Dimanche le 12/03 à 20h45

OM – RCSA : la statistique qui fait peur

Après un revers inquiétant contre le Stade brestois le week-end dernier au stade de la Meinau, le Racing Club de Strasbourg se déplace ce dimanche à l’Orange Vélodrome pour défier l’Olympique de Marseille, actuellement dauphin du Paris Saint-Germain au classement de Ligue 1 Uber Eats. Un déplacement qui s’avère très compliqué pour Frédéric Antonetti et ses hommes au vu du peu de réussite des Alsaciens en terres alsaciennes ces dernières années. Ajoutez à cela un Vélodrome qui s’annonce à guichets fermés et vous avez le cocktail « parfait » pour une soirée plus que compliqué pour le Racing Club de Strasbourg.

La dernière victoire au Vélodrome en Ligue 1 remonte à 1997

La statistique a de quoi faire peur, il faut remonter au 14 mars 1997 pour voir le Racing Club de Strasbourg s’imposer au Vélodrome en Ligue 1. Une victoire 0-1 sous les ordres d’un certain Jacky Duguépéroux à l’époque. Devant 25 000 spectateurs, les Alsaciens arrachaient une courte victoire grâce à un but de Pascal Nouma peu après le retour des vestiaires à la 49e minute. Nouma qui terminera en fin de saison deuxième meilleur buteur du club avec 14 réalisations, derrière David Zitelli (19 buts). Une victoire dans un contexte bien différent puisqu’à l’issue de cette saison, Jacky Duguépéroux et ses joueurs terminaient à la 9e place du classement et 60 points au compteur.

Alsa'sports

Oui, ça sent la fin pour Le Marchand, comme Kawashima et Liénard, il ne sera certainement pas prolongé.

Si seulement tu a raison pour Lienard

Sobol déjà au placard, encore une fantastique acquisition. Alors que Nantes a signé Centonze et Hadjam !
Recruteurs démission !

Pour Kandil je souhaite que ça n'a rien a voir avec l'accrochage qu'il avait avec l'autre conn----.

Nan mais le nouvel entraîneur ne fait jouer aucun jeune.
Liénard peut jouer une mi-temps à peine et il termine pratiquement les matches, complètement cramé. De toute façon au vélodrome, rien à espérer quand on ne bat ni Brest ni Clermont, des ténors de la Champion's League dont le meilleur attaquant a inscrit 5 buts.

Faut-il rappeler que le Racing n'a pas gagné au Vélodrome depuis 26 ans, à deux jours près? Que sa dernière visite (0-4 le 21 mai dernier) a fait voler en éclats les rêves d'Europe?

Carton jaune pour Delaine pour avoir laissé trainer le pied sur la cheville de Clauss.

Balerdi est expulsé
Carton rouge ! Balerdi est expulsé.

Sur un long ouverture aérienne de Sanson en profondeur, Diallo est au duel avec Balerdi. En position de dernier défenseur, le défenseur argentin touche - à peine - les côtes de son vis-à-vis, qui s'effondre. M. Pignard n'hésite pas et exclut Balerdi...

Carton jaune pour Nyamsi après une prise de judo sur Malinovskyi.

but 1-0 Mbemba

C'est l'Ukrainien, à ras de terre, alors que le mur strasbourgeois saute. Sels parvient à repousser, mais Mbemba est là pour pousser au fond!

Ibrahima Sissoko remplace Gerzinho Nyamsi.

Sanson cède sa place à Prcic.

Kolasinac, qui boitait bien bas, est remplacé par Gigot.

Triple changement au Racing: Mothiba pour Gameiro, Diarra pour Dabga, Sobol pour Delaine.

Sur une ouverture de Sanchez le long de la ligne de touche, Djiku découpe Tavares lancé à toute vitesse en contre-attaque. M. Pignard sort le carton jaune pour l'international ghanéen.

Sur le corner, Guilbert concède un penalty aussi inutile que le corner!

But 2-0 de Sanchez

Double changement pour l'OM, Malinovskyi est remplacé par Guendouzi...

Sanchez cède sa place à Bailly.

Sobol est averti  pour simulation.

