Lucas Perrin

dna a écrit:
Racing : accord pour le défenseur marseillais Lucas Perrin
Sauf improbable retournement de situation, le club strasbourgeois tient sa 2e recrue estivale, le jeune défenseur axial de l’OM, Lucas Perrin, en route pour Evian où les Bleus sont en stage depuis dimanche et qui signera dans les heures à venir son prêt avec option d’achat.
En matière de transferts, il faut toujours se garder d’aller trop vite en besogne. Mais rien ne semble plus s’opposer désormais à l’arrivée du jeune défenseur central marseillais Lucas Perrin (22 ans) au Racing en prêt avec option d’achat, alors que son contrat avec le club phocéen court jusqu’en 2023.

Les deux clubs sont tombés d’accord sur une formule qui convient à toutes les parties, avec une option d’achat – obligatoire – d’environ 1,2 million d’euros. Le joueur natif de Marseille et formé à l’OM, qui a normalement repris l’entraînement avec ses coéquipiers olympiens le 28 juin et a donc subi tous les habituels tests médicaux d’avant-saison, a d’ailleurs rejoint directement Evian, où les Bleus sont en stage depuis ce dimanche, sans faire un crochet par la Meinau pour y passer sa visite médicale. Il y a quelques minutes, l’entraîneur bas-rhinois Julien Stéphan l’attendait toujours sur les bords du Lac Léman.

La transaction n’est néanmoins pas encore officielle, car quelques menus détails résiduels sont en cours de règlement. Elle devrait l’être au mieux dans la soirée, plus vraisemblablement ce mardi matin.

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Je ne sais pas ce qu'il vaut sur le terrain, mais il est assez jeune et pour jouer la seconde moitié du tableau c'est suffisant.

Effectivement ,tu à raison

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Au moins il se donnera à fond, pas comme les deux "stars" trentenaires à hauts salaires (à défaut de bonnes performances) qui ont heureusement quitté le club. Qui voulait prolonger L. Koné, qui a heureusement refusé.

SO a écrit:
LUCAS PERRIN REJOINT LE RACING

Le défenseur axial de l’Olympique de Marseille s’est engagé pour un prêt d’un an, assorti d’une option d’achat. Après Karol Fila, il s’agit de la seconde recrue estivale du Racing.

Lucas Perrin (22 ans, 1,88 m, 81 Kilos) est un joueur du Racing. Le défenseur de 22 ans a rejoint ses nouveaux coéquipiers en stage à Evian où il s’est engagé pour un prêt d’un an assorti d’une option d’achat. Né dans la cité phocéenne le 19 novembre 1998, Lucas intègre l’Olympique de Marseille à l’âge de 4 ans avant de passer par toutes les catégories chez les jeunes. Cet authentique minot signe ensuite son premier contrat professionnel le 7 mai 2018 avant de faire ses débuts en Ligue 1 Uber Eats avec l’équipe olympienne le 24 septembre 2019 contre Dijon.

« Le début de ma carrière »
« Je suis très heureux de rejoindre le Racing, confie Lucas Perrin. J’ai beaucoup aimé mon échange avec le coach et le projet cohérent et ambitieux qui m’a été présenté. ».
Peu utilisé à Marseille avec 11 apparitions sous le maillot olympien, Lucas est déjà impatient de jouer avec le Racing. « Je suis à Strasbourg pour retrouver du plaisir et enchaîner les matches. Pour moi, qui n’ai connu que l’Olympique de Marseille, ce changement constitue le début de ma carrière. Une nouvelle étape loin du cocon familial. ».

Loïc Désiré : « l’état d’esprit pour franchir un cap avec le Racing »
« Lucas est un joueur fort dans les duels, doué dans la relance et possédant un bon jeu de tête, explique Loïc Désiré, le responsable du recrutement du Racing. Il a toujours effectué de bonnes performances avec l’Olympique de Marseille malgré son faible temps de jeu. Sa mentalité et son état d’esprit conquérant lui permettront de franchir un cap avec le Racing. ».

Des qualités qui, à n’en point douter, plairont aux supporters et à la Meinau, un stade que Lucas avoue être « pressé de découvrir ».

dna a écrit:
Lucas Perrin veut s’affirmer avec le Racing
Recruté mercredi sous forme de prêt avec option d’achat, Lucas Perrin a savouré samedi ses 45 premières minutes sous le maillot du Racing. Le Marseillais de 22 ans, peu utilisé ces deux dernières saisons avec l’OM, veut faire ses preuves et a hâte de faire ses débuts à la Meinau.
Il n’y a certainement pas plus beau rêve quand on est né à Marseille et qu’on a grandi au football dans ses rues que de porter un jour les couleurs de l’OM et de faire vibrer le Vélodrome.

Lucas Perrin a fait plus que caresser ce rêve, lui qui a endossé sa première tunique siglée du fameux “Droit au but” à quatre ans avant de gravir tous les échelons jusqu’à signer son premier contrat professionnel le 7 mai 2018.

Mais s’imposer dans les rangs de l’OM n’a rien d’une évidence et après avoir fait ses débuts contre Dijon le 24 septembre 2019, Lucas Perrin – qui a prolongé son contrat avec le club phocéen en 2020, à l’issue d’une saison tronquée par la pandémie de Covid – a compris qu’il serait certainement barré à son poste de défenseur axial.

« Je pars loin du cocon familial »
Après avoir disputé quatre matches de Ligue 1 lors de l’exercice 2019/2020, il n’a pas vu son temps de jeu prendre plus d’ampleur lors de la saison écoulée. Il jouera sept fois après le départ d’André Villas-Boas, ouvrant son compteur but le 10 avril dernier contre Montpellier, mais sans avoir le sentiment d’avoir gagné ses galons de titulaire. Quand le Racing est venu toquer à la porte, le “minot” marseillais a senti que c’était le moment de passer « à une nouvelle étape » de sa carrière.

