Dimanche le 29/01/2023 à 15h

L’adversaire du Racing : Toulouse, la vie en rose
Invaincu en cinq matches disputés depuis le début de l’année, le promu toulousain vit une saison emballante. Si l’objectif reste encore et toujours le maintien, les Violets (12es ) peuvent à nouveau regarder vers le haut du classement.
Au sortir de la longue trêve internationale liée à la tenue du Mondial, il y a d’abord eu un bon gros gadin. Fin décembre, la troupe de Philippe Montanier prenait cher au Vélodrome de Marseille (6-1).

Cette défaite sous forme de “jeu, set et match” qui alimente alors une série noire contre les cadors du championnat – revers contre Lens (0-3), Monaco (0-2) et Rennes (1-2) – aurait pu casser le bel élan estival du promu et instiller le doute dans les esprits.

Mais le couac contre l’OM était trop gros pour dessiner la moindre tendance. À l’image du but-gag inscrit contre son camp par le défenseur Rasmus Nicolaisen en deux têtes mal dosées, le “Téfécé” avait ce soir-là tout fait à l’envers. Mais dès le début de l’année 2023, il s’est remis dans le bon sens.

Le champion sortant de Ligue 2 a ainsi pris sept points en trois matches contre des adversaires directs au maintien – dont un retentissant 5-0 à Auxerre – et a passé deux tours en Coupe de France, avec la perspective de s’ouvrir les portes des quarts de finale en cas de succès à domicile contre Reims dans dix jours.

Influences espagnoles
Le chef d’orchestre Branco Van den Boomen et les siens arrivent donc lancés à la Meinau, ce qui ne surprend pas Mathieu Le Scornet. « Toulouse a toujours été une place importante dans le football français, dit le technicien du Racing. Il y a là-bas un ADN orienté autour du jeu. Ce n’est pas très loin de l’Espagne et il y a sans doute des facteurs communs. Malgré la claque à Marseille, ce qu’ils présentent depuis la reprise est intéressant. »

“MLS” n’a pas manqué de remarquer que les Occitans sont « dans un nouveau cycle, avec des dirigeants qui ont renforcé leur staff technique pour imposer leur style ».

« Ce qui caractérise Toulouse, c’est le jeu et la volonté d’attaquer »
À l’aller, le 23 octobre au Stadium, les Strasbourgeois de Julien Stéphan avaient ainsi déjoué une bonne heure avant de revoir le jour et d’effacer l’ardoise de deux buts grâce à Lebo Mothiba et Kévin Gameiro (2-2).

« C’est une équipe qui joue au ballon, avec de réelles individualités, une bonne base pour relancer, un milieu très mobile avec des joueurs tournés vers l’offensive et, devant, une multitude de profils, complète Le Scornet. Ce qui caractérise Toulouse, c’est le jeu et la volonté d’attaquer. »

Durant le mercato de janvier, les Violets ont été aussi actifs que le Racing. Quatre recrues ont ainsi débarqué sur les bords de la Garonne pour renforcer la Tour de Babel que constitue cette équipe polyglotte forte de 37 éléments.

Warren Kamanzi, défenseur au passeport norvégien et rwandais, s’est déjà imposé dans le couloir droit, alors que le latéral gauche chilien Gabriel Suazo et le milieu suisse Vincent Sierro feront leur première apparition dans le groupe.
Seul l’attaquant hollando-bosnien Saïd Hamulic, arrivé en provenance de Pologne en début de semaine, n’est pas concerné par le déplacement en Alsace. « Quand on se renforce, la concurrence est plus rude, cela permet de mieux gérer la répétition des matches », apprécie Philippe Montanier.

Pour le coach toulousain, la rencontre à la Meinau, avant la venue en milieu de semaine de Troyes, revêt une importance particulière. « On veut toujours négocier au mieux les matches contre les concurrents directs et ce sera encore notre ambition à la Meinau », dit-il.

