Dimanche le 25/04/2021 à 15h

dna a écrit:
L’instinct de survie du Racing
Menés 1-0 et à dix contre onze, les Strasbourgeois ont un peu miraculeusement sorti la tête de l’eau dimanche à Nîmes. Ils en ont rapporté un point qui les rapproche d’une cinquième saison d’affilée en Ligue 1 (1-1).
Le sablier de la saison 2020-2021 est presque vide, mais il semble désormais s’écouler paisiblement pour le Racing. Après avoir dit « 33 » – comprenez, disputé la 33e journée – ce dimanche à Nîmes (1-1), le malade strasbourgeois, de la Covid-19 notamment en début de saison, poursuit sa convalescence dans une relative quiétude. Au point de pouvoir envisager un départ prochain de l’hôpital où il a longtemps été placé sous assistance respiratoire.

Chaque journée qui passe lui apporte une salvatrice bouffée d’oxygène et lui dégage un peu plus les bronches dans l’asphyxiante course au maintien qu’il mène depuis la contamination de son effectif l’été dernier.
Son rythme n’est pas toujours effréné. Il lui manque parfois un souffle de vie, comme l’a d’ailleurs reconnu son coach Thierry Laurey sitôt le nul poussif et un brin miraculeux aux Costières. Mais s’il l’emportait dimanche (15h) à la Meinau contre des Canaris nantais qui battent de l’aile et qu’il distance ce matin de neuf points, il se mettrait presque à l’abri. Il tordrait en tout cas définitivement le cou au spectre d’une relégation directe, étant entendu que Dijon a déjà dix orteils en Ligue 2.

Il ne lui resterait qu’à éviter un fauteuil de barragiste occupé par des Nîmois qu’il a maintenus ce week-end six unités derrière.
« L’état d’esprit était bon »

L’affaire et les Crocodiles seraient de fait quasiment dans le sac, même si ces derniers songent moins, aujourd’hui, à croquer les cigognes alsaciennes que des Merlus lorientais qui surnagent une longueur devant eux (17es ).

Le statu quo du 33e acte et le nul arraché aux Costières conviennent donc aux Bleus.

« Ce n’était pas le match de l’année, mais on a eu le mérite d’y croire jusqu’au bout, se réjouit l’entraîneur alsacien dont l’équipe, en infériorité numérique et menée 1-0 à la 55e , a sauvé les meubles et l’essentiel. Le nul est assez logique. Il n’y a pas eu grand-chose des deux côtés. Les Nîmois n’ont eu aucune occase à onze contre dix. Sur la prestation des deux équipes, c’est un “vieux 0-0” qui nous attendait normalement. »

Plus que la manière qu’il juge accessoire dans le sprint final, Thierry Laurey préfère ainsi retenir la réaction de ses troupes : elles ont su relever la tête alors que les Crocos espéraient la leur maintenir sous l’eau.

« Il faut admettre qu’on n’a pas mis les bons ingrédients. Ce sont des choses qui arrivent. On aurait juste préféré que ça arrive sur un autre match parce que sur celui-là, il était important d’enfoncer le clou. Je ne pense pas qu’on ait enchaîné une séquence de quatre ou cinq passes vers l’avant, mais l’état d’esprit était bon, estime le technicien. Les garçons avaient une réelle envie de bien faire les choses, c’est-à-dire, a minima, de maintenir l’écart avec Nîmes. »

Les entrées de Jeanricner Bellegarde, Mehdi Chahiri et Moïse Sahi Dion, qui a provoqué le penalty de l’égalisation, ont transfiguré un Racing jusque-là engoncé dans un jeu stéréotypé et aisément décrypté par les Nîmois. « J’aurais aimé qu’on fasse les choses un peu mieux. Ça manquait de vie par moments et d’ambition. Ce n’est pas ce qui était prévu », n’élude pas Thierry Laurey.
« On a presque eu l’espoir de gagner »

« À dix contre onze, il y a eu plus de vie. On a rentré des garçons qui ont d’autres qualités et allaient certainement nous apporter beaucoup plus. On a presque eu l’espoir de gagner », retient-il aussi.