« C’est la première fois que je quitte Marseille. J’ai fait 18 ans à l’OM, je pars loin du cocon familial et je change d’air, résume un Lucas Perrin qui a tiré un trait sur un futur avec son club formateur. Si au bout d’un moment, on voit que ça ne marche pas trop, qu’on fait trois ou quatre matches par saison, il faut se poser des questions et commencer à aller chercher ailleurs. J’ai réussi à le faire cette saison. »

Contacté par Loïc Désiré, en charge de la cellule recrutement au Racing, le joueur a été définitivement séduit par le discours de Julien Stéphan. « J’ai eu le coach au téléphone. Il m’a présenté son projet. Moi, ça a marché directement au feeling, j’ai trouvé le projet cohérent et ambitieux. Le tout s’est fait assez rapidement et tant mieux, comme ça j’ai pu rejoindre l’équipe en stage. »

« On m’a dit que Strasbourg, c’est le Marseille de l’Est »
Lui qui n’a connu qu’une Meinau vide quand il était resté sur le banc lors de sa venue avec l’OM en novembre dernier a désormais hâte d’y montrer ce qu’il vaut comme footballeur. « On m’a dit que Strasbourg, c’est le Marseille de l’Est, donc j’ai hâte de voir ça, de jouer dans une Meinau pleine. Mon objectif, c’est de montrer au public strasbourgeois de quoi je suis capable », sourit le défenseur, trop jeune pour avoir connu les points communs de la vie en coulisses pointés à une certaine époque.

En attendant le 8 août et l’ouverture de la saison à la Meinau contre Angers, Lucas Perrin veut surtout profiter des « sensations de jouer au football ».

« C’est une chose que je n’avais pas trop connue à Marseille. Maintenant, j’ai la possibilité de jouer donc j’espère que ça va continuer », glisse-t-il après avoir joué samedi ses 45 premières minutes sous le maillot du Racing, comme une nouvelle naissance.

dna a écrit:
Perrin ne craint personne
Pour sa première sous le maillot du Racing, Lucas Perrin a été gâté, samedi contre le PSG : un Parc plein, un Mbappé intenable et quatre buts dans la musette. Soit un bon bizutage pour le jeune défenseur (22 ans) prêté par Marseille qui a hâte de resserrer les mailles du filet.
Quand on commence l’alpinisme par l’ascension de l’Everest, la suite ne peut paraître que moins ardue. C’est un peu l’opinion que doit partager Lucas Perrin après son baptême du feu avec le Racing, samedi dernier au Parc des Princes.

Pour reprendre une expression qui a cours à Marseille, le longiligne défenseur (1,88m), resté sur le banc une semaine plus tôt contre Angers, s’est fait « emboucaner » par Kylian Mbappé, le champion du monde qui a été impliqué dans trois des quatre buts du PSG.

Pas plus qu’Ibrahima Sissoko ou Alexander Djiku, ses compères en défense centrale, Perrin n’avait de paratonnerre en sa possession pour éviter de prendre la “foudre”. Sauf que lui, positionné à droite de la ligne de trois, s’est coltiné durant tout le match un phénomène monté sur coussins d’air.
« Il fallait que je prenne mon envol et mon indépendance »
« Oui, c’est sûr, avoir Mbappé en face de soi, c’est du lourd, sourit le minot phocéen. Il faut passer par là, même si, malheureusement, ça ne s’est pas trop bien… passé. Après, on prend des buts à la con. Sur le deuxième, c’est “Ludo” (Ajorque) qui dévie le ballon au fond des filets. Et sur le trois à zéro, je fais un tacle (sur le centre de Mbappé) et ça lobe tout le monde… »
Malgré cette première demi-heure cauchemardesque et la défaite logique (4-2) au bout de la soirée, l’intéressé affirme avoir « pris du plaisir, dans un stade rempli, face à une grosse équipe ». Il dit même « ne retenir que du positif », parce que l’essentiel, pour lui, consiste « à jouer et retrouver des sensations ».

Voilà pourquoi il a quitté l’Olympique de Marseille – sous forme de prêt, avec option d’achat – et choisi l’exil à Strasbourg, une ville et un club dont il ne connaissait rien.
Un bouleversement pour le jeune homme, qui n’avait jusque-là encore jamais quitté le cocon familial, non loin du Parc Borély et des plages du Prado.

« J’ai grandi à côté du Vélodrome, où j’ai tout vécu : dans les tribunes, ramasseur de balles, celui qui donne la main aux joueurs pour monter sur la pelouse et, plus tard, le banc de touche et enfin le terrain, énumère-t-il avec un léger accent du sud. J’ai commencé à l’OM à l’âge de quatre ans. Dix-huit ans plus tard, j’ai franchi le pas. Il fallait que je prenne mon envol et mon indépendance. »

Sportivement, son horizon était de toute façon bouché dans l’équipe de Jorge Sampaoli. Car le bouillonnant technicien argentin a tenu à remodeler sa défense.

Le club a consenti à investir quinze millions d’euros pour attirer le Brésilien Luan Peres, transférer définitivement Leonardo Balerdi et se faire prêter William Saliba. Sachant qu’Alvaro Gonzalez et Duje Caleta-Car font encore partie de l’effectif, l’oiseau n’avait d’autre choix que de quitter le nid (*).

« Être plus rigoureux et agressifs »
Après avoir pris quelques renseignements auprès de Mohamed Simakan, autre Marseillais passé par Strasbourg – aujourd’hui à Leipzig –, Lucas Perrin s’est « intégré facilement » à son nouvel environnement.

