compte environ cinq millions d'habitants, a répertorié 552 cas confirmés de Covid-19, dont une personne qui en est morte.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 5:03

Hautes-Pyrénées Malgré le confinement, il part en randonnée et se tue
Un saisonnier d’une station de ski pyrénéenne s’est tué lors d’une randonnée entreprise malgré le confinement contre la propagation du coronavirus, qui l’avait mis au chômage.
«L’homme de 28 ans travaillait dans la restauration sur une station de ski, mais était au chômage technique» à cause du confinement, a indiqué le capitaine Julien Passeron, commandant de la CRS Pyrénées.
Vendredi après-midi, il a entrepris de gravir un sommet «visible depuis le logement où il était confiné avec d’autres saisonniers» sur la commune d’Aragnouet (Hautes-Pyrénées), a-t-il ajouté, précisant que la route empruntée n’était «pas un chemin habituel de randonnée, mais plutôt un versant de montagne boisée très raide».
Des recherches jusqu'à 3 heures du matin
Arrivé au sommet, il a appelé une amie saisonnière, qui, ne le voyant pas revenir plusieurs heures plus tard, a prévenu les secours dans la soirée.
Cinq secouristes et deux chiens se sont lancés à sa recherche jusqu’à 3 heures du matin, sans succès. Le corps sans vie du jeune homme a été découvert samedi matin et récupéré en hélicoptère.
Les règles de confinement renforcées présentées lundi par le gouvernement autorisent des déplacements brefs pour «s’aérer» dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour de son domicile. «Là, on en était loin», a affirmé le commandant de la CRS Pyrénées.
dna

Voilà quand on veut être plus malin que les autres

.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 7:46

Coronavirus Bâle : le nombre de cas augmente peu à ce jour
573 cas samedi 28 mars, 609 cas dimanche 29 mars, 621 cas ce lundi 30, soit seulement douze de plus que la veille. Le nombre de malades du coronavirus dans le canton de Bâle-Ville n’a augmenté que légèrement, et les statistiques bâloises sont loin d’être aussi tragiques que dans le sud de l’Alsace, avec 15 décès répertoriés à ce jour.
Pourtant, Bâle n’est pas dans la même situation de confinement que l’Alsace : côté suisse, rapporte cet habitant de Riehen (commune du canton de Bâle-Ville, de la taille de Saint-Louis), « il y a une semaine, le gouvernement fédéral a longtemps débattu pour savoir s’il fallait imposer le confinement. » Il a tranché : ce sera non. « On retrouve là une différence avec la France. En Suisse, la responsabilité individuelle est systématiquement mise en avant. On compte sur le citoyen, quand en France on se repose davantage sur l’Etat. »

Pas de confinement

Bien sûr, de nombreuses mesures sont prises. Ainsi, « pas plus de cinq personnes à la fois dans les espaces publics », c’est la règle. Ce retraité bâlois joint par téléphone trouve même que, pour le coup, c’est trop généreux : « J’aurais limité à deux. »
Actuellement, 70 habitants du canton de Bâle-Ville sont hospitalisés dans un hôpital de Bâle-Ville parce qu’elles sont contaminées par le Covid-19. Sur ces patients, douze ont besoin de soins intensifs. Et le département de la Santé du canton de Bâle-Ville rapporte aussi que 263 des 621 personnes testées positives, soit plus de 40 %, sont considérées comme guéries.


Sur qui pratique-t-on les tests ?

Anne Tschudin, directrice de la communication du département de la Santé, précise les critères de test à Bâle, qui sont les mêmes à l’échelle fédérale : « La priorité est accordée aux patients présentant les symptômes d'une maladie respiratoire aiguë (toux, mal de gorge, essoufflement) avec ou sans fièvre, sensation de fièvre, douleurs musculaires. Mais aussi dans les cas suivants : toute personne qui présente des symptômes graves, c'est-à-dire la présence de critères médicaux pour l'hospitalisation (par exemple, une pneumonie bilatérale). Les personnes qui présentent un risque accru de complications. Et enfin le personnel de santé en contact avec les patients ou les résidents des maisons de repos ou des établissements de soins. »
Bâle moins touché que l’Alsace
Pourquoi ces différences entre Bâle et l’Alsace ? Anne Tschudin poursuit : « Nous ne pouvons pas l'expliquer de manière concluante. Selon les normes suisses, notre région est considérée comme gravement touchée, et on nous demande régulièrement pourquoi les chiffres de Bâle sont plus élevés que ceux des autres régions de Suisse. » Et de constater : « Par rapport à l'Alsace, les chiffres sont effectivement inférieurs et augmentent actuellement peu. » Elle conclut : « Nous ne pourrons sans doute donner une raison qu’avec un certain décalage dans le temps de la pandémie. »
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeLun 30 Mar 2020 - 21:31

dna a écrit:
Malades alsaciens transférés à Angoulême : vague de haine en ligne

Dimanche matin, un TGV médicalisé a quitté la gare de Mulhouse avec à son bord douze malades du coronavirus jusqu'alors pris en charge au GHRMSA, direction la Nouvelle-Aquitaine, et plus précisément les hôpitaux de Poitiers, La Rochelle, Niort et Angoulême.

Las ! L'arrivée de deux malades alsaciens dans la capitale charentaise n'a pas vraiment plu aux locaux, et c'est peu de le dire : une vague de commentaires peu amènes a déferlé sur les réseaux sociaux, mêlant bêtise crasse et relents de complotisme : "Les Alsaciens reviennent, comme en 14/18 et 39/45", "Je suis d’accord de désengorger les hôpitaux mais pas chez nous", ou encore "Merci l’état, vous avez trouvé la bonne solution pour contaminer tout le monde"...

Nos confrères de la "Charente Libre" s'en sont émus et ont tenté d'expliquer, chiffres à l'appui, l'importance de la solidarité entre régions en ces moments difficiles. Pas sûr, cependant, que cela fera changer d'avis aux détracteurs de ces transferts...

affraid
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeMar 31 Mar 2020 - 10:09

Malgré les risques, les infirmières libérales continuent d’assurer les visites à domicile

La crise du CoVid-19 - Page 2 Les-in10

Infirmière libérale en cabinet à Mommenheim, Sylvia Arenz fait partie de l’équipe de soins primaires de la Zorn, composée de plusieurs cabinets d’infirmiers, de médecins et de pharmaciens. Depuis le début de l’épidémie, l’équipe se mobilise pour prendre en charge les patients soignés à la maison.
La situation est inédite, pour elle comme pour ses collègues : Sylvia Arenz, infirmière libérale à Mommenheim, comme l’ensemble du personnel soignant, est aujourd’hui confrontée à une crise sanitaire inattendue. Avec d’autres cabinets d’infirmiers, des médecins et des pharmaciens, elle a créé l’ESP (équipe de soins primaires) de la Zorn, en 2019, pour une meilleure coordination dans la prise en charge du diabète. Elle n’imaginait pas, quelques mois plus tard, devoir s’occuper d’une dizaine de patients atteints du Covid-19 dans le secteur de Hochfelden et Mommenheim. Une prise en charge qui a complètement bouleversé l’organisation de l’équipe.
« Quand on a commencé à comprendre l’ampleur que l’épidémie risquait de prendre, on s’est entouré d’un médecin hygiéniste pour nous aider à mettre en place un protocole de soin spécifique », relate Sylvia Arenz. L’ESP, qui regroupe 20 médecins généralistes, 25 infirmières libérales et quatre pharmacies, a bien reçu des directives de l’ARS (Agence régionale de santé) pour prendre en charge ces patients contagieux. « Mais on s’est rendu compte qu’il fallait affiner une méthodologie pour éviter les contaminations. »

