Rémi Walter (Nice) arrive à Troyes 
Le milieu de terrain niçois est prêté avec option d'achat au club promu. Les discussions, révélées dans nos colonnes le 30 décembre, ont abouti ce mercredi. Le milieu niçois Rémi Walter (22 ans, sous contrat jusqu'en juin 2019), est prêté avec option d'achat à Troyes jusqu'à la fin de saison. L'ancien Nancéien n'a été titularisé qu'à six reprises cette saison en L1 par Lucien Favre, l'entraîneur de l'OGCN. L'Estac pourrait encore faire signer un autre milieu de terrain durant ce mercato hivernal.
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[size=42]tROYES : GARCIA PREND LA PORTE
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Ce qui se serait surement arrivé à TL si le racing aurait plongé.
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À 41 ans, Benjamin Nivet prolonge avec Troyes
 Benjamin Nivet, 41 ans, jouera encore avec Troyes (Ligue 2) la saison prochaine.
En fin de contrat cet été, Benjamin Nivet ne mettra pas encore un terme à sa carrière. Le milieu offensif, âgé de 41 ans, continue l'aventure avec Troyes. Il disputera une septième saison consécutive sous les couleurs de l'ESTAC, en Ligue 2. L'ancien Caennais, qui a disputé 26 matches de Ligue 1 cette saison (2 buts), «a rencontré le nouvel entraîneur, Rui Almeida, et ça s'est accéléré», a déclaré le président du club aubois Daniel Masoni au sujet de cette prolongation.
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Rui Almeida : «Je veux tout savoir des joueurs»
  L'entraîneur portugais, qui arrive sur le banc de Troyes, en Ligue 2, a évoqué ses méthodes de travail.
Nommé entraîneur de Troyes (L2), Rui Almeida retrouve un club, un an après avoir quitté Bastia. Le Portugais de 48 ans correspond au profil dressé par le président Daniel Masoni et le directeur sportif Luis de Sousa pour succéder à Jean-Louis Garcia, qui n'a pas réussi à maintenir l'ESTAC en Ligue 1. «Depuis un an, j'ai regardé beaucoup beaucoup de matches de Ligue 1, Ligue 2, National. J'ai aussi été en Angleterre ou en Allemagne pour en voir», a confié le technicien lors de sa présentation.
«Pour moi, il y a trois choses essentielles : la partie humaine, la structure professionnelle du club et sa mentalité, ainsi que l'ambition de s'améliorer chaque jour et chaque semaine. Troyes a cette volonté. On veut avoir la capacité de se dépasser, d'avancer, avec humilité. Quand une équipe est deux fois en Ligue 1 en quatre ans, c'est sûr qu'il y a quelque chose.
Nous sommes ici pour gagner. Pour ça, nous avons besoin de beaucoup travailler à l'avenir. Il faut une exigence, une discipline, de la communication. On veut avoir une équipe très compétitive. Les joueurs qu'on cherche doivent être très compétitifs, pour former une équipe qui comprend les caractéristiques de la Ligue 2. Et nous voulons maximiser les actifs du centre de formation, nous sommes aussi ici pour ça.
Je suis très attentif aux détails, c'est ce qui fait la différence. Je travaille 12 heures par jour au club, souvent je suis le premier arrivé et le dernier à partir. Je suis très humain, je veux tout savoir des joueurs, de tous les gens qui travaillent ici. Avec le staff, on veut que chaque joueur comprenne exactement ce qu'on veut, sa mission individuelle et collective. Il faut créer un état d'esprit de réussite au club, être plus fort chaque jour. L'atmosphère au club, c'est le plus important.»
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Le Troyen Charles Traoré convoité
Angers et Nantes pensent au latéral de Troyes Charles Traoré. Alors qu'il est suivi en Angleterre par Huddersfield (Premier League) et West Bromwich Albion (Championship), le latéral gauche de Troyes, Charles Traoré (26 ans), est dans le viseur d'Angers et de Nantes. En L1, Toulouse le suit également, mais son arrivée serait conditionnée à un départ de François Moubandjé. Le Malien est lié à l'Estac jusqu'en juin 2020.
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Un milieu de Brest a signé (off.)
À la recherche d'un milieu offensif, l'ESTAC a officialisé la signature de Jason Berthomier pour trois saisons.
L'ancien joueur de Bourg-Péronnas est la première recrue estivale du récent relégué qui espère retrouver la Ligue 1 le plus vite possible.
Avec le Stade Brestois, la saison passée, le gaucher de 28 ans a inscrit six buts en 29 matchs.
foot natioonal

