dna a écrit:
Élite (6e journée) :
après la défaite de la SIG à Monaco (86-70)
Crédit épuisé
Humiliée par Dijon en play-offs en mai dernier, la SIG n’a pas rebondi, en dépit du grand ménage effectué à l’intersaison. Le risque d’une fracture avec le public est réel.
Ces derniers temps, la page Facebook de la SIG, censée présenter l’équipe sous son meilleur profil, sert de défouloir à une poignée de supporters. Après le revers concédé samedi à Monaco – le cinquième en six journées de championnat –, les fans n’ont pas été tendres. Ils dénoncent, entre autres, un « casting très mauvais » et plus particulièrement la composition de l’axe 1-5, fondamental en basket.

Les chiffres sont effarants. Travis Trice, le meneur titulaire de la SIG, a délivré deux passes décisives sur le Rocher. Le pivot Jerai Grant s’est, lui, contenté d’un petit rebond. Les deux Américains ont pourtant passé 24 minutes chacun sur le parquet. Leur impact insuffisant revient dans bon nombre de conversations, y compris sur le forum Infrarouge, autre espace d’expression des inconditionnels strasbourgeois sur Internet. « Il faut faire le ménage », peut-on lire ici et là.

« On est dans la m…, mais on n’est pas enterré »

L’entraîneur Vincent Collet n’échappe pas non plus aux critiques. Certains estiment qu’il a « fait son temps ». D’autres ne comprennent pas comment il a pu constituer un effectif aussi faible avec la troisième masse salariale de l’Élite (2 362 500 euros).

Il y a trois ans, le technicien avait enfilé le costume du “messie”. Non retenu par son président Martial Bellon après l’échec en finale face à Villeurbanne au printemps 2016, il était revenu par la grande porte dès l’automne, succédant au Finlandais Henrik Dettmann, à l’agonie sur le banc de touche alsacien. À l’époque, la SIG était relégable. Le sélectionneur tricolore avait alors réussi la prouesse de propulser en finale un groupe qu’il n’avait pas lui-même choisi.

Retour à la case départ : ce matin, le club alsacien végète à nouveau dans la zone rouge et cette fois, Vincent Collet est comptable de la situation. Pour l’heure, le coach se raccroche à ce qu’il peut pour ne pas perdre la foi. Les « efforts importants » consentis par sa troupe, dans l’antre du vice-champion de France monégasque, lui ont plu.

« Il était essentiel de changer de visage, insiste-t-il. Si on avait affiché la même agressivité face à Cholet (défaite 75-80 le 19 octobre) , on n’aurait pas eu le même résultat. Il faudra qu’on s’en inspire samedi prochain contre Pau. »

Monaco n’étant « pas le meilleur endroit pour gagner », l’entraîneur strasbourgeois souhaite « porter l’analyse » sur la « vraie réaction » de son groupe. « Il reste encore 28 journées », glisse-t-il.

Plutôt à son avantage ce week-end (11 points, 7 rebonds), Damien Inglis tente lui aussi de balayer le scepticisme ambiant. Étant acquis qu’une éventuelle victoire à domicile, ce mardi (20h30) en Ligue des champions, face aux Espagnols de Manresa, ne mettra pas un terme à la crise, l’ailier fort donne rendez-vous dans cinq jours.
Prendre la menace au sérieux

« On est dans la m…, mais on n’est pas enterré, martèle-t-il. Il faut vite qu’on sorte de cette situation et contre Pau, à la maison, nous n’aurons pas d’option. Si on se comporte de la même manière qu’à Monaco, on n’a pas trop de souci à se faire. »

La plus grosse erreur serait malgré tout de sous-estimer le danger. Dans un passé récent, d’autres bastions du basket français ont sombré, à la stupéfaction générale. Le dernier exemple est le SLUC Nancy, dont le grand tort a été de ne jamais mesurer la menace qui le guettait. Depuis trois ans, le club lorrain, double champion de France (2008, 2011), se morfond dans l’anonymat de la Pro B…

Par dépit sans doute, certains supporters promettent déjà le même destin à la SIG, tout en se projetant ironiquement sur les futurs « derbies » face à Gries-Oberhoffen et Souffelweyersheim.

On pourra évidemment rétorquer que les réseaux sociaux ne reflètent pas toujours l’opinion majoritaire. Mais inversement, même si on interrogeait à un à un tous les spectateurs réguliers du Rhenus, il n’est pas sûr qu’on en trouverait beaucoup pour voir le verre à moitié plein…

dna a écrit:
Ligue des champions, 3e journée : SIG – Manresa (81-63) -
La SIG sort la tête de l’eau La SIG sort la tête de l’eau
Le club strasbourgeois s’est offert une bouffée d’air en dominant les Espagnols de Manresa pour son deuxième succès européen. Une victoire précieuse, alors que les hommes de Vincent Collet sont relégables en championnat.
Le club strasbourgeois s’est offert une bouffée d’air en dominant les Espagnols de Manresa pour son deuxième succès européen. Une victoire précieuse, alors que les hommes de Vincent Collet sont relégables en championnat.

Après trois défaites d’affilée et au cœur d’un début de saison galère, seule la victoire comptait. La mission est accomplie. Et c’est bien cela l’important, alors que le doute commençait à s’instiller dans l’équipe, et l’agacement dans les tribunes. Le succès offre trois jours de tranquillité pour préparer la cruciale réception de Pau/Orthez samedi.

« C’est un soulagement, mais ça n’est pas suffisant, souligne l’entraîneur Vincent Collet. Nous sommes malades et commençons seulement notre guérison. »

Jerai Grant, meilleur Strasbourgeois en serrant les dents

La rémission de cette SIG souffrante est d’abord venue de sa défense, enfin solide dès les premières minutes, quand les transitions offensives se montraient plus laborieuses (cinq balles perdues dans le premier quart).

Et puis, remis en selle par leur pugnacité défensive, les Strasbourgeois allaient progressivement creuser l’écart face à une équipe de Manresa dans un grand jour sans.

Dans ce choc de malades, entre deux équipes relégables dans leurs championnats respectifs (1v-5d chacune), c’était à qui montrerait le moins son manque de confiance. À ce jeu-là, les Catalans ont été les grands perdants, avec une attaque incroyablement aphone (33% de réussite aux tirs).

Les SIGmen en ont largement profité, avec un Jerai Grant retrouvé (17 points, 9 rebonds, 2 contres) malgré une cheville toujours souffrante qui l’a contraint à serrer les dents.

Meilleure évaluation strasbourgeoise (23), le pivot américain a bien plus ressemblé à celui qui avait martyrisé la SIG l’an dernier avec Klaipeda qu’à l’âme en peine aperçue à Torun la semaine dernière. Dans son sillage, les Alsaciens ont montré un visage plus combatif, avec une défense qui a fait bloc comme rarement (jamais ?) cette saison.

Effacé ces derniers temps, Boris Dallo est ressorti de sa boîte (10 points, 7 rebonds, 5 passes en 16 minutes), tandis que les métronomes Damien Inglis et Gabe York ont assuré leurs partitions habituelles.
« Nous nous sommes mis sur les rails, il faut y rester »

Même Travis Trice, en totale perte de confiance, a esquissé un rebond dans le dernier quart temps après une entame de match très pénible (0/6 au tir, 3 pertes de balle après 30 minutes).

« L’équipe s’est battue ensemble, et j’en suis très content, savoure Vincent Collet. Maintenant, il faut se battre pour que cela continue, répéter les efforts que nous avons bien réalisés ce soir. Nous nous sommes mis sur les rails, il faut maintenant y rester. »

Avec un esprit de corps retrouvé, une défense étanche et des têtes relevées, les Strasbourgeois ont montré qu’ils valaient mieux que leurs inquiétantes dernières productions.

Encore faut-il qu’ils parviennent à maintenir cette intensité deux matches d’affilée, et face à une adversité autre que ces Catalans à qui rien ne réussissait. Car samedi, face à l’Elan Béarnais, c’est de s’extraire de la zone rouge de l’Elite qu’il s’agira.


Le film du match

Dans un début de match serré, Scrubb trouve la mire à 3 points, Trice est remplacé par Beyhurst (4e , 7-3). La SIG concède deux rebonds offensifs et Manresa finit par marquer avant que Davis ne donne l’avantage à 3 points (7e , 10-12).

Fin du 1er quart-temps : 15-14

À cheval sur deux quart-temps, la SIG passe un 18-0, conclu par un panier longue distance d’Inglis, et se détache (13e , 28-14). Dallo passe deux lancers francs sur trois, avant que York, en tête de raquette, ne valide la bonne première mi-temps.

Mi-temps : 38-25

York rate un lay up sur une contre-attaque, mais Manresa est toujours aussi inefficace (24e , 42-30). Les SIGmen réalisent quatre interceptions en quelques minutes et Scrubb sanctionne la défense catalane (28e , 49-36).

Fin du 3e quart-temps : 53-39

Ferrari score de loin, ramenant Manresa à 10 points (32e , 55-45). Les Espagnols passent même un 10-2 à la SIG, avant que York, à 3 points, et Grant d’un dunk puis d’un contre rageurs, n’éteignent l’incendie (36e , 62-49).

Score final : 81-63


La fiche
❏ SIG 81
❏ MANRESA 63

Quart-temps : 15-14, 23-11 (mi-temps : 38-25), 15-14, 28-24. Arbitres : MM. Ciulin, Kozlovskis et Sahin. 4616 spectateurs.

SIG : 32 paniers sur 70 tirs (46 %), dont 5 sur 23 à trois points (22 %), 12 LF sur 15 (80 %), 44 rebonds (Grant 9), dont 10 offensifs, 22 passes décisives (Trice 7), 8 interceptions, 10 balles perdues, 15 fautes. Trice 6, Serron 4, Scrubb 10, York 17, Grant 17, Beyhurst, Inglis 13, Dallo 10, Traoré 4.

MANRESA : 23 paniers sur 69 tirs (33 %), dont 6 sur 27 à trois points (22 %), 11 LF sur 14 (79 %), 39 rebonds (Kravish 9), dont 12 offensifs, 17 passes décisives (Ferrari , 9 interceptions, 12 balles perdues, 19 fautes. Davis 17, Ferrari 6, Magarity 12, Sakho 5, Tomas 6, Toolson 2, Baez 3, Vaulet 2, Kravish 4, Perez 6.

dna a écrit:
Élite (7e journée) : SIG – Pau/Orthez (69-65)
La SIG enchaîne sans convaincre
La SIG a enfin remporté sa deuxième victoire en championnat. À défaut de rassurer sur son niveau, elle sort de la zone rouge.
Au moins, il y a la victoire. Dans un début de saison plus que laborieux, la SIG peut se raccrocher à un succès qui double son capital en championnat, sans pour autant avoir écarté les doutes qui l’assaillent. Face à un Elan Béarnais en souffrance lui aussi, les hommes de Vincent Collet ont su s’en tirer dans une fin de match étouffante, qui clôturait une soirée marqué par le grand déchet technique des deux équipes. La crise n’est pas finie, mais les SIGmen s’offrent une précieuse bouffée d’oxygène.

« La marque des équipes moyennes »

« On est toujours dans une situation précaire, mais avec une victoire, on peut espérer qu’elle s’améliore, estime Collet. On progresse sur certains aspects, notamment en défense, mais ça ne suffit pas. Il y a un manque de dureté qui reste latent. »


Comme contre Manresa mardi, la SIG a maintenu son adversaire sous les 65 points. Mais comme les Catalans, Pau/Orthez était dans un jour sans (12/21 aux lancers francs). Les partenaires de Damien Inglis (5 points, 10 rebonds) auraient pourtant pu prendre le large, eux qui ont longtemps eu entre cinq et huit points d’avance. Mais les Strasbourgeois se sont perdus en initiatives individuelles infructueuses et en attaques brouillonnes, qui ont remis les Béarnais devant en fin de match.

« On a des opportunités, mais on joue tranquille, on perd des balles (13), on tente des “lucky shots”, s’agace Vincent Collet. Mais ce n’est pas comme ça qu’on assure la mise. On est attentistes, c’est la marque des équipes moyennes. »

Le léger mieux défensif n’a donc pas caché la fébrilité offensive de la SIG, incarnée par le nouveau match poussif de Trice (4/11 au tir, 4 balles perdues). Le meneur américain ne progresse toujours pas, et Vincent Collet ne l’a pas oublié dans son débriefing d’après-match. « Il aurait porté une lourde responsabilité si on s’était inclinés, grince l’entraîneur alsacien. C’est un jeune joueur talentueux, qui manque de repères dans le jeu européen. Ce qui est embêtant, c’est qu’il a voulu faire à sa sauce en n’écoutant pas les consignes, et ça a failli nous faire perdre le match. »
Gabe York en sauveur

Mais alors que celles de ses coéquipiers semblaient moites, les mains de Gabe York n’ont pas tremblé. Dans une fin de match où la SIG a vu le couperet passer très près, c’est l’arrière américain qui crucifiait les Palois à 10 secondes du buzzer. Un panier salvateur, venu compléter une belle copie offensive (24 points, 6/12 à 3 points).

À défaut d’un match abouti, la SIG a donc offert du suspense à son public. Et enfin une première victoire à domicile en championnat.

dna a écrit:
Ligue des champions, 4e journée : SIG – Hapoël Holon (81-86) La SIG rechute
Malgré un sursaut en fin de match, la SIG s’est inclinée au Rhenus face à l’Hapoël Holon (81-86). Les ennuis sont loin d’être terminés.
les deux victoires en trompe-l’œil face à des équipes dans des jours sans n’auront donc pas servi à poser les bases d’une bonne série. Face à un bel Hapoël Holon, les SIGmen n’ont pas réussi à confirmer sur la durée d’un match les progrès entrevus depuis quelques sorties.

Il aura suffi d’un quart-temps manqué, le troisième, pour que la partie échappe à la SIG. Partis sur de bonnes bases, les hommes de Vincent Collet gênaient la meilleure attaque de la Ligue des champions (95,7 points par match).

Mais cette défense consistante, avec une raquette conquérante et un rebond parfaitement contrôlé par Jerai Grant (cinq prises dans le premier quart), n’a donc pas tenu la distance.

Collet : « Une non-capacité à se faire violence »

Une troisième période indigente, avec une attaque inefficace et une défense qui laissait trop d’espaces aux shooteurs israéliens ruinait donc tous ces efforts.

« C’est rageant, pointe l’entraîneur Vincent Collet. Notre première mi-temps a été la meilleure depuis bien longtemps, et puis nos faiblesses sont ressorties dans le troisième quart. La performance a globalement été meilleure que samedi, mais on n’a pas été capables d’en profiter. »

La SIG est tout de même revenue sur les talons d’Holon dans le dernier quart, à la faveur des cinq minutes irrationnelles traversées par Gabe York.

L’arrière américain, qui avait jusqu’ici traversé le match comme une ombre, prenait feu, enquillant cinq paniers à trois points d’affilée. Mais ce réveil tardif, qui ramenait les Alsaciens à deux points alors qu’ils en avaient compté jusqu’à quinze de retard, était gâché par leur laxisme défensif.

Priorité au championnat

« On était tout près, enrage Collet. Mais il y a une non-capacité à se faire violence. On manque encore de dureté, de gnaque. Il y a eu des exploits individuels sur la fin, mais ça ne suffit pas. Il aurait encore fallu quelques stops défensifs, qui nous auraient permis de gagner le match. »

L’inoxydable Guy Pnini (36 ans) s’en donnait en effet à cœur joie dans les derniers instants. Le champion d’Europe 2014 marquait huit points dans le dernier quart, profitant des espaces laissés par les Strasbourgeois, et tuait le match.

