Dimanche le 17/10/2021 à 15h

dna a écrit :
Cinq absents contre Saint-Étienne
L’entraîneur strasbourgeois sera privé de cinq éléments ce dimanche contre Saint-Étienne pour la 10e journée de Ligue 1. Adrien Thomasson purgera son deuxième match de suspension après son expulsion contre Lille. Alexander Djiku sera lui aussi suspendu pour une accumulation de cartons jaunes. Karol Fila (adducteur), Lebo Mothiba (ischio-jambiers) et Moïse Sahi (ischios) restent indisponibles, ce dernier ayant toutefois accéléré le rythme de sa préparation individuelle.

Ménagé en fin de semaine passée pour une inflammation du genou gauche, le défenseur central Maxime Le Marchand est d’aplomb.

Boudebouz, retour d’enfer vert !
Ryad Boudebouz traverse ses années stéphanoises entre ombre et lumière. Très en vue le 3 octobre contre Lyon pour sa première titularisation depuis plus de six mois (1-1), le Colmarien sera surveillé par le Racing comme le lait sur le feu ce dimanche (15h) à la Meinau.
Sa vie dans le Forez n’a rien d’un long fleuve tranquille. Depuis l’été 2020, Ryad Boudebouz, débarqué chez les Verts à l’intersaison 2019 après deux années en Espagne – au Bétis Séville et en prêt au Celta Vigo –, passe par tous les états à l’Etrat, le centre d’entraînement de l’AS Saint-Étienne.

Ostracisé dès le début de l’exercice 2020-2021 comme quelques autres gros salaires, tous partis depuis, à l’exception du buteur international tunisien Wahbi Khazri et du latéral gauche péruvien Miguel Trauco, le Colmarien de naissance était sorti de l’ombre au cœur de l’hiver.

« Un de mes pires souvenirs d’entraîneur »
Il avait notamment joué 64 minutes le 17 janvier à la Meinau, mais y avait raté un penalty. Les Bleus s’étaient imposés 1-0. Dans la foulée, il avait de nouveau dû se contenter de miettes et à l’aube d’une saison 2021-2022 au bout de laquelle s’achèvera son bail stéphanois, sa situation restait aussi inconfortable que précaire.

Seulement voilà : la maison verte, faiblement éclairée par la lanterne rouge de la Ligue 1, menace de prendre feu et Claude Puel, manager en danger, a fini par ressortir l’international algérien du placard. Comme Khazri et Trauco, le voilà revenu en grâce. Sa prestation du 3 octobre dans le derby contre Lyon à Geoffroy-Guichard (1-1), où il a joué une heure et quart et où Khazri a arraché le nul sur penalty dans les ultimes secondes (90e +5), a fait remonter une cote au plus bas après 16 matches sans titularisation (10 fois hors du groupe, 2 sur le banc et 4 entrées pour un total de 67 minutes).

Ce dimanche, dans une Meinau où il avait réduit le score – sur penalty ! – le 21 décembre 2019 sans empêcher la victoire strasbourgeoise (2-1), le milieu offensif pourrait bien de nouveau endosser son costume de sapeur-pompier pour tenter d’éteindre l’incendie qui couve au sein du club ligérien.

Son retour dans son Alsace natale alerte en tout cas le coach du Racing, Julien Stéphan. « Je l’ai affronté plusieurs fois avec Rennes. J’ai l’image d’un joueur très doué sur le plan technique, capable de faire tourner un match sur un coup de patte. Malheureusement, on en a fait l’amère expérience avec le Stade rennais en demi-finale de la Coupe de France : il nous a éliminés à Saint-Étienne sur une frappe à la dernière minute alors que nous étions tenants du titre (2-1, 90e +4, le 5 mars 2020). »

Un an et demi plus tard, le technicien bas-rhinois en garde un arrière-goût amer en bouche. « C’est l’un de mes pires souvenirs d’entraîneur parce que nous étions à deux doigts d’emmener une deuxième année de suite tout le peuple rennais au Stade de France. Ç’aurait été exceptionnel, mais ce jour-là, Saint-Étienne avait mérité sa qualification. Après, quand on sait que cette finale 2020 s’est jouée à huis clos (pour cause d’épidémie, ndlr) … Je ne dis pas que ç’a atténué la déception, mais ç’a permis de relativiser un peu. »

