Mercredi le 23/12  à 21h

Alsa'sports a écrit:
Neymar absent, Kimpembe suspendu
Touché à la cheville, le Brésilien Neymar a fait une croix sur 2020. S’il a dû faire l’impasse sur le choc face à Lille ce dimanche soir, il ne sera pas présent non plus au Parc pour la réception du Racing. Averti face à Angers, Monaco et Lyon, le tout en mois de dix matchs, le défenseur Presnel Kimpembe sera suspendu. Blessé face à Lille, il n’aurait de toute façon pas pu jouer. Danilo Peireira (ischio-jambiers) et Abdou Diallo (genou) ne seront de retour qu’en janvier. Blessé de longue date, Juan Bernat est forfait depuis de longues semaines. En délicatesse avec ses adducteurs, Maura Icardi ne reprendra avec le groupe que la semaine prochaine et ne sera donc pas apte. Pablo Sarabia sera de retour la semaine prochaine mais sans doute un peu à court de competition pour postuler à une place dans le groupe Parisien. Enfin, Layvin Kurzawa et Alessandro Florenzi sont sortis blessés du choc de la Ligue 1 et pourraient également être forfaits.

Majeed Waris (Strasbourg) forfait pour affronter le PSG
Après avoir reçu un coup à l'entraînement, Majeed Waris a déclaré forfait pour le déplacement de Strasbourg sur la pelouse du PSG, ce mercredi (21 heures), lors de la 17e journée de Ligue 1.
Alors que Strasbourg se déplace au Parc des Princes pour défier le PSG, ce mercredi (21 heures), lors de la 17e journée de Ligue 1, le Racing sera privé de Majeed Waris, victime d'un coup ce lundi à l'entraînement.
Le défenseur international ivoirien Lamine Koné continue de se remettre d'une fissure à un orteil, tandis que le gardien international sénégalais Bingourou Kamara est toujours touché à un genou.
equipe

dna a écrit:
Le Racing sans Waris mais avec des ambitions à Paris, mercredi (21h)
Déçu par sa défaite contre Bordeaux, dimanche (0-2), mais pas abattu avant de boucler l'année à Paris ce mercredi: tel est le credo du Racing, qui estime n'avoir rien à perdre face à un PSG privé de la moitié de son effectif.
C'est un groupe de 20 joueurs que Thierry Laurey a convoqué ce mardi après-midi pour aller défier le PSG au Parc des Princes.

S'il n'a pas dévoilé ses intentions, le technicien strasbourgeois pourrait être tenté de modifier son système de jeu (le 4-2-3-1) en vogue depuis la victoire à Nantes (0-4) pour assurer ses arrières (5-3-2), laisser la possession du ballon au PSG et procéder en contres, comme cela avait bien fonctionné mi-octobre à Brest (0-3).
Dans ce cas-là, Stefan Mitrovic retrouvera une place de titulaire dans l'axe, entre Simakan et Djiku, et le brassard de capitaine, le Serbe n'ayant pas participé aux quatre derniers matches. Sur le flanc gauche, Carole pourrait revenir en jeu à la place de Caci, Lala étant indéboulonnable à droite.

Dans l'entrejeu, Liénard et Aholou seront mobilisés pour gratter les ballons, avec le concours de Bellegarde (ou de Thomasson).

Devant, enfin, la paire Ajorque - Diallo sera chargée de porter le danger sur le but de Navas.

A noter que Majeed Waris, touché la veille à l'entraînement, ne sera pas du voyage.
L'info : Paris décimé

Malgré l’arrêt des compétitions au printemps pour cause de pandémie, le Paris SG a disputé la bagatelle de 45 matches sur l’année civile 2020, soit 17 de plus que le Racing (28).

Faut-il voir dans ce calendrier démentiel la raison de ses maux ? Toujours est-il que Thomas Tuchel devra composer sans dix de ses joueurs - Kimpembe, Kurzawa et Florenzi se sont blessés dimanche soir à Lille et rejoignent à l’infirmerie Neymar, Icardi, Sarabia, Diallo, Bernat et Danilo -, Kylian Mbappé (adducteurs) étant en outre incertain. "C'est un casse-tête", a convenu l'entraîneur allemand.
Le chiffre: 33

En 33 oppositions au Parc de Princes, Ligue 1 et Coupe de France confondues, le Racing n'est jamais sorti vainqueur (25 défaites, 8 nuls) ! "Bien sûr que l'on rêve d'être les premiers à y arriver, dit Ludovic Ajorque, le buteur des Bleus. On y va en tout cas avec cet état d'esprit et l'envie de faire quelque chose."
L'équipe possible

Kawashima - Lala, Simakan, Mitrovic (cap), Djiku, Carole - Bellegarde, Aholou, Liénard - Diallo, Ajorque.