Des visites à domicile… avec d’infinies précautions

À partir du 25 mars, date à laquelle l’ESP a commencé à prendre en charge une dizaine de patients atteints du coronavirus, les infirmières ont établi un cheminement bien précis de la prise en charge : « Le malade appelle d’abord son médecin, qui fait un diagnostic par téléphone. Celui-ci peut être confirmé par la première visite de l’infirmière », détaille Sylvia Arenz. À partir du moment où les patients sont formellement diagnostiqués, ils seront suivis depuis chez eux si leur état ne nécessite pas une hospitalisation.
Une dizaine de patients suivis chez eux
Quand elles le peuvent, les infirmières laissent au malade un thermomètre et un tensiomètre, pour qu’il puisse lui-même contrôler son état de santé, et éviter que les infirmières se déplacent. Quand celles-ci n’ont d’autre choix que de se rendre au domicile du patient, elles doivent respecter un circuit bien précis, aux multiples précautions pour éviter les contaminations : « Un garage nous a prêté deux véhicules dont on a filmé les sièges. L’une des deux infirmières, devant le domicile du malade, enfile un kit jetable de protection au-dessus de sa tenue, une deuxième charlotte, des surchaussures, un masque et des gants… Elle va ensuite prendre la température et la tension, vérifier la fréquence respiratoire, et d’autres soins si le patient est suivi pour une autre pathologie. »
Une fois les soins terminés, l’infirmière doit enlever son kit de protection avant de s’équiper à nouveau pour la visite suivante. « Nous avons une dizaine de patients à aller voir par matinée. Pendant toute cette période, l’infirmière ne peut ni boire, ni manger, ni aller aux toilettes », car enlever le masque, les gants ou les vêtements de protection, c’est risquer une contamination.
Niveau matériel, l’équipe de soins primaires de la Zorn a de quoi voir venir, « au moins pour 15 jours ». « Nous avions des stocks au départ, et nous avons eu pas mal de dons de la part d’entreprises ou de restaurants désormais fermés, et de plusieurs pharmacies ». L’incertitude demeure cependant quant à la disponibilité de ces outils dans quelques semaines, si la crise sanitaire venait à perdurer.

Un appel aux dons pour équiper les aides à domicile

Autre sujet d’inquiétude pour l’infirmière libérale : la situation des aides à domicile et auxiliaires de vie, chaînon incontournable dans la prise en charge des personnes malades ou vulnérables. Or elles ne bénéficient pas toujours du même équipement que leurs collègues infirmières. « On les a un peu oubliées dans l’histoire, elles ne sont pas forcément formées ni équipées », souligne Sylvia Arenz.
Les dons d’entreprises locales et de pharmacies permettent de leur attribuer au moins des masques et des gants. « Mais le virus peut se transmettre par la veste ou le sac à main posés sur la chaise ou sur la table de la cuisine, d’un patient à un autre… » glisse Sylvia Arenz. Pour cette raison, l’infirmière libérale lance un appel aux dons… de sacs-poubelles. « Ils sont utiles pour isoler le sac, le manteau, et éviter une contamination entre patients. » Elle a déjà pu récupérer plusieurs centaines de sacs auprès de grandes surfaces solidaires, mais en aurait besoin de bien plus. À cela s’ajoutent bien sûr les besoins en gants et en masques.
« On a l’impression de travailler tout le temps »
Sylvia Arenz ne cache pas son inquiétude face à la situation. Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, l’infirmière et ses collègues doivent sans cesse s’adapter : « On a l’impression de travailler tout le temps : quand on ne fait pas les tournées auprès des patients malades du virus ou nos patients habituels, on améliore notre façon de travailler ou on s’occupe de récupérer des dons de matériel. Cette réorganisation n’est pas simple », confie-t-elle.
La peur de contaminer leurs patients se double de celle de transmettre le virus à sa famille. « En rentrant chez moi, je me déshabille sur le pas de la porte pour éviter de porter mes vêtements de travail à la maison. Pour le moment, on essaie d’en rire », glisse l’infirmière, dont la vie de famille pâtit aussi de la situation. Elle n’a pas pu aller voir le bébé de sa fille qui a accouché tout récemment : « Je n’ai pas pu leur rendre visite à l’hôpital. On les a vus dix minutes sur le parking, à distance, pour éviter de les contaminer », relate Sylvia Arenz.
Une autre forme de sacrifice pour le personnel soignant, qui continue, malgré les incertitudes et les risques pris pour eux-mêmes, à soigner les autres.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2020 - 5:07

Confinement : 359 000 amendes et 5,8 millions de contrôles
Quelque 5,8 millions de contrôles ont été effectués et 359 000 PV ont été dressés en deux semaines pour non-respect du confinement, selon le ministre de l'Intérieur.
Quelque 5,8 millions de contrôles ont été réalisés et 359 000 procès verbaux dressés depuis le début du confinement le 17 mars a affirmé mercredi Christophe Castaner,sur LCI, en rappelant que les vacances de printemps ne devaient pas être synonymes de départs.
"On ne part pas en vacances pendant la période de confinement" mise en place pour lutter contre la propagation du coronavirus, a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Contrôles sur les axes de départs en vacances
Il a indiqué avoir demandé aux préfets des zones touristiques concernées de s’assurer des niveaux de location et a prévenu d’un renforcement des contrôles sur les traditionnels axes de départs en vacances, dès vendredi.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2020 - 6:00

Il ne respecte pas le confinement à plusieurs reprises : prison ferme
Le jeune homme a commis "huit violations du confinement" et a été contrôlé sans document justificatif entre le 25 et le 30 mars.
Un Calaisien de 20 ans a été condamné à deux mois de prison ferme pour avoir violé à répétition le confinement imposé par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus, selon le parquet de Boulogne-sur-Mer.
Le mis en cause, un jeune homme "très connu des services de la police et de la justice" a commis "huit violations du confinement" - il a été contrôlé sans document justificatif - entre le 25 et le 30 mars, a indiqué le parquet.
Pour ces faits, il a été condamné mardi par le tribunal de Boulogne-sur-Mer "du chef de violation habituelle de confinement" à "deux mois d’emprisonnement ferme avec mandat de dépôt" et a été incarcéré à la maison d’arrêt de Longuenesse.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2020 - 7:08

Pour l’instant, le Portugal tient
Le Portugal reste, pour le moment, relativement épargné par la crise du coronavirus par rapport à son voisin l’Espagne, deuxième pays le plus touché dans le monde. Lisbonne a anticipé pour freiner la propagation… Suffisant pour éviter la catastrophe ?

Le Portugal recense 7 443  cas confirmés de Covid-19 et 160 décès – 20 de plus en 24 heures –, selon le dernier bilan des autorités mardi. Mais il faut rester vigilant, prévient Cécile Gonçalves, docteure en études politiques de l’EHESS, spécialiste de l’histoire contemporaine portugaise : « Il faut prendre ces chiffres avec beaucoup de pincettes car on ne comptabilise pas les morts dues au Covid-19 pour les personnes avec antécédents et celles survenues en maison de retraite. » Mais en proportion de sa population, le Portugal reste relativement moins touché que l’Espagne ou l’Italie.