Après sa performance face à l’OL le 3 octobre, même Claude Puel, à qui Boudebouz avait permis deux ans plus tôt (le 7 octobre 2019), pour sa première aux manettes de l’ASSE, de remporter le… derby 1-0 à la 90e – son centre avait trouvé la tête victorieuse de l’attaquant slovène Robert Beric – s’est associé au concert de louanges. « Ryad fait des entraînements de qualité depuis plusieurs semaines. Il travaille beaucoup plus physiquement et tient mieux ses matches. Son implication est plus importante et il a toujours gardé un bon état d’esprit. »

« C’est un super joueur »
Son comparse et ancien compagnon d’infortune Wahbi Khazri s’est carrément montré dithyrambique. « C’est un super joueur dont on connaît la carrière. Nous n’avons rien à envier à pas mal d’autres doublettes. Ryad a eu des galères, mais aussi la force mentale de ne pas lâcher, à l’image du groupe. »

Pas étonnant que Julien Stéphan le tienne aussi en haute estime. « C’est un joueur talentueux qui traverse des hauts et des bas à Saint-Étienne. On n’est pas en interne pour pouvoir juger de quoi que ce soit, mais il fait partie de ces joueurs déstabilisants à surveiller tout au long d’un match parce qu’il peut être très bon. »

C’est une évidence : à 31 ans et à huit mois de la fin de son contrat, Ryad Boudebouz est encore vert…
dna

S'ils ne battent pas le dernier avec une équipe quasi-complète, je leur conseille d'arrêter le foutre-balle.

dna a écrit :
Djiku et Diallo de retour ce vendredi
Trois des cinq internationaux du Racing retenus par leurs sélections durant la trêve étaient sur le pré ce jeudi. Le Belge Matz Sels et le Japonais Eiji Kawashima ont gardé les buts lors de l’opposition. Entré en jeu à la 58e avec la Bosnie-Herzégovine mardi en Ukraine en qualifications pour la Coupe du monde (1-1), Sanjin Prcic était présent aussi, contrairement à Alexander Djiku (sorti à la 74e avec le Ghana contre le Zimbabwe) et Habib Diallo (resté sur le banc mardi avec le Sénégal contre la Namibie).

« Alex et Habib seront de retour à l’entraînement demain (vendredi) », a précisé Julien Stéphan, qui devra de toute façon se passer de Djiku dimanche (15 h) contre Saint-Étienne, le défenseur central étant suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Karol Fila d’ores et déjà forfait (adducteurs), le coach du Racing espère ne pas être privé d’un autre élément défensif ce week-end : Anthony Caci, absent ce jeudi. « Il est malade, on verra si on peut le récupérer dès demain », a glissé le technicien à l’issue de la séance.

■ De la jeunesse sur le pré
Outre les néo-pros Nordine Kandil (19 ans) et Habib Diarra (17 ans) et le stagiaire Aymeric Ahmed (17 ans), tous trois régulièrement dans le groupe, quatre jeunes ont été appelés en renfort ce jeudi : Antoine Nuss (17 ans), Julien Lomboto (19 ans), Fredler Christophe (19 ans) et Joackim Betina (18 ans).

dna a écrit :
Anthony Caci incertain cIl ne s’était pas entraîné la veille et n’est pas sorti non plus ce vendredi. Malade depuis deux jours – sans autre précision –, Anthony Caci reste incertain pour la venue de l’AS Saint-Étienne dimanche à la Meinau.

En conférence de presse, son entraîneur Julien Stéphan s’est toutefois voulu optimiste au sujet de son latéral gauche. « Ça va déjà mieux et on espère le récupérer demain (ce samedi). Il faudra que ça aille (sourire) ! »

Son indisponibilité des dernières 48 heures pourrait néanmoins faire glisser l’international olympique vers le banc de touche. Remplaçant à Montpellier, le capitaine Dimitri Liénard retrouverait ainsi le onze de départ sur le flanc gauche de la défense.ontre Saint-Étienne

dna a écrit :
Le Racing entend garder les Verts dans la nasse
Après leur bon nul à Montpellier en début de mois (1-1), puis la trêve internationale, les Bleus espèrent, ce dimanche (15h) à la Meinau, prendre au piège des Verts dans la nasse et la tête sous l’eau à qui leur derby contre Lyon (1-1) a juste permis d’entrevoir la surface.
Quatre points en autant de journées avant la première trêve internationale. Sept en cinq matches avant la seconde. Et combien lors des quatre échéances qui attendent le Racing avant la troisième en novembre ?

