Mardy Collins rejoint la SIG Le jeudi, c’est Mardy
La SIG tient le successeur d’Antoine Diot. Passé par la NBA – quatre saisons aux Knicks et aux Clippers – et par l’Olympiakos, Mardy Collins (1,98 m, 30 ans) a quelques références ronflantes à faire valoir.
L’histoire d’un recrutement est aussi faite de petits clins d’œil. Façon un de perdu, un de trouvé. Ainsi, le jour où Adrian Uter, le pivot jamaicain convoité par la SIG, annonçait sur son compte Instagram s’être engagé en faveur du promu monégasque, le combo américain Mardy Collins postait, sur le même réseau social, une photo où il paraphait son contrat avec Strasbourg.

Le cliché, mis en ligne jeudi, était accompagné de ces quelques lignes : « Une bénédiction que de pouvoir signer mon contrat aujourd’hui devant mes fils, pour qui je fais ça. De leur faire savoir qu’il faut travailler dur dans la vie pour obtenir ce qu’on veut. Prochain arrêt, la France ! #StrasbourgIG #NextChallenge #Euroleague ».
189 matches NBA
Avec cet arrière de grande taille (1,98m, 30 ans), capable d’être décalé à l’aile et à la mène, le triple finaliste de Pro A, qui a officialisé la nouvelle sur son site hier, a indéniablement ferré un gros poisson. Collins, c’est 189 matches de NBA au compteur, un passage de six mois à l’Olympiakos et une saison européenne de haut vol l’an dernier avec le club polonais de Turow.

Diplômé de l’université de Temple – comme Lavoy Allen –, où il tournait à 16,9 points, 4,7 rebonds et 4 passes par match, le natif de Philadelphie a été drafté par les New York Knicks en 2006, en 29e position. En quatre saisons dans la Grande Ligue – deux avec les Knicks, deux avec les Los Angeles Clippers –, Mardy Collins a affiché des statistiques plutôt modestes (3,9 pts, 1,8 rbd et 1,7 pd en 15’).
Pour l’anecdote, le joueur, alors rookie , avait été à l’origine de la bagarre entre les Knicks et les Denver Nuggets en décembre 2006, en commettant une grosse faute sur JR Smith à moins de deux secondes du coup de sifflet final. Les dix acteurs avaient été exclus et avaient écopé d’un total de 45 matches de suspension, dont six pour Collins.
Un match référence sur le parquet du Pana
Passé ensuite par la Turquie, la Chine, la D-League américaine, Israël et l’Italie, le globe-trotter états-unien avait rejoint l’Olympiakos en janvier 2014 et découvert l’Euroligue avec le club grec (2,1 pts et 1,1 pd en 8 minutes). Mais c’est avec le Turow Zgorzelec que Mardy Collins s’est véritablement révélé en Europe en 2014/15, avec des moyennes de 12,4 pts, 4,4 rbds et 3,9 pd en saison régulière d’Euroligue et un match référence sur le parquet du Panathinaikos (23 pts, 9 rbds, 29 d’évaluation).

Le néo-Strasbourgeois avait ensuite littéralement plané sur l’Eurocoupe, en cumulant 16,3 pts, 7,1 rbds et 6,3 pd en moyenne dans la poule du Last 32 et en décrochant le titre de MVP de la 4e journée lors d’une victoire à Ostende (79-80), qui l’avait vu inscrire 28 points, dont le panier de la gagne, et réaliser une évaluation de 40.
Bon défenseur, très fort en pénétration et capable de poster ses vis-à-vis, Mardy Collins avait terminé 5e à l’évaluation du Last 32 avec une moyenne de 27,24. Il aura désormais la lourde tâche de succéder à Antoine Diot, parti à Valence.

Avec la signature de ce joli CV, troisième recrue de l’été après Rodrigue Beaubois et Kyle Weems, la SIG a quasiment bouclé ses emplettes. Il ne lui reste plus qu’à trouver un poste 4/5 plutôt massif pour tenir le choc en Euroligue. Un intérieur qui ne sera donc pas Adrian Uter.
Dna

La saison de la SIG en ProA

3/10	:	SIG	–	ASVEL
6/10	:	Châlons/Reims	–	SIG
10/10	:	SIG	–	Antibes
17/10	:	Pau-Orthez	–	SIG
24/10	:	SIG	–	Le Havre
31/10	:	SIG	–	Monaco
7/11	:	Orléans	–	SIG
14/11	:	SIG	–	Cholet
21/11	:	Chalon	–	SIG
28/11	:	Rouen	–	SIG
5/12	:	SIG	–	Gravelines
12/12	:	Le Mans	–	SIG
19/12	:	SIG	–	Paris-Levallois
22/12	:	Limoges	–	SIG
27/12	:	SIG	–	Nancy
9/1	:	Nanterre	–	SIG
16/1	:	SIG	–	Dijon
30/1	:	ASVEL	–	SIG
6/2	:	Gravelines	–	SIG
13/2	:	SIG	–	Orléans
27/2	:	Cholet	–	SIG
5/3	:	Monaco	–	SIG
12/3	:	SIG	–	Rouen
19/3	:	Antibes	–	SIG
26/3	:	SIG	–	Chalon
29/3	:	Dijon	–	SIG
2/4	:	SIG	–	Nanterre
9/4	:	SIG	–	Le Mans
16/4	:	Nancy	–	SIG
19/4	:	SIG	–	Pau-Orthez
23/4	:	SIG	–	Châlons/Reims
26/4	:	Paris-Levallois	–	SIG
7/5	:	SIG	–	Limoges
10/5	:	Le Havre	–	SIG

