Marius a écrit:

STRASBOURG IG  - LE PORTEL (87-74)

CF (Hommes)
La logique Strasbourg
 Strasbourg a remporté dimanche, à Paris, sa première Coupe de France aux dépens du Portel, qui avait dominé quatre équipes de Pro A en route (87-74).
 
Strasbourg fête sa première victoire en Coupe de France, son 2e trophée de la saison.
«On n'a pas de grandes stars, pas un talent énorme, mais des joueurs qui donnent». Les hommes du Portel n'ont pas fait mentir leur coach René Girard, dimanche, à la Halle Georges-Carpentier de Paris. Comme lors de leurs quatre victoires précédentes sur des équipes de Pro A dans cette compétition (Le Mans, Le Havre, l'ASVEL et Limoges), les Nordistes n'ont fait aucun complexe.

Premiers à marquer (2-0), au contact en fin de premier quart-temps (20-19 pour la SIG) et à la mi-temps (-6 à 50-44), ils y ont longtemps cru. «Lors d'un temps mort, je leur ai dit que c'étaient des joueurs d'Euroligue en face et qu'il ne fallait pas les laisser jouer. Contre Limoges, à la maison, on était à -8. On va se remettre la tête à l'endroit» promettait Benoît Mangin sur Sport +, à la pause.
Les Alsaciens sont les premiers à réussir le doublé Leaders Cup (ancienne Semaine des As) - Coupe de France depuis Chalon-sur-Saône en 2012. Le club bourguignon avait même réalisé un triplé cette année-là puisqu'il avait également remporté le Championnat.
La tête, ils allaient pourtant en prendre un petit coup dessus quand Tadija Dragicevic inscrivait un magnifique tir primé au buzzer de la fin de troisième quart (67-60). Le début de la fin pour des joueurs dépassés dans le dernier acte par les vainqueurs de la Leaders Cup et leaders de la Pro A, emmenés par Antoine Diot, qui s'en donnait à coeur joie sur deux dunks, et Louis Campbell, MVP de la finale (15 points, 4 rebonds, 3 passes).

Le Portel ne deviendra pas le premier club de Pro B à remporter la Coupe de France (comme les cinq autres qui l'avaient précédé). La SIG, qui décroche son premier titre dans l'épreuve (après deux finales en 1994 et 1999), a assumé son statut et peut maintenant se consacrer au Championnat de France.
Equipe
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Les cadets de la SIG remportent leur Coupe de France

Les cadets (U17) de la SIG ont remporté, ce dimanche à Paris, la Coupe de France de basket-ball en battant Bourg-en-Bresse.
Dna
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La Coupe de France de basket est arrivée en gare de Strasbourg à 13h42...
Basket: Une cinquantaine de supporters accueille la SIG et la Coupe de France en gare de Strasbourg

«On est les champions!» est un tube indémodable. A l'arrivée du TGV de 13h42 en gare de Strasbourg, les supporters de la SIG se sont mis à scander ces quatre mots pour accueillir Louis Campbell, Antoine Diot et Cie, lauréats de la Coupe de France, dimanche. La sortie des joueurs du train a été plus brouillonne que les systèmes de jeu de Vincent Collet: la moitié de l'équipe est sortie du wagon 13, l'autre du 14, obligeant les supporters à se scinder.
Réception d'Orléans dès mercredi, «ça va être difficile», souffle Ali Traoré

Une fois sur le quai de gare, Ali Traoré et ses coéquipiers ont délivré des autographes et été mis à contribution pour des selfies. «Les supporters attendaient des trophées depuis un moment d'où l'engouement. Ça fait plaisir de leur offrir», sourit le pivot. Paul Lacombe remarque qu'il y a «un peu plus de monde» qu'après la victoire en Leaders Cup. «Ça va crescendo, note l'arrière de la SIG. Il faut que nous rapportions le titre de champion de France pour que toute la gare soit envahie (sourire).»
Petits yeux après un retour en bus très matinal, Sébastien est venu avec son fils Nathan, 6 ans et demi, accueillir les champions. T-shirt blanc en main, le garçon a recueilli les signatures de tous les joueurs. «Mais ce n'est pas moi qui les ai demandés», avoue Nathan intimidé par les grands gaillards de 2 m
Ceux-ci ont pris le temps de fêter ce premier succès strasbourgeois en Coupe de France. «On n'a pas fait d'excès, avoue Paul Lacombe. On va rapidement se remettre dans le bain pour la dernière ligne droite du championnat avant les play-offs. On doit encore conforter notre première place.» L'occasion est donnée à la SIG dès mercredi avec la réception d'Orléans (20h). «Il va falloir s'y remettre, souffle Ali Traoré. Ça va être difficile...»
20minutes

Première Coupe de France de l'histoire du club.

