Le sprint pour le maintien

Sujet: Le sprint pour le maintien Lun 6 Mar 2023 - 8:15

Alsa'sports a écrit :Le sprint serré pour le maintien

Après une nouvelle déconvenue ce week-end contre le Stade brestois sur le score de 0-1, les hommes de Frédéric Antonetti ont de nouveau perdu de précieux points contre un concurrent direct au maintien. Si Dimitri Lienard et les siens sont pour le moment toujours en-dehors de la zone rouge, ils ne le doivent qu’à une différence de but plus favorable qu’Auxerre, actuellement 17e avec 22 points également. Il devient urgent de faire tourner le compteur pour les Alsaciens, car derrière, mis à part Angers, aucune équipe ne semble lâcher du terrain.

Troyes en embuscade

La dernière victoire des Troyens remonte au mois de janvier contre le Racing Club de Strasbourg sur le score de 2-3. Depuis ce déplacement à la Meinau, les coéquipiers de Yoan Salmier se sont inclinés sept fois en neuf rencontres, pour deux matchs nuls. Pour le moment 19e avec 20 points, soit deux de retard sur Strasbourg, l’ESTAC affrontera Lorient à l’extérieur avant de recevoir Brest dans l’Aube, un autre concurrent direct. Dans le même temps, Frédéric Antonetti et ses hommes se déplaceront à Marseille avant un nouveau rendez-vous crucial à la Meinau contre Auxerre. La saison peut donc prendre un véritable tournant pour ces équipes du bas de classement.

Ajaccio n’a pas dit son dernier mot

Seul Angers parait condamné à la Ligue 2 la saison prochaine. Pour les trois places de relégations restantes, tout se joue dans un mouchoir de poche pour les cinq équipes concernées, Troyes, Ajaccio, Brest, Strasbourg et Auxerre. Si Ajaccio n’est pas au mieux de sa forme, les Corses sont encore largement en course et ne comptent qu’un petit point de retard sur les Alsaciens. Un écart très minime qui s’explique en partie par la fracassante victoire 4-2 des Ajacciens contre Strasbourg le 5 novembre dernier. Sur la fin du mois de mars, les coéquipiers de Vincent Marchetti recevront deux fois consécutivement Montpellier et Monaco. Deux équipes supérieures sur le papier mais pas imprenables pour les Corses, surtout à domicile.

Auxerre va beaucoup mieux

C’est sans doute l’équipe du bas de classement avec la meilleure dynamique. Sur ses cinq dernières rencontres disputées, les Auxerrois se sont imposés deux fois contre Lorient et Lyon et ont concédé trois matchs nuls contre Nice, Reims et Angers. Des résultats qui ont permis aux hommes entraînés par Christophe Pélissier d’y croire à nouveau et de revenir à égalité de point avec le Racing Club de Strasbourg, que l’AJA a battu 1-0 l’été dernier au match aller. Les deux équipes se recroiseront le 19 mars prochain au stade de la Meinau pour une rencontre de la peur entre deux prétendants à la Ligue 2. Avant de venir en Alsace, Auxerre recevra le Stade rennais à l’Abbé Deschamps.

Brest relancé !

Cela semble devenir une coutume pour Frédéric Guilbert et ses coéquipiers, relancer des concurrents directs au maintien. Avant leur déplacement en terres alsaciennes, les Bretons restaient sur une série d’une seule victoire en dix rencontres (1 victoire, 5 défaites et 4 nuls), et contre Angers, bon dernier de Ligue 1 Uber Eats. Un succès à Strasbourg qui place Kenny Lala et les siens en meilleure position avant la réception du Paris Saint-Germain le week-end prochain. Après ce gros choc, les Brestois se déplaceront du côté de Troyes pour tenter de prendre encore un peu plus d’air sur les concurrents derrière.

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Ce qui fera la différence est l'arbitrage et l'envie des autres clubs de faire le maximum pour faire descendre le Racing.

Sujet: Re: Le sprint pour le maintien Mar 7 Mar 2023 - 7:16

Lacuesta , je ne pense pas que les autres clubs vont faire le nécessaire pour faire descendre le racing , mais de rester en L1 ,comme le racing.

dna a écrit :Le Racing relégable, comme un air de déjà-vu…
Le Racing, à nouveau relégable, n’avait plus vécu une telle galère en Ligue 1 depuis 17 ans. En 2006, il avait fini par être relégué. Si des similitudes existent entre les deux saisons, les acteurs de l’époque estiment que le groupe actuel a les moyens de s’en sortir.
Le week-end pascal du Racing a été bien pourri. Pas la faute à la météo mais plutôt à son baromètre en Ligue 1 puisqu’ il a retrouvé la zone rouge suite à la victoire d’Auxerre à Ajaccio. Après la 30e journée, il ne totalise que 26 points. Aucune des 16 équipes qui se sont retrouvées dans une situation analogue au sein de l’élite n’a réussi à échapper à une des quatre dernières places. On a connu statistique plus réjouissante.

En première division, le Racing n’a fait moins bien qu’à deux reprises à cette période de la saison : en 1951-1952 et en 2005-2006. Et à chaque fois, il est descendu. Pas de quoi non plus remonter le moral.
Cassard et Gameiro ont déjà connu ça
Dresser un parallèle est un exercice périlleux mais Kévin Gameiro ou l’entraîneur des gardiens Stéphane Cassard, qui ont vécu la relégation au milieu des années 2000, ont pu légitimement avoir une impression de déjà-vu.