« Comme j’avais déjà des envies de départ, ça s’est fait naturellement », dit celui qui apprécie « le calme » de la ville.

« L’autre jour, je suis allé dans un resto du coin, raconte-t-il. Il n’y avait pas une voiture qui passe, pas un chat dans la rue. À Marseille, ça vit, ça bouge tout le temps. Ici, on peut se poser, se balader tranquillement. Tout se fait dans le respect, c’est agréable ! » Son seul regret, au final, est de ne « pas avoir ramené le soleil » pour donner quelques couleurs chaudes à cet été pourri.
À l’aise dans la ville, Lucas Perrin entend désormais se rendre indispensable sur le terrain. Une nouvelle occasion lui sera offerte ce dimanche (15h) avec la réception de Troyes. En l’absence de Djiku, expulsé à Paris et suspendu, il fera la paire avec “Ibou” Sissoko dans l’axe.

L’idée consistera bien évidemment à « prendre des points contre ce genre d’équipes ». Avec en sus, comme objectif personnel, « ne pas prendre de but ».

« L’essentiel est de gagner, mais à chaque fois que tu en prends un, c’est énervant en tant que défenseur, dit-il. Alors là, avec six en deux matches (entre Angers et Paris)…»

Face à Touzghar et Ripart, la mission sera peut-être un poil moins compliquée que face à Mbappé, Draxler, Icardi et compagnie…

Pour y parvenir, Perrin ne voit en tout cas qu’un chemin. « Le travail, encore et toujours, assène-t-il. C’est avant tout une question de concentration. Quand tu ne fais pas le pas qu’il faut parce que tu penses que ton coéquipier va le faire, c’est déjà trop tard. On doit être plus rigoureux et agressifs au fil des journées. »
« Montrer que le Racing ne m’a pas pris pour rien »
Un succès contre les Aubois, donc, suivi d’un autre une semaine plus tard au même endroit contre Brest : la feuille de route de cette fin du mois d’août est tracée.

Comment Perrin aborde-t-il la suite, une fois que l’équipe sera renforcée par deux défenseurs supplémentaires et que la concurrence sera accrue ?

« Je n’ai pas d’objectifs précis, mais c’est une année importante pour moi, dit-il. Je veux montrer que le Racing ne m’a pas pris pour rien. Pour le bien de l’équipe, je peux dépanner sur le côté droit mais je suis venu ici pour m’imposer en défense centrale. À moi d’enchaîner les matches. Une sensation que je n’avais plus à l’OM. »

En bon minot de Marseille, Lucas Perrin ne craint dégun. Autrement dit, il n’a peur de rien ni de personne. Maintenant que l’ouragan Mbappé est passé, c’est le moment de le montrer.

(*) Depuis ses débuts contre Dijon le 24 septembre 2019, Lucas Perrin n’a disputé que 11 matches avec l’OM en deux saisons

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Il est un peu lent mais bon moins cher que Mitrovic.

Laissons-lui le temps de s'exprimer, mais comme toujours au racing quand le joueur et vraiment un titulaire incontournable il le vende.

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Perrin est meilleur que Sissoko.

Sujet: Re: Lucas Perrin Ven 15 Oct 2021 - 8:34

dna a écrit :
Lucas Perrin se tient prêt
Concurrencé par l’arrivée de Gerzino Nyamsi en fin de mercato, Lucas Perrin a pris place sur le banc lors des quatre derniers matches du Racing. Alexander Djiku suspendu, le défenseur prêté par l’OM devrait retrouver une place de titulaire dimanche (15h) contre Saint-Étienne.
Alors que le soleil baigne encore l’Alsace en ce début d’automne, les séances matinales du côté du Krimmeri sont de plus en plus vivifiantes, le fond de l’air tardant à se réchauffer.

Pas de quoi encore doucher l’enthousiasme de Lucas Perrin, lui, le minot marseillais qui va vivre pour la première fois un hiver loin de la douceur phocéenne. « Franchement, là ça va. On n’est pas encore obligé de sortir le bonnet », sourit le défenseur à la sortie de la séance de ce jeudi.

« Il m’a manqué peut-être un peu d’assurance et d’adaptation »
Un mois de septembre à cirer le banc ne semble pas non plus avoir eu d’impact sur le moral du défenseur de 22 ans, venu chercher en prêt au Racing un temps de jeu et des responsabilités qu’il n’aurait pas eus avec l’OM. Remplaçant sans entrer en jeu lors de l’ouverture de la saison à la Meinau le 8 août contre Angers (0-2), Lucas Perrin n’avait toutefois pas tardé à prendre du galon.

Lui qui n’avait disputé que 305 minutes sur la pelouse en sept matches de Ligue 1 la saison passée (pour trois titularisations) va en jouer quelque 40 de plus en quatre rencontres et autant de titularisations entre le 14 août à Paris et le 12 septembre à Lyon.

Sujet: Re: Lucas Perrin Ven 15 Oct 2021 - 8:36

Lacuesta a écrit:: Perrin est meilleur que Sissoko.

Tu crois .

Sujet: Re: Lucas Perrin Sam 16 Oct 2021 - 4:45

Oui il aurait fallu le vendre à Rennes avec Djiku, ils proposaient 20 millions les 2.

Sujet: Re: Lucas Perrin Sam 30 Oct 2021 - 21:47

dna a écrit :Lucas Perrin : « Au fil des matches, on avance »
Titulaire en l’absence d’Alexander Djiku il y a quinze jours contre Saint-Étienne à la Meinau, remplaçant une semaine plus tard à Rennes, Lucas Perrin devrait retrouver le onze de départ dans le chaudron strasbourgeois ce dimanche (15h) contre Lorient.
Lucas Perrin ne le cache pas, il ne s’est jamais pris pour « le titulaire indiscutable » en rejoignant le Racing en juillet dernier. S’il a débuté quatre des cinq premiers matches, il a ensuite reculé dans la “hiérarchie” des défenseurs centraux avec les arrivées de Maxime Le Marchand et Gerzino Nyamsi. Mais le joueur prêté par Marseille bosse et veut montrer qu’on peut compter sur lui.