Frontière fermée

Le Portugal n’a qu’une frontière terrestre : celle avec l’Espagne. Mais les échanges transfrontaliers sont assez faibles et celle-ci a été fermée tôt – le 16 mars. « L’absence de conurbation, hors Lisbonne et Porto » peut expliquer la lente propagation du virus, selon Yves Léonard, enseignant à Sciences Po, spécialiste de l’histoire contemporaine du Portugal. Par ailleurs, peu de touristes étaient présents dans ce pays prisé à partir du printemps.

Anticipation maximum

« Les mesures de confinement prises au moment où il y avait relativement peu de cas avérés peuvent expliquer, pour partie, la situation actuelle », selon l’analyse d’Yves Léonard, qui s’oppose à celle de Cécile Gonçalves, pour qui, « le gouvernement n’a pas plus anticipé que les autres ».
Dès le 18 mars, l’état d’urgence a été décrété. Une première depuis la révolution des Œillets en 1974. « C’est une situation inédite dans le pays, souligne Cécile Gonçalves. Ces mesures restent très dures pour certains Portugais qui se souviennent encore de la dictature salazariste. »

Un système de santé fragile

Le Portugal peut-il gérer un éventuel pic épidémique ? « Le but de ces mesures est de lisser et retarder le pic pour l’ajuster aux capacités hospitalières dont dispose le pays, car le système de santé a été mis à mal lors de la crise de 2010 », explique Yves Léonard.
De plus, les capacités disparates du système ne permettront pas d’affronter un afflux de patients. « Il existe des déserts médicaux à l’intérieur du pays, où la population est vieillissante. Cela risque de poser un réel problème si la situation venait à s’aggraver », note la spécialiste Cécile Gonçalves.
Le pays se prépare toutefois à une forte augmentation des malades dans les semaines à venir : un hôpital militaire de soutien est installé à Lisbonne et une commande de 500 respirateurs artificiels a été passée.

Vers une crise économique ?

La crise du coronavirus va fragiliser l’économie du pays, tirée en avant notamment par le tourisme. « Les autorités veulent éviter la propagation trop forte, espérant, une sortie de crise dans des délais raisonnables » afin de relancer l’activité touristique, avance Yves Léonard. Si la régularisation temporaire des immigrés en attente de titre de séjour a été saluée comme une mesure d’exemplarité, pour Cécile Gonçalves, la raison est tout autre : « C’est de la communication politique. C’est pour que les immigrés continuent de travailler et éviter ainsi une pénurie de main-d’œuvre. » Car pour le Portugal, comme tous les pays touchés par le coronavirus, après la crise sanitaire, le risque de crise économique et sociale pèse lourd…
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeMer 1 Avr 2020 - 7:13

Confiné avec un harem de 20 femmes en Allemagne, le roi de Thaïlande fait polémique

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-72

La colère gronde en Thaïlande depuis que les citoyens ont appris que leur roi vivait le confinement dans un hôtel quatre étoiles des Alpes allemandes en compagnie d'une vingtaine de jeunes femmes.
Rama X était déjà connu pour ses frasques et son train de vie dispendieux. Les dernières nouvelles reçues par son peuple ne devraient pas redorer son image. Le roi, âgé de 67 ans a en effet décidé de passer le confinement dans un hôtel quatre étoiles des Alpes allemandes, réservé seulement pour lui et ses 20 concubines, rapporte le quotidien (en allemand) Bild.
Le grand Hotel Sonnenbichl devait en principe être fermé en raison du confinement, mais a reçu une autorisation exceptionnelle au motif que sa clientèle constituait “un groupe unique, homogène, sans fluctuations” indique Bild.

Désavoué par l'opinion publique
Dans son pays, l'attitude du roi a été pour le moins mal perçue. Alors que la Thaïlande, comme presque tous les pays est touchée par la pandémie, de nombreux citoyens se sont mobilisés pour manifester leur mécontentement sur les réseaux sociaux.
Un hashtag signifiant "Pourquoi avons-nous besoin d’un roi ?" a fleuri sur Twitter, remettant en cause l'autorité d'un souverain dont le pays prévoit encore 15 ans de prison pour réprimer le crime de lèse-majesté.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 5:23

dna a écrit:
Des masques commandés par la France rachetés "sur le tarmac" par les Américains
Une partie des commandes passées en France de plusieurs millions de masques en provenance de Chine va finalement prendre la direction des Etats-Unis...
Des masques commandés en Chine par la France sont rachetés par les Américains sur le tarmac des aéroports chinois d’où doivent partir les avions de livraison, qui se dirigent ensuite vers les Etats-Unis au lieu de la France, a regretté mercredi le président de la région Grand Est, Jean Rottner.

"C’est compliqué, on se bat 24 heures sur 24" pour que les masques soient livrés, a déclaré à ce sujet Jean Rottner au micro de RTL. "Moi, j’ai une petite cellule au niveau de la région qui travaille d’arrache-pied pour, avec les commanditaires, pouvoir gagner ces marchés. Et effectivement, sur le tarmac, les Américains sortent le cash et payent trois ou quatre fois les commandes que nous avons faites, donc il faut vraiment se battre. Et moi, j’ai été très heureux de voir arriver cet avion chez nous hier soir", a-t-il ajouté.

Le président de la région Paca Renaud Muselier a également entendu parler d’une telle pratique de la part d’acheteurs américains : lors d’une réunion entre les présidents de régions, "un président de région nous a expliqué que sa commande de masques lui avait été piquée sur l’aéroport même, par les Américains, qui ont payé trois fois le prix, en liquide. Mais je ne vous donnerai ni le nom de la région ni le nombre de masques commandés", a rapporté Renaud Muselier.

C’est un parcours du combattant incroyable


Pour récupérer une commande de quatre millions de masques, prête depuis samedi, la Région Paca a ainsi "finalement décidé de passer par le biais de Ceva, la filiale logistique de la CMA-CGM", une compagnie maritime d’affrètement française basés à Marseille, a précisé M. Muselier. "Au moins, je suis sûr que personne ne va me les acheter sur le tarmac. Normalement, ils sont sur la route vers l’aéroport. Mais je reste d’une prudence de Sioux, c’est un parcours du combattant incroyable" d’un point de vue logistique, a-t-il constaté.

Deux millions de masques chirurgicaux commandés par la région Grand Est à la Chine ont été livrés dans la nuit de mardi à mercredi à l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Jean Rottner, lui-même médecin urgentiste, a commandé au total cinq millions de masques, financés par le budget de la région. Le Grand Est a été la première région à recevoir sa propre commande de masques passée en complément des commandes nationales.

Emmanuel Macron, critiqué pour le manque de masques auquel doit faire face la France, a notamment promis mardi "l’indépendance pleine et entière" d’ici à la fin de l’année pour la production de masques, lors d’une visite dans une usine de fabrication en Anjou.

Les Etats-Unis, qui ont tardé à prendre des mesures pour enrayer la propagation du coronavirus sur leur territoire, sont également à la recherche de masques.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 7:02

dna a écrit:
«Tuez-les par balle» : l’ordre fou du président philippin contre ceux qui refusent le confinement
L'escalade du nombre de personnes contaminées va, dans certain pays, de pair avec l'escalade verbale. Le président philippin, Rodrigo Duterte n'y est pas allé de main morte.
Pas franchement connu pour faire dans la demi-mesure, le président des Philippines, Rodrigo Duterte, n'a pas manqué à sa réputation en ces temps de pandémie mondiale, révèle nos confrères du Parisien.