« On avait loupé notre début de championnat, se rappelle leur coéquipier de l’époque, Jean-Christophe Devaux. On faisait de bons matches mais on ne gagnait pas. Contre Auxerre (0-0 en ouverture du championnat) , on se fait un peu voler. Et à Lyon (le quadruple champion de France) , on a énormément d’occasions mais on perd sur un but de (John) Carew (1-0). Tout s’est mal enclenché, ça a mis le doute dans les têtes et propagé des ondes négatives. »
Les Bleus d’alors avaient dû attendre la 18e journée pour gagner enfin en championnat quand leurs successeurs ont mis deux fois moins de temps (9e journée). Mais en termes de points, à l’issue des 18 premières levées, la donne était sensiblement la même (11 contre 12).

« Ce sont les résultats du week-end qui rythment la semaine, fait valoir Cédric Kanté, qui disputait sa dernière saison en Alsace en 2005-2006. L’ambiance devient morose, tu t’installes dans une mauvaise routine… »

Des lendemains qui déchantent
Qualifié en Coupe de l’UEFA, le Racing n’arrivait pas à reproduire en L1 ce qu’il réussissait à mettre en place en C3, où il jouait « totalement libéré ». « On se disait que ça allait venir, qu’on avait le temps, que le prochain match, ça tournerait dans notre sens, complète Karim Haggui, arrivé dans le Bas-Rhin en 2004. Ne pas gagner nous a plombés mentalement. Comme aujourd’hui, on ne pensait pas au départ devoir jouer le maintien. »

En 2005, Strasbourg soulevait sa deuxième Coupe de la Ligue. En 2022, c’est une 6e place quasiment historique qui sanctionnait un exercice inespéré. Les lendemains ont donc déchanté à chaque fois.
Au début du XXIe siècle, la perte de Mamadou Niang avait été un coup dur. Et l’effectif, pas vraiment pléthorique, n’était pas calibré pour jouer la coupe d’Europe. Et en janvier, Mickaël Pagis, l’autre arme offensive, avait fait ses valises…

« Tous les clubs se renforcent au mercato d’hiver. Nous, on avait fait l’inverse, se rappelle Kanté. C’était un mauvais signal (envoyé par la direction) , le signe que l’on passait à autre chose. C’est quand même la qualité des joueurs qui fait la différence… »

En janvier dernier, si le club bas-rhinois a accueilli quatre recrues, dont Morgan Sanson (prêt) qui se révèle être une bonne pioche, il a aussi laissé partir deux tauliers (Ajorque et Thomasson). « Ils étaient des pièces maîtresses mais on peut aussi comprendre la logique économique, nuance Haggui, pour qui le compartiment offensif actuel reste fourni. Et puis il y a un entraîneur (Frédéric Antonetti) qui connaît bien le championnat… »

Jacky Duguépéroux, lui, avait été maintenu jusqu’au bout sans réussir à sortir de l’ornière.
« Le climat est plus positif »
De l’avis des trois anciens, le groupe du Racing reste suffisamment étoffé pour éviter le pire. Mais il devra afficher une mentalité irréprochable pour s’en sortir. « Nous, on avait été trop gentils, trop naïfs, on manquait d’agressivité et de détermination, on n’arrivait pas à gagner sans convaincre », relate l’ex-international tunisien.

Pour Jean-Christophe Devaux, qui n’a pas manqué de remarquer que la VAR a été quatre fois défavorable aux Racingmen sur l’ensemble de leurs deux dernières sorties à Monaco et Lens, il faudra aussi être accompagné de ce brin de réussite qui peut tout changer. « Quand tu es moins dans le confort, tu paies souvent la moindre erreur cash. C’est un peu difficile à expliquer, mais ça tourne souvent en ta défaveur. Il faut aussi que la chance te sourie et savoir se transcender car ce ne sont que des finales qu’il reste à jouer. »

Encore dans le coup à la mi-mars 2006 (5 points de retard sur le premier relégable), le Racing avait fini par se résigner, trop fataliste. « Mais actuellement, le climat est plus positif, assure Kanté. Il y a l’engouement de la Meinau, le club est stabilisé et on sent plus d’unité. Les rencontres face aux concurrents directs seront très importantes, ce sont plus que de simples matches. Quand tu les perds, ça fait très mal. »

L’AC Ajaccio, compagnon d’infortune comme en… 2005-2006, est justement annoncé à la Meinau dimanche prochain. « Il y a obligation de gagner, martèle Haggui. Tout va se jouer au mental. Il faut revenir aux bases, être solide derrière et agressif devant. Ce ne sont pas forcément les meilleurs qui doivent jouer mais les plus rigoureux. Avec Hanovre (en 2009-2010) , on s’était sauvé lors du dernier match à Bochum. »

Le Racing, lui, sera à Lorient pour l’ultime levée de la saison. Et sûr qu’il signerait pour le même scénario qu’en 2021, lorsqu’il avait validé son maintien lors de la 38e journée face aux Merlus…

Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017

Strasbourg est nul, faut être honnête, mais l'arbitrage leur a fait perdre au moins 12 points.

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