Le Racing se contente de n’avoir pas perdu. Car davantage que du point glané face aux Gardois, il tire profit des deux dont il les a privés. S’il confirmait dimanche contre Nantes son tonitruant succès de l’aller à la Beaujoire (4-0 le 6 décembre), il entreverrait les côtes du maintien après avoir longtemps redouté le naufrage.

Un Laurey en fin de contrat et sur le départ entend donc ne pas raturer les dernières pages de son bail record de cinq ans en Alsace. « Il reste cinq matches. Il manque quelques points encore. Je veux faire plus de quarante, je veux même faire le meilleur score possible, comme beaucoup d’entraîneurs. »

L’heure des bilans n’a pas encore sonné. Mais elle approche.

Ils auront du mal contre le FCN qui reste une vraie équipe de foot, contrairement aux bûcherons alignés à Nîmes, même pas capables de cadrer un tir.

Lacuesta le Nantes d'aujourd'hui n'est plus le Nantes d'y il y dix ans

dna a écrit:
Deux Nantais incertains
Touchés dimanche soir en clôture de la 33e journée lors de la défaite contre Lyon (1-2), le défenseur latéral Charles Traoré (cuisse) et l’attaquant de pointe Kalifa Coulibaly (cheville) ne sont pas assurés de pouvoir tenir leur place ce dimanche à la Meinau.

Marco 69/73 a écrit:

Lacuesta le Nantes d'aujourd'hui n'est plus le Nantes d'y il y dix ans

Eux ont battu Paris et ne se sont pas mangés 2 fois 4 BUTS en étant complètement ridicules en face de leur équipe B.
Le déplacement à Nîmes a montré le niveau actuel de l'équipe ! Qui là était quasiment complète sauf Simakan.

Lacuesta , Mais Nantes a 28 points et le racing 37 points

Le FC Nantes, croqueur de coaches
Le Racing va affronter ce dimanche (15h à la Meinau) un FC Nantes en bien mauvaise position. Dix-neuvièmes, les Canaris peinent à trouver les solutions cette saison, la valse des entraîneurs n’ayant pas permis d’endiguer une lente dégringolade.
Le large succès décroché par le Racing à le Beaujoire le 6 décembre dernier (0-4) avait initié le début du rebond strasbourgeois après un début de saison compliqué et sans doute évité une migraine à Marc Keller concernant les choix à effectuer en cas de revers sur les bords de l’Erdre.
Dans la foulée de cette ô combien précieuse victoire, les hommes de Thierry Laurey enchaînaient un nul contre Metz (2-2) et une victoire à Angers (0-2). Dix-huitième, et donc barragiste, en quittant l’antre du FC Nantes, le Racing n’est plus retombé depuis dans la zone rouge. S’il a encore flirté avec celle-ci, après les revers contre Bordeaux (0-2) et à Paris (4-0), il s’est doucement extirpé de ces turbulences, tout en essuyant parfois quelques bribes d’intempérie.
“Kita Circus”
Le FC Nantes, qui pointait à la 14e place après la gifle strasbourgeoise lors de cette 13e journée, n’a, lui, eu de cesse de glisser au classement. Le président Waldemar Kita décidait de remercier un Christian Gourcuff qu’on avait senti non pas abattu mais perplexe au moment de se présenter devant la presse pour analyser ce fâcheux revers.
Mais l’effet escompté n’a pas eu lieu. La magie du “Kita Circus”, raillé par les supporters, s’est simplement transformée en valse des techniciens sans qu’aucun effet bénéfique ne s’en dégage.
L’intérimaire Patrick Collot a pris deux points en quatre journées (entre la 14e et la 17e ), quand son prédécesseur en avait accumulé 13 en autant de rencontres.
L’arrivée en fanfare de Raymond Domenech a fait long feu, l’entraîneur sorti de sa retraite télévisuelle ne trouvant aucun lapin au fond de son vieux chapeau de sélectionneur des Bleus. Après sept matches avec les Canaris, le vice-champion du monde 2006 a quitté le FC Nantes avec un bilan bien pâle de quatre nuls et trois défaites.
Les protégés de Waldemar Kita pointant à la 18e place, l’iconoclaste dirigeant a fait appel à un quatrième entraîneur depuis le début de la saison. Le 10 février, Antoine Kombouaré est ainsi devenu le seizième coach engagé par le FC Nantes depuis le début de l’ère Kita en 2007.
Le technicien kanak – qui a lancé sa carrière sur un banc au Racing (2003 à octobre 2004) après avoir fait ses gammes avec la réserve du Paris SG –, fait mieux que Domenech. Avec deux victoires (3-1 à Angers, 2-1 au Parc) et trois nuls, il a permis aux Canaris de prendre 9 points en neuf matches.
Mais l’effet ne se concrétise pas vraiment au classement. Remonté à la 17e place après un nul contre l’OM lors de la 26e journée, le FC Nantes est redescendu dès la suivante à la 19e place. Il ne l’a quittée qu’une fois, pour être barragiste à l’issue de la 29e journée après son exploit au Parc.
Kombouaré n’est pas souvent revenu à la Meinau
S’il a donc fait ses débuts d’entraîneur pro sur les bords du Krimmeri, Antoine Kombouaré ne s’est pas souvent assis sur le banc adverse à la Meinau. Entre ses pérégrinations personnelles (Valenciennes, PSG, Al-Hilal, Lens, Guingamp, Dijon, Toulouse) et la sombre période traversée par le club strasbourgeois, le technicien n’a en effet affronté le Racing dans son antre qu’à une seule reprise.
C’était avec Toulouse, qu’il avait rejoint la saison dernière après avoir réussi à sauver la place de Dijon en Ligue 1 en barrage en juin 2019. Le “Téfécé” s’était incliné 4-2 le 7 décembre 2019 (17e journée). Lamine Koné, Adrien Thomasson, Ludovic Ajorque et Lebo Mothiba avaient inscrit les buts strasbourgeois.
dna