But 2-1 Sissoko

BUt 2-2 Aholou

Fini 2-2

A 11 contre 10 ils n'ont même pas gagné et failli perdre. Pénalty honteux.

les notes des Strasbourgeois après le nul à Marseille (2-2)
Mené de deux buts alors qu’il évoluait en supériorité numérique depuis plus d’une heure, le Racing a refusé la défaite dans les derniers instants grâce à un doublé d’Aholou. Son manque d’efficacité lui a même coûté la victoire qui aurait récompensé son match consistant.
Frédéric Antonetti ne croyait pas si bien dire lorsqu’il exhortait ses joueurs, vendredi en conférence de presse, à saisir leur chance. Longtemps il a dû se demander si les Racingmen avaient bien écouté les consignes alors que son équipe se dirigeait vers une défaite frustrante. Elle avait pourtant mis l’engagement qu’il fallait pour contrarier le dauphin du PSG.

Mais plutôt que de baisser la tête en fin de match, alors que les espoirs de faire un résultat au Vélodrome semblaient enterrés depuis un gros quart d’heure, le Racing a su faire preuve de caractère pour arracher un match nul grâce à un doublé tardif d’Aholou. Avec un peu plus d’efficacité, il serait même rentré avec trois points qui auraient fait du bien dans la lutte pour le maintien.
Sels 4
Il a pris son temps dans son jeu au pied pour attirer le pressing marseillais avant de relancer loin devant. Cela a failli lui coûter cher face à Rongier (25e ). Concentré, il a jailli sur un centre en retrait de Tavares (22e ) avant d’aller boxer un ballon que le Portugais convoitait de la tête dans les cinq mètres cinquante (43e ). Beaucoup moins inspiré sur le coup franc de Malinovskyi qu’il repousse dans les pieds de Mbemba tout heureux de l’ajuster à bout portant (49e ).

Dagba 5
Il a tout de suite été dans le ton en amenant du volume dans son couloir sans partir à l’abordage pour autant. Pour sa première titularisation depuis cinq journées, il s’est montré fiable dans le duel. Mais il a perdu trop de ballons (9), notamment lorsqu’il a cherché à apporter son aide offensivement. Remplacé par DIARRA (67e ) qui a amené du dynamisme.
Nyamsi 5
Le golgoth de la défense alsacienne a retrouvé son assurance, même si parfois ses interventions ont été trop toniques à l’image de sa prise de judo sur Malinovskyi qui lui a logiquement valu d’être averti (40e ). En confiance, il a réussi une jolie percée balle au pied mal conclue (12e ). Il n’a pas eu plus de réussite sur son enchaînement contrôle de la poitrine-frappe du gauche dans la surface (30e ). Remplacé en début de seconde période par SISSOKO (52e ). Son mauvais ballon donné à Aholou aurait pu coûter cher (62e ) mais il se rattrape en étant sur l’action de l’égalisation.

Djiku 5
Dans l’axe de la défense, il avait une mission prioritaire : s’occuper du cas Sanchez. Il n’a pas lâché le Chilien d’une semelle, quitte à l’accompagner dans ses dézonages pour jaillir dans ses pieds et l’empêcher de se retourner dès qu’il touchait le ballon. Mais l’une de ses rares fautes a amené le coup franc qui a débouché sur l’ouverture du score (49e ). Sanctionné d’un carton jaune pour une faute sur Tavares qui partait en contre-attaque (72e ).

Guilbert 5
Décalé dans l’axe gauche du trident défensif selon un choix de Frédéric Antonetti – il avait déjà joué axe droit avec le Racing lors d’un match de Coupe de France en janvier 2022 –, l’habituel piston n’a pas paru désemparé. Si Ünder lui a mis d’entrée un courant d’air (3e ), il a ensuite tâché de mieux anticiper les appels des joueurs offensifs marseillais. Son match était somme toute correct jusqu’à ce que M. Pignard le sanctionne sévèrement d’un penalty pour un coup de coude dans un duel avec Sanchez (74e ). Une décision qu’il a très peu goûté, forcément.