S’ils venaient à sortir indemnes du petit chaudron strasbourgeois, les Toulousains pourraient continuer à voir la vie en rose.
dna

Les chiffres-clés de Racing - Toulouse
Le saviez-vous ? Le Racing n'a perdu aucun de ses dix derniers matches contre Toulouse. On passe en revue les chiffres-clés du duel entre Strasbourgeois et Toulousains, ce dimanche (15h).
0
Le Racing n’a remporté aucune de ses 10 rencontres à la Meinau cette saison (6 nuls, 4 défaites), après avoir gagné 11 de ses 19 réceptions de la saison passée (pour 5 nuls, et 3 défaites).
6
Toulouse est l’équipe actuelle de Ligue 1 contre laquelle l’attaquant strasbourgeois Kevin Gameiro a inscrit le plus de buts dans l’élite (6). Gameiro avait notamment marqué le but égalisateur pour le club alsacien lors du match aller en octobre (2-2).

7
Strasbourg et Toulouse sont les deux seules équipes ayant à la fois marqué et encaissé au moins 7 buts en Ligue 1 depuis la reprise de la compétition fin décembre (7 buts pour et 8 contre pour le Racing, 9 pour et 7 contre pour le TFC).

10
Le Racing n’a perdu aucun de ses 10 derniers matches de Ligue 1 contre Toulouse (7 victoires, 3 nuls), s’inclinant pour la dernière fois contre cet adversaire en septembre 2005 (2-4).
11
Depuis son retour en Ligue 1 en 2017/18, Strasbourg a perdu 11 de ses 22 matches contre des équipes promues (5 victoires, 6 nuls), au moins 3 de plus que tout autre club sur la période. Le Racing est également la seule formation engagée lors de plusieurs exercices sur la période à afficher 50% de défaites contre de tels adversaires.

Source : Opta

Racing - Toulouse (dimanche, 15h): sur un air de nouveau départ
Victorieux en faisant preuve de beaucoup d’abnégation à Lyon le 14 janvier (1-2), le Racing lance son cycle aller ce dimanche à la Meinau (15h) contre Toulouse. Mathieu Le Scornet, intronisé coach n°1 après un intérim de deux matches réussis, et les Bleus courent toujours après un premier succès à domicile.
Le contexte : une phase retour à bien lancer
Le choc psychologique voulu par Marc Keller, le président du Racing, en mettant Julien Stéphan à pied le 9 janvier, deux jours avant la réception de Lens, a bien eu lieu. Sous les ordres de Mathieu Le Scornet - jusque-là adjoint et intronisé à la tête de l'équipe en intérim pour deux matches (contre Lens donc, et à Lyon le 14) -, les joueurs ont réagi pour faire match nul contre le dauphin du PSG (2-2) à la Meinau avant d’aller décrocher le premier succès strasbourgeois à Lyon depuis 1979 (1-2).

« Il fallait bien qu’on prenne nos responsabilités », a sobrement commenté en avant match Kévin Gameiro, l’attaquant strasbourgeois, alors que le Racing s’est extirpé in extremis de la zone rouge (16e) au moment de boucler le cycler aller. Au regard des résultats et de la confiance accordée par le groupe, Mathieu Le Scornet a finalement été confirmé au poste de coach.
Le technicien breton de 39 ans a donc pour mission d’assurer le maintien en Ligue 1. Charge à lui de confirmer que la victoire à Lyon, la deuxième seulement de la saison, n’était pas une heureuse ‘’erreur’’ de parcours. Quoi de mieux donc, pour cela, qu’offrir une victoire à un peuple bleu qui est en sevré depuis le début de la saison ?

Pour ce faire, le groupe devra avoir digéré les départs de deux cadres – Adrien Thomasson (Lens), Ludovic Ajorque (Mayence) - alors que le prêt de Ronaël Pierre-Gabriel a été écourté. Les recrues débarquées depuis quinze jours – Frédéric Guilbert (Aston Villa), Eduard Sobol (Bruges) et Morgan Sanson (prêté par Aston Villa) – réussiront peut-être à apporter le vent de fraîcheur que la Meinau espère.

