Fofana, pas à pas

Youssouf Fofana, 19 ans seulement, a fait ses grands débuts dans le monde pro en entrant en jeu sur le terrain de Lyon. Et le jeune milieu espère bien poursuivre sur sa lancée lors de cette saison.
Youssouf Fofana risque de se souvenir longtemps du 24 août 2018. On est au Parc OL et le Racing y affronte Lyon, lors de la 3e  journée de Ligue 1.

À la 84e minute de jeu, le jeune milieu défensif enlève sa chasuble d’échauffement. Puis remplace Ibrahima Sissoko, touchant ainsi du doigt son rêve de gamin.

« Le fruit d’un long travail »

« Être assis sur le banc, à Lyon, c’était déjà énorme, raconte le jeune joueur en y repensant. Mais quand je suis entré sur le terrain, je me suis mis dans ma bulle. C’était compliqué, on était menés deux à zéro, mais je devais remplir ma mission : fermer devant la défense et ne surtout pas prendre un but supplémentaire ».

De cette première apparition en Ligue 1, Youssouf Fofana parle avec calme et détermination. Et ce même s’il a débuté face à Tanguy Ndombelé, un joueur qu’il apprécie particulièrement. Mais se griser de ces six premières minutes jouées en Ligue 1 n’est pas le genre de la “maison” Fofana.

« J’ai fait toute la préparation et beaucoup de matches amicaux, alors cette entrée, c’était dans la continuité. Mais c’est surtout le fruit d’un très long travail », expose Youssouf Fofana.

Un « long travail » qui a débuté il y a près de quinze ans, dans le XIXe arrondissement de Paris, d’où le milieu de terrain est originaire.

Comme de nombreux gamins de son quartier, le petit Fofana taquine le ballon au pied de son immeuble. Il est rapidement repéré par le président du club de l’Espérance Paris XIXe , qui n’est autre que son voisin de palier.

« J’ai signé une licence et j’ai tout de suite joué avec les plus grands, relate-t-il. J’aimais beaucoup ce club, qui était près de chez moi. Je ne voulais plus en bouger ».

Mais le talent du garçon est un peu trop grand pour ce club de quartier. Entre 11 et 13 ans, celui qui joue déjà devant la défense enchaîne alors les détections. Sans succès.

Mais il passe le concours de l’INF (Institut National du Football) et est accepté. La voie royale vers une carrière pro ? Pas vraiment. À sa sortie de Clairefontaine, à l’âge de 15 ans, il ne trouve pas de place dans un centre de formation. La raison ? « Techniquement, ça allait, mais physiquement, je n’étais pas assez costaud », expose Fofana.

Avant d’ajouter : « C’était une période difficile, je suis retourné chez mes parents, dans la “vraie vie”, rapporte le joueur. Ma famille et mes amis étaient déçus, ils ont vraiment pris un coup au moral, plus que moi d’ailleurs. Et c’est en voyant leur tristesse que je me suis dit : “Peu importe si je ne passe pas par un centre, je trouverai un autre chemin pour y arriver”. J’avais envie de prouver à mon entourage que rien n’était fini ».

Il rejoint alors le club de Drancy, où il joue en U17 durant deux années. Et une porte s’ouvre enfin. En février 2017, il fait un essai à Strasbourg. Pascal Droenhlé n’hésite pas longtemps : une semaine après son arrivée, le milieu signe un contrat de stagiaire.

Un an et demi plus tard, Youssouf Fofana mesure le chemin parcouru. Titulaire toute la saison dernière en réserve, sous la houlette de François Keller, le milieu de terrain fait des apparitions sporadiques lors des entraînements des pros. En parallèle, il étrenne ses premières sélections en équipe de France U 19.

Puis il intègre le groupe de Thierry Laurey de façon plus constante à la reprise, cet été. « Au départ, on m’a dit de venir pour faire le nombre en attendant l’arrivée des recrues », expose-il.
« Serein »
Mais ce “dépannage” dure finalement plus longtemps que prévu. Lors des matches amicaux de l’été, il a l’occasion de montrer l’étendue de sa palette de joueur “box to box”. Reste à passer le cap entre le National 3 et le haut-niveau. « Maintenant que j’ai réussi à me faufiler dans le groupe, puis à entrer en jeu, je vais essayer de gratter des petits bouts de match. Cinq minutes, dix minutes et pourquoi pas une mi-temps ? L’idée est de progresser au fur et à mesure », souligne-t-il avec malice.

Pour y arriver, pas de secret : Youssouf Fofana travaille dur et écoute beaucoup « les joueurs expérimentés dans le vestiaire ». Mais il sait que le chemin pour s’imposer en Ligue 1 est encore long.

Pas grave, Youssouf Fofana est « serein », comme il le dit lui-même. Et surtout heureux d’avoir enfin redonné le sourire à ses parents. « Aujourd’hui, ils sont fiers de moi », lâche-t-il. Et c’est peut-être bien là le plus important…
dna

Fofana signe pro au RC Strasbourg Alsace
Youssouf Fofana (19 ans) a signé son premier contrat professionnel en faveur du Racing Club de Strasbourg Alsace.
International U19, le jeune milieu de terrain originaire de la région parisienne, auteur d’une saison pleine avec la Réserve du Racing, avait été retenu pour la première fois en équipe première en mars dernier à l’occasion d’un déplacement à Toulouse. Il a effectué ses grands débuts en Ligue 1 cette saison, entré en jeu à sept minutes de la fin du match Lyon-RCSA (2-0), le 24 août au Groupama Stadium.
SO

Questions à Youssouf Fofana «Préparer Nice »
Pour le jeune milieu défensif Youssouf Fofana, qui devrait être titularisé pour la 3e fois ce soir, ce déplacement à Marseille doit servir de répétition générale avant l’accueil de Nice samedi à la Meinau en Ligue 1.
Après Lille en 16es de finale de Coupe de la Ligue (2-0) et le PSG en championnat (1-1), Youssouf Fofana pourrait honorer à Marseille sa 3e titularisation, la première en déplacement.
– Youssouf, même si Marseille n’est pas en grande forme, ce voyage au Vélodrome est une belle petite affiche ?
– Oui, une belle petite affiche, enfin une grosse affiche pour nous les jeunes. Mais on va plus se concentrer sur le championnat parce qu’en ce moment, on a un petit coup de mou. Ce 8e à Marseille sera donc une rencontre comme les autres.
– Pour vous, cette Coupe de la Ligue n’est pas comme les autres, puisque vous avez inscrit votre premier but en pros contre Lille au tour précédent…
– C’était un bon match pour moi, un bon début. Mais j’ai mis un peu de côté ma performance individuelle. Ça a permis d’aider l’équipe. L’avoir fait, c’était parfait pour moi.
– Vous avez été titularisé deux fois cette saison : contre Lille et le PSG. Peut-être le serez-vous à Marseille. C’est une belle brochette pour un jeune joueur, non ?
– Oui, une belle brochette (il sourit)  ! Ça montre que le coach me fait confiance. Il ne me donne pas du temps de jeu contre n’importe quelles équipes, mais contre de grosses écuries. Ça fait plaisir de s’y frotter.