Delaine 5
Après quatre mois d’absence en raison d’une fissure au tendon d’Achille, l’ex-Messin retrouvait son couloir gauche avec manifestement beaucoup d’envie. Un peu trop même puisque sa première intervention musclée sur Clauss a été sanctionnée d’un jaune (6e ). En revanche, un autre jaillissement dans les pieds de l’Alsacien de l’OM a débouché sur un contre et une frappe trop croisée face à Lopez (26e ). Son centre au premier poteau pour Gameiro aurait mérité meilleur sort (38e ). Pas toujours efficace dans ses changements de jeu. Remplacé par SOBOL (67e ) qui a récolté un avertissement (83e ).
Sanson 7
On peut penser que l’ex-Marseillais avait coché ce rendez-vous dans son calendrier après ses quatre saisons et demie passées sur les bords de la Méditerranée. Son absence contre Brest avait pénalisé le Racing dans la tenue de balle. Au Vélodrome, le milieu a été celui qui a su garder le ballon au chaud pour mieux le redistribuer, malgré un déchet conséquent sur certaines prises de risque. Ses nombreuses ouvertures vers Diallo en première période (4e , 10e , 29e ) ont systématiquement créé du danger, la dernière amenant l’expulsion de Balerdi.

Entreprenant, il l’a été aussi lorsqu’il était à proximité du but phocéen avec notamment une tête puis une volée contrée successivement par Kolasinac et Balerdi en pleine surface (34e ). Plus discret après la pause et remplacé à l’heure de jeu par PRCIC (61e ) qui a poursuivi le travail de sape.
Aholou 8
Quand il reste debout, sans se plaindre, il fait vraiment mal dans l’impact au milieu de terrain. Pas de fioriture et même des sorties de balle bien senties pour donner de la profondeur au jeu de transition alsacien. Il a été récompensé de son abattage en fin de match. D’abord par un but assez chanceux sur une reprise dont le rebond a trompé Lopez à la suite d’un corner (88e ) ; ensuite sur un coup de canon consécutif à un mauvais renvoi de Rongier qui a nettoyé la lunette du gardien espagnol (89e ). Il a même le triplé au bout du pied dans le temps additionnel mais Lopez, cette fois-ci, s’est interposé (90e +2).
Liénard 4
Une vraie pile électrique en début de match à courir partout et donc un peu nulle part. Le capitaine a trouvé plus de justesse par la suite, notamment dans son jeu long. Il n’a cessé d’encourager ses coéquipiers quand ils n’étaient pas récompensés de leurs efforts.

Gameiro 3
Ce sont dans les matches comme celui-là qu’on attend du leadership de la part de l’attaquant strasbourgeois. Mais il n’était pas dans un grand soir malgré des efforts pour participer à la construction, quitte à décrocher lorsque les ballons filaient trop souvent au-dessus de sa tête.

En fin de première période, il aurait dû mieux faire sur sa tête au premier poteau (38e ) comme sur ce contrôle qui est venu gâcher une possibilité de contre (39e ). Auparavant, il avait laissé filer Tavares dans son dos, l’action se terminant par un centre venimeux (22e ). Remplacé logiquement par MOTHIBA (67e ) qui n’a pas eu un bon ballon à exploiter.

Diallo 6
Le meilleur buteur du Racing n’a pas compté ses efforts. Il a multiplié les courses pour être touchés sur de longues ouvertures, avec succès. Il a ainsi allumé la première mèche (4e ) avant de réussir un débordement qui a mis le feu dans la surface phocéenne (13e ). Une nouvelle frappe en angle fermé a fait suer Lopez (16e ).

Toujours en mouvement, il ne s’est pas caché dans le repli. Sur son bon contrôle de la poitrine sur un énième ballon envoyé loin devant, il a contraint Balerdi à faire faute en position de dernier défenseur, ce qui a provoqué l’expulsion de l’Argentin (29e ).

Paradoxalement, on l’a moins vu lorsque le Racing a dû faire le jeu en supériorité numérique jusqu’à sa tête sauvée sur la ligne par Bailly (83e ). Encore présent pour glisser le ballon de la gagne à Aholou dans le temps additionnel.

Dans l'ensemble ils ont donné deux buts aux Marseillais réduits à dix. Pas glorieux. Les tirs réussis d'Aholou (qu'avant on n'avait pas vu et donc il a 8, ok) sont de la chance pure.
Gameiro et Sels très faibles (faut travailler les pénos à l'entraînement !), Dagba catastrophique (le danger venait toujours de son côté), Delaine très moyen mais meilleur que Sobol (un comble alors qu'il revient de blessure !). Mothiba inexistant.
Donc les choix de l'entraîneur semblent pertinents (au vu de l'état de forme de ceux alignés) mais Kandil et Suzuki auraient mérité d'être vus.