Vous aviez eu 90 minutes de jeu contre Saint-Étienne, du fait de la suspension d’Alexander Djiku. Dimanche, Maxime Le Marchand le sera, on s’attend donc à vous voir sur la pelouse ?
Oui, Maxime est suspendu, donc la logique des choses, c’est que ce doit être moi qui joue contre Lorient. Après, ça restera le choix du coach. C’est lui qui va mettre en place la tactique et décider quels joueurs vont commencer.

Cela veut dire qu’on peut vous voir sur le côté gauche de la charnière à trois ?
Je peux jouer à gauche ou à droite, mais sur ce qu’on a travaillé cette semaine, c’est moi qui doit jouer sur le côté droit. Mais si le coach veut me mettre à gauche, ça ne me dérangera pas. Avec l’OM, j’ai déjà joué à gauche.

Malgré la défaite à Rennes dimanche (0-1), où vous n’avez pas joué, on sent qu’il y a un équilibre qui se crée en défense ?
On se met au diapason, on essaie de ressortir proprement le ballon. Défensivement, on travaille énormément sur le plan tactique à l’entraînement. On avait défendu aussi comme ça à Lens et on avait pris les trois points (victoire 1-0). À Rennes, le coach voulait un bloc solide, compact. On a réussi à le faire quasiment tout le match, sauf malheureusement sur coups de pied arrêtés.

Il y a eu onze corners à Rennes et souvent du danger. Matz Sels a souligné, cette semaine, que c’est déjà arrivé cette saison. Comment peut-on améliorer la gestion de ces situations ?
Peut-être en étant plus agressif. Sur les corners défensifs, il faut tout sortir, tout envoyer pour ne pas prendre de but. Si on veut éviter de perdre des duels dans notre surface, comme à Rennes, il faut tout soulever. Mais on a besoin encore de Matz vu les arrêts qu’il nous a faits (sourire).

Avez-vous l’impression que le Racing a une marge de progression importante ?
Je pense qu’on peut encore mieux faire. Au début de la saison, on a eu beaucoup de mal défensivement, on avait besoin de se roder. Au fil du temps et des matches, on avance, on arrive à mettre en place ce que le coach souhaite.

Julien Stéphan a rappelé qu’il y a quatre défenseurs pour trois places dans le système actuel. Comment vivez-vous cette concurrence ?
Je savais en arrivant ici que je n’allais pas être le titulaire indiscutable. Le coach m’a dit qu’il ne promettra jamais du temps de jeu à qui que ce soit. Il y a de la concurrence, ça pousse tout le monde à être à son meilleur niveau. Maintenant, c’est à moi de montrer au coach qu’il peut me faire confiance, même si j’ai besoin de prendre plus d’expérience.

Il y a eu deux clean-sheets en onze journées de championnat. Pour un défenseur, est-ce qu’on juge que c’est insuffisant ?
Ne pas prendre de but à tous les matches, pour un défenseur, c’est le top du top. Mais on sait très bien que c’est difficile, surtout contre les gros du championnat. Mais si on en prend un, voire deux, et qu’on en marque au moins un de plus que l’adversaire, c’est bien aussi.

Vous avez connu la ferveur marseillaise, vous découvrez celle de Strasbourg. En quoi est-elle différente ?
La différence, c’est juste qu’il y a plus de monde au Vélodrome. Sinon, j’aime beaucoup l’ambiance qu’il y a ici. On l’a vu contre Lille, alors qu’on perdait, le public était toujours là pour nous encourager et nous supporter. On a besoin de ça. Dans la saison, on aura des moments difficiles et on a besoin d’un stade plein pour nous pousser.

Sujet: Re: Lucas Perrin Dim 31 Oct 2021 - 5:27

Il ne joue même plus dans une équipe pareille, c'est gai.

Sujet: Re: Lucas Perrin Mer 30 Mar 2022 - 3:40

dna a écrit :Lucas Perrin face aux lecteurs de L'Alsace et des DNA : « Je suis bien au Racing »
Prêté par Marseille, Lucas Perrin (23 ans) compte parmi les bonnes surprises d’un Racing toujours en course pour l’Europe. Le défenseur central et ambianceur de l’équipe se verrait bien poursuivre l’aventure au-delà du mois de mai et du baisser de rideau au… Vélodrome.
Quand bien même il serait tenté de le faire, Lucas Perrin ne pourrait pas renier ses origines. Malgré huit mois passés à Strasbourg et une acclimatation express dans le lointain nord-est, le minot continue à faire chanter son accent marseillais dans le vestiaire du Racing.
Ce mardi, quatre abonnés des DNA ont pu échanger durant près d’une heure avec le joueur prêté par l’OM, suspendu en raison d’une accumulation de cartons jaunes ce dimanche (13h) pour la venue de Lens. Ils ont découvert un jeune homme affable, franc et déterminé qui se sent bien dans ses crampons en Alsace. Et qui a envie d’y rester.
Son enfance à Marseille
« Je suis né à Marseille (le 19 novembre 1998) , à dix minutes du stade Vélodrome. J’y ai grandi et je ne m’en étais jamais éloigné avant l’été dernier et mon prêt au Racing. Mon grand-père et mon père ont joué au foot, mais à un niveau amateur. Moi, je voulais en faire mon métier. En troisième, après le brevet des collèges, j’avais l’intention d’arrêter l’école et de m’y consacrer à fond. Mes parents ont pris peur et m’ont poussé à aller jusqu’au bac ! Ce n’est qu’après l’avoir décroché que j’ai pu entièrement penser au foot. »
Ses années à l’OM
« J’y ai signé ma première licence à l’âge de quatre ans en suivant mon frère, de deux ans mon aîné. J’ai commencé en attaque, mais comme j’ai fini en défense, c’est qu’il y avait un problème quelque part ! À quinze ans, j’ai reculé en numéro 6.
C’est à ce moment que j’ai eu mes sélections en équipe de France jeunes. Puis je me suis installé en défense centrale. C’est à l’été 2018 que je suis passé pro dans le club de ma ville natale. Le rêve... »
Son départ
« Après une première saison de découverte, il était prévu que j’entre dans la rotation des défenseurs centraux, après Alvaro Gonzalez et Caleta-Car. Mais le coach, André Villas-Boas, n’a pas respecté sa parole, ou plutôt il n’a pas eu le courage de me lancer. Au final, il a recruté Balerdi et ce n’était pas pour le laisser sur le banc. J’ai donc passé six mois sans jouer…
À l’hiver 2021, je voulais me faire prêter, mais le club y était opposé. La porte s’est ouverte à l’été pour un prêt. Clermont a manifesté son intérêt, puis Nantes avec qui ça a un peu traîné. Strasbourg est arrivé en dernier. En six jours, c’était réglé ! »