Après quinze jours de coupure, les hommes de Julien Stéphan attaquent contre l’AS Saint-Étienne un nouveau bloc de quatre rendez-vous dont l’entraîneur strasbourgeois attend beaucoup.

Et pas seulement parce que le triptyque “breton” qui suivra la réception des Verts – à Rennes, contre Lorient et à Nantes – a une résonance spéciale pour le Rennais de naissance.

Le technicien se projette du reste un peu plus loin. « Je considère que le bloc qui nous mènera à la réception de Reims après la prochaine trêve (le week-end des 20 et 21 novembre, NDLR) déterminera un peu plus dans quel secteur du classement nous pourrons jouer sur la suite de la saison. Saint-Étienne en est la première étape. »

Une étape sinon cruciale, du moins importante, considérant qu’un quatrième succès en dix journées pourrait rouvrir à Dimitri Liénard et aux siens les portes d’un Top 10 où ils ne sont que brièvement apparus au soir de leur victoire à Lens le 22 septembre (1-0, 7e journée).

L’opportunité semble belle face à des Verts lanterne rouge à qui l’égalisation de Wahbi Khazri sur penalty au bout des arrêts de jeu contre Lyon le 3 octobre au stade Geoffroy-Guichard (1-1) a évité sur le gong un sixième revers de rang.

Entre le feuilleton de la vente du club, des résultats à mille lieues d’un passé glorieux et des tensions avec les supporters que la révolte du derby a juste atténuées, l’ASSE est dans la nasse.

« Ce n’est pas un match piège »
Et la cigogne alsacienne se verrait bien gober ces Verts qui se débattent la tête sous l’eau. C’est sans doute là qu’est le danger : que le piège se referme sur les Bleus plutôt que sur leurs visiteurs mal en point(s) et toujours en quête d’un succès (4 nuls, 5 échecs).

« Ce n’est pas un match piège, réfute Julien Stéphan. Ça le serait si on ne regardait pas la valeur de l’effectif stéphanois. Il y a beaucoup de très bons éléments offensifs (Saint-Étienne possède pourtant la dernière attaque, à égalité avec Troyes, avec 8 buts inscrits). Ils ont énormément d’occasions par match, sur attaques placées ou transitions. Contre Lyon, ils ont été très performants. Ils ont eu les situations pour mener, puis sont revenus avec de la qualité et beaucoup de courage. Il y a de tout : de la vitesse, des buteurs, des passeurs… »
Le coach ne cesse d’ailleurs de le répéter : « Il n’y a pas de corrélation entre la valeur de cet effectif et le classement. On le sait très bien ».

Il n’en reste pas moins que dans le Forez, on ne pavoise pas, alors même qu’on dit le manager Claude Puel sous la menace et que le spectre d’une relégation hante les esprits. Même au soir d’un derby consistant, Wahbi Khazri, le “buteur-sauveur” de ce début de saison – 4 réalisations, dont 2 sur penalty, qui ont permis aux Ligériens de récolter trois de leurs quatre points – ne masquait pas son inquiétude.

« On connaît l’histoire de ce club (10 titres de champion, 6 Coupes de France, 1 de la Ligue, 1 finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions). On se doit de le laisser en Ligue 1. On sait que ça va être difficile parce qu’il y a des saisons plus galères que d’autres. »

« Saint-Étienne prend des risques »
Julien Stéphan invite ainsi ses joueurs à « utiliser certaines failles et certaines fragilités, tout en étant très attentifs […]. Saint-Étienne est une équipe engagée qui aime presser et prend des risques quel que soit l’adversaire, à domicile ou à l’extérieur. Il nous faudra bien fonctionner en équipe, être très costauds défensivement, bien utiliser le ballon et la mettre en danger parce qu’elle a aussi pris des buts depuis le début de saison. On doit être capable d’exploiter ça. »

Hameçonner les Verts est assurément le meilleur moyen d’éviter qu’ils ne s’extirpent de la nasse et ne refassent surface.
La chance de Perrin
D’une certaine façon, la trêve internationale est tombée à pic pour le Racing. Du moins lui a-t-elle permis d’anticiper la suspension, pour une accumulation de cartons jaunes, du pilier de sa défense centrale, Alexander Djiku, et de faire travailler sa nouvelle triplette axiale – Lucas Perrin, Gerzino Nyamsi et Maxime Le Marchand –, associée pour la première fois au coup d’envoi ce dimanche contre Saint-Étienne.