« Ça reste Marseille »

– L’OM a perdu 11 de ses 22 matches officiels cette saison. Même si la Coupe de la Ligue n’est pas une priorité, y avez-vous un bon coup à jouer ?
– Les Marseillais ne sont pas bien en ce moment, mais ça reste Marseille. On va se méfier. Le public ne va pas vraiment les soutenir, mais ils sont tout de même à domicile. Ils ont un effectif bien étoffé, avec de grands joueurs. C’est ce qui peut faire peur.
– On vous sent pourtant assez calme…
– Oui. C’est une de mes particularités. Je gère plutôt bien la pression. Forcément, quand on joue ce genre d’équipe, on s’emballe quand même. Mais quand tu rentres sur le terrain, tu ne vas pas les regarder jouer. Je ne suis pas impressionné par le pedigree des joueurs qu’il m’arrive de croiser.
– Est-il important de réaliser une belle performance collective au Vélodrome pour bien préparer le dernier match de l’année contre Nice samedi à la Meinau ?
– Très important. Ça peut nous permettre de redorer notre blason parce qu’en ce moment, en championnat, ce n’est pas “joli joli”. Une belle perf nous reboosterait pour essayer de bien finir contre Nice. Sur nos six derniers matches de 2018, j’espérais prendre 12 points sur 18. Pour l’instant, on n’en a pas récolté assez (5 en 5 rencontres). Il faut en prendre plus. Ne pas gagner à domicile, où nous ne nous sommes plus imposés depuis deux mois, pourrait être très négatif pour la suite.
dna

Fofana, l’échappée belle
Le milieu de terrain Youssouf Fofana, 20 ans, est l’une des révélations de la saison en Ligue 1. Et le jeune joueur passé par l’INF compte bien continuer sur sa (belle) lancée et confirmer son potentiel lors de cette deuxième partie de saison.
À l’entame de cette saison 2018/2019, l’été dernier, l’objectif de Youssouf Fofana – 20 ans depuis janvier – était simple. « Je pensais gratter cinq ou six fois une place dans le groupe des “dix-huit”, raconte le jeune milieu de terrain. Et pourquoi pas faire l’une ou l’autre entrée avec la “une”, tout en faisant une belle saison avec la réserve. »

Six mois et quelques semaines plus tard, force est de constater que Youssouf Fofana a pris un peu – voire, beaucoup – d’avance sur ces prévisions initiales.

Alors que le Racing aborde le dernier tiers de sa saison, le natif de Paris a déjà cinq titularisations et six entrées en jeu à son actif en Ligue 1, sans oublier quatre titularisations en Coupe de la Ligue et deux en Coupe de France. Excusez du peu…
Au marquage de Pépé, Draxler et Fekir

Et sa première titularisation, le jeune joueur s’en souvient parfaitement. C’était fin octobre, à la Meinau, pour la réception de Lille en 16e de finale de Coupe de la Ligue. Le milieu de terrain avait mis exactement 13 minutes à marquer son premier but chez les pros… Plutôt de bon augure pour la suite.

« C’est un but à mettre sur le compte de la fougue de la jeunesse, en rigole l’intéressé. C’est sûr, c’est un beau souvenir car c’était à domicile et cela m’a donné de la confiance pour la suite. Surtout que le coach m’a ensuite permis d’enchaîner. »

En effet, Fofana a rapidement enchaîné. Et pas face à n’importe qui. Sa première titularisation en Ligue 1 ? Il l’a fêté en étant au marquage de Julian Draxler, en décembre, face au Paris-SG, à la Meinau (1-1).

Et des “missions” compliquées, il en a encore eu un paquet ces derniers temps : surveiller Fekir à Lyon (en Coupe de la Ligue), Khazri à Saint-Etienne ou encore marquer Pépé à la culotte à la Meinau (vendredi dernier)… Pas simple quand on découvre la Ligue 1.

« Forcément, c’était dur, reconnaît l’intéressé. Pépé, il m’a eu deux ou trois fois, il faut encore que je prenne du vice. Mais défier de tels joueurs, ça permet de mesurer ton potentiel. Et surtout, de voir la marge qu’il y a entre eux et toi, et d’évaluer le travail qu’il reste à accomplir. »

Car Youssouf Fofana est évidemment trop jeune pour se reposer sur ses lauriers. « Tactiquement, j’ai encore beaucoup de boulot, techniquement aussi, ajoute-t-il. D’ailleurs je pense que même quand j’aurai 35 ans, je pourrais encore progresser techniquement. Il ne faut jamais s’arrêter de travailler. »

Une chose est en tout cas certaine : Youssouf Fofana ne regrette pas d’être venu en Alsace, après avoir fait ses classes à l’Espérance Paris 19e , puis à Drancy.

« Le fait que le coach me fasse confiance, ça aide. Et j’écoute les joueurs expérimentés, souligne-t-il. Et avec les autres jeunes, on essaie de créer un truc, on s’encourage tout le temps, c’est presque familial. »

Bref, une ambiance propice pour apprendre le métier en toute sérénité. « À la base, quand je suis arrivé ici (en janvier 2017) , l’équipe était en Ligue 2 et j’étais au centre de formation. Je suis venu avec humilité et là je me retrouve à jouer en Ligue 1. Ça fait plaisir surtout qu’on ne voit pas beaucoup de numéros 32 ou 33 (*) sur le terrain dans les autres équipes », expose Youssouf Fofana.

Et son parcours a tout d’une belle revanche sur le sort. Car après avoir été formé à l’Institut National du Football (INF), Youssouf Fofana n’avait pas trouvé de place dans un centre de formation. Alors forcément, signer un premier contrat professionnel a été d’autant plus savoureux pour lui. Et celui qui a quitté Clairefontaine par la petite porte pourrait bien y revenir bientôt la tête haute.