Alors qu'il a placé la capitale Manille (12 millions d'habitants) en confinement il y a une quinzaine de jours, le dirigeant s'est montré intransigeant contre ceux qui ne respecteraient pas les mesures mises en place pour combattre le coronavirus.

Lors d'une allocution télévisée diffusée mercredi soir, et alors que le pays comptabilise 96 décès et 2 311 cas confirmés de contamination, il a tout simplement affirmé qu'il avait donné comme consigne aux forces de l'ordre de « tuer » ceux qui ne respecteraient pas le confinement et les forces de l'ordre.

Et pas n'importe comment : "de les tuer d'une balle dans la tête".
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 7:34

CORONAVIRUS « Accalmie » depuis quatre jours à l’hôpital Émile-Muller de Mulhouse
Il est encore trop tôt pour crier victoire, mais les nouvelles du front, rapportées ce mercredi à l’occasion d’un nouveau point presse de la direction de l’hôpital Émile-Muller de Mulhouse sur l’évolution de l’épidémie de coronavirus, sont encourageantes. Reste à savoir si elles seront durables.

Personne n’a osé le dire trop fort à la conférence de presse du GHRMSA (Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace), ce mercredi après-midi, tant il faut rester prudent pour l’heure et tant il est important de continuer à respecter le confinement et les gestes barrière, mais des signaux positifs arrivent de l’hôpital après des semaines de lutte acharnées contre le Covid-19.

   Le nombre de patients Covid pris en charge aux urgences baisse

Au moment d’évoquer les derniers chiffres d’activité liés au coronavirus, le Dr  Marc Noizet, chef du service des urgences, s’est d’ailleurs montré « précautionneux dans les annonces », préférant employer le terme d'« accalmie » plutôt que « décroissance » et se demandant s’il s’agissait là « d’un faux rebond entre deux vagues » ou d’un vrai ouf de soulagement ?
Quoi qu’il en soit, depuis quatre jours (le nombre de jours de recul est encore faible), « on a une diminution des appels au Centre 15. Ce mardi a été la plus petite journée depuis trente jours », constate le Dr  Noizet. Il y a aussi « une diminution un peu moins flagrante, mais qui existe quand même, du nombre de patients qui sont pris en charge aux urgences pour des problématiques en lien avec le coronavirus ». Vendredi, les chiffres communiqués par un autre médecin des urgences faisaient encore état de 90 admissions Covid par jour, dont 45 à 60 donnaient lieu à une hospitalisation et une vingtaine d’intubations. Ces dernières heures, « on observe une discrète diminution du nombre de patients intubés, notamment de patients qui se présentent spontanément aux urgences avec des tableaux de détresse sévère ».
Dernier signe qui pourrait laisser croire qu’on est « soit au fameux plateau, soit qu’il y a un ralentissement du flux de patients sur quatre jours consécutifs », mardi soir et ce mercredi matin, « nous avions un peu de place dans nos unités Covid, ce qui n’est pas arrivé depuis assez longtemps ». Un tableau positif à nuancer par un élément « le nombre plus important de patients qui se dégradent dans les services de soins Covid » et nécessitent alors « une prise en charge en réanimation ».

   290 soignants en arrêt maladie : + 121 % en sept jours

Ces nouvelles font « évidemment du bien au moral » des troupes soignantes qui se battent avec un sens du devoir exemplaire depuis des semaines. Elles font d’autant plus de bien que la situation est « excessivement compliquée », notamment pour les personnels de réanimation qui « s’investissent dans la prise en charge initiale, mettent beaucoup d’espoir dans la guérison et ne voient pas sortir les patients », parce que les patients de réa stables sont évacués si bien que ceux pris en charge dans les services de réanimation mulhousiens sont surtout les plus gravement atteints.
Toujours du côté des soignants, le nombre de personnels contaminés continue d’augmenter. Ils étaient 55 en arrêt maladie le 17 mars, 131 le 26 mars et 159 de plus ce 1er  avril, pour un total de 290. Le nombre de personnels hospitalisés est en revanche resté stable depuis la semaine passée. Ils sont toujours une vingtaine, dont « quatre en réanimation », note la directrice du GHRMSA, Corinne Krencker.

   Des tensions sur certains médicaments utilisés en réanimation

On le sait, depuis le début de la crise sanitaire, les tensions sur les matériels de protection, notamment, sont une problématique de tous les jours. Après les masques et surblouses, entre autres, la directrice du GHRMSA confirme qu’il existe aussi des tensions sur certains médicaments utilisés en réanimation : « On a des difficultés d’approvisionnement, notamment pour les curares [utilisés pour des patients ayant des difficultés respiratoires importantes]. »
« Il faut bien comprendre que cette utilisation massive des curares est quelque chose de vraiment inédit », complète le Dr  Noizet qui explique que cette pénurie amène les équipes soignantes « à changer de type de produits » – « Nous prenons par défaut des produits qui n’ont pas forcément la même flexibilité d’usage » – et/ou à en « rationaliser l’usage aux seuls patients qui le nécessitent » et à « adapter les doses au plus juste des besoins ». La tension sur ces médicaments est telle que, ce mercredi matin, le ministère de la Santé et l’Agence régionale de santé ont annoncé qu’ils « vont gérer la distribution au niveau national », indique Corinne Krencker avant de compléter : « Ça annonce encore des jours très compliqués… » Preuve qu’il est vraiment trop tôt pour crier victoire.
« Poursuivre les efforts » à Colmar
La tendance à la baisse est également palpable depuis quelques jours à Colmar, « pour les primo-arrivants aux urgences », a confirmé ce mercredi le Dr   Yannick Gottwalles, des Hôpitaux civils de Colmar. « Cette évolution fait probablement suite à la forte implication de la médecine générale qui fait un travail remarquable en gardant les patients à domicile pour les surveiller, et aux premiers effets du confinement, qui ralentit la circulation du virus », explique l’urgentiste.
Il est prématuré de crier victoire cependant, tempère le Dr  Gottwalles, car la situation est toujours tendue en ce qui concerne « les lits et besoins de réanimation. Les décompensations entre le 6e  et le 9e  jour sont toujours présentes » et ces patients requièrent encore d’être placés sous respirateur. « Il va encore falloir poursuivre les efforts quelques semaines avant de crier victoire », prévient l’urgentiste.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 8:52

Près de 4 500 personnes hospitalisées dans le Grand Est
Selon le point de situation diffusé ce jeudi après-midi par l’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est, 4 470 personnes sont hospitalisées dans la région Grand Est. C’est un chiffre énorme, qui donne une idée de l’ampleur de la crise. 4500, c’est le nombre d’habitants d’une commune comme Plobsheim, ou Mundolsheim. L’ARS précise également que 918 personnes sont placées en réanimation. On notera que près de 2000 patients qui ont été hospitalisés sont sortis de l’hôpital, leur état de santé ayant été considéré comme rassurant.
Le décompte macabre des décès se poursuit. Alors que le nombre de morts du coronavirus s’élevait à 1015, toujours selon l’ARS, ce mercredi, il s’établit ce jeudi à 1126, en prenant en compte les personnes confirmées virologiquement positives ainsi que les personnes non testées mais dont le décès est rapporté à une infection par Coronavirus. Rappelons qu’en France, le bilan national fait état de 4 032 morts du coronavirus. la région Grand Est reste donc particulièrement touchée.
L’ARS rappelle qu’il existe à ce jour plus de 1 160 lits de réanimation dans la grande région, soit le triple des capacités initiales.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 9:02

Courses et confinement : les tops (et les gros flops) des ventes
Lors de la première semaine de confinement, les clients ont investi les rayons droguerie, parfumerie et hygiène des magasins pour acheter des gants de ménage et de la Javel. En revanche, ils ont boudé les produits solaires et le maquillage.
"Depuis lundi matin, je vois des chariots de 300 à 400 euros de courses passer" : cette hôtesse de caisse d'un "Carrefour market" de Savoie n'en revient pas. Après une relative accalmie, ce week-end, la fièvre acheteuse a repris les Français confinés qui ont peur de manquer. Le rayon des pâtes a de nouveau été dévalisé, comme celui des produits d'entretien ou d'hygiène. "Pourtant, on fait de la mise en rayon tous les matins. Mais à midi, parfois, il n'y a déjà plus rien...".