Pro A (32e journée) :la SIG déroule à Rouen (76-89)
Ils devaient aller chercher un dernier succès pour être assurés de boucler la saison régulière en tête. C’est chose faite. Faciles vainqueurs à Rouen, hier soir, les Strasbourgeois s’élanceront en play-offs avec l’étiquette de n°1.
La Leaders Cup, la Coupe de France et, depuis hier soir, la certitude de terminer premier de la classe. Les mentions très bien s’accumulent sur le bulletin de l’élève strasbourgeois et c’est peu dire que la SIG, jusqu’à présent, règne sur la ProA de manière éclatante.

Sur les bords de la Seine, les Alsaciens ont donné le coup de rein qui leur garantit de finir la saison régulière en pole position et, partant, de bénéficier de l’avantage du terrain jusqu’à la finale tant espérée. « C’est une satisfaction. On évitera ainsi Nanterre et Limoges au premier tour, et même au second si on y parvient », a soufflé Vincent Collet.
«Une grande équipe de basket, avec de grands joueurs et un grand coach»
Christophe Denis, le coach rouennais, y est allé de son compliment. « Cette première place est amplement méritée. Quand une équipe dispute autant de matches, qu’elle est aussi présente sur tous les fronts, c’est remarquable de ne compter que quatre défaites. C’est une grande équipe de basket, avec de grands joueurs et un grand coach. Il ne leur reste plus qu’à aller au bout maintenant, et ça, ça va être la chose la plus difficile. »

De match, pour tout dire, il n’y en a pas eu au Kindarena. Trop démuni à l’intérieur pour pouvoir rivaliser, sans pivot de métier, le SPO Rouen a bu la tasse d’entrée (3-18, 5e ’). «On a pris la foudre dès le début, a relevé, dépité, l’ailier Maxime Courby. Ils ont mis une grosse pression défensive, on a raté nos shoots à trois points et ils ont vite pris le large.»
«Il n’y avait rien à faire, a fait écho Christophe Denis. Notre poste cinq, c’est notre poste trois. On ne peut pas proposer quelque chose de cohérent dans ces conditions. On a eu du cœur, on a fait illusion en ne s’inclinant que de 13 points et c’est déjà beau de faire illusion contre Strasbourg.»

S’il a bien aimé l’entame, et plus largement, la première période «où on a été respectueux de ce qu’on souhaitait faire», Vincent Collet a moins goûté la seconde. «On a ouvert les vannes en défense, on voulait limiter les aides, on l’a peu fait, et on prend 45 points. Certes, la rencontre était jouée, mais il faut voir plus loin que ce simple match. On se prépare pour la suite et on aurait pu mieux jouer. Or, on n’a pas été très sérieux en deuxième mi-temps et quand on n’est pas très sérieux, je n’aime pas trop. Dans deux semaines, il ne faudra pas faire d’erreurs. »
«Il ne faut pas se dire
qu’on est arrivé»
Les propos d’Antoine Diot (14 points, 20 d’évaluation) transpiraient la même exigence. «On aurait dû utiliser ce match pour progresser encore, mais on ne l’a pas fait, a souligné le meneur strasbourgeois. On n’a joué que 20 minutes. Et il faudra s’en souvenir pour aller là où on veut aller. Les play-offs, c’est un nouveau championnat qui commence et il ne faut pas se dire qu’on est arrivé.»
Cette victoire enlève un peu de piquant à la réception de Nanterre, mardi. Mais s’il n’est désormais plus porteur des mêmes enjeux, le sommet de la saison régulière ne manquera pas d’intérêt. A l’occasion de ce qui pourrait s’avérer être une répétition grandeur nature de la finale à venir – si la hiérarchie venait à être respectée jusqu’au bout bien sûr–-, Antoine et sa bande peuvent envoyer Diot un message fort. Qui dirait qu’il ne fait vraiment pas bon les affronter cette année. Et qui ajouterait qu’ils ont bien l’intention, cette fois, de décrocher leur diplôme de champion.
dna

Pro A : l’interview de Martial Bellon, président de la SIG « Ambitieux et humbles »
La quête du titre de champion de France, le modèle de développement allemand, les grandes lignes du budget pour la saison à venir : Martial Bellon, le président de la SIG, esquisse les perspectives à court et moyen terme.
L a SIG a remporté la Leaders Cup, la Coupe de France et est assurée de terminer, pour la deuxième année consécutive, en tête de la saison régulière. Que vous inspire ce bilan ?