« J’espère participer à la Coupe du Monde U 20 avec l’Équipe de France cet été, en Pologne, évoque ce fan du Real Madrid, les yeux rieurs. Mais pour avoir une place en sélection, il faut continuer à gratter du temps de jeu. »

Youssouf Fofana sait donc ce qu’il lui reste à faire : bosser et bosser encore pour – qui sait ? – terminer cette saison 2018/2019 en apothéose.

Mais même si tout sourit actuellement au jeune joueur, pas question pour autant, de se prendre pour un autre. « Le danger est de s’éparpiller, expose-t-il avec la sagesse d’un ancien. Il faut rester concentré sur le foot et rien que sur le foot ». Avant de conclure, sourire aux lèvres : « Après, je n’ai pas changé, je rentre toujours à pied après les matches… »

(*) Les numéros 32, 33, 34 et 35 sont généralement attribués à des jeunes joueurs. Youssouf Fofana, qui a débuté sous le maillot bleu avec le 34, a désormais un numéro bien à lui, le 22.
dna

Youssouf Fofana : « Une vraie belle découverte »
Auteur de sa première saison chez les pros avec le Racing (22 apparitions toutes compétitions confondues), Youssouf Fofana dispute actuellement la Coupe du Monde U20 sous le maillot de l’Equipe de France. Avant de retrouver les Etats-Unis ce mardi en huitième de finale, le milieu de terrain de 20 ans partage son bonheur de représenter son pays lors d’une compétition internationale, la première de sa jeune carrière.

Youssouf, trois matches, trois victoires et une qualification pour les huitièmes de finales du Mondial. Tout les feux sont au vert, non ?
Oui, tout se passe bien. C’était l’objectif de remporter nos trois matches de poules et de rejoindre les huitièmes de finale. Il a été atteint. Après notre qualification suite au deuxième match, on voulait faire en sorte de terminer premier de notre groupe. Cela a été bien fait aussi. Maintenant, la compétition est loin d’être finie. On va voir voir ce qu’il va se passer.

Personnellement, comment vis-tu cette première compétition internationale avec le maillot tricolore ?
C’est vrai que c’est ma première expérience, mon premier grand tournoi. Pour l’instant, je n’ai pas à me plaindre. C’est vrai qu’enchaîner les matches tous les 3 jours et les déplacements qui vont avec ce n’est pas toujours simple mais on s’adapte. Tout est mis à notre disposition pour que l’on soit dans les meilleures conditions possibles que ce soit les terrains d’entraînement, l’entretien de la pelouse des stades, la sécurité… Rien n’est laissé au hasard. C’est une vraie belle découverte et je ne suis pas déçu.

Tu as parfaitement lancé ta compétition et celle des Bleuets en inscrivant le premier but face à l’Arabie Saoudite, ton premier en sélection. Qu’as-tu ressenti à cette 43e minute ?
C’est un joli but. J’ai la chance de bien la prendre. J’avais anticipé la remise de la tête de mon partenaire pour pouvoir frapper instantanément en reprise de volée. Lors d’un premier match d’une compétition, quand tu ouvres le score ça enlève un poids. C’est un but libérateur. On avait à cœur de nous mettre rapidement à l’abri pour bien rentrer dans cette compétition et ne pas cogiter. J’ai la chance de rentrer en jeu et de marquer derrière. Personnellement, c’était un petit coup de boost pour la suite de la compétition. Ça permet de se mettre encore plus en confiance.

Et comme lors de ton premier but avec le Racing, c’est d’une frappe du pied gauche, ton mauvais pied, que tu as trouvé le chemin des filets…
C’est vrai (rires) ! Pourtant, il ne faut pas croire que c’est ma spécialité (sourire). J’ai de la réussite, de la chance surtout.

Ce mardi, vous affrontez les États-Unis en huitième de finale. A quel type de match t’attends-tu ?
Je m’attends à un match compliqué. Techniquement et tactiquement, on aura le droit à une belle opposition. Ils nous ressemblent un peu dans leur manière de jouer. Défensivement, ils gèrent plutôt bien les un contre un. On a pu les regarder un peu à la vidéo. Hormis Timothy Weah du PSG, ce ne sont pas des joueurs que l’on a l’habitude d’affronter. Le fait d’être annoncé comme le favori de cette rencontre ne nous met pas de pression particulière. Il faut jouer comme on en a l’habitude et prouver que notre statut sur cette rencontre est mérité.

Comment t’es-tu adapté à cette vie de groupe en sélection, toujours particulière lors d’une compétition internationale où les joueurs sont ensemble 24h/24 durant plusieurs semaines ?
Il y a un très bon état d’esprit. Le fait d’avoir tous quasiment le même âge facilite les choses. Globalement, on a les mêmes « délires », les mêmes centres d’intérêts, on est tous sur la même longueur d’onde. Cet aspect permet aussi d’oublier un peu le côté purement foot qui peut être usant mentalement. C’est plaisant de se retrouver avec des joueurs du même âge que toi. Ça change aussi du quotidien en club car tu vois des nouvelles personnes. L’alchimie fonctionne bien.

Après une saison de Ligue 1 dans les jambes et trois matches du Mondial, comment te sens-tu physiquement ?
Top ! Pourtant, je ne pensais pas qu’enchaîner les matches tous les trois jours serait aussi dur mais au niveau des soins, tout est fait en sorte pour que le l’on puisse récupérer le mieux possible afin d’être prêts les jours de match.

Penses-tu que l’aventure Coupe de la Ligue, que tu as vécue il y a quelques semaines avec le Racing, t’aide aujourd’hui à mieux appréhender ce rendez-vous important avec l’Équipe de France ?
Oui, certainement. La semaine de la finale, j’ai pu observer le comportement des joueurs les plus expérimentés, leur façon de se préparer avant un rendez-vous très important. J’essaye de me servir de ça et de l’appliquer pour ce Mondial.