La découverte d’un nouveau monde
« En gros, je suis sorti de ma piscine, j’ai pris ma voiture et je suis monté à Strasbourg. Plus j’avançais et moins j’avais besoin de mettre les lunettes de soleil. Je n’ai pas été déçu. Les trois premiers jours ici, c’était sous la pluie !
Le discours du coach (Julien Stéphan) m’avait convaincu. C’est peut-être un signe, mais j’avais disputé mon premier match au Vélodrome contre Rennes (le 29 septembre 2019, 1-1) alors qu’il était sur le banc visiteur. On avait échangé à la fin du match et il ne m’avait fait que des compliments !

L’été dernier, il m’a expliqué ce qu’il comptait faire de moi et m’a clairement laissé entendre que cette équipe avait le potentiel de finir dans les douze premiers. Venant d’un entraîneur qui a emmené Rennes en Ligue des champions, tu as envie d’y croire.
Au début, je saignais du nez à lire les noms des villages sur les panneaux. Maintenant, je sais prononcer Souffelweyersheim sans me tromper ! Ce qu’il me manque le plus ? Pas le soleil, parce qu’il fait quand même souvent beau. Je vais dire la plage. Je ne me vois pas trop faire bronzette au Jardin des Deux Rives !
Son début de saison poussif
« Je dispute mon premier match au Parc des Princes, avec Mbappé en face. Il y a des débuts plus simples (défaite 4-2, 2e journée) ! Mes prestations qui suivent ne sont pas dégueulasses, mais elles restent incomplètes. J’avais des carences. Mon passage sur le banc m’a fait du bien. »
Son éclosion
« J’en suis déjà à vingt-cinq matches, vous êtes sûr ? Je ne m’attendais pas à en avoir fait autant, mais dans le foot, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Quand “Max” (Maxime Le Marchand) s’est blessé, j’ai su saisir ma chance.
Mais au-delà de ces aléas, on se rend compte que quand il y a un absent, l’autre fait le taf derrière et ce à tous les postes. Ça montre la qualité et l’état d’esprit du groupe.»
La méthode Stéphan
« Il parle beaucoup avec ses joueurs et ne laisse personne à l’écart. Quand je ne jouais pas, il a tout fait pour que je ne perde pas la confiance. Mon retour contre Saint-Étienne (le 17 octobre, 5-1) s’est fait naturellement.
J’entends souvent que l’on est une équipe qui fait plaisir à voir jouer. Sur le terrain, on en prend beaucoup, du plaisir. Je ne regardais pas trop les matches avant ma venue, mais l’an dernier, quand le Racing est venu au Vélodrome (1-1) , c’était du marquage individuel et tous derrière...
Là, on essaye de ressortir proprement le ballon, de casser les lignes, d’imposer notre rythme. Techniquement, le coach est très exigeant parce qu’il sait ce dont on est capable.
Le maintien est assuré depuis plus d’un mois, on sent une réelle progression et on est sur une belle série de sept matches sans défaite (trois succès, quatre nuls) depuis notre accident de parcours à Bordeaux (défaite 4-3 le 23 janvier). Parfois, ça fait du bien, une petite gifle... »
Son but à Saint-Etienne
« J’espère que vous en avez bien profité parce que des buts comme ça, je ne vais pas en marquer beaucoup ! J’ai dû le revoir plusieurs fois pour y croire. Sur le centre de Fred (Guilbert) , j’ai le réflexe de mettre le pied. Mais pour l’heure, je suis le spécialiste des buts du nul. Le premier, c’était avec l’OM à Montpellier (3-3 le 10 avril 2021). Et là, on fait deux partout…
L’apothéose au Vélodrome ?
« Ouh là, si je marque à Marseille lors de la dernière journée (le 21 mai) , je ne rentre plus à la maison ! On va déjà voir si je le joue, ce match-là… C’est sûr que devant tous mes proches, c’est un truc que je ne voudrais pas rater, surtout s’il y a de l’enjeu.
Mais bon, on ne va pas se focaliser sur l’OM alors qu’il nous reste de gros matches à jouer, à commencer par celui de dimanche contre Lens. Je vais le suivre des tribunes, et ça me fait ch… d’être suspendu pour un jaune pris en fin de match à Lorient.
Après, tous les rêves sont permis. Je peux vous assurer que l’on va être très compliqué à jouer devant notre public. Tout est encore faisable !
Son avenir
« Je n’y pense pas encore. La seule certitude, c’est que Strasbourg a jusqu’au 30 avril pour lever l’option d’achat (estimée à 1,3 million d’euros). Après cette date, n’importe quel club sera libre de discuter avec l’OM.
Mais je ne vais pas vous mentir. Je suis bien à Strasbourg et la logique voudrait que je fasse une saison de confirmation ici.
Ma seule crainte, c’est qu’il y ait une petite entourloupe “à la marseillaise” et que je sois obligé de revenir à l’OM pour y faire banquette. Ça, avec la saison que l’on est en train de vivre, je n’en ai aucune envie. »