– Il est encore un peu tôt pour le faire. Cela étant, et c’est ce que j’ai dit à Vincent (Collet) hier soir (samedi) quand je l’ai félicité, deux fois premier de la saison régulière, ce n’est pas rien. Ça arrive rarement dans le basket et là, c’est en plus acté à deux journées de la fin.

Je pense qu’on peut, sans employer des mots trop forts, considérer que c’est une saison exceptionnelle. Elle sera historique si on va jusqu’au bout.
Tout au long de l’année, j’ai dit autour de moi : “Profitez-en, profitez-en, je ne suis pas certain que nous aurons une équipe de cette dimension-là tous les ans”. Et je n’ai pas attendu les dernières journées pour le penser.

On a des garçons de grande qualité, c’est un fait. Et c’est parce que le club, l’équipe, les joueurs, le coach ont appris des échecs des saisons précédentes que nous sommes probablement plus forts cette année.
« On a bâti une équipe pour jouer le titre »
 Il ne vous manque en substance que le titre de champion de France pour que cette saison puisse être considérée comme historique…

– Il ne faut pas se le cacher. Il ne s’agit pas d’être prétentieux, mais on a bâti une équipe pour jouer le titre. Maintenant, on sait, pour avoir perdu deux fois en finale, que les play-offs, c’est une autre compétition. Oui, on affirme qu’on peut jouer le titre, mais on n’affirme pas qu’on va gagner, loin s’en faut.
Considéreriez-vous que ce serait un échec que de ne pas y parvenir ?

– Le mot est peut-être un peu fort. Parler d’échec à ce stade me semble difficile. Ce serait en tout cas une grande déception. On sait que l’équipe a les moyens d’être championne, on essaie de mettre tout en œuvre de notre côté pour aller au bout, mais on sait aussi qu’il y a une part de chance dans les play-offs et ça, c’est quelque chose qu’on ne maîtrise pas.

On est ambitieux et humbles. Ambitieux, parce qu’on veut gagner. Mais humbles, parce qu’on sait qu’il y a aussi des compétiteurs ailleurs. Entre Nanterre, Limoges, qui semble revenir, ou encore Villeurbanne, qui a repris du poil de la bête, ça ne va pas être facile.

– Au bilan pré-cité, il convient d’ajouter le titre de champion des France des espoirs et la victoire des cadets en Coupe de France. Quel sens donnez-vous à ces résultats ?
Là aussi, ce n’est pas fini. Les cadets peuvent encore devenir champions de France et les espoirs seront en lice au Trophée du futur. On avait décidé, il y a au moins deux ans, de faire en sorte que le centre de formation obtienne des résultats. Et ce n’est pas un hasard si nous avions nommé Olivier Weissler à sa tête. J’avais observé que les clubs qui réussissaient sont ceux qui avaient structuré la formation.
Si on remporte encore des titres chez les jeunes et chez les pros, on sera, en tout cas pour cette saison, le meilleur club de basket en France. Et ce serait le résultat de tout le travail engagé depuis plusieurs années, à tous les niveaux du club. Tout le monde tire dans la même direction, on a des personnes de qualité autour de nous qui se voient aussi récompensées de leurs efforts.

– Vous avez rendez-vous mercredi devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) pour présenter le budget prévisionnel de la saison prochaine. Quelles en sont les grandes lignes ?
On a prévu une augmentation au niveau du partenariat. Cette année, on l’a augmenté de 25 % et on escompte une hausse de 10 % la saison prochaine. Mais elle ne fera que compenser la suppression des subventions que vous connaissez (celle du Conseil général du Bas-Rhin).
« Pour le moment, nous avons établi un budget d’Eurocoupe »
Pour le moment, nous avons établi un budget d’Eurocoupe, qui table sur cinq matches d’Eurocoupe au premier tour et sera sensiblement le même que cette année (5,9 millions d’euros). Il sera évidemment différent si nous sommes champions et jouons l’Euroligue. Dans ce cas-là, on se représentera devant la DNCG en septembre. L’enjeu de ce budget présenté très tôt est surtout de permettre à la DNCG de dégager la masse salariale qu’elle affecte au club.
Le Racing club de Strasbourg végète pour l’heure au troisième niveau français, le club de Sélestat (handball) est quasiment certain d’être relégué au deuxième échelon hexagonal. La SIG est donc, plus que jamais, la locomotive du sport collectif en Alsace. Est-ce que ce contexte autorise des perspectives de développement ?