Marco 69/73 a écrit:

Lacuesta , Mais Nantes a 28 points et le racing 37 points

Oui mais là les joueurs ont peur même de Nîmes, avec l'équipe complète (manque juste Simakan) avec maintenant en remplaçant le Messi malien, ils se sont faits dessus contre un barragiste d'une nullité rare, sans jeu collectif, rien du tout, ils ont eu un expulsé, un péno contre eux ! Enfin tu imagines là où on en est ???  J'ai vu de très larges extraits du match, enfin c'était une honte ABSOLUE & TOTALE.
Ils ont même aligné Ajorque et Djiku relevant de blessure : le premier était inexistant, le deuxième a fait la faute qui a donné le péno (inexistant d'après moi mais bon on sait "l'amour"* des arbitres pour ce club).

* bien sûr une vanne, je ne peux pas dire désamour puisque les joueurs ont toujours été traités de boches

dna a écrit:
Le Racing a vaincu sa bête jaune
Après des décennies de souffrance face aux Nantais, le club strasbourgeois a fini par dompter sa bête noire. Après quatre victoires d’affilée, toutes compétitions confondues, contre les Canaris, une cinquième ce dimanche (15h) à la Meinau lui offrirait presque son maintien.
C’était le 24 mai 2019. Grâce à un penalty transformé à l’heure de jeu, l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba renvoyait Joël Prou et Marco Molitor dans les livres d’histoire. Victorieux 1-0 au stade de la Beaujoire, le Racing venait de mettre fin à près d’un demi-siècle de disette en Loire-Atlantique.

Le 12 juin 1971, il l’avait emporté 2-1 au stade Marcel-Saupin dont les vestiges sont toujours visibles à quelques hectomètres de la gare de Nantes. Ses buteurs Prou et Molitor ignoraient alors que leurs camarades de jeu et eux n’auraient pas de successeurs dans les deux enceintes nantaises durant 48 années de régime sec : 23 défaites et 8 nuls en 31 visites de 1971 à 2019.
Une inédite série positive

Pour interminable qu’elle ait été, cette attente a au moins eu le mérite d’être, pour les Bleus, le signe avant-coureur d’une embellie face à leur bête noire ou plutôt jaune. Jamais, depuis que les deux clubs s’affrontent dans le monde professionnel, Strasbourg n’avait battu quatre fois de suite l’octuple champion de France.

C’est pourtant la performance qu’ont réussie – succès du 24 mai 2019 compris – les hommes de Thierry Laurey face à ceux de…

On vous laisse le soin de compléter la mention manquante tant le club des bords de l’Erdre a fait valser les entraîneurs depuis l’arrivée à sa présidence de Waldemar Kita en 2007. Rien que quatre pour cette seule saison 2020-2021.