Rayan Raveloson signe à Troyes
 Transféré en provenance du Tours FC, il peut aussi bien évoluer au milieu de terrain qu'en défense centrale.
Après Jason Berthomier, Troyes a enregistré vendredi le renfort de Rayan Raveloson. Ce joueur polyvalent de 21 ans peut évoluer au milieu et en défense centrale. Professionnel au Tours FC depuis juin 2017, il a disputé 26 matches de Ligue 2 la saison passée (25 titularisations et un but). Il s'est engagé pour trois saisons, jusqu'en juin 2021
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Yoann Touzghar rejoint Troyes
L'attaquant de Sochaux, Yoann Touzghar, a signé deux ans à Troyes.
À 31 ans, l'attaquant Yoann Touzghar va découvrir son 8e club. L'International tunisien s'est engagé pour deux ans avec Troyes, soit jusqu'en juin 2020. La saison passée, il a marqué six buts en 33 matches de Ligue 2 avec Sochaux.
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Troyes recrute Ahmed Kashi (Charlton)
L'ESTAC Troyes a annoncé la signature de l'ancien milieu de terrain du FC  Metz Ahmed Kashi pour deux saisons.
L'ESTAC Troyes a officialisé lundi la signature du milieu de terrain de Charlton Ahmed Kashi. Le joueur de 29 ans passé par le FC Metz entre 2012 et 2015 s'est engagé pour les deux prochaines saisons avec le club de l'Aube.
Formé au club de Louhans-Cuiseaux, Kashi compte 119 matches de Ligue 2 et 19 matches de Ligue 1 à son actif.
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Un ancien de Toulouse et Bordeaux recruté ?
Formé à Toulouse et Bordeaux, Ilias Hassani pourrait revenir en France cet été. 
 Foot National

Un gardien arrive de Ligue 1 (off.)
Après le départ d'Erwin Zelazny pour Caen notamment, Troyes était à la recherche d'un nouveau gardien de but. Il y a quelques secondes, l'ESTAC a officialisé l'arrivée en prêt, avec option d'achat, d'Alexandre Letellier. 