Mardy Collins est arrivé à Strasbourg
Recrue star de l’intersaison de la SIG, le meneur américain Mardy Collins (30 ans, 1m98) est arrivé ce jeudi à Strasbourg.
C’est jour de reprise à la SIG. Après de longues semaines de coupure, les joueurs alsaciens reprennent l’entraînement ce jeudi au Tivoli. Une reprise à laquelle assistera bien l’expérimenté (189 matchs NBA au compteur) combo-guard US Mardy Collins, qui est arrivé ce jeudi à Strasbourg. Après avoir visité les installations et rencontré le personnel du club, il sera sur le parquet du Tivoli à partir de 16h.
Alsa'sports

Le SIG recrute Vladimir Golubović

"Pour compléter son effectif, la SIG misera sur le pivot international serbo-monténégrin, Vladimir Golubović (2,12m, 113kg), un habitué des joutes européennes qui vient de signer jusqu’au 27 décembre, indique le club dans un communiqué diffusé en fin de matinée, ce dimanche.
"C’est un pari audacieux que la SIG tente pour le premier trimestre de la saison à venir. Elle vient d’engager jusqu’à la fin de l’annee 2015 un solide calibre européen pour le premier tour de l’Euroleague. Vladimir Golubović apportera en effet du volume dans la raquette alsacienne et devrait s’avérer très complémentaire de Romain Duport et de Bangaly Fofana", précise le club.
Né il y a 29 ans a Novi Sad, "ce solide intérieur", a fait ses débuts dans le club local de Vojvodina où il est resté de 2003 jusqu’en 2008, précise encore le communiqué.
DNA

Coupe de France masculine - 16es de finale : Nancy – SIG (77-69) La SIG perd un trophée
Pris à la gorge par Nancy d’entrée de jeu, les Strasbourgeois n’ont jamais trouvé leur rythme de croisière, hier en terre lorraine. La SIG ne vivra pas une nouvelle épopée en Coupe de France cette saison.

La SIG perd un trophée Coupe de France masculine - 16es de finale : Nancy – SIG (77-69) La SIG perd un trophée Pris à la gorge par Nancy d’entrée de jeu, les Strasbourgeois n’ont jamais trouvé leur rythme de croisière, hier en terre lorraine. La SIG ne vivra ...

Pro A, 1re journée
 LA SIG rate son début de championnat, battue par l'ASVEL (77-87)

Pro A (2e journée) :
 la SIG s’impose à Reims (66-87)
La SIG s’est rassurée en s’imposant avec autorité, hier soir, sur le parquet de Châlons-Reims. Tout n’est pas encore parfait, mais les Strasbourgeois ont fait le nécessaire pour se remettre dans le sens de la marche.
DNA

ProA  (3e journée) 
Longtemps menée, la SIG a fini par prendre le meilleur sur Antibes (71-62)
Une victoire face à Antibes devrait contribuer au véritable lancement de la saison pour la SIG après les tâtonnements observés ces dernières semaines et un début en demi-teinte en Pro A avec une défaite face à l'ASVEL et la victoire à Châlons-Reims .
Dna

Un pigiste pour Matt Howard Romeo Travis à la SIG
Pour pallier l’absence de Matt Howard, la SIG a engagé Romeo Travis jusqu’au 30 novembre.
L’ailier-fort américain devrait rejoindre Strasbourg jeudi et le club met tout en œuvre pour qu’il soit qualifié en ProA dès lundi pour le match à Pau, puis en Euroleague pour affronter le Fenerbahçe.

Dès l’annonce de la blessure de Matt Howard, la SIG s’est activée sur le marché des joueurs. Son choix s’est porté sur Romeo Travis. Gaucher trapu (30 ans, 2,01m, 100kg), il va suppléer Matt Howard, arrêté six semaines en raison d’une fracture du plancher orbital subie lundi à l’entraînement.
Coéquipier de… Lebron James !

Romeo Travis avait été un brillant joueur de College, mais il n’avait pas franchi à l’époque le cut de la NBA. Cet intérieur US est plus connu pour avoir décroché, lorsqu’il fut un élément majeur de l’équipe locale d’Akron, une petite ville de l’Ohio, un titre national en « high school » au côté d’un certain… Lebron James.

Travis a fait depuis carrière en Europe, jouant tour à tour en Espagne (Cantabria Lobos puis Huelva), en Allemagne (Ulm puis Tübingen), en Israël (Netanya et Galil Elyon), en Croatie (Zadar), en Ukraine (Yuzhne) et en Russie (Volgograd).
Avec 34 matches d’Eurocup à son actif, dans ses deux derniers clubs, il n’est pas passé inaperçu, cumulant 13,3 pts et 6,4 rebonds en moyenne, terminant deuxième de la compétition à l’évaluation (19 de moyenne) en 2014/2015. Également passeur (1,9 de moyenne en Eurocup) et shooteur correct à trois points (35,6 %), il est solide près du panier.