Les Racingmen ont terrassé les Canaris à trois reprises en championnat : 1-0 le 24 mai 2019 donc, 2-1 le 20 septembre 2019 à la Meinau et 4-0 le 6 décembre dernier à la Beaujoire. Sans oublier leur qualification en Coupe de la Ligue, une fois encore dans le chaudron vert et jaune : 1-0 en 8es de finale le 18 décembre 2019.

Thierry Laurey est bien conscient qu’une cinquième victoire d’affilée offrirait quasiment à ses troupes un maintien bien mal engagé avant le tonitruant succès de l’aller.

Mais l’entraîneur n’a pas oublié que son équipe avait auparavant subi trois échecs de rang contre le FCN après le retour en Ligue 1 en 2017 (1-2 et 1-0 en 2017-2018, 2-3 en 2018-2019).

Prudent, il se garde bien d’enterrer des Canaris déplumés et qui battent de l’aile.

À l’évocation de la série positive de son équipe face aux joueurs de l’ex-coach du Racing Antoine Kombouaré (2003-octobre 2004), il bifurque d’ailleurs vers une autre.
« Ça ne viendra pas tout seul »

« Il n’y a pas d’avantage psychologique. Ce n’est pas parce qu’on a gagné quatre fois de suite à Bordeaux que dès qu’on y va, les trois points tombent automatiquement dans l’escarcelle. Les Nantais nous ont battus chez eux, à la Meinau aussi. On a peut-être pris un peu plus de points contre eux qu’eux contre nous, mais ce sont toujours des matches assez serrés, âpres aussi. Je ne veux surtout pas qu’on pense que ça peut venir tout seul. Contre Nantes, ça ne viendra pas tout seul. »

Les Canaris, qui viennent d’enchaîner trois revers (1-2 contre Nice, 1-0 à Rennes et 1-2 face à Lyon), n’en font pas moins peine à voir. À cinq journées de la fin, ils menacent de tomber du nid de la L1 pour atterrir dans celui du dessous, bien moins douillet, celui d’une L2 qu’ils n’ont plus fréquentée depuis 2013.

Les volatiles nantais ont perdu de leur majesté. Mais pour le défenseur alsacien Alexander Djiku, ça ne saurait être l’unique explication au fait que les cigognes strasbourgeoises leur volent régulièrement dans les plumes ces derniers temps.

« Je ne pense pas que ce soit dû à Nantes. Ça l’est plus à la qualité de nos matches. Je me souviens surtout de l’aller. Nous n’étions pas bien (9 défaites, 1 nul et 2 victoires en 12 journées), mais nous avons retrouvé là-bas une rigueur défensive et une efficacité offensive. En fait, c’est surtout depuis le nul contre Rennes une semaine plus tôt (1-1 à 10 contre 11 pendant 50 minutes) que nous sommes vraiment bien dans l’état d’esprit. »

Pour ce Racing qui a su prendre un peu de hauteur, à défaut de planer, ça aurait vraiment de la gueule, même dans une Meinau déserte, de franchir dimanche la ligne d’arrivée du maintien en s’offrant un maillot jaune.
Caci, de gauche à droite

En l’absence de Frédéric Guilbert, suspendu à la suite de son expulsion dimanche dernier à Nîmes (1-1) – le latéral prêté par Aston Villa a écopé d’un match ferme et d’un autre avec sursis –, c’est Anthony Caci qui se glissera dans le couloir droit de la défense.

Le droitier avait déjà affirmé au courant de la saison que cette position était « plus naturelle » pour lui, étant sur son bon pied pour centrer. C’est d’ailleurs sur ce côté-là que le natif de Forbach avait fini la deuxième mi-temps aux Costières, après l’entrée en jeu de Lionel Carole, remplaçant lors des trois derniers matches et donc pressenti comme titulaire dimanche sur le flanc gauche.

Pour le reste, Thierry Laurey ne devrait rien changer dans son organisation – un 4-4-2 en losange – ni dans le choix de ses titulaires, malgré la prestation décevante dans le Gard.
Koné a repris mais passera encore son tour

Déjà forfait dimanche dernier en raison d’une douleur à un genou, Lamine Koné ne sera pas dans le groupe, aux dires de l’entraîneur du Racing, même si le défenseur a pu reprendre l’entraînement ce vendredi.