Troyes compte sur Khamis Digol
 Le latéral Khamis Digol (19 ans) va bien rester à Troyes cette saison. Jeune latéral droit de 19 ans, Khamis Digol devait partir en prêt à Sannois Saint-Gratien. Mais il a convaincu son entraîneur compte finalement sur lui et il va commencer la saison avec l'Estac (Ligue 2).
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Aboubacar Demba Camara vers Troyes
  L'ancien attaquant du Paris FC devrait s'engager rapidement avec le club aubois.
En quête d'éléments offensifs pour pallier le départ de Suk Hyun-Jun à Reims, Troyes dispose de plusieurs pistes solides. L'une d'elles mène au Guinéen Aboubacar Demba Camara (23 ans).
L'ancien joueur de l'AC Ajaccio puis du Paris FC pourrait s'engager rapidement avec l'ESTAC. La durée du contrat n'est pas connue.
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Vincent Marcel (Nice) prêté à Troyes
Le milieu est prêté une saison par Nice à l'Estac sans option d'achat.
L'OGC Nice a officialisé dimanche le prêt de Vincent Marcel à Troyes pour une saison, sans option d'achat. Ce milieu, dans le groupe professionnel depuis 2016, à participé à huit rencontres de Ligue 1 en deux saisons.
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Lyon prête Christopher Martins Pereira à Troyes
  Après un premier prêt à Bourg-en-Bresse, l'OL a choisi d'envoyer Christopher Martins Pereira à Troyes cette saison.
À deux jours de la fin du mercato estival, Troyes (Ligue 2) a annoncé mercredi soir avoir trouvé un accord avec Lyon pour le prêt du milieu international luxembourgeois Christopher Martins Pereira (21 ans, 20 sél.). Arrivé à l'OL en 2013, le joueur a passé la saison 2017-2018 en prêt à Bourg-en-Bresse, où il a joué 17 matches de Ligue 2.
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Yohan Tavares rejoint Troyes
 Le défenseur central Yohan Tavares (30 ans) s'est engagé deux ans avec Troyes.
Troyes a officialisé ce mercredi la signature de Yohan Tavares. Le défenseur central de 30 ans a signé un contrat de deux ans.
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Kevin Fortuné (Lens) signe trois ans à Troyes
  L'attaquant Kevin Fortuné a quitté Lens pour signer trois ans avec Troyes.
Kevin Fortuné a quitté le RC Lens pour s'engager avec Troyes, ce vendredi. Fortuné évoluait depuis deux saisons à Lens, et a marqué 20 buts sous les couleurs lensoises. Il a signé trois ans avec l'Estac
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Demba Camara signe à Troyes
  L'attaquant guinéen Demba Camara (23 ans) a signé un contrat de deux ans avec Troyes.
L'attaquant international guinéen Demba Camara (23 ans, 3 buts) vient de signer un contrat de deux ans avec Troyes (Ligue 2). Il était libre depuis la fin de son contrat avec l'Anorthosis Famagouste (Chypre) fin juillet, mais l'homologation de son contrat a pris du temps. Camara est passé par l'AC Ajaccio et le Paris FC par le passé.
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Le défenseur de Montpellier Morgan Poaty prêté à Troyes avec option d'achat 
En manque de temps de jeu, Morgan Poaty, le latéral gauche de Montpellier, a été prêté à Troyes (L2) avec option d'achat.
Professionnel à Montpellier depuis deux saisons, Morgan Poaty vient d'être prêté à Troyes (L2) avec option d'achat. Barré par Jérôme Roussillon l'an dernier, le latéral gauche formé au club faisait face cette année au Camerounais Ambroise Oyongo. Le joueur de 21 ans, qui n'a joué que sept petits matches en deux ans, devrait logiquement avoir davantage de temps de jeu en Ligue 2.
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À 42 ans, Benjamin Nivet (Troyes) va prendre sa retraite


Benjamin Nivet (41 ans et 116 jours), buteur avec Troyes contre Caen le 28 avril 2018, est le 2e joueur le plus âgé ayant marqué en Ligue 1, derrière Roger Courtois (44 ans et 4 jours, avec Troyes contre Lens le 3 juin 1956). Retraite.
Dans une vidéo diffusée sur le site de l'ESTAC, le milieu offensif Benjamin Nivet a annoncé qu'il allait raccrocher les crampons à l'issue de cette saison, à 42 ans.
Son premier match en pro remonte au 5 septembre 1997, sous le maillot d'Auxerre, contre Châteauroux (5-0). Et le dernier, c'est pour bientôt, près de 22 ans plus tard. Dans une vidéo publiée sur le site de l'ESTAC, Benjamin Nivet a annoncé ce mercredi après-midi qu'il avait décidé de mettre un terme à sa carrière, à 42 ans.
« C'est forcément un déchirement d'arrêter ma carrière après de telles émotions, mais je savais que toute bonne chose a une fin », explique notamment le milieu offensif passé par Auxerre, Châteauroux, Caen et Troyes. Et alors que l'ESTAC (3e de L2) disputera au moins les play-offs de L2, il espère terminer en beauté par une nouvelle montée en L1.
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Laurent Batlles nouvel entraîneur
Laurent Batlles a signé pour deux saisons avec Troyes (L2).
Ancien entraîneur de l'équipe réserve de Saint-Étienne, Laurent Batlles a quitté les Verts. L'ancien milieu de 43 ans va connaître son premier poste d'entraîneur principal d'une équipe première à Troyes, qui lui a fait signer un contrat de deux ans. Il y remplacera Rui Almeida, parti à Caen.
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Nîmes résilie le contrat de Gauthier Gallon, qui signe à Troyes
Le gardien s'était engagé avec Nîmes pour trois ans en janvier. Il a finalement signé à Troyes.
Comme nous l'annoncions la semaine dernière, Gauthier Gallon ne reviendra pas à Nîmes. Alors que son club formateur lui avait fait signer un contrat de trois ans en janvier, six mois avant la fin de son bail avec l'US Orléans, les deux parties ont décidé de mettre un terme au contrat qui les liait. Il quitte donc un club avant même d'y avoir mis les pieds. Le but de cette opération est d'accueillir Paul Bernardoni, qui devrait de nouveau être prêté par Bordeaux.
Gauthier Gallon a déjà trouvé un nouveau club. Simultanément, Troyes a annoncé son recrutement. Il a signé un contrat de trois ans, jusqu'en juin 2022. La saison passée, il a débuté 37 des 38 matches de Ligue 2 de l'USO.
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Damien Ott à Troyes: «J’ai tout de suite dit oui»
Au sortir d’une saison compliquée à Bourg-en-Bresse (National), l’ex-entraîneur du FCM et des SR Colmar, Damien Ott (53 ans), a été sollicité par l’ancien pro Laurent Batlles pour être son adjoint à Troyes, en L2. Sa première expérience à ce niveau, qui débutera officiellement ce lundi, dans l’Aube. Entretien.