– Je n’aime pas trop m’exprimer par rapport aux autres clubs. Je constate, surtout, qu’il n’y a pas véritablement de transferts de partenariat. Nous n’avons pas la même clientèle.

Il faut qu’on parvienne, de notre côté, à convaincre de nouveaux partenaires et un nouveau public, qui n’est pas obligatoirement à chercher dans d’autres sports. On a un territoire suffisamment important pour que tout le monde puisse exister.
« Il ne faut pas être hégémoniste »
Je n’ai jamais participé à la compétition entre les disciplines que certains voudraient créer. Je suis favorable à ce qu’il y ait beaucoup de bons clubs dans la région. À nous, les uns et les autres, d’être suffisamment convaincants et conquérants pour attirer vers nous des partenaires et des publics supplémentaires. Mais il ne faut pas être hégémoniste.

– Où trouver ces publics et ces partenaires ?

– Contrairement à ce que l’on peut penser, tout le monde ne suit pas la SIG. Le basket a encore des progrès à faire pour attirer une nouvelle clientèle. On est loin, très loin d’avoir fait le plein. Ce qui me paraît important, c’est d’aller chercher les personnes qui ne viennent que quatre ou cinq fois par an.
En Allemagne, ils sont meilleurs que nous, alors qu’ils n’ont pas l’histoire et la culture basket qui sont les nôtres. C’est impressionnant de voir ce qu’ils ont fait en quinze ans. Il faut que l’on s’en inspire. Pourquoi Bamberg, avec une salle de 5500 places, peut revendiquer 5000 abonnés ? Il y a beaucoup de possibilités de divertissement et de loisirs ici, mais on est un des éléments de cette offre. Et il faut que l’on s’améliore.

On a adhéré au programme “ticketing” de l’Euroligue, piloté par un spécialiste de la NBA, pour chercher les bonnes pratiques. On bénéficie donc des conseils de l’Euroligue pour améliorer la vente de billets et on a été cité, deux fois cette saison, dans la lettre d’information hebdomadaire de l’instance comme étant un bon modèle.
On a rempli, où on n’a pas été loin de le faire, la salle à plusieurs reprises cette année et ce n’est pas un hasard. Les résultats aident évidemment, mais il faut quand même aller chercher le spectateur. Un travail qu’objectivement le Racing n’a pas à faire, lui qui peut s’appuyer sur une base historique. À nous de créer cette base.

– L’Euroligue, que vous venez d’évoquer, a annoncé cette semaine que la France aura deux représentants la saison prochaine dans son épreuve reine, le champion et un club bénéficiant d’une wild-card. Quels sont vos atouts pour prétendre être invité, dans l’hypothèse où le titre se refuserait à vous ?
Ce n’est pas totalement une surprise, puisque cela avait été annoncé en juillet dernier à la réunion de début de saison à Barcelone. Ça confirme ce que l’Euroligue a toujours dit, à savoir que le marché français l’intéresse.
Sur ce point, les choses ne sont pas strictement sportives. L’Euroligue cherche à donner de la visibilité à son produit et tient compte de plusieurs critères, comme la structuration du club ou le nombre de spectateurs. On a, dans ce domaine, quelques atouts à faire valoir, mais je ne sous-estime pas ceux d’autres clubs français (Paris-Levallois et l’Asvel sont également fréquemment cités comme de possibles bénéficiaires, ndlr). Mais si on ajoute la progression qu’on a connue, nos résultats sportifs, on peut penser qu’on pourrait être en bonne position au cas où…

Et puis, tout au long de la saison, on a aussi fait un travail de représentation du club, lors des réunions européennes notamment. Je connais bien (Jordi) Bertomeu, on s’entend bien, même si je ne suis pas seul. Il connaît extrêmement bien Tony Parker aussi (sourire).
« La volonté, c’est la continuité »
Vous avez prolongé, tout récemment ( DNA 31/03), le contrat de Vincent Collet pour une saison supplémentaire. Les joueurs, eux, arrivent tous au terme du leur. Avez-vous déjà engagé des discussions avec certains d’entre eux, défini des priorités ?