Remplaçants: Pierre (g), Aaneba, Caci, Prcic, Siby, Chahiri, Thomasson, Sissoko, Zohi

Absents : Sels, Kamara, Koné, Waris, Mothiba (blessés), Saadi, Lebeau (choix)

dna a écrit:
ils veulent sauver Noël
Trois jours après le brutal coup d’arrêt subi à la Meinau contre Bordeaux (0-2), le Racing va tenter de rebondir sur la pelouse maudite du Parc des Princes où il n’a jamais gagné, ce mercredi (21h), contre une équipe du PSG sur les rotules. Conte de Noël ou réalité ?
Comme le gouvernement, qui en a fait son leitmotiv de fin d’année, le Racing veut essayer de sauver Noël. En conclusion d’un annus horribilis marqué par le Covid-19 qui a interrompu l’exercice précédent dès février, puis plombé la reprise en s’invitant insidieusement dans les vestiaires des Bleus – dix cas cet été, un autre à l’automne, sans parler du staff –, il ne serait pas contre une petite douceur avant de basculer vers l’an neuf.
La sucrerie en question pouvait être déballée dimanche à la Meinau contre Bordeaux, à l’occasion de ce qui devait être le “match de Noël”. Mais les Girondins sont venus piétiner cette tradition festive développée par le club avec leurs gros sabots, dans un stade vide et avec un réalisme froid (0-2). On a connu agapes plus joyeuses.

Comme s’il était écrit que pour le Racing, relancé grâce à une série de quatre matches sans défaite – deux succès et autant de nuls – rien ne serait facile en 2020…

« C’est une année à oublier », synthétise Ludovic Ajorque, le buteur bleu (lire en page suivante). « Une année de *****, à titre personnel et d’un point de vue sportif », enchérit Thierry Laurey, lui-même ébranlé par le virus en octobre et par les mauvais résultats en novembre.
Avant de définitivement tourner le dos à cette cuvée rance et de se projeter plein d’espérance sur 2021, le Racing a quand même à cœur d’en finir « sur une bonne note », aux dires de son entraîneur.

« On va à Paris sans pression et on espère mettre derrière nous tout ce qui gravite dans notre quotidien, parce que ça commence à peser, développe-t-il. Il nous manque beaucoup de choses : le public, l’émotion, l’enthousiasme… »

Bien sûr, le Parc n’est pas le jardin rêvé pour planter les petites graines qui attireront des jours meilleurs. En tout cas pas pour le Racing, qui est le seul club “historique” de l’élite à n’y avoir jamais gagné en 33 apparitions…

Certes, il n’y aura pas Neymar pour placer un ciseau retourné victorieux dans les arrêts de jeu, comme lors de la dernière visite alsacienne (défaite 1-0 en septembre 2019). Thomas Tuchel n’aura d’ailleurs pas grand monde à sa disposition, puisque le technicien souabe déplore une équipe entière sur le flanc, avec dix absents annoncés et une star très incertaine, Mbappé, dont les adducteurs “sifflent” à chaque accélération.

Dimanche soir, devant leur poste de télé, les Strasbourgeois ont pu constater que même très amoindri, le PSG reste le PSG, lui qui est parvenu à faire déjouer le Losc au stade Pierre-Mauroy (0-0).

« C’était déjà dur pour les Lillois, il faut avoir suffisamment d’humilité pour reconnaître que ce sera dur pour nous aussi, avance Laurey. Mais dur ne veut pas dire impossible. On va tout faire pour rendre la chose réalisable… »

Si les Bleus jouent comme contre Bordeaux, les Parisiens n’ont rien à craindre. « On n’a pas eu d’efficacité, c’est la seule chose que je reconnais humblement », dit Laurey, toujours persuadé que ses hommes ont fait jeu égal avec les Girondins, « à quelques petites erreurs près ».