Autres absences déjà actées, celles de Majeed Waris (adducteurs), Lebo Mothiba (reprise), Bingourou Kamara et Idriss Saadi (genou).
Nantes : un absent, deux joueurs incertains

Ce vendredi, Antoine Kombouaré a fait le point sur son effectif avant le déplacement à la Meinau. Le technicien des Canaris a confirmé le forfait du latéral gauche Charles Traoré, sorti sur blessure face à Lyon (défaite 1-2), dimanche dernier.

Son pendant sur le côté droit, le Brésilien Fabio, est incertain en raison d’un problème aux ischios, à l’instar de l’attaquant Kalifa Coulibaly, en délicatesse avec une cheville. Mais le Malien a repris l’entraînement ce vendredi. Les deux se testeront encore ce samedi avant de prendre une décision.

Ils vont encore trembler avec quasiment l'équipe complète faute de vrais joueurs techniques et physiques mais avec un large éventail de bûcherons (Mitrovic, Sissoko, Ajorque, Diallo).

Alsa'sports a écrit:
Le 11 probable


Privé de Frédéric Guilbert qui devra purger un match ferme de suspension lors de la réception de Nantes, Thierry Laurey devrait replacer Anthony Caci dans le couloir droit de la défense alsacienne et titulariser Lionel Carole à gauche. Place au 11 probable pour le match face au FC Nantes ce dimanche à 15 heures.

Encore Sissoko.

dna a écrit:
Le Racing maître de son destin
Voué cette saison à souffrir en raison d’un gros retard à l’allumage, le Racing a une occasion en or de se rapprocher du maintien à cinq journées du verdict. À condition de disposer de Nantais en souffrance mais pas encore résignés, ce dimanche (15h) à la Meinau.
À quelques encolures de l’arrivée, la partie se tend. Que l’on scrute la Ligue 1 par le haut ou par le bas du classement, les équipes engagées dans les luttes décisives – titre et maintien – semblent avancer leurs pions sur le plateau du jeu Ne t’en fais pas, cet indémodable best-seller allemand qui amuse ou crispe des générations depuis plus de cent ans.
Suivre l’exemple brestois

Les petits chevaux galopent de case en case et ceux qui font la course en tête à un instant précis ne sont pas sûrs de regagner la “maison” en vainqueurs. Chaque adversaire guette la moindre occasion pour vous renvoyer à la base d’un coup de dé sournois.
Rapportée à un terrain de foot, la partie ne se résume pas qu’à des tacles glissés pour faire trébucher l’adversaire. Frédéric Guilbert est bien placé pour en parler. L’expulsion du latéral droit strasbourgeois, dimanche dernier à Nîmes (1-1), lui fait manquer la réception de Nantes et a même provoqué quelques frictions aussi futiles qu’inutiles avec son entraîneur Thierry Laurey.

Pour se mettre à l’abri, il faut aussi pousser la balle au fond. Ce samedi, le Parisien Kylian Mbappé y est parvenu à deux reprises à Metz (1-3) pour permettre aux siens de reprendre les rênes du championnat.

Plus proche des préoccupations strasbourgeoises, le doublé du Brestois Gaëtan Charbonnier à Geoffroy-Guichard, alors que les Stéphanois avaient ouvert le score. Le succès des Finistériens (1-2) leur permet d’atteindre les 40 points et d’assurer ainsi quasiment leur maintien. Les Verts, eux, repartent pour un nouveau tour de piste en compagnie de Strasbourg, Bordeaux, Lorient, Nîmes et Nantes…
Le Racing sera-t-il le prochain à plier la partie ? Avec ses 37 points au compteur, il peut en tout cas s’agripper à son tour à la barre symbolique atteinte par Brest et plonger au passage les Canaris d’Antoine Kombouaré dans une sacrée mouise, alors que l’on s’apprête à commémorer les vingt ans du dernier titre, celui de champion, du côté de La Beaujoire.