Les deux victoires consécutives de la semaine dernière resteront donc pour quelque temps encore la meilleure série de la SIG 2019-2020. Elle a loupé une belle cartouche, et met déjà son avenir européen en danger.

« Très sincèrement, la Ligue des champions n’est pas notre priorité, balaye Collet. Nos objectifs immédiats sont clairement recentrés sur le championnat de France. »

Une Elite où la SIG plafonne à deux victoires pour cinq défaites avant de se rendre à Roanne, avant-dernier, samedi. En cas de nouvelle contre-performance qui l’attirerait vers le fond du classement, la défaite européenne paraîtrait en effet bien secondaire.


Le film du match

Cafouillage entre York et Grant, Foster marque en contre avec la faute (3e , 4-6). Maladroite à trois points, la SIG se rattrape par une bonne présence au rebond (6e , 15-12). Fin du 1er quart-temps : 22-19

Superbe passe lobée de Traoré pour Inglis, seul sous le cercle (12e , 26-21). Les Israéliens trouvent de plus en plus d’espaces dans la défense alsacienne, Collet demande un temps mort (17e , 30-33). Sur le buzzer, Trice marque avec la faute et égalise. Mi-temps : 39-39

Après sept échecs, York ouvre son compteur à trois points (22e , 42-41). En fin de possession, Richardson crucifie la SIG (26e , 46-51). La SIG ne met plus un panier, Holon s’échappe (29e , 48-60). Fin du 3e quart-temps : 50-62

La dernière période commence sous quelques sifflets. Pnini, de loin porte l’écart à 15 points (32e , 52-67). York sort de son trou et enfile cinq primés, dont un avec la faute(39e, 75-77), mais le réveil n’est pas suffisant. Score final : 81-86

dna a écrit:
Ligue des champions (5e journée) : Dinamo Sassari – SIG (90-67)
La SIG dynamitée en Sardaigne
Les Strasbourgeois se sont lourdement inclinés à Sassari, concédant une troisième défaite en cinq matches de Ligue des champions. Ils ont sombré en début de match, avant de voir les vice-champions d’Italie gérer leur avance sans jamais être inquiétés.
Aux observateurs extérieurs qui ne comprendraient pas comment la troisième masse salariale de l’Élite peut se traîner dans la seconde partie du tableau, il suffit de montrer le match de la SIG à Sassari. Le treizième match de la saison a été un condensé de ce que les quintuples vice-champions de France ont pu offrir de pire cette saison.

La SIG ne s’est jamais vraiment donné la chance d’y croire. Après des premiers instants marqués par les imprécisions en série des Italiens, Sassari faisait subir un 16-4 à des Strasbourgeois spectateurs et s’envolait rapidement au tableau d’affichage (25-10 à la fin du premier quart-temps).

Les attaques rapides de Sardes qui avaient trop souvent un temps d’avance contrastaient avec le jeu presque arrêté de la SIG qui, pour couronner le tout, affichait une efficacité déplorable (4/19 au tir dans la première période).

Près de 30 points d’écart après 15 minutes

Dépassés dans tous les secteurs du jeu, les hommes de Vincent Collet offraient un piteux visage. Les failles récurrentes depuis le début de saison, nuancées par la faiblesse des adversaires ou les coups de chaud de Gabe York ou Travis Trice étaient cette fois criantes. Transpercés de toute part, les Alsaciens n’ont à aucun moment fait illusion face aux vice-champions d’Italie. En milieu de deuxième quart-temps, l’écart flirtait déjà avec les 30 points.

York se réveillait alors, trop tard. Il présentait encore une fois une belle copie offensive (21 points), mais le soliste américain ne peut masquer indéfiniment les manques collectifs. D’autant que sa capacité à s’emballer à longue distance commence à bien être connue des adversaires, qui lisent dans le jeu de la SIG comme dans un livre.

Encore une fois indigente au rebond (24-14 à la pause), les Bas-Rhinois ne montraient aucune agressivité, aucune intensité. Jerai Grant, qui jusqu’à présent offrait son meilleur visage sur la scène internationale, était largement dominé par son prédécesseur dans la raquette strasbourgeoise, Miro Bilan, qui prenait trois rebonds offensifs en une mi-temps.

Après 20 minutes de galère, les hommes d’un Vincent Collet aussi dépité qu’eux rentraient au vestiaire avec 19 points de retard (47-28), et une évaluation collective dérisoire : 24, contre 63 aux Sardes.

Sassari ne faisait pas le match de l’année, mais ce n’était pas nécessaire pour dominer de la tête et des épaules cette SIG-là. Il a suffi aux partenaires de Dwayne Evans (12 points, 5 rebonds) d’être sobres et concentrés en début de match pour repousser Strasbourg à une distance suffisamment importante pour ne jamais craindre pour leur victoire, la quatrième en cinq matches de Ligue des champions.
Les neuf mêmes joueurs ont affiché les neuf mêmes visages

Les Alsaciens se montraient un peu plus en seconde mi-temps, avec un York solitaire mais efficace et un Scrubb teigneux, à l’inverse de l’ombre qui avait arpenté les parquets ces dernières semaines (13 points, 9 rebonds). Mais deux joueurs en forme ne sont pas suffisants pour emmener dans leur sillage un collectif amorphe.

La SIG, qui devait monter en puissance et progressivement effacer les effets néfastes de sa préparation tronquée par les blessures et la Coupe du monde, continue à stagner. Match après match, les carences sont identiques, tout comme l’effectif, deux semaines et demie après les « ajustements » promis par le président Martial Bellon. Les neuf mêmes joueurs ont encore affiché les neuf mêmes visages, et la SIG a coulé, comme à chaque fois qu’elle a affronté des adversaires supérieurs cette saison.

dna a écrit:
Élite | 9e journée : SIG – Chalon-sur-Saône (95-75) La SIG reprend de l’élan
L’Élan chalonnais n’a pas très bien porté son nom, samedi au Rhenus. Bien aidée par une excellente adresse longue distance, la SIG a concassé son adversaire et enregistré son troisième succès de rang en Élite, faisant oublier son naufrage de mercredi à Sassari.
Trois jours après la fessée reçue à Sassari (90-67), en Ligue des champions, la SIG a réussi son opération rachat, ce samedi au Rhenus, face à une équipe chalonnaise d’une faiblesse affligeante. Difficile de savoir quelle part de mérite revient aux Strasbourgeois, au terme de cette rencontre à sens unique. Et pour cause, le collectif bourguignon – si tant est qu’on puisse le qualifier ainsi – s’est montré incroyablement complaisant, d’un bout à l’autre de la partie. « On a très vite lâché défensivement et perdu pied, analyse Philippe Hervé, l’entraîneur de l’Élan, d’une petite voix trahissant un profond abattement. Nous avons souffert d’un défaut d’engagement, de caractère, d’agressivité… »

« Le moteur, ce sont les joueurs qui l’ont »

Les Alsaciens, eux, ont précisément réuni tous ces ingrédients. Le constat est d’autant plus appréciable que ce n’est pas dans leurs habitudes. Même si la qualité de l’adversité n’était, de loin, pas comparable, les hommes de Vincent Collet se sont montrés bien plus mordants, hier dans leur antre, que mercredi en Sardaigne. « L’investissement était bien meilleur, l’équipe a affiché davantage d’engagement, acquiesce le technicien de la SIG. Quand on est coach, on peut essayer de booster les joueurs, mais le moteur, ce sont eux qui l’ont. »


Les Strasbourgeois l’ont fait vrombir à plusieurs reprises, non sans bénéficier de la complicité du mal classé chalonnais, dont le manque d’inspiration s’est traduit par un nombre de passes décisives famélique (deux à la pause). Contrairement à leurs adversaires, les Alsaciens ont, de leur côté, servi le caviar à la louche (13 assists à la mi-temps, 28 au final). « Je n’ai pas souvenir qu’on ait aussi bien bougé la balle cette saison », savoure Vincent Collet.

Dans le sillage de son ailier fort Damien Inglis, en mode couteau suisse (19 points, 6 rebonds, 8 passes décisives, 27 d’évaluation), la SIG a donné le tournis à son hôte, incapable de durcir le ton ne serait-ce que quelques minutes d’affilée (12-5, 7e ; 35-24, 17e ; 56-35, 25e ; 86-58, 36e ). « Dans mon équipe, chaque joueur pense qu’il a plus vocation à marquer qu’à défendre sur son vis-à-vis, soupire Philippe Hervé. Mais encore faut-il qu’on ait le talent pour faire la différence offensivement… J’aimerais bien qu’on l’ait, mais on ne l’a pas. Et quand les choses ne vont pas dans le bon sens en attaque, nous sommes dans l’incapacité de compenser. »

À chacun ses problèmes. La SIG, elle, a enregistré son troisième succès consécutif en championnat. Et pour une fois, elle y a mis la « manière », comme le relève Vincent Collet. « Au-delà de la victoire, qui était bien sûr fondamentale, je suis content d’avoir entrevu des progrès, insiste le sélectionneur tricolore. À Roanne (83-84 il y a huit jours) , c’était le soulagement qui prédominait. Là, c’est du plaisir que je ressens. »
Travis Trice absent pour la réception de Lietkabelis mercredi

Travis Trice peut pour sa part prendre l’avion l’esprit un peu plus léger, ce matin. Que ses supporters se rassurent : malgré son non-match, hier (0 point, 0 sur 6 aux shoots), le meneur strasbourgeois n’est pas poussé vers la sortie. Il a simplement été autorisé à assister à l’accouchement – imminent – de sa femme, aux États-Unis, ce qui le rend indisponible pour la réception de Lietkabelis (Lituanie), mercredi en Coupe d’Europe. « C’est son premier enfant. On lui souhaite que madame attende encore un peu », sourit Vincent Collet.
Le film du match

Au shoot, au rebond ou à la passe, Inglis, l’intérieur de la SIG, est omniprésent. Scrubb lui emboîte le pas : l’ailier inscrit un panier primé, avant de réussir un step-back à mi-distance (12-5, 7e ). Robinson, le micro-meneur chalonnais, convertit deux tirs d’affilée en périphérie. Serron, l’arrière alsacien, célèbre son entrée en jeu en décochant un missile lointain qui fait ‘‘switch’’ sur le gong.

Fin du 1er quart-temps : 19-13.

Traoré se fait oublier à deux reprises dans la raquette. Dans la foulée, le pivot de la SIG marque un double pas d’école en contre-attaque (30-18, 15e ). York, le serial-shooteur strasbourgeois, score à longue distance. Il rate ensuite un lay-up immanquable, mais se fait pardonner en transformant un nouveau shoot derrière l’arc. À la pause, le break est fait.

Mi-temps : 42-27.

Le duo Inglis – York continue à faire des ravages (56-35, 25e ). Le second nommé excelle toujours autant dans son registre d’artilleur. Scrubb, en contre-attaque, met sa formation sur orbite (64-42, 28e ). Ndoye, le bondissant arrière visiteur, écrase un alley-oop. Roberts dépose la balle dans l’arceau au buzzer, mais la SIG n’a plus grand-chose à craindre.

Fin du 3e quart-temps : 68-51.

Johnson, le ‘‘sniper’’ bourguignon, inscrit un panier à trois points chanceux, avec la planche (68-54, 31e ). Le shoot primé de Serron, de l’autre côté du parquet, est bien plus limpide (71-54, 32e ). Les Alsaciens appuient encore sur l’accélérateur. Beyhurst, derrière l’arc, enfonce Chalon-sur-Saône (86-58, 36e ). Les dernières minutes sont anecdotiques.

Fin du match : 95-75.

dna a écrit:
Le meneur Scottie Reynolds s'engage avec la SIG
La SIG a officialisé, ce lundi, la signature jusqu'à la fin de la saison de Scottie Reynolds (32 ans, 1,88m). L'Américain épaulera son compatriote Travis Trice à la mène.
Martial Bellon, le président de la SIG, avait annoncé des « ajustements » imminents au sein de l'effectif, il y a trois semaines. Les recherches du club ont enfin abouti : Scottie Reynolds (32 ans, 1,88m) a quitté l'équipe grecque de Larissa pour s'engager avec Strasbourg jusqu'à la fin de la saison.

De Brindisi (Italie) à l'Hapoël Holon (Israël), en passant par Nymburk (République tchèque), le Besiktas Istanbul (Turquie), le Cibona Zabreb (Croatie) ou encore le Zénith Saint-Pétersbourg (Russie), le meneur américain s'est forgé une expérience appréciable, sur le Vieux Continent. Contrairement à son compatriote Travis Trice, qu'il vient épauler au poste 1, il possède a priori une parfaite connaissance du basket européen. Vincent Collet, l'entraîneur de la SIG, ne voit pas en lui un « shooteur », mais plutôt un « meneur créateur ».

Avec ce renfort, le club strasbourgeois, dixième de l'Elite et cinquième du groupe A de Ligue des champions, espère poursuivre son redressement. Scottie Reynolds ne sera pas qualifié pour la réception des Lituaniens de Lietkabelis, mercredi (20h30) en Coupe d'Europe.

dna a écrit:
Ligue des champions, 6e journée :
la SIG s’incline à domicile contre Lietkabelis (63-66)
- Le naufrage européen Le naufrage européen
La SIG a subi une troisième défaite d’affilée en Ligue des champions, ce mercredi au Rhenus, face aux Lituaniens de Lietkabelis.
La SIG a subi une troisième défaite d’affilée en Ligue des champions, ce mercredi au Rhenus, face aux Lituaniens de Lietkabelis.
Trois victoires d’affilée en championnat, mais autant de défaites en Ligue des champions. Le redressement de la SIG en novembre est décidément à géométrie variable.

Les Strasbourgeois, tranquilles en Élite face à Chalon samedi, ont payé une terrible première mi-temps contre Lietkabelis hier, et le beau sursaut d’orgueil au retour des vestiaires n’a pas été suffisant. Il faut dire que l’entame avait été pénible.

Les absents n’ont pas eu tort

En l’absence de son meneur titulaire Travis Trice, la SIG se montrait brouillonne en attaque. Désorganisée, elle n’arrivait que trop rarement à conclure ses possessions, face à une équipe lituanienne pourtant à sa portée.

De l’autre côté du parquet, les visiteurs s’en remettaient à leur ailier croate Zeljko Sakic, qui faisait des misères aux Alsaciens (21 points). Ils profitaient aussi de quelques étonnants coups de sifflet du corps arbitral, qui mettaient Vincent Collet et le maigre public du Rhenus hors d’eux (8 lancers francs pour Lietkabelis dans le premier quart).

Incapables de mettre en place leur jeu, ils se retrouvaient menés de cinq points à l’issue du premier quart (12-17). Comme prévu, les Lituaniens arrosaient à longue distance, creusant l’écart face à des Strasbourgeois amorphes (15-27, 13e ). L’absence de Trice, pourtant sous le feu des critiques depuis le début de la saison, se faisait ressentir. Dallo et Beyhurst avaient du mal à prendre le contrôle du match, tandis que Lietkabelis trouvait de plus en plus d’espaces dans la défense alsacienne.

Dépassés, les Strasbourgeois ne pouvaient que compter les points, alors que Lipkevicius et Sakic se régalaient, dans un jeu à toute vitesse qui contrastait avec l’immobilisme local.