Déjà deux défaites au Parc

Cette saison, Paris a failli se faire surprendre par ces mêmes Bordelais (2-2) et a déjà perdu à deux reprises à domicile. « Oui, mais c’était contre Marseille et Lyon (0-1 à chaque fois) et nous ne sommes ni Marseille, ni Lyon », tempère Ajorque.

« Mais ce sont des équipes que nous avons enquiquinées, même si nous avons perdu au bout du compte », positive Laurey, qui veut croire aux vertus de sublimation de ses hommes face à des adversaires plus huppés. De toute façon, s’il ne parvient pas à s’élever, le Racing risque de passer les fêtes en zone de relégation. Il est encore temps de sauver Noël.

equipe a écrit:
Kylian Mbappé titulaire pour PSG - Strasbourg
Sur le banc pour des douleurs musculaires dimanche à Lille, l'attaquant parisien sera aligné d'entrée mercredi soir face à Strasbourg.
La gestion de Kylian Mbappé en cette fin d'année 2020 est très peu compréhensible. Remplaçant contre Lyon (0-1), titularisé contre Lorient (2-0), entré en fin de match à Lille (0-0), l'attaquant parisien, annoncé incertain par le club mardi matin en raison de douleurs aux adducteurs, sera aligné d'entrée mercredi soir face à Strasbourg. Le champion du monde (22 ans) devrait être associé devant à Angel Di Maria.

Les compos Du côté parisien, Mbappé sera bien titulaire. Le Racing, lui, évoluera en 5-4-1.
PSG: Navas - Dagba, Pembélé, Marquinhos ( cap.), Kehrer, Bakker - Verratti, Rafinha, Herrera - Mbappé, Di Maria.

RACING: Kawashima - Lala, Simakan, Mitrovic (cap.), Djiku, Carole - Bellegarde, Sissoko, Aholou, Liénard - Ajorque. Entraîneur: Thierry Laurey.

Le PSG, troisième de L1, a absolument besoin d'une victoire ce soir pour rester au contact de Lille et Lyon. Mais la tâche sera certainement plus difficile que d'habitude puisque le club parisien doit en effet faire sans… 10 joueurs! On vous redonne la liste: Neymar, Diallo, Danilo, Paredes, Kurzawa, Florenzi, Kimpembe, Icardi, Bernat et Sarabia.

Le Racing a vu sa bonne séquence prendre fin dimanche contre Bordeaux après sa défaite 2-0 à la Meinau. Cette saison, le club alsacien fait partie des six-sept clubs qui luttent pour leur maintien. En tout cas, c'est le chemin qu'il suit depuis le début de la saison.

Pour sa dernière visite au Parc, le 14 septembre 2019, le Racing avait été plutôt bon, ne cédant que sur un geste improbable de Neymar dans le temps additionnel. Auparavant, Ajorque avait eu l'occasion d'ouvrir la marque mais Navas s'était interposé devant le Réunionnais.

C'est parti

Après un petit numéro durant lequel il se défait de Liénard et Djiku, Rafinha lâche une frappe tendue que Kawashima bloque en deux temps.


But 1-0

But de Pembélé pour le PSG! Di Maria combine à droite avec Herrera qui lui remet dans la surface. La frappe croisée de l'Argentin est repoussée par Kawashima mais Pembélé jaillit au second poteau pour ouvrir le score.

L'ouverture du score parisienne n'est pas vraiment surprenante puisqu'on ne joue que dans le camp alsacien depuis le début du match.

Quel sauvetage de Simakan! Alors que Bellegarde perd le ballon face à Herrera à 40 mètres de son but, Verratti est alerté côté droit. Son centre semble devoir être repris à bout portant par Mbappé mais Simakan lui chipe le ballon d'un tacle glissé magistral. Ouf!

Moment de flottement dans la surface parisienne sur un corner bas-rhinois. Le ballon est finalement dégagé et Mbappé initie le contre. Heureusement que le champion du monde s'emmêle les pinceaux.

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Ballon mal dégagé par la défense alsacienne. Di Maria le récupère et frappe fort. C'est trop croisé mais Mbappé est tout près de couper la trajectoire du ballon au second poteau…

Ajorque proche du csc sur un corner parisien! Heureusement que sa tête retombe derrière la transversale.

Le Racing est sevré de ballons. Peut-être qu'un pressing plus agressif serait de bon aloi? Là, les Alsaciens acceptent de subir et laissent venir le PSG.