Sujet: Re: Lucas Perrin Mer 30 Mar 2022 - 5:36

Ils devraient lever l'option, il n'est pas cher et fait une bonne saison, bien qu'assez lent. Djiku voudra partir, il est qualifié pour la CdM 2022.

Sujet: Re: Lucas Perrin Mer 30 Mar 2022 - 10:56

Personnellement je pense qu'il vont le garder

Sujet: Re: Lucas Perrin Jeu 31 Mar 2022 - 5:47

Oui moi aussi il est titulaire bien que si Le Marchand revient il ira sur le banc car il est plus rapide.

dna a écrit :
Lucas Perrin a fait son chemin
Arrivé il y a un an au Racing, prêté par l’OM, durant le stage à Évian-les-Bains, Lucas Perrin est désormais Strasbourgeois à part entière, sous contrat jusqu’en juin 2025. Ce samedi, le défenseur marseillais retrouvait le FC Sion, contre qui il avait disputé son premier match sous le maillot bleu.
L’endroit n’est pas tout à fait le même. Mais d’une rive à l’autre du lac Léman, Lucas Perrin a pu revenir ces derniers jours à la source de son histoire avec le Racing.

Il y a presque un an tout pile, le défenseur marseillais avait fait son entrée dans le groupe strasbourgeois. Les hommes de Julien Stéphan avaient disputé un match amical le mardi 13 juillet à Montreux contre les Young Boys de Berne.

Le longiligne défenseur – arrivé la veille au soir à Évian, où le Racing avait pris ses quartiers d’été –, avait pris place en tribunes avant de signer le lendemain son prêt pour la saison avec option d’achat.

Trois jours plus tard, le Marseillais – pur produit de la formation phocéenne – disputait ses premières minutes sous le maillot bleu. C’était contre le FC Sion.
« Ce dont je me souviens à mon arrivée, c’est qu’il y avait tout de suite une bonne ambiance. Là, ça n’a pas bougé », glisse douze mois plus tard Lucas Perrin, alors que le Racing a déplacé son camp d’entraînement estival sur l’autre rive du lac alpin, à Divonne-les-Bains, à peine en retrait dans les terres.

Cette ambiance qui l’avait marqué en intégrant le groupe strasbourgeois, le sémillant “minot” l’a retrouvée intacte. « Ce qui est bien, c’est qu’elle se traduit sur le terrain. C’est une des clés. Avec l’effectif qu’on a et l’ambiance qu’on crée, quand on se met au travail, les résultats suivent », assure-t-il.

Un an après, Lucas Perrin (23 ans) est désormais un joueur à part entière du Racing, le club ayant levé l’option d’achat pour lui faire signer un bail jusqu’en juin 2025. Avant de retrouver ce samedi le FC Sion pour le premier match de préparation, le Racingman pouvait mesurer le chemin parcouru.
« J’ai une progression logique. J’avais besoin de jouer et d’enchaîner les matches, rappelle celui qui a enchaîné 2 507 minutes en Ligue 1 en 31 matches avec le Racing, quand son compteur n’avait pas dépassé les 665 minutes avec son club formateur. J’ai eu des débuts poussifs, c’était dû au manque d’expérience et d’automatismes avec les nouveaux coéquipiers. Avec le travail, la confiance du staff, ça ne pouvait que mieux aller et ça s’est mis en place petit à petit. »

« Ce qu’on a vécu l’an dernier, ça donne les crocs quand même »
Sous les ordres de Julien Stéphan, le joueur s’est affirmé jusqu’à devenir un maillon essentiel de la défense à trois, alors qu’on avait craint que la longue blessure de Maxime Le Marchand pouvait être préjudiciable. Lucas Perrin, lui, s’est fondu dans un système qu’il a rapidement apprivoisé.

« On est bien solide dans cette défense à trois. Offensivement, on arrive à sortir le ballon. Le coach veut imposer son style de jeu, c’est ce qu’on arrive à faire et moi, ça me plaît totalement de jouer comme ça, savoure-t-il. On sait où on doit se placer, ce qu’on a à faire ou ne pas faire. Ce qui est bien, c’est qu’on est tout de suite en place dès le début du stage et on va essayer de le faire dès demain (samedi) dans le match. »
Passée la déception de la fin de saison et du cruel dénouement à Marseille, dans un Vélodrome « en mode Ligue des champions », Lucas Perrin veut se projeter sur la difficile saison à venir.

« Ce qui est malheureux, c’est qu’on ne s’est pas qualifié pour l’Europe. Mais c’est peut-être un mal pour un bien avec les quatre descentes, estime Lucas Perrin. Ça peut être compliqué quand tu joues tous les trois jours, tu ne sais jamais ce qu’il peut se passer. Or, cette saison va être compliquée, et l’objectif prioritaire, ça va être d’assurer le maintien. Après, ce qu’on a vécu l’an dernier, c’est sûr que ça donne les crocs quand même. »
Un an après son arrivée au Racing, Lucas Perrin n’a plus à montrer ce qu’il sait faire. Mais ça ne l’empêche pas de vouloir mordre à pleines dents dans cette préparation pour être prêt à accueillir Monaco, « un gros qui finira dans les trois ou quatre premiers », le 6 août pour le lever de rideau de la Ligue 1 à la Meinau.