Que peut-on te souhaiter pour la suite de la compétition ?
D’être en vacances après le 15 juin (sourire) !
SO

Monaco négocie pour Youssouf Fofana (Strasbourg)

Selon nos informations, l’AS Monaco FC a transmis une offre au RC Strasbourg pour le jeune international français U20, Youssouf Fofana.
Cette première offre émise par la direction asémiste est de 8 millions d’Euros alors que Strasbourg en réclame 12 millions. Les négociations devraient continuer ces prochaines semaines.
Des négociations qui pourraient inclure Aholou, que Strasbourg aimerait rapatrier.
mercato minute/Monaco

Monaco ne lâche pas Youssouf Fofana
Le nom de Youssouf Fofana circulait déjà du côté de Monaco il y a quelques semaines. Arnaud Tulipier, journaliste pour France Football, vient de confirmer l'information sur le site du média 100% foot. En effet, les dirigeants monégasques auraient toujours l'oeil sur le jeune milieu de terrain strasbourgeois.
directracing

dna a écrit:
zoom sur Youssouf Fofana « C’est dur mais ça forge »
“Séché” par le Messin Thomas Delaine après vingt petites minutes de jeu lors de la première journée de Ligue 1, Youssouf Fofana a repris les entraînements collectifs avec le groupe depuis une semaine. Le jeune milieu du Racing piaffe d’apporter son aide à l’équipe.
Un tacle pour le moins mal maîtrisé de Thomas Delaine, la cheville gauche qui tourne, beaucoup trop, et au revoir. La saison 2019/2020 de Ligue 1 de Youssouf Fofana se limite à 19 minutes de jeu dans le derby inaugural de la saison à la Meinau le 11 août.

« Je pensais que ça allait se faire tout seul. Après, on ne choisit pas ses blessures »

Un coup d’arrêt brutal pour le jeune milieu de terrain du Racing qui avait séduit en début de campagne de qualification d’Europa League. Le Parisien de 20 ans avait en effet été titularisé par Thierry Laurey à trois reprises, lors du 1er tour contre le Maccabi Haïfa et lors du match aller à Plovdiv.

Sur l’élan d’une saison 2018/2019 intéressante (2 buts en 18 matches de L1) conclue par la Coupe du monde avec l’équipe de France U20 en Pologne (élimination en 8e de finale contre les USA), l’été de Youssouf Fofana avait fière allure.

« Je me sentais très bien. J’avais commencé tous les matches. Je sortais d’une Coupe du monde et le coach m’avait bien ménagé durant la reprise. Je me portais bien, je pensais que ça allait se faire tout seul. Après, on ne choisit pas ses blessures », souffle le joueur arrivé sur les bords du Krimmeri durant l’intersaison 2017 en provenance de Drancy.

Le milieu de terrain pensait en avoir pour « deux, trois semaines maximum ». Il n’a retrouvé le groupe qu’en milieu de semaine dernière et attend le feu vert médical officiel pour toucher le ballon en match. Une première parenthèse forcée qui pourrait se refermer vendredi en amical contre Nancy (9e de Ligue 2).

« C’est la première fois que je me blesse aussi longtemps. Mentalement, c’est dur, mais ça forge au début d’une carrière, relativise l’intéressé. Le plus dur, c’est de se dire qu’il faut retrouver le niveau qu’on avait avant de se blesser. »

Youssouf Fofana a donc appris à vivre à l’écart du groupe, à bosser dans son coin pour redevenir celui qu’il était avant ce mauvais tacle. Ce n’est pas forcément un passage obligé, mais ils ne sont pas nombreux les sportifs professionnels à n’être jamais passés par cette case-là.

Revenu à la vie collective, Youssouf Fofana a donc franchi ce premier cap. « Retrouver le groupe, c’est un soulagement. Tu n’es plus tout seul, tu ne fais plus tes entraînements dans ton coin », s’égaye-t-il.

Et le retour s’est fait sans crainte d’un mauvais coup à en croire le joueur. « Il y a de l’appréhension avant de reprendre avec le groupe, quand le préparateur physique commence à te lancer le ballon, que tu veux bien faire sans trop t’appuyer sur la partie où tu t’es blessé. Une fois que tu viens avec le groupe, t’es censé être prêt. »

Youssouf Fofana semble donc prêt. Affamé de jeu, il sait néanmoins qu’il doit se convaincre de ne pas être trop gourmand, qu’il doit taire ses envies comme un gamin devant la vitrine d’une boulangerie.
« Ne pas aller plus vite que la musique, c’est compliqué, surtout pour un jeune »

« Je n’ai pas les jambes qui démangent trop. Pour l’instant, c’est plus la tête… et les yeux. On m’a dit de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre, alors j’essaie d’écouter, sourit Youssouf Fofana. Mais ne pas aller plus vite que la musique, c’est compliqué, surtout pour un jeune. »

Ça tombe bien, les accords de la Ligue 1 ne doivent pas résonner ce week-end. Pour s’en délecter, il faut attendre dix jours dans une enceinte marseillaise aux sonorités rarement effacées. Le Racing, en mode moderato loin de sa Meinau, tentera d’y accélérer le tempo. Mais il devra avant tout maîtriser ses gammes pour éviter d’y accumuler les fausses notes.

« Le contexte des derniers matches (à l’extérieur) , il est à oublier avant d’aller à Marseille. Même dans une bonne phase, tu ne pars pas là-bas en disant que tu vas obligatoirement revenir avec les trois points, tempère d’ailleurs Youssouf Fofana. Un match nul avec un bon contenu, ça nous fera déjà relever la tête. »

Le milieu de terrain a, lui, dix jours pour convaincre d’être de ce concert-là pour reprendre le cours d’une saison stoppée prématurément.

equipe a écrit:
Youssouf Fofana prolonge jusqu'en 2023
Le milieu international des moins de 20 ans français, Youssouf Fofana, est désormais lié au club alsacien un an de plus.


Touché à une cheville par un gros tacle de Thomas Delaine, lors de la première journée de Ligue 1 face à Metz (1-1), Youssouf Fofana devrait faire son retour à la compétition dimanche contre l'OM, au Vélodrome (21 heures). Le milieu international des moins de 20 ans français va aborder la rencontre avec confiance, puisqu'il vient de prolonger son contrat avec Strasbourg, ce jeudi. Le numéro 22 du Racing a étendu son bail d'un an, soit jusqu'en 2023.

Le joueur de 20 ans a été formé au Racing, après avoir été recruté à Drancy (Seine-Saint-Denis) en février 2017. Il était passé pro en septembre 2018.

dna a écrit:
« Il faut que je remette de l’huile dans le moteur »
Écarté des terrains durant deux mois, le milieu Youssouf Fofana pourrait signer son retour, ce dimanche soir au Vélodrome. D’entrée de jeu dans une équipe du Racing remaniée ou en cours de match ? Mystère…
Youssouf Fofana est revenu cette semaine dans l’actualité du Racing, après avoir été « un peu freiné dans son élan, si l’on peut dire », comme l’indique son entraîneur, Thierry Laurey, pince-sans-rire.

