Je doute qu'il puisse apporter un vrai plus au Racing ... et si c'est pour en faire un joueur de complément, autant garder les jeunes déjà présents.

Il joue au Karlsruher SC depuis le début de saison.

Il y joue toujours et compte à l'orée de sa 4° saison là-bas 64 matchs de championnat et 8 buts.
Particularité physique: le plus petit joueur du championnat.

Gaétan Krebs quitte Karlsruhe

Le milieu de terrain alsacien Gaétan Krebs (31 ans) a stoppé l’aventure avec Karlsruhe, club pour lequel il jouait depuis 2009 et qui a été relégué en 3. Liga. Krebs a joué 177 matches avec le KSC et a marqué 15 buts.
dna
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Acteur majeur de la lente et inexorable chute de ce club.

Fin de l’aventure au SC Karlsruhe SC pour Gaétan Krebs Une belle page se tourne
À 31 ans et après huit années passées au SC Karlsruhe, l’Alsacien Gaétan Krebs a décidé de changer d’horizon pour relancer sa carrière dont la fin approche doucement mais sûrement.
A force, il était devenu le doyen des joueurs du SC Karlsruhe (KSC) pour lequel il aura joué huit saisons sans interruption depuis 2009. Le Wildparkstadion et ses installations n’avaient plus de secret pour ce joueur de poche né à Mulhouse et passé par le Racing Club de Strasbourg.
Au total, l’Alsacien évolue Outre-Rhin depuis onze années et ce n’est pas fini puisqu’il vient de signer pour trois ans au SV Elversberg, un club situé en Sarre (voir ci-contre).

« J’ai fait plus ou moins le tour du KSC »

« Le foot en Allemagne, c’est vraiment autre chose, sourit-il. La Bundesliga 1, je l’ai connue avec Hanovre. Des stades de 60000 places pleins tous les week-ends, des ambiances de dingue. Même en Bundesliga 2, tu as 20000 spectateurs de moyenne, beaucoup mieux qu’en Ligue 1 française. »
Alors, pourquoi quitter Karlsruhe où il avait ses aises et un statut incontestable de joueur cadre ? « J’ai fait plus ou moins le tour du KSC qui me proposait de rempiler pour deux saisons, répond-il. Après huit années, je crois que c’était le moment de voir autre chose. »
« Dans ma tête, j’aimerais jouer jusqu’à 38 ans si mon corps me le permet, poursuit-il. Mais je sais que je suis sur la fin et un dernier petit challenge serait pas mal. »
Une autre raison de son envie de changer d’air est peut-être aussi à chercher dans sa blessure contractée l’automne dernier, en début de saison.
« Je me fais les ligaments croisés au genou gauche en septembre ». Gaétan Krebs se concentre ensuite sur sa rééducation et quand il redevient opérationnel, en mars, l’affaire est quasiment pliée pour le KSC qui est relégué en 3.Liga.

« Saison catastrophique »

« J’ai beaucoup vécu les choses de l’extérieur en raison de ma blessure mais c’est une saison catastrophique », reconnaît-il. Descendre en 3.Liga, le KSC l’avait déjà vécu à la fin de la saison 2001/12 et elle avait été beaucoup plus émotionnelle.
« Cette année-là, on était passé par des barrages de maintien contre Regensburg après une belle remontée au classement, se souvient-il. On fait 1-1 chez eux puis 2-2 chez nous ce qui nous condamne. Les supporters avaient pété les plombs et voulaient entrer dans notre vestiaire. À deux heures du matin, J’étais encore bloqué sur place… »
Inversement, la relégation en 3.Liga que le KSC vient de vivre semble plus couler de source avec, en plus, un problème de feeling entre l’entraîneur et certains joueurs.
Alors même si le doyen a choisi de refermer ce livre riche de huit années, il ne renie rien et possède une boîte à souvenirs joliment remplie.
« L’un des gros moments forts c’est la remontée en Bundesliga 2 dans la saison 2012/13, raconte-t-il. Et pourtant, on avait très mal démarré. Après sept journées, on était même relégable alors qu’on voulait absolument remonter ! C’est là qu’on a réussi une remontée exceptionnelle en gagnant, je crois, douze matchs d’affilée ce qui était un nouveau record à ce niveau. On termine champions de 3.Liga et on remonte en Bundesliga 2. »

