Jeudi le 16/12/2021 à 21h

Racing : des satellites autour d’un noyau dur
La Coupe de France est généralement l’occasion pour un entraîneur de faire tourner son effectif. Le coach du Racing Julien Stéphan annonce pourtant qu’il limitera les rotations jeudi (21h) à Valenciennes en 32es de finale.
À 48 heures du déplacement des Bleus à Valenciennes, 17e de Ligue 2, jeudi (21h) en 32es de finale de la Coupe de France, Julien Stéphan a été formel ce mardi après-midi en conférence de presse : s’il procédera bien à quelques retouches et donnera du temps de jeu à certains de ceux qui n’en ont pas beaucoup eu – ou pas du tout – depuis le début de saison, l’entraîneur strasbourgeois, vainqueur de cette Coupe en 2019 avec Rennes face au PSG, n’a pas l’intention de révolutionner son onze de départ.
Il ne l’avait pas fait pendant l’enchaînement de trois rencontres en une semaine (Monaco, Bordeaux et Nice) entre le 28 novembre et le 5 décembre. Et après le succès signé dans l’antre des Aiglons (3-0) avec les mêmes titulaires qu’en Principauté (1-1), il n’a carrément rien changé face aux Marseillais (0-2). Contre Bordeaux (5-2), Liénard, Prcic et Gameiro avaient juste relayé Caci, Bellegarde et Diallo, avant de leur céder à nouveau la place et retourner sur le banc lors du second voyage en huit jours sur la Côte d’Azur.

« Quelques rotations, mais pas beaucoup de transformations »
Même si la Coupe est généralement prétexte à un turnover plus important, Julien Stéphan compte bien s’appuyer à Valenciennes sur un noyau dur autour duquel il ne fera graviter que quelques satellites. « Il sera nécessaire d’apporter un tout petit peu de fraîcheur. Il y aura peut-être deux ou trois rotations dans l’équipe, mais pas sept ou huit et pas de déséquilibre complet non plus. Ça desservirait tout le monde : l’équipe et aussi les joueurs qui rentreraient parce qu’il faut quand même avoir un minimum de connexions sur les rencontres précédentes. Il peut y avoir besoin d’une demi-heure ou une mi-temps pour que tout le monde se reconnecte bien. Comme c’est une compétition sans filet, ce serait trop dangereux de le faire. Alors, oui, il y a aura quelques rotations, mais pas beaucoup de transformations. »

Première certitude tout de même : la doublure japonaise Eiji Kawashima gardera la cage alsacienne au stade du Hainaut, en lieu et place de l’international belge Matz Sels. « Il le mérite », justifie le coach pour qui l’expérimenté Nippon reste un exemple de professionnalisme.

De retour à la compétition après dix-huit mois d’indisponibilité dimanche avec la réserve à Prix-lès-Mézières (succès 2-1), l’attaquant sud-africain Lebo Mothiba, qui y a joué la première période, ne sera, lui, pas du voyage dans le Nord. Stéphan n’entend en effet pas aller trop vite avec son Bafana Bafana : « On est ravi qu’il ait pu faire ces quarante-cinq minutes et qu’il ait plutôt bien récupéré. On l’est aussi qu’il puisse renouer avec la compétition, même si ce n’est que du National 3. Ça va dans le bon sens, mais on va vraiment y aller étape par étape avec lui. C’est déjà très beau vu toutes les blessures qu’il a eues depuis un an et demi. »
« À Valenciennes, nous serons prêts »
En l’absence, aussi, de Maxime Le Marchand (dos) et Ibrahima Sissoko (suspendu), et sachant que Ludovic Ajorque est sous le coup d’une suspension en cas de nouvel avertissement, l’entraîneur sera naturellement amené à s’adapter. Mais il ne se délestera d’aucune arme.

« Il n’y aura pas de joueurs au repos. Tout le monde sera concerné par le déplacement. » Pour autant, si les Aholou, Waris, Fila, Sahi et autre Kandil piaffent d’impatience, tous n’obtiendront pas satisfaction.