Le coup de frein en question avait été administré par Delaine, lors de la première journée de championnat, début août, le Messin emportant tout sur son passage, le ballon et la cheville de l’international français U20.

« Je ne vais pas être le sauveur »

Deux mois plus tard, Fofana est donc de retour. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le club lui a prolongé d’un an son contrat, qui court désormais jusqu’en 2023.

« On compte beaucoup sur lui, précise encore Laurey. C’est bien qu’il revienne dans le groupe et qu’il ait prolongé. On l’a amené au niveau professionnel la saison dernière. À lui de s’y installer. »

Avec un retour à la compétition ce dimanche soir à Marseille ? Éléments de réponse.

Physiquement, êtes-vous prêt à remonter sur le ring ce dimanche ?

À titre personnel, je me sens prêt. Je ne sais pas si le coach a le même avis. Bon, je ne suis pas encore à 100%. J’ai des douleurs après les entraînements.

C’est ma première grosse blessure qui m’éloigne aussi longtemps des terrains. Donc j’apprends à gérer la situation, sans savoir si les jambes vont suivre. Il faut remettre de l’huile dans le moteur !

Vous sentez-vous prêt à débuter au Vélodrome ?

Ma situation personnelle importe peu. Celle de l’équipe est bien plus importante. Je n’ai pas d’états d’âme à ce sujet-là. Si je dois jouer, je sais que je ne vais pas être le sauveur. Je vais essayer d’apporter ma touche personnelle, avec les moyens du moment. Et si je suis fatigué au bout de dix minutes, je vais le faire savoir.

Vous revenez en même temps que les deux autres blessés longue durée, Caci et Zohi. Vous devez avoir des fourmis dans les jambes…

Des fourmis, je ne sais pas. Mais c’est une très bonne nouvelle pour l’équipe. Caci, c’est plus de 25 matches en Ligue 1 (29 exactement). Et Zohi a fait un excellent début de saison. Aux entraînements, il va y avoir plus de concurrence. Ça va tirer tout le groupe vers le haut.

Ce match concerne deux équipes actuellement en difficulté au classement. Mieux vaut ne pas le perdre, non ?

On traverse une passe difficile, c’est évident. Mais nous ne sommes pas encore très avancés dans ce championnat. Nous allons essayer de relever la tête d’ici à la prochaine trêve, en novembre.

Pour ce qui est de Marseille, honnêtement, je ne suis pas trop. Ils restent sur trois nuls et une défaite ? Je l’ignorais…

Le Vélodrome, en revanche, ça vous parle ?

Ah, oui ! Même pour les journalistes, non ? Ben, le Vélodrome, c’est le Vélodrome, quoi… Un stade mythique de plus de 45 000 places. 67 000, vous dites ? J’en suis encore loin !

« Y retourner, encore et encore »

Est-ce une ambiance qui motive ou qui inhibe ?

Ça dépend des joueurs. Mais moi, ça me motive ! J’ai eu la chance d’y aller deux fois. Et encore, la première (en septembre de l’an dernier) , j’étais réserviste. Mais j’ai eu le bonheur d’être titularisé la seconde fois (lors de la qualification en 8es de finale Coupe de la Ligue, 1-1, 2-4 t.a.b.). J’espère y retourner, encore et encore !

Quels ingrédients faut-il mettre pour revenir a minima avec le point du nul ?

De la régularité, de la discipline. À Marseille, les résultats ne suivent pas actuellement, mais il y a quand même des joueurs aux qualités énormes. Il faudra tenir jusqu’au bout, ne rien lâcher, parce que prendre un but après la 85e(comme à Paris) , c’est ce qui fait le plus mal.

Par ailleurs, vous avez prolongé cette semaine votre contrat jusqu’en 2023. Cela fait-il du bien au moral ?

Oui, cela prouve que le club me fait confiance. Et moi, en signant, je montre que c’est au Racing que je vais gagner en maturité et m’ancrer en Ligue 1.

Rappelons ici que celui qui a gravement et intentionnellement blessé le joueur le plus en forme n'a même pas été expulsé. Il appartient à l'équipe qui avait démoli il y a deux saisons Da Costa et Terrier totalement impunément alors qu'au retour l'arbitre avait réussi à expulser Ndour !

dna a écrit:
l’indiscutable Youssouf Fofana
Remplaçant samedi contre Toulouse pour la première fois depuis son retour de blessure, Youssouf Fofana a jailli du banc avec détermination. À l’origine du quatrième et dernier but du Racing ce soir-là, le désormais international Espoirs confirme qu’il est devenu un cadre indiscutable.


En évoquant le triptyque Lyon/Brest/Toulouse à enchaîner en huit jours, Thierry Laurey avait assuré qu’il n’alignerait pas trois fois les mêmes titulaires. Le coach a respecté son plan puisque seuls quatre joueurs (Matz Sels, Mohamed Simakan, Adrien Thomasson et Lebo Mothiba) ont débuté ces trois matches-là.

Indéboulonnable depuis son retour au jeu le 20 octobre à Marseille lors de la 10e journée, plus de deux mois après avoir été touché à la cheville gauche lors de la 1re journée du championnat contre Metz, Youssouf Fofana était sur le banc au coup d’envoi contre Toulouse samedi dernier.

Le milieu de terrain venait tout de même d’enchaîner sept matches comme titulaire, sans même souffler durant la trêve internationale puisqu’il avait rejoint les U20 de Bernard Diomède avant d’être appelé en renfort chez les Espoirs de Sylvain Ripoll, honorant sa première sélection avec les Bleuets en fin de match contre la Suisse. Pas rien pour un joueur qui n’avait, avant le déplacement à Marseille, que 19 minutes de jeu en Ligue 1 et le début de la campagne européenne dans les jambes.

« Je savais que j’avais la confiance du coach, mais pas autant… »

« Je ne m’attendais pas forcément à autant jouer en revenant. Je savais que j’avais la confiance du coach, mais pas autant… ça fait plaisir, sourit l’intéressé. Après, je n’étais pas là par surprise, j’ai quand même bien travaillé à l’entraînement. Le coach a vu que j’étais bien et que je pouvais continuer sur mon rythme. Il m’a bien géré. »

Alors qu’il n’avait plus marqué en Ligue 1 depuis le 19 janvier lors du succès 5-1 à Monaco, Youssouf Fofana a de nouveau fait trembler les filets, le 30 novembre d’une frappe croisée contre l’Olympique lyonnais à la Meinau. « On ne peut pas dire que sur mes premiers matches j’ai fait des grandes prouesses, mais je suis monté en puissance, et ce but contre Lyon, il concrétise mon bon retour », résume le natif de Paris.