En pleine interview sur le bilan de sa saison, Lucas Perrin a vidé son sac. Le défenseur du Racing estime que le maintien en Ligue 1 a été quasiment miraculeux et il doute de la pertinence du projet BlueCo.

L'interview avec Lucas Perrin avait été calée depuis plusieurs jours pour réaliser, avec l'un des meilleurs Strasbourgeois de la cuvée 2023 - 2024, un bilan de sa saison. D'habitude, ce genre d'entretien a lieu en salle de presse, à proximité des pelouses d'entraînement du Racing. À peine la séance terminée ce midi, le Marseillais de 25 ans a voulu parler tout de suite, à un coin du terrain, et pas pour ne rien dire.

Cette interview vérité a surpris au club. Les dirigeants du Racing expliquent avoir dîné lundi dernier avec l'un des agents de Lucas Perrin, à qui il reste une année de contrat (jusqu'en juin 2025), pour faire un premier point sur l'avenir du joueur.

France Bleu Alsace : D'abord, à titre personnel, vous n'avez pas été titulaire lors des deux premiers matchs de Ligue 1 et pour le dernier en date contre Metz. Entre temps, vous avez débuté à 30 reprises en L1. Avez-vous le sentiment d'être devenu l'un des leaders du Racing cette saison ?

Lucas Perrin : Ça fait du bien d'enchaîner les matchs. Pour moi, c'est la meilleure saison que j'ai faite depuis trois ans. Je pense que j'ai fait une bonne saison, voire une très bonne saison. J'ai discuté avec le coach. Comme il m'a dit, au début, je ne partais pas en titulaire. Ce qui est bien, c'est que j'ai réussi à inverser la tendance, ce qui montre mon caractère. À titre personnel, je suis très content de ma saison.

Comment expliquez-vous ces progrès?

Bah, à force de jouer, à force d'enchaîner les matchs, on prend de la confiance. Et sur le terrain, on prend plus de plaisir à jouer. Et moi personnellement, quand je respecte les consignes du coach, ce qu'il veut sur le terrain, ça ne peut que fonctionner.

Il y a plus de confiance, d'assurance dans la lecture du jeu, dans la relance ?

Après, c'est moi aussi, mon style de jeu, ma vitesse, ce n'est pas mon point fort, mais je le compense avec mon intelligence et mon anticipation. C'est ce qui fait l'une de mes forces aujourd'hui.
"C'est ma meilleure saison"

Il y a aussi un côté affectif avec les supporteurs qui s'est renforcé. Ils vous apprécient, car ils estiment que vous avez vraiment la mentalité du Racing, vous vous battez, vous progressez chaque saison. Vous êtes quelqu'un de très apprécié. Ça doit faire chaud au cœur ?

C'est toujours bien que son travail soit reconnu. Je viens de Marseille, ici, il y a les mêmes caractéristiques qu'à Marseille. Puis après, moi, on me demande de défendre. Un défenseur, s'il n'est pas dur sur le joueur et s'il n'est pas bon dans les duels, ça ne sert à rien.

Avez-vous le sentiment d'être, entre guillemets, l'un des derniers gardiens des valeurs du Racing, pour ce qui est justement de la combativité, de la générosité ?

(Sourires) C'est ce qu'il faut. Il faut garder les principes. Tout défenseur n'aime pas encaisser des buts. Donc, moi je fais toujours tout pour ne pas encaisser et quand je suis dans ma zone, bah, je dois d'être irréprochable.

Vous allez bientôt atteindre les 100 matchs en Ligue un (NDLR, il en est à 98) à 25 ans, c'est déjà appréciable ?

Je partais de loin en venant ici. J'avais fait quinze matchs en deux ans avant de venir ici. Et aujourd'hui, je suis quasiment à 100. J'arrondis hein ! C'est bien quand on enchaîne les bonnes performances.

Ce qui vous manque, c'est de marquer un petit but à la Meinau ?

On verra. On verra ce que ça va donner pour l'année prochaine. Parce que je ne suis au courant de rien.
"Un miracle quasiment qu'on soit maintenu"

Avez-vous envie de rester au Racing ?

Comme j'ai toujours dit, je suis bien ici, mais il faut qu'il y ait de la suite derrière, il faut qu'il y ait un projet sportif. On ne va pas se le cacher, cette année, c'était un miracle quasiment qu'on soit maintenu. On demande à des joueurs de 18, 19 ans - et je n'ai rien contre eux les jeunes - mais on demande à des joueurs de 18, 19 ans d'avoir des responsabilités de mecs de 30 ans. C'est comme ça. Mais on ne crache pas dessus. On s'est maintenu cette année et j'ai toujours été derrière les jeunes.

Il y a de l'amertume dans votre discours, par rapport au fait de ne pas être plus valorisé, de ne pas savoir ce que vous allez faire l'an prochain ?

Il y a une part de ça, mais je parle dans le sens où il y a soi-disant un projet, un projet sportif, mais aujourd'hui, on ne sait pas où il va.

De laisser autant de responsabilités aux jeunes, c'était trop ?

Je ne dis pas ça, mais c'est dans le sens où il faut plus les encadrer, avoir un effectif plus vieux. C'est ce qui nous a manqué cette saison. On a fait des erreurs bêtes, des erreurs de jeunesse que je pense qu'on pouvait combler. Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, on ne peut pas demander à des joueurs de 19, 20 ans d'enchaîner, de faire plein de choses que les mecs de 30 ans peuvent faire.