Les trois joueurs, arrivés cet été, n’ont évidemment pas attendu cette coupure pour parfaire leur entente sur le gazon. Mais en l’absence d’un Djiku parti en sélection ghanéenne, Julien Stéphan a utilisé ces douze jours de pause pour soigner les finitions.

« On peaufine les automatismes tous les jours à l’entraînement et les principes ne changent pas, énonce le coach. Mais on a profité de la trêve pour mettre ces joueurs en place les uns à côté des autres afin qu’ils aient les bons repères ensemble dès la première minute contre Saint-Étienne. »

Outre la réintégration de Perrin, déjà titulaire de la 2e à la 5e journée, dans le onze de départ, l’entraîneur strasbourgeois pourrait relancer Dimitri Liénard sur le flanc gauche de sa défense, au relais d’un Anthony Caci malade durant deux jours et qui n’a repris que samedi, et Jean-Eudes Aholou en pointe basse du trident de l’entrejeu, à la place d’un Sanjin Prcic rentré seulement jeudi de sélection bosnienne.

Chez les Verts, Claude Puel restera fidèle au 4-2-3-1 qui a permis de tenir Lyon en respect le 3 octobre (1-1). L’absence de l’international péruvien Miguel Trauco libère le poste de latéral gauche. Timothée Kolodziejczak devrait y être décalé et Saïdou Sow le suppléer en charnière centrale. À noter le retour dans le groupe du milieu Aïmen Moueffek, absent depuis le début juillet pour une blessure au bras gauche.

➤ Absents : Thomasson, Djiku (suspendus), Mothiba (ischio-jambiers), Fila (adducteurs), Sahi (reprise), Bi. Kamara (g) (choix) au Racing ; Trauco (retour tardif de sélection), Maçon (mollet), Gabriel Silva (mollet), Ramirez (cheville) à Saint-Étienne.

L’adversaire du Racing : décollage imminent ou plantage évident pour les Verts ?
Incapable de remporter le moindre match depuis le début de la saison, l’AS Saint-Étienne entend lancer un cycle vertueux ce dimanche (15h) à la Meinau. « Il y a urgence de points, on doit aller chercher la récompense », insiste le coach Claude Puel. Les Verts en ont-ils seulement les moyens ?
Si l’on se fie aux seules statistiques, Saint-Étienne a du mouron à se faire. Selon les projections du centre international d’étude du sport (CIES), un observatoire de gens sérieux qui triturent les données chiffrées dans tous les sens, les Verts finiront la saison 2021/22 dans la charette qui descend vers la Ligue 2, au côté du promu troyen (*).

Si l’on se contente de regarder les matches de l’ASSE sans se soucier des algorithmes, le tableau n’est guère plus reluisant. À l’image de cette balle expédiée par le défenseur Harold Moukoudi vers le but bordelais et dont la trajectoire est freinée par une flaque d’eau avant d’être dégagée devant la ligne fatidique, avec une défaite à la clé (1-2), rien ne lui sourit.

Wahbi Khazri, meilleur buteur stéphanois avec quatre réalisations, et Denis Bouanga ont déjà touché les poteaux à deux reprises chacun. Personne n’a fait mieux en Ligue 1…

Enfin, si l’on écoute les bruits qui agitent la cité ligérienne, il y a carrément de quoi déprimer. Entre les deux propriétaires, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, qui cherchent désespérément à vendre le club au plus offrant – un prince cambodgien, un magnat américain, peu importe la couleur de l’argent –, et l’ex-gardien Stéphane Ruffier qui réclame au club cinq millions d’euros devant les prud’hommes pour licenciement abusif, les emmerdes semblent voler en escadrille, pour paraphraser feu Jacques Chirac.

Les ingrédients semblent en tout cas réunis pour faire de cette 18e saison de rang en élite – le dernier passage en Ligue 2 remonte à la période 2002-2004 – un bon vieux film catastrophe.