Citation :

Damien Ott, votre nomination au poste d’entraîneur adjoint à Troyes est tombée un peu par surprise vendredi dernier. Comment cela s’est passé ?

Quand un tel train passe, il faut savoir monter dedans. Il y a encore un mois, je ne me voyais pas adjoint, à aucun moment je n’avais imaginé me retrouver un jour à ce poste-là. Mais le contexte a évolué, notamment au cours de ma fin de saison très compliquée avec Bourg-en-Bresse (1).
« Je pensais avoir six mois de vacances, j’aurai finalement eu six jours »

Citation :

C’est-à-dire ?

Contrairement à ce qui a pu être dit, on ne m’a pas écarté avant la dernière journée de championnat, c’est moi qui l’ai décidé. Ç’a été un sacrifice de ma part, un acte managérial, pour le bien du club. Il s’est sauvé et j’en suis très heureux. J’étais en rupture avec le groupe, ça, c’est vrai. C’était une année difficile. Derrière, je n’ai été contacté par aucun club de National. Je voyais bien que la situation n’était pas favorable pour moi, je m’étais fait une raison. Je n’ai pas eu d’appel de Ligue 2 non plus, c’était logique. Me voyant sans opportunité, quand j’ai eu l’appel de Laurent Batlles, je n’ai pas hésité. Ce qu’il me proposait était immensément cohérent. Je n’ai même pas réfléchi, j’ai tout de suite dit oui.

Citation :

Comment Laurent Batlles en est-il venu à penser à vous ?

Nous avons passé ensemble le Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF) lors de la saison 2017-2018. C’était une promotion de dix personnes. Forcément, ça crée des liens. Laurent est adepte d’une certaine idée du football, dont je suis complémentaire. Je vais lui apporter le pragmatisme dont il a besoin. Il vient de la formation, il entraînait l’équipe réserve de Saint-Etienne depuis 2016. Il vivra à Troyes sa première aventure en tant que coach n°1 d’une équipe pro. Il voulait profiter de mon expérience (Ndlr : plus de 300 matches sur un banc en National). Il m’en avait parlé il y a 3-4 semaines déjà. Il voulait s’assurer que je serais prêt à le suivre en cas d’opportunité pour lui. Ç’a été le cas. La reprise de l’entraînement est prévue mercredi, mais on se retrouvera avec le staff dès lundi. Le timing est serré. Je pensais avoir six mois de vacances, j’aurai finalement eu six jours… (rires)

Citation :

Quelle est cette « certaine idée du football » prônée par Laurent Batlles ?

Il suffit de se référer à son passé en pro (Ndlr : à Toulouse, Bordeaux, Rennes, Marseille, Saint-Etienne…) : Laurent était un joueur offensif, élégant, technique. Il voudra garder ça. Moi, je suis là pour l’accompagner, pas forcément pour dire oui à tout. Être adjoint, c’est aussi être une force de proposition. Je suis là pour lui montrer que le foot peut être flexible, qu’on ne peut pas résumer une formation à un style de jeu, qu’il faut pouvoir en proposer plusieurs. Il orchestrera ce que je lui proposerai avec sa conception à lui.
« Je suis un bon médecin généraliste, mais j’ai besoin d’être plus spécialiste »

Citation :

Comment vivez-vous cette évolution inattendue ?