Mais le FCN de 2021 n’a plus rien à voir avec celui de 2001, les Landreau, Fabbri, Monterrubio ou Vahirua n’ayant pas trouvé de successeurs à leur niveau. « La situation commence à être délicate, on s’attend à ce qu’ils tentent quelque chose », prévient Laurey au sujet d’une équipe relégable (19e ) que les Bleus avaient balayée à l’aller, en décembre dernier (0-4).

« S’il faut garder quelque chose de ce match-là, c’est l’état d’esprit, il correspondait exactement à ce que la situation exigeait », rappelle le coach des Bleus, qui n’en menait pas large à l’époque.
Certes, les Nantais n’ont pas abdiqué. Malgré la valse d’entraîneurs – trois en quatre mois –, ils sont allés gagner le mois dernier au Parc des Princes (1-2) et n’ont rien lâché dimanche face à Lyon (défaite 1-2). Mais en confiant les clés du camion à un gamin de 22 ans, en l’occurrence l’attaquant Randal Kolo Muani qui évoluait la saison passée à Boulogne (National), les probabilités de sortie de route restent élevées.
« Être efficaces plutôt que beaux à voir jouer »

« La pression est sur leurs épaules », avait assuré cette semaine Ludovic Ajorque, le buteur strasbourgeois rappelant que si quelqu’un doit prendre des risques, c’est bien Nantes et non pas le Racing. « On doit a minima accrocher un match nul », abonde son coach, qui ne fait pas une fixette de cette opposition « alors qu’il en reste quatre derrière ».

Mais après la prestation indigente de la semaine passée aux Costières, personne n’a envie de revivre une après-midi stressante et décousue à courir derrière le score. Cette fois, le Racing tâchera d’imposer son jeu et ses idées.

« On veut faire un bon match, confirme Laurey. Pas forcément dans la beauté d’un geste pour faire soulever un stade. De toute façon, on n’y arrivera pas, vu qu’il n’y a pas de public. Alors autant être efficaces plutôt que beaux à voir jouer. Si on peut prendre des points en étant efficaces, ça nous sera beaucoup plus utile que de ne pas en prendre en faisant de beaux gestes… »

On ne sait pas s’il aime les jeux de société, mais Thierry Laurey a tout compris à l’esprit du Ne t’en fais pas , à savoir courir vite et éviter les chausse-trappes. Ses hommes ont leur destin entre leurs pieds pour remporter la partie.

L’adversaire du Racing : Nantes à un tournant
Dix-neuvièmes et relégables, les Canaris n’ont plus guère de jokers pour sauver leur peau. Mais leurs quatre prochains matches face à des concurrents directs peuvent leur éviter le crash.

Rarement les statistiques Opta que reçoivent chaque semaine les journalistes sur la Ligue 1 n’ont été aussi édifiantes et révélatrices du péril qui menace un club. Mais à l’heure de se déplacer ce dimanche à la Meinau, le FC Nantes en cumule une quantité presque industrielle qui confirme, comme le disait Thierry Laurey vendredi, que « ça commence à urger » pour lui.
Le club jaune et vert n’affiche ainsi que 28 points en 33 journées, le plus faible total de son histoire à ce stade du championnat. Il n’a pas gagné à domicile depuis 14 rencontres (7 nuls, 7 défaites), un enchaînement là aussi sans précédent. Il a également encaissé au moins un but lors de ses 15 derniers matches de L1 (21 au total), égalant sa plus longue série sans “clean sheet”, établie entre… février et septembre 1964. Sans parler de sa consommation frénétique d’entraîneurs : Christian Gourcuff, Patrick Collot, Raymond Domenech et Antoine Kombouaré pour la seule saison 2020-2021.