Les gants, as du ménage 

Cette ruée sur de nombreux produits du quotidien entraîne parfois des ruptures de stocks. Dans les rayons droguerie, parfumerie et hygiène des hypermarchés, les consommateurs se sont jetés, lors de la première semaine de confinement, sur les gants de ménage (+344%), l'eau de Javel, hautement recommandée par virucide (+133%), les savons de toilette et pains dermatologiques (+128%), le papier toilette (+103%) les nettoyants ménagers multiusages (+102%) et l'essuie-tout (+98%) selon le magazine LSA (1).
En revanche, les produits solaires (-77%), le maquillage (-69%), les produits d'entretien cuir, PVC et toile (-63%), les soins du visage (-60%), les laques (-53%), les soins pour hommes (-52%), les brosses à dents (-51%), les accessoires pour cheveux (-49%), les accessoires de toilette (-49%), les nettoyants sols (-46%), les produits coiffants (-46%) et les soins anti-bactériens visage (-46%) ont fait un flop.

Coloration et système D

Dans les supermarchés, c'est quasiment le même constat : les clients ont dévalisé les rayons des gants de ménage (+497%), savons de toilette et pains dermatologiques (+248%) et Javel (+191%) et ont boudé le rayon maquillage (-50%) ou les articles d'entretien cuir, PVC et toile (-45%).
Quant aux magasins de proximité, sur lesquels nombre d'entre eux se sont rabattus en masse afin de suivre les directives des autorités, ils ont écoulé des gants (+539%) et savons de ménage (+433%), des savons de toilette et pains dermatologiques (+345%) et de la Javel (+268%), bien sûr, mais aussi, plus étonnant, des produits et accessoires de parapharmacie (+307%) ainsi que des boîtes de coloration (+246%). Preuve que, devant la fermeture des salons de coiffure, parfumeries et autres centres de soins esthétiques, les Français adoptent, plus que jamais, le système D.
(1) Chiffres collectés par la société Iri durant la semaine du 16 et le 22 mars
Les surgelés, cartouches d'encre, imprimantes, congélateurs...
Est-ce que le fait de manger des produits surgelés présente moins de risques de contracter le Covid-19 ? Rien ne le dit.
Et pourtant, d'après les chiffres du cabinet Nielsen, qui a étudié les ventes en moyennes et grandes surfaces durant la semaine du 9 au 15 mars, c'est-à-dire avant même le début du confinement (le 17 à midi), les volailles (+112%) et poissons surgelés (+110%) ont atteint des sommets de ventes, à l'instar des gants de ménage (+362%), déjà très en forme, des savons de toilette (+176%) et du papier toilette (+117%). Les consommateurs avaient en outre fait des stocks de farine (+206%), de pâtes et de riz (+196% chacun). 

Cartouches d'encre et imprimantes

Puis, lors de la semaine qui a suivi le début du confinement, les ventes de cartouches d'encre se sont envolées (+258%) alors que le prix des imprimantes, très utiles le travail à domicile, les cours en ligne et les attestations de sortie, a bondi de 13%, d'après l’UFC-Que Choisir.
Le groupe Fnac Darty signale de son côté une hausse des ventes de congélateurs et de tondeuses à cheveux, alors qu'Auchan a observé un bond de plus de 400% sur les jeux en quelques jours.

Consoles de jeux vidéo et articles de sport

Le magazine LSA a lui aussi mis en avant les ventes quotidiennes de jeux vidéo (matérielles et dématérialisées) qui ont explosé, avec une croissance de 265 %, en particulier les achats réalisés par les femmes.
D'ailleurs, sur certains sites marchands, le tarif des consoles s'est d'ailleurs envolé, la Nintendo Switch pouvant même atteindre deux fois son prix de vente conseillé !
Enfin, toujours en ligne, les grands gagnants du confinement sont les articles de fitness (+175%) ou de sport (+54%) avec, sur le podium, les cordes à sauter, les bandes élastiques et les tapis de sol.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 9:26

Ces personnalités déjà victimes de la pandémie
Le musicien Manu Dibango, l’homme politique Patrick Devedjian ou encore l’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille Pape Diouf: le coronavirus a déjà emporté plusieurs personnalités françaises.

Le saxophoniste Manu Dibango

Manu Dibango est la première personnalité internationale à avoir été fauchée par l’épidémie de Covid-19. Agée de 86 ans, la légende camerounaise de l’afro-jazz s’est éteinte le 24 mars dans un hôpital de la région parisienne.
Le natif de Douala, qui était arrivé en France en 1949, se décrivait comme un «bâtisseur de ponts entre l’Occident et l’Afrique».
Il avait connu la consécration planétaire avec «Soul Makossa», la face B d’un disque enregistré en 1972 et repris des décennies plus tard par Beyoncé, Rihanna ou encore Jay Z.

Le politique Patrick Devedjian

Patrick Devedjian, 75 ans, est décédé le 29 mars dans un hôpital d’Antony (Hauts-de-Seine). Testé positif au coronavirus quelques jours auparavant, il avait indiqué dans un tweet être «touché par l’épidémie».
Ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, il présidait depuis 2007 le conseil général des Hauts-de-Seine. Sa disparition est la première d’un responsable politique français des suites du coronavirus.
Fier de ses origines arméniennes, Patrick Devedjian n’avait eu de cesse de combattre pour la reconnaissance du génocide et le développement de l’Arménie.

Pape Diouf, figure de l’OM

«Notre Pape est mort», a titré le quotidien sportif L’Equipe au lendemain du décès le 31 mars du très populaire Pape Diouf. L’ex-président de l’Olympique de Marseille a succombé à l’âge de 68 ans dans un hôpital de Dakar après avoir été contaminé par le coronavirus.
Il avait dirigé le club phocéen de 2005 à 2009, après avoir été journaliste et agent de joueurs.
Jacques-Henri Eyraud, l’actuel président de l’OM, a salué le «parcours exceptionnel» d’un «gamin passé par le Sénégal avant d’arriver à 18 ans à Marseille» et d’y gravir les échelons.

Le journaliste Henri Tincq

Le chroniqueur religieux Henri Tincq est décédé le 29 mars à l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne).
Sa mort à l’âge de 74 ans des suites du coronavirus a été annoncée par le quotidien La Croix, qu’il avait rejoint en 1972 avant d’entrer au Monde en 1985.
A la retraite depuis une dizaine d’années, il était encore «contributeur religieux» pour le site Slate et travaillait aussi pour «Le Monde des religions».