Mon souci a toujours été de continuer à progresser, transmettre tout en apprenant. J’ai toujours été guidé par ma passion et mon enthousiasme, mais il manque des cordes à mon arc. En gros, je suis un bon médecin généraliste, mais je dois devenir plus spécialiste. J’ai senti que j’avais besoin de ce niveau intermédiaire. Je suis habité par cette grosse envie de travailler au terme d’une année où je n’ai pas été à l’aise. J’ai senti que tout pouvait m’échapper, que l’échec et l’oubli étaient en train d’arriver. Quand on a ressenti ça, on est remonté comme une pendule. C’est mon cas.

Citation :

Comment expliquez-vous cet échec à Bourg ?

Ça n’a pas marché parce que j’étais seul ! Quand je partais au combat, je me retournais : j’étais seul. Je me battais contre des résistances, des vestiges du passé. Certains joueurs cadres ne m’appréciaient pas et moi non plus. Forcément, quand je n’arrive pas à fédérer mes joueurs et mon staff autour d’un projet, ça ne peut pas marcher. Mais je me suis séparé de façon amicale avec le club et je reconnais ma part de responsabilité.

Citation :

Cette proposition d’adjoint à Troyes, vous la vivez comme un soulagement ?

C’est ma route qui est tracée comme ça, tout simplement. Il ne faut jamais douter, même si ç’a été le cas pendant un ou deux mois. J’espère que ce poste récompensera ma force mentale. Avec la direction de l’ESTAC Troyes, le courant est vraiment bien passé. Le directeur sportif Luis de Sousa est quelqu’un de très compétent, à l’écoute, le président Daniel Masoni aussi, et ça, ça n’a pas de prix. Mais j’ai passé l’âge de m’enthousiasmer autour de ça. Au début, tout est toujours parfait. On fera le bilan à la fin (2). Je suis là pour accompagner Laurent Batlles avant tout. Lui, je peux le dire, il n’avancera jamais seul.
« Ni une régression, ni une progression, juste une étape »

Citation :

Troyes a joué les barrages de montée en L1 le mois dernier et visera à nouveau le haut de tableau de la L2 l’an prochain. Ç’a dû aussi peser dans votre choix, non ?

Troyes reste un très bon club de Ligue 2, qui peut ambitionner d’évoluer plus haut, comme il l’a déjà fait. Je n’en dirai pas plus, ce n’est pas mon rôle. Mais je n’ai pas changé, je n’ai pas de plan de carrière, je suis simplement ma route. En devenant adjoint, je prends un aiguillage différent. À moi de le bonifier.

Citation :

Comment allez-vous gérer le fossé existant entre le poste de coach n°1 que vous avez toujours occupé et celui d’adjoint ?

C’est une bonne question, mais je ne sais pas y répondre. Cela dit, j’ai la volonté, donc je vais trouver ma place. Je vais tout faire pour être le meilleur dans mon rôle.

Citation :

Peut-on parler de régression quand on devient adjoint après avoir dirigé plus de 500 matches en tant qu’entraîneur en chef ?

Je sens que j’ai besoin d’apprendre pour être plus fort, plus solide, plus compact en tant que coach. Donc ce n’est ni une régression, ni une progression, juste une étape dans ma carrière. De toute façon, quand on cesse d’être curieux, il faut arrêter ce métier. Moi qui suis adepte de vélo, il faut toujours être en mouvement, ne jamais cesser de pédaler, sinon on tombe. Et bien là, c’est pareil.
(1) Bourg, tout juste relégué de Ligue 2, a arraché son maintien en National à l’ultime journée le 17 mai dernier (0-0 à Concarneau), sans Damien Ott sur le banc. (2) Comme Laurent Batlles, Damien Ott s’est engagé avec Troyes pour deux années (plus une en option).
dna

Troyes.
Le mercato de l'ESTAC s'accélère avec une seconde recrue officialisée ce mercredi. Prêté l'an dernier à Valenciennes par Dijon, Eden Massouema a convaincu les dirigeants de Troyes. Le joueur de 21 ans passé par le Paris FC a signé un contrat de trois ans.
footnational