Ali Traoré, qui souffre d’une légère entorse, manquait lui aussi dans le jeu offensif. Essomé Miyem (18 ans), habitué à jouer les utilités, ne remplaçait pas le vide laissé par le capitaine, en se montrant timoré pour sa première sortie d’importance avec les pros. Ses coéquipiers et lui rentraient au vestiaire tête basse, sous des huées qui descendaient des travées du Rhenus (28-42).

Une semaine après avoir reçu une claque à Sassari dont on pouvait croire qu’elle les avait remis d’aplomb, les hommes de Vincent Collet ont commis les mêmes erreurs. Les absences de deux joueurs importants et de la nouvelle recrue – le meneur US Scottie Reynolds – ne les ont pas aidés, c’est sûr, mais les carences strasbourgeoises sont trop récurrentes depuis le début de la saison pour penser que Trice, Traoré et Reynolds les auraient masquées.
La SIG, qui va mieux en Élite, continue à perdre en Ligue des champions

Un regain de forme, sous l’impulsion d’un Quentin Serron déterminé, ramenait à la SIG tout près (50-53, 32e ), prouvant qu’il y avait la place pour faire beaucoup mieux face à des Lituaniens qui n’avaient jusqu’ici gagné qu’un match en cinq journées sur la scène européenne.

L’état d’esprit et la hargne, totalement absents en première mi-temps, étaient de retour. La SIG repassait même devant à moins de trois minutes du buzzer , mais, partie de trop loin, elle n’arrivait pas à conserver son maigre avantage.

La SIG, qui va mieux en championnat, continue donc à perdre en Ligue des champions. Elle compte déjà deux défaites à domicile, sans encore avoir accueilli Sassari ni Ankara, les cadors et coleaders de ce groupe A.

Le public s’en est énervé. Il ne reverra pas ses joueurs avant un moment, les partenaires de Boris Dallo s’apprêtant à enchaîner quatre déplacements consécutifs (Le Mans, Boulazac, Orléans, Ankara). D’ici à leur retour, il vaudrait mieux qu’ils aient changé de visage.

Le film du match

Brouillons en attaque, les Strasbourgeois ont du mal à concrétiser leur domination physique (4-5, 3e ). Ils musellent toutefois bien les Lituaniens, à l’exception de Sakic, qui leur fait des misères (6-8, 5e ). Interception de Grant, qui file au dunk (10-8, 7e ). Fin du 1er quart-temps : 12-17.

Perte de balle d’Inglis, Olujobi score à 3 points sur le contre (13-22, 12e ). Caviar de Dallo pour Grant, qui réduit un écart monté jusqu’à douze points (19-27, 14e ). Lipkevicius marque de loin sur la sonnerie des 24 secondes, la SIG perd pied (24-37, 17e ). Mi-temps : 28-42.

La SIG prend deux rebonds offensifs d’affilée, mais échoue à transformer ces occasions (32-45, 25e ). York marque son lot de paniers primés habituel, mais il trouve à qui parler face aux snipers baltes (37-59, 26e ). Serron et Scrubb offrent un rapproché à la SIG (45-51, 29e ). Fin du 3e quart-temps : 46-53.

L’attaque lituanienne tombée en panne après la pause, Strasbourg revient à portée quand Nenad Canak prend un temps mort (50-53, 32e ). Dallo, à trois points, ramène la SIG à une longueur, avant de la faire passer devant aux lancers (59-58, 38e ). Serron et York ont le primé de la prolongation entre les mains, mais leurs tirs rebondissent sur l’arceau. Score final : 63-66.

dna a écrit:
Elite | 10e journée : Le Mans – SIG (82-90)
La SIG en plein dans le mille
Pour le millième match de son histoire dans l’élite nationale, la SIG s’est imposée au Mans en même temps qu’elle signait une quatrième victoire consécutive en championnat.
La série de quatre déplacements consécutifs de la SIG ne pouvait pas mieux commencer. Les Strasbourgeois se sont offert une victoire convaincante à Antarès. Ils ont encore connu quelques bas, mais aussi de jolis hauts, qui donnent envie de croire à l’avenir d’une équipe qui intègre le top 8.

Pendant une bonne moitié du match, à cheval sur les deux mi-temps, elle a été dominatrice comme rarement cette saison, confortant l’idée d’une progression.

« J’espère qu’une dynamique est enclenchée, même si je reste prudent, souffle l’entraîneur Vincent Collet. Il n’y a rien à voir entre ce match et les victoires contre Pau ou Roanne. En tout cas, c’est notre match le mieux construit. »

Reynolds et Trice décisifs

Cette consistance doit beaucoup à la nouvelle recrue Scottie Reynolds, qui a donné neuf passes décisives pour son premier match. Un total jamais atteint par Travis Trice en quinze sorties avec la SIG ! Mais le jeune papa, qui avait traversé l’Atlantique le matin du match, a paru libéré par la présence de son aîné, se montrant à l’aise et efficace en attaque (22 points, 3/6 à 3 points).

Dans le sillage du duo, le ballon circulait bien, et les Strasbourgeois profitaient de quelques séquences d’apathie offensive de Manceaux privés d’Obi Emegano, leur meilleur marqueur. « J’ai eu honte d’une partie du match, grognait Dounia Issa, l’entraîneur sarthois. On n’a pas montré les valeurs que l’on doit défendre, c’est ça qui est décevant. »

Malgré tout, et alors qu’elle a compté jusqu’à 17 points d’avance dans le troisième quart-temps, la SIG s’est encore fait peur. En laissant les extérieurs manceaux – Valentin Bigote (24 points) et Brandon Taylor (5 passes décisives dans le dernier quart) en tête – s’enflammer en fin de match elle a montré qu’elle n’arrivait pas encore à poser sa patte sur toute la durée d’un match. C’est ainsi que Le Mans est revenu à cinq petits points dans les dernières minutes.

« On a eu quelques trous d’air, mais pas plus d’une ou deux actions à la suite, estime Inglis. Il y a quelques semaines, ces trous d’air pouvaient durer dix minutes. On est sur le bon chemin. »
Enchaîner à Boulazac

Face à une équipe du Mans en crise et alors que les esprits s’échauffaient quelque peu sur et en dehors du terrain, la SIG a montré son nouveau caractère en tenant bon, avec un dernier coup de collier de Trice.

Pour la première fois de la saison, elle équilibre son bilan (5v-5d), et rejoint les places qualificatives pour les play-offs. Une place plus conforme à son statut, derrière un peloton de tête qui ne ralentit pas son allure. Il s’agira maintenant de renouveler les promesses du Mans dès lundi, dans le bouillant Palio de Boulazac.


Le film du match

Incertain avant le match, Eito ouvre le score pour Le Mans à 3 points, York lui répond (2e , 3-3). Inglis, puis Grant, manquent des lancers, empêchant la SIG de faire un trou (5e , 7-9). Reynolds marque ses premiers points strasbourgeois en contre-attaque, le chassé-croisé continue avant que le MSB ne creuse l’écart grâce aux largesses de la défense alsacienne.

Fin du 1er quart-temps : 22-18

Le Mans creuse l’écart (13e , 27-21), avant que, sous l’impulsion d’un Travis Trice revenu des Etats-Unis le matin du match, la SIG ne passe un 21-4 aux Sarthois pour prendre le large (18e , 31-42).

Mi-temps : 36-42

De loin, Inglis maintient l’avantage strasbourgeois (22e , 39-47). Avec Trice et Reynolds en artificiers, les SIGmen consolident ce fossé (24e , 41-57).

Fin du 3e quart-temps : 55-67

Grâce à deux primés, Green rapproche les Manceaux sous la barre des dix points (33e , 62-71). Faute technique sifflée contre le banc manceau, Trice passe le lancer avant que Serron ne marque sur la possession suivante (37e, 69-78). Les esprits s’échauffent entre Dallo et Bigote, Le Mans se rapproche (38e , 76-81). Trice, avec un « and one » et en provoquant une antisportive d’Alingué, assure la victoire.

Score final : 82-90

dna a écrit:
Elite (17e journée, match avancé): Boulazac - SIG (80-86)
La SIG décroche un cinquième succès de rang en Elite
Manquant de jus en première mi-temps, ce lundi à Boulazac, la SIG a su appuyer sur l’accélérateur au retour des vestiaires pour décrocher son cinquième succès de rang en championnat.
Deux jours après sa probante victoire au Mans (82-90), la SIG a d’abord semblé manquer de carburant, dans l’antre d’une fougueuse équipe de Boulazac. Malgré l’abattage de leur intérieur Damien Inglis (5 points, 5 rebonds et 10 d’évaluation après seulement dix minutes), les Strasbourgeois ont souvent été débordés en défense, en première mi-temps (19-10, 6e ; 34-23, 14e).

Mais ils n’ont pas paniqué, à l’image de leur pivot Ali Traoré ou de leur ailier canadien Thomas Scrubb, tous deux très précieux sous le cercle. Bien que sérieusement impactés par l’axe 1-5 du BBD, composé de Patrick Miller et du longiligne Alpha Kaba (10 rebonds à la pause !), les hommes de Vincent Collet ont su limiter la casse, durant le temps fort de leurs hôtes (40-37, 19e).
Serron se blesse

Sous l’impulsion de son arrière Quentin Serron, la SIG a continué son travail de sape au retour des vestiaires. Malheureusement, le Belge s’est blessé au genou droit, au cœur du troisième acte. L’Américain Travis Trice, tantôt meneur, tantôt arrière en fonction des besoins, a alors pris ses responsabilités en attaque (54-58, 28e), avant qu’Ali Traoré, le capitaine strasbourgeois, n’offre à son équipe un mini-break à l’approche du money-time (65-72, 34e).

Une fois n’est pas coutume, les Alsaciens se sont montrés dominateurs au rebond, ce qui leur a permis de verrouiller la victoire dans les dernières minutes (70-80, 39e). Forts de ce cinquième succès d’affilée en championnat, les partenaires de Thomas Scrubb font désormais office de prétendants crédibles à la Leaders Cup, la compétition phare de la mi-saison organisée à Disneyland Paris.

dna a écrit:
Élite (11e journée) : Orléans – SIG (77-86)
Et de six pour la SIG!
Le club strasbourgeois est allé obtenir à Orléans un sixième succès consécutif en championnat. Mais les hommes de Vincent Collet ont à nouveau connu un trou d’air après un excellent début de match.
Trois déplacements en huit jours et trois victoires ! La SIG est parvenue dans le Loiret à continuer sa belle série en même temps qu’elle confirme chaque jour un peu plus son redressement. Elle a pourtant joué à se faire peur, dans un match où elle a alterné le très bon et le moyen, et où elle a gâché la belle avance qu’elle s’était construite dans les premières minutes.

« Ces trois victoires, c’est au-delà de mes espérances, savoure l’entraîneur Vincent Collet. Tout le monde a répondu présent. » Solides en début de match, les Strasbourgeois ont commencé par parfaitement museler les terreurs locales, Miralem Halilovic et Brandon Jefferson, pour s’offrir rapidement une dizaine de points d’avance.

Collet : « On ne s’est pas affolés quand ils sont revenus »

Mais, grisés par leur réussite, ils ont relâché leurs gardes et l’habituelle pluie de paniers à trois points d’Orléans leur est tombée dessus, notamment par l’inattendu Giovan Oniangue (4/4 dans le deuxième quart).

«Ça peut s’expliquer par l’euphorie dans laquelle on était à un moment, avance Damien Inglis, encore omniprésent au Palais des Sports (13 points, 8 rebonds, 9 passes). On est ensuite revenus en deuxième mi-temps avec un autre état d’esprit. A l’extérieur, il faut défendre deux fois plus dur qu’à domicile. »

La causerie de Vincent Collet dans les vestiaires a remis d’aplomb des SIGmen soudain plus concentrés (26 points encaissés après la pause). « On ne s’est pas affolés quand ils sont revenus, c’est ça qui est intéressant, souligne Collet. On s’est parlé à la mi-temps et on a retrouvé notre construction ensuite. »

Dominateurs dans la raquette, où ils ont inscrit un impressionnant total de 62 points, ils ont aussi parfois profité de la passivité d’Orléanais trop gentils. En 40 minutes, les Strasbourgeois ne se sont ainsi jamais présentés sur la ligne des lancers francs. « Ce n’est pas possible ça, peste Germain Castano, l’entraîneur de l’OLB. On ne les touche pas ! On a trop respecté cette équipe, en plus de produire une deuxième mi-temps trop pauvre. »

28 passes décisives

Profitant de ce manque d’agressivité, la SIG a pu poser son jeu, faisant allègrement tourner la balle. Un jeu de passes qui se traduit dans les 28 assists que se sont données les partenaires de Scottie Reynolds (7 offrandes).

La délégation strasbourgeoise peut ainsi rentrer en Alsace avec le sentiment du devoir accompli, grâce à cette troisième victoire en autant de voyages. Il en reste un quatrième, bien plus lointain, à Ankara mercredi, avant de retrouver le public du Rhenus samedi contre Nanterre.

La salle du Wacken avait vu partir une équipe qui commençait à remonter la pente, elle en retrouvera une qui s’est installée derrière les très gros calibres de l’Elite et qui commence à avoir quelques certitudes dans son jeu.


Le film du match

Interception de Scrubb dans les mains d’Halilovic, York lance son match à 3 points. Le Canadien y va aussi de son primé (3e , 4-8).

Suite à une nouvelle perte de balle orléanaise, Inglis propulse York vers un lay up facile (5e , 7-16). De loin et en coin, Inglis score et creuse un premier gros écart (9e , 15-27).

Fin du 1er quart-temps: 22-31

Brouillon, Ali Traoré passe à côté de son entrée, Oniangue trouve le cercle de loin (12e , 28-33).

Orléans réussit un 10-2 et se rapproche très près, Collet prend un temps mort, mais un nouveau primé d’Oniangue met l’OLB devant (15e , 39-36). Les locaux maintiennent leur avantage jusqu’à la pause.

Mi-temps : 51-49

Le duel de shooteurs reprend, Jefferson répond à York (23e , 56-56). Dans une défense orléanaise statique, Traoré affine ses statistiques et remet la SIG devant (28e , 61-66).

Fin du 3e quart-temps: 61-70

Serron manque deux lay ups consécutifs, mais passe le troisième (33e , 66-74).

Un contre rageur de Grant sur Groselle calme les ardeurs orléanaises, avant que le pivot de la SIG ne marque à son tour (36e , 66-78).

Malgré un réveil de Jefferson, Strasbourg gère la fin de match.

Score final : 77-86

dna a écrit:
Ligue des champions (7e journée) :
Strasbourg l’emporte à Ankara (75-83)
La SIG reste sur son petit nuage
Auteurs d’un spectaculaire retour au premier plan en championnat (six victoires consécutives), les Strasbourgeois sont peut-être en passe d’en faire de même en Ligue des champions. En matant Ankara dans sa salle, ce mercredi, la SIG s’est relancée dans la course aux huitièmes de finale de la BCL.


Vincent Collet avait le cœur léger, lundi au Rhenus, à l’issue du dernier entraînement avant le départ à Ankara. Deux jours avant de défier le leader de la poule A de la Ligue des champions, l’entraîneur strasbourgeois se demandait quelle était la cote attribuée à son équipe, sur les sites de paris sportifs. Sur le ton de la boutade, il conseillait même aux suiveurs de mettre une petite pièce sur la SIG, tout en leur promettant un beau jackpot...

« Notre meilleur match depuis le début de la compétition »

Le coach alsacien n’avait pas tort d’être confiant. Il avait même de bonnes raisons de l’être, après la spectaculaire montée en puissance de sa formation en championnat (six succès de rang, dont quatre à l’extérieur).