Face à la SIG, lors du Last 32 de 2014, il avait scoré 31 points, pris 13 rebonds et cumulé 43 d’évaluation en deux matches et deux victoires (72-78 au Rhenus, 74-63 en Ukraine).
Dna

Euroligue (1re journée) :
 la SIG s’incline lourdement sur le parquet de l’Étoile Rouge (81-59)
Un autre monde
La SIG a pu mesurer, hier soir, l’écart qui la sépare du grand monde, celui, exigeant et sans pitié, de l’Euroligue. Sur le parquet de l’Étoile Rouge, les Strasbourgeois ont été balayés sans ménagement.
Il aurait pu apporter sa connaissance du basket des Balkans et rendre quelques menus services. Commettre quelques « bonnes fautes » sur Maik Zirbes par exemple, qui a martyrisé la défense strasbourgeoise hier soir et reçu l’ovation de la BeoArena à sa sortie du terrain.

Oui, mais voilà, Nebojsa Bogavac, ancien protégé de Vincent Collet au Mans et à l’Asvel, avant de devenir son deuxième assistant à Strasbourg, est désormais retiré des parquets et l’idée de le qualifier in extremis, pour pallier l’absence de Matt Howard, n’était qu’une plaisanterie du coach. D’ailleurs, si “Trumo” était venu, mardi, de son Monténégro voisin afin d’accueillir la délégation strasbourgeoise à l’aéroport, c’était seulement pour saluer ses amis français, et leur offrir quelques bouteilles de Vranac aussi.
Une treizième défaite en déplacement en trois campagnes
Le précieux cépage n’a évidemment pas été débouché hier soir. En dépit d’une indéniable volonté de bien faire, la SIG a bu le bouillon sur le parquet des Red Stars de Belgrade (81-59) et concédé une treizième défaite en déplacement en désormais trois campagnes d’Euroligue. Les Strasbourgeois ont fait illusion durant un quart-temps, le premier, mais ont, au final, été renvoyés à leurs chères études.

L’absence de “Mad Matt” a évidemment pesé, même si le guerrier états-unien n’aurait pas fondamentalement changé la donne non plus. Ses compatriotes, eux, n’ont carrément pas existé. Kyle Weems, sacré en EuroChallenge avec Nanterre l’an dernier, a fait le douloureux apprentissage de l’Euroligue (1 d’évaluation). « Il a besoin d’espaces, or, on n’a pas suffisamment créé pour lui et il n’a eu que des actions difficiles à jouer, a nuancé son coach. Ça fait partie de la progression de notre jeu. »

Louis Campbell (cinq balles perdues) a passé une sale soirée. Quant à Mardy Collins, attendu comme l’un des leaders de cette équipe, il est resté sur le banc en seconde période après avoir à nouveau ressenti une pointe aux ischio-jambiers.
La SIG, surtout, a subi de plein fouet l’intensité défensive serbe et perdu la bagatelle de 25 ballons. Trop, beaucoup trop pour espérer avoir voix au chapitre. « Je n’avais pourtant parlé presque que de ça pendant trois jours. J’avais dit que si on arrivait à jouer contre leur pression, on aurait nos chances, mais ça n’a pas suffi. Après, il faut avoir la capacité à faire », a déploré Vincent Collet.

Le technicien a ainsi recensé au moins « six ou sept interceptions ligne médiane qui leur ont donné des “lay-up” faciles derrière ». À 49-42, au mitan du troisième quart-temps, ce sont trois balles perdues qui ont définitivement sonné le glas des espoirs alsaciens.
« C’est un dur rappel à l’ordre »
« Mes premiers mots dans le vestiaire, avant la rencontre, avaient été pour dire que le match était très important, mais qu’il l’était encore plus pour eux, a poursuivi le stratège visiteur. Ça voulait dire une chose, c’est qu’ils allaient ajuster leur niveau d’intensité à l’importance qu’il avait pour eux. Et que si nous, on ne tenait pas la marée, il n’y aurait pas de match. » Les événements lui ont donné raison.

Les Strasbourgeois, hier soir, n’étaient tout simplement pas individuellement au niveau que requiert la reine des compétitions. Et forcément, sur les rives de la Sava, cela ne pouvait pas bien se passer. « C’est un dur rappel à l’ordre », a soupiré l’entraîneur.

C’est donc déjà lestée d’un revers et d’un panier-average très défavorable sur un concurrent direct que la SIG accueillera l’armada du Fenerbahçe dans une semaine au Rhenus. Ce sera, sans doute, avec Romeo Travis, arrivé hier en Alsace (lire par ailleurs) , mais le pigiste de Matt Howard n’a pas vocation à être l’homme providentiel.

Il en faudrait de toute façon davantage pour combler le gouffre qui séparera les deux équipes au coup d’envoi. Dans la cour des grands, la SIG s’apprête une nouvelle fois à souffrir.
DNA

Que peut espérer un vice champion de France dans cette compétition quand même Limoges qui a une autre bouteille en Coupe d'Europe que la SIG aura sans doute bien du mal.

Pro A (4e journée) : la SIG s’impose à Pau (79-90)
Mission accomplie
Sur les ailes d’un Rodrigue Beaubois phénoménal (37 points, 34 d’évaluation), la SIG s’est remis la tête à l’endroit en s’imposant hier soir à Pau (79-90), quatre jours après sa sévère glissade sur le parquet de Belgrade en Euroligue.
Limoges avait montré la voie en surclassant Dijon dimanche. La SIG lui a emboîté le pas et s’est, elle aussi, relevée du revers concédé en Euroligue.