Florian Tardieu (Zulte Waregem) s'engage avec Troyes
Le milieu défensif Florian Tardieu (Zulte Waregem) a signé un contrat de trois ans avec Troyes ce mercredi.
Florian Tardieu revient en France. Le milieu défensif français s'est engagé avec l'ESTAC, a annoncé le club troyen ce mercredi. Florian Tardieu, 27 ans, quitte donc le Zulte Waregem, qu'il avait rejoint en 2018. Troyes a précisé que le joueur a signé un contrat de trois ans. La saison dernière, Florian Tardieu a disputé 25 rencontres en Belgique.
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Sébastien Rénot (Red Star) signe à Troyes
Le gardien de but Sébastien Rénot passe du Red Star à Troyes, où il a signé pour deux saisons.
Sébastien Rénot rejoint Troyes. L'ESTAC a officialisé ce lundi la signature du gardien de but de 29 ans pour deux saisons. Rénot, formé à Dijon, avait rejoint le Red Star en 2017.
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Damien Ott, la preuve par Troyes
Quatre mois après s’être lancé dans la grande aventure du monde pro et de la Ligue 2, en tant qu’adjoint de Laurent Battles à Troyes, le Haut-Rhinois Damien Ott dit « poursuivre son apprentissage » et « trouver » ce qu’il était venu chercher. Avant le déplacement à Sochaux samedi, il s’est livré.

Des lumières et des paillettes du monde professionnel, il a longtemps incarné, de par sa personnalité humble, rustique et besogneuse, une sorte de parfait opposé. Mais c’est un monde que Damien Ott n’a pourtant jamais lâché du regard.
Un monde qu’il a toujours rêvé de conquérir et qu’il se devait donc bien d’appréhender un jour ou l’autre afin de continuer à grandir et de franchir un nouveau cap dans son métier d’entraîneur.
« C’est excitant de se confronter à ce qu’on ne connaît pas, de redevenir en quelque sorte un apprenti »
Après neuf années passées en National, l’antichambre du football “pro”, où il eut le sentiment bien compréhensible d’avoir « fait le tour de la question », le Haut-Rhinois de 54 ans n’a pas réfléchi bien longtemps lorsque Laurent Battles lui a proposé au printemps de devenir son adjoint à Troyes, l’un des gros bras de la Ligue 2.
Quand on n’a pas l’opportunité de passer tout seul par la porte d’entrée, rien n’interdit de passer par la fenêtre…
« Il me fallait franchir cette étape, d’une façon ou d’une autre, explique-t-il. Il me manquait ça dans ma formation. J’avais besoin d’aller vers cet univers nouveau dont je ne possédais ni les repères, ni les codes. C’est excitant de se confronter à ce qu’on ne connaît pas, de redevenir en quelque sorte un apprenti, même si on m’a évidemment fait venir pour transmettre moi aussi des choses et apporter mes propres compétences. J’avais vraiment hâte d’aller à la rencontre de ce football-là. »
« Laurent Battles m’a vendu un projet et il ne m’a pas trahi »
Restait à savoir comment Damien Ott, viscéralement lié au foot amateur et aux valeurs qu’il véhicule, allait se fondre dans ce nouvel univers plus prestigieux, certes, mais aussi plus incertain et artificiel.
« Pour le moment, je vais vous dire, je trouve tout ce que je suis venu chercher, tranche-t-il. J’ai intégré une structure où tout ce qui est fait est très bien fait. Aucun détail n’est laissé au hasard, que ce soit dans la préparation tactique, dans la proposition des séances d’entraînement, dans l’approche technique, dans l’analyse vidéo. Je découvre un monde où tout est très pointu, presque scientifique. Et puis, j’ai découvert des joueurs qui n’ont absolument pas la prétention d’être des stars de la Ligue 2. J’ai vu des amateurs qui se montaient beaucoup plus le bourrichon… »
Le technicien alsacien connaît bien trop la musique du football moderne pour s’imaginer parvenu ou se projeter sur le long terme. Alors il dit qu’il prend « chaque jour comme il vient », en profitant de chaque étape de l’aventure pour parfaire son bagage.
Peut-être un jour l’ancien coach des SR Colmar sera-t-il plongé tout seul dans la lumière d’un club de L2 et redeviendra un n°1. En attendant, il grandit au côté de Laurent Battles. Et non pas dans son ombre, ce qui a son importance. « Il m’a vendu un projet et il ne m’a pas trahi. Il a une approche très humaine de sa fonction. Il est dans l’écoute, l’échange et le partage. Je n’ai absolument pas l’impression de subir quoi que ce soit, mais au contraire d’être un acteur à part entière de la performance de l’équipe. Dans quelle proportion, c’est impossible à dire, mais j’apporte ma pierre à l’édifice. Le travail, nous le faisons ensemble. »
« Je n’ai pas du tout le mal du pays »
Jusque-là, dirigeants et supporters de l’Estac n’ont pas trop à se plaindre de l’efficacité du duo. Après 15 journées, Troyes occupe le 4e  rang du classement, à un point du podium et à cinq du leader lensois.
« Si on ne s’était pas vautré dans les grandes largeurs le week-end dernier devant Chambly (0-4) , on serait vraiment bien. On n’a pas suffisamment respecté les exigences du haut niveau ce jour-là. Il faudra vite se relever. »
Si possible dès samedi (14h30), à Sochaux, non loin de son Alsace natale. « Ça me fera plaisir de revenir dans le coin, mais il n’y aura pas de saveur particulière. Ce n’est pas comme si on jouait à Strasbourg. Et puis, je n’ai pas du tout le mal du pays, je suis bien à Troyes. »
Une ville finalement à son image. Sans strass ni paillettes, mais avec une forte identité.
dna