Le Racing n’avait toutefois pas gagné contre l’OL et dans la foulée de ce court revers (1-2), il avait coulé à pic à Brest (5-0). Youssouf Fofana n’avait pas échappé au naufrage au cours d’un match commencé à gauche du milieu en losange avant de glisser au poste de sentinelle après la sortie sur blessure de Jeanricner Bellegarde.

« Le repositionnement à Brest ne m’a pas dérangé plus que cela, j’ai déjà joué devant la défense par le passé. Là-bas, on s’est fait punir, on a eu le ballon, on a eu les actions, mais sans plus. Ce qu’on a fait à Amiens (le Racing s’y est imposé 4-0) , j’ai l’impression que Brest nous l’a fait ce soir-là, concède Youssouf Fofana après la dérouillée finistérienne. Brest a mérité sa victoire mais c’est un match qui doit nous permettre d’apprendre de nos erreurs. J’espère d’ailleurs que ce sera la seule. »

Alors qu’il n’avait pas quitté une seule fois le onze de départ depuis le retour du 4-4-2 avec un milieu en losange, le milieu polyvalent (il n’y a qu’à la pointe haute du losange qu’il n’a pas évolué) n’a donc pas débuté le match contre Toulouse. Entré en jeu à la 74e , remplaçant Ibrahima Sissoko sur le côté droit, l’international espoir a délivré un bijou de centre dans le dos de la défense toulousaine une minute plus tard, Lebo Mothiba délivrant la Meinau au bout de l’action (4-2).
« On est devenu une équipe qui veut “tuer” les matches »

« Le match était compliqué, il y avait des buts de partout. On croyait avoir tué le match mais ils sont revenus. Ma rentrée a pu faire du bien à l’équipe, je suis content, se réjouit Youssouf Fofana. Je savais qu’en me faisant rentrer, le coach recherchait un truc en plus et j’ai essayé de l’amener en me projetant offensivement. »

S’il a apprécié la réaction de l’équipe après le non-match à Brest, le milieu de 20 ans ne veut pas tout voir trop beau pour autant. « Ça n’engage que moi, mais 4-2, c’est un gros score quand même. Si contre Toulouse, on ne prend pas le deuxième but, la fête peut être plus belle. »

Si le Racing a retrouvé de l’allant offensivement, l’équilibre n’est pas encore parfait à en croire Youssouf Fofana. « En début de saison, on pouvait nous reprocher de ne pas assez attaquer. On est devenu une équipe qui attaque, qui veut “tuer” les matches et, du coup, on ouvre un peu les espaces défensivement. Si on veut attaquer, il faut commencer par bien défendre. »

Un précepte qu’il faudra retenir dimanche sur la pelouse de Girondins qui se sont solidement ancrés dans le Top 5 de la Ligue 1 depuis quatre journées. « Bordeaux, ça reste une grosse équipe du championnat de France. J’ai vu leur nouveau coach (le Portugais Paulo Sousa) lors de son passage au Canal Football Club (l’émission dominicale de Canal +) , il a quand même l’air de savoir de quoi il parle », glisse un Youssouf Fofana qui n’était pas du déplacement à Bordeaux en ouverture de la saison passée. « Je venais d’arriver, j’étais jeune », rappelle-t-il.

Depuis Youssouf Fofana a pris du galon. Et quand il est amené à rentrer en cours de jeu, il a rappelé pourquoi il était titulaire les sept fois précédentes. Indiscutable pour résumer.

dna a écrit:
Youssouf Fofana (Racing) : « C’est le début d’une nouvelle saison »
Au lendemain de son 21e anniversaire, Youssouf Fofana s’apprête ce samedi à retrouver le FC Metz, équipe qui lui a laissé un souvenir douloureux en août dernier. Mais le talentueux milieu de terrain du Racing ne se retourne pas sur le passé. Il veut voir loin devant.
C’était son anniversaire, en cette veille de derby à Saint-Symphorien. Histoire de bien souffler ses 21 bougies, Youssouf Fofana rêve d’un joli cadeau, tout à l’heure en terre mosellane : « Une victoire, un but, une passe décisive… Tout, quoi ! »

L’international Espoirs, onze matches et un but au compteur cette saison avec le Racing, espère avant tout « enchaîner » pour lancer idéalement cette seconde partie de saison, alors que son équipe reste sur trois succès de rang en Ligue 1.

Metz, ce n’est pas forcément un bon souvenir, vous qui aviez été blessé lors du match aller (1re journée, 1-1) à la suite d’un gros tacle de Delaine ?

Oui, c’est sûr, je ne finis même pas la mi-temps (victime d’une entorse de la cheville, il est remplacé à la 20e par Bellegarde et ne reviendra que deux mois plus tard à la compétition). J’ai pris un gros taquet, c’est le foot. Je ne suis ni le premier, ni le dernier à qui ça arrive…

Nourrissez-vous un esprit de revanche au moment de retrouver les Messins ?

Je ne le prends pas comme ça. Ce n’est qu’un match dans une liste de 18 autres en championnat. On est arrivé à mi-parcours. C’est le début d’une nouvelle saison. Et souvent, les deux ne se ressemblent pas du tout. Donc il faut oublier ce qui est arrivé avant. Et rester sur notre dynamique actuelle.

Avez-vous déjà évacué la déception à la suite de l’élimination en quarts de finale de la Coupe de la Ligue, mardi à Reims ?

Personnellement, j’ai besoin d’une victoire pour évacuer. On passe à autre chose. L’essentiel, c’est de se concentrer sur Metz. C’est un match face à un concurrent, pas forcément direct, au maintien. Prendre des points là-bas est important.

Comment appréhendez-vous le contexte du derby ?

Je le connais, j’en ai été victime ! Après, toute équipe a son derby, et tout le monde veut gagner ce match-là. Mais il ne faut pas se focaliser sur l’adversaire. L’essentiel, ce sont les points mis en jeu. Il faut en prendre pour bien entamer ce nouveau cycle.

Que vous inspire la décision de vos supporters de ne pas faire le déplacement ?

Dans le vestiaire, on ne fait pas de commentaire. Leur soutien va nous manquer, mais ce n’est pas de notre ressort. On ne peut rien y faire…

Vous pouvez en revanche repousser Metz à 13 points en cas de succès…

Ah bon, 13 points ? Vous me l’apprenez, merci ! C’est sûr, on peut se constituer une très belle avance et une bonne marge.