« Le fait qu’il y ait six jours derrière pour préparer le dernier match de l’année à Clermont (Ndlr : le mercredi 22 à 21h) a quelques incidences. Mais il n’est de toute façon jamais bon non plus de complètement déséquilibrer une équipe, insiste le quadragénaire. Sans compter qu’on a l’un des effectifs les plus limités de Ligue 1 en nombre, si ce n’est le plus limité. Ça réduit forcément les possibilités de rotations. Certains joueurs arrivent à enchaîner les matches sans fatigue prononcée et sont performants. Il n’y a de fait pas vraiment d’intérêt à modifier les choses. En outre, sur la ligne défensive et notamment dans l’axe, je n’ai pratiquement pas d’options. »

Quelle que soit la formule retenue, le technicien l’assure : « À Valenciennes, nous serons prêts. »
Valenciennes – Racing, épisode 7

Valenciennes et Strasbourg s’affronteront ce jeudi pour la 7e fois de leur histoire en Coupe de France. Le bilan penche très nettement en faveur des Racing men qui ont franchi l’obstacle nordiste à cinq reprises. Leur unique revers date du… 6 janvier 1935 : à cette époque très reculée, les Strasbourgeois s’étaient inclinés 1-0 en 16es de finale à la Meinau.

Depuis, ils ont remporté les cinq duels entre les deux clubs dans l’épreuve reine du foot français. Avec, en point d’orgue, la finale enlevée le 6 mai 1951 devant 61 492 spectateurs au stade Yves-du-Manoir à Colombes (3-0) pour le premier de leurs trois sacres dans la compétition (avant 1966 et 2001).

Le 6 mars 1955, les Bleus se sont débarrassés des Valenciennois en 16es à Longwy (2-0). La confrontation suivante n’a eu lieu que quelque 24 années plus tard, durant la saison du titre de champion de France du RCS (1978-1979). Les 16es se déroulaient alors par matches aller-retour. Le 9 mars 1979 , les coéquipiers de l’ex-Valenciennois Jacky Duguépéroux étaient allés corriger ceux de Bruno Metsu (4-0), avant de confirmer au retour deux semaines plus tard dans une Meinau presque déserte (nouveau succès 2-1 le 23 mars devant 7 000 spectateurs).

Le 6e et dernier rendez-vous à ce jour date, lui, de bientôt 26 ans. Le 13 janvier 1996 , le Racing, entraîné par “Dugué”, s’était péniblement sorti d’un 32e piégeux au stade Nungesser (2-1 après prolongation). À une précoce ouverture du score de l’attaquant de VA Laurent Dufresne (3e ), David Zitelli avait répondu une demi-heure plus tard sur une passe de Frank Leboeuf, avant que le défenseur, futur champion du monde, ne permette aux Bleus de poursuivre leur route grâce à un penalty transformé à la 99e.
dna

Le Racing à Valenciennes (jeudi, 21h) : l'aventure, c'est l'aventure
Inhabituellement programmés en décembre, les 32es de finale de la Coupe de France emmènent le Racing dans le Hainaut, ce jeudi (21h), pour y affronter une équipe de Valenciennes mal en point(s) en Ligue 2. Les Bleus, qui ont perdu la recette dans cette compétition, espèrent y entamer une belle épopée sous la houlette du "spécialiste" Julien Stéphan.
Le contexte
Même si le Stade de France et la finale de la compétition sont encore très éloignés, le Racing a une excellente raison de briller à Valenciennes, ce jeudi : après la défaite subie dimanche en championnat contre Marseille (0-2), ce rendez-vous dans le Nord doit lui permettre de réenclencher une dynamique positive interrompue par l'OM et d'éviter ainsi de gamberger, sachant qu'un ultime déplacement en Ligue 1 - mercredi prochain à Clermont - est encore programmé avant les fêtes.

«Nous sommes des compétiteurs et abordons chaque match dans l'idée de la gagner », a encore martelé Julien Stéphan en conférence d'avant-match. Voilà pourquoi le technicien ne chamboulera pas les grands équilibres de son équipe, malgré quelques changements à prévoir, qu'ils soient contraints (la suspension de Sissoko) ou voulus (la titularisation de Kawashima au but).