Dernier survivant de la «Nueve»

Emporté par le coronavirus le 31 mars à Strasbourg, Rafael Gómez Nieto était le dernier survivant de la «Nueve», la première colonne à avoir pénétré dans le Paris occupé le 24 août 1944.
Il résidait à Lingolsheim (Bas-Rhin) et devait fêter ses 100 ans en janvier prochain.
La 9ème compagnie de la 2ème Division blindée, ou «Nueve», était composée d’environ 160 hommes, essentiellement des républicains espagnols. Au lendemain de son incursion dans Paris, les chars Sherman du général Leclerc entrèrent à leur tour dans la capitale pour libérer Paris du joug nazi.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 9:44

Dr Karine Lacombe : "Ce virus est unique. On n'a jamais vu ça"

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-73

Origine du virus, contagiosité, traitements, essais, immunité des patients, chloroquine, pic de l'épidémie... Karine Lacombe, infectiologue, cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine (Paris), répond à toutes les interrogations sur le coronavirus.
Qu’est-ce qu’on ignore encore sur la transmission du virus ?
On est aujourd’hui sûrs qu’il se transmet par gouttelettes, comme on est sûrs qu’il ne se transmet pas par l’air. Ensuite c’est plus flou, on fait des analogies avec d’autres virus respiratoires, comme celui de la grippe. On pense qu’il se transmet de façon manuportée : on se "mouille" les mains avec les gouttelettes. Quand après avoir éternué dans sa main, on touche la main d’une autre personne, qui la porte à sa bouche. Si c’est le cas, on estime que c’est minime dans le total des transmissions.
Et par contact avec des surfaces inertes ?
Pour les transmissions par l’environnement, le matériel inerte, il n’y a aucune preuve. On a détecté du matériel génétique du virus sur ce type de surface, mais pour qu’un virus soit infectieux, il faut qu’il incube avec des cellules humaines. Il ne peut pas le faire sur une surface inerte. On y a détecté du matériel génétique, mais ce n’est pas un virus infectieux. C’est pour ça qu’on n’a pas décidé en Europe de désinfecter les locaux comme on a pu le voir en Asie : on pense que ça n’a aucun sens. Pour résumer, la transmission manuportée, on ne sait pas mais ce serait plutôt oui. Et la transmission par des surfaces inertes, on ne sait pas non plus mais ce serait plutôt non.
On en sait plus sur la période d’incubation ?
On sait que la médiane est à 6 jours : moins pour la moitié, plus pour l’autre. Et les extrêmes c’est deux à 14 jours.
Vous travaillez par analogie avec la grippe ?
Oui mais c’est difficile de tout comparer. Avec la grippe, il y a un vaccin, un traitement. En plus, les virus de la grippe se recombinant chaque année, on garde une certaine forme d’immunité d’une année sur l’autre. Sans cette immunité, sans vaccin, sans traitement, la grippe serait elle aussi extrêmement virulente, un peu comme la grippe espagnole de 1918 [à l’époque, la souche AH1N1 de cette épidémie était nouvelle, et la population pas immunisée, ndlr].
Est-on contagieux pendant la période d’incubation ?
Alors on ne sait pas… mais ce serait plutôt oui. Probablement le jour ou les deux jours qui précèdent les signes cliniques. Ça, c’est vraiment par analogie avec la grippe.
On a déjà vu un autre virus avec l’immense majorité des gens qui ont peu ou pas de symptômes, et à l’opposé une minorité qui en meurt ?
Ah non. On n’a aucun autre exemple. C’est la première fois qu’on a ça. Même le Sras ou le Mers (deux virus responsables de deux épidémies de maladies respiratoires dans les années 2000, ndlr), on n’a jamais vu ça. Et ça n’est pas lié à une mutation du virus : le virus est très stable, il n’a pas muté entre la souche de décembre et maintenant. C’est un virus à ARN, ce sont des virus très stables. Mais ce virus est vraiment unique.
C’est un virus très différent de ce qu’on a connu jusqu’à présent.
Les patients guéris sont-ils immunisés ?
Oui… mais on ne sait pas combien de temps. Est-ce qu’on va garder ces anticorps d’une année sur l’autre ? Ou est-ce qu’ils vont disparaître ? On ne sait pas. On sait que quinze jours après l’infection, 98% des personnes présentent des anticorps. Mais on ne connaît pas leur taux de persistance. C’est un virus très différent de ce qu’on a connu jusqu’à présent.
Sait-on enfin d’où vient le virus ?
On n’est pas tout à fait sûr de sa véritable origine. On sait qu’il vient du monde animal et qu’il est passé chez l’homme, mais on ignore s’il est recombinant de plusieurs virus animaux : son génome présente 96% de similitude avec celui du virus d’une chauve-souris, et 98% avec celui d’un virus retrouvé chez le pangolin. Mais on ne sait toujours pas si ces deux virus se sont recombinés, ou si le virus est d’abord passé chez la chauve-souris, puis chez le pangolin, puis chez l’homme.
Le savoir ne change rien dans la prise en charge des malades, mais ça pourrait prévenir l’émergence de nouveaux virus, dans un contexte de défrichage des forêts primaires, par exemple : si un virus est présent chez un animal qui n’a jamais été en contact avec l’homme, on peut craindre le même scénario, en Amazonie par exemple. Et puis si les mesures sanitaires, en Chine, avaient été aussi drastiques que celles qu’on a en Europe, le virus n’aurait jamais émergé.
Quelle est la situation à l’hôpital aujourd’hui ?
A Saint-Antoine, on a converti quasiment tout l’hôpital en centre covid, avec des lits en médecine et des lits en réanimation. On a heureusement beaucoup de patients en médecine qui rentrent chez eux, mais on en a encore beaucoup qui passent directement de médecine en réanimation, voire des urgences en réanimation. On envoie certains des patients de réanimation, une fois stabilisés, vers des établissements de deuxième ligne de réanimation, en particulier dans le privé, dans toute l’Île-de-France. Le plus important, c’est de garder des capacités post-urgence : les patients qu’on accueille en urgence, on ne peut pas les envoyer ailleurs, il faut qu’on les hospitalise sur place.
On pense qu’il y a eu plutôt 50 000 morts en Chine, presque 20 fois plus que les 3 000 admis.
Est-ce que la France a réagi assez vite ?
En tout cas, dès qu’on a vu ce qui se passait en Italie, on a essayé de s’adapter au plus vite. Mais ce qui nous a plombé, c’est les fausses informations qui nous sont parvenues de Chine : l’épidémie était semble-t-il beaucoup plus grave, mais aussi beaucoup plus ancienne. On pense que ça a commencé dès septembre 2019, pas en novembre ou décembre. La zone aurait dû être confinée plus tôt, et on n’en serait pas là aujourd’hui. Et nous, on aurait pu mieux se préparer, surtout vis-à-vis de la gravité de la maladie. Parce qu’on a quand même longtemps dit et entendu que c’était comme une grippe. Du coup on s’attendait à une mortalité équivalente. On pense qu’il y a eu plutôt 50 000 morts en Chine, presque 20 fois plus que les 3000 admis.
L’Île-de-France est à saturation, aujourd’hui ?
On avait prévu 2009 malades en réanimation, et on est au-dessus : on est à 2020 ou 2030 (l'entretien a été réalisé jeudi 1er avril au soir, NDLR). Et on pense qu’on va monter à 2400, voire 2 600 dans le week-end, c’est-à-dire qu’on sera au-dessus de nos capacités. J’espère qu’on sera sauvés par deux choses : envoyer des malades stabilisés ailleurs, et augmenter notre capacité en lits de réanimation en transformant des lits de médecine en lits de réa. Et puis on compte aussi sur les traitements.
Les patients âgés avec des formes graves, on leur donne un traitement compassionnel
Où en est-on côté traitements ?
On essaie au maximum d’inclure nos patients dans les essais thérapeutiques. Les autres, surtout des patients âgés avec des formes graves, qui ne répondent pas aux critères, on leur donne un traitement compassionnel. C’est-à-dire avec un médicament qui n’a pas d’autorisation de mise sur le marché pour le covid-19. Ce sont surtout des patients graves, et on utilise chez eux des anticorps monoclonaux, que l’on dirige sur les protéines d’inflammation, qui sont exprimées de façon excessive chez les patients graves. On a des résultats assez intéressants.
Est-ce qu’on utilise aussi la chloroquine ?
Non, à l’hôpital plutôt non. C’est une molécule qui n’aurait d’intérêt que dans les formes modérées, or les formes modérées on les inclut dans les essais thérapeutiques. En revanche, dans ces essais, les patients bénéficient de la chloroquine.
La chloroquine, c'est une affaire de jours, on verra très vite
Où en sont ces essais ?
Il y a deux essais avec de la chloroquine : l’essai Discovery, qui évalue cinq molécules dont la chloroquine, et un autre qui n’évalue que la chloroquine face à un placebo. Pour ces essais, dès qu’on a assez de patients inclus, on a des statistiques qui permettent de voir si un groupe se détache ou non. Et si on voit une différence franche, on peut arrêter l’essai plus tôt que prévu. C’est une affaire de jours, on saura très vite.
Peut-on prévoir le pic de l’épidémie ?
Il y a des modélisations… mais ça dépend complètement de l’efficacité du confinement. On est quinze jours après la mise en place du confinement, et on a le sentiment qu’on arrive à ralentir le nombre de personnes qui arrivent aux urgences. Mais pas encore le passage en réanimation. C’est un premier indicateur, mais ce n’est pas encore franc. C’est à peine une stabilisation.
Après on aura une stabilisation du nombre de passages en réanimation, puis de décès. On espère, mais c’est long. Et ce n’est pas une tendance franche. Le confinement c’est simple et ça marche : hors confinement, on a 50 interactions sociales par jour en moyenne. En confinement, on passe à moins de 5, voire moins de une en moyenne. Donc c’est autant de chances de réduire les transmissions.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 10:03