Laurey : « Je n’ai pas vu une équipe résignée »
Tous les feux sont au rouge pour un FCN 19e qui n’a remporté que cinq succès, mais a moins perdu que le Racing, comme le relevait aussi le coach strasbourgeois voici quelques jours : 15 revers contre 16. Son retard sur des Nîmois barragistes et des Lorientais 17es et premiers non-relégables (3 et 4 points) n’est toutefois pas encore rédhibitoire.
« On a conscience que c’est maintenant qu’il faut agir », exhorte un Antoine Kombouaré qui retrouvera une Meinau où il a dirigé le Racing de 2003 à octobre 2004. Depuis la nomination du Kanak le 10 février, les Canaris ont picoré 9 points en 9 journées (2 victoires, 3 nuls, 4 défaites, dont trois d’affilée, série en cours). Mais ils ont signé leurs deux succès à l’extérieur (plus un nul 1-1 à Nîmes) : à Angers (3-1, 25e journée), puis au PSG (2-1, 29e ). De quoi inciter les Strasbourgeois à redoubler de vigilance.
Leur situation au classement ne s’est cependant pas améliorée. 18es au départ de Domenech, ils ont reculé d’un rang. Mais leur calendrier nourrit toujours l’espoir d’un sauvetage. Après deux voyages de suite à Strasbourg, 14e , puis Brest, 15e , le dimanche 2 mai, ils recevront un Bordeaux 16e et au bord de l’abîme, avant de se rendre à Dijon, 20e et déjà condamné.
« Sur leurs derniers matches, notamment à Rennes (défaite 1-0 le 11 avril) et Paris (le 14 mars) , je n’ai pas vu une équipe résignée, mais une équipe qui a cherché à jouer, prévient Laurey. Nantes est avant-dernier, mais n’a pas pris de casquette. La dernière, c’était quasiment contre nous à l’aller (0-4 le 6 décembre, avant, tout de même, un 3-0 à Lyon le 23 décembre). »
Fidèle à son image, Kombouaré entretient la flamme par la méthode Coué. « Même si on reste sur trois revers et si on n’a pas pris de points, on est confiants parce que les derniers matches, surtout celui face à Lyon (1-2) , nous donnent le sentiment que c’est la marche à suivre. »
La marche à ne pas rater plutôt, dès ce dimanche à Strasbourg.
dna

Alsa'sports a écrit:
Rester invaincus face à Nantes
Le Racing pourrait faire un grand pas vers le maintien en s’imposant face au FC Nantes. Un match capital pour les deux équipes au final. En regardant en arrière, le Racing Club de Strasbourg reste sur quatre victoires face aux Nantais. Si Strasbourg a remporté le match aller (0-4), les Strasbourgeois n’avaient pas joué le match retour de la saison passée pour cause de fin de championnat anticipée mais s’étaient imposé à Nantes en décembre 2019 en coupe de la Ligue (0-1). Trois mois plus tôt, pour le compte du championnat, Dimitri Lienard et Ludovic Ajorque permettront aux siens de s’imposer (2-1) à domicile. Enfin, pour la dernière journée de championnat 2018/2019, Lebo Mothiba marquera le seul but du match sur pénalty. La dernière défaite du Racing face au FC Nantes date du 1er septembre 2018. Jamais 4 sans 5 ?

06/12/2020 : Nantes – Strasbourg : 0-4
2019/2020 : Nantes – Strasbourg (Non joué)
18/12/2019 : Nantes – Strasbourg : 0-1
20/09/2019 : Strasbourg – Nantes : 2-1
24/05/2019 : Nantes – Strasbourg : 0-1

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Voici sans attendre la composition des équipes qui, une fois n'est pas coutume, correspondent à 100% à ce qui était annoncé.

Pour le Racing, nous aurons donc: Sels ; Carole, Djiku, Mitrovic (cap.), Caci; Aholou, Lienard, Sissoko, Thomasson; Ajorque, Diallo.

Les hommes de Thierry Laurey évolueront donc dans leur 4-4-2 favori avec leur milieu en losange. Anthony Caci bascule dans le couloir droit pour pallier la suspension de Frédéric Guibert, laissant le champ libre à gauche à Lionel Carole.

Voici les hommes du banc:
Au Racing: Kawashima, Aaneba, Elimbi; Siby, Prcic, Chahiri, Lebeau, Bellegarde, Sahi Dion.

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Espérons qu'ils vont jouer au FOOT s'ils savent encore le faire. Avec Sissoko ils seront à 10 cependant. Une vraie quille çui-là.

Rappelons qu'en l'emportant, le Racing relèguerait Nantes à 12 points, alors qu'il restera... 12 points en jeu. Seul le goal-average, et encore, empêcherait d'affirmer que les places de relégables seraient définitivement éloignées. Et pour celle de barragiste, on n'en serait plus très loin.

Lacuesta 2-1 pour le racing naturellement.