Surtout, il faudra venir à bout d’un promu toulousain qui est bien installé dans son plan de maintien. Le Téfécé, douzième, ne s’embarrasse pas d’exploit contre les ''gros'', en témoigne la gifle 6-1 reçue au Vélodrome le 29 décembre, mais ne se rate que très rarement contre les équipes de ''son'' championnat. Les Toulousains sont allés, par exemple, gagner à Auxerre (5-0) le 11 janvier, dix jours après avoir maté Ajaccio à domicile (2-0). Les hommes de Philippe Montanier n’ont perdu qu’une fois contre une équipe de la seconde moitié de tableau, à Nantes le 28 août.
L'info du jour : un groupe de 18, sans Fila, prêté en Belgique
Comme l'a confié Kader Mangane, le coordinateur sportif du Racing, ce samedi à l'issue de la séance d'avant-match - à laquelle le joueur a pris part -, le Polonais Karol Fila va être prêté (sans option d'achat) dès ce dimanche au SV Zulte Waregem, en Pro League, l'élite belge.

La latéral droit (sous contrat jusqu'en juin 2025), qui devait s'imposer cette saison et être concurrencé par Colin Dagba, prêté par le PSG, n'a pas réussi à concrétiser les espoirs placés en lui, principalement en raison d'une cascade de blessures. De nouveau apte, le défenseur de 24 ans est descendu dans la hiérarchie depuis le retour la semaine passée de Frédéric Guilbert, qui a, lui, signé un bail jusqu'en juin 2026.

Alors que Colin Dagba revient également de blessure, le temps de jeu de Karol Fila risquait de diminuer considérablement. Il tentera donc d'en gagner jusqu'à la fin de saison sous le maillot du SC Zulte Waregem, 16e de Pro League.

Le Polonais ne fait donc pas partie du groupe de 18 joueurs (dont les deux gardiens Matz Sels et Robin Risser) convoqués par Mathieu Le Scornet. Si le Japonais Yuito Suzuki, arrivé en prêt avec option d'achat vendredi, n'est pas qualifié, les trois autres recrues de ce mercato hivernal pourraient être titularisées.

Frédéric Guilbert, dont le dernier match à la Meinau remonte au 14 mai 2022 contre Clermont, ne sera pas dépaysé et devrait occuper le couloir droit. A l'opposé, l'Ukrainien Eduard Sobol devrait faire ses grands débuts dans l'antre du Racing, tout comme Morgan Sanson, qui portera le maillot bleu jusqu'en fin de saison, prêté par Aston Villa.

Si le groupe a disputé, ce samedi, des oppostions sur terrain réduit avec des défenses à quatre, Mathieu Le Scornet ne devrait pas modifier le schéma tactique en 5-3-2 qui a permis aux Strasbourgeois de résister à Lens à la Meinau (2-2) puis de gagner à Lyon (1-2).
Le chiffre : 6
Toulouse est l’équipe actuelle de Ligue 1 contre laquelle l’attaquant du Racing Kévin Gameiro a inscrit le plus de buts dans l’élite (6). Gameiro avait notamment marqué le but égalisateur pour le club alsacien lors du match aller en octobre (2-2).
dna

Et maintenant, le Racing doit confirmer l’embellie
Après avoir pris quatre points contre Lens (2-2) puis Lyon (2-1) lors d’une semaine cruciale, le Racing retrouve la Ligue 1 ce dimanche contre Toulouse (15h). Kévin Gameiro et les Strasbourgeois doivent confirmer, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire sur le cycle aller après quelques éclaircies.
Plusieurs fois durant le cycle aller – tout au moins jusqu’à la mise à pied de Julien Stéphan le 9 janvier –, on a cru que les Racingmen avaient enfin trouvé le truc qui leur échappait et allaient réussir à lancer pour de bon leur saison.

À Brest, lors de la 6e journée le 4 septembre, les Strasbourgeois étaient allés chercher un point précieux sur la pelouse de Francis-Le Blé. Ce n’était qu’un match nul (1-1), mais la bande à Julien Stéphan – averti pour contestation une seconde fois, et donc celle de trop, à la 45e minute – avait tenu le choc après l’expulsion prématurée de Sanjin Prcic pour une semelle sur Hugo Magnetti (31e ).

