Apparemment, notre prof d'Allemand a suivi le mouvement, elle n'était pas là. ^^

Mon prof' d'éco' non plus. Par contre ma prof de philo' était bien là !

Et un certain prof d'Histoire-Géo de Diemeringen était bien à son poste. :$

Mais..être présent a son poste....ne veux pas dire bosser !!!!!!!

Taquin, le nanar...

Oh!!!! ,si peu .......!!!
Sérieusement, le métier d'enseignant est de plus en plus ingrat , et ça ne va pas s'arranger ces prochaines années !!!!!!!, et la faute a qui ?????????, aux parents qui ont laché l'éducation de leurs rejetons (ce qui devrait être complémentaire par rapport a la mission des profs).

Nanar, je t'adore!!!

Chez moi, ça bouge pas mal aussi, avec une loi mettant en péril la survie des IUT. D'ailleurs jeudi, y aura certainement grève de l'ensemble des IUT de France.

Orthographe : la réforme de la facilité
« Nivellement par le bas », « sacrifice de la langue française », la réforme de l’orthographe, portant sur 2400 mots et validée il y a 26 ans, a provoqué un tollé, hier sur les réseaux sociaux.


À la rentrée scolaire 2016, les manuels scolaires appliqueront tous la réforme de l’orthographe validée en 1990 par l’Académie française. Elle touche près de 2400 mots : exit les tirets ou accents circonflexes sur le i et le o pour certains, place à la francisation ou à l’harmonisation pour d’autres. Une réforme destinée à faciliter l’apprentissage de la langue française mais qui laisse les Français sceptiques – dont pourtant 45 % ne maîtrisaient pas les règles de base d’orthographe en 2015. Nombre d’entre eux ont exprimé hier leur colère sur les réseaux sociaux.
Beaucoup ignorent que la « nouvelle » orthographe ne remplace pas l’ancienne et que s’il devient juste d’écrire « ognon » , il sera toujours possible de garder « oignon ». « On n’abandonne pas la première façon, on permet de l’écrire d’une deuxième façon » , a tenté de dédramatiser hier Najat Vallaud-Belkacem.

Pourquoi maintenant ?

Pour la ministre de l’Éducation, il s’agit d’une décision des éditeurs de manuels scolaires. Ce que ceux-ci ne confirment pas ! « On nous a fortement conseillé de passer à la réforme avec les nouveaux program-mes » , précise l’un d’entre eux. Sylvie Marcé, présidente des éditions Belin et interrogée par Le Monde , se veut plus nuancée : « Le fait que le ministère a inscrit à l’intérieur des programmes que la référence est celle de 1990 a proba-blement poussé les éditeurs à tous sauter le pas. »
En réalité, « l’orthographe révisée » est devenue la « référence » dès 2008. Mais à l’époque, les éditeurs ne s’étaient pas tous mis à la page. Désormais, les ouvrages de grammaire et d’orthographe porteront un macaron « nouvelle orthographe » , pour signaler les mots simplifiés.

Le circonflexe n’est pas mort

« La mort de l’accent circonflexe » ; « l’accent circonflexe disparaît » , a-t-on pu lire à de nombreuses reprises, provoquant une levée de boucliers des Français qui semblent tenir dur comme fer au « chapeau » parfois présent sur les voyelles.
Mais l’accent circonflexe ne meurt pas avec la réforme, il devient simplement facultatif sur les « i » et les « u ». Et il restera employé à certains temps conjugués au passé. Il subsistera aussi, sans alternative possible, sur certains mots dès lors qu’il apporte une « distinction de sens utile » : dû, jeûne, mûr, sûr…

Casse-tête pour les enseignants

Le débat autour de la nouvelle orthographe a, bien sûr, eu lieu dans les salles des maîtres, hier. La tendance ne va pas en faveur de la réforme de simplification. « Nivellement par le bas, gros n’importe quoi… La discussion s’est conclue sur : ‘’Hors de question d’appliquer cette réforme’’ » , témoigne Carine, 42 ans, directrice d’école à Avignon après avoir pris le pouls auprès de ses collègues. « Certes, notre langue est difficile à apprendre, mais nos grands-parents, nos parents et nous-mêmes nous en sommes sortis. Nos élèves devraient aussi y parvenir » , regrette Baptiste, 25 ans, professeur en Saône-et-Loire.
Alsace

L’accent déchu

Ceux qui pleuraient en épluchant l’oignon verseront peut-être moins de larmes en pelant l’ognon. Cachez ce « i » que les académiciens français ne voulaient plus voir. L’accent circonflexe, moins défendu que le djihadiste, sera, lui, déchu de son rôle. Il n’est plus dans le cout et les immortels donnent un coup de pied au « u » pour qu’il perde son chapeau, tout comme le « i ».
La ministre de l’Éducation assure qu’elle n’a pas poussé à la roue, mais que ce sont les éditeurs de livres scolaires qui ont décidé d’appliquer unanimement cette règle. Les mangeurs de grenouilles auront le choix entre cultiver le nouveau nénufar ou le vieux nénuphar, et si le morceau reste coincé entre deux molaires, ils pourront prendre leur cure-dent sans s. Le millepatte perd son trait d’union le jour où Benjamin Millepied tire sa révérence pour aller faire des claquettes à Los Angeles.
On ne pourra s’empêcher de penser que cet unanimisme éditorial dissimule mal l’envie de vendre davantage de bouquins dans le cadre des réformes lancées par Mme Nadjat Vallaud-Belkacem, qui impliquent un bouleversement des programmes.
Depuis des siècles les bizarreries du français font suer les uns et émerveillent les autres. La fameuse dictée de Pivot est le signe de cet amour pour l’accent vicieux ou l’accord que l’on entend sonner dans le taillis de la grammaire. Mais la torture linguistique ne s’arrête pas à 2400 mots simplifiés. On a bien fait de nos femmes de lettres des « écrivaines ». Quel mot laid ! Déjà que chez leurs collègues, le mot vain pouvait décrire une forme de vanité propre à quelques manieurs de plumes outrecuidants. L’Académie a, en revanche, refusé la « sapeuse-pompière », soupçonnée d’être la brûlante victime d’un barbarisme.
La France est décidément très bi. En plein débat sur les risques de déchéance des binationaux, nous allons voir cohabiter une biorthographe, puisque l’on pourra chanter comme Mireille Mathieu, « moi, j’ai gardé l’accent » ou, à l’inverse, ôter son chapeau quand il devient gênant. Mais, rassurez-vous, le Bulletin officiel de l’Éducation nationale nous apprend que « la ritualisation d’activités langagières » est essentielle. Tu parles !
Alsace

Enfin, je m'en balance, je continuerai à écrire comme avant.

Je ne changerai rien, aucune virgule, aucune ponctuation ! Il paraît qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. Apparemment les imbéciles sont passés dans le camp d'en face !

Vivent le nénuphar et l'oignon!

j'aurais bien aimé wature.

Comme les tout petit "papi regarde wature"