À Pau, hier soir, les Strasbourgeois ont enchaîné une troisième victoire de rang sur la scène hexagonale, une victoire qui leur permet d’intégrer le club des… sept co-leaders de Pro A sur lequel lorgnait aussi leurs adversaires du soir.
Record pour Beaubois, littéralement incandescent

Dans leur quête de réhabilitation après la fessée reçue en Serbie, les Alsaciens ont été portés par un Rodrigue Beaubois littéralement incandescent. L’arrière strasbourgeois a inscrit 37 points au Palais des Sports, dont 21 dans le premier quart-temps, à 15 sur 19 au tir ! L’ancien Choletais a battu son record de points en Pro A et celui d’un joueur strasbourgeois sur un match, propriété jusque-là – et depuis 2010 – d’Anthony Roberson (33).
« À chaque fois que je suis venu ici, ça s’est bien passé, a souligné le héros du jour, deuxième meilleur marqueur français de l’histoire sur une rencontre, derrière Edwin Jackson (44 points en 2013-14). J’ai essayé d’être agressif et quand ça rentre au début, c’est tout de suite plus facile. C’est clair que ce genre de match, où tu sens que tu ne peux rien rater, est spécial. »

Pour parvenir à leurs fins, Louis Campbell et sa bande ont aussi pu compter sur le bon apport de Romeo Travis. Qualifié, in extremis, par la LNB hier à l’heure du déjeuner, l’ancien de Yuzhne n’a pas mis longtemps à se fondre dans le collectif alsacien (10 points en 22’, 6 rebonds, 3 passes pour une évaluation de 16).

« La perf de Rodrigue nous a lancés, je n’ai pas souvenir dans ma carrière d’un joueur qui a mis vingt-et-un points dans un premier quart-temps, a commenté Vincent Collet. Travis a aussi beaucoup pesé, a apporté de la dureté, de la fixation, et a été moins en difficulté que nos grands. »
Si le contrat est donc rempli pour la SIG, qui a écrasé son adversaire à l’évaluation collective (117 à 66), coach Collet a tout de même trouvé, et à raison, matière à redire. La défense alsacienne, notamment, a de nouveau été en accusation, la faute à quelques relâchements coupables qui ont permis à Pau de rester au contact et en vie.

« Avoir dû attendre trente-huit minutes pour être assuré de gagner, avec une adresse pareille (la SIG a shooté à 64 % de réussite hier soir) , ce n’est pas normal, a regretté l’exigeant technicien. C’est que de l’autre côté, on a été permissif. Il faut progresser sur ce plan, car on ne pourra pas bénéficier à chaque fois d’une adresse hors norme. On doit arriver à élever notre consistance. Sur les fins de quarts, on souffre comme à Belgrade. »

« Le Fener, une autre planète ! »
L’Euroligue, justement, la SIG s’y replonge dès vendredi, avec la réception de l’armada turc du Fenerbahçe, sans doute l’un des plus beaux rosters assemblés cette saison sur le Vieux Continent. « Avec le Fener, c’est une autre planète qui débarque ! », a d’ailleurs de suite souligné Vincent Collet.

Vendredi, la SIG redeviendra le “petit” qui défie le gros, le challenger condamné à multiplier les exploits pour imiter le dernier club français à avoir atteint le top-16 de la compétition. Au fait, c’était… Pau et c’était il y a déjà huit ans.
DNA

Euroligue (2e journée) :
la SIG écrase le Fenerbahçe (91-70)

Ils ont bâché le Fener ! Les Strasbourgeois ont déjoué tous les pronostics, hier soir au Rhenus, et signé un exploit monumental face à l’armada stambouliote (91-70). Chapeau bas !

Ceux qui pensaient que la campagne d’Euroligue de la SIG n’avait duré que douze minutes, les douze premières de son match à Belgrade, en sont pour leurs frais.
Ceux qui, à l’inverse, ont eu la bonne idée de pronostiquer une victoire strasbourgeoise contre le Fener par vingt points d’écart peuvent espérer toucher le gros lot. « Mais je pense qu’il n’y a eu personne, sourit Vincent Collet. Ou alors un fou. »
Hier soir, Louis Campbell et ses coéquipiers ont signé un exploit retentissant, une performance majeure comme le basket français en propose trop rarement.

« C’est un miracle du basket »

Dans un Rhenus à guichets fermés, la SIG a écrasé le Fenerbahçe (91-70), demi-finaliste de l’épreuve la saison dernière et à nouveau candidat au Final Four, voire plus si affinités. Pas une équipe de quartier, non, mais ni plus ni moins que l’un des titans d’Europe, au budget quatre fois supérieur au sien.
« C’est un miracle du basket, souffle Vincent Collet, radieux. Et aussi des débuts de saison. C’est le seul moment où tu peux avoir ta chance, quand bien même il faut la saisir. Ce sont des choses qui ne peuvent pas arriver après. Il faudra d’ailleurs que l’on soit très solidaire et solide quand on ira là-bas parce que je pense qu’ils n’auront pas oublié et que le retour de bâton pourrait être douloureux. En attendant, les joueurs se sont offert une belle satisfaction. »
Sur la base d’un état d’esprit « remarquable », les vice-champions de France ont contrôlé le match de bout en bout, dominant l’ogre turc dans tous les secteurs de jeu, et notamment au rebond (38 prises à 27).
« Tu ne peux même pas l’espérer, reprend le coach strasbourgeois. On a vraiment été attentif sur leur défense, on sait que les équipes de Zeljko (Obradovic) sont beaucoup dans les aides positionnelles et on a beaucoup bougé pour essayer de les mettre en difficulté. Et ça nous a offert de bons tirs. »
Kyle Weems a été le premier à profiter de ces positions-là. C’est encore l’ailier-fort américain qui a enfoncé le clou au début du dernier acte pour terminer meilleur marqueur de la rencontre (22 points, à 5 sur 8 au tir).
« La clef, ça a été la défense. Nous les avons fait déjouer et, en attaque, nous avons mis de gros tirs, glisse l’ancien de la JSF. Une victoire comme ça, c’est bon pour la confiance. Si on peut battre cette équipe-là, on peut battre n’importe quelle autre à la condition d’être capable de reproduire ce qu’on a fait. »
Avec un Romeo Travis qui a confirmé tout le bien qu’il avait été permis de penser de lui après ses débuts à Pau et un Mardy Collins qui a pesé sur les débats – « On devine ce qu’il va être capable de faire quand il sera mieux physiquement » –, la SIG a donc réussi l’impensable.
« J’étais méfiant longtemps, confie coach Collet. Je craignais le scénario habituel, avec le club français qui mène trois quart-temps et finit par lâcher. » Il n’en a rien été et le technicien a pu savourer « un moment fort pour nous tous, et pour le club également ».