Dans le Hainaut, où le VAFC reste sur une belle déculottée à domicile contre le Paris FC de Thierry Laurey et Mahamé Siby (1-4), Christophe Delmotte va lui aussi tenter de réamorcer la pompe, histoire d'essayer de finir l'année sur une note positive, mardi à Sochaux. Pour une équipe en souffrance en championnat, la coupe ne constitue jamais un objectif mais peut permettre de redonner confiance et améliorer l'ordinaire.
Le groupe : quelques changements mais pas trop
Par rapport au match de dimanche contre Marseille, une seule modification est à noter dans le groupe de 20 : en l'absence de Sissoko (suspendu), c'est le jeune Diarra qui le remplace « numériquement », comme le précise avec le sourire Julien Stéphan. Entendez par là que le gamin restera sur le banc.

Sur le terrain, plusieurs changements sont à attendre. On sait avec certitude que Kawashima remettra les gants pour suppléer le titulaire Sels. Le vétéran japonais (38 ans) n'a plus joué depuis mai dernier et la dernière journée de championnat, contre Lorient.

Le capitaine Liénard devrait revenir en titulaire sur le côté gauche de la défense, à la place de Caci. Au milieu, c'est Aholou qui remplacera Sissoko, Prcic prenant a priori la place de Bellegarde en sentinelle.

En attaque, enfin, Ajorque prendra place sous le banc. Aucun risque ne sera pris avec le buteur réunionnais, sous le coup d'une suspension en cas d'avertissement. Du coup, Gameiro et Diallo feront la paire.
dna

Racing : une Coupe pour retrouver le Nord
Même s’ils n’ont ni été déboussolés, ni perdu le Nord après leur échec de dimanche à la Meinau contre l’OM (0-2), les Bleus aspirent à se remettre dans le droit chemin ce jeudi (21h) à Valenciennes pour leur entrée en 32es de finale de la Coupe de France.
C’était le 26 mai 2001, tout près de minuit à Paris : au Stade de France, un certain Jose Luis Chilavert, gardien de renom international arrivé moins d’un an plus tôt sur les bords du Krimmeri, transformait l’ultime penalty de la fatidique séance en finale contre Amiens (0-0, 5-4).
Au bout d’une saison pourrie, marquée par une relégation en Ligue 2 à laquelle les Amiénois accédaient au même moment, la star paraguayenne offrait ainsi au Racing son troisième sacre en Coupe de France, après 1951 et 1966.
Depuis, s’il a remporté deux Coupes de la Ligue (2005, 2019), le club de la Meinau a aussi traversé bien des tempêtes, avec une rétrogradation administrative en 5e division en 2011, et vécu avec l’épreuve reine du foot français une histoire contrastée et souvent contrariée.

En vingt ans, il n’en a atteint que deux fois les quarts : à Sedan, alors en L1, la saison suivante alors qu’il était tenant du titre (élimination 2-0 le 9 mars 2002), puis à Beauvais contre Chambly (National) le 28 février 2018, avec, à la clef, un dérapage malvenu 1-0 par un froid sibérien.

Deux décennies après sa dernière finale, le Racing cru 2021-2022 aborde ce jeudi (21h) à Valenciennes la première étape d’un chemin qu’il espère le plus long possible pour renouer avec son glorieux passé dans la compétition. Direction le stade du Hainaut où il n’a joué qu’une fois depuis son inauguration en 2011 : en 2016-2017 lorsque les Bleus, promus de National, y ont fait escale en Ligue 2, avant de filer vers la L1 grâce à une seconde montée d’affilée.