Jamais deux sans trois ? Que le dicton ne se vérifie pas aujourd’hui ! L’arbitre du jour, Ruddy Buquet, revient pour la troisième fois à la Meinau cette saison. Les deux premières ont engendré des défaites du Racing : 2-3 devant Lyon un beau 18 octobre en Ligue 1, pour ce qui fut la dernière rencontre en présence de public, 0-2 un glacial 10 février devant Montpellier lors de l’entrée en lice et donc de la sortie immédiate du Racing en Coupe de France.

Le prochain visiteur à la Meinau, Montpellier justement, vient d'être battu à Nice (3-1). D'ici au dimanche 9 mai (15h), les Héraultais pourraient avoir perdu toute illusion européenne, ce qui peut toujours servir.

C'est parti

Ils l'avaient promis par la voix d'Alexander Djikou. Les Strasbourgeois ont bien décidé d'emballer la partie.

Carton jaune pour Chirivella, qui tacle les deux pieds décollés devant Aholou qui tentait de protéger son ballon au milieu de terrain.

Carton jaune pour Djiku

Carton jaune pour Louza, auteur encore d'un gros tacle sur Ajorque. La jambe droite de l'attaquant est restée bloquée.

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Blas repique dans l'axe et s'approche de la surface plein axe. Il tente de glisser un petit ballon en profondeur vers Simon mais c'est donné à contretemps et Strasbourg récupère.


Ajorque est pour l'instant mis sous l'éteignoir par Jean-Charles Castelletto.
 
Récupération haute des locaux avec Diallo qui s'appuie sur Thomasson. L'ancien Nantais lance Ajorque dans la surface qui se retrouve seul face à Lafont. Le portier avance bien pour réduire l'espace et gagne son duel en effleurant le ballon. Pallois dégage

Sissoko concède le corner, le premier pour les Nantais, sur un centre de Corchia. Sissoko dégage son camp.

Trois gestes défensifs en quelques secondes pour Sissoko.

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Nouveau corner pour Lienard, de la gauche. Le ballon ne s'élève pas.

Et sur le contre, Sissoko encore à la rescousse, devant Kolo Muani sur une passe de Chirivella!


Le Racing ne ménage pas ses efforts, mais les Jaunes sont vigilants dans leur surface.

Lens est à dix depuis la 24e', face à Nîmes. Sylla a vu rouge. Comme face au Racing dimanche dernier, les Gardois évoluent à 11 contre 10...

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Après un petit moment de flottement, les deux équipes retrouvent de la précision et de l'allant , même si Strasbourg prend un véritable ascendant dans le jeu.

Ajorque renverse sur Carole côté gauche. C'est un peu long mais le latéral parvient à dévier de la tête pour lancer Liénard, trop court pour centrer en bout de course.

Strasbourg a nettement la mainmise sur le ballon. Nantes touche très peu le ballon et court beaucoup.

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But 1-0 Ajorque

Ludovic Ajorque inscrit son 13e but de la saison, le 4e contre Nantes dans sa carrière. Trop esseulé au sein de la défense centrale nantaise, dans la course, il ne laisse aucune chance à Alban Lafont, depuis le point de penalty. Mais la moitié du but revient à Lionel Carole et son centre parfait de la gauche. "Eine Bananeflanke" comme on disait à une époque de l'autre côté du Rhin.

Une ouverture du score tout sauf surprenante pour des Nantais qui ne faisaient que reculer au fil des minutes, avec une déficience dans les duels.

Quatre minutes de temps additionnel.

Mi temps


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C'est reparti

Coup franc intéressant pour Nantes côté droit aux trente mètres. Louza tire au premier poteau vers Coulibaly. Mitrovic est masqué et dévie le ballon du buste. Les Nantais réclament une main.

Nantes est revenu des vestiaires avec de meilleures intentions et plus de ''bonne'' aggressivité dans les duels.

Coulibaly s'arrache pour dominer son ballon et lancer Kolo Muani mais ce dernier n'arrive pas à s'emmener le ballon dans la surface.

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Qu'est-ce qu'ils sont nuls, surtout Djiku.
N'arrivent même pas à battre deux fois les TROIS DERNIERS DE LA FANTASTIQUE LIGUE 1 !
Sort Liénard et Sissoko et fais rentrer deux footballeurs p't'in !!!