Ses hommes l’ont conforté dans son sentiment, ce mercredi en Turquie, en livrant une partition collective de toute beauté (27 passes décisives pour seulement neuf balles perdues). « Nous avons réussi notre meilleur match depuis le début de la compétition », savoure le sélectionneur tricolore.

Portée par Thomas Scrubb, auteur d’un petit “hook” dans la raquette et d’un dunk en contre-attaque, la SIG sème très vite le doute dans l’esprit de ses hôtes (13-15, 6e ).

Ali Traoré et Travis Trice se mettent au diapason. Le premier fait, comme souvent, preuve d’une précision chirurgicale dans la raquette. Le second distribue les caviars à la pelle. Au final, les inspirations du duo donnent corps à un 11-0 du plus bel effet (15-26, 11e ).

Ankara fait alors sonner le réveil, à l’image du géant français Moustapha Fall, qui prend ses aises dans la raquette. Heureusement, Scrubb, en grande forme depuis quelque temps, poursuit son chantier en attaque. Sous le cercle, en périphérie ou à mi-distance, l’ailier alsacien fait “switch” à tous les coups (27-38, 17e ). « On a très bien contrôlé la première mi-temps, si l’on excepte les deux dernières minutes », observe Vincent Collet.
Moustapha Fall en mode bulldozer

De loin, l’ailier fort Kyle Wiltjer sanctionne les quelques errements défensifs strasbourgeois. À la pause, l’avance des partenaires de Gabe York a malheureusement fondu (38-42, 20e ).

RJ Hunter, l’extérieur US d’Ankara, connaît un sérieux coup de chaud au retour des vestiaires. Pour la première fois depuis un bon moment, les Turcs reprennent l’avantage (51-48, 25e ).

L’incontournable Scrubb stoppe l’hémorragie, d’un missile derrière l’arc. Jérémy Nzeulie l’imite, dans le “corner” (51-54, 26e ).

De retour après une longue convalescence consécutive à une opération du genou gauche, l’ailier de la SIG a retrouvé quelques sensations hier (5 points, 2 passes décisives, 2 interceptions et 8 d’évaluation). Son équipe, elle, reprend son envol, après un panier de Traoré à cinq mètres de l’arceau (56-63, 28e ).

Ankara garde néanmoins la tête hors de l’eau, grâce à l’abattage monumental de Moustapha Fall, en mode bulldozer dans la peinture (21 points à 9 sur 10 aux shoots, 14 rebonds et 34 d’évaluation).

« Même s’il a été dominant, on a malgré tout produit les efforts dont on avait besoin en seconde mi-temps, souligne Vincent Collet. Ankara est une formation très talentueuse. Nous ne pouvions pas arrêter tout le monde... »

La performance XXL de Fall a de surcroît été en partie annihilée par celle de ses vis-à-vis, Jerai Grant et Ali Traoré, eux aussi très inspirés (29 points, 8 rebonds et 33 d’évaluation à eux deux). À nouveau sous pression, à huit minutes du gong (67-67, 32e ), la SIG a fait admirer son sang-froid dans le money-time.

« On n’a pas paniqué »

Encore impérial à la mène (6 points, 6 rebonds, 7 passes décisives et 16 d’évaluation), Scottie Reynolds s’est occupé de l’emballage final. Après s’être fendu d’une interception et d’un lay-up en contre-attaque (69-76, 35e ), l’Américain n’a pas tremblé sur la ligne des lancers.

« C’était très difficile en deuxième mi-temps, mais on n’a pas paniqué, apprécie Vincent Collet. Nous avons su garder la même façon de jouer. »

Ce match plein permet en tout cas aux Strasbourgeois de se replacer, dans la course aux huitièmes de finale de la Ligue des champions. À eux de récupérer au mieux désormais. Dès samedi (20h30) à domicile, face à Nanterre, ils seront en quête d’une septième victoire d’affilée en Élite.

dna a écrit:
Élite (12e journée) :
la SIG s’incline à domicile contre Nanterre (90-93)
Coup d’arrêt pour la SIG
La série de six victoires consécutives en Élite de la SIG a pris fin ce samedi au Rhenus face à Nanterre. Les Strasbourgeois ont payé cher leurs approximations et un début de match raté.


Sur un nuage après un mois de novembre où elle avait remporté tous ses matches de championnat, la SIG a commencé décembre par un revers devant son public du Rhenus.

Après des mises en route réussies lors de ses deux dernières sorties, elle a de nouveau commencé difficilement son match. Ses joueurs ont fini un premier quart-temps raté avec un débours de douze points (15-27) en donnant l’impression d’être revenus quelques semaines en arrière.

« On a pêché dans l’agressivité, avec un début de match laxiste, mou, déplore l’entraîneur Vincent Collet. On l’a payé cher, même si on a retrouvé nos esprits par la suite. »

Scottie Reynolds rate ses débuts au Rhenus

Effectivement, les Strasbourgeois sont ensuite revenus en boulet de canon, profitant notamment du coup de chaud de Travis Trice, auteur de 11 points en cinq minutes et en route vers une très belle copie individuelle (20 points, 7 passes, 9 fautes provoquées).

« Il avait du mal à assumer la mène à ses débuts, analyse Collet. Je souhaite qu’il continue à progresser, à travailler sur des petites choses qu’il ne maîtrise pas bien encore. L’arrivée de Scottie (Reynolds) lui a enlevé un poids. »

Mais alors que Trice réalisait son meilleur match au Rhenus, le nouveau meneur a manqué sa présentation à son nouveau public. Lui qui apportait tant de sérénité aux siens depuis son arrivée a d’emblée perdu trois ballons et n’a donné aucun cadeau à ses partenaires, en ce soir où la salle strasbourgeoise se mettait aux couleurs de Noël. « Un match sans, ça arrive, reconnaît Collet. Il avait été bien identifié par l’adversaire. »

Collet : « Un rappel à l’ordre »

Les pivots Ali Traoré et Jerai Grant ont connu les mêmes tracas, si bien que le coach alsacien a préféré terminer le match avec Damien Inglis au poste 5. Une fin de partie où la SIG était très près de s’en sortir, avant qu’un tir primé inespéré d’Isaia Cordinier ne la sonne dans la dernière minute (80-86, 40e ) puis que le score final ne se joue au grand jeu des lancers francs.

« Cette victoire, c’est un grand ouf de soulagement, savoure Pascal Donnadieu, l’entraîneur francilien. Ça aurait été très dur de perdre alors qu’on était devant à quelques secondes de la fin. Vu la série sur laquelle ils étaient, on réalise une grande performance. »

Vincent Collet, lui, retiendra une défaite « évitable, qui fait mal, face à un Nanterre qui a bien joué le coup ». Mais la SIG, lancée dans une course à handicap après son premier quart manqué, a montré que cette défaite pourrait très bien ne rester qu’un coup d’arrêt.

« C’est un rappel à l’ordre, estime Collet. On reste très largement en progrès, malgré le retour en arrière du premier quart-temps, et un peu au début du troisième. »

Toujours dans le bon wagon

Le potentiel de cette équipe reste bien visible, il l’a toujours été. Mais quand le chef d’orchestre Reynolds est à la peine, le collectif a un peu plus de mal à se trouver.

Il faudra espérer que les jours sans du meneur américain se fassent rares si la SIG veut rester dans le bon wagon, celui qui mène à la Leaders Cup.

Avec deux victoires d’avance sur une meute de six poursuivants, dont Nanterre, chaque faux pas d’ici Noël pourrait coûter cher.


Le film du match

Perte de balle de Reynolds, Moore marque sur le contre (2-7, 2e ). Le même Moore score de loin et porte l’écart à huit points, Collet demande un temps mort (6-14, 5e ). Les Franciliens se régalent à longue distance, Oliver marque à son tour (13-22, 8e ). Fin du 1er quart-temps : 15-27.

Trice inscrit un primé plein de sang-froid (18-27, 12e ), mais la SIG n’enchaîne pas. Esseulé dans la raquette, Smith repousse la SIG à onze longueurs (22-33, 14e ). Une grosse série de Trice et deux réussites primées de Dallo : la SIG prend les devants (38-37, 17e ). Mi-temps : 49-47.

La partie gagne en intensité, les deux équipes ne se lâchent plus (54-58, 24e ). Trice envoie York au alley-oop (58-58, 26e ). Traoré concède sa 4e faute, avec plus d’un quart-temps à jouer (58-64, 29e ). Fin du 3e quart-temps : 64-66.

Libre derrière la ligne des 6,75 m, Butterfield marque et provoque la colère de Collet, avant de remettre ça quelques instants plus tard (64-72, 32e ). La course-poursuite continue, avec deux équipes qui peinent à trouver la cible (71-74, 36e ). Trice loupe deux lancers, Moore met les siens et repousse la SIG (72-77, 38e ). Cordinier marque un primé avec la faute et met les Alsaciens à distance (80-86, 40e ). La fin de match se joue aux lancers, mais la SIG ne parviendra jamais à recoller.
Score final : 90-93.

dna a écrit:
Ligue des champions (8e journée) :
la SIG s’impose à Ostende (64-71)
La SIG reprend la main
En s’imposant chez un concurrent direct, la SIG marque de très bons points dans la course aux huitièmes de finale. Mais que ce fut laborieux.


La victoire a été longue à arracher, mais elle n’en est que plus précieuse. En dominant un concurrent direct pendant que les deux autres perdaient également, la SIG a frappé un joli coup dans la course aux huitièmes de finale. Au moment du décompte final, cette soirée pourrait peser lourd, et on ne se souviendra plus à quel point il a été difficile d’en arriver à ce résultat.

Une nouvelle mise en route difficile

Face à une équipe d’Ostende diminuée par les blessures et qui s’en est largement remis aux jeunes van der Vuurst (17 ans), Sylla (18 ans) ou Lambrecht (20 ans), les Strasbourgeois ont encore une fois commencé leur match un peu après leurs adversaires.

Le temps d’accuser très vite 7 points de retard. « Il nous a fallu cinq minutes pour nous réveiller, mais le réveil a été bon, note l’entraîneur Vincent Collet. C’est quelque chose sur lequel on a progressé : on accepte d’être moins bons par moments, on ne panique plus et on saisit les opportunités de se remettre sur les rails. »

Sans s’affoler, les partenaires d’un Gabe York efficace (19 points, 3/6 à 3 points) ont donc refait leur retard et pris les devants, récitant leur basket. Mais, comme contre Nanterre samedi, ils ont à nouveau cafouillé leur troisième quart-temps (perdu 24-13). « Il y a eu de vilains moments, reconnaît Scottie Reynolds. On a fait quelques erreurs, mais on a continué à réfléchir pour savoir ce qui pourrait marcher. » Dominés sous les paniers par l’athlétique Shevon Thompson (16 points, 14 rebonds) ils ont en effet passé une sale période et un temps vu le match leur échapper.

Trop pressés et désordonnés en attaque pendant ce moment de souffrance, les Alsaciens ont encore une fois bénéficié de l’expérience du nouveau meneur américain. Reynolds a contribué à poser le tempo pour permettre à ses équipiers de sanctionner chaque erreur des jeunes flamands en fin de match. Et cette fois-ci, il s’est lui-même occupé de la feuille de stats. Avec 10 points inscrits dans le dernier quart, dont 5 dans la dernière minute, c’est lui qui a porté l’estocade à des hôtes à bout de souffle.

Un prochain match dans moins de 48 heures

Les SIGmen, eux aussi, sortent éprouvés de cette virée belge et du long voyage en van qui la précédait, grève des transports oblige. Trice n’a pas participé au match, Grant ne l’a pas fini (lire par ailleurs) tandis que Serron, contraint par son dos, n’y a joué qu’un rôle mineur (11 minutes). La capacité à récupérer au plus vite sera décisive, avant un nouveau match à Gravelines moins de 48 heures après le buzzer de celui à Ostende.


Le film du match

La SIG n’arrive pas à accéder au panier et laisse Ostende prendre les devants (3e , 7-0). La bonne défense de York et Scrubb permet de stabiliser l’écart, avant que l’ailier canadien ne marque de loin (7e , 13-11). Dallo valide le réveil strasbourgeois en donnant l’avantage aux siens (9e , 13-15).

Fin du 1er quart-temps : 13-17

Double raté des Belges sous le panier alsacien, Serron sanctionne sur le contre (13e , 17-21). Les deux équipes sont en panne d’efficacité, le score évolue peu mais la SIG repasse devant grâce à Reynolds à 3 points (17e , 23-24), puis enchaîne avec York à la conclusion (19e , 23-31).

Mi-temps : 26-35

Sylla, à l’extérieur, permet aux Belges de se rapprocher (22e , 31-35). Ostende inflige un 11-4 à la SIG et revient au contact (26e , 37-39), avant que Van der Vuurst n’égalise dans une raquette trop poreuse (28e , 41-41). Le prodige belge, d’un tir primé, donne même 5 points d’avance aux siens, mais York lui répond.

Fin du 3e quart-temps : 50-48

Inglis sert bien Grant, qui se joue de son adversaire direct et atteint la barre des 10 points (32e , 50-53). Ostende repasse devant grâce à Angola, Reynolds manque un primé pour revenir à hauteur (34e , 59-56). Dans un contact sous le panier, Grant s’effondre, souffrant de la nuque, Traoré revient en jeu. York, à 8 mètres, recrée un petit écart, mais rate deux lancers et se perd dans ses dribbles (39e , 61-66). Reynolds finit par assurer le succès à 3 points.

Score final : 64-71


Trice forfait à Gravelines

Souffrant d’une gêne à la hanche depuis le début de semaine, Travis Trice n’a pas participé à la victoire à Ostende. Le meneur américain ne s’est pas entraîné depuis trois jours, il rentre à Strasbourg dès ce jeudi pour y passer des examens et connaître la nature de sa blessure.

Son coéquipier Jerai Grant n’est quant à lui pas sûr de pouvoir tenir son rang à Gravelines. Le pivot strasbourgeois a fini le match de mercredi sur le banc, entre les mains d’un kiné. Il s’est écroulé dans le troisième quart, touché à la nuque après un choc avec Jérémy Nzeulie.

dna a écrit:
Elite (13e journée) :
Gravelines - SIG (73-91)
La SIG n’a pas fait le voyage pour rien
Les Strasbourgeois repartent de leur double déplacement sur les bords de la mer du Nord avec un second succès, deux jours après celui obtenu à Ostende.


Dans la série de sept victoires en huit matches d’Elite que la SIG accomplit depuis un mois et demi, elle n’a jamais traversé une rencontre sans craindre la défaite. Au contraire, ce vendredi soir à Sportica, elle a dominé la partie du début à la fin face à un Gravelines en crise.

Les supporters locaux ont commencé par une grève des encouragements de cinq minutes et terminé par des sifflets, entre deux appels à «respecter le maillot».

Au milieu de cette agitation, les Strasbourgeois se sont montrés sereins comme rarement, dominant le match du début à la fin.

Sept professionnels et demi sur le terrain

« En championnat, c’est le match le plus accompli de notre série, estime l’entraîneur alsacien Vincent Collet. On n’a jamais paniqué. Quand il y avait besoin de marquer on l’a fait, avec des tirs incroyables de York. »

L’arrière américain, auteur de 25 points – son meilleur total avec la SIG – a en effet été précieux, mais il a été loin d’être le seul.

Boris Dallo (8 points, 9 rebonds, 6 passes) ou Damien Inglis, qui a muselé la terreur locale Erik McCree, ont eux aussi apporté leur pierre au bel édifice strasbourgeois.