Dans le marasme ambiant, où les fidèles supporters du Chaudron ont pour l’heure le mérite de ne pas péter les plombs, Claude Puel tente de faire bonne figure. L’expérimenté technicien (60 ans), en poste depuis deux ans, croit en des jours meilleurs.

« Il faut jouer, ne pas déjouer. C’est la clé »
« Je persiste et je signe, on a la capacité d’être performants face à toutes les équipes, dit le Castrais. À chaque match, il faudra aller chercher les choses. Être conscient de la situation, ce n’est pas se recroqueviller, mais donner encore plus. Il faut jouer, ne pas déjouer. C’est la clé. »

Une clé que le Colmarien Ryad Boudebouz et les siens peinent donc à utiliser à bon escient. À leur décharge, leur calendrier n’était pas des plus simples jusque-là. Ils misent désormais sur le fait d’affronter des adversaires plus abordables dans les prochaines semaines (Angers, Metz, Clermont et Troyes après la visite à la Meinau) pour décoller et abandonner la lanterne rouge qui éclaire leurs pas incertains.

« Ce n’est pas parce qu’on passe à des équipes moins bien classées que ce sera plus facile, nuance Claude Puel. Tous les adversaires sont coriaces. Il faut montrer ce que l’on est capable de faire, c’est ça le plus important. »

Dans les vestiaires, les Verts sont remontés. « On est dernier du championnat, dire qu’on va là-bas (à Strasbourg) pour prendre un point, ce serait mentir, martèle le jeune milieu défensif Zaydou Youssouf. On y va pour prendre trois points. On est en quête de résultats. À nous de mettre tous les ingrédients. »

La jeunesse stéphanoise pourra s’appuyer sur sa réaction d’orgueil et son refus de la défaite vus lors du derby à Geoffroy-Guichard contre le voisin honni de Lyon (1-1). Tout au bout du temps additionnel, Wahbi Khazri avait évité un sixième revers de rang en égalisant sur penalty.

Comme quoi, les Verts ne sont peut-être pas définitivement maudits. Voilà déjà une bonne base pour essayer de décoller.

(*) Le Racing finirait à la 14e place, selon le CIES
dna

la composition du Racing, tel qu’aligné aujourd’hui par Julien Stephan : Sels ; Caci, Le Marchand, Nyamsi, Perrin, Guilbert ; Liénard (cap.), Aholou, Sissoko ; Ajorque, Gameiro.

Même malade en cours de semaine, Anthony Caci est donc lancé dès le cours d'envoi dans le couloir gauche. Dimitri Liénard, lui, ripe au milieu du terrain, aux dépens de Jeanricner Bellegarde, aux côtés de Jean-Eudes Aholou et d'Ibrahima Sissoko. Le duo d'attaquants est composé ce dimanche de Ludovic Ajorque et de Kevin Gameiro.
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La venue de Saint-Etienne, quel que soit son classement, constitue toujours un événement. Aussi, cette rencontre se jouera à guichets fermés. Environ 350 supporters stéphanois seraient annoncés, si bien que l'on devrait dépasser les 25000 au total.

L’AS Saint-Etienne se présentera ainsi au coup d’envoi : Green ; Kolodziejczak, Moukoudi, Nade, Mah. Camara (cap.) ; Youssouf, Neyou ; Bouanga, Boudebouz, Nordin ; Khazri.
Les Verts devraient jouer en 4-2-3-1.

Le Racing a pour mission d’entretenir sa bonne dynamique, à peine entachée par la défaite ici même devant un Lille maîtrisant à nouveau son sujet, suivi du bon nul, y compris dans le contenu, ramené de Montpellier (1-1).

Toujours bredouilles après neuf journées, les Verts, eux, entendent bien décrocher leur premier succès de la saison. Leur discours s’est voulu résolument optimiste et volontariste après le nul arraché au bout des arrêts de jeu dans le seul derby qui vaille selon eux, face à Lyon (1-1). Un nul arraché mais mérité vu la physionomie de la partie.

La trêve internationale est toutefois passée par là. Les vérités juste avant restent-elles vraiment d’actualité ? Enfin bon, déjà battu à deux reprises à la Meinau (face à Angers pour l’ouverture et donc Lille), le Racing ne peut se permettre un troisième écueil aussi tôt dans la saison, moins encore devant la lanterne rouge. Même si tout le monde est unanime dans les rangs strasbourgeois pour rappeler avec insistance que l’ASSE n’a rien à faire à cette place.