Que savez-vous de cet adversaire ?

Avec tout le respect que j’ai pour cette équipe, je ne regarde pas Metz. Je regarde ceux qui sont autour de nous, juste devant ou juste derrière.

Un bon résultat permettrait justement de regarder devant, dans le top 10, non ?

Oui, mais il ne faut pas oublier de regarder derrière. C’est important de bien regarder dans les deux directions.

Début décembre, vous preniez une bonne raclée à Brest (5-0). Et Thierry Laurey disait qu’il ne faudra jamais l’oublier. Est-ce le cas ?

Vous connaissez le coach, non ? Tous les jours il nous le rappelle, tous les jours ! Et ça fait du bien…

Europsort.fr a écrit:
UNE OFFRE DE L'ATALANTA POUR UN STRASBOURGEOIS ?
Selon RMC Sport, l'Atalanta Bergame aurait formulé une offre de 13 millions d'euros pour le milieu de terrain de Strasbourg Youssouf Fofana. Toutefois, le club italien aurait vu son offre être refusée. A noter que l'AC Milan et le Borussia Mönchengladbach seraient également sur le coup, sans oublier l'AS Monaco.

dna a écrit:
Ça bouge autour de Fofana
Des quatre internationaux espoirs du Racing, Youssouf Fofana est clairement celui qui pourrait quitter l’Alsace avant la clôture du marché d’hiver. Il y a quelques jours, RMC Sport révélait que l’Atalanta Bergame aurait proposé 13 millions pour le milieu défensif de 21 ans qui a prolongé à l’automne jusqu’en 2023. Une offre repoussée par le Racing.
L’AC Milan, mais aussi des clubs anglais et allemands seraient également sur le coup. «Il y a eu des approches très concrètes pour Youssouf, avec des montants un peu supérieurs à 12 millions », confirme-t-on dans l’entourage du RCSA.

dna a écrit:
Zoom sur… | Youssouf Fofana En « chien de la casse »
Redescendu en sentinelle peu après la demi-heure de jeu, le milieu Youssouf Fofana a appliqué à la lettre les consignes exclusivement défensives qui lui avaient été données : en bon chien de garde, il a souvent barré aux Monégasques l’accès à la surface du Racing.

Les jeunes ont parfois des expressions impénétrables et incompréhensibles pour les autres générations – plus anciennes évidemment –, mais qui déclenchent tout de même l’hilarité de l’assistance quand elles sont lâchées avec spontanéité au détour d’une conversation.

Samedi dans les couloirs du stade Louis-II, à la question « Quelles étaient vos consignes après votre repositionnement en sentinelle ? Ratisser un maximum de ballons ? », l’international espoirs a répondu sans une once d’hésitation. « Mes consignes ? C’était chien de la casse ! »

Renseignements pris, on apprend – mais on en avait à peu près compris la substantifique moelle – que la formule, empruntée au langage de la rue, signifie ceci : « Affamé et hargneux comme un chien gardien de casse auto. »

Avec ses coéquipiers, Youssouf Fofana a plutôt réussi le casse du siècle à Monaco pour la deuxième année consécutive. Après le tonitruant 5-1 du 19 janvier 2019, les Strasbourgeois ont signé avant-hier à Louis- II un 3-1 sinon aussi éclatant, du moins intelligemment maîtrisé.

« L’an dernier, on avait joué de la même manière, en étant efficaces en contre. On avait même eu un peu plus de réussite. On pouvait faire n’importe quoi, ça marchait ! Là, j’espère que cette victoire 3-1 à Monaco marque le début de quelque chose. »

« Dans le vestiaire, nous étions contents du classement »

Elle marque en tout cas l’entrée du Racing dans le Top 10 de la Ligue 1 pour la première fois de la saison, trois mois seulement après avoir rapporté de Marseille la lanterne rouge le 20 octobre (défaite 2-0). Un Vélodrome où il retournera ce mercredi (21h05) en 8es de finale de la Coupe de France.

« Le coach nous avait dit que les Monégasques allaient démarrer fort parce qu’ils avaient envie de remonter au classement, dévoile le Bleu des Bleuets. On a eu du mal à entrer dans le match, mais ils ne nous ont pas fait mal. Ils n’ont pas eu de vraies actions. Ensuite, nous avons su être efficaces. »

« Dans le vestiaire, nous avons un peu regardé le classement. Nous étions contents. Contents aussi de renouer avec la victoire en championnat, surtout contre Monaco et surtout à l’extérieur, poursuit Youssouf Fofana. Nous allons essayer de garder le cap le week-end prochain (samedi à 20h à la Meinau contre Lille). C’est toujours plaisant. Mais si nous voulons finir dans le Top 10, il faudra tout arracher durant la deuxième partie de saison. »

En bon « chien de la casse », le milieu de terrain s’est déjà fait un devoir de tout arracher sur le Rocher. Replacé en sentinelle après le remplacement à la 34e d’un Lamine Koné blessé au quadriceps gauche quatre minutes plus tôt et indisponible pour deux à trois semaines, il a mordu les mollets monégasques.

« J’ai essayé d’être le premier mur »

« Le coach nous avait prévenus qu’on allait changer de système pendant le match, mais c’est arrivé assez tôt. Nous avons su nous adapter. Notre priorité était défensive, car un nul ici aurait déjà été très bien. Nous sommes allés chercher la victoire et c’est tant mieux. »

“Youss” a quand même eu besoin d’un petit temps d’adaptation pour trouver la bonne carburation à un poste auquel il n’avait pas évolué depuis près de deux mois. « Je n’avais plus joué en sentinelle depuis Brest où ça ne s’était pas très bien passé (le Racing y avait sombré 5-0 le 3 décembre, NDLR) , se souvient-il parfaitement, marqué par le naufrage dans le Finistère. Je devais reprendre mes marques. Ce match m’a redonné confiance. J’ai beaucoup touché le ballon à chaque fois qu’on l’a ressorti. On a alterné jeu court, jeu long. J’ai essayé de rester bien en place, de couper les actions quand il le fallait, de ne pas me retrouver trop haut, d’être le premier mur, quoi ! »

Un « mur » qui, les matches passant (30 en L1 à 21 ans), poursuit sa quête de maturité…