Il valait mieux, d’ailleurs, que tout le monde soit au niveau, puisque Travis Trice (hanche) et Quentin Serron (malade et touché au dos) manquaient à l’appel, tandis que Jerai Grant a joué 18 minutes malgré son torticolis né d’un choc avec Jérémy Nzeulie à Ostende.

Avec sept professionnels et demi et 48 heures après la victoire capitale en Belgique, la SIG a donc dominé de la tête et des épaules le BCM, en dehors d’un petit trou d’air dans le troisième quart-temps.

Collet: « Importer chez nous ce que l’on réussit à l’extérieur »

« Ils nous sont supérieurs, c’est évident, note l’entraîneur des Maritimes, Eric Bartecheky. Ils ont récité leur truc en étant sereins. Je n’ai jamais senti qu’on pouvait les inquiéter. »

De retour parmi les équipes qui comptent dans le championnat de France, la SIG dispose à présent de quatre jours pour préparer la réception de Torun, presque un luxe par les temps qui courent.

«Il va maintenant falloir importer chez nous ce que l’on réussit bien à l’extérieur, lance Collet. Il faut garder la même gnaque à domicile. On a ce challenge devant nous. »

Face aux Polonais puis Châlons-Reims, vendredi, la SIG pourrait s’offrir l’assurance de terminer l’automne bien plus sereinement qu’elle ne l’avait commencé, et c’est déjà une belle victoire.


Le film du match

York plante sa première flèche à trois points sous le nez de Thompson (2e , 2-5). Le BCM manque plusieurs occasions face au panier strasbourgeois, Scrubb les sanctionne d’un tir en coin (5e , 6-8). Traoré récupère un rebond offensif et une faute, mais manque un de ses lancers.

Fin du 1er quart-temps : 14-17

Dallo sert York, qui va marquer en percussion (12e , 14-21). Aux lancers, Nzeulie marque ses deux premiers points de la saison en Elite, la SIG s’échappe (13e , 16-27). Propulsé par Inglis, Grant écrase un dunk, puis capte un rebond sur la possession suivante (19e , 27-40). Le jeune Lucas Beaufort (17 ans) rentre pour ses douze premières secondes en Elite.

Mi-temps : 34-43
Le BCM inflige un 11-2 à la SIG

York contre Lewis, Reynolds conclut l’action sous l’autre panier (23e , 34-47). Nerveux jusqu’ici, Inglis marque à trois points (25e , 39-50). Scrubb de loin et avec la faute, aggrave encore le score (26e , 39-54). Mais le BCM inflige ensuite un 11-2, marqué par une antisportive de Thomas Scrubb (29e , 50-56).

Fin du 3e quart-temps : 50-60

A cheval sur les deux quart-temps la SIG reprend son avance, avec un primé de Nzeulie (32e , 54-69). Mipoka marque à trois points, mais le match est déjà joué (39e , 68-82).

Score final : 73-91

dna a écrit:
Ligue des champions (9e journée) :
la SIG s’incline à domicile contre Torun (75-97)
L’avenir européen s’assombrit pour une SIG hors sujet
Comme à l’aller, la SIG a chuté ce mardi contre Torun, la lanterne rouge du groupe A, confirmant ses difficultés à domicile. Le chemin vers les 8es de finale de la Ligue des champions, déjà escarpé, s’est encore compliqué.


Vincent Collet a d’abord tenu à saluer la prestation de son adversaire. « On doit féliciter les joueurs de Torun, ils ont été très bons. » Pour les amateurs de basket, il est vrai que le jeu offensif polonais, s’il ne permet pas souvent de gagner en Ligue des champions, est un régal.

Il permet en tout cas de battre la SIG, déjà secouée à l’aller le 22 octobre (97-81). « D’un point de vue comptable, c’est une catastrophe nucléaire. Torun n’a battu personne, sauf nous. » Et deux fois, donc, depuis ce mardi.

« On n’a jamais joué de la bonne façon »

Quand il s’est agi de commenter la performance de son équipe, les mots du coach strasbourgeois sont inévitablement devenus (beaucoup) moins dithyrambiques. On le comprend.

Il attendait de la dureté, celle que ses joueurs exportent si bien loin de l’Alsace depuis un mois ? Il n’a pu que constater une passivité coupable dans le 1er quart (-16 d’évaluation collective à l’issue des dix premières minutes). Comme si la SIG retombait dans ses travers dès qu’elle foule le parquet du Rhenus.

« Je m’excuse, au nom de l’équipe, auprès du public pour ce que l’on a produit. Torun a été très bon, répète Vincent Collet. Et on aurait pu perdre même en l’étant nous aussi. Le problème, c’est la manière. »

Ce mardi, la SIG était (très) loin de la formation invincible depuis sept matches à l’extérieur, toutes compétitions confondues. « On n’est manifestement pas la même équipe à domicile. À l’extérieur, on arrive à être plus soudés, plus agressifs. »

Pour stopper la meilleure attaque des quatre groupes de BCL, les joueurs de Vincent Collet devaient encore composer avec un effectif amoindri puisque privé de Travis Trice et Quentin Serron et donc réduit à huit pros.

Mais comment expliquer pour autant cette terrible entame de match ? Identifié comme le danger numéro 1 puisque meilleur scoreur de la BCL, Wright a dynamité la SIG dès le premier quart-temps (12 points), lançant le festival offensif des siens.

« Dès le début, on n’a pas respecté le plan de jeu », déplore coach Collet. Ce débours initial s’est avéré impossible à combler, surtout face à un adversaire en pleine euphorie.

L’indécente adresse de Torun

À la pause, l’adresse de Torun relevait de l’indécence (7/10 à trois points). Et même quand ils ont augmenté leur intensité défensive, sur quelques rares séquences, les Strasbourgeois ne sont pas parvenus à enrayer la réussite adverse. Symbole de l’impuissance alsacienne, ce panier primé de Schenk au buzzer du troisième quart, un tir pourtant bien contesté par Nzeulie.

« On n’a jamais joué de la bonne façon. Nous n’avons pas été assez patients en attaque, la balle ne circulait pas. » Si la SIG est restée dans ses standards offensifs sur la scène européenne, elle n’a pas réussi à limiter ceux, très élevés, de Torun.

En s’imposant à Ankara et Ostende, la SIG avait repris le contrôle de son destin. Hier, son avenir européen s’est à nouveau assombri. Certes, la SIG occupe toujours la 4e place, synonyme de 8es de finale. Certes, Holon s’est incliné ce mardi contre Ostende.

Mais puisque la qualification devrait se jouer à huit victoires, comme le pronostique Vincent Collet, il en manque encore quatre, alors que cinq matches, et pas les moins difficiles, sont au programme. « On a encore des chances de se qualifier. Mais il devient obligatoire de gagner à Holon et Lietkabelis », les deux principaux rivaux pour une place dans le Top 4. « Nous n’avons plus de jokers. »

La SIG repensera à l’Europe en 2020, le 10 janvier à Manresa lors de la 10e journée. Dès vendredi, contre Châlons-Reims en championnat, elle tentera de mettre fin à la série de trois défaites à domicile. Ce sera sans doute sans Scottie Reynolds, touché à un ischio hier dans le 4e quart.

« C’est un coup très dur, souffle Vincent Collet. Pour l’instant, on n’a pas de meneurs pour ce match. Mais j’attends tout de même une réaction. On le doit à notre public. »
Le film du match

Les efforts défensifs strasbourgeois sont aléatoires et Hornsby, puis Wright sanctionnent à 6,75 m (2-12, 4e ), forçant Vincent Collet à poser son premier temps mort.

Inglis score deux fois près du cercle (6-16, 5e ), mais la SIG est incroyablement maladroite. Wright est intenable (12 points) et repousse les Alsaciens très loin (11-24, 10e ). Fin du 1er quart-temps : 12-28.

Traoré rate un dunk tout fait, faisant descendre quelques sifflets des tribunes du Rhenus. La réussite de Torun est toujours maximale. Deux pertes de balle sont punies par deux paniers primés, la SIG est hors sujet, le public s’agace (16-37, 13e ). Scrubb, puis Reynolds griffent derrière l’arc pour réduire l’écart (31-46, 19e ). En vain avec les réussites à trois points de Perka et Diduszko dans la dernière minute. Mi-temps : 32-52.

Si Reynolds fait ficelle à 6,75 m (35-52, 21e ), cela n’empêche pas Torun de poursuivre son cavalier seul. Hornsby se régale lui aussi à longue distance (39-62, 24e ). Et si la SIG trouve en Scrubb et York des solutions pour scorer, sa défense maintient son opération portes ouvertes (48-73, 27e ). Fin du 3e quart-temps : 54-79.

Torun poursuit son festival et Weaver ajoute un nouveau primé (54-82, 31e ). Rebelote quelques minutes plus tard (62-86, 35e ).

Traoré retrouve enfin de l’adresse (66-88, 36e ), mais le mal est fait depuis longtemps. La SIG concède sa cinquième défaite en Ligue des champions, la deuxième contre Torun. Fin du 4e quart-temps : 75-97.

dna a écrit:
Élite (14e journée) : SIG – Châlons-Reims (69-83) La SIG encore torpillée
Comme à chaque fois qu’elle reçoit depuis un peu plus d’un mois, la SIG s’est inclinée au Rhenus Sport face à Châlons-Reims. Elle n’a jamais pu croire à la victoire.


On ne peut pas parler de malédiction, tant le scénario de cette défaite face à Châlons-Reims a ressemblé en tous points à celui de mardi contre Torun. La SIG s’est encore liquéfiée dès les premiers instants du match, avant de courir de façon désordonnée derrière le score jusqu’au buzzer final.

«On s’est très vite retrouvés dans les cordes, reconnaît l’entraîneur Vincent Collet. J’ai beaucoup de mal à expliquer que l’on ait pu perdre l’identité défensive que l’on avait commencé à afficher depuis quelques matches.»

Les Alsaciens ont à nouveau commencé à relever la tête alors qu’ils étaient menés de 20 points, dans le milieu du deuxième quart-temps.

«C’est d’un effondrement qu’il s’agit»

Avant cela, ils avaient proposé un retour vers les heures les plus sombres de leur début de saison, avec une défense poreuse et un jeu offensif désorganisé. Le symbole en aura été Gabe York, totalement passé à côté de son match.

L’arrière américain n’a tiré que quatre fois dans le jeu, n’inscrivant qu’un seul point. «Il a été fantomatique, assène Collet. Quand on est capable de prendre 21 tirs un soir (face à Holon le 6 novembre), il y a un juste milieu à respecter. Il a refusé les responsabilités.»

Avec un York atone, un Reynolds décidément pas dans ses baskets au Rhenus Sport (5 points, 4 passes décisives) et deux pivots qui ne captent que quatre rebonds (3 pour Traoré, 1 pour Grant), la SIG a cruellement manqué de leaders.

Un retour à zéro

Entré dans le second quart, Quentin Serron a bien apporté son agressivité pour sonner une légère révolte, mais le Belge n’a pu jouer que sept minutes, toujours paralysé par sa bronchite. Le temps de marquer huit points.

«La cohésion a été très faible, s’agace Collet. Pourquoi être retombés par rapport à ce qu’on a produit depuis un mois? Je ne comprends pas comment on a pu s’effondrer comme ça en quatre jours. Car c’est d’un effondrement qu’il s’agit.»

En plus de leurs propres lacunes, les Strasbourgeois ont subi la réussite insolente des Champenois à trois points, notamment en début de match (9/15 à la mi-temps). Nic Moore a ainsi inscrit six paniers primés sur huit tentatives, lui qui tourne à plus de 50% de réussite dans l’exercice depuis le début de saison.

Il faudra resserrer les boulons dès lundi à Limoges, loin de ce Rhenus qui se refuse aux partenaires d’Ali Traoré depuis plus d’un mois. Il y a une qualification pour la Leaders Cup à assurer et surtout un état d’esprit à retrouver, suite à deux matches qui ont ressemblé à un retour à zéro quelques jours après l’un des matches les plus aboutis de la saison, à Gravelines.

Le film du match

Sur la première possession strasbourgeoise, Inglis se fait contrer et se fait mal en retombant, il file se faire manipuler au vestiaire. A 3 points, Begarin confirme le nouveau de match galère de la SIG (4e , 0-7). Reynolds bouscule Moore qui tirait de loin et réussit ses trois lancers (6e , 3-13). Dallo manque les deux siens, la SIG est à la dérive (10e , 7-21)

Fin du 1er quart-temps : 9-26

Grant hésite sous le panier et perd la balle, Baron marque un primé sur la transition, Archie l’imite sur l’attaque suivante (12e , 11-32). Serron avec un primé et un ‘’and one’’, puis Dallo d’un alley oop sur une passe de Reynolds, sonnent la révolte (15e , 21-32). Moore marque deux primés d’affilée sous le nez de la défense locale.

Mi-temps : 34-47

Archie décale trop facilement Morin sous le cercle (24e , 38-53). Moore trouve encore une fois la cible en coin, une passe d’Inglis pour Trice part directement en touche (27e , 42-60).

Fin du 3e quart-temps : 45-64

Scrubb débloque son compteur à 3 points (32e , 50-66). Faute antisportive de Baron sur York, qui rate un de ses lancers, Traoré rate un lay up sur la possession suivante (33e , 53-66). Un contre d’école conclu par Moore porte encore l’écart à 20 points, le match est joué (37e , 55-75)

Score final : 69-83

dna a écrit:
Élite, 15e journée : Limoges – SIG (77-61)
Défaites de fin d’année pour la SIG
Au contact jusqu’à la pause, la SIG a subi un nouveau lourd revers à Limoges, le troisième en moins d’une semaine. La qualification pour la Leaders Cup se jouera lors de la dernière journée de la phase aller, jeudi.


Trois défaites en six jours, sur un écart moyen de 17 points, juste avant de recevoir une JDA Dijon qui a laminé Pau/Orthez (96-57) pendant que la SIG se délitait à Beaublanc. Voilà une fin d’année qui se dirige vers une belle queue de poisson, alors que les Strasbourgeois avaient redressé la barre sur la fin de l’automne.

Un secteur intérieur dépeuplé

Après avoir pris des éclats dès les premières minutes lors de ses deux dernières sorties, la SIG n’accusait cette fois-ci pas de retard à l’allumage, collant aux basques des Limougeauds pendant la grande majorité du premier quart-temps. Le moment d’égarement venait plus tard, à cheval sur les deux périodes, avec un 12-0 infligé par des locaux qui profitaient des trous dans la raquette strasbourgeoise.

Pas le point fort de l’équipe de Vincent Collet en temps normal, celle-ci était en plus orpheline de Jerai Grant, le pivot titulaire (traumatisme du rachis lombaire), indisponible jusqu’à la fin de 2019. Habitué au rôle de sixième homme, Ali Traoré était cette fois-ci seul en scène, tout juste relayé par Damien Inglis quand il sortait souffler. L’Espoir Essomé Miyem, lui, ne semblait toujours pas entrer dans les plans de Collet, ne rentrant qu’en fin de troisième quart, alors que son équipe comptait dix points de retard, pour un total de 3 minutes et 15 secondes.

Dans cette configuration small ball, les Alsaciens commençaient étonnamment par dominer la bataille du rebond, avant de lâcher prise ensuite (20-15 en première mi-temps, 8-16 en seconde).

Privée d’intérieurs, la SIG peinait à trouver la faille sur ses attaques placées, mais se révélait fort efficace dans le jeu de transition. Elle pouvait compter sur un Scottie Reynolds décidément plus à l’aise loin du Rhenus (7 points, 9 passes décisives) pour revenir à hauteur après avoir compté jusqu’à onze points de retard.