– Avec Vincent, on a une idée assez précise de l’équipe qu’on veut faire l’année prochaine. Mais pour le moment, dans la mesure où il faut que l’on soit tous concentré sur ce que vous savez, il n’y a pas grand-chose qui bougera dans les prochaines semaines. Et puis, cela dépendra aussi de la compétition qu’on va jouer, cela va de soi.

– Êtes-vous toujours animé par la volonté de reconduire une ossature, comme cela a été le cas ces dernières années ? Des joueurs comme Antoine Diot ou Ali Traoré, pour ne citer qu’eux, seront forcément très convoités…
La volonté, c’est la continuité. On ne va pas changer notre fusil d’épaule maintenant. Après, je ne veux pas parler de cas particuliers. Mais il est clair que jouer l’Euroligue nous aiderait à mettre en œuvre cette continuité.
dna

Pro A (33e journée) : la SIG écrase Nanterre (69-49) Strasbourg par K.-O.
En marchant sur Nanterre, hier soir au Rhenus, la SIG a incontestablement marqué les esprits à dix jours du début des play-offs. L’attaque francilienne, si performante habituellement, a été réduite au silence.
« Eye of the tiger », le vieux tube du groupe Survivor, présent sur la bande originale du film Rocky, a résonné dans le Rhenus au coup de sifflet final. Et il tombait à point nommé pour célébrer le succès pour le moins marquant décroché par la SIG contre Nanterre (69-49).

Le choc des titans, qui a mis aux prises, dans une salle comble, les deux poids lourds de Pro A a très vite tourné au cavalier seul alsacien. Le match comptait peut-être pour du beurre, mais la troupe de Vincent Collet était bien décidée à ne rien lâcher, et l’a emporté par K.-O.

« On les a étouffés, a convenu Antoine Diot, même si je pense que le match aurait pu être différent s’ils avaient été un peu plus en réussite. C’est cette intensité-là qu’il faut garder. Laisser Nanterre à 60 points, quelque chose comme ça… 49 ? C’est très bien (sourire). »
Au pain sec et à l’eau
La meilleure attaque de la Ligue – celle de la JSF donc (84 points de moyenne avant cette 33e journée) – a été ramenée à la raison par la défense la plus hermétique de ProA. Ramenée à la raison et même mise au pain sec et à l’eau, à l’image de Kyle Weems, neutralisé par Matt Howard et auteur de son plus mauvais match de la saison (2 points, à 1 sur 11).

Jamais Nanterre n’avait inscrit moins de 60 points dans une rencontre cette saison. « Strasbourg a été très solide. Ils étaient vraiment en mode play-offs, en termes d’intensité, d’énergie. Ils ne nous ont rien donné de facile, même pas un petit lay-up en contre-attaque, même pas un rebond, a relevé Pascal Donnadieu, le coach francilien. Ils n’ont pas été super adroits, mais défensivement, dans l’impact, ils étaient à des années-lumière de ce que nous, on a proposé. »
Vincent Collet, lui, a tenu à relativiser cette performance et à calmer les ardeurs naissantes. « Nanterre a fait preuve d’une maladresse inhabituelle. Il ne faut pas se tromper, ce n’est pas dû qu’à notre défense. Je les ai vus plusieurs fois dans des positions qu’habituellement ils convertissent et que là, ils ont raté. Même quand ils auraient dû scorer, ils ne marquaient pas. C’est rare que Nanterre ne sorte pas de sa boîte au moins sur un quart-temps, hors là, à aucun moment, hormis un peu dans le deuxième, ils n’ont eu d’attaque. Le reste du temps, ils étaient en souffrance offensive et ça ne leur ressemble pas. C’est pour ça que je considère que ce match ne signifie pas grand-chose. »
Il serait donc pour le moins malvenu, à entendre les uns et les autres, de considérer que le vainqueur a pris un ascendant psychologique sur son rival à une dizaine de jours du début des play-offs. « Ce n’est qu’un match. Il faut qu’on se serve des erreurs qu’on a faites, mais je ne pense pas que ça veuille dire quelque chose », a estimé Jo Gomis.
« Il faut garder les pieds sur terre »
« Il faut garder les pieds sur terre, même si certains vont s’enflammer, a relevé Diot. On est très content de cette victoire, ça fait du bien pour la confiance. Mais à nous de ne pas nous voir trop beaux pour ne pas prendre la foudre en play-offs. »