Rencontre marquante

C’est aussi à cette période que Gaétan Krebs croise un entraîneur marquant : Markus Kauszinski. « Il m’a beaucoup ouvert l’esprit sur le football et m’a presque donné envie de devenir coach alors qu’avant ça, je n’y pensais pas. Grâce à lui et à son adjoint, je vois désormais ça sous un autre angle. »
Au cœur du jeu, au poste de milieu de terrain, ce joueur de petit gabarit a frôlé les180 matches avec le KSC et marqué quinze buts dont un particulièrement mémorable qu’il est capable de raconter par cœur.
« C’était en Coupe d’Allemagne, contre Aachen, au premier tour, en août 2012, se souvient-il. À la 90e , on mène 2-1. Notre gardien reçoit une passe en retrait, j’anticipe son dégagement. Je vois la défense adverse remonter totalement bêtement et de se retrouver presque à la ligne médiane. La balle arrive, je pars directement, je ne suis pas hors-jeu. J’arrive à la contrôler, elle me reste dans les pieds. Le gardien adverse sort et des 40 mètres, je le vois, je fais un contrôle et je le lobe. »
Ce genre de prouesse, Gaétan Krebs est toujours capable d’en réussir sous son nouveau maillot du SV Elversberg avec lequel il s’élancera dès le 29 juillet (reprise du championnat) et où il compte bien écrire de nouvelles et belles pages.
dna

La fin du suspense est intervenue jeudi dernier où Gaétan Krebs a signé un contrat de trois ans avec le SV Elversberg, proche de Sarrebruck et qui évolue en Regionaliga Südwest (le 4e niveau national).

Cap sur la Sarre pour Gaétan Krebs.
« C’est un club qui fait partie de la vingtaine évoluant à ce niveau (sur 80) à avoir le statut professionnel, explique Krebs. Il vise la montée en 3.Liga puis, à moyen terme, en Bundesliga 2. Le projet est très intéressant. »
Entraîné par Karsten Neitzel (qui a coaché à Fribourg, Bochum et Kiel), le SVE a la particularité de s’entraîner… côté français à Grosbliederstroff (Moselle). Le président du club est à la tête d’Ursapharm, une entreprise pharmaceutique.
« Le club a un potentiel très intéressant, note Krebs. Le stade était en travaux et la nouvelle tribune vient d’être agrandie à 6000 places. Peu à peu, si l’équipe monte, d’autres travaux d’extension seront menés. »

« Soulagé »

Seul Français de l’équipe, l’Alsacien portera le maillot n°21 et s’avoue « soulagé » d’avoir décroché ce contrat. « C’était un peu tendu ces dernières semaines, admet-il. Rien n’aboutissait. Le SVE avait fait une offre et j’avais d’autres touches mais rien de concret ne s’est produit. »
 « On était arrivé à la mi-juillet et le championnat reprend dans deux semaines, ajoute-t-il. C’était le moment de prendre une décision. »
dna
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gaétan Krebs en bref

Né le 18 novembre 1985 à Mulhouse, droitier, milieu de terrain.
Formé au FC Sentheim puis au FC Mulhouse avant le RC Strasbourg (2000/05).
Professionnel au RCS (2005/07) qui le prête à Siegen (Regionaliga Süd) où il joue 30 matches et marque 12 buts.
Joue ensuite deux saisons à Hanovre (Bundesliga 1), 2007/09 avec 22 matches au compteur.
Rejoint le Karlsruhe SC en 2009. Il y joue huit saisons (dont sept en Bundesliga 2) pour 178 matches et 15 buts.
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dna a écrit:
Le milieu de terrain alsacien arrête sa carrière Gaétan Krebs change de cap
Après 14 saisons en Allemagne, entre Bundesliga 1, 2 et Regionalliga, Gaétan Krebs (34 ans), formé à Sentheim puis au FC Mulhouse avant le Racing, a mis fin à sa carrière de joueur. Le voilà déjà lancé dans sa reconversion, lui qui ambitionne de devenir entraîneur.

Tous les footballeurs professionnels adoreraient terminer leur carrière avec des buts à foison, un titre de champion et une fête mémorable. Gaétan Krebs, pour sa dernière saison, a vécu l’inverse avec son club du SV Elversberg qui évolue en Regionalliga Südwest (équivalent du CFA).

« Je me suis toujours laissé guider par mes contrats et la fidélité au club »

Le natif de Mulhouse avait rejoint ce club de la Sarre à l’été 2017 après huit saisons à Karlsruhe (Bundesliga 1 et 2), deux à Hanovre (Bundesliga 1), une à Siegen (Regionalliga Süd), où il avait été prêté par le RC Strasbourg dont il a porté les couleurs entre 2000 et 2006 après son passage au FC Mulhouse, son 2e club après le FC Sentheim.