Continuer à rêver

Le coup de force accompli hier permet aux Alsaciens de continuer à croire en leurs chances dans ce groupe où toutes les équipes présentent un bilan identique d’une victoire et une défaite. « Il ne faut pas se laisser bercer, ajoute l’entraîneur. Le fait d’avoir gagné là donne encore plus d’importance au prochain match, à Munich. »
Romeo Travis et ses partenaires ne seront en effet pas à la lutte avec le Fener pour s’extraire de cette poule et la qualification se jouera davantage, vendredi prochain, sur le parquet d’un concurrent direct. Au moins, en éteignant les étoiles, hier, la SIG a gagné le droit de rêver encore un peu. Et c’est déjà beaucoup.
DNA

Bravo à eux et chapeau bas !

Pro A (5e journée)
La SIG punit Le Havre, dernier du classement (77-59)

La SIG a dominé comme prévu la lanterne rouge Le Havre en fin d'après-midi, mais plus difficilement que ne le laisse supposer le score final (77-59). Les Strasbourgeois ne comptaient en effet que deux points d'avance sur les Havrais après trois quarts-temps, mais ils ont fini en trombe, remportant la dernière période sur le score de 26-10.
Alsace

Pro A (6e journée)
La SIG, impitoyable, balaye Monaco (85-60)
Strasbourg, finaliste de la ProA les trois dernières saisons, a infligé une correction à Monaco (85-60) ce dimanche lors de la 6e journée, prenant la tête du classement et renvoyant l’ambitieux aspirant monégasque à ses chères études.
Troisième masse salariale de ProA grâce à l’argent du riche ukrainien Serguei Dyadechko, le club de la Principauté, promu la saison dernière, passait un test grandeur nature dans le Rhénus Sport de la SIG. Bilan: deuxième défaite de la saison et une idée assez précise du chemin qui lui reste à parcourir.
Car le verdict est sans appel: pour le moment, la machine strasbourgeoise a encore plusieurs longueurs d’avance, dominatrice en première période, plus adroite et plus puissante en défense. Résultat: 20 points d’avance (45-25) après 20 minutes. La profondeur de banc des Alsaciens, avec pas moins de six joueurs à 10 points ou plus, la palme revenant à Paul Lacombe (16 pts), a également mis en évidence ce constat de supériorité actuelle.
La SIG s’est donc bien remise de la frustrante défaite en Euroligue vendredi à Munich (76-61), et profite de sa victoire contre Monaco pour prendre la tête au classement, devant Villeurbanne, l’Asvel étant, avec la SIG, la seule équipe avec une seul défaite.
Alsace

Euroligue (4e journée) :
la SIG ne fait pas le poids au Khimki (88-62)
À Moscou, le néant
L’armada moscovite du Khimki n’a pas eu à forcer son talent, hier, pour mater de bien pâles Strasbourgeois, dominés dans tous les secteurs du jeu (88-62). Décidément, l’Euroligue est un monde à part dans lequel la SIG n’a pas droit de cité.
Le sourire au coin des lèvres, le maillot à peine mouillé par la sueur, encore moins froissé, les joueurs du Khimki Moscou ont paradé. Hier, dans le palais des sports Krylatskoye habituellement occupé par leurs homologues du Dynamo et qui sonnait le creux, ils ont tranquillement signé leur 23e succès de rang sur la scène européenne.

Un pas en avant, deux en arrière…
Même à l’entraînement, les hommes du coach lituanien Rimas Kurtinaitis doivent avoir droit à des oppositions plus musclées que celle proposée par la SIG.

Aux abonnés absents, Louis Campbell et les siens ont concédé leur troisième revers en déplacement – après ceux de Belgrade et du Bayern – sans jamais paraître réellement concernés, encore moins en mesure de se rebeller. Pourtant, Vincent Collet espérait que ses hommes fassent « un pas en avant par rapport à l’adversité », forcément impressionnante dans les rangs du Khimki.

Le technicien n’a pas été écouté. À l’image d’un Rodrigue Beaubois à côté de ses baskets (5 points, à 2 sur 8 au tir) et d’un Kyle Weems frileux, le coleader de la Pro A a passé son temps à reculer, jusqu’à tomber dans un abîme de perplexité.
Et comme Vladimir Golubovic, le meilleur marqueur strasbourgeois dans la compétition, a été muselé (4 points) par Paul Davis, Tyler Honeycutt ou James Augustine, il n’y a plus eu grand monde pour relever la tête.