Julien Stephan se refuse même à parler de match piège, arguant que tout le monde est prévenu quant au vrai niveau de ces Stéphanois. Espérons qu’on n’en restera pas aux bonnes intentions, que la vigilance sera bel et bien de mise sur le terrain.

Les chiffres sont il est vrai trompeurs sur toute la ligne. Au-delà du classement, Saint-Etienne possède la moins bonne attaque de Ligue 1 avec 8 buts seulement en 9 matches. Mais comment se limiter aux statistiques lorsque vous vous apprêter à défendre face à une armada composée de Wahbi Khazi, Ryad Boudebouz le Colmarien, Denis Bouanga, l’ex-Strasbourgeois, Arnaud Nordin et, en cours de partie sans doute, Romain Hamouna ou encore l’ex-Parisien Adil Aouchiche ?

Toutes ces considérations, Julien Stéphan les a bien en tête. Tout comme il s’est attaché à concocté un onze à la fois sécurisé, malgré la suspension d’Alexander Djiku, et à la fois conquérants, malgré celle d’Adrien Thomasson. Et malgré un panel réduit, Karol Fila étant forfait et Anthony Caci relevant à peine de maladie, mais finalement aligné, l’entraîneur des Bleus se veut positif et refuse de se lamenter. Ce Racing-là dispose des arguments nécessaires pour renouer avec la victoire à domicile après l'accroc lillois, mais aussi le magnifique derby devant Metz.

La rencontre sera dirigée par Mikaël Lesage. Le Normand de 46 ans officiera pour la première fois de la saison auprès du Racing. La saison écoulée, il fut aux commandes lors de la défaite à domicile devant Lille (0-3) mais aussi lors des victoires à Metz 1-2) et à Nice (0-2). Il fut aussi du dernier match du monde d’avant, le 29 février 2020 à Montpellier (3-0), lorsque personne n’imaginait encore à quel point nous serions impactés par la Covid. Mikaël Lesage n’a jusqu’à présent à peine sorti plus de deux cartons jaunes en moyenne par match, en cet exercice 2021/2022.

Les arbitres assistants sont Huseyin Ocak et Djemel Zitouni. Alexandre Perreau Niel, 4e arbitre, est appelé à en découdre avec les entraîneurs, au bord du terrain. Enfin, la – ou le – VAR, sera l’affaire de Dominique Julien et William Lavis.

Idiot de donner un péno à 10 contre 11, ça ne sent pas la sérénité, il ne fait aucune confiance à Sels.

Le Racing n’est pas à l’Ouest
H
uitièmes de Ligue 1 après leur tonitruant succès du week-end à la Meinau contre la lanterne rouge stéphanoise (5-1), les Strasbourgeois se verraient bien continuer à jouer les trouble-fêtes dimanche (15h) à Rennes pour le premier volet de leur triptyque breton.
Après la mise en bière des Verts dimanche sur le terrain (5-1), staff, dirigeants et salariés du Racing sont allés partager une petite mousse avec les supporters pour faire honneur à l’Oktoberfest organisé à la Meinau. Puis tous ont regagné leurs pénates, peinards, après avoir fait boire le calice jusqu’à la lie à des Stéphanois accablés par des faits de jeu contraires et la déliquescence de leurs résultats.
Tous les baromètres signalent une atmosphère légère
Après un lundi de repos, le club strasbourgeois attaquera ce mardi une semaine de préparation qui le mènera dimanche (15h) chez l’Européen Rennes, dans un Roazhon Park où quelques Bleus auront de bonnes raisons de briller.

« C’est vrai qu’on va maintenant aller à Rennes dont le staff et certains joueurs, dont moi, sont issus, en salive d’avance le défenseur Gerzino Nyamsi, transféré du Stade rennais en Alsace fin août. Mais ça reste un match de foot. On va l’aborder comme celui de Saint-Etienne : sereinement. »

Sereinement, oui. Avec l’envie d’y réussir un gros coup, aussi. Car avec ses 14 points, le Racing talonne des Bretons que dirigeait encore Julien Stéphan le 28 février dernier, à la veille de sa démission après 27 mois d’exercice.