« C’est peut-être la meilleure chose qui peut nous arriver et je ne parle pas d’éventuelles retrouvailles, parce qu’on en est loin, a, pour sa part, considéré Pascal Donnadieu. Mais quelle formidable leçon dans l’optique des play-offs. J’ai dit aux joueurs que ce match doit nous faire un bien fou, nous montrer ce qu’il convient de réaliser en play-offs pour hausser notre niveau de jeu. »

Il n’est plus qu’à espérer que ces deux-là se retrouvent dans quelques semaines, en finale. Ce combat a été trop vite expédié et il appelle quelques rounds supplémentaires.
Dna
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1 Strasbourg 87.9% 33
2 Nanterre 75.8% 33
3 Limoges CSP 63.6% 33
4 Le Havre 57.6% 33
5 Le Mans 54.6% 33
6 Nancy 54.6% 33
7 ASVEL 54.6% 33
8 Gravelines-Dunkerque 51.5% 33
9 Chalon-sur-Saône 51.5% 33
10 Paris Levallois 51.5% 33
11 Dijon 48.5% 33
12 Châlons-Reims 48.5% 33
13 Pau-Lacq-Orthez 39.4% 33
14 Cholet 39.4% 33
15 Rouen 36.4% 33
16 Orléans 30.3% 33
17 Bourg-en-Bresse 27.3% 33
18 Boulogne 24.2% 33
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Il y a quelqu'un qui peut mettre le classement en entier , je n'y arrive pas, et m'expliquer comme on fait
merci
.

C'est lors des play-offs qu'il faudra savoir mater ainsi Nanterre.
Marco, je répondrai à ta question demain par MP (rappelle-moi le si j'oublie).

Souhaitons que cette année sera la bonne ..

Pro B (33e journée) : Evreux – BCS (20h) Un nouveau rôle
Opposés à deux équipes se battant pour une place en play-offs, les Souffelois ont bien l’intention d’être des arbitres actifs et de jouer à fond leurs deux derniers matches, même si leur maintien est désormais acquis.
http://www.dna.fr/sports/2015/05/15/un-nouveau-role

Marco 69/73 a écrit:

1  Strasbourg 87.9% 33
2 Nanterre 75.8% 33
3  Limoges CSP 63.6%   33
4 Le Havre 57.6% 33
5 Le Mans 54.6% 33
6 Nancy 54.6% 33
7 ASVEL 54.6% 33
8 Gravelines-Dunkerque 51.5% 33
9 Chalon-sur-Saône 51.5% 33
10 Paris Levallois 51.5% 33
11 Dijon 48.5% 33
12 Châlons-Reims 48.5% 33
13 Pau-Lacq-Orthez 39.4% 33
14 Cholet 39.4% 33
15 Rouen 36.4% 33
16 Orléans 30.3% 33
17 Bourg-en-Bresse 27.3% 33
18 Boulogne 24.2% 33
.
Il y a quelqu'un qui peut mettre le classement en entier , je n'y arrive pas, et m'expliquer comme on fait
merci
.

As-tu Outil Capture?

[th]Etat de Forme[/th]

1.	Strasbourg	33	29	0	0	4	2506:2148	0.879
2.	Nanterre	33	24	1	1	7	2736:2444	0.758
3.	Limoges	33	22	0	1	10	2659:2492	0.667
4.	Le Havre	33	18	1	1	13	2514:2483	0.576
5.	Le Mans	33	15	3	0	15	2468:2466	0.545
6.	Lyon-Villeurbanne	33	18	0	0	15	2459:2394	0.545
7.	Nancy	33	17	1	0	15	2507:2458	0.545
8.	Gravelines-Dunkerque	33	15	2	1	15	2450:2365	0.515
9.	Chalon/Saone	33	17	0	1	15	2523:2487	0.515
10.	Paris-Levallois	33	17	0	1	15	2540:2474	0.515
11.	Dijon	33	15	1	1	16	2511:2534	0.485
12.	Chalons-Reims	33	14	2	0	17	2628:2625	0.485
13.	Pau-Orthez	33	13	0	3	17	2466:2569	0.394
14.	Cholet	33	13	0	0	20	2573:2675	0.394
15.	Rouen	33	12	0	0	21	2468:2635	0.364
16.	Orleans	33	10	0	0	23	2458:2667	0.303
17.	JL Bourg	33	8	1	1	23	2553:2765	0.273
18.	Boulogne-sur-Mer	33	8	0	1	24	2553:2891	0.242