Rafinha tout près de doubler la mise! Le Brésilien slalome dans la défense bas-rhinoise avant d'adresser une frappe à l'entrée de la surface que contre Mitrovic. Surpris, Kawashima a les mains savonneuses et laisse le cuir lui échapper avant de plonger en arrière pour éviter au Racing de rejoindre les vestiaires avec deux buts de débours.

C'est reparti au Parc des Princes.

Double changement au Racing: Sissoko et Liénard sont remplacés par Thomasson et Prcic.

Simakan pas loin d'égaliser! Sur un centre de Prcic, sur le deuxième temps d'un corner, le défenseur place une tête qui part en chandelle. La défense parisienne s'arrête et Simakan reprend le ballon de volée entre Navas et ses défenseur mais ne trouve pas le cadre.

La frappe de Prcic ! Le Bosnien est servi à l'entrée de la surface mais son intérieur du droit file de peu à côté du but de Navas. Le Racing avait l'occasion de revenir car il n'est toujours pas mort dans cette rencontre.

Diallo fait son entrée à la place de Bellegarde côté Racing.

But 2-0

Diallo perd le ballon, ce qui profite à Di maria qui mystifie Mitrovic avant de servie le champion du monde dans un fauteuil.

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Draxler remplace Rafinha à Paris.

Au tour de Mbappé de céder sa place à Kean.

But 3-0

Et Gueye qui ajoute un troisième but d'une frappe sèche. Ca devient sévère pour le Racing.

Chahiri remplace Simakan côté alsacien tandis que Fadiga supplée Di maria dans les rangs du champion de France.

But 4-0

Kean alourdit la sanction après un premier piqué de Verratti sauvé sur sa ligne par Djiku. Le Racing boit le calice jusqu'à la lie...

C'est terminé au parc des Princes sur cette grosse défaite des Strasbourgeois. Alors qu'ils étaient un peu mieux en seconde période, ils ont totalement flanché dans les dix dernières minutes. Ce revers 4-0, le plus gros de la saison, va faire mal à la tête avant les fêtes.

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dna a écrit:
Le Racing s’incline au Parc des Princes contre le Paris SG (4-0)
Longtemps dans le coup, malgré des intentions minimalistes, le Racing a logiquement subi la loi du PSG (4-0), ce mercredi soir au Parc des Princes, en clôture d’une année mouvementée qu’il termine aux portes de la zone de relégation. En espérant que 2021 soit plus heureuse…
Pour « clore l’année sur une bonne note », comme il le souhaitait à la veille du déplacement dans la capitale, Thierry Laurey a d’abord souhaité éviter les couacs. Pour chasser les « petites erreurs » qui ont débouché sur une défaite logique à la Meinau, dimanche contre Bordeaux (0-2), le technicien a donc bétonné sa défense.

Le capitaine Mitrovic, suspendu trois matches puis assis sur le banc pour la réception des Girondins, a ainsi été relancé entre Simakan et Djiku pour ‘’muscler’’ l’axe, remettant ainsi au goût du jour le système à cinq défenseurs, plus utilisé depuis début novembre et la défaite à Reims (1-2).
Et pour être sûr que le message soit entendu de tous, c’est encore une ligne de quatre milieux pas franchement portés sur l’attaque qui a été déroulée juste devant, laissant au seul Ajorque le soin de porter le danger sur le but de Navas.
Mbappé les a tués

On avait pourtant cru comprendre que le PSG était à bout de souffle, avec sa cadence infernale depuis le mois d’août et ses dix joueurs blessés. Mais même amoindris, les Parisiens conservent une force de frappe assez ahurissante.

La seule présence de Kylian Mbappé, annoncé incertain en raison d’adducteurs qui sifflent, a de quoi refroidir les âmes aventureuses. D’autant que le champion du monde fait la paire avec un autre artiste, en l’occurrence Angel Di Maria, avec l’ex-Barcelonais Rafinha en soutien pour alimenter le tout.

« Il y a ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire, avait rappelé Laurey. Je pense que l’on va beaucoup faire ce que l’on peut. Mais si on a l’occasion de faire ce que l’on veut par moments, on le fera. »

Voué à subir, le Racing s’offre ainsi quelques bouffées d’oxygène en début de match. Bellegarde, le plus offensif des milieux de terrain alsaciens, s’offre un slalom entre Kehrer, Marquinhos et Bakker et place dans un angle fermé une frappe croisée sur laquelle Navas s’oppose (11e ).