Les joueurs du Racing avaient retrouvé un Ludovic Ajorque enfin buteur, certes sur penalty, dans la foulée d’un mercato estival qui n’avait pas vu le grand Réunionnais filer sous d’autres cieux, malgré le bon de sortie accordé par sa direction pour bons et loyaux services. On espérait donc que le match suivant allait offrir un premier succès au peuple bleu à la maison.

Las, Ludovic Ajorque sortait sur blessure après un coup de coude au plexus dégainé par le Belge Maximiliano Caufriez et le Racing partageait les points avec Clermont sur un triste 0-0. Six jours plus tard, à Montpellier, les Strasbourgeois s’inclinaient (2-1). Habib Diallo avait pourtant réussi à égaliser à la 86e minute, mais Jeanricner Bellegarde – plus assez lucide après avoir beaucoup donné – concédait un penalty au bout des arrêts de jeu (90e +5).

Le 9 octobre – alors que Julien Stéphan était rattrapé par le Covid et devait garder le lit, remplacé au pied lever par ses adjoints, Mathieu Le Scornet en premier de cordée –, le Racing décrochait à Angers son premier succès de la saison (3-2). Il avait fallu serrer les dents jusqu’au bout pour ne pas gaspiller deux points dans les derniers instants, mais la “malédiction” était enfin brisée après neuf premières journées infructueuses (5 points pris sur 27).

Les Strasbourgeois sortaient de la zone rouge après cinq journées passées dans le “club des quatre” – ceux qui prendront un ascenseur direct pour la Ligue 2 en fin d’exercice.

Lille noyait les espoirs strasbourgeois dans la foulée (0-3). Et le promu toulousain, le 23 octobre, n’était pas loin d’en faire autant en marchant sur des Racingmen dont on peinait à retrouver l’emprise qu’ils avaient sur leurs adversaires un an auparavant. Le Téfécé menait ainsi 2-0 à la mi-temps et, sans un grand Matz Sels, la correction aurait été bien plus sévère et sans doute inéluctable.

Des prestations riches d’espoir qui ne furent pas suivies d’effets
Mais après la rentrée d’un Lebo Mothiba déterminé à tout dynamiter sur son passage (60e ), les hommes de Julien Stéphan s’étaient révoltés pour arracher le nul grâce à des buts de l’attaquant sud-africain (2-1, 65e ) et Kévin Gameiro (2-2, 73e ). Ils auraient pu (dû ?) obtenir un penalty à la 89e pour une faute sur Maxime Le Marchand que M. Stinat ne sanctionna pas.

Un peu plus qu’à Brest, ou même à Angers, on pouvait espérer que ce scénario allait avoir un effet cathartique. Malmenés par Marseille devant leur public pendant près d’une heure six jours plus tard, les Strasbourgeois récidivaient contre l’OM pour renverser la table – avec de nouveau Mothiba et Gameiro dans le rôle des héros de service – et arracher un nul (2-2) aux saveurs de victoire.

Encore une fois, ces deux prestations riches d’espoir ne furent pas suivies d’effets. Pire, une semaine plus tard, le Racing était balayé à Ajaccio en encaissant quatre buts en quinze minutes avant la pause alors qu’il menait 2-0 (17e ) chez des Corses qui n’avaient pas encore gagné à domicile.

La reprise, après la longue coupure liée à la Coupe du monde, n’ayant pas permis d’inverser la tendance – malgré les efforts de Julien Stéphan pour trouver des solutions en changeant son système tactique –, Marc Keller a repris les choses en main. Le président a mis à pied son entraîneur et lancé (initialement pour un intérim de deux matches) son adjoint Mathieu Le Scornet dans le grand bain.