Dès l’entame, les artilleurs strasbourgeois sont éclipsés par le Finlandais Petteri Koponen. Le premier des trois tirs primés de la SIG en 18 tentatives, œuvre de Beaubois dans sa seule inspiration de la soirée, permet tout juste d’entretenir l’illusion (7-5, 2e ’).

Mais déjà, la défense pèche par manque d’agressivité. Golubovic sert de plot sous le cercle, Honeycutt et Davis se promenant sans opposition.

D’un tir à longue distance sur une deuxième chance, Tyrese Rice creuse un premier écart significatif (16-7, 4e ’). Et après dix minutes de jeu, le Khimki a pris dix rebonds de plus que son adversaire aux bras ballants (13 à 3). Le long calvaire peut commencer.

Si la SIG semble attaquer le deuxième quart-temps avec de meilleures intentions (27-20, 13e ’), sous l’impulsion de Paul Lacombe ou Bangaly Fofana, elle encaisse dans la foulée un cinglant 10-0 qui la renvoie dans les cordes.
Venu du banc, Zoran Dragic enquille les points alors que les Alsaciens se crispent, même quand les tirs sont ouverts. À la pause (39-26), la punition est évitée pour une seule raison : le manque d’adresse des gâchettes russes.

Mais celles-ci vont se réveiller au retour des vestiaires. Alors que Paul Davis poursuit sa balade dans la raquette strasbourgeoise, le meneur américain Rice entame son show derrière la ligne des 6,75 m (4/6), pour un total de 16 points. Soit le même apport au tableau d’affichage que le tsar russe Alexey Shved, qui attend le dernier quart-temps pour sortir le grand jeu.

Mais à ce moment-là, l’écart a déjà enflé pour culminer à 27 points (71-44, 32e ’), sans que le Khimki n’ait eu à forcer le pas. Si cette nouvelle déroute éloigne un peu plus la SIG du Top 16 européen, elle souligne aussi les carences d’un groupe branché sur courant alternatif, même en termes d’envie.

Le Real débarque à Strasbourg
Et dire qu’après un crochet par Orléans, demain à l’occasion de la septième journée de Pro A, c’est le grand Real Madrid qui se présentera vendredi (20h30) au Rhenus. « Battre le Real, il vaut mieux le penser qu’essayer de le faire », plaisantait Vincent Collet avant de partir à Moscou. On doute que le coach ait encore le cœur à rire après la prestation d’hier soir.
DNA

Pro A, 7e journée : la SIG s’incline à Orléans (69-63)
La fin des bonnes habitudes
Émoussés par leur périple moscovite, et pris en flagrant délit de concentration en première période, les Strasbourgeois se sont inclinés hier soir à Orléans (69-63). Cela ne leur est pas arrivé souvent depuis un an.
Cela ne s’était plus vu depuis près d’une année. Autant dire une éternité. Les Strasbourgeois, qui restaient en effet sur 18 victoires en… 19 déplacements de saison régulière, ont trébuché hier soir à Orléans (69-63).

Et mine de rien, ce revers constitue un petit événement dans le paysage hexagonal. Car pour trouver trace, avant ce samedi, d’une défaite alsacienne sur parquet adverse, il fallait remonter au mois de décembre 2014, quand Louis Campbell et les siens s’étaient inclinés sur celui de la JSF Nanterre.

Au rayon des bonnes habitudes qui se sont évaporées ce week-end, impossible, aussi, de ne pas évoquer celle qui, jusque-là, voyait la SIG systématiquement redresser la barre après ses désillusions en Euroligue.

Pau, après Belgrade, ou Monaco, après Munich, avaient fait les frais du redressement alsacien. Orléans ne l’a pas entendu de cette oreille et ce troisième match en six jours aura été celui de trop pour les vice-champions de France.

Eito : « Ils ont une équipe construite pour doubler »
Le contrecoup de la fatigue accumulée lors du road trip qui a conduit Mardy Collins et sa bande à Moscou puis à Orléans a sans conteste pesé. Déjà mous du genou en Russie, les Strasbourgeois se sont présentés fourbus au Palais des Sports.

Mais le manque d’énergie ne saurait expliquer à lui tout seul le revers d’hier. D’ailleurs, comme l’a fait remarquer – un brin malicieux – Antoine Eito, « bien sûr qu’ils ont joué il y a deux jours, mais ils ont une équipe construite pour doubler. Pour l’avoir vécu au Mans, c’est une excuse sans l’être. Je pense que c’est plus du relâchement mental que physique. »

Vincent Collet a d’ailleurs rejoint le meneur au bandeau dans son analyse et a refusé de mettre cette sortie ratée sur le seul compte de la fatigue.

« Ça en fait partie bien sûr, parce qu’on ne fait pas vingt heures de déplacement sans conséquences. Ça peut expliquer notamment l’indigence de notre jeu intérieur en première mi-temps ; le poste cinq a été totalement déserté, on ne pouvait pas marquer un panier, même à vingt centimètres du cercle. Mais le sachant, on doit mentalement être dans la concentration pour combattre ce manque de jus compréhensible. Et notre attitude n’a pas été la bonne par rapport à ça. »

La réaction observée en seconde période, « pas toujours très organisée » au demeurant, a d’ailleurs prouvé que les Strasbourgeois en avaient encore sous la semelle.