Une occasion nette qui ne suffit pas à donner confiance aux Strasbourgeois. Car le PSG, totalement maître du jeu, étend tranquillement sa toile autour du but de Kawashima.

C’est le jeune Timothée Pembélé (18 ans), titularisé par Thomas Tuchel sur le côté droit de la défense, qui va concrétiser cette domination en reprenant un ballon repoussé par le gardien japonais sur une frappe de Di Maria (1-0, 18e ).

Forcément, dans le plan de marche ultra-sécuritaire, ce but rapide ébranle quelque peu les convictions. Pour autant, le Racing maintient sa ligne de conduite. Le ballon, il le laisse volontiers aux Parisiens et attend la moindre faille pour procéder en contres.

A mi-parcours, la troupe de Laurey est néanmoins toujours dans le coup. Certes, elle le doit avant tout à la présence de Simakan. Le ‘’minot’’ de 20 ans sauve son camp à deux reprises, à travers des tacles glissés de vieux briscard sur des ouvertures de Verratti (27e ) et de Di Maria (44e ), avec à chaque fois Mbappé dans son dos.


Le Racing peut donc continuer à y croire. Les entrées de Thomasson et de Prcic après l’heure de jeu, au relais de Sissoko et de Liénard, confèrent une touche un peu plus offensive au jeu alsacien. Mais la chance finit par définitivement l’abandonner lorsque la frappe enroulée de Prcic file au ras du poteau gauche de Navas (75e ).

Dès lors, Paris prend l’ascendant et plie l’affaire grâce à Mbappé (2-0, 79e ). Les Bleus n’ont plus de jus et voient Gueye (3-0, 89e ) puis Kean (4-0, 90e ) alourdir la marque dans des proportions exagérées.

Au moins le Racing n’est-il pas décroché

Il n’empêche que cette onzième défaite en 17 journées, la plus lourde de la saison, repousse le Racing (17e) vers la zone rouge. Au moins n’est-il pas décroché, des équipes comme Nîmes, Dijon, Lorient ou Nantes navigant dans les mêmes eaux que lui.

Ce sont ces équipes-là qu’il faudra battre à partir du mois de janvier, au cours d’une nouvelle année que l’on espère plus heureuse que celle qui va s’achever.

dna a écrit:
L’attentisme du Racing n’a pas payé
En laissant venir les Parisiens pour mieux les contrer, les Strasbourgeois, pourtant vite menés, ont longtemps espéré rapporter quelque chose du Parc des Princes qu’ils ont finalement quitté après avoir craqué et avec la sensation de n’avoir pas tenté grand-chose.
C’était une tactique osée : abandonner totalement la possession du ballon au PSG en misant sur un contre pour essayer de réussir le casse du siècle. Jusqu’au 2e but de Mbappé à la 79e , l’option d’un schéma en 5-3-1-1, avec un Bellegarde chargé d’épauler Ajorque, n’a pas si mal fonctionné. Mais le Racing, déjà mené 1-0, a plongé en dix minutes.
■ KAWASHIMA 5

Il a incontestablement été le Strasbourgeois le plus en vue du premier acte, sauvant devant Marquinhos sur une action finalement annihilée par un hors-jeu préalable de Mbappé (14e ), puis sur un tir de Rafinha contré par Mitrovic sur lequel il avait failli être lobé (40e ). Entre-temps, il avait aussi repoussé la frappe de Di Maria à l’origine du but de Pembélé (18e ). Livré à lui-même en fin de rencontre, il ne pouvait rien sur les trois autres buts parisiens.
Il ne s’est pas amusé du tout face à un Dagba que Thomas Tuchel avait choisi d’aligner comme latéral gauche, lui, l’arrière droit de formation. L’ex-Lensois avait, à l’évidence, pour mission, sur chaque ballon de contre, de remonter le terrain au sprint pour apporter de la présence devant le but. Il a ainsi été l’auteur d’une bonne demi-volée captée par Navas (45e ). Mais il a aussi multiplié les approximations et les pertes de balle, parfois dangereuses pour son propre camp.