Alsace-Moselle | Consommation et confinement L’ouverture des supermarchés le vendredi saint en question

La crise du CoVid-19 - Page 2 Title-74
Dans un hypermarché strasbourgeois, le 16 mars .
L’ouverture des grandes surfaces le vendredi saint, jour férié en Alsace-Moselle, a été étudiée par les autorités en raison du confinement. L’association des maires du Bas-Rhin y est défavorable. Les Villes de Mulhouse et Colmar demanderont une dérogation.
Les préfectures de Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin ont étudié l’hypothèse d’autoriser l’ouverture des grandes surfaces le vendredi saint (10 avril), jour férié dans ces départements où s’applique le droit local. Une telle décision doit faire l’objet d’un arrêté préfectoral dérogatoire, comme c’est traditionnellement le cas pour les dimanches de fin d’année.
Ce n’est pas Noël mais Pâques qui préoccupe aujourd’hui les autorités confrontées à un pays confiné. L’examen de cette possibilité répondait à deux considérations : répondre à « une forte demande » d’une partie de la grande distribution et prévenir une éventuelle cohue dans les magasins d’alimentation le samedi 11 mai, dernier jour d’ouverture avant le dimanche et le lundi de Pâques.
Les préfectures ont sollicité l’avis des élus locaux via les associations départementales des maires. Charles Sitzenstuhl, conseiller politique du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, a également pris la température directement auprès de leur président respectif.
Le bureau de l’association des maires du Bas-Rhin a émis un avis négatif, à l’unanimité. « Personne ne souhaite l’ouverture des supermarchés et des hypermarchés ce jour-là, par respect pour le personnel qui travaille beaucoup et pour respecter le vendredi saint », souligne Vincent Debes, le président des maires du Bas-Rhin. « L’ensemble des collègues a été rassuré par cette décision », dit-il.

« Respecter le personnel très sollicité et le droit local »

Dans le Haut-Rhin, les positions sont moins tranchées. Les Villes de Colmar et de Mulhouse vont faire une demande auprès du préfet pour une ouverture des supermarchés le 10 mai. « Les autres vice-présidents étaient plutôt défavorables. Nous laissons donc la liberté aux maires et donnons la main au préfet », précise Christian Klinger, le président de l’association haut-rhinoise.
À « titre personnel », Christian Klinger est opposé à ce principe. « Il n’y a pas de nécessité d’ouvrir les hypermarchés, d’autant plus qu’ils sont en sous-effectif et que le personnel très sollicité a le droit de se reposer. Les clients peuvent faire leurs courses le jeudi », détaille le maire de Houssen. « Compte tenu du confinement, nous ne connaîtrons pas les habituelles affluences d’avant-Pâques. » Les repas de famille gigot-flageolets et les chasses aux œufs entre petits-enfants et cousins ont du plomb dans l’aile.
Les magasins à dominante alimentaire de Strasbourg, d’une surface de 120 à 1 000 m², peuvent ouvrir leurs portes pendant quatre heures le matin les dimanches et les jours fériés, sans dérogation. Dans le reste du Bas-Rhin, l’ouverture est autorisée pendant cinq heures le matin pour les commerces d’une surface de vente entre 120 et 399 m². Il en est de même dans le Haut-Rhin.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 11:14

Coronavirus : infirmière, elle prétend avoir été délogée par son propriétaire
Une enquête préliminaire a été ouverte après qu’une infirmière a dit avoir été contrainte de quitter son domicile, dans un petit village de l’Hérault, par son propriétaire qui craignait d’être contaminé par le coronavirus, a annoncé jeudi le parquet de Montpellier.
Cette enquête préliminaire a été ouverte jeudi «afin d’établir si les conditions dans lesquelles cette personne a été amenée à quitter son domicile étaient susceptibles de recevoir une ou plusieurs qualifications pénales», a précisé le procureur de Montpellier, Fabrice Belargent dans un communiqué.
Mardi, les gendarmes sont intervenus pour assister chez elle cette infirmière anesthésiste du CHU de Montpellier, contrainte de quitter son habitation avec sa famille, a-t-il précisé.
La soignante, âgée de 37 ans, occupait le rez-de-chaussée d’une maison dans le village de Montarnaud avec sa mère et son mari ainsi que ses deux enfants de 20 ans et 3 ans.
Relogée depuis
Dans une interview à La Gazette de Montpellier, l’infirmière a expliqué que ses propriétaires qui logent à l’étage, craignaient d’être contaminés par le Covid-19. Pour la forcer à quitter le logement, ses propriétaires lui auraient coupé l’eau chaude, l’électricité et l’antenne de télé et faisait beaucoup de bruit tôt le matin, a-t-elle affirmé.
La mère de famille a, depuis, été relogée dans un studio de Montpellier le temps du confinement. Son époux a trouvé refuge dans la maison de ses parents. Sa mère, elle, a du regagner la maison de retraite dans laquelle elle logeait avant le confinement.
«Nous avons été saisi par le parquet pour évaluer la vulnérabilité de cette personne et de son entourage. Une juriste prend contact avec elle et nous pourrons proposer un suivi psychologique. C’est une situation nouvelle et dramatique», explique Joséphine Cesbron, présidente de France victimes 34.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeJeu 2 Avr 2020 - 22:20