Y. Fofana vers la Principauté ?

dna a écrit:
Youssouf Fofana n’attend pas
Parti il y a un peu plus d’un an, l’ex-Strasbourgeois Youssouf Fofana va retrouver pour la première fois la Meinau, ce mercredi. Et c’est dans la peau d’un titulaire indiscutable à l’AS Monaco, plus que jamais candidat au titre cette saison, qu’il effectue son come-back. Impressionnant.
Tout va vite, très vite pour Youssouf Fofana. En à peine une saison et demie de Ligue 1 sous les couleurs strasbourgeoises, le prometteur milieu de terrain a tapé dans l’œil des recruteurs monégasques. Un an plus tard, le joueur de 22 ans est devenu un rouage essentiel de l’équipe princière lancée à toute vitesse vers les premières places grâce à une ahurissante série de neuf victoires en dix matches (un nul) en championnat en 2021
Il sort du lot malgré un effectif pléthorique

Comment celui que le Racing est allé chercher à Drancy s’est-il imposé aussi rapidement, en Ligue 1 d’abord, chez un cador du championnat ensuite ? Assez naturellement à l’en croire. D’ailleurs, dès son arrivée sur le Rocher, il n’a pas eu le temps de tergiverser. Transféré le 29 janvier, il était déjà titulaire trois jours plus tard sur la pelouse de Nîmes.
« Le coach (Robert Moreno) m’avait téléphoné dans la semaine et demandé de me tenir prêt, dit-il. Je pensais jouer trente minutes, finalement c’était quatre-vingt (72 en fait). »

Ses deux passes décisives lors de ses deux premières sorties ont facilité son intégration express. Et, relation de cause à effet peut-être, l’ASM a commencé à relever la tête après l’arrivée du Francilien, même si la Covid-19 l’a coupée dans son élan. Et sa jeune recrue avec après seulement sept matches sous l’iconique maillot rouge et blanc.

« Dans la vie de tous les jours, je n’étais pas encore proche de mes coéquipiers. J’ai traversé cette période un peu en solitaire mais c’était dur pour tout le monde. »

Difficile, la reprise le fut également. Nouveau coach avec l’arrivée de Niko Kovac, retour des joueurs prêtés et place à gagner au sein d’un effectif pléthorique quasiment sans équivalent en France. Mais puisque tout va décidément très vite pour Youssouf Fofana, cet écueil a été franchi avec la même aisance que tous les autres depuis ses débuts professionnels, le 24 août 2018 au Parc OL.
Arrivé « sur la pointe des pieds » il y a maintenant 13 mois, “Youss” a su s’affranchir de sa timidité pour s’imposer au sein d’un groupe cosmopolite. Si la langue dominante peut être l’anglais, pour lui, « c’est le foot qui parle ». Et ça lui réussit bien.
« Je veux surprendre encore plus »

En rejoignant l’AS Monaco, le milieu relayeur a compris qu’il allait franchir une nouvelle étape dans sa carrière. Il n’a qu’à tourner la tête à l’entraînement pour prendre exemple sur des internationaux. Son apprentissage, commencé en Alsace dans le sillage d’un Jonas Martin, un joueur « bien ancré en Ligue 1 », est approfondi en Principauté sous l’œil attentif du champion du monde espagnol Cesc Fabregas.

« Je prends de l’expérience avec Cesc, Wissam (Ben Yedder) , Djibril (Sidibé) , Kevin Volland ou Benjamin Lecomte. Ça va me faire du bien pour le reste de ma carrière, estime celui qui jongle la concurrence en cumulant le troisième temps de jeu de son équipe en championnat (1 965 minutes) derrière Benoît Badiashile et Aurélien Tchouaméni. Je suis satisfait mais je dois continuer et atteindre les trente-cinq matches. Je veux surprendre encore plus. »

Dans cette saison « excitante », où il est ravi de jouer les premiers rôles avec le club princier, c’est un Youssouf Fofana plus mature, plus aguerri que ses ex-coéquipiers vont retrouver ce mercredi à la Meinau.
« Je suis déçu, j’aurais aimé jouer devant les supporters et le mur bleu », avoue-t-il. Il devrait avoir l’occasion de les revoir la saison prochaine si le Racing assure son maintien. Mais comme tout va très vite avec Youssouf Fofana, on ne jurera de rien…
Dans les petits papiers de Kovac

Cet été, Youssouf Fofana a découvert Niko Kovac et « l’exigence » qui est le quotidien de l’entraîneur croate. « Les entraînements, c’est du costaud ! Quand il est arrivé, on pensait que ça allait monter crescendo mais depuis la préparation, on est à fond. Il n’y a que les semaines à trois matches qui nous sauvent un peu », rigole le milieu de terrain.
« L’âge, on s’en fiche un peu »

Comme sous la brève ère Moreno, l’ex-Strasbourgeois est rapidement devenu un homme de base de cette ASM 2020-2021. Pourtant, tout aurait pu capoter dès le début de championnat avec une expulsion dès la 2e journée à Metz. « Je n’étais pas content de la manière dont je l’ai pris, ça montre mes faiblesses. Je dois mieux gérer mes temps forts et mes temps faibles, être encore plus intelligent dans le jeu. Le coach m’a fait comprendre que je ne devais pas répéter ces erreurs. »

La leçon a été retenue puisque, après cet accroc, “Youss” a enchaîné les titularisations dans l’entrejeu monégasque. Au point de former une doublette indéboulonnable, car très performante, avec son jeune compère Aurélien Tchouaméni qui correspond bien au jeu tonique prôné par l’ancien technicien du Bayern. « L’âge, on s’en fiche un peu. On court beaucoup, on est dans l’effort et le dépassement de soi. On se complète bien, on réfléchit vite, on se projette à tour de rôle. »

Régulier dans la performance, Youssouf Fofana ressent aussi les effets du travail de fond entamé cet été. « On met de plus en plus d’intensité. Depuis quelque temps, l’amélioration est fulgurante. » Véritable stabilisateur – « on attend de moi que j’équilibre l’équipe » –, le milieu de terrain gagnerait à se montrer plus entreprenant offensivement (3 passes décisives en 31 matches). D’un autre côté, c’est rassurant d’avoir encore des axes de progression à 22 ans…

Il a le droit de jouer lui ?

Alsa'sports a écrit:
Fofana Youssouf sélectionné la phase finale de l’Euro Espoirs
L’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg (30 matchs – 3 buts) continu sa progression. Après une saison pleine avec l’AS Monaco (34 matchs), le milieu de terrain de 22 ans a été convoqué par Sylvain Ripoll pour la phase finale de l’Euro Espoirs. Une sélection qui a fiere allure.