Valenciennes en souffrance
Le 6 mars 2017, les Racingmen, avec, dans leurs rangs, Dimitri Liénard, Jean-Eudes Aholou et Baptiste Guillaume, s’étaient inclinés 2-1. Depuis, le troisième a rejoint le VAFC avec lequel il a inscrit quatre buts et délivré une passe décisive cette saison. Mais le club nordiste, 17e de L2, est en souffrance. Désormais entraîné par Christophe Delmotte, ex-coach de la réserve intronisé début novembre à la place d’Olivier Guégan et secondé par l’ancien défenseur de Strasbourg Ahmed Kantari, il vient de prendre une claque dans son fief samedi face au Paris FC (1-4).

« Certes, mais avant cela, les Valenciennois restaient sur trois rencontres sans prendre de but, au Havre (0-0) , contre Grenoble (succès 1-0) , à Ajaccio (0-0) , et n’avaient pas perdu leurs quatre premiers matches avec le nouveau staff (en incluant le 8e tour de Coupe de France) , atténue l’entraîneur alsacien Julien Stéphan. Il y avait beaucoup de stabilité défensive, une assise collective qui tenait la route et fonctionnait. Contre le PFC, ils ont joué un peu plus haut et se sont fait contrer. À 3-0 au bout de vingt minutes, le match était quasiment plié. Mais cette équipe regorge de jeunes joueurs prometteurs : le gardien de but prêté par Lille (Lucas Chevalier) et le petit (Ilyes) Hamache né en 2003 qui est un bon joueur sur le côté, a du talent, élimine, dribble. Plus des grognards qui ont connu la L1 et savent se mettre à ce niveau : Floyd Ayité, Baptiste Guillaume, Mathieu Debuchy ou Sambou Yatabaré. »
« Si on se relâche, on passera à la trappe »
Bref, pas question pour les Bleus de partir dans le Hainaut la fleur au fusil, surtout après leur échec domestique de dimanche contre l’OM (0-2).

Lauréat de l’édition 2019 avec Rennes, le technicien strasbourgeois sait que la Coupe de France est école d’humilité. « Il ne faut pas regarder le niveau supposé de l’adversaire, mais faire ce qu’il faut sur le terrain pour mériter d’être au tour suivant. C’est tout le charme. On joue un club de Ligue 2, des pros qui s’entraînent comme nous tous les jours. On est prêts au défi. Mais si on se relâche, on passera à la trappe. »

Une issue fatale qu’il n’envisage pas, même s’il a trop d’expérience pour savoir qu’elle n’est pas inimaginable. Pour entretenir la dynamique du championnat que le revers face à l’OM n’a pas brisée, le coach, qui insiste d’ailleurs sur la nécessité de « passer à autre chose après Marseille », sait la qualification recommandée, avant l’échéance de mercredi à Clermont (21h), en clôture de l’année 2021. « Non, je ne fais pas de la Coupe un objectif alors que Paris l’a toujours gagnée depuis 2014, hormis en 2019. Mais ce peut être un beau gâteau avec une belle cerise. »

Un beau gâteau qui serait de bien meilleur goût qu’une bûche avant Noël.
dna

Le Racing premier de cordée
Dans des conditions dantesques, les Strasbourgeois ont su émerger de la brume épaisse pour faire respecter la hiérarchie ce jeudi en ouverture des 32es de finale à Valenciennes (0-1). Ils sont les premiers qualifiés pour les 16es des 2 et 3 janvier.

En 32es de finale de la Coupe de France, Strasbourg se qualifie à Valenciennes (L2)
Le premier match des 32es de finale de la Coupe de France, ce jeudi, a vu la qualification de Strasbourg à Valenciennes (L2, 1-0), dans des conditions rendues difficiles par le brouillard.
L'épais brouillard n'a pas empêché cette première rencontre des 32es de finale de la Coupe de France de se dérouler, n'ayant visiblement pas trop gêné les joueurs, un peu plus les gens présents au stade du Hainaut, et complètement les téléspectateurs d'Eurosport. Et, sans surprise, c'est Strasbourg qui a empoché la mise (1-0) à Valenciennes (L2), affichant davantage de maîtrise.
equipe

Match pas terrible, il y a quelques bons espoirs à récupérer à VA comme Doukouré, à la place de Perrin.

Tient un revenant , Salut Lacuesta.