« Le problème sur le cycle aller, c’est qu’on n’était pas performants pendant 90 minutes »
Face à leurs responsabilités, les joueurs ont signé dans la foulée deux prestations remarquées en tenant tête à Lens (2-2), le dauphin (et tombeur dix jours plus tôt) du PSG avant d’aller mettre fin à plus de 40 ans de disette en championnat en terre lyonnaise (2-1). La flamme est ravivée, le Racing est sorti de la zone rouge avant de se lancer dans le cycle retour… mais il doit encore prouver que l’éclaircie n’est pas passagère.

C’est maintenant que Kévin Gameiro et ses coéquipiers doivent convaincre que les errements des derniers mois appartiennent au passé.

« Le problème sur le cycle aller, c’est qu’on n’était pas performants pendant 90 minutes, ne cache pas l’attaquant du Racing, qui retrouve une de ses proies préférées en Ligue 1 ce dimanche. On avait des trous, ça pouvait nous “tuer” les matches, mais il y a des moments où on se réveillait. Maintenant, il va falloir être le plus consistant possible sur 90, voire 95 minutes, pour aller chercher les victoires qui nous manquent. »

« Le principe sur lequel on est à cheval depuis deux semaines, c’est la régularité », appuie d’ailleurs de son côté Mathieu Le Scornet, conscient que c’est par ce biais que ses joueurs pourront confirmer l’embellie.
dna

La composition du Racing pour affronter Toulouse
Frédéric Guilbert, Eduard Sobol et Morgan Sanson, les trois recrues du mercato strasbourgeois, devraient être titulaires, ce dimanche (15h), contre Toulouse.
➤ Le onze probable : Sels – Guilbert, Perrin, Djiku, Le Marchand, Sobol – Diarra, Prcic, Sanson – Gameiro, Diallo.

➤ Les remplaçants : Risser (g), Dagba, Doukouré, Liénard, Aholou, Sissoko, Mothiba.

➤ Les absents : Kawashima (épaule), Nyamsi (adducteurs), Delaine (talon d’Achille), Bellegarde (cheville), Kandil (reprise).

dna

Strasbourg n'a perdu aucun de ses 10 derniers matches de Ligue 1 conter Toulouse (7 victoires et 3 nuls). Pour retrouver trace d'une défaite des Alsaciens dans cette affiche, il faut remonter à septembre 2005 (2-4).

La rencontre sera arbitrée par Willy Delajod, et non Hakim Ben El Hadj comme prévu.

Autre changement de dernière minute, Ismaël Doukouré intègre la défense centrale à la place de Lucas Perrin, touché à l'échauffement?

But 1-0 Gameiro

Sur une déviation de Diallo au centre du terrain, Rouault manque totalement son contrôle vers son but. Gameiro surgit en renard pour s'emparer du ballon et filer vers le but. Il conclut du droit après avoir effacé Dupé d'une feinte pleine de maîtrise !

But 1-1 Dallinga

Sur un centre venu de la droite, Guilbert s'arrache pour empêcher Ratao de reprendre le ballon au second poteau. Mal lui en a pris : il remet le ballon dans l'axe pour Dallinga, qui égalise d'une demi-volée puissante à bout portant !

Mi-temps
C'est la pause. Strasbourg et Toulouse dos à dos.


Après une mi-temps, avouons que Toulouse est un cran au-dessus. Pour équilibrer la tendance, le Racing doit élever le curseur en terme d'intensité. On est encore loin de la première victoire à domicile, tant attendue et tellement nécessaire.

Première période très équilibrée à La Meinau et le score de parité est logique. Si le Racing possède davantage le ballon, Toulouse a eu sa chance en contre-attaque. Les deux buts sont la conséquence d'erreurs défensives, et les occasions ne sont pas légions pour l'instant.

Carton jaune pour Doukouré, pour une vilain semelle sur Spierings au niveau de la ligne médiane. M. Delajod sévit pour la première fois de la rencontre.

But 1-2 T. Dallinga

Magnifique action toulousaine menée côté gauche. Ratao et Van den Boomen combinent pour progresser et c'est finalement le Brésilien qui centre fort. Au premier poteau, Dallinga coupe la trajectoire pour marquer d'une tête piquée !
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Encore court physiquement, Guilbert sort pour Dagba.
Même chose pour Sobo, relayé par Liénard,
et pour Morgan Sanson, supplée par Diarra.