Gabe York, lui, restait éteint, dans la lignée de ses dernières prestations et loin du serial scoreur du début de saison. Comme face à Châlons-Reims, le Californien refusait des tirs ouverts, une attitude qui avait fait enrager Vincent Collet vendredi soir, et n’inscrivait pas le moindre point (0/2 en 25 minutes).

Naufrage en seconde mi-temps

Et dans ce match de séries, où aucune des deux équipes n’arrivait à enchaîner plus de trois ou quatre minutes de bonne facture, et jamais en même temps, c’est Limoges qui refaisait le trou au retour des vestiaires.

Toujours aussi démunis sous le panier, les Strasbourgeois perdaient du terrain en multipliant les échecs à longue distance (2/8 rien que dans le troisième quart-temps). Pendant ce temps, les partenaires de Nicolas Lang ne révolutionnaient pas le basket, mais creusaient l’écart face à cette SIG atone. Plus le buzzer se rapprochait, et plus elle s’effondrait, perdant totalement pied dans la deuxième moitié du match.

Et comme si cette nouvelle défaite n’était pas assez, Le Mans est devenu la première équipe à faire tomber l’intouchable Asvel cette saison, compliquant encore davantage la qualification pour la Leaders Cup, qui se jouera jeudi lors de la dernière journée de la phase aller.


Le film du match

Invernizzi trouve la cible à trois points, tandis que les Strasbourgeois hésitent à se lancer dans l’exercice (3e , 7-4). En percussion, Reynolds marque avec la faute, mais manque son lancer (5e , 9-6). Parti en contre, Trice s’arrête derrière l’arc et marque un primé (7e , 11-14). Ginyard score à son tour et remet Limoges devant.

Fin du 1er quart-temps : 17-14

Beyhurst s’infiltre dans la raquette et marque facilement ses premiers points contre son club formateur (12e , 19-14). Scrubb met fin à l’hémorragie après un 12-0 infligé par le CSP (14e , 23-16). À 3 points et après un beau mouvement collectif, Reynolds remet la SIG au contact, avant que Scrubb ne la fasse passer devant (19e , 30-31).

Mi-temps : 35-33

Inglis marque en coin après un début de période poussif de la part de ses coéquipiers (25e , 44-41), mais Paul Stoll lui répond dans la foulée et met la SIG à distance (26e , 47-41). Inglis contre le meneur mexicain, mais Nzeulie se manque à 3 points sur la contre-attaque (28e , 51-41).

Fin du 3e quart-temps : 57-45.

Marcus Ginyard marque un tir primé en coin, scellant un 18-4 pour Limoges qui met Strasbourg hors de portée (31e , 62-45). Dallo se fait contrer par Diagne, Ginyard marque sur la possession suivante et célèbre largement sa réussite, Limoges a déjà gagné (34e , 70-47).

Score final : 77-61

dna a écrit:
Elite (16e journée) :
Strasbourg s’incline face à Dijon (72-82)
La SIG ne contrôle plus son destin
Privée de son pivot Jerai Grant, remercié plus tôt dans la journée, la SIG a subi sa cinquième défaite de rang à domicile, ce jeudi contre Dijon. Le club strasbourgeois devra attendre les résultats de ce vendredi soir pour savoir s’il participe à la Leaders Cup.


On espère, pour les supporters du Rhenus, qu’ils ne comptaient pas sur la SIG pour égayer leur Noël. Dieu merci, il existe d’autres leviers que le sport pour vivre des moments de bonheur intense…

Force est de constater, de toute façon, que les basketteurs strasbourgeois ne sont pas aptes, pour l’instant, à procurer des émotions autres que la colère et le dépit, du moins à domicile.

« On n’est pas suffisamment concentré »

Il serait en tout cas mensonger d’affirmer que le sort du club alsacien aurait été différent, ce jeudi face à Dijon, avec la présence de Jerai Grant. Largement en deçà des espérances en cette première partie de saison – notamment au rebond, la mission première d’un intérieur (3,7 prises en moyenne) –, l’Américain a plié bagage avant la rencontre.

« Nous nous sommes séparés d’un commun accord, annonce le président Martial Bellon. Je suis très déçu du comportement de ce garçon. Ça faisait longtemps que je souhaitais qu’il parte… Il ne se sentait pas bien non plus et voulait également s’en aller. On s’est mis en chasse pour trouver un nouveau pivot. »

Il y a urgence. En dépit des efforts de ses deux seuls postes 5 de métier, Ali Traoré et le jeune Essome Miyem, la SIG a été laminée dans la peinture ce jeudi. D’un bout à l’autre de la partie, son hôte bourguignon s’est gavé de rebonds offensifs (19). Le bondissant Lamonte Ulmer s’est même permis d’en capter un à la réception de son propre lancer franc.

« Même dans un match de cadets, tu ne vois pas ça, soupire Vincent Collet, l’entraîneur strasbourgeois. Il faut que ça disparaisse. On n’est pas suffisamment concentré et nos extérieurs ne font pas les ‘‘box out’’ (bloquer son vis-à-vis quand un tir est déclenché, ndlr). »

Les premiers sifflets du Rhenus sont tombés avant même la mi-temps. Après une entame correcte, les Alsaciens ont traversé un trou noir d’un quart d’heure, à cheval sur les deuxième et troisième actes. (22-35, 15e ; 40-60, 25e ). « L’entrée des remplaçants nous a beaucoup coûté, estime le coach. On a pris un éclat trop important, qui nous a obligés à courir derrière le score. »

L’espace de quelques instants, au début de l’ultime période, les partenaires de Gabe York ont donné le sentiment de pouvoir remporter leur improbable course-poursuite (60-64, 31e ).

« Ils sont montés en agressivité défensive, mais dans l’ensemble, on a maîtrisé », constate Laurent Legname, le technicien dijonnais, qui pourrait sans problème recevoir le titre d’entraîneur de l’année 2019, au regard de ce qu’il accomplit en Côte-d’Or.

Manquer la Leaders Cup ? « Ce ne serait pas glorieux »

En plein temps fort, la SIG a fini par être rattrapée par son déficit athlétique et par concéder, dans le money-time, un cinquième revers d’affilée à domicile.

Il ne lui reste plus qu’à attendre les résultats de Nanterre, Châlons-Reims et Le Mans, ses trois concurrents directs qui jouent ce vendredi soir, pour savoir si elle disputera la Leaders Cup, mi-février à Disneyland.

« Peut-être que nous n’irons pas et cela me peine, parce qu’on est le seul club à avoir participé aux sept éditions, souligne Martial Bellon. Ce ne serait pas glorieux pour nous de manquer cet événement. »

Mais ce serait on ne peut plus logique, au regard des fragilités observées depuis septembre. Ce jeudi soir, la SIG ne contrôle plus son destin. On ne peut pas dire qu’elle l’ait eu beaucoup en main, en trois mois de championnat…
Le film du match

Sous l’impulsion de Dallo, auteur de deux pénétrations gagnantes, la SIG démarre en trombe (7-0, 2e ). Hélas, la réussite fuit rapidement les Strasbourgeois, qui encaissent un cinglant 11-0 (7-11, 5e ). Dans ce premier acte décousu, Dijon connaît un nouveau coup de mou (17-11, 9e ). Mais l’ultime accélération bourguignonne avant le gong rappelle que le basket est définitivement un sport de séries.
Fin du 1er quart : 17-18.

Holston, le micro-meneur de la JDA, plante un panier à huit mètres. Son coéquipier Kulvietis réalise un chantier dans la raquette. Vincent Collet, le coach alsacien, est obligé d’arrêter le match (19-26, 13e ). Trop soft en défense, la SIG se fait perforer de toutes parts (22-34, 14e ). Julien et Chassang enfoncent le clou à longue distance (31-48, 19e ). Mi-temps : 33-48.

Dès le retour des vestiaires, Julien et Ulmer portent l’estocade, non sans profiter de la passivité de leurs hôtes (35-55, 22e ). Survient alors la révolte que l’on n’attendait plus. Dans le sillage de Dallo, Scrubb et Traoré, la SIG inflige un 10-0 à Dijon (50-60, 28e ). Reynolds relance complètement le suspense, en faisant ‘‘switch’’ derrière l’arc juste avant que le buzzer ne retentisse.
Fin du 3e quart : 58-64.

York, tout en percussion, ramène Strasbourg à une possession de son adversaire (63-66, 33e ). Las, Inglis commet une double bourde, en perdant la balle avant de recevoir une antisportive (63-70, 35e ). Cet ultime mini-break se révèle fatal. A l’image de Scrubb, la SIG vendange de précieux lancers francs. Holston envoie un missile venu d’ailleurs, synonyme de K.-O. (68-77, 39e ).

Fin du match : 72-82.

dna a écrit:
La SIG qualifiée pour la Leaders Cup!
Malgré le revers concédé jeudi face à Dijon, les Strasbourgeois sont bel et bien qualifiés pour la Leaders Cup, l’épreuve phare de la mi-saison, programmée du 14 au 16 février à Disneyland Paris.
Malgré le revers concédé jeudi face à Dijon (72-82), les Strasbourgeois sont bel et bien qualifiés pour la Leaders Cup, l’épreuve phare de la mi-saison, programmée du 14 au 16 février à Disneyland Paris. Parmi les concurrents directs de la SIG, seul Nanterre l’a emporté, ce vendredi au Portel (76-85). L’équipe alsacienne passe donc par un trou de souris, en profitant des défaites respectives du Mans à Pau (85-64) et de Châlons/Reims à Boulogne/Levallois (121-115 a.p.).

Les Sarthois sont les grands perdants de la soirée : ils présentent le même bilan que la SIG et Nanterre (8v, 9d), mais sont relégués à la neuvième place à cause de leur panier-average général négatif. Strasbourg est le seul club de l’Elite à n’avoir manqué aucune édition de la Leaders Cup, créée en 2013.

dna a écrit:
Ligue des champions, 10e journée : Manresa – SIG (92-68) La claque attendue
En sous-effectif et face à un adversaire à qui tout réussit, la SIG a logiquement commencé l’année par une lourde défaite en Catalogne.
Deux semaines, un changement d’année et même de décennie plus tard… et pourtant rien n’a changé à la SIG, qui repart sur la même lancée qu’en 2019. L’équipe de Vincent Collet débute 2020 par un crash prévisible, qu’elle n’a jamais semblé en mesure d’éviter.

Pas ridicules, juste trop faibles pour lutter

Les partenaires de Damin Inglis se savaient inférieurs à leurs hôtes du soir sur le papier et ils ont rapidement pu le constater sur le terrain. D’entrée, les Strasbourgeois étaient mis à distance, noyés sous la pluie de paniers à trois points que faisaient tomber Deyvydas Dulkis et ses compères (7/16 à la mi-temps, 14/30 au final). Car c’est paradoxalement loin du cercle que Manresa faisait la différence, alors que le secteur intérieur de la SIG apparaissait comme un évident talon d’Achille.

Mais, de son côté, elle ne faisait pas non plus le nécessaire pour s’accrocher dans le sillage des Catalans. Le début de match montrait ainsi une attaque désordonnée, qui multipliait les pertes de balle à l’approche du panier (cinq dans les six premières minutes). Scottie Reynolds tenait bien son rôle d’organisateur, mais voyait trop vite son temps de jeu réduit, conséquence des trois fautes sifflées à son encontre avant même la mi-temps.

Lors d’un temps mort, l’entraîneur Vincent Collet appelait vertement ses joueurs à plus jouer les uns pour les autres, faire bouger la balle et ne pas se risquer à des tirs trop difficiles. Mais la consigne semblait ne pas passer, puisque York, par deux fois, puis Reynolds dégainaient chacun leur tour à longue distance dans les secondes qui suivaient.
Les remplaçants prennent l’eau

Pour son premier match depuis son triomphe au concours de tirs à trois points du All Star Game, l’arrière américain ne confortait d’ailleurs pas vraiment sa réputation. Si sa fièvre de shooteur le reprenait après une fin d’année où il s’était montré plus que timide dans l’exercice, ces initiatives n’étaient que modérément couronnées de succès (2/7)

À ce moment-là, les Strasbourgeois étaient déjà loin derrière. La conséquence d’un 12-2 subi à cheval sur les premier et deuxième quarts-temps, pendant que le cinq de départ reprenait son souffle sur le banc (13e , 27-14).

Au retour des vestiaires, Manresa poursuivait son festival à longue distance et creusait encore l’écart, tandis que la SIG devait se passer de Reynolds, qui commettait sa quatrième faute du soir, sur un écran trop appuyé alors que York trouvait la cible de loin, en vain, donc (28e , 56-36).

Les Strasbourgeois n’étaient pas ridicules, seulement trop faibles pour lutter avec une équipe qui ne joue pas dans la même cour qu’eux. Ils le savaient, et n’ont eux-mêmes jamais semblé croire à un exploit.

Un scénario que l’on risque bien de voir à nouveau samedi au Rhenus, face à Monaco. Le successeur de Jerai Grant ne sera toujours pas arrivé pour redonner hauteur et muscles à la raquette de la SIG, tandis que la “Roca Team” surfe en ce moment sur une vague de succès plus impressionnante encore que celle de Manresa. Oui, il y a de quoi avoir peur.

dna a écrit:
L'exaspération des supporters de la SIG
La SIG a une nouvelle fois été balayée dans les grandes largeurs mercredi en Ligue des champions. Humiliée par Manresa (92-68), elle a concédé une cinquième défaite consécutive et, dans les rangs des supporters, la colère monte. Les réseaux sociaux ont catalysé cette exaspération.
Le résultats ne sont pas au rendez-vous, c'est le moins que l'on puisse dire, et la copie rendue, elle, pique très souvent les yeux. Depuis le début de la saison, la SIG souffle plus fréquemment le froid que le chaud, mettant les nerfs de ses supporters, même les plus fervents, à rude épreuve. La cinquième défaite de rang, toutes compétitions confondues, concédée mercredi en Ligue des champions sur le parquet de Manresa (92-68) a valu au club strasbourgeois d'essuyer les foudres des fans.


Ils sont ainsi nombreux à avoir exprimé leur exaspération sur la page Facebook de la SIG, devenue une sorte de défouloir. "Triste de voir notre équipe jouer ainsi : portes ouvertes dans la peinture, aucune défense sur les shoots adverses à 3 points et des joueurs timorés donc du déchet, en attaque", analyse Nat Alie. "Je n’ai réussi à regarder que les 3 premiers quart-temps, après c’est devenu invivable, écrit Jean-Marc Willer. Des bras cassés sans envie, une honte. Un niveau de jeu que je n’ai pas vu dans ce club durant les 15 dernières années. Il faut prendre le taureau par les cornes et changer ce qui doit l’être. Vite."

Le changement en question sera-t-il pour maintenant? Rien n'est moins sûr et Laurent Maheut s'étonne: "Curieux quand même à Strasbourg: purge sur purge et tout semble normal!!!". Pour Daniel Ankenmann, "il était visiblement plus urgent de recruter le directeur sportif pour la saison prochaine (le club auditionne actuellement plusieurs candidats, parmi lesquels l'Italien Nicola Alberani, passé par Avellino, ndlr) qu'un bon pivot de suite (pour remplacer Jerai Grant, parti à l'AEK Athènes). Jamais vu une gestion aussi calamiteuse que cette année. Même un club amateur ne ferait pas de tels choix. Les résultats sportifs sont la conséquence directe de cette gestion... Pauvres de nous... Il y aura du spectacle nous disait le président en début de saison.... Là au moins, il ne s'est pas trompé... Pour le reste...."