■ SIMAKAN 6

L’international U20 a réussi une première mi-temps quasiment parfaite, avec deux tacles exceptionnels devant un Mbappé à l’affût dans son dos (27e , 44e ) et des un-contre-un remportés à foison. Il s’est même offert le luxe d’aller défier Navas à la 67e , mais, du bout du pied, a expédié le ballon au-dessus. Au bout du rouleau, il a passé le relais à la 89e à Mehdi CHAHIRI.
MITROVIC 4

Pour son retour après quatre matches et demi d’absence, conséquence de son expulsion contre Rennes à la 40e le 27 novembre, le capitaine serbe a retrouvé le schéma à trois défenseurs axiaux qui lui convient le mieux. Il avait livré un match correct avant de se faire enrhumer sur le passement de jambes de Di Maria qui offre à Mbappé le but du K.-O (79e ). Ce qui ternit forcément sa prestation.

■ DJIKU 4

En difficulté devant Mbappé sur la première action parisienne (9e ), il s’est bien repris, se lançant même de temps à autre dans quelques chevauchées qui n’ont cependant rien donné. Emporté lui aussi par le tourbillon parisien en fin de partie, il est rentré aux vestiaires tête - très - basse et visiblement agacé.
■ CAROLE 5

Il est un peu court pour empêcher Pembélé d’ouvrir le score, mais à sa décharge, c’est de l’autre côté que s’était fait le décalage à l’origine du but (18e). On pouvait difficilement attendre de lui qu’il livre un match aussi accompli qu’une semaine plus tôt à Angers. Il n’a pourtant pas démérité et apporté son écot sur les rares offensives alsaciennes.

■ SISSOKO 4

La pointe droite du trident défensif de l’entrejeu a, comme les deux autres, beaucoup subi. On l’a de fait peu vu avant son remplacement par Adrien THOMASSON (64e ).
■ AHOLOU 5

L’observation ci-dessus vaut aussi pour un JEA d’une extrême prudence en première période. Mais l’ancien Monégasque est peu à peu sorti de sa coquille en 2e période. Pas longtemps, car la mitraillette parisienne a ensuite fait feu.
■ LIENARD 4

Pour sa rentrée dans le onze de départ après un passage sur le banc à Angers et contre Bordeaux, ‘’Dim’’, qui aime régaler la chique, n’en a que peu eu l’occasion. Il est sorti dépité peu après l’heure de jeu, relayé par Sanjin PRCIC (64e ) dont l’intérieur du droit a léché l’extérieur du poteau gauche de Navas (75e ).

■ BELLEGARDE 5

Aligné dans une position peu habituelle, “Jeanjean’’ a multiplié les courses et les appels durant une première mi-temps à très haute intensité pour lui. Il lance d’ailleurs la première offensive strasbourgeoise en se jouant de Kehrer et Marquinhos avant de venir buter sur Navas sur un tir excentré côté droit (11e ). Mais il a achevé ce premier acte sur les rotules et n’a pas récupéré. Il a fini par regagner le banc pour laisser entrer Habib DIALLO (78e ) dont la perte de balle une minute plus tard est fatale sur le but de Mbappé (79e ).

■ AJORQUE 4

Avec un dispositif aussi attentiste, on l’a beaucoup vu défendre, quitte à être à deux doigts de marquer contre son camp sur sa déviation de la tête après un coup franc de Di Maria (37e ), qu’attaquer. Le genre de match qu’un attaquant préfère oublier.

Paradoxe : on met un schéma ultra défensif , avec comme résultat une branlée !!! 