M. Delajod interrompt la partie et en informe le capitaine. Visiblement, un des arbitres assistants est blessé. Le 4e arbitre, William Toulliou va entrer en scène.

Cela fait en gros quatre minutes de temps additionnel en plus, rien que pour cet intermède.

Carton jaune pour Aboukhlal, coupable de cette faute maladroite, annihilant par la même une probable occasion strasbourgeoise.

Dallinga est remplacé par Onauwy, Aboukhlal par Sierro, Desler par Kamamzi.

, Aboukhlal est finalement resté, Ratao est sorti.


Aholou, déjà averti, est remplacé par Sissoko.

Prcic est remplacé par Mothiba. Le Scornet ajoute un attaquant supplémentaire, quitte à sortir son meneur de jeu reculé.

Il y aura neuf minutes de temps additionnel dans cette rencontre, notamment en raison du long remplacement de l'arbitre assistant autour de la 70e minute.

Furieux que l'arbitFurieux que l'arbitre n'ait pas pris sa responsabilité sur ce coup, Montanier reçoit un carton jaune.re n'ait pas pris sa responsabilité sur ce coup, Montanier reçoit un carton jaune.

Carton jaune pour Gameiro, pour un geste d'humeur après une perte de balle sur le côté droit.

Strasbourg va finir à dix
Carton rouge ! Gameiro est expulsé. Après ce geste violent sur Spierings, l'attaquant a peut-être eu des mots malheureux à l'encontre de l'arbitre, ou alors peut-être que M. Delajod a jugé que la faute méritait non pas un jaune, mais un rouge direct...

Chaïbi est remplacé par Suazo, recrue hivernale du Téfécé.

On est dans la 11e minute d'arrêt de jeu.

A la 103e', c'est terminé! 1-2

La Meinau siffle. L'horizon s'assonbrit. Montpellier a gagné à Auxerre (0-2), Brest a corrigé Angers (4-0) et passe devant le Racing, à nouveau relégable. Et qui, hélas, a montré un visage de relégable.


Après un bon départ et l'ouverture du score de Gameiro sur une approximation défensive, le Racing a doucement mais sûrement perdu le fil.
Il n'a pas eu le temps de savourer son but, s'est fait rejoindre très vite. A partir de là, Toulouse a résolument pris le dessus.
Rapidement mené après la pause, le Racing n'a jamais été capable de se rebeller et là est le plus inquiétant.

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Un vilain coup de froid pour le Racing
Alors que le baromètre des Strasbourgeois était remonté après le nul contre Lens (2-2) et le succès à Lyon (2-1), Toulouse est venu refroidir leurs ardeurs et la Meinau en s’y imposant logiquement ce dimanche (2-1). Le Racing replonge dans la zone rouge (17e ).
Les supporters alsaciens vont sans doute devoir s’y habituer : jusqu’à la fin de la saison, le Racing risque fort de les faire monter dans un inconfortable ascenseur émotionnel et mathématique, fait de hauts et de bas, sans savoir si, au bout du compte, il pourra éviter l’une des quatre descentes au purgatoire de la Ligue 2.

En poussant le dauphin lensois au nul le 11 janvier à la Meinau (2-2), puis en allant détrousser l’Olympique lyonnais dans son stade trois jours plus tard (2-1), Dimitri Liénard et ses camarades avaient reboosté le moral de leurs fans en même temps que le leur. Mais dans une saison où ils se débattent sur la ligne de flottaison, parfois un peu au-dessus, bien plus souvent en dessous, une seule « contre-performance », pour reprendre le mot de leur nouveau coach Mathieu Le Scornet, a suffi à leur remettre la tête sous l’eau ce dimanche.
« Strasbourg a profité de nos imperfections techniques »
Dans une Meinau à guichets fermés portée par l’espoir d’assister, enfin, à une victoire des Bleus dans leur fief en 2022-2023, une séduisante équipe de Toulouse est venue doucher leurs ambitions et a mis en lumière le fossé entre un collectif parfaitement huilé – le sien – et un autre forcément en (re)construction – celui du Racing – après tous les mouvements enregistrés en un peu moins de trois semaines (quatre départs, autant d’arrivées).