Merci Candy
Pour l'outil capture ? Non

SIG – Chalon en quart !
La SIG retrouvera Chalon-sur-Saône à la fin de la semaine prochaine en quart de finale des play-off. Comme la saison dernière.
La dernière journée de la saison régulière a été riche en émotion. La SIG s’est imposée à Bourg-en-Bresse. Elle retrouvera Chalon-sur-Saône, 8e du championnat après sa victoire à domicile contre Cholet (95-88).

A Bourg-en-Bresse (Salle Ekinox) : Strasbourg bat Bourg-en-Bresse 86 à 82

Le programme des quarts de finale

Strasbourg (1) - Chalon-sur-Saône (8)

Nanterre (2) - Nancy (7)

Limoges (3) - Le Havre (6)

Le Mans (4) - Villeurbanne (5)

dna
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Monaco aura son club de basket en Pro A la saison prochaine. Ce samedi lors de la 33e journée, l'équipe de la Principauté a gagné à Sain-Quentin (83-95). Le leader s'assure ainsi l'accession parmi l'élite avant même l'ultime journée du championnat de Pro B. Dans l'autre rencontre, Orchies a gagné chez la lanterne rouge Angers (62-71).

(Orange Sports)

Soirée des Trophées LNB : Vincent Collet, meilleur entraîneur de l’année Trois statuettes pour la SIG
Cinq nominations, trois récompenses : la SIG est la grande gagnante de la Soirée des Trophées de la Ligue nationale de basket, qui s’est tenue hier à Paris. Vincent Collet, Lauriane Dolt et Antony Labanca sont les lauréats strasbourgeois.

Vincent Collet (à droite) et Jean Galle, le dernier et le premier meilleur entraîneur de l’histoire de ces trophées
Un tapis rouge déroulé à proximité d’une avenue célèbre, quelques acteurs incontournables de ces derniers mois, des participants sur leur trente-et-un et des récompenses prisées.

Cannes, La Croisette et son festival du film ? Non, Paris, les Champs-Elysées et sa Soirée des Trophées de la Ligue nationale de basket. Un air de ressemblance dont se sont d’ailleurs amusés deux des nommés, Antoine Diot et Axel Toupane, sur les réseaux sociaux.
La razzia du blockbuster strasbourgeois
La 28e édition de la cérémonie a vu le blockbuster strasbourgeois rafler trois statuettes – personne n’a fait aussi bien – dont l’une des plus convoitées, celle de meilleur entraîneur pour Vincent Collet.

Le metteur en scène du doublé alsacien – Leaders Cup et Coupe de France – avait déjà été sacré en 2001 et 2004, avec Le Mans. Il n’est désormais plus qu’à une unité du record de Greg Beugnot, récompensé avec l’Asvel de 1996 à 98, puis avec Chalon en 2012.
« C’est tous ensemble qu’on va faire grandir le basket hexagonal »
Après Christophe Vitoux, en 2000, et Eric Girard, en 2005, Vincent Collet est devenu le troisième entraîneur en fonction à Strasbourg à être ainsi oscarisé. Le lauréat a remercié ses joueurs, considérant que les 38 victoires décrochées en 42 matches disputés en France ont indéniablement marqué l’Académie des votants, et a eu une pensée pour les battus du jour, Eric Bartecheky (Le Havre) et Pascal Donnadieu (JSF Nanterre).
« Je pensais qu’Eric serait vainqueur, car ce qu’il a fait cette année avec le budget dont il dispose est extraordinaire, a indiqué le stratège alsacien, qui a reçu son trophée des mains de l’éminent Jean Galle, premier à avoir inscrit son nom au palmarès – c’était en 1988. Et ce qu’a fait Pascal (en Eurochallenge), c’est fantastique. Il n’y a pas de troisième coupe d’Europe, gagner au plus haut niveau, ce n’est jamais facile […]. Il y a quelques années, il y avait beaucoup trop de chapelles dans le basket français. Aujourd’hui, on est capable d’accorder de la valeur aux réussites des autres. Bien sûr qu’on est adversaires, mais c’est tous ensemble qu’on va faire grandir le basket hexagonal. »
Les deux premières récompenses de la soirée ont également été confisquées par la SIG. MVP du championnat espoirs, dont il a été le meilleur marqueur, Antony Labanca a reçu son trophée des mains de Jean Caulier, double champion de France avec l’AS Berck en 1973 et 1974. « Ça fait plaisir, ça vient récompenser un travail quotidien. Ça fait huit ans que je suis au club, huit ans que je bosse dur », a souligné le jeune Strasbourgeois, qui, à défaut d’intégrer l’équipe pro à la rentrée, se verrait bien débuter sa carrière en ProB, afin « de trouver du temps de jeu et de continuer à progresser ».
Championne de France avec les espoirs de la SIG – une première pour le club – Lauriane Dolt a, pour sa part, reçu son prix des mains d’Agnès Fauchard, seule femme à avoir coaché une équipe pro masculine, Sceaux en décembre 1991, un intérim d’un match en N1B en remplacement d’Alain Weisz.