Collet : « On a donné le rythme, l’espoir et l’envie à Orléans »

« Sur la pression qu’ils ont exercée et leurs changements défensifs, on a un peu perdu le contrôle, a admis Pierre Vincent, le technicien orléanais. Vincent (Collet) a “switché” partout et on ne s’y était pas préparé, on ne pensait pas les amener à ces recours-là. »

Mais ce sursaut orchestré par un excellent Jérémy Leloup (16 d’évaluation) n’a pas suffi et il n’a fait qu’aviver les regrets. « Il fallait attaquer comme ça, a conclu Vincent Collet. Là, on a tendu la joue, on a donné le rythme et, surtout, l’espoir et l’envie à Orléans de faire cette perf. »

Avec cette défaite, la deuxième depuis le début de la saison, la SIG se retrouve momentanément décramponnée en tête du classement par l’Asvel, qui, de son côté, s’est montrée sans pitié pour Le Havre.

Charge à elle de renouer bien vite avec les bonnes habitudes qui ont été les siennes ces derniers mois…

DNA

Avec 42% des voix, l'arrière de Strasbourg Rodrigue Beaubois a été élu meilleur joueur du mois d'octobre de Pro A.
Le premier joueur du mois de Pro A est Strasbourgeois. Suite à un vote organisé par la Ligue Nationale de basketball est partenaires Ma Chaîne Sport et BasketHebdo, l'arrière de la SIG Rodrigue Beaubois a été élu meilleur joueur du mois d'octobre de l'élite du basketball français avec 42% des voix. Il devance l'arrière-ailier de l'Elan Chalon Jeremy Hazell (35,1% des voix) et celui de l'ASVEL Charles Kahudi (22,9% des suffrages). Rodrigue Beaubois a marqué le mois d'octobre avec sa prestation de premier plan lors du match sur le parquet de Pau-Lacq-Orthez, match au cours duquel il a marqué la bagatelle de 37 points avec 34 d'évaluation.

(Orange Sports)

Euroligue, 5e journée : la SIG s’offre le Real Madrid (93-86)



Un festin royal !
Trois semaines après avoir croqué les Stambouliotes du Fenerbahçe, la SIG a remis le couvert. Hier soir, c’est le Real Madrid, soit le roi d’Europe, qui a été englouti au Rhenus. Énorme!
Au Rhenus, les soirées d’Euroligue proposent cette saison un menu gargantuesque. Le grand ‘’Fener’’ avait dégusté voilà trois semaines (91-70). Mais hier soir, la fine cuisine strasbourgeoise a encore gagné une ou deux étoiles, en hachant menu le nonuple champion d’Europe.

«Une des plus belles soirées, si ce n’est la plus belle»

«La première fois, on peut se dire que l’effet de surprise a joué, savoure Vincent Collet. Mais là, les Madrilènes étaient prévenus. Ils ont été plus attentifs que le ‘’Fener’’, le niveau était encore plus élevé. C’est une des plus belles soirées, si ce n’est la plus belle, que j’ai vécue ici. Le public a communié avec son équipe.»
Portée dès l’entame par un Rodrigue Beaubois en habits de lumière, malgré un poignet douloureux (16 points, 6 passes décisives), la SIG traverse les premières minutes comme dans un rêve. Face aux monstres du Real, les petits Strasbourgeois bombent le torse. L’écart enfle (22-9, 5e ’).

«On a réalisé une excellente entame, avant de nous laisser griser par l’euphorie, analyse le technicien strasbourgeois. Le Real a effacé l’écart puis pris les devants, à travers un 16 à 0 (22-25, 9e ’). Mais c’est à ce moment-là que l’on fait une première différence. Car eux pensaient peut-être avoir réussi le plus dur. Ils ont baissé la garde, et on est reparti de plus belle.»
Louis Campbell, auteur du match de sa vie (23 points, à 4 sur 5 à longue distance), maintient les têtes madrilènes sous l’eau. «Le premier shoot m’a mis en confiance, sourit le vétéran américain. Je ne veux pas paraître arrogant, mais tout était facile pour moi. C’était ma soirée.»
Nantis d’un avantage flatteur à la pause (51-44), les Strasbourgeois reviennent sur le parquet avec une âme de conquérants. «Le tournant se situe au retour des vestiaires, quand Madrid a décidé d’être plus agressif, dit Collet. Or, on a résisté, grâce à un Campbell exceptionnel en termes de réussite et à tous les joueurs qui se sont mis au diapason. Chacun a apporté quelque chose, ce qui te permet de rivaliser.»

Des trois «grands» – Golubovic, Fofana et Duport –, pour la première fois réunis de concert, à Jérémy Leloup, hargneux comme jamais en défense, les Strasbourgeois n’ont jamais courbé l’échine. De quoi faire perdre leur sang-froid aux Ibères, pas habitués à être ainsi chahutés. «Le basket, ce n’est pas juste mettre des paniers, peste Pablo Laso, coach passablement irrité des Galactiques. Il faut aussi répondre au défi mental et physique. On n’y est pas parvenu.»

«On garde les pieds sur terre»

Si le Real se rebelle, sous la houlette du barbu Rudy Fernandez, Mardy Collins et les siens tiennent le cap. «Cette victoire nous permet de croire encore à une qualification au Top 16, apprécie Vincent Collet. Mais on garde les pieds sur terre. On n’a pas été au niveau à l’extérieur (défaites à Belgrade, Munich et Moscou). Au retour, chez nous, il faudra jouer chaque match à fond. Mais avant d’y penser, savourons déjà ce moment-là. C’est important.»
Au son de la Marseillaise qui descend des tribunes, la SIG mérite de vivre pleinement son exploit. Un exploit royal.
Dna

Revenons à nos moutons, je poste pour que le message précédent pour les prêts ne sois plus en tête de liste

C'est dommage que la sig ne peut pas encore jouer dans la cour des grands.

le match SIG-Cholet devant se dérouler au Rhénus à 18h a aussi été reporté.