En première mi-temps, Philippe Montanier a pourtant souvent rappelé à l’ordre ses joueurs qu’ils trouvaient trop approximatifs dans leurs choix et leurs transmissions. « On était bien en place et pas trop en danger, mais on aurait pu mieux faire dans l’utilisation du ballon, souligne le coach haut-garonnais. On avait beaucoup d’imperfections techniques. Strasbourg en a profité. Il a fallu régler ça à la mi-temps. »
Sûrs de leur football, les Toulousains ont souvent fait mal, en contre, à des Bleus contraints de parer au plus pressé. Même l’ouverture du score de Kévin Gameiro dès la 20e , après un contrôle raté de Rouault, ne les a pas déstabilisés. Le buteur alsacien, auteur de sa septième réalisation, a encore fait preuve de son flair légendaire pour donner l’avantage à son équipe qui venait tout juste de frôler la correctionnelle sur un but à Van den Boomen (18e ) refusé pour un hors-jeu.

Les Violets se sont d’autant moins affolés qu’ils ont très vite rétabli l’équilibre et la parité par un Dallinga clinique sur un renvoi malencontreux, mais nécessaire, de Guilbert après un centre de Van den Boomen que le buteur avait dévié de la tête (25e ).

Le Néerlandais a été le véritable bourreau des Racingmen. Le dynamiteur aussi d’un Téfécé au jeu savamment ordonné et coordonné. Sur un une-deux d’école entre Ratao et Van den Boomen, il a jailli aux 5,50 mètres pour catapulter au fond, de la tête, un centre tendu du Brésilien (51e ) et couper les jambes d’Alsaciens qui avaient déjà du mal à changer de rythme.
Privé en dernière minute de Lucas Perrin, touché à l’adducteur droit et remplacé au pied levé en défense centrale par Ismaël Doukouré, Mathieu Le Scornet, qui avait titularisé ses trois recrues Frédéric Guilbert, Eduard Sobol et Morgan Sanson malgré leur manque de rythme, a alors choisi de les faire souffler et d’insuffler du sang neuf avec Dagba, Mothiba et Diarra. Comme souvent, le Racing a poussé sur la fin, mais sans vraiment se montrer dangereux, si ce n’est sur une frappe soudaine du droit de Diallo repoussée par le poteau droit d’un Dupé battu (89e ).

Gameiro : une expulsion de dépit
L’expulsion dans le temps additionnel de Kévin Gameiro, coupable d’un mauvais geste sur Spierings (90e +3), a encore noirci la soirée d’un Racing qui replonge dans la zone rouge (17e ) et sera privé de son avant-centre, suspendu, mercredi (21h) à Rennes et, sans doute, dimanche prochain (15h) contre Montpellier.
« On a attaqué le match avec de très bonnes intentions. Mais ça n’a pas suffi et ç’a décliné au fil de la rencontre, analyse Mathieu Le Scornet. On a eu quelques situations en fin de partie, mais on a traversé une période trop creuse pour faire une grande performance. Ça ne s’est pas passé comme on le voulait. Il y a eu trop d’écart entre ce qu’on souhaitait faire et ce qu’on a pu faire, malgré l’entame positive. C’est trop peu, mais il faut se relever et on a la chance d’avoir un très gros match mercredi pour inverser la tendance. »

Pas certain, néanmoins, que le Roazhon Park, antre d’un Stade rennais qui y est presque intraitable (9 victoires pour 1 défaite lors de la journée inaugurale contre Lorient – 0-1), soit l’endroit le plus indiqué pour ça, surtout face à des “Rouge et Noir” qui viennent de chuter vendredi chez les Merlus dans le derby retour (2-1) et auront les mêmes desseins en tête
dna