C'est tout ce qu'il dit du dernier match à domicile ? C'est quand même un score extrêmement lourd face à un mal classé.

Entretien avec le coach alsacien, entraîneur adjoint à Troyes (Ligue 2) Damien Ott : « J’ai encore de l’ambition »
Dans une semaine, Damien Ott retrouvera les terrains d’entraînement à Troyes (L2), comme adjoint de Laurent Batlles. Il espère y vivre une deuxième saison aussi positive que la première, lors de laquelle il a progressé dans un environnement professionnel.

Citation :

Que vous inspirent les bruits selon lesquels Laurent Batlles, l’entraîneur dont vous êtes l’adjoint, pourrait quitter Troyes pour Toulouse cet été ?

Il n’y a pas de commentaire à faire. Dans ma tête, je repars avec Laurent à Troyes, puisque nous y sommes sous contrat jusqu’en juin 2021.

Citation :

Avec le recul, quel regard portez-vous sur cette première année en tant qu’adjoint ?

Elle est positive à tous points de vue. Après la relégation de L1 la saison précédente, le club a fait un pari en recrutant Laurent Batlles, dont c’était la première expérience en tant qu’entraîneur principal. Quand on fait le bilan, on a passé une année fantastique, qui a dépassé les attentes du club (Ndlr : Troyes était 4e , à deux points de Lens et trois de Lorient, tous deux promus en L1).
« Je n’ai jamais été un monstre d’empathie

Citation :

Et personnellement ?

J’ai découvert un club où règne une excellente ambiance de travail. Et j’ai découvert ce que je pense être un futur grand coach, qui a deux qualités, essentielles dans le football : il connaît le haut niveau et sait fédérer les hommes.
J’ai aussi appris à connaître un staff technique hypercompétent. J’étais venu chercher ça après mon expérience à Bourg (Ndlr : en National) , j’avais besoin de me remettre en question. Je ne l’avais pas fait à Bourg et dans le foot, il ne faut jamais baisser la garde. Je suis donc reparti au combat pour apprendre. J’ai appris à fonctionner avec les pros. Les codes sont différents.