"Il y a tout à changer dans la maison, des fondations au toit"

Les joueurs en prennent pour leur grade - "Nos All Starlettes étaient où???", ironise André Stroh -, le coach, Vincent Collet, également, à qui les déçus reprochent de "brider" ses troupes, quand ils ne pointent pas ce qui serait la saison de trop pour le sélectionneur. "Cette année, je le vis un peu comme une trahison du staff et de ses instances. On se moque de nous", gronde Cédric Arrow. Le chantier est immense, selon Mathieu David Abel Haegi : "Il n'y a pas que l’équipe à changer, les dirigeants aussi. Il y a tout à changer dans la maison, des fondations au toit".

On l'a compris, la sinistrose guette alors que Monaco, fringant leader de l'Elite depuis son succès sur l'Asvel, débarque samedi au Rhenus. "Le premier choc de l'année" promet la SIG sur sa page Facebook. "Un choc? Pas vraiment vu le niveau de jeu et l'état de forme des deux équipes, nan?", ironise Stephane Fth dans les commentaires. André Stroh est aussi d'humeur taquine: "Désolé pour les Vegans, mais la boucherie va continuer samedi..."

Guillaume Brechtel estime que la venue de la Roca Team doit être l'occasion de faire passer un message. "Il serait temps que les présents au Rhenus, plutôt que d’être assis en mort cérébrale, commencent à gueul** très sérieusement pour réveiller certaines personnes...". Sur Twitter, certains annoncent leur intention de boycotter l'affiche du week-end...
Prestation affligeante très déçu
Mon siège sera vide samedi contre
Monaco
Comment est ce possible de jouer comme cela
Vraiment très très triste

Olivier Lehn va plus loin sur Facebook: ce match, en ce qui le concerne, sera le dernier de la saison. "On nous prend pour des jambons. Je viens voir Monaco samedi au Rhenus et après ciao, malgré l'abonnement. Je ne participe pas à cette comédie en achetant des maillots, des sandwichs, etc..... J'ai déjà payé un abonnement, ça payera un bout du gâteau pour Mardy Collins quand même".
Qui aime bien, châtie bien...

dna a écrit:
Élite (18e journée) : SIG – Monaco (83-98) La marche était trop haute pour la SIG
La SIG a tenu tête trois quart-temps au leader du championnat. À bout de souffle, elle a fini par plier dans la dernière ligne droite. La voilà sur une série de six défaites de rang qu’il s’agira bien de finir au plus vite, sans doute avec un indispensable recrutement.


« Il ne manquait plus que ça, craignait Vincent Collet, l’entraîneur de la SIG, à l’évocation d’un éventuel forfait de Damien Inglis, à la veille de la rencontre. Et ça n’a pas manqué. L’intérieur, qui n’aurait pas été de trop pour contrarier la supériorité annoncée de Monaco, est resté au bercail pour soigner une grippe.

Cette absence moins programmée que celle de Trice a achevé de dessiner une balance particulièrement déséquilibrée a priori. Mais les Strasbourgeois ont montré de la fierté dans leur opposition face aux leaders monégasques. Ils ont manqué d’énergie pour réussir un match entier mais, au moins, ont respecté un plan de jeu assez longtemps cohérent.

Collet a « félicité les joueurs »

Sur la ligne de départ, renverser le leader, après cinq défaites de rang et en affichant souvent un jeu en charpie, pouvait ressembler au déménagement au quatrième étage d’une armoire normande en solo. Ce samedi, la SIG s’est arrêtée au troisième. On s’attendait à une corrida, il y a eu finalement match.

« J’ai félicité les joueurs pour le courage et l’énergie dont ils ont su faire preuve, a indiqué le coach de la SIG, à l’heure des commentaires. On n’a pas pu pousser Monaco un peu plus loin parce que l’adversaire nous a pris au sérieux. Mais on a été l’auteur d’une vraie révolte. »

En raison du rapport de force, la tactique a consisté « d’empêcher les paniers faciles, d’éviter les lay up, a expliqué Quentin Serron, un sixième homme bien mordant. Au vu des spectateurs qui nous ont applaudis, on a dû faire un bon match. Mais en face, il y a des joueurs qui rentrent, qui se donnent à fond et qui ont réussi des gros shoots extérieurs. »


La SIG a souvent joué « “very small ball”, (avec des joueurs de petite taille presque partout) avec Nzeulie, qui mesure 1m88 » (Vincent Collet) dans la raquette. Cela a donc tenu pendant une bonne partie du match, sauf à la fin. Monaco a fait preuve d’une précision métronomique à longue distance (12/23 à trois points notamment) et il a bien fallu se résigner à admettre sa supériorité en même temps. Cela fait six défaites de rang toutes compétitions confondues, comme sur les six dernières sorties au Rhenus.

Il n’y a donc pas de quoi sabrer le champagne mais quelques signes de renouveau ont pu apparaître. « L’équipe a incarné une certaine combativité, a conclu Vincent Collet. Cela montre que l’on n’en est pas dépourvu. Et 24 passes décisives, c’est un signe, alors que certains jouaient au ball-trap ces derniers temps. » Le départ de Travis Trice n’inspirera pas d’immenses regrets.

Mais la nécessité de recruter, enfin, un pivot n’a pas disparu. Ce dernier sera intégré pour le prochain match de l’élite, programmé à Nanterre le week-end prochain. D’ici là, il faudra bricoler sur le parquet de l’Hapoël Holon, mardi, afin de préserver ses dernières chances en coupe d’Europe. Ce n’est pas gagné mais avec ce que la SIG a réussi à montrer, il n’est pas obligatoire de désespérer.

Le film du match

Auteurs des huit premiers points des leurs, York et Reynolds montrent que la traction arrière strasbourgeoise peut tenir la route (8-7). Comme Traoré et Scrubb sont bien entrés dans leur match, les efforts monégasques pour décramponner la SIG s’avèrent vains dans un premier temps. Obradovic pianote sur un banc long comme un jour sans pain et trouve en Yeguete, O’Brien et Ouattara les artisans d’un petit décollage.

Fin du 1er quart-temps : 21-25.

La SIG s’accroche. Serron et Reynolds, 9 points à eux deux au début du deuxième acte, permettent de garder le contact (30-33). Mais une séquence de Cole, huit points de rang pour les siens, fait mal. Elle initie un 0-9 (de 37-38 à 37-47). Le -7 à la pause n’apparaît pas rédhibitoire, ce qui n’était pas gagné sur la ligne de départ.

Mi-temps : 42-49.

Scrubb et Traoré se décarcassent pour contrarier le favori de la partie (49-54, 56-60), mais Lacombe et Cole illustrent la richesse de la palette monégasque. Et quand Ouattara trouve la mire à 3 points, le KO n’est pas loin (58-68).

Fin du 3e quart-temps : 67-76.

Yeguete en remet une couche, Dallo perd un ballon précieux et Nzeulie rate un tir dommageable (69-83). L’espoir s’amenuise. D’autant que Clemmons, Yeguete et les autres affichent un niveau d’intensité redoutable (76-90). À cinq minutes du buzzer, Collet rappelle sur le banc Traoré, auteur d’une partie pleine de jus, comme pour siffler la fin du vrai match et la préparation, un peu, de celui d’après. Les uns et les autres peuvent gonfler leurs statistiques sur le banc. Un panier de Serron permet d’atteindre les 80 points à la meilleure défense de l’élite (80-96). Ce n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça.

Fin du match : 83-98

dna a écrit:
Travis Trice quitte la SIG
La SIG annonce qu'elle remercie Travis Trice (26 ans). Arrivé l'été dernier, le meneur américain n'a jamais confirmé les espoirs placés en lui.
Après Jerai Grant à Noël, c'est une autre déception du recrutement de l'été 2019 qui quitte la SIG. Travis Trice, arrivé avec l'étiquette de sparring partner du Team USA, n'a brillé que par intermittence durant ses quatre mois au club (11,1 points, 3,6 passes de moyenne en championat).
Un départ qui libère des liquidités

En dehors de quelques coups d'éclat, comme son match mémorable au Portel (25 points, 7 passes) ou son 3 points décisif au buzzer à Roanne, le jeune homme de l'Ohio s'est surtout fait remarquer par son inconstance et son incapacité à prendre le jeu de l'équipe à son compte.


Depuis l'arrivée de Scottie Reynolds en novembre, il avait progressivement été déchargé des responsabilités de la mène, mais son rendement n'en avait pas été durablement amélioré.

Ce départ permet à la SIG, opposée dans quelques heures à Monaco au Rhenus Sport, de se libérer d'un autre salaire important, et de débloquer des liquidités pour l'arrivée tant attendue d'un nouveau pivot, qui devrait désormais intervenir très prochainement.

dna a écrit:
Le pivot Artsiom Parakhouski signe à la SIG
Deux semaines après le départ de Jerai Grant, la SIG officialise l’arrivée de son successeur : le Biélorusse Artsiom Parakhouski (32 ans, 2,13 m).


C’est un homme d’expérience qui vient renforcer la raquette strasbourgeoise. Parakhouski arrive du Partizan Belgrade, où il avait signé l’été dernier sans s’y imposer (8 minutes jouées par match).

Le colosse biélorusse était auparavant passé par le Maccabi Tel-Aviv (2017-2018), où il avait participé à 22 matches de la saison régulière de l’Euroligue, pour une moyenne de 13 points et 6,7 rebonds.

Il a débuté dans les championnats universitaires américains, avant d’exercer dans différents championnats d’Europe de l’Est au cours de la dernière décennie (Lettonie, Ukraine, Russie, Lituanie, Israël et, donc, Serbie).

La SIG espère qu’il sera qualifié samedi pour le déplacement à Nanterre, où l’équipe de Vincent Collet tentera de mettre fin à sa série de quatre défaites consécutives en Élite.

dna a écrit:
Ligue des champions, 11e journée : Hapoël Holon – SIG (101-94)
La série noire continue pour la SIG
La SIG a concédé en Israël sa septième défaite consécutive toutes compétitions confondues, en même temps qu’elle se fermait quasiment la porte des huitièmes de finale de la Ligue des champions.


Il faudrait désormais un miracle pour que la SIG réussisse à s’extraire du groupe A de la Ligue des champions. Battue sept fois en onze rencontres, elle semble condamnée à se contenter de l’Élite d’ici trois semaines, quand la longue phase de poules de la troisième épreuve continentale touchera à sa fin.

Une défense longtemps indigne

Ce mardi, elle a un temps cru qu’elle pourrait se donner un répit, restant sur les talons d’Holon pendant un bon quart d’heure. Les deux défenses étaient parties sur des bases très souples, et les Strasbourgeois profitaient des largesses israéliennes autant qu’ils offraient des points faciles à leurs hôtes.

Ils sont même passés devant (15e , 36-37), et c’est à ce moment-là que les partenaires du robuste T.J. Cline (18 points, 10 rebonds) ont resserré les boulons et pris leur envol, grâce à des Alsaciens restés sur la même dynamique permissive que dans les premières minutes.

On a longtemps cru assister à une nouvelle déculottée mais, à la faveur d’un dernier sursaut d’orgueil, la SIG a entrevu la possibilité d’un impossible retour (33e , 84-78). Ce dernier quart-temps plus consistant permet de maintenir l’écart final sous les dix points, pour la première fois dans la terrible série que le club strasbourgeois traverse depuis le début de l’hiver.

Il y a des circonstances atténuantes, bien sûr, pour cette troupe de huit joueurs qui venait de tenir tête pendant trois quart-temps à Monaco, leader du championnat de France. L’absence d’un deuxième pivot de métier depuis cinq matches maintenant explique notamment que les Alsaciens aient à nouveau été dévorés au rebond (37 prises à 28), ce qui a encore compliqué leur tâche.

Le seul poste 5 de l’effectif (*) , Ali Traoré, s’est à nouveau donné, inscrivant 21 points (son record de la saison, à 10/12 au tir), tandis que Gabe York n’a pas donné l’impression d’un joueur sur le départ (23 points, 5 rebonds) et que Scottie Reynolds a une fois encore bien servi ses partenaires face à un club qu’il a quitté cet été (12 points, 10 passes décisives).

Offensivement, les hommes de Vincent Collet ont donc largement répondu présent. C’est par leur défense longtemps indigne qu’ils ont offert le match à Holon. Les Israéliens, qui n’en demandaient pas tant, se sont promenés sur tout le front de l’attaque, se retrouvant très régulièrement seuls à l’extérieur ou sous le panier. Leurs hallucinants 65% de réussite à la mi-temps (60,2% au final) traduisent assez bien la liberté dont ils ont joui presque tout le match.
La pire série de défaites depuis l’automne 2003

Marcus Foster s’est ainsi régalé (22 points), alors même que Vincent Collet le décrivait avant le match comme la « première cible » de sa défense. On a également assisté à une fin de première mi-temps où chaque attaque manquée des Strasbourgeois accouchait d’un panier pour des Israéliens qui n’avaient qu’à courir vers le cercle opposé tandis que leurs adversaires se replaçaient en trottinant.

Ce laxisme a coûté le match à la SIG, engluée dans sa pire série de défaites depuis l’automne 2003. L’embellie de Monaco ne s’est confirmée que par courtes séquences, éclairant s’il le fallait encore l’urgence de l’arrivée du sang neuf.

dna a écrit:
Élite, 19e journée: Nanterre – SIG (85-70) La SIG plongée dans le noir…
La SIG poursuit sa chute en s’inclinant à Nanterre dans un match au cours duquel elle a une nouvelle fois traversé d’irréparables trous d’air.


Huit défaites consécutives dont sept par un écart supérieur ou égal à 10 points, toujours le même constat d’impuissance et l’impression que personne ne peut mettre fin à cette funeste série. La SIG a encore lourdement chuté dans les Hauts-de-Seine et risque de devoir encore revoir ses ambitions à la baisse.

«Des faiblesses mentales et individuelles»

Un mois après un match aller qui avait fait des étincelles et s’était joué dans les derniers instants (victoire de Nanterre, 90-93), la fin de partie a cette fois-ci été moins haletante.

Car une fois encore, les Strasbourgeois ont connu de lourds passages à vide, sans être capables de relever la tête. Un mal récurrent dans cette série noire, et sur lequel ils semblent incapables de rectifier le tir.

Encore dans le coup au milieu du troisième quart-temps, ils ont coulé en l’espace de quelques minutes. Le dernier acte a simplement permis au public nanterrien de célébrer ses joueurs, qui ont, comme au Rhenus Sport, montré le visage d’une équipe joueuse et enthousiasmante.

«Comme beaucoup d’équipes fragiles, on est capables de s’abîmer à la moindre secousse sans pouvoir reprendre le fil, constate froidement l’entraîneur Vincent Collet. C’est récurrent. Il y a des faiblesses mentales et individuelles.»

Dans ce rayon-là, on pourrait ranger Gabe York, dont le début de saison emballant n’est plus qu’un lointain souvenir, ou Scottie Reynolds, transparent pendant trois quart-temps, après une entame de grande qualité, sur la lancée de son double-double à Holon.

Efficace par moments, à l’entame des deux mi-temps, la SIG a perdu le match en laissant les Franciliens appuyait là où ils étaient attendus, notamment sur l’efficacité à longue distance, domaine dans lequel les joueurs des Hauts-de-Seine sont les meilleurs du pays cette saison.

Sans réaction lorsqu’elle s’est retrouvée dans le dur, la SIG, cette équipe en manque de leaders, s’enfonce un peu plus dans la crise.