Depuis sa remontée en Ligue 1 en 2017, il n’a atteint – et même dépassé – ce total qu’une fois à ce stade de la saison : en 2018-2019, l’année de son troisième sacre en Coupe de la Ligue. Il avait basculé après dix journées avec 15 unités, en 7e position, et bouclé le championnat au 11e rang.

Alors que le cap du quart de la saison 2021-2022 vient d’être franchi, les quelques nuages du début août, quand l’effectif était loin d’afficher complet, se sont dissipés. L’horizon s’est éclairci et il fait grand bleu au-dessus de la Meinau. Tous les baromètres signalent une faible pression et une atmosphère légère.

Crédités d’un seul point après trois journées, Dimitri Liénard et ses coéquipiers viennent ainsi d’en grappiller 13 en sept rencontres – presque deux de moyenne –, ce qui les hisse sur la troisième marche du podium sur la période, derrière Paris (18) et Lyon (14), mais à hauteur de Marseille, Monaco et Lens.

Derrière, c’est aussi bien plus solide. Poreuse jusqu’au revers du 12 septembre à Lyon (3-1) où les trois renforts de fin de mercato, Maxime Le Marchand, Frédéric Guilbert, tous deux titularisés pour la première fois, et Gerzino Nyamsi, lancé à la 77e pour son baptême sous son nouveau maillot, cherchaient encore leurs marques, la défense a fermé les écoutilles et n’a plus pris l’eau.

Elle avait encaissé 11 buts lors des cinq premiers matches, dont 7, c’est vrai, à Paris (4-2) et Lyon (3-1). Elle n’en a concédé que 4 dans les cinq suivants. S’il n’est pas insubmersible, le sous-marin bleu est de plus en plus étanche.

Et devant, le spectacle est garanti. La deuxième attaque de L1 avec l’OM (18 buts), derrière le PSG (24), fait feu de tout bois, avec un trio de gâchettes, Ludovic Ajorque (4 buts), Habib Diallo (4) et Kévin Gameiro (3), qui semble en avoir fini de ses indispensables réglages.
Certes servis sur un plateau d’argent par les circonstances, les Racingmen ont fait “péter” dimanche face aux Verts un football champagne dont s’est enivrée la Meinau.

« On a pris l’engagement de tout donner »
« Encore une fois, il y a eu une communion extraordinaire entre le public et ses joueurs, avec une ambiance géniale », dégustait à chaud un Julien Stéphan à qui ce jeu pétillant a fait l’effet d’un bon chouchen avant son retour dans sa ville natale le week-end prochain et la trilogie bretonne de ses troupes (à Rennes donc, puis contre Lorient et à Nantes).

« Je pense que les supporters sortent comblés d’un match comme ça, poursuit-il. On a le devoir de les combler. On a pris l’engagement de tout donner à chaque match. Quand, en plus, ça se matérialise par des buts et une large victoire, ça contente tout le monde. »
Le coach du Racing a toutefois humé avec modération les grisants effluves du plus net succès de la saison et vite remis les pieds sur terre. « Ça ne va rien changer à notre travail. On va continuer à avancer avec beaucoup d’humilité, mais aussi de la confiance et une bonne dose d’ambition pour progresser encore. »

Une façon de suggérer en douceur que même si – comme le dit la chanson – les Bretons ont des chapeaux ronds, les Bleus n’iront pas dimanche au Roazhon pour en baver des ronds de chapeaux.
dna

La plupart des notes ne tiennent pas compte de la réalité du match, face au dernier qui a obtenu un bon jeu jusqu'à l'expulsion. 6 pour Le Marchand malgré sa faute idiote, vraiment ? 5 pour Liénard catastrophique mais 4 pour Aholou, et alors 7 pour Ajorque qui a tout loupé, c'est abuser.

Lacuesta a écrit:

La plupart des notes ne tiennent pas compte de la réalité du match, face au dernier qui a obtenu un bon jeu jusqu'à l'expulsion. 6 pour Le Marchand malgré sa faute idiote, vraiment ? 5 pour Liénard catastrophique mais 4 pour Aholou, et alors 7 pour Ajorque qui a tout loupé, c'est abuser.

Entièrement d'accord avec toi , on verra Dimanche s'ils vont aussi marquer 5 buts .

6.