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Vous êtes donc aujourd’hui un entraîneur différent…

Complètement ! Je me suis construit dans l’adversité, à Mulhouse, Colmar, Avranches et Bourg. Si un jour je retrouvais un poste de n°1, je ne serai plus le même coach. Ta force reste la singularité, et on peut dire que je suis très singulier dans le milieu. Je suis un autodidacte, je suis prof d’EPS à la base…
J’ai toujours eu un projet de jeu basé sur la verticalité. Mais j’ai appris qu’il faut aussi temporiser et maîtriser. C’est le football moderne qui demande ça. Le foot est devenu plus stratégique, avec davantage de placements. Les joueurs ne sont plus dans l’effort, mais dans la maîtrise. Ils sont en attente de ça. Avec Laurent Batlles, on se complète, on apprend mutuellement. Ce partage avec le staff est d’une grande richesse. Il faut me faire violence, je n’ai jamais été un monstre d’empathie. Avant, je fédérais par l’enthousiasme, l’énergie, la résilience. À Bourg, les joueurs ne voulaient pas d’un révolté, ils voulaient un tacticien. Je poursuis mon cheminement…

Citation :

Regrettez-vous que la saison n’ait pas repris en France pour défendre vos chances d’accession jusqu’au bout ?

La décision qui a été prise fin avril était logique. Elle était frustrante, mais l’arrêt du championnat s’imposait. Il n’y a pas à polémiquer, les directives du gouvernement étaient les bonnes.

Citation :

Ces décisions n’ont-elles quand même pas été trop hâtives ?

À titre personnel, je pense qu’on aurait dû être plus patient, comme nos voisins. Et on aurait pu reprendre ! Il fallait jouer, car j’aime le foot. Cela aurait donné de la joie et de l’espoir à beaucoup de gens. Mon père, qui vit en maison de retraite, a pleuré quand il a su qu’il n’y aurait plus de foot à la télé. Ces personnes-là sont dans l’ennui, dans une vraie détresse mentale, car il ne se passe plus rien. Jouer aurait pu montrer que la vie reprenait. Cela aurait été un symbole d’espoir.

Citation :

Que pensez-vous de l’image donnée par le football français ?

Il n’y a pas eu d’unité du football français, le milieu est miné par un lobbying exacerbé, des petits arrangements entre copains. Chacun a joué une partition dans son propre intérêt. C’est allé à l’encontre de l’esprit d’équipe, donc à l’encontre du football. Où sont les valeurs d’entraide, d’efforts, de solidarité, de générosité ? J’ai été très déçu par le monde du football.
« Il est temps d’aimer le sport »

Citation :

Que retenez-vous de positif de cette période douloureuse ?

Prenons soin de nous, de notre santé ! Faisons du sport, prenons le bon virage ! Avec le staff troyen, nous avons décidé de nous rendre tous à vélo au stade désormais. Pour notre santé, il faut bouger, sortir, respirer. On est à un tournant fantastique de la société. Il est temps d’aimer le sport, on ne le fait pas assez en France. Si les personnes influentes dans notre pays pouvaient nous faire sortir, développer la culture du sport et du développement durable, ce serait parfait.

Citation :

Espérez-vous un jour retrouver une place d’entraîneur principal ?

Qu’on soit clair : je suis à fond derrière Laurent Batlles, je suis à son service. J’accompagne une dynamique collective, mais les victoires, ce sont d’abord les siennes. J’en suis super content, mais elles n’ont pas la même valeur pour moi, car ce n’est pas la même responsabilité. J’ai trouvé ma place comme n°2, mais je me répète, j’ai encore de l’ambition.
dna

Troyes recrute un espoir ukrainien
Le club ukrainien du FC Rukh Lviv a annoncé, ce samedi, la signature de son attaquant Mykola Kukharevych (19 ans), international Espoirs avec l'Ukraine, à l'ESTAC pour la saison prochaine.
Propriété du Football City Group depuis six mois, Troyes prend une dimension internationale. C'est dans ce sens que Mykola Kukharevych, rejoindra l'ESTAC (L2), qui lutte pour la montée en L1, à partir de la saison prochaine. C'est son club, le FC Rukh Lviv (D1 ukrainienne), qui l'a annoncé ce samedi sur son site, avant de communiquer sur son partenariat avec le City Group, qui suivait le joueur depuis un moment.
Kukharevych (19 ans) est un grand (1,93 m) avant-centre (2 buts en 17 matches de Championnat cette saison), international Espoirs avec l'Ukraine depuis peu (3 sélections, 3 réalisations).
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