«On essaye tous les jours de les secouer, de les bousculer, mais chacun est responsable de montrer cette envie dont on a besoin, assure Collet. Il y a un état d’esprit qu’on ne partage pas assez et qu’il faut essayer de modifier.»

Plus que deux victoires d’avance sur les relégables

Thomas Scrubb, exemplaire encore une fois (18 points à 7/9 aux tirs, 5 rebonds), est l’un des seuls à échapper à la critique d’un coach qui a loué l’engagement et l’état d’esprit de l’ailier canadien, par contraste avec la majorité d’un effectif incapable de rebondir.

Cette nouvelle défaite contre Nanterre entérine l’avantage des Franciliens dans les confrontations directes entre les deux formations. Mais sans une réaction franche et rapide, cette donnée risque fort de ne plus être qu’une anecdote d’ici quelques semaines, pour une SIG qui cède chaque semaine un peu plus de terrain aux équipes qui visent les play-offs.

Et qui n’a plus que deux victoires d’avance sur Chalon-sur-Saône et Roanne, les premiers relégables...


Le film du match

Début de match à toute allure, aucune équipe ne veut poser le jeu. Moore ouvre son compteur à trois points et York lui répond (4e’ , 8-7). Traoré rayonne des deux côtés du terrain et remet la SIG devant (7e’ , 13-15).

Fin du 1er quart-temps: 17-21

Kenny Chery se met en route derrière l’arc avec deux réussites successives (13e’ , 25-24). Inglis est sanctionné d’une antisportive pour avoir mis à terre un Ngouama qui partait en contre, l’ancien Souffelois est sonné (14e’ , 29-26). Portée par une réussite extérieure retrouvée et un Chery survolté, la JSF fait un premier écart (17e’ , 43-34).

Mi-temps: 49-43

Grâce au réalisme de Scrubb et Traoré, la SIG revient à portée de tir (23e’ , 51-50). Le Canadien enchaîne deux tirs primés et continue son gros travail des deux côtés du parquet, mais la SIG n’arrive pas à repasser devant (28e’ , 59-56), Nanterre remettant même un coup de collier (29e’ , 63-57).

Fin du 3e quart-temps: 67-59

Dès le retour sur le parquet, Cordinier sévit de loin, puis enchaîne avec un dunk dévastateur, l’écart s’envole (32e’ , 76-59). Dans un Palais des sports qui s’embrase, Nanterre finit d’enfoncer la SIG, qu’elle bat pour la deuxième fois de la saison.

Score final: 85-70

dna a écrit:
Ligue des champions (12e journée): SIG - Dinamo Sassari (83-88)
La SIG ne se résigne pas
Même s’ils ont été battus par plus forts qu’eux, les Strasbourgeois ont fait jeu égal avec Sassari un long moment. La neuvième défaite d’une série insupportablement longue les élimine quasiment de la Ligue des champions mais cette étape du calvaire n’interdit pas l’espoir d’une renaissance prochaine.
Evidemment, l’affaire était mal emmanchée sur la ligne de départ. Le cauchemar a d’ailleurs commencé, faut-il le rappeler, avec une surprenante défaite face à Torun, à la maison, mi-décembre.

Depuis, la SIG erre comme une âme en peine, réagit, parfois, mais tombe de tout son long dès que quelques éléments défavorables apparaissent à l’horizon. Avec l’échec face à Sassari, quelques illusions européennes ont été enterrées.

«Pour la qualification, c’est plié»

Mathématiquement, l’élimination n’est pas officielle, Ankara ayant pris le meilleur sur le parquet d’Ostende et une égalité à quatre – avec Holon et Lietkbalis, le prochain adversaire en coupe d’Europe – étant susceptible d’envoyer la SIG en play-offs

Il faudrait un miracle, la probabilité est infinitésimale. Vincent Collet n’a d’ailleurs pas tourné autour du pot, à l’heure de conclure sur les conséquences du neuvième échec de rang dans le calendrier, le septième de suite à domicile: «On ne pouvait avoir qu’une bonne surprise avant ce match. Elle n’est pas arrivée et pour la qualification, c’est plié».

Néanmoins une première intervention divine est peut-être intervenue ce mercredi. Elle a permis d’assister à un vrai match disputé par les Strasbourgeois, pendant quarante minutes.

Pourtant, il y a eu de quoi craindre le pire. Les Strasbourgeois ont d’abord ressemblé à des enfants jonglés par des adultes. Il s’agissait du match de la dernière chance et il n’a pas été loin de s’achever en moins de dix minutes.

Déçu mais pas abattu

Mais la SIG a su se relever d’un 8-0 puis d’un 9-0. Un ange est passé, sûrement, au-dessus du Rhenus Sport et elle a infligé un… 14-0 à Sassari, perturbé par une défense de zone et l’énergie retrouvée de quelques-uns dans le deuxième quart temps.

«On a fait des efforts, on est revenu, on s’est battu jusqu’au bout, a souligné un entraîneur déçu, mais pas abattu par l’élimination désormais presqu’assurée mais qui, il est vrai, pendait au nez. On a montré davantage d’envie, de l’état d’esprit. On n’a pas réussi à l’emporter mais on doit garder les mêmes ingrédients dans les jours à venir.»

Dans la mayonnaise alsacienne, Artsiom Parakhouski est susceptible d’apporter une petite saveur pimentée par l’impressionnant gabarit de l’intérieur. Après la pause, il a apporté son écot, il a permis de rivaliser avec un vrai client européen. Cela n’a pas suffi. Sassari, par l’intermédiaire de Vitali notamment, a pris et réussi de gros shoots. « On est déçu, a lâché Scottie Reynolds, le meneur américain. Mais on a été consistant. Même si l’adversaire fait 16/39 à 3 points, on a eu des chances de gagner jusqu’au bout. »

Orléans pour se relancer?

Qui sait si le meneur américain avait rentré une tentative longue distance, à 2’30 de la fin, pour revenir à quatre points, ce qui se serait passé ? Les regrets ne doivent néanmoins pas être éternels car la réalité domestique est également brûlante.

Samedi, Orléans se pointe au Rhenus. Et si la SIG n’a pas pu corriger la chronique d’une neuvième défaite annoncée, elle a au moins montré qu’elle demeurait en vie et que sur le front domestique, elle est capable d’une indispensable renaissance par le résultat.
Le film du match

Dans le sillage de l’ouverture du score, Sassari prend ses aises (2-8). Et comme la bande à Collet n’a pas été estourbie de suite, Vitali et Spissu ont craché le feu à longue distance pour un 9-0 (de 8-11 à 8-20) qui a semblé réduire la résistance locale en cendres. Avec un -15 au premier temps de passage (13-28), le Rhenus n’accueillait pas une rencontre de basket mais plutôt une corrida.
Fin du 1er quart: 13-28.
La défense de zone déployée par la SIG n’a pas perturbé la mécanique transalpine qui a fait mouche pour accumuler 16 points d’avance (20-36). C’est alors qu’York et Nzeulie sont sortis de leur boîte, las de prendre la rouste annoncée. Le premier à la mène et en pénétration, l’autre à coup de trois points ont ramené leur équipe dans le coup en quatre minutes, sur les ailes d’un 14-0, dont 12 points du duo (34-36). À la pause, il y a toujours match.
Fin du 2e quart: 42-46.
Les deux équipes jouent les yeux dans les yeux (55-56). Les Strasbourgeois, qui ont pu compter sur un Parakhouski mordant pour rester au contact, ne sont jamais repassés devant et ratent la fin de leur troisième quart temps. Bilan et Spissu profitent des ratés de York pour initier un nouveau décollage.
Fin du 3e quart temps: 58-68.
Sassari verrouille sa raquette, alterne son jeu et accumule une avance conséquente à l’entame du money time (64-79, 37e’ ). Mais York et ses copains ne se sont jamais résignés et parviennent à coups de paniers à trois points à enquiquiner le favori (75-82). Reynolds rate à 2’30” le panier qui aurait pu faire un peu plus bouillir la marmite. Bilan et l’épatant Vitali finissent par mettre le couvercle. Fin du match : 83-88.

dna a écrit:
Elite (20e journée) Nouvelle défaite de la SIG face à Orléans (77-80)
Après une entame difficile, la SIG n'est pas parvenue à limiter le rayonnement des artilleurs orléanais et a rejoint les vestiaires à la mi-temps, menée (35-49) et sifflée par le public du Rhenus. Malgré un sursaut dans le 3e quart et un rapproché dans la dernière période (66-67, puis 71-73) , les SIGmen n'ont pas réussi à inverser la tendance et le club du Loiret s'impose (77-80).

dna a écrit:
Vincent Collet, entraîneur de la SIG, écarté et remplacé par Lassi Tuovi
Après la dixième défaite de rang ce samedi face à Orléans, la SIG a décidé de remplacer Vincent Collet par Lassi Tuovi, l'un de ses adjoints.
La SIG a officialisé la nouvelle dans un communiqué deux heures après la fin du match."La défaite contre Orléans marque la dixième défaite de rang de la SIG STRASBOURG toutes compétitions confondues et plonge le club dans une crise sportive sans précédent qui ne pouvait plus rester sans réponse détaille le communiqué.

A l’issue de la rencontre contre Orléans, Vincent COLLET a été reçu par le Président et les membres du Directoire, ainsi que le Président du Conseil de Surveillance pour évoquer la situation sportive catastrophique et envisager des solutions de reprise en main. Au cours de cet échange, il a été acté qu’un électrochoc devait avoir lieu. Les dirigeants sont parvenus à la conclusion que le changement d’entraîneur était le moyen de mettre les joueurs devant leurs responsabilités. Ainsi, Vincent COLLET cède sa place sur le banc à compter de ce jour à son assistant Lassi TUOVI jusqu’à nouvel ordre, assisté de Nebojsa BOGAVAC.
Neuf années de collaboration fructueuse

"Je suis empreint d’une grande tristesse aujourd’hui explique Martial Bellon, le président dans ce communiqué. J’aurais aimé que cette discussion avec Vincent n’ait jamais eu lieu. Cette décision a été difficile et douloureuse à prendre après 9 années de collaboration fructueuse. Depuis plusieurs semaines, nous avons laissé à Vincent la possibilité de redresser la barre, conformément aux valeurs du club. Je suis soulagé que cet échange ait été très digne et que Vincent ait compris que cette décision était devenue inéluctable.

"J’espère que les supporters ne resteront pas sur ces dernières impressions mais garderont plutôt en mémoire tout ce qu’il a apporté au club pendant ces 9 années au cours desquelles il a porté très haut les couleurs de la SIG STRASBOURG en Championnat de France et en Coupe d’Europe, souhaite encore le président.
Les joueurs reçus dimanche par le président

"Le départ de Vincent est la conséquence des mauvais résultats mais pas l’unique cause. Les joueurs ne sont pas exempts de tout reproche. Je les verrai dès dimanche après-midi pour leur faire prendre conscience de la situation.
Lassi TUOVI, assisté de Nebojsa BOGAVAC, prend le relais pour le moment. Dans les jours prochains, nous allons travailler sur l’organisation qui sera en place pour la fin de saison et nous annoncerons prochainement les mesures que nous prendrons à court et moyen terme pour redynamiser la dimension sportive du club, conclut le communiqué du club strasbourgeois.

dna a écrit:
Limogeage de Vincent Collet : Martial Bellon s'explique
La décision officielle de limoger l’emblématique entraîneur de la SIG, Vincent Collet, est intervenue peu avant minuit, samedi. Le décisionnaire, Martial Bellon, le président, est revenu ce dimanche sur les tenants et les aboutissants d’une « terrible décision ».


« Président, comment a mûri la décision de sacrifier Vincent Collet pour tenter de relancer la saison de votre équipe ?

Je ne me suis pas beaucoup exprimé ces dernières semaines mais cela ne signifie pas que l’on n’a pas travaillé. On a tout fait pour soutenir cette équipe, malade, notamment dans son collectif et dans son mental.

On a également été patient. Dans d’autres clubs, depuis le début de saison, on n’a pas attendu dix matches pour en sacrifier certains. On a laissé à Vincent le temps de redresser la barre. Ce serait malhonnête de dire qu’on n’a pas pensé à prendre cette décision avant la défaite face à Orléans.

« J’étais convaincu que l’on gagnerait contre Orléans. Et puis s’est produit l’impensable »

Les gens ont parfois l’impression que quand on ne dit rien, on ne fait rien. Après la défaite face à Sassari ( en Ligue des champions, de cinq points ), j’étais persuadé que l’on était sur la voie de la convalescence, j’étais convaincu que l’on gagnerait face à Orléans.

Et puis, s’est produit l’impensable, cette première période… Il y a un moment, et quel que soit le respect ressenti pour le coach, il faut prendre des décisions. Je l’ai prise, je l’assume et elle n’est pas contre Vincent, mais pour l’institution.

Envisagez-vous une fin de saison avec Lassi Tuovi sur le banc ?

Je n’ai aucune certitude, j’ai vraiment le sentiment d’avoir pris une terrible décision. Il est certain que si l’on avait gagné samedi, je ne l’aurais pas prise car la machine peut repartir avec un seul succès. Alors oui, c’est la défaite de trop. Le coach n’en est pas le seul responsable et, après les avoir mis devant leurs responsabilités vendredi, je vais encore répéter aux joueurs ce que je leur ai déjà dit : ils sont professionnels, ils sont payés et certains ont des comportements qui ne sont pas acceptables.
« L’urgence est notre actualité »

Après, concernant le coach, il faut parer à l’urgence qui est notre actualité. On va travailler avec Lassi et pour vous répondre avec précision, il faut un peu de temps. Car, si la décision n’a pas été prise sur un coup de tête, on n’avait rien préparé par rapport à un éventuel départ de Vincent.

Je partirai sans doute avec l’équipe en Lituanie ( la SIG a rendez-vous sur le parquet du Lietkabelis mercred i pour l’avant-dernière journée de poule en Ligue des champions ). C’est mon rôle, dans ces moments, d’être au côté du staff et des joueurs.

Vous soulignez les responsabilités du staff, des joueurs. Vous questionnez-vous quant aux vôtres ?

Je m’interroge depuis plusieurs mois et il est évident que le président a des responsabilités dans la situation de son club.

Tout le monde sait que je ne choisis pas les joueurs mais être dirigeant, c’est prendre au quotidien des décisions que l’on peut apparenter à des micro-ajustements. Et en la matière, je n’ai peut-être pas été assez présent avec le temps que je consacre à l’Arena. Fallait-il continuer à m’investir dans ce qui me fait avancer depuis dix ans, à savoir un projet qui associe le basket, mon sport, et le territoire ? La question se pose.

On peut aussi me reprocher d’être trop ambitieux par rapport à ce projet. Mais je ne le porte pas tout seul.

Dans la genèse de la saison, d’aucuns pensent que l’épisode autour du refus de Vincent Collet de devenir directeur sportif a été un désastreux préalable. Partagez-vous l’analyse ?

Je ne me voyais pas ne pas proposer le poste à Vincent avant tous les autres, sachant qu’il arrivait à la fin de son contrat de coach au terme de la saison. Vincent a préféré rester dans le coaching. Mais j’assume d’avoir privilégié quelqu’un qui avait montré un véritable attachement au club.

Après, certains pensent que ça a pollué le début de saison. Je ne suis pas sûr que cela ait été le cas. Mais ce qui est sûr, par rapport à cette épisode, c’est que l’on va prendre des décisions qui permettront de faire évoluer l’organisation.