dna a écrit:
Coronavirus | Faire ses courses avec des jeunes enfants Les courses, la galère des parents seuls
Déjà délicat pour les parents isolés de jeunes enfants, le confinement est parfois compliqué par des consignes de prévention appliquées trop strictement dans les commerces.
Géraldine est une maman qui élève seule son fils de trois ans à Cernay. Jeudi matin, elle se rend à pied au supermarché Match, évidemment avec son fils, trop petit pour être laissé seul. « Je suis d’abord harponnée par une caissière me signalant que la présence de mon fils est indésirable, témoigne-t-elle. Dans le cadre du coronavirus, c’est une seule personne par famille. Je comprends tout à fait cette règle, d’autant plus que je travaille à l’hôpital de Mulhouse. Mais je signifie à cette dame que je suis maman solo, et que je n’ai pas d’autre solution. Je lui propose même qu’elle me le garde le temps de mes courses. Le vigile s’en mêle. Je me fais même " engueuler" devant mon fils ».

Géraldine finira tant bien que mal ses achats, (elle le regrettera plus tard, mais elle avait vraiment besoin d’aller faire des courses, il n’y a pas de livraison et le drive voisin est complet) et s’est entendue dire qu’elle n’est plus la bienvenue dans le magasin.

Ce même supermarché avait déjà refusé l’accès à Mélany, maman d’une petite fille de deux ans. Son mari est actuellement en renfort à Paris pour sécuriser les transports aériens de fournitures aux hôpitaux et elle est donc seule, sans possibilité de faire garder sa fille. Refoulée par le vigile, elle est allée faire ses courses ailleurs, non sans éprouver un profond sentiment d’injustice.

Le gérant du magasin n’a pu être joint mais le service communication de l’enseigne a fait savoir que la priorité était de limiter au maximum le nombre de personnes présentes en même temps dans les travées « selon les préconisations des autorités. Les gérants gèrent au mieux la sécurité de tout le monde ».
Porteurs sains

De tels refoulements ne sont pas rares, que ce soit à l’entrée de grandes surfaces ou de petits commerces. Leslie s’est entendue dire de laisser sa fille de 5 ans dans la voiture avant que le vigile de l’Intermarché à Strasbourg Cronenbourg n’accepte de garder la petite, le temps pour elle de remplir ses cabas.

Certains parents solos se résolvent à laisser leur enfant dans l’auto, d’autres comme Emmanuelle veillent sur eux de loin : « Je suis obligée de laisser ma fille de 9 ans seule dans notre logement de Fegersheim pendant que je vais faire les courses. Elle a un téléphone pour me joindre, je la mets également en webcam Skype avec sa mamie et je l’appelle régulièrement. Je ne suis pas super tranquille. Je n’ai pas le choix. »

« J’ai deux filles de 6 ans et leur père est militaire en mission au Mali, nous dit Élodie, habitante d’Ittenheim. Les gens me regardent de travers quand je vais faire mes courses, mais il est inconcevable que je les laisse seules à la maison » Et quand l’accès au magasin ne leur est pas refusé, les autres clients font la moue, les enfants étant maintenant synonymes de « porteurs sains », autrement dit, « bombes à retardement » susceptibles, en outre, d’ignorer les notions de « distanciation sociale ».
Un chariot - un client

La consigne « une personne, un chariot » lancée au début du confinement par bon nombre d’enseignes pour éviter les achats de panique se comprend également dans l’autre sens : « Un chariot, un client » soit pas plus de deux personnes à la fois.

En principe, par mesure de prévention sanitaire, on doit faire ses courses seul « et nous avons eu des consignes en ce sens de notre direction générale, confirme Thierry Ribeira, directeur de l’Intermarché de Rixheim. Mais on est humain et on n’empêche personne de faire ses courses. On propose aux mamans de faire garder leurs enfants à l’accueil par des hôtesses de caisse le temps de faire leurs achats ».

À l’inverse, Système U a expressément demandé aux magasins de son réseau de laisser entrer les parents seuls avec leur(s) jeune(s) enfant(s). « Question de bon sens », dit-on également au Leclerc d’Obernai qui affiche pourtant la consigne du client solo sur ses portes d’entrée. Tout en détaillant les préconisations de la préfecture pour la grande distribution, Laurent Leclercq, propriétaire de l’hypermarché, en charge, jeudi après-midi, du filtrage, laisse justement entrer un monsieur avec son jeune fils installé dans le chariot. « On nous demande de faire preuve de discernement, c’est ce que nous faisons au quotidien. »

Les services de la préfecture du Bas-Rhin a d’ailleurs confirmé que s’il est recommandé de faire ses courses seul, pour des raisons de précaution sanitaires, « aucun texte n’interdit d’effectuer des achats de première nécessité avec des membres de sa famille ou un proche ». Si tant est que l’attestation de déplacement dérogatoire soit dûment complétée.

Information officielle fluctuante


Au n° vert 0 800 130 000 mis en place par le gouvernement pour répondre aux questions pratiques concernant le confinement, on nous répond que la consigne d’aller faire ses courses seul ne souffre aucune exception. Les mamans dans l’impossibilité de faire garder leur enfant « doivent faire appel à un voisin pour aller faire les courses pour elles. Ou alors laisser l’enfant dehors pendant qu’elles sont dans le magasin ». On frémit à l’idée de laisser le bébé dans la poussette dans la rue mais la répondante de la plate-forme ne semble pas s’émouvoir d’une telle éventualité.

Difficile de se satisfaire d’une telle réponse ; pris d’un doute, on rappelle le même numéro vert et une autre personne répond avec plus de bon sens et d’humanité que « oui, évidemment, si un parent n’a pas la possibilité de faire garder son enfant en bas âge, il peut l’emmener faire ses achats ».

Certaines mamans ont d’ailleurs eu le réflexe d’appeler ce numéro et en cas de réponse favorable, de la faire écouter aux vigiles ou responsables des magasins.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 2 I_icon_minitimeVen 3 Avr 2020 - 5:20

Près de 4 500 personnes hospitalisées dans le Grand Est
Selon le point de situation diffusé ce jeudi après-midi par l’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est, 4 470 personnes sont hospitalisées dans la région Grand Est. C’est un chiffre énorme, qui donne une idée de l’ampleur de la crise. 4500, c’est le nombre d’habitants d’une commune comme Plobsheim, ou Mundolsheim. L’ARS précise également que 918 personnes sont placées en réanimation. On notera que près de 2000 patients qui ont été hospitalisés sont sortis de l’hôpital, leur état de santé ayant été considéré comme rassurant.
Le décompte macabre des décès se poursuit. Alors que le nombre de morts du coronavirus s’élevait à 1015, toujours selon l’ARS, ce mercredi, il s’établit ce jeudi à 1126, en prenant en compte les personnes confirmées virologiquement positives ainsi que les personnes non testées mais dont le décès est rapporté à une infection par Coronavirus. Rappelons qu’en France, le bilan national fait état de 4 032 morts du coronavirus. la région Grand Est reste donc particulièrement touchée.
L’ARS rappelle qu’il existe à ce jour plus de 1 160 lits de réanimation dans la grande région, soit le triple des capacités initiales.
dna
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