Quand je pense que je les ai donné gagnant (racing)1-2

Un mauvais signal pour finir
Boucler son année sur la plus lourde défaite de la saison n’est jamais bon signe. En explosant en plein vol à Paris (4-0), mercredi, le Racing a rappelé qu’il restait une équipe fragile. À partir de janvier, la délicate opération maintien devra être menée avec un autre état d’esprit.
Un avertissement puis une raclée. Voilà comment le Racing a bouclé son année, respectivement contre Bordeaux, dimanche à la Meinau (0-2), et donc mercredi au Parc des Princes (4-0). Soit zéro point au compteur et six buts de plus dans une musette déjà bien remplie.S’il y a bien un entraîneur qui a sauté, ce n’est pas celui qui a perdu. Du côté du PSG, cette démonstration n’a pas empêché les dirigeants qatariens de limoger ce jeudi matin l’Allemand Thomas Tuchel
Des soucis de riches qui ne changent rien à la situation du Racing. Car les hommes de Thierry Laurey ont fait un grand pas en arrière après l’embellie des dernières semaines, quand ils avaient commencé à redresser la barre à la faveur d’une série de quatre matches sans défaite, avec deux nuls et autant de succès.
« Personne ne nous fera de cadeaux, personne ne va nous attendre »
Au Parc des Princes, l’attitude générale vue dans les derniers instants, quand Paris a inscrit trois buts en une dizaine de minutes – par Mbappé (79e ), Gueye (89e ) et Kean (90e +1) – avec une facilité déconcertante, renvoie un très mauvais signal.
Entre nonchalance, renoncement, agacement et dépit, les Bleus ont démissionné en bloc alors qu’ils sont censés lutter comme si leur vie en dépendait.
« Perdre de cette manière, c’est un peu honteux », reconnaît Mohamed Simakan, le talentueux défenseur de 20 ans qui a longtemps permis de maintenir l’espoir et dont le nom circule de nouveau avec insistance du côté de Milan (lire ci-dessous).
« On abandonne trois buts au PSG sur la fin alors que l’on était dans le match durant quatre-vingts minutes, déplore l’entraîneur strasbourgeois. Ça me reste en travers de la gorge. Quand tu es pro, tu dois lutter jusqu’au bout. D’autre part, on flingue un goal-average qui était intéressant jusque-là. On aurait dû montrer que l’on ne lâche rien… »
On pourra aussi reprocher au Racing son manque d’ambition dans le jeu face à une équipe parisienne décimée par les blessures et usée par la cadence infernale que même un effectif taille XXL a du mal à soutenir.
« On a fait ce qu’il fallait en termes d’organisation, avec une dominante assez défensive, pour se laisser des opportunités de contres, plaide un Laurey droit dans ses bottes. Il nous a manqué un peu de qualité technique, bien entendu. Mais Paris défend super bien, à l’image de Marquinhos qui arrête tout le monde. S’il avait pu avoir une légère contracture à la cuisse, ça aurait pu nous aider… »
Que le Racing ne soit pas au niveau de l’ogre de la capitale, personne n’en doutait. Qu’il finisse l’année la tête en l’air comme des touristes au pied de la Tour Eiffel est plus gênant.
Certes, les Strasbourgeois ne basculeront pas vers 2021 en position de relégable. En affichant 14 petits points au compteur (*), c’est un miracle. Ils se maintiennent juste au-dessus de la ligne de flottaison (17e ), avec deux petites longueurs d’avance sur un trio composé de Lorient, Dijon et Nîmes.
Mais dans un championnat où la hiérarchie peine à se dessiner aux deux extrémités du tableau, la moindre faiblesse a des conséquences fâcheuses.
« Personne ne nous fera de cadeaux, personne ne va nous attendre, prévient le coach alsacien. J’espère qu’en janvier, tout le monde sera raccord pour chercher des points contre des adversaires directs. »
Le premier mois de l’année s’annonce en effet décisif. Au calendrier se succéderont Nîmes (20e ), Saint-Étienne (14e ), Dijon (19e ) et Reims (15e ), avec accessoirement une virée chez le pimpant promu lensois (7e ). En ajoutant encore la réception de Brest (11e ) début février, les six prochaines journées – dont quatre à la Meinau – ne concernent que des adversaires a priori dans les cordes du Racing. À condition de ne pas monter sur le ring en se berçant de fausses illusions.
« Si on est solidaire et homogène, on sera capable de chercher ce maintien »
« Il faut reprendre là où l’on était voilà quinze jours, avec ces victoires à Nantes (4-0) ou à Angers (2-0) qui ont servi de repères pour pouvoir dire : “On va y arriver”, souhaite Laurey. On doit retrouver du plaisir à gagner des rencontres, notamment à la maison. Si on est solidaire et homogène, on sera capable d’aller chercher ce maintien. »
Reste à savoir si le discours du technicien de 56 ans, en poste depuis l’été 2016 et dont le contrat arrive à son terme en juin, a encore un impact sur les joueurs. On espère que les quelques jours de coupure – reprise le mercredi 30 janvier – seront bénéfiques et salutaires dans toutes les strates du club. Car en janvier, il ne faudra pas se louper.
(*) Dans l’histoire du Racing, c’est le 4e plus faible total de points après 17 journées. En 2005/2006 et 1951/1952 (8 points) et en 1998/1999 (12 points), le Racing est à chaque fois descendu (source Racing Database).
dna