Tous les matchs de hand et de basket on était annulée

©Media365
publié le 15 novembre
Les sept matchs au programme samedi en NBA ont été le théâtre de moments très émouvants. Sur chaque parquet, une minute de silence a été respectée en hommage aux victimes des attentats de Paris, et la Marseillaise a même été joué en plus de l'hymne américain sur la plupart des terrains.

Houston : Kevin McHale viré

Selon Yahoo! Sports, les Houston Rockets ont décidé de se séparer de leur entraîneur Kevin McHale, en poste depuis 2011.
Vaincus pour la septième fois de la saison lundi à Boston (111-95), les Houston Rockets n'ont plus d'entraîneur. Avec un bilan de quatre victoires pour sept défaites depuis le début, la franchise du Texas a viré Kevin McHale ce mercredi, selon Adrian Wojnarowski, journaliste à Yahoo! Sports, qui cite des sources internes à la NBA. En poste depuis 2011, et prolongé pour trois ans de plus en décembre dernier, Kevin McHale quitte les Rockets avec un bilan de 193 victoires pour 130 défaites. C'est son adjoint J.B.Bickerstaff qui devrait assurer l'intérim avec Chris Finch à ses côtés.
Orange sport

Euroligue (6e journée) : la SIG s’offre l’Étoile Rouge de Belgrade (78-75) Renversant !
Menée de 21 points à mi-parcours, la SIG a réussi un incroyable come-back pour venir cueillir l’Étoile Rouge (78-75), hier soir au Rhenus. Elle est plus que jamais en course pour le top-16 de l’Euroligue.


Aux hommages qui se sont multipliés ces jours-ci, sur la place publique comme dans les enceintes sportives, il convient désormais d’ajouter celui qui a été rendu au Rhenus. Où une minute de silence en mémoire des victimes des attentats de Paris a été observée. La Marseillaise a également été entonnée avant le coup d’envoi, quand bien même il a fallu pour cela prendre quelques indispensables libertés avec le protocole de l’Euroligue.
L’hymne national est monté une deuxième fois des gradins, hier soir, repris a cappella par un public aux anges à un peu plus de trois secondes de la fin. La SIG venait alors tout juste de réaliser l’un des plus incroyables retournements de situation auquel il a été donné d’assister pour, six jours après son exploit face au Real Madrid, s’offrir l’Étoile Rouge (78-75).

« Il s’est passé quelque chose, mais rien n’est fait »

Ce faisant, les Strasbourgeois ont équilibré leur bilan et peuvent toujours envisager de s’extraire d’une poule dont ils occupent désormais la 3e place, à plus forte raison après la défaite du Bayern à Istanbul. « Il s’est passé quelque chose, mais pour autant, rien n’est fait, a tempéré Vincent Collet. Quand on voit ce que l’Étoile Rouge a proposé pendant vingt-cinq minutes, elle est capable de battre le Real la semaine prochaine. Et n’oublions pas qu’ils ont le goal-average sur nous (81-59 à l’aller, ndlr). Il faut que l’on reste concentré et qu’on apprenne de tous ces matches, parce qu’il y a encore beaucoup à faire. »

À -21 (34-55, 21e ’), l’on ne donnait d’ailleurs pas très cher des chances alsaciennes. Sur la base d’une adresse surréaliste, les Serbes avaient creusé un écart qui semblait insurmontable. « L’Étoile Rouge était sur un nuage, mais on avait une part de responsabilité, a repris le technicien. On était insuffisamment agressif, on les a laissés s’installer dans le match. » Avec deux fautes, seulement, dans le premier quart-temps, pour trente points concédés, la bande à Louis Campbell n’était effectivement pas exempte de tout reproche.
Les vice-champions de France sont remontés sur le parquet avec de toutes autres intentions. « On avait à cœur de revenir petit à petit, de défendre possession par possession. On a su les stopper et, au fur et à mesure, on a commencé à mettre dedans », a rapporté Jérémy Leloup, héros de la soirée dans le camp alsacien (24 points, 26 d’évaluation).
Le caractère affiché en seconde période, l’engagement et l’énergie aussi, ont permis aux Strasbourgeois de renverser la vapeur. Dans leur entreprise, ils ont aussi profité de la sortie, pour cinq fautes, de Stefan Jovic. « Ça a été une aubaine, a concédé coach Collet. La pression qu’on a exercée sur (Nikola) Rebic les a complètement désorganisés. »

Du caractère, de l’engagement et de l’énergie aussi

Dans la dernière ligne droite, les Alsaciens ont pioché. L’écart s’est stabilisé un moment à six points et le match aurait pu, à nouveau, leur échapper. « Mais les Dieux du basket étaient avec nous. Il y a eu quelques actions de grande classe, Rodrigue (Beaubois) a réussi deux-trois exploits majuscules et ça nous a permis de le faire rebasculer en notre faveur. »
La SIG est donc toujours invaincue au Rhenus cette saison en Euroligue et cela l’autorise, on le répète parce qu’on ne s’en lasse pas, à continuer à croire en ses chances de qualification pour le top-16. L’espoir, plus que jamais, est intact. Et ça, c’est tout à l’honneur de cette si belle équipe.
dna