Vous êtes complètement dans le flou pour la saison prochaine ?

Totalement. Je ne sais pas ce que je vais faire l'année prochaine, Je ne sais pas. Le projet sportif, on ne sait pas ce que ça va donner l'année prochaine. On va dire que j'ai fait trois bonnes saisons, même si la saison dernière, elle était un peu en dents de scie. Je viens de faire ma meilleure saison. Ce qui me rend [il réfléchit, NDLR] pas triste, mais ce qui m'énerve un peu, c'est le manque de considération de la part du club. Quand je suis venu ici, j'étais dans l'inconnu, parce que je n'avais pas fait beaucoup de matches. Mais là, au jour d'aujourd'hui, j'ai enchaîné et d'avoir un manque de considération, c'est un peu frustrant.

Vous ne vous y attendiez pas du tout ?

Non, pas du tout. Mais bon, c'est le projet BlueCo... On attend.

Avez-vous rencontré les responsables de Blue Co cette saison ?

Je crois qu'il y en a un qui est passé dans le vestiaire en décembre. Personnellement, je ne sais pas qui c'était. On m'a dit que c'était un gars de Chelsea. Je les ai vus une ou deux fois, grand max.

En tant que joueur, vous aviez besoin de ça, de les rencontrer ?

Non, moi personnellement, je m'en fous de voir qui est en haut. Le plus important, c'est de se concentrer ici et d'acquérir le maintien le plus vite possible. Qu'ils viennent plein de fois ou qu'ils viennent deux fois, franchement, pour moi c'est pareil.

Pour revenir sur la saison sportive, il y a eu plusieurs bonnes séries qui vous permettent d'obtenir ce maintien, mais aussi des périodes vraiment plus compliquées. Ça a été difficile psychologiquement ?

Elle a été plus fatigante physiquement que mentalement, pour moi personnellement. Si on ne fait pas les séries de victoires, franchement ça aurait été compliqué. Je ne suis pas le seul à penser ça. Heureusement que les autres derrière n'ont pas enchaîné les victoires, parce que sinon, on aurait été vraiment à notre place.

Finalement, pour vous, c'est une saison pleine d'enseignements à tous les niveaux ?

Oui, on savait que c'était une saison de transition. J'avais l'objectif d'enchainer le maximum de matchs possibles et c'est ce qui s'est passé. Je suis très content, parce que pour moi, comme je l'ai dit, c'est ma meilleure saison. Après, je suis dans le flou.

Vous avez pris du plaisir quand même ?

Oui ben oui, ça fait plaisir d'enchaîner les matchs, même si on a connu pas mal de défaites. Mais, même dans les défaites, j'étais content de jouer, parce que malgré les défaites, je faisais de bonnes perfs.
"Le Racing m'a fait grandir et ça, je suis très reconnaissant envers le club"

Cette saison, une partie du public de la Meinau a montré son opposition à BlueCo. Parfois il n'y a pas eu le même soutien que les années précédentes dans les tribunes. Comment vit-on ça en tant que joueur ?

Je ne sais pas comment expliquer ça honnêtement, mais il manquait énormément de choses cette année pour pouvoir atteindre les objectifs qui étaient pris en début de saison. On nous a dit le top 10 et au final, on en est très, très loin. C'est le président qui avait fait le discours pour son projet. Mais on en revient toujours à la même chose. Tu ne peux pas demander à des mecs de 18 ans de faire des choses que font des mecs de 25 ans, ça n'est pas possible. Même si je suis à fond derrière eux.

Quoi qu'il arrive, vous avez vécu à Strasbourg plein de choses inoubliables, vous serez papa bientôt aussi ?

Oui, oui voilà, j'aurai bientôt un heureux événement. Je ne sais pas si c'est un garçon ou une fille, je le saurai bientôt, je vais fêter ça le 27 à Marseille. Mais je vais être papa ici, j'ai tout connu ici. Ce club m'a fait grandir et ça, je suis très reconnaissant envers le club.

Quand est prévue la naissance ?

Le terme pour le bébé, c'est fin octobre. J'espère un garçon. Après, si c'est une fille, tant qu'il ou elle est en bonne santé, je serai très content (sourires).

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Restera ? Restera pas ?

Lacuesta a écrit:: Restera ? Restera pas ?

Personnellement je ne pense pas , ave ce qu'il vient d'annoncer

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Dommage mais il ne veut plus être remplaçant et il a encore un an de contrat non ?

Lacuesta a écrit:: il a encore un an de contrat non ?

Oui

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

C'est un défenseur moyen, surtout cette saison.
Sow a été le meilleur, même avec les latéraux : c'est sans doute pour ça que l'entraîneur l'a écarté après son erreur à Lille.
Alors que Sylla en fait douze par match.

Si tu dis la vérité, et que tu dis ce que les autres pensent tout bas tu es mis en quarantaine

Lucas Perrin quitte Strasbourg pour Hambourg
Libéré de la dernière année de son contrat, le défenseur Lucas Perrin quitte Strasbourg pour Hambourg.
Lucas Perrin (25 ans) quitte Strasbourg, qui l'a libéré de sa dernière année de contrat, tout en gardant des bonus et un pourcentage d'une future revente.
Comme indiqué par Foot Mercato, le défenseur central va signer deux ans à Hambourg (D2 allemande).
equipe

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Ils vont jouer la montée cette année ? Attention, en Allemagne même 2e division, c'est comme en Angleterre le championship, si tu veux être premier, faut une équipe niveau 5 premiers de L1, ça joue vite et technique.

Certaines équipes auraient largement la place en L1 Française

» [Arrivée] Julien Perrin
» [Ex] Julien Perrin (Villefranche)

Lucas Perrin

Lucas Perrin

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