Ces presque quinze ans passés en Allemagne, ce joueur de poche ne les regrette pas. « Au début, on ne peut jamais vraiment savoir quelle direction va prendre ta carrière, sourit-il. Je me suis toujours laissé guider par mes contrats et la fidélité au club. »

Le meilleur exemple, ce sont ces huit saisons passées au SC Karlsruhe de 2009 à 2017, essentiellement en Bundesliga 2 mais avec une relégation en 3. Liga et trois (!) changements d’entraîneur en une saison. « Le club m’a alors proposé une prolongation de deux ans mais je n’avais plus le bon feeling avec le coach. J’ai décidé de partir et j’ai bien fait. »

Il atterrit donc à Elversberg où il signe pour trois ans mais l’aventure s’est finie en queue de poisson. « En août 2019, à l’entame de ma 3e saison, le coach Steffen Horst me dit que je n’allais sans doute pas jouer de la saison. J’ai compris que j’étais trop vieux et qu’il voulait laisser la place aux jeunes. »

« Ce n’est pas facile à avaler car on aurait pu me l’annoncer plus tôt, admet-il. Au moins, l’entraîneur a été clair avec moi et ne m’a jamais laissé de côté pendant les séances. C’est rare de la part de quelqu’un qui n’a pas joué de dire que son entraîneur est top ! »

À part trois matches de coupe (où il est nommé… capitaine), Gaétan Krebs est clairement mis sur la touche. Ajoutez-y la crise sanitaire et le confinement et voilà une saison 2019/20 à oublier au plus vite.
« L’idée a mûri au fil des années et des rencontres avec différents entraîneurs »

Cette infortune permet à l’Alsacien de réfléchir sans hâte à sa reconversion et à un métier qui le chatouille depuis bien longtemps : rester dans le foot et devenir entraîneur.

« Cela fait un moment que ce projet me trotte dans la tête, raconte-t-il. L’idée a mûri au fil des années et des rencontres avec différents coaches. Ça m’intéressait de voir ce qu’il y avait derrière un entraînement : pourquoi faire un tel exercice ? Que va-t-il apporter aux joueurs ? »

Dès l’âge de 12 ans, au centre de préformation de la Madine (Meuse), il avait aimé l’état d’esprit et le contenu des séances dirigées par l’ancien international Yannick Stopyra. Idem, plus tard, au RC Strasbourg avec Jacky Duguépéroux, Yvan Hasek puis François Keller.

Quand il a franchi le Rhin, il a découvert d’autres méthodes, outils et tactiques, avec la culture allemande du ballon rond comme assaisonnement. Dieter Hecking à Hanovre, Markus Kauczinski à Karlsruhe puis Steffen Horst à Elversberg vont profondément l’inspirer.

Ses premiers pas, il y a deux ans, il les fait à titre bénévole comme entraîneur-adjoint des U15 puis des U17 du FC Sarreguemines, tout près de son domicile de Remelfing (Moselle).

Désormais, la reconversion de Gaétan Krebs a pris un coup d’accélérateur ( lire ci-dessous ), ce que l’intéressé apprécie. « Autant, ces derniers mois, j’ai pu préparer la suite de ma carrière en douceur, autant j’ai hâte de basculer dans cette nouvelle vie. J’ai préparé mon cartable mais il y a encore des crampons dedans ! »

Première étape: le BEF

Après le dépôt d’un dossier puis une présentation de son projet en visioconférence (confinement oblige), Gaétan Krebs a été admis dans la formation devant le mener à l’obtention du BEF (Brevet d’Entraînement de Football).

«On était 65 au départ et 25 ont été retenus, explique-t-il. Ça commence dès les 7-8 juillet à Nancy où, à partir de la mi-septembre, on aura une formation de huit jours toutes les six semaines. Les examens finaux se tiendront en mai 2021.»

En parallèle, une grande partie du cursus consistera en des heures de mises en situation avec une équipe. Ce sera avec les U15 du RC Strasbourg coachés par Mehdi Ben Ammar. « Je les observerai et les accompagnerai en match. »

Alsa'sports a écrit:
Gaëtan Krebs de retour au Racing
Il n’aura joué que 90 minutes en Ligue 1 avec le Racing Club de Strasbourg et un tout petit plus en coupe de l’UEFA lors de la campagne 2005/2006. En six saisons à Strasbourg il était devenu un taulier de la réserve après avoir fait ses gammes avec les équipes de jeunes. De petite taille (1m65), il a ensuite passé 13 saisons en Allemagne avec notamment deux belles saisons à Hanovre en Bundesliga (20 matchs) et près de 150 matchs avec Karlsruhe. A 34 ans, le Haut-Rhinois a mis un terme à sa carrière et rêve de devenir entraîneur. Alors qu’il va passer ses examens pour obtenir le Brevet d’Entrainement de Football, sa formation consiste également à suivre une équipe et c’est avec les U15 du Racing Club de Strasbourg de Mehdi Ben Ammar et Thierry Brand qu’il l’effectura dans un role qui peut s’apparenter à un poste d’entraîneur adjoint.