« Mon cœur a battu la chamade. Ce qui me touche le plus, c’est que j’ai été élue par tous mes collègues (plébiscitée même, ndlr). C’est le fruit de sept ans de travail au plus haut niveau. Il y a tellement de gens qui m’aident et j’arrive à me construire grâce à eux. J’espère que ça va durer, parce que c’est magnifique », s’est enthousiasmée la jeune femme, qui n’a pas oublié, dans son discours, de rendre hommage à Frédéric Sarre et Vincent Collet.
Le mot d’Adrien Moerman
Un autre à avoir remercié le sélectionneur, c’est Adrien Moerman qui a devancé Antoine Diot et Mark Payne pour le trophée très envié de MVP unifié. « En équipe de France, il m’avait demandé d’être patient dans mon jeu. Et ce trophée, je le lui dois aussi. »

Vincent Collet, lui, sait que le plus dur est à venir. « Là, je suis élu meilleur coach, mais si on perd dans dix jours, en quart de finale des play-offs, je serais le plus mauvais », a glissé l’intéressé en aparté.

Un clap de fin prématuré ? Personne n’ose y penser. Et pour cela, il y a un remake contre Chalon à réussir impérativement.
dna
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PLAYOFFS 1/4 de finale

Strasbourg

65-62

Chalon/Saone

Ce fut laborieux la SIG n'a fait la différence que dans le dernier 1/4 temps

Strasbourg s'est fait très peur face à Chalon-sur-Saône. Ce samedi lors du quart de finale aller de Pro A, le leader de la saison régulière a dominé l'Elan Chalonnais dans la douleur (65-62). La SIG était menée de 10 longueurs à un peu plus de cinq minutes de la fin. Mais les Alsaciens ont passé un 16-0 à leurs adversaires pour inverser le scénario et commencer les playoffs du bon pied. Le favori se rendra lundi soir en Bourgogne pour le match retour.

BASKET-BALL - Play-offs La SIG jouera une belle
           

La SIG s’est inclinée 79-71 à Chalon en quart de finale retour de Pro A, ce soir. Les deux équipes se retrouveront mercredi soir à Strasbourg un troisième match décisif.

C'est pas gagné, m'étonnerait pas que la SIG échoue une nouvelle fois tout près du port.

Comme a  menervé

Simple impression qui n'engage que moi mais il me semble que ce serait vraiment énorme (trop énorme?) qu'un club strasbourgeois (ou alsacien en général) puisse remporter la même saison les trois principaux trophées nationaux dans un sport collectif majeur.

On verra déjà demain soir.

Espérons que ce n'était qu'un simple accident.

C'est fait

Strasbourg	78	16	22	24	16
Chalon/Saone	65	22	13	20	10

Bravo la SIG

Un homme dans le match L’orgueil du champion
Antoine Diot restait sur deux prestations très éloignées de son standing. Hier soir, le champion d’Europe a signé la meilleure évaluation de la rencontre (23). La réponse d’un grand joueur.
http://www.dna.fr/sports/2015/05/28/l-orgueil-du-champion

Et pourtant ça